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NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur
du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un
extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment
par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans
autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
225
Ecrits et dessins1
: Christophe Avon (Directeur)
Attachée de direction : Pascale Courtial
1
Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
226
En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965).
Le Professeur René JEANNEL (1879–1965)
_________________
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
227
Tribu des HOMALODERINI Jeannel.
Mandibules bidentatae veridicus nov. (Cf. Tome I, p. 45 : mandibules
de type I 1R1P (Bb)). Il s’agit ici de la mandibule droite de type bidenté
« vrai », de base bitentatae (Bb). La dent prémolaire (1P) est bien
séparée du rétinacle.
Les autres tribus qui possèdent ce type de mandibule droite :
– Trechinae : Perileptini et Aepini
– Trechodinae : plocamotrechini et cnidini
Régions : Australo–Tasmanienne, Néo-zélandaise et sud–américaine.
Long. : 3,00 à 6,00 mm. La coloration des téguments présente des
caractères intéressants. D'abord presque tous les Homaloderini sont
particulièrement lisses et brillants. Des tâches testacées existent
fréquemment sur les élytres et il est à remarquer que certains
Tasmanorites (de Tasmanie) possèdent la même tâche subhumérale aux
élytres que les Trechisibus des provinces moyennes du Chili. En
général les espèces de Tasmanie sont unicolores, noires ou brunâtres
avec les pattes pâles ; elles contrastent en cela avec les espèces
d'Australie, dont les élytres sont presque toujours diversement colorés.
Tibias antérieurs sans sillon et pubescents chez les Homalodera et les
Trechisibus chiliens, c'est–à–dire chez les espèces antarctiques de
l'Amérique du Sud ; ils sont par contre sillonnés et en général glabres
chez les espèces australiennes et tropicales de l'Amérique du Sud.
Tête : petite, avec les yeux grands, les tempes jamais convexes ni
renflées. Sillons frontaux complets ; larges et profonds. Pièces buccales
avec des caractères très spéciaux. Les mandibules ont une dent
prémolaire et un rétinacle simple à gauche, double à droite ; toutes ces
dents sont très obtuses. Les palpes sont variables, plus courts et plus
épais chez les genres américains que chez les genres australiens ; le
dernier article est en général conique et épais. Toutefois ce dernier
article est grêle, un peu subulé chez les Oxytrechus américains, un peu
fusiforme chez la plupart des genres australiens. Palpes labiaux hérissés
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de 4 soies. Le labium est en général libre (sauf chez Tropidotrechus) ;
l'organe sensoriel labial, assez développé, est circulaire et se trouve vers
le milieu du corps du labium, loin du bord basal, comme chez les
Trechus. Le prébasilaire porte presque toujours 4 soies. Les palpes
labiaux n'ont que 4 soies. La languette présente des formes très
particulières chez les Homaloderini. D'abord les Homalodera et les
Trechisibus antarctiques ont un type de languette qui rappelle
considérablement celui des Merizodini (Bembidiinae) et semble par
conséquent archaïque. Leurs paraglosses sont courts, larges, lamelleux ;
la languette est longue, rectangulaire ou élargie en avant. Mais les
Merizodini n'ont pas de petites soies ou n'ont tout au plus que 2 soies
(Merizodus) sur le bord libre et les Homalodera au contraire portent des
soies nombreuses, 6 chez certaines espèces, 10 à 12 chez Homalodera
centromaculata. Des types de languette peu différents de celui des
Homalodera, mais à paraglosses plus grêles, s'observent chez les autres
genres américains, de même que chez les Tasmanorites et
Trechimorphus de Tasmanie. Mais chez bon nombre de genres
australiens cet organe a subi une spécialisation très remarquable. Le
corps de la languette s'est raccourci, de façon que les paraglosses se
trouvent insérés près de la base et le bord libre s'est développé, formant
une saillie anguleuse, épaisse, conique, très particulière. Beaucoup
d'espèces australiennes n'ont que 2 petites soies sur chaque côté du bord
libre, comme chez les Merizodini ; d'autres genres (Pogonoschema)
présentent le nombre régulier de 6 soies et il existe même des cas
(Trechiella, Tropidotrechus) où on en compte 8.
Pronotum : de forme variable, mais la plupart du temps large, non
rétréci à la base, sans impression basale transverse bien accusée, en tous
cas sans jamais de strie basale arquée, comme il s'en trouve très souvent
chez les Trechus.
Elytres : toujours larges, à série ombiliquée agrégée, mais avec les
soies du champ cubito–anal peu spécialisées. Le groupe apical, en
particulier, est en général peu évolué, souvent incomplet, toujours très
variable d'une espèce à l'autre.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Organe copulateur : avec le lobe médian fermé, avec un bulbe basal
complet. L'armature copulatrice du sac interne est peu développée,
souvent constituée seulement par des plissures (écailles), de dents ou
d’épines plus ou moins organisées, donc de type Dentirugula nov. (Cf.
Tome I, p. 63) ; mais il existe aussi très souvent une pièce en forme de
gouttière, placée de champ dans la partie apicale. Cette pièce est
toujours droite et ne subit pas d'évolutions hyperplasiques comme celles
des Trechus paléarctiques.
Les Homaloderini, comme d'ailleurs tous les Trechinae qui ont
conservés leur dent prémolaire (1P) ne colonisent pas en majorité les
grottes. Ils montrent d'ailleurs peu de tendance à évoluer comme les
Trechini : anophtalmes, aphénopsiens ou phasmoïdes qui n'ont pu
survivre que dans les grottes ou les milieux endogés souvent assez
profonds.
Chorologie : les Homaloderini sont nettement d'origine antarctique et
répartis en Australie, Tasmanie et dans l'Amérique du Sud, où leurs
formes les plus primitives sont encore localisées dans les régions
antarctiques ; ils n'existent pas en Afrique. Ils fournissent un exemple
typique d’une distribution australo–sud–américaine.
Gen. TASMANORITES Jeannel, 1927.
Tasmanorites (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L’Abeille, XXXII,
1927 ; Type : Trechus nitens Putzeys.
DIAGNOSE, – Glabre et brillant. Sillons frontaux complets.
Mandibule droite robuste, à dent prémolaire présente, le rétinacle obtus.
Palpes maxillaires à dernier article conique. Labium libre à dent bifide.
Languette normale peu saillante. Paraglosses grêles et longs. Elytres
avec une carène apicale, le pore apical antérieur loin du bord apical.
Tibias antérieurs avec un sillon externe ; la face antérieure glabre ou
pubescente. Tarses très courts et épais, les antérieurs avec les deux
premiers articles très peu épaissis chez les mâles. Organe copulateur
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grêle, arqué, complet, à bulbe basal fermé. Sac interne de type
Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63).
Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme générale des Trechus. Glabres, lisses et
brillants, pigmentés. Pattes robustes, courtes, les fémurs renflés. Tibias
antérieurs avec un sillon longitudinal externe ; les tibias sont épaissis et
arqués, glabres, subdroits ou pubescents sur la face antérieure. Tarses
courts et épais. Les 2 premiers articles sont dilatés et dentés en dedans
au tarse antérieur mâle ou les 4 premiers articles sont épais, plus larges
que longs, les deux premiers, à peine dentés, peu différents des 3ème
et
4ème
.
Tête : étroite, arrondie, à yeux normaux ; les sillons frontaux complets,
régulièrement arqués, larges et peu profonds ; tempes convexes.
Antennes courtes et épaisses, les articles apicaux plus gros que ceux de
la base, ovalaires. Labre transverse, à bord libre échancré. Mandibule
droite assez robuste, épaisse, peu arquée, à pointe mousse ; rétinacle
bituberculé et dent prémolaire grande et anguleuse. Palpes maxillaires à
dernier article conique, épais, plus court que le précédent et un peu plus
étroit que lui. Prébasilaire avec un rang de 4 soies. Labium libre, à lobes
peu explanés, les épilobes aigus, la dent médiane saillante, lamelleuse,
bifide. Palpes labiaux courts et épais, l'avant–dernier article très renflé,
armé de 4 soies, le dernier plus étroit et plus court, faiblement conique.
Languette allongée, subcarrée, rappelant celle des Trechisibus, sauf
qu'elle est moins élargie en avant ; le bord antérieur peu convexe, avec
2 grandes soies médianes sur le côté ventral et seulement 2 petites soies
marginales bien développées de chaque côté. Paraglosses aplatis, mais
longs, effilés et arqués en dedans. Lignes orbitaires divergentes en
avant.
Pronotum : transverse, rétréci à la base, les côtés peu arrondis, la base
toujours saillante en courbe convexe, les angles postérieurs plus ou
moins effacés. Gouttière marginale étroite en avant, élargie en arrière.
Disque convexe, à sillon médian superficiel ; impression basale peu
marquée, fossettes basales très superficielles ; la gouttière marginale
s’infléchit aux angles postérieurs sur les côtés de la base. Soies
pronotales normales.
