1. Spiritualité Coups de cœur (11) la numérotation des citations suit celle du site citationsdespiritualite.blogspot.com St André de Crète Benoît XVI St Augustin Tertullien St Bernard
2. 131 La Croix est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance parce que c'est sur elle qu'il est mort volontairement ; elle est son trophée parce que le diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l'enfer y ont été brisés et la Croix est devenue le salut du monde entier. St André de Crète
3. 132 Fais qu'en mon cœur brûle un grand feu, pour mieux aimer le Christ mon Dieu, et que je puisse lui plaire ! Ô sainte Mère, daigne donc graver les plaies du Crucifié profondément dans mon cœur. Séquence Stabat Mater
4. 133 En vérité, Bienheureuse Mère, un glaive a percé ton âme ; il n'aurait pu, sinon, sans te percer, atteindre le corps de ton Fils. Lorsque ton Jésus (il est à tous, mais plus spécialement à toi) eut rendu le dernier souffle, la lance, cruelle ouvrit son flanc, sans ménager un corps qui ne pouvait plus souffrir, mais c'est ton âme qu’elle transperça. St Bernard
5. 134 Pour toi, ce fut plus qu'un glaive que cette parole qui, perçant ton âme, atteignit jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit : Femme, voici ton fils . Quel échange ! Jean t'est donné en échange de Jésus, le serviteur en place du Seigneur, le disciple au lieu du Maître ; le fils de Zébédée doit remplacer le Fils de Dieu, un homme rien qu'homme se substituer au vrai Dieu ! St Bernard
6. 135 Dans le monde occidental domine largement l'opinion que seule la raison positiviste et les formes de philosophie qui en découlent sont universelles. Mais les cultures profondément religieuses du monde voient précisément dans cette exclusion du divin de l'universalité de la raison une attaque à leurs convictions les plus intimes. Une raison qui reste sourde face au divin et qui repousse la religion dans le domaine des sous-cultures, est incapable de s'insérer dans le dialogue des cultures. Benoît XVI
7. 136 Toi, à l'heure décisive de ta vie, Tu as dit : Je suis la servante du Seigneur ( Lc 1, 38) et Tu as vécu toute ton existence comme un service. C'est ce que Tu continues à faire au cours des siècles de l'histoire. De même qu'autrefois, à Cana, Tu as intercédé silencieusement et avec discrétion pour les époux, Tu agis toujours ainsi : Tu te charges de toutes les préoccupations des hommes et Tu les apportes devant le Seigneur, devant ton Fils. Ton pouvoir est la bonté. Ton pouvoir est le service. Benoît XVI
8. 137 Je veux citer aussi ce père si tendre qui rappelle son fils prodigue et qui le voyant dénué de tout, mais repentant, l'accueille avec joie, immole le veau gras, célèbre sa joie par un festin. (...) — Que devons-nous comprendre que figure ce père ? Dieu évidemment. Personne n'est père comme lui, ni tendre comme lui. Tu es son fils : même s'il t'arrive de dissiper ce que tu as reçu de lui, même si tu reviens nu, il te recevra, puisque tu reviens, et il se réjouira plus de ton retour que de toute la sagesse de son autre fils ; mais à condition que tu te repentes du fond de l'âme... Tertullien
9. 138 Lorsque le sentiment religieux atteint sa maturité, il suscite chez le croyant la perception que la foi en Dieu, Créateur de l'univers et Père de tous, ne peut manquer de promouvoir entre les hommes des relations de fraternité universelle. En effet, des témoignages du lien intime qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour sont visibles dans toutes les grandes traditions religieuses. Benoît XVI
10. 139 Mes frères, que chaque chrétien, puisqu’il est membre du Christ, soit dévoré du zèle de la maison de Dieu. Qui est-ce qui est dévoré du zèle de la maison de Dieu ? Celui qui, voyant ici-bas quelque dérèglement, s’efforce de le corriger, désire l’amendement des pécheurs et ne prend aucun repos, tant qu’ils ne sont pas convertis ; et s’il ne peut parvenir à les rendre meilleurs, il les supporte en gémissant. St Augustin
11. 140 Le Christ sur la Croix a versé tout son sang pour délivrer l’humanité de l’esclavage du péché et de la mort. Signe de malédiction, la Croix a par conséquent été transformée en signe de bénédiction, symbole de mort, elle a été transformée en symbole par excellence de l’Amour qui vainc la haine et la violence et engendre la vie immortelle. Benoît XVI