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Elytres : ovales, à épaules effacées ; la gouttière marginale commence
au niveau de la 4ème
strie. Carène apicale longue, droite, s'effaçant peu à
peu en avant. Striole juxtascutellaire présente ; les stries très effacées,
lisses, superficielles, la suturale plus profonde et parallèle à la suture. A
l'apex la strie apicale s’infléchit vers la terminaison de la 5ème
strie ; la
crosse apicale de la 2ème
strie est très allongée. Métasternum court.
Aptère. Série ombiliquée régulière, agrégée. Soies discales en nombre
variable sur le 3ème
interstrie (régulièrement 2 ou 3). Groupe apical
irrégulier, la soie antérieure se trouve sur le 3ème
interstrie, non accolée
à la 2ème
strie, plus ou moins proche de l'apex. Les soies apicales
externe et interne sont présentes, mais très petites. 2 soies discales.
Organe copulateur : très petit, très arqué, grêle. Le bulbe basal est
fermé, assez renflé, la pointe est mousse, l'orifice apical peu développé.
Sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63), tapissé dans
sa partie apicale de dents nombreuses, plus longues sur la face ventrale
où elles sont accolées les unes aux autres. Styles (paramères) larges,
comprimés et armés de 4 soies apicales.
Chorologie : les Tasmanorites sont des Trechinae de montagne, qui
vivent à moyenne et haute altitude en Tasmanie. Ils semblent être
localisés dans les massifs montagneux.
Tasmanorites grossus Moore, 1972.
Tasmanorites grossus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. p.
17 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 18), Australie, montagnes de Hartz, Tasmanie du sud–est
(Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que
l’holotype.
Long. : 4,90 à 6,10 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,70 mm. Noir
brillant, palpes testacé. Tarses et premiers segments des antennes plus
clairs. Surface entièrement microréticulée.
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Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux bien développés mais peu
saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibule droite courte et pointue.
Figure 81 – 1., Tasmanorites grossus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Pronotum : beaucoup plus large que la tête, les côtés régulièrement
arrondis sur la moitié antérieure puis obliques et contractés vers la base.
Angles antérieurs arrondis et peu saillants, angles postérieurs marqués
et obtus, légèrement saillants. Gouttière marginale large et peu profonde
avec la soie antérieure juste avant le milieu. Base légèrement échancrée.
Elytres : assez larges, environ 1,6 fois la largeur du pronotum.
Subparallèles dans leur moitié basale et arrondis à l’apex. Epaules
arrondies mais bien marquées. Stries peu marquées, effacées vers
l’extérieur et non ponctuées. Le 3ème
interstrie avec 2 soies discales
contre la 3ème
strie. Elles sont implantées à 1/4 et 1/2 sur la longueur de
la strie à partir de la base.
Organe copulateur : de taille moyenne, peu arqué avec l’apex arrondi.
Styles (paramères) dépassant à peine le milieu du lobe médian, avec 4
soies apicales.
Chorologie : Australie, Montagne de Hartz, Tasmanie du sud–est
(Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que
l’holotype ; 4 mâles, 3 femelles, Mt. Field (Darlington, 1957). 2 mâles,
3 femelles, Rivière de la Lune (Moore, 1969). (Australian National
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Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière, dans
les endroits humides.
Tasmanorites madidus Moore, 1972.
Tasmanorites madidus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.
p. 17. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 20), Australie, Mt. Field, entre 915 et 1220 m. d’altitude,
Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 3 mâles et 1
femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect
Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Mat, avec
les pattes et les antennes fauves. Palpes testacés. Surface entièrement
microréticulée.
Figure 82 – 1., Tasmanorites madidus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux plutôt petits, non saillants.
Sillons frontaux profonds. Mandibule droite mince et très aigue.
Pronotum : plus large que la tête, suborbiculaire, les côtés arrondis en
une courbe continue de la base à l’apex. Angles antérieurs arrondis, non
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saillants. Angles postérieurs obtus et arrondis, légèrement infléchis,
avec une soie pronotale dans l’angle. Gouttière marginale étroite et
assez profonde avec la soie antérieure juste avant le milieu.
Elytres : allongés, environ 1,2 fois plus larges que le pronotum. Les
côtés subparallèles excepté près de l’apex. Epaules arrondies mais bien
marquées. Stries non ponctuées mais bien imprimées sur le disque.
Effacées sur les côtés et à l’apex. Le 3ème
interstrie avec 2 soies discales
contre la 3ème
strie. Elles sont implantées à 1/3 et 2/3 sur la longueur de
la strie à partir de la base.
Organe copulateur : ressemble beaucoup à celui de Tasmanorites
grossus mais plus épais, plus arqué. Le sac interne ne dépasse pas de
l’apex. Styles (paramères) de même forme, avec 4 soies apicales.
Chorologie : Australie, Mt. Field, entre 915 et 1220 m. d’altitude,
Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 3 mâles et 1
femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect
Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Un mâle de Waldheim et
une femelle du lac St. Clair appartiennent également à cette espèce,
mais nous ne savons pas dans quelle collection elles se trouvent
aujourd’hui.
Specie Incertae Sedis
Tasmanorites riparius Moore, 1972.
Tasmanorites riparius Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.
p. 17 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 19), Australie, Waldheim, à 1220 m. d’altitude, Tasmanie
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype.
Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. En grande
partie clair et brillant, mais disque des élytres, tête, marges du
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pronotum, épipleures, sternites, fémurs, palpes et premiers articles des
antennes de couleur fauves.
Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux grands et relativement saillants.
Sillons frontaux profonds. Mandibule droite large à la base puis très
aigue.
Figure 83 – Tasmanorites riparius Moore, 1972. Pronotum.
Pronotum : transverse, plus large que la tête. Les côtés arrondis de
l’apex à la base, subsinués aux angles postérieurs, qui sont légèrement
infléchis et obtus, avec une soie pronotale dans l’angle. Angles
antérieurs arrondis mais légèrement saillants. Gouttière marginale
plutôt large avec la soie antérieure juste avant le milieu.
Elytres : pyriformes, beaucoup plus larges que le pronotum (5,2/3).
Epaules largement arrondies. Stries non ponctuées et modérément
imprimées sur le disque. Effacées sur les côtés. Le 3ème
interstrie avec 2
soies discales contre la 3ème
strie, la soie antérieure du triangle apical
contre la 2ème
strie.
Organe copulateur : fortement sclérifié. Comme à l’habitude, Moore,
1972, n’a pas dessiné ni décrit l’organe copulateur et encore moins le
sac interne.
Chorologie : Australie, Waldheim, à 1220 m. d’altitude, Tasmanie
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype ; l mâle, Waratah (Darlington, 1957). 1 mâle, Corinna
(=Corrina), (Darlington, 1957). 2 mâles, au nord de Zeehan
(Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra). Vit dans les débris, près des eaux courantes.
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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236
Tasmanorites brevinotatus (Sloane, 1920).
Trechus brevinotatus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p.
149 ; Type : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson). In coll.
Australian Museum, Sydney & Sloane. – Tasmanorites brevinotatus
Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 79.
Long. : 3,70 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Noir de
poix, avec le bord externe et la base du pronotum, la marge et la suture
des élytres rougeâtres, l'apex des élytres et une petite tâche humérale
sur le 5ème
interstrie testacés, les antennes brunâtres à base rougeâtre, les
pattes testacées. Tibias et tarses brunâtres.
Tête : large avec les yeux très saillants et grands, deux fois aussi longs
que les tempes.
Figure 84 – Tasmanorites brevinotatus (Sloane, 1920). Pronotum.
Pronotum : transverse, les côtés arrondis, non sinués en arrière, les
angles postérieurs obtus, effacés, la base saillante, la gouttière
marginale étroite en avant, un peu élargie en arrière.
Elytres : ovales, convexes, à stries superficielles, effacées à la base et
au sommet, les stries externes obsolètes. Une petite macule humérale et
subapicale, testacée foncée.
Organe copulateur : mince. Le lobe médian est étroit, avec l’apex
retroussé.
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Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson). In coll.
Australian Museum, Sydney. Dans les Great Western Mountains, à
environs 1100 m. d'altitude, dans le centre de l'île. Lac St. Clair
(Darlington & Moore). Vit dans la litière de feuilles.
Tasmanorites longinotatus (Sloane, 1920).
Trechus longinotatus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p.
148 ; Type : Tasmanie, Mt Ben Lomond, à environ 1500 m. d'altitude,
dans le nord–est de l'île (Simson & Darlington). In coll. Australian
Museum, Sydney & Sloane. – Tasmanorites longinotatus Jeannel,
1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 78.
Long. : 3,40 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,60 mm. Robuste.
Noir, les élytres avec la marge, une tache humérale allongée en forme
de lunule, l'apex et une petite tâche antéapicale testacés, les pattes
testacées avec les tibias rembrunis, les antennes brunes à base testacée.
Les pâles macules, sur le disque des élytres, sont variables dans leur
ampleur, selon les spécimens jusqu’à devenir désuètes. Couleur de
l’ensemble, noir brillant, avec les premiers segments des antennes, la
gouttière marginale et l’apex des élytres, rougeâtres. Tibias et tarses
brunâtre.
Figure 85 – Tasmanorites longinotatus (Sloane, 1920). Pronotum.
Tête : finement alutacée, large, les yeux convexes, aussi longs que les
tempes, celles–ci convexes.
Pronotum : transverse, les côtés arrondis en avant, légèrement sinués
dans leur partie basale, la base saillante, les angles postérieurs vifs, la
gouttière marginale étroite, infléchie sur les côtés de la base.
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Elytres : ovales, subconvexes, à stries superficielles, la première seule
entière, les autres effacées à la base et au sommet, les stries externes
obsolètes.
Organe copulateur : plutôt petit. Le lobe médian avec un apex écourté
et non retourné.
Chorologie : Australie, Tasmanie, montagnes au nord–est, Mt. Ben
Lomond, à environ 1500 m. d'altitude, dans le nord–est de l'île (Simson
& Darlington). In coll. Australian Museum, Sydney. Mt. Barrow
(Darlington).
Tasmanorites blackburni (Sloane, 1920).
Trechus blackburni Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p.
149 ; Type : in coll. Australian Museum, Sydney. – Tasmanorites
blackburni Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 77 ; Type
: Australie, Tasmanie centrale, montagne de Cradle (Carter & Lea). In
coll. Jeannel.
Cette espèce est très remarquable car elle présente les mêmes caractères
de la forme de la tête, des antennes (renflées au sommet), des élytres et
de l'organe copulateur que le Tasmanorites tasmaniae. Mais elle a
gardé des traces de la pubescence primitive des tibias antérieurs et
d'autre part elle a des tarses plus grêles et surtout des caractères
chétotaxiques plus évolués : le pore antérieur du groupe apical a pris sa
position régulière, à égale distance du bord apical et de la suture, tandis
que chez tous les autres Tasmanorites, il se trouve encore loin en avant
sur le 3ème
interstrie.
Long. : 3,80 à 4,10 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,80 mm. Plus grand
que Tasmanorites tasmaniae, moins brillant (la microsculpture est plus
marquée). Brunâtre peu brillant, avec les antennes brunes, à premiers
articles rougeâtres, les pattes testacées. Large et peu convexe. Tibias
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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antérieurs moins épais au sommet que ceux des précédents, la face
antérieure nettement pubescente. Tarses relativement grêles.
Tête : bien plus étroite que le pronotum. Languette très saillante entre
les paraglosses. Ces derniers arqués, longs et grêles. 2 grandes soies sur
la languette avec 2 paires de soies plus courtes (1/2) de chaque côté.
Labium bifide.
Figure 86 – 1., Tasmanorites balckburni (Sloane, 1920). Habitus.
2., Organe copulateur. 3., Sac interne de type Dentirugula nov.
4., Languette et labium, avec sa dent bifide d’aspect usée. 5., Pronotum.
Pronotum : large, peu rétréci à la base qui est rectiligne ; les côtés plus
régulièrement mais moins nettement arrondis, non sinués, les angles
postérieurs très effacés, mais encore visibles, obtus et infléchis.
Elytres : plus amples que ceux de Tasmanorites tasmaniae, les épaules
très effacées. 2 pores discaux très petits sur la 3ème
strie. La crosse de la
2ème
strie est courte et le pore apical antérieur, un peu plus en arrière
que chez les espèces précédentes, est cependant placé loin de l'apex, sur
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240
le 3ème
interstrie, à distance de la 2ème
strie. Les 5 premières stries bien
marquées, les 2 autres encore décelables.
Organe copulateur : de même forme que chez Tasmanorites
tasmaniae, mais avec le sommet plus allongé et plus mince. L’apex est
atténué. Le sac interne porte le même type d’armature Dentirugula nov.
que celui de Tasmanorites tasmaniae.
Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, montagne de Cradle dans le
nord–ouest de l'île (Carter), en sympatrisme avec Tasmanorites
tasmaniae (Carter & Lea). Lac St. Clair (Darlington & Moore).
Tasmanorites austrinus (Sloane, 1920).
Trechus austrinus Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 45, p. 147. –
Sloanella austrina Sloane, teste Jeannel, 1927, Mon. Trech. l'Abeille,
33, p. 88. ; Type : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson &
Darlington).
Figure 87 – 1., Tasmanorites austrinus (Sloane, 1920). Organe copulateur. 2., Pronotum.
Cette espèce ce différencie principalement des autres par la forme de
son pronotum et de son organe copulateur, qui est le plus grand de tous
les Tasmanorites connus.
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241
Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,70 mm. Noir
brillant avec les antennes et les pattes rougeâtres. Ovale allongé,
convexe.
Tête : large, à tempes convexes et les yeux saillants.
Pronotum : plus large que long, les angles antérieurs peu saillants, les
côtés peu arqués, la base saillante, avec ses parties latérales obliques,
les angles postérieurs subdroits, émoussés ; gouttière marginale étroite,
fortement relevée, surtout près de la base où elle est un peu plus large ;
fossettes basales profondes.
Elytres : ovales, convexes, les épaules arrondies, effacées, les stries
profondes et les interstries convexes. Les pores discaux se trouvent sur
la 3ème
strie et il n'existe pas d'anastomoses des stries à leur niveau ;
strie récurrente apicale se continuant sans interruption avec la 5ème
strie
; carène apicale saillante ; pore apical antérieur placé loin avant l'apex,
comme chez Sloanella simsoni Blackburn, 1894.
Organe copulateur : très grand, avec le bulbe massif et allongé,
l’orifice large et membraneux. Apex pointu. Styles (paramères)
atteignant le tiers apical. 4 soies à l’apex.
Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great , dans le centre
de l'île (Simson & Darlington). Lac St. Clair (Darlington).
Specie Incertae Sedis
Tasmanorites elegans Moore, 1972.
Tasmanorites elegans Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p.
18 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 27), Australie, St. Marys, dans le « Bottomless Pit »,
Montagne de Gray, Tasmanie du nord–est (Cockerill, 1968). Paratypes :
2 femelles, mêmes données que l’holotype (Museum of Comparative
Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
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L’holotype mâle est immature. L’édéage est, selon Moore, 1972,
déformé.
Long. : 5,40 à 6,00 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Brillant.
Appendices, marges du pronotum et des élytres et macules élytrales
testacés fauves.
Tête : plutôt grande avec de petits yeux non saillants.
Figure 88 – Tasmanorites elegans Moore, 1972. Pronotum.
Pronotum : cordiforme, un peu plus large que la tête et légèrement plus
large à l’apex qu’à la base. Angles antérieurs arrondis mais presque
saillants. Angles postérieurs aigus et en avant. Soie pronotale
antérieure, au 1/3 apical, dans la gouttière marginale. La soie
postérieure, juste avant l’angle postérieur. Gouttière marginale
profonde. Fovéoles basales profondes.
Elytres : pyriformes, maculés de 2 tâches sombres et rondes, l’une sur
le 6ème
interstrie, au 1/3 basal, l’autre couvrant les 5ème
et 9ème
interstries, au 1/3 apical. Stries non ponctuées. Les 5 premières sont les
mieux imprimées. Le 3ème
interstrie avec 2 soies discales contre la 3ème
strie. La soie antérieure du triangle apical à l’extrémité et dans
l’interstrie 3.
Organe copulateur : très petit. Sans autre précision ni dessin dans la
description de Moore, 1972.
Chorologie : Australie, St. Marys, dans le « Bottomless Pit »,
montagne de Gray, Tasmanie du nord–est (Cockerill, 1968). Paratypes :
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2 femelles, mêmes données que l’holotype (Museum of Comparative
Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Tasmanorites glaebarum Moore, 1972.
Tasmanorites glaebarum Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp.
XVIII., p. 24. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect
Collection, Canberra N°. 24), Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude
(Moore, 1961). Paratypes : 4 mâles, 6 femelles, mêmes données que
l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra).
Long. : 3,50 à 3,80 mm. Largeur maximum 1,30 à 1,50 mm. Noirâtre
brillant. Les palpes, les premiers articles des antennes et les fémurs
testacés fauves. Le reste des antennes et les tarses noirâtres. Elytres
avec le 1er
interstrie et la gouttière marginale fauve.
Figure 89 – 1., Tasmanorites glaebarum Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Pronotum : subcordiforme. Plus large à l’apex qu’à la base. Les côtés
régulièrement arrondis dans les 3/4 antérieurs puis fortement contractés
et sinués vers les angles postérieurs. Ces derniers sont très obtus mais
visibles et légèrement infléchis. Fovéoles basales peu profondes
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Elytres : ovales et allongés, plutôt convexes. Les côtés moins arrondis
que chez Tasmanorites tasmaniae. Subparallèles après le milieu.
Epaules arrondies. Les 7 premières stries sont visibles. Les 5 premières
modérément imprimées. Le 3ème
interstrie avec 2 pores discaux plutôt
grands, contre la 3ème
strie. La soie antérieure du triangle apical, au
milieu du 3ème
interstrie.
Organe copulateur : avec un grand orifice dorsal. Apex non atténué.
Très arqué en angle de moins de 120°, dont le sommet est vers le
milieu. Styles (paramères) larges avec 4 soies apicales.
Chorologie : Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Moore, 1961).
Paratypes : 4 mâles, 6 femelles, mêmes données que l’holotype
(Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra). Sous les mottes de terre, prés des rives du Lac Dobson.
Tasmanorites intermedius Moore, 1972.
Tasmanorites intermedius Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp.
XVIII., p. 25. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect
Collection, Canberra N°. 25), Tasmanie, Mt. Field entre 915 et 1220 m.
d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes
données que l’holotype (Australian National Insect Collection,
Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University,
U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 3,60 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Tête et
pronotum noir mat. Elytres brillants noirâtres. Palpes, les 2 premiers
articles des antennes et les pattes, testacé brunâtre.
Pronotum : semblable à celui de Tasmanorites blackburni mais les
angles postérieurs sont un peu plus marqués et moins infléchis.
Fovéoles basales assez linéaires.
Elytres : plus brillants que ceux de Tasmanorites blackburni.
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Organe copulateur : lobe médian très grand et arqué en crosse, avec
l’apex très arrondi, le plus arrondi du genre. Styles (paramères)
dépassant le tiers apical du lobe médian. 4 soies à l’apex.
Chorologie : Tasmanie, Mt. Field entre 915 et 1220 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
Figure 90 – 1., Tasmanorites intermedius Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Tasmanorites pullus Moore, 1972.
Tasmanorites pullus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p.
25. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 26), Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
Six spécimens de la face nord de la montagne de Cradle environ à 1300
m. d'altitude (Darlington, 1957) semblent également appartenir à cette
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espèce. La striation élytrale est plus marquée chez ces spécimens et le
lobe médian de l'édéage montre de petites différences constantes.
Comme l’a proposé Moore (1972), ces espèces semblent représenter
une population isolée digne du rang de sous–espèce : – Subsp. minor
Moore, 1972, Austr. Journ. Zool., Suppl. XVIII., p. 25. ; Type :
Tasmanie. Holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 55) ; 3 mâles, 2 femelles paratypes (Australian National
Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 3,00 à 3,10 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brillant
noirâtre. Scutellum, palpes, pattes et les 2 premiers articles des antennes
testacé fauve.
Figure 91 – 1., Tasmanorites pullus Moore, 1972. Organe copulateur.
2., Pronotum. 3., Organe copulateur de la Subsp. minor Moore, 1972.
Pronotum : avec l’apex plus large que la base. Côtés arrondis de l’apex
à la base, plus fortement dans la moitié antérieure. Angles antérieurs
assez marqués mais non saillants. Angles postérieurs très obtus et
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arrondis avec une soie pronotale. Fovéoles basales larges et peu
profondes avec une impression linéaire au milieu.
Elytres : longs et ovales. Plutôt convexes. Les côtés subparallèles.
Epaules effacées. Les 3 premières stries légèrement imprimées sur le
disque, les autres effacées, n’atteignant pas l’apex ou la base. 2 petits
pores discaux contre la 3ème
strie.
Organe copulateur : petit et peu arqué. Le lobe médian avec l’apex
atténué et légèrement retroussé. Styles (paramères) atteignant le tiers
apical. 4 soies apicales.
Les deux sous–espèce sont les suivantes (organes copulateurs
sensiblement identiques mais plus arqué chez minor) :
1………………(Mt. Field)……………..Subsp. pullus (s. str.) Moore.
2………………(Cradle nord)…………..Subsp. minor Moore.
Chorologie : Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Darlington,
1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype
(Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra). – Subsp. minor Moore : face nord de la montagne de Cradle
environ à 1300 m. d'altitude (Darlington, 1957). Holotype mâle
(Australian National Insect Collection, Canberra N°. 55) ; 3 mâles, 2
femelles paratypes (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
Specie Incertae Sedis
Tasmanorites aberrans Moore, 1972.
Tasmanorites aberrans Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 21. ; Type : Holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 21), Tasmanie centrale, rivière King, entre le lac St. Clair
et Queenstown (Darlington, 1957).
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Long. : 3,60 mm. Largeur maximum 1,40 mm. Noir brillant. Fémurs
testacés. Les autres appendices plus foncés.
Tête : plutôt large et déprimée, avec les yeux grands et saillants. Les
sillons frontaux sont profonds. Les mandibules fines, étroites et peu
arquées.
Figure 92 – Tasmanorites aberrans Moore, 1972. Pronotum.
Pronotum : un peu plus large que la tête. Cordiforme. La base et l’apex
ont la même longueur. Les côtés sont arrondis de l’apex à la base, puis
nettement sinués aux angles postérieurs. Ces derniers sont petits,
rectangulaires, pointus et infléchis. Impressions basales foveiformes,
liées par une profonde dépression transversale. Deux fossettes de part et
d’autre du sillon médian. Les 2 soies marginales sont présentes.
L’antérieure, dans la gouttière, au 1/4. La postérieure, dans l’angle
postérieur. Gouttière marginale profonde. Marge basale nettement
lobée.
Elytres : plutôt convexes. Leur plus grande largeur vers le 1/3 apical.
Environ 1,5 fois plus larges que le pronotum. Subparallèles. Epaules
arrondies mais assez marquées. Stries non ponctuées. Seulement les 2
internes sont assez bien imprimées. Les 4 suivantes, en allant vers
l’extérieur, sont encore décelables. Le 3ème
interstrie avec 2 petits pores
discaux centrés sur les élytres. Le 7ème
interstrie avec 1 ou 2 petits pores
discaux (selon les spécimens).
Organe copulateur : bien sclérifié. Sans autre précision dans la
description de Moore, 1972.
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Chorologie : Tasmanie centrale, rivière King, entre le lac St. Clair et
Queenstown (Darlington, 1957). Au pied des hautes herbes, près d’une
mare peu profonde.
Tasmanorites magnus Moore, 1972.
Tasmanorites magnus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p.
22. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 22), Tasmanie du nord–est, Mt. Ben Lomond, entre 915 et
1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles,
mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 1 femelle, Mt. Barrow, à 1220
m. d’altitude (Darlington, 1957) ; (Australian National Insect
Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 4,80 à 5,80 mm. Largeur maximum 1,90 à 2,20 mm. Noir
brillant. Fémurs testacés.
Figure 93 – Tasmanorites magnus Moore, 1972. Pronotum.
Tête : plutôt large et déprimée. Yeux grands et saillants. Sillons
frontaux profonds. Mandibules plutôt courtes et très arquées.
Pronotum : fortement cordiforme. Plus large que la tête. Beaucoup
plus large à l’apex qu’à la base. Les côtés sont fortement arrondis en
avant, puis nettement obliques et contractés vers la base et légèrement
sinués proche des angles postérieurs. Ces derniers sont petits et
légèrement infléchis. Impressions basales linéaires. Les 2 soies
pronotales sont présentes. L’antérieure, au 1/3 antérieur, dans la
gouttière marginale. La postérieure, sur la gouttière, juste avant l’angle
postérieur. Gouttière marginale plutôt étroite.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Elytres : ovales et allongés. Beaucoup plus larges que le pronotum.
Epaules fortement arrondies. Les stries sont non ponctuées. Les 3 plus
internes, peu imprimées, les autres, de plus en plus effacées en allant
vers l’extérieur. Le 3ème
interstrie avec 3 petits pores discaux contre la
3ème
strie.
Organe copulateur : bien sclérifié et plutôt mince, avec l’apex
retroussé. Sans autre précision, ni dessin dans la description de Moore,
1972.
Chorologie : Tasmanie du nord–est, Mt. Ben Lomond, entre 915 et
1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles,
mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 1 femelle, Mt. Barrow, à 1220
m. d’altitude (Darlington, 1957) ; (Australian National Insect
Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard
University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Il s’agit de l’espèce la
plus commune implantée sur le plateau de Ben Lomond, au dessus de la
lisière forestière. Selon Moore, 1972, elle pourrait coloniser de
nombreuses autres crêtes dans le massif montagneux au nord–est.
Specie Incertae Sedis
Tasmanorites cordicollis Moore, 1972.
Tasmanorites cordicollis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp.
XVIII, p. 23 ; Type : Holotype mâle (Australian National Insect
Collection, Canberra N°. 23), Tasmanie du sud, montagnes de Hartz
(Darlington, 1957). Paratypes : 2 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype.
Long. : 4,80 à 5,50 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,60 mm. Noir
brillant. Pattes, palpes, premiers articles des antennes et marge du labre
testacé fauve.
Tête : plus grande que chez Tasmanorites flavipes. Yeux plutôt grands
et saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibules fines.
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Pronotum : nettement cordiforme. Beaucoup plus large à l’apex qu’à la
base. Cette dernière, subtronquée. Les côtés sont arrondis vers les 2/3
antérieurs, puis obliquement contractés et légèrement sinués aux angles
postérieurs. Ces derniers sont petits et rectangulaires, légèrement
infléchis, sans soie. Gouttière marginale étroite avec une seule soie
pronotale implantée au tiers antérieur. Impressions basales petites et
foveiformes.
Figure 94 – Tasmanorites cordicollis Moore, 1972. Pronotum.
Elytres : pyriformes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Epaules
obliques et légèrement arrondies, peu marquées. Stries non ponctuées.
Les 2 stries internes sont les plus visibles, les autres, à peine décelables.
Le 3ème
interstrie avec 2 petits pores discaux contre la 3ème
strie.
Organe copulateur : semblable à celui de Tasmanorites flavipes. Sans
autre précision, ni dessin dans la description de Moore, 1972.
Chorologie : Tasmanie du sud, montagnes de Hartz (Darlington, 1957).
Paratypes : 2 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle,
rivière Arve (Darlington, 1956) ; (Australian National Insect Collection,
Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University,
U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière humide en forêt.
Tasmanorites tasmaniae (Blackburn, 1901).
Trechus tasmaniae Blackburn, 1901, Trans. Roy. Soc. S. Austr., p. 118
; Type : British Museum. – Tasmanorites tasmaniae Jeannel, 1927,
Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 76 ; Type : Tasmanie centrale, Lac
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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District (Simson & Blackburn). In coll. Sloane. – Sloane, 1920, Proc.
Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 150.
Long. : 3,00 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm.
Entièrement noir brillant, avec les pattes testacées brunâtres, les
antennes brunes à premiers articles rougeâtres.
Tête : plutôt large et déprimée. Les yeux grands et modérément
saillants. Sillons frontaux plutôt peu profonds. Mandibules courtes mais
très aigues. Languette peu saillante avec les paraglosses moyens, assez
robustes, peu arqués et divergents. 2 grandes soies médianes et 2 paires
de soies plus petites (1/2) de chaque côté. Labium légèrement bifide.
Figure 95 – 1., Tasmanorites tasmaniae (Blackburn, 1901). Habitus.
2., Organe copulateur. 3., Palpe maxillaire. 4., Pièces buccales. 5., Languette
et labium avec sa dent d’aspect usée et légèrement bifide. 6., Pronotum.
Pronotum : peu convexe, orbiculaire, plus large que la tête. Environ
1,4 fois aussi large que long, remarquable par ses côtés très arrondis
dans la moitié antérieure puis contractés à la base en une large courbe.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Ses angles postérieurs sont tout à fait effacés. Sa base et son apex sont
tronqués. Gouttière marginale plutôt peu profonde. Les 2 soies
pronotales présentes. Fovéoles basales modérément profondes.
Elytres : ovales. semblables à ceux du Tasmanorites nitens Putzeys,
mais un peu plus convexes et avec les interstries un peu moins plans.
Les épaules effacées. Stries non ponctuées. Stries internes lisses,
effacées à la base et au sommet. Seulement les 2 premières stries sont
bien imprimées, les 3 autres encore décelables. Le 3ème
interstrie avec 2
petits pores discaux contre la 3ème
strie.
Organe copulateur : du même type que celui de Tasmanorites nitens,
mais moins fortement arqué, non renflé au sommet et avec les styles
(paramères) moins larges. Court et abruptement conique à l’apex. Sac
interne de type Dentirugula nov., avec les dents plus courtes et plus
robustes.
Chorologie : Tasmanie centrale, Lac District (Simson & Blackburn).
Montagnes de Craddle, situés dans le nord–ouest de l'île (Carter). Mt.
Field (Moore). In coll. Sloane. L'espèce se trouve vers 1500 m.
d'altitude.
Tasmanorites nitens (Putzeys, 1874)
Trechus nitens Putzeys, 1874, Stett. eut. Ag. XXXV, p. 50 ; Type : in
coll. Muséum de Paris. – Tasmanorites nitens Jeannel, 1927, Mon.
Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 75 ; Type : Tasmanie du sud–est, Mt.
Wellington (Lea, Darlington & Moore). In coll. Mus. Gênes & coll.
Jeannel. – Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 149.
Long. : 3,10 à 3,50 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brun
rougeâtre foncé très brillant, avec la marge et la suture des élytres, la
marge et la ligne médiane du pronotum rougeâtres, les pièces buccales
et les pattes testacées rougeâtres, les antennes brunes, à base rougeâtre.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Tête : avec les sillons frontaux très arqués et très rapprochés en leur
milieu. Languette comme chez Tasmanorites tasmaniae (Blackburn,
1901).
Pronotum : peu convexe, bien rétréci à la base, ses côtés arrondis en
avant, sinués avant les angles postérieurs qui sont obtus et émoussés.
Base peu saillante, gouttière marginale très étroite.
Elytres : peu convexes, ovales, allongés, à épaules arrondies, la
gouttière marginale étroite, régulière. Les stries internes sont profonde,
mais irrégulières, lisses, effacées à la base et au sommet. Interstries peu
convexes. 2 ou 3 gros pores sétigères sur le 3ème
interstrie ou sur la 3ème
strie selon les individus (variabilité).
Figure 96 – 1., Tasmanorites nitens (Putzeys, 1874). Habitus.
2., Organe copulateur. 3., Languette et labium avec sa dent aspect usée et légèrement
bifide. 4., Demi-élytre postérieur gauche. 5., Tibia et tarse chez le mâle et la femelle.
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Organe copulateur : bien sclérifié, très petit, très arqué, à bulbe basal
arrondi, peu renflé ; la partie apicale cylindrique, terminée en pointe
mousse, un peu renflée. Styles (paramères) très larges, arrondis au
sommet. Sac interne de type Dentirugula nov., formant une ampoule
dans la partie apicale renflée du lobe médian, cette ampoule est remplie
par un amas de dents épineuses allongées, nombreuses, très serrées et
très chitinisées.
Chorologie : Tasmanie du sud–est, Mt. Wellington (Lea, Darlington &
Moore), dans le sud de la Tasmanie (Lea, In coll. Sloane). L'espèce vit
à 1500 m. d'altitude, au sommet de la montagne, dans les racines des
plantes, dans la litière, juste au dessus de la lisière forestière du Mt.
Wellington.
Tasmanorites flavipes (Lea, 1910)
Idacarabus flavipes Lea, 1910, Tasm. Nat., II, p. 56 ; Type : in coll.
Australian Museum, Sydney ; Type : Tasmanie du sud–est, grottes
d’Ida Bay (Lea & Darlington).
Le type de Lea (1910) est aujourd’hui détruit (Cf. Moore, 1972).
Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Brillant.
Pattes, palpes, premiers segments des antennes, marges du labre et base
des mandibules testacés.
Tête : déprimée avec de grands yeux saillants. Sillons frontaux
profonds. Mandibules larges à leur base puis fortement coniques avec
les apex pointus.
Figure 97 – Tasmanorites flavipes (Lea, 1910). Pronotum.
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Pronotum : cordiforme. Beaucoup plus large à l’apex qu’à la base.
Marge basale lobée. Côtés arrondis sur les 3/4 antérieurs, puis
fortement contractés et légèrement sinués aux angles postérieurs. Ces
derniers obtus et légèrement en avant, recevant la soie postérieure.
Gouttière marginale modérément profonde avec la soie pronotale
antérieure bien avant le milieu. Impressions basale larges et peu
profondes.
Elytres : pyriformes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Epaules
larges et obliques, arrondies. Stries légèrement crénelées visibles
jusqu’à la 7ème
. Le 3ème
interstrie avec 2 pores discaux plutôt grands,
contre la 3ème
strie. La soie antérieure du triangle apical au milieu du
3ème
interstrie.
Organe copulateur : bien sclérifié avec l’apex émoussé.
Chorologie : Tasmanie du sud–est, grottes d’Ida Bay (Lea &
Darlington). Rivière Arve (Darlington). Vallée Florentine (Goede).
Gen. SLOANELLA Jeannel, 1927.
Sloanella (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L’Abeille, Tome XXXII,
p. 84 ; Type : Trechus simsoni Blackburn, 1894 ; Type : Tasmanie.
Petites espèces légèrement pigmentées. Sillons frontaux simples et
complets. Labre échancré. Mentum libre, légèrement concave. Ligula
triangulaire.
DIAGNOSE, – Sloanella est un genre voisin de Trechimorphus, mais
bien différent par son aspect général, la coloration et la sculpture de ses
élytres, la forme grêle de son organe copulateur et surtout par son type
très particulier de languette. Ses diverses espèces habitent la Tasmanie.
Mêmes caractères que chez Trechimorphus, mais la languette bien
différente, très saillante, épaisse, conique, armée de 2 grandes et 4
petites soies. Mandibules de même forme ; tibias antérieurs glabres et
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sillonnés. Tarses épais. Organe copulateur grêle et allongé, le sac
interne de type Dentirugula nov. Ailes vestigiales.
Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme variable, mais les élytres à stries bien
développées, en général profondes avec les interstries très convexes.
Coloration variable ; les espèces australiennes portent des tâches claires
sur les élytres. Téguments glabres et brillants. Pattes robustes. Tibias
antérieurs un peu épaissis au sommet, sillonnés sur la face externe,
glabres sur la face antérieure. Tarses antérieurs mâles avec les deux
premiers articles dilatés et dentés en dedans chez les mâles. Pas
d'expansion ventrale du 4ème
article.
Tête : petite, arrondie, à cou très épais. Sillons frontaux complets,
normaux ; les yeux peu saillants, les tempes planes. Antennes toujours
épaissies au sommet. Labre court et transverse, échancré. Mandibules
courtes et épaisses, droites, à pointe obtuse, le rétinacle droit
bituberculé, large, aplati, peu saillant. La dent prémolaire anguleuse.
Palpes maxillaires grêles, à dernier article conique, un peu plus long
que l'avant–dernier, qui est peu épais et glabre. Labium libre, à dent
médiane bifide. Languette épaisse, en général en forme de cône très
chitinisé, en entier saillant en avant. Les paraglosses s'insèrent à la base
du cône, le sommet porte deux grandes soies médianes, les côtés chacun
deux petites soies dirigées en dehors. Cette forme de la languette est
tout à fait exceptionnelle et se retrouve d'ailleurs chez les
Tropidotrechus et Trechiella, vivant aussi en Australie. Paraglosses
grêles, longs, bien arqués en dedans. Lignes orbitaires convergentes en
avant.
Pronotum : de forme variable, très ample ou cordiforme. Le pore
prothoracique postérieur se trouve à l'angle postérieur sur le bord
marginal, mais sa soie fait souvent défaut.
Elytres : larges, à épaules saillantes ; la gouttière marginale commence
au niveau de la racine de la 5ème
strie. Pas de strie basale transverse.
Carène apicale peu saillante. Striole juxtascutellaire réduite, parfois
absente (Sloanella simsoni) ; les stries nettes, lisses, très souvent
profondes, avec les interstries très convexes. La 2ème
strie forme une
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crosse apicale plus ou moins longue. Série ombiliquée régulière,
agrégée. Deux soies discales sur le 3ème
interstrie, déterminant très
souvent, des anastomoses entre les 3ème
et 4ème
stries, ce qui donne un
aspect tout spécial aux élytres. Groupe apical incomplet ; la soie apicale
interne manque ; la soie antérieure se trouve sur la crosse de la 2ème
strie, très en arrière chez les espèces dont cette crosse est courte, plus en
avant chez celles dont la crosse est très allongée (Sloanella simsoni).
Organe copulateur : petit, grêle et bien sclérifié, avec un bulbe basal
fermé, très renflé, l'orifice basal étroit et régulier. Sommet effilé en
pointe. Styles (paramères) armés de 4 soies. Sac interne de type
Dentirugula nov., avec deux pièces chitineuses allongées, ayant la
forme de grandes épines. Cette description de l’organe copulateur vient
de la diagnose de Sloanella simsoni, la seule espèce décrite
correctement dans ce genre. Les pièce copulatrices n’ont jamais été
extraites, ni par Jeannel (1927) ni par Moore (1972). L’observation
s’est à chaque fois réalisée par transparence.
Chorologie : Tasmanie.
Specie Incertae Sedis
Sloanella suavis Moore, 1972.
Sloanella suavis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 26. ;
Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra
N°. 16), nord–est de la Tasmanie, Blue Tier, à 610 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
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Figure 98 – Sloanella suavis Moore, 1972. Pronotum.
Long. : 5,00 à 5,20 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,00 mm. En grande
partie testacé, mais le disque du pronotum avec une tâche transversale
en forme de M et une autre post–médiane sur les élytres noirâtre foncée.
Tâches humérales pâles.
Tête : beaucoup plus étroite que le pronotum. Mandibules minces. Les
yeux bien développés mais peu saillants. Sillons frontaux profonds
Pronotum : cordiforme. Les deux soies pronotales sont présentes dans
la gouttière marginale.
Elytres : seule la strie suturale est fortement imprimée. La 2ème
à la 5ème
moins marquées, les autres effacées. 2 pores discaux grands, sur le 3ème
interstrie, contre la 3ème
strie. Strie récurrente courbe et presque
rattachée à la 5ème
strie. Epaules largement arrondies.
Organe copulateur : robuste, avec le lobe médian fortement arqué et
contracté à l’apex. Ce dernier, brusquement tordu en vue latérale. Il n’a
jamais été dessiné par Moore, 1972.
Chorologie : nord–est de la Tasmanie, Blue Tier, à 610 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra). Vit en zone forestière, dans la litière
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260
Specie Incertae Sedis
Sloanella pallida Moore, 1972.
Sloanella pallida Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. P. 26 ;
Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra
N°. 17), Tasmanie ouest, Corinna (=Corrina) (Darlington,1957).
Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype
(Australian National Insect Collection, Canberra, Australian Museum,
Sydney, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A.,
in coll. Moore, Canberra).
Figure 99 – Sloanella pallida Moore, 1972. Pronotum.
Long. : 2,90 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. En grande
partie testacé, mais les antennes, les impressions médianes du
pronotum, les stries élytrales et la tâche post–médiane fauves. L’apex
des élytres avec une petite tâche médiane plus pâle sur le 6ème
interstrie.
Tête : presque aussi large que le pronotum. Les mandibules plutôt
courtes et très arquées. Les yeux bien développés et légèrement
saillants. Sillons frontaux profonds.
Pronotum : fortement cordiforme avec les angles postérieurs
tuberculés. Les deux soies pronotales présentes sur la gouttière
marginale.
Elytres : avec les 5 premières stries fortement imprimées, les autres
effacées. 2 grands pores discaux implantés sur le 3ème
interstrie, côté
3ème
strie, qui en est déviée en cet endroit. Striole courbe en
prolongement de la 5ème
strie. Epaules subangulaires, obliques.
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261
Organe copulateur : robuste, semblable à celui de Sloanella suavis,
mais plus petit. Il n’a jamais été dessiné par Moore, 1972.
Chorologie : Tasmanie ouest, Corinna (=Corrina) (Darlington,1957).
Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype
(Australian National Insect Collection, Canberra, Australian Museum,
Sydney, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A.,
in coll. Moore, Canberra).
Sloanella simsoni (Blackburn, 1894)
Trechus simsoni Blackburn, 1894, p. 90 ; Type : British Museum. –
Sloanella simsoni Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 87
; Type : montagnes au nord–est de la Tasmanie, plaine Thomas
(Simson). – Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 148.
Figure 100 – 1., Sloanella simsoni (Blackburn, 1894). Habitus. 2., Organe copulateur.
3., Tibias et tarse du mâle. 4., Demi-élytre postérieur gauche. 5., Pronotum.
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262
Long. : 3,40 à 3,70 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,50 mm. Testacé
brillant, avec le milieu et la base du pronotum, la région médiane des
élytres brunâtres, la région humérale et une vague tâche subapicale plus
pâles, les antennes rougeâtres, les pattes testacées pâles. Pattes grêles,
les tibias antérieurs courts et épaissis au sommet.
Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les
tempes. Antennes à articles apicaux épais et ovales. Front avec une
impression transverse sus–oculaire de chaque côté.
Pronotum : cordiforme, très rétréci à la base, les côtés fortement
arrondis en avant, sinués en arrière et parallèles dans le 1/5 basal ;
angles postérieurs droits et vifs. Base rectiligne, pas plus large que les
3/4 du sommet. Gouttière marginale très étroite, non élargie en arrière.
Disque convexe, sans impression ni fossettes basales. Pas de soies
pronotales postérieure dans la gouttière marginale.
Elytres : ovales, peu convexes, à épaules arrondies, les stries
profondes, les interstries très convexes. Pas de striole juxtascutellaire.
Les 3ème
et 4ème
stries sont anastomosées au niveau des pores discaux
qui sont gros et fovéolés. Strie récurrente apicale atténuée vers l’avant.
Crosse de la 2ème
strie très longue, le pore apical antérieur très loin de
l'apex. Strie récurrente en prolongement de la 7ème
strie.
Organe copulateur : petit, grêle, arqué, le sommet atténué en pointe
simple. 2 pièces copulatrices jamais extraites ni décrites ni dessinées.
Chorologie : montagnes au nord–est de la Tasmanie, plaine Thomas
(Simson). Blue Tier (Darlington). Weldborough Pass (Moore). Mt.
Barrow (Darlington). Vit dans la litière des feuilles.
Gen. TROPIDOTRECHUS Jeannel, 1927.
Tropidotrechus (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII,
p. 96. ; Type : Trechus victoriae Blackburn, 1894, Proc. Lin. Soc.
N.S.W., XIX, p. 89. ; Type : Australie, Victoria.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
263
DIAGNOSE, – Mêmes caractères généraux que chez Sloanella, mais
bien caractérisé par ses élytres ornés d'une strie basale transverse
continuant la gouttière humérale jusqu'à l'origine de la striole
juxtascutellaire, par son labium soudé, par une structure particulière de
la base de l'organe copulateur et par son sac interne qui n’est pas de
type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63).
Long. : 5,50 mm. Glabre, lisse et brillant ; large et déprimé. Testacé
avec certaines parties rembrunies. Pattes robustes. Tibias antérieurs
droits, glabres et sillonnés. Tarses grêles, les deux premiers articles du
tarse antérieur mâle dilatés et dentés en dedans. Pas d'expansion sous–
tarsale du 4ème
article.
Tête : forte, transverse, avec les sillons frontaux complets, profonds et
réguliers. Labre transverse, échancré. Mandibules courtes et épaisses, à
pointe obtuse, les rétinacles étalés et peu saillants, comme chez les
précédents, la dent prémolaire anguleuse et assez grande. Palpes
maxillaires grêles, à dernier article conique. Labium soudé, à dent
médiane bifide ; 4 soies sur le prébasilaire. Languette conique, très
saillante et très épaisse, semblable à celle des précédents, mais avec 4
petites soies de chaque côté. Paraglosses grêles, arqués. Lignes
orbitaires fortement divergentes en avant.
Pronotum : très transverse, court, 1/3 plus large que long, ses côtés
bien arrondis, la base saillante, les angles postérieurs obtus, mais
dentés, saillants en dehors. Disque très peu convexe, aplati, avec deux
profondes fossettes arrondies avant le milieu, de part et d'autre du sillon
médian et deux autres plus petites près de la base. Gouttière marginale
large et régulière. Pas de fossettes basales. Jeannel (1927) indiquait :
« soies pronotales postérieures absentes » ; en réalité, les exemplaires
de Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894) découverts par
Darlington et Moore possèdent tous les 2 soies. Idem pour
Tropidotrechus vicinus Moore, 1972.
Elytres : amples et courts, déprimés, la gouttière humérale unie à la
racine de la striole juxtascutellaire par une strie transverse en avant de
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
264
laquelle se trouve un bourrelet transverse. Toutes les stries très
profondes, lisses, les interstries très convexes, formant de véritables
côtes. Le 4ème
interstrie est interrompu au niveau du premier pore discal,
non au niveau du 2ème
. Carène apicale saillante, convexe ; la strie
récurrente apicale, très profonde, reçoit la terminaison des 3ème
et 4ème
stries et se continue sans interruption avec la 5ème
. La 2ème
strie
commence à décrire une crosse apicale, mais cesse brusquement sur le
pore apical antérieur. Série ombiliquée régulière. 2 pores discaux
fovéolés sur la 3ème
strie (Jeannel, 1927) ; Moore, 1972 indique « Le
3ème
interstrie avec 3 pores discaux plutôt grands » chez Tropidotrechus
microps Moore, 1972 ; mais il y en a en réalité 2 plus la soie antérieure
du triangle apical. Ce dernier reste incomplet car le pore interne fait
défaut. Ailes vestigiales.
Organe copulateur : épais et peu arqué, à bulbe basal très peu
développé, quoique fermé. Fortement sclérifié. Le lobe médian est
membraneux sur le dessus. L'orifice basal est très large, tourné du côté
ventral et son pourtour est profondément échancré sur les faces
latérales. Sommet du lobe médian très épaissi, sans bec apical. Styles
(paramère) assez grêles, avec 4 soies étalées sur le bord apical. Sac
interne avec une large pièce en forme de gouttière, rétrécie du côté
apical, placée de champ et une ligula très développée et très fortement
chitinisée. Pas de plis ni d’écailles, ni d’épines qui feraient penser à un
sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63).
Chorologie : Australie, Victoria.
Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894).
Trechus victoriae Blackburn, 1894, Proc. Linn. Soc. N.S.W., IX, p. 88–
89 ; Type : Sassafras Creek. – 1901, Trans. Roy. Soc. S. Austr., p. 117.
Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 143. – Tropidotrechus
victoriae Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 98 ; Type :
Australie, Victoria, massif du Dandenong, Sassafrass Creek (C.
French). in coll. British Museum.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,20 à 2,30 mm. En général
testacé pâle, avec le disque de la tête, celui du pronotum et des élytres,
et surtout le fond des stries rembrunis, les antennes et les pattes
testacées pâles. Large et déprimé. Ailé.
Figure 101 – 1., Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894). Habitus.
2., Organe copulateur. 3., Pièces buccales, languette et labium.
4., Palpe maxillaire droit. 5., Protarse mâle.
6., Demi-élytre postérieur gauche. 7., Pronotum.
Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les
tempes, qui sont très peu convexes. Languette très saillante, conique,
avec 2 grandes soies médianes et 4 soies plus courtes (1/2) de chaque
côté. Paraglosses arqués, assez courts et grêles. Labium soudé au
prébasilaire avec une trace de suture. Dent bifide.
Pronotum : 1/3 plus large que long, sa base aussi large que le sommet,
les angles postérieurs obtus, dentés en dehors, les côtés bien arrondis.
Les 2 soies pronotales sont présentes.
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
266
Elytres : oblongs et courts. Les épaules sont bien arrondies, mais
saillantes. Les stries très bien marquées. La plus grande largeur après le
milieu. 2 pores discaux fovéolés sur la 3ème
strie.
Organe copulateur : avec le lobe médian en forme de godet. Le tiers
apical très haut en vue latérale, avec un petit bec. Bulbe basal avec
l’orifice très échancré sur les côtés. Styles (paramères) atteignant
presque l’apex (avec les soies) 4 soies apicales étalées.
Chorologie : Australie, Victoria, massif du Dandenong, Sassafrass
Creek (C. French & Blackburn). Ferntree Gully, près de Melbourne
(Sloane). Forêt de Sherbrooke (Darlington & Moore). Vit dans la litière
de feuilles.
Specie Incertae Sedis
Tropidotrechus vicinus Moore, 1972.
Tropidotrechus vicinus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 29. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 28), Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (proche du
sommet) (Moore, 1960). Paratypes : l mâle, 3 femelles, mêmes données
que l’holotype. 5 mâles, 3 femelles, légèrement plus bas que Cement
Creek (Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection,
Canberra, National Museum of Victoria, Museum of Comparative
Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 4,90 à 5,00 mm. Largeur maximum 2,00 mm. La couleur est
proche de celle de Tropidotrechus victoriae mais Tropidotrechus
vicinus est une espèce plus petite.
Pronotum : moins sinué. Les angles postérieurs sont arrondis et obtus.
Les 2 soies pronotales sont présentes.
Organe copulateur : semblable à celui de Tropidotrechus victoriae
mais moins robuste, avec les bords de l’orifice du bulbe basal moins
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
267
échancré en vue latérale. Pas de dessin dans la description de Moore,
1972.
Figure 102 – Tropidotrechus vicinus Moore, 1972. Pronotum.
Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (proche du
sommet) (Moore, 1960). Paratypes : l mâle, 3 femelles, mêmes données
que l’holotype. 5 mâles, 3 femelles, légèrement plus bas que Cement
Creek (Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection,
Canberra, National Museum of Victoria, Museum of Comparative
Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit
dans la litière des feuilles.
Specie Incertae Sedis
Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972.
Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp.
XVIII., p. 29. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect
Collection, Canberra N°. 29), Australie, Victoria, Mt. Baw Baw
(Darlington, 1958). Paratypes : 2 mâles, 5 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
Long. : 4,30 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,90 mm. En général
testacé. Le scutellum. Les tibias noirâtres.
Tête : massive mais pas aussi large que chez Tropidotrechus victoriae.
Mentum moins concave.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Pronotum : transverse, proche de celui de Tropidotrechus vicinus. Les
côté arrondis sur la moitié antérieure, puis obliques vers la base. Angles
antérieurs peu saillants. Angles postérieurs obtus mais marqués. Les 2
soies pronotales sont présentes.
Elytres : amples, mais moins que celle de Tropidotrechus victoriae.
Seulement les 3 premières stries sont bien imprimées. Pores discaux
foveiformes et déviant le 3ème
et 4ème
interstrie. Sur cette espèce, Moore,
1972, ne donne pas le nombre de pores discaux mais il devrait y en
avoir 2 plus la soie antérieure du triangle apical.
Figure 103 – Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972. Pronotum.
Organe copulateur : semblable à celui de Tropidotrechus victoriae
mais moins massif. Marges de l’orifice presque droites (donc comme
celui de Tropidotrechus vicinus !?). Une fois de plus, Moore, 1972, n’a
pas dessiné cet organe essentiel pour confirmer le statut de cette espèce.
Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Baw Baw (Darlington, 1958).
Paratypes : 2 mâles, 5 femelles, mêmes données que l’holotype
(Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra). Vit dans la litière des feuilles.
Tropidotrechus microps Moore, 1972.
Tropidotrechus microps Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 29. ; Types : holotype mâle. In coll. National Museum of Victoria,
Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (sommet à env. 1235 m.
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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d’altitude), (Oke, 1931). Paratype mâle, même localité (Wilson, 1930),
in coll. Moore, Canberra.
Long. : 4,20 à 4,40 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,50 mm.
Entièrement brunâtre testacé.
Tête : massive avec les yeux réduits à de petites cicatrices avec peu de
facettes visibles. Mentum profondément concave.
Figure 104 – 1., Tropidotrechus microps Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Pronotum : cordiforme, avec la base et l’apex subégaux. Les côtés
fortement arrondis et sinués. Angles antérieurs peu saillants. Les Angles
postérieurs presque rectangulaires et saillants.
Elytres : ovales et allongés, déprimés. Toutes les stries sont fortement
imprimées. 2 pores discaux bien marqués implantés sur la 3ème
strie, la
dévoyant. La soie antérieure du triangle apical au milieu du 3ème
interstrie.
Organe copulateur : beaucoup plus mince et allongé que chez les
autres Tropidotrechus. Tubulaire et rétréci après le bulbe. Elargi et
incliné vers la droite, dans le tiers apical. Une petite pièce copulatrice
visible à travers la membrane dorso–apicale. Moore, 1972, a cette fois
bien dessiné l’organe copulateur mais n’a pas extrait la pièce
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
270
copulatrice afin de la dessiner ou au moins la décrire. Elle semble
cependant petite et triangulaire.
Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (sommet à env.
1235 m. d’altitude), (Oke, 1931). Paratype mâle, même localité
(Wilson, 1930), (in coll. Moore, Canberra). Espèce découverte en
tamisant la terre des racines d’herbes.
Gen. POGONOSCHEMA Jeannel, 1927.
Pogonoschema (genus) Jeannel, 1927. Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII,
p. 98. ; Type : Trechus robustus Sloane, 1920., p. 146 ; Type : in coll.
Australian Museum, Sydney. Type : Australie, Tasmanie.
Cette diagnose du genre a été établie par Jeannel (1927) d'après la seule
espèce Pogonoschema robustum. Il a ensuite placé dans ce genre
Pogonoschema sloanei (ex : Trechus pacificus Sloane, 1920). Moore,
en 1972 a rajouté Pogonoschema solidum et Pogonoschema pallipes,
deux espèces bien séparées et valides.
DIAGNOSE, – Sillons frontaux complets. Mandibules courtes,
épaisses et obtuses, à dent prémolaire développée. Palpes maxillaires
grêles à dernier article subcylindrique. Labium libre à dent bifide.
Languette anguleuse, saillante, excavée en gouttière, avec 2 grandes et
6 petites soies. Pronotum large, à base largement échancrée. Tibias
antérieurs droits, glabres et sillonnés. Tarses grêles. Organe copulateur
à bulbe basal fermé, mais incomplet, l’apex est effilé. Elytres avec une
strie basale transverse entière ou interrompue sur le 3ème
interstrie.
Long. : 6,00 à 7,00 mm. Glabre et peu brillant. Noir de poix uniforme,
sans tâches sur les élytres. Forme oblongue, robuste, non rétrécie en
avant. Pattes robustes. Tibias antérieurs droits, non arqués, glabres avec
un sillon longitudinal externe. Tarses assez grêles, le premier article des
tarses postérieurs est aussi long que les deux suivants réunis. Tarses
antérieurs mâles avec les deux premiers articles dilatés. Pas d'expansion
ventrale du 4ème
article.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Tête : transverse, à sillons frontaux complets, les yeux saillants, les
tempes grandes et convexes. Antennes grêles, atteignant presque le
milieu des élytres, les articles cylindriques. Labre transverse, échancré.
Mandibules courtes et épaisses, droites, la pointe mousse, le rétinacle
droit large, étalé, bituberculé, obtus, comme chez les genres précédents
avec la dent prémolaire anguleuse, bien saillante. Palpes maxillaires
grêles, à dernier article très long, subcylindrique, atténué au sommet,
nettement plus long que l'avant–dernier ; celui–ci grêle et glabre.
Labium libre, à dent bifide. Languette grande, très chitinisée, lisse et
brillante, excavée en gouttière sur le côté buccal ; le bord libre épais,
anguleux, saillant, muni de 2 grandes soies divergentes et de 3 petites
soies de chaque côté.
Pronotum : transverse, non rétréci à la base, qui est largement
échancrée, les côtés peu arqués, les angles postérieurs émoussés.
Disque convexe, l'impression basale à peine indiquée, les fossettes
basales larges. Les 2 soies pronotales sont présentes.
Elytres : ovales, allongés, à peine plus larges que le pronotum, toutes
les stries visibles, lisses, peu profondes, non anastomosées. Striole
juxtascutellaire présente. La gouttière marginale se prolonge par une
strie basale transverse, continue jusqu'à la racine de la striole
juxtascutellaire chez Pogonoschema sloanei, interrompue sur la base du
3ème
interstrie chez Pogonoschema robustum. Carène apicale en forme
de petit pli saillant. Strie récurrente apicale nette, se continuant sans
interruption ni déviation avec la 5ème
strie, un peu comme chez les
Plocamotrechus africains. Pas de crosse apicale de la 2ème
strie. Série
ombiliquée régulière. 2 pores discaux très petits sur la 3ème
strie
(Jeannel, 1927). Moore, 1972 indique : « Le 3ème
interstrie avec 3 pores
discaux plutôt grands ». En réalité, chaque fois que Moore indique 3
pores discaux, nous devons en retenir que 2. Le 3ème
est en fait la soie
antérieure du triangle apical. Dans toute cette monographie, nous avons
corrigé ce problème. Groupe apical normal, le pore antérieur près de
l'apex. Ailes vestigiales.
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Organe copulateur : de forme très particulière. Chez Pogonoschema
robustum, il est allongé, peu arqué, très atténué vers l’apex. Le bulbe
basal est fermé sur le côté dorsal, mais largement ouvert à la base ; les
côtés de l'orifice basal sont un peu échancrés comme chez
Tropidotrechus. Orifice apical très vaste, occupant les 2/3 apicaux du
lobe médian. La pointe a ainsi la forme d'une gouttière peu à peu
amincie et terminée par une sorte de double harpon dont la corne
gauche est plus petite que la droite. Toute la pointe de l'organe est un
peu tordue vers la gauche. Styles (paramères) larges, armés de 4 soies
écartées à l’apex. Sac interne avec une pièce copulatrice variable de
forme et de taille (Moore, 1972). En 1927, Jeannel indiquait que le sac
interne était « inerme », état à retenir seulement pour Pogonoschema
sloanei. Chez les autres représentants du genre, l’organe copulateur est
bien plus épais, surtout chez Pogonoschema solidum, l’apex moins
ouvert et pas de « harpons » à l’extrémité.
Chorologie : Australie, Tasmanie.
Pogonoschema robustum (Sloane, 1920).
Trechus robustus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 146.
– Pogonoschema robustum Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII,
L’Abeille, p. 101 ; Type : Tasmanie, Zeehan, dans les montagnes au
nord de Strahan (Simson).
Long. : 6,50 à 7,00 mm. Largeur maximum 2,50 à 2,70 mm. Noirâtre
assez foncé. Noir de poix peu brillant, avec les antennes et les pattes
rougeâtres, les élytres un peu irisés. Allongé, elliptique, robuste.
Tête : avec les yeux à peu près aussi longs que les tempes qui sont
convexes. Antennes fines, atteignant presque le milieu des élytres.
Languette saillante en demi-cercle. Paraglosses grêles et légèrement
arqués. 2 grandes soies médianes bien divergentes et 3 petites soies
(1/2) de part et d’autre.
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Pronotum : transverse, 1/4 plus large que long, la base à peine plus
large que le sommet, les côtés peu arqués, non sinués en arrière, les
angles postérieurs droits, mais très émoussés. Gouttière marginale
étroite.
Elytres : allongés, convexes, 2 fois aussi longs que larges, les côtés
arqués, les épaules arrondies. Strie basale transverse interrompue sur la
racine du 3ème
interstrie.
Organe copulateur : très effilé au sommet, la pointe tordue vers la
gauche, en forme de double harpon. Styles (paramères) larges et armés
de 4 soies à l’apex.
Figure 105 – 1., Pogonoschema robustum (Sloane, 1920). Habitus. 2., Organe copulateur.
3., Languette. 4., Apex de l’organe copulateur en « double harpon ».
5., Mandibule droite. 6., Palpe maxillaire droit.
Chorologie : Tasmanie ouest, Zeehan, dans les montagnes au nord de
Strahan (Simson) ; Waratah, dans les Surrey Hills, nord–ouest de l'île
(Carter & Darlington).
Pogonoschema sloanei (Jeannel, 1927).
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Trechus pacificus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W. XLV, p. 145 ;
Type : Tasmanie, Strahan, sur la côte occidentale, dans la baie
Macquarie (Carter & Lea). In coll. Australian Museum, Sydney. ; [nec
Trechus pacificus Putzeys, 1870 ; Type : île Crozet. (=Amblystogenium
pacificus). – sloanei Jeannel nom. nov., 1927. Mon. Trech. L’Abeille,
XXXII. p. 102 ; Type : Australie, Tasmanie ouest, Strahan (Carter &
Lea).
Trechus pacificus Sloane, 1920, p. 145 (nom. praeocc.) : le nom donné
par Sloane à cette espèce a été changé par Jeannel (1927), car il était
occupé par Trechus pacificus Putzeys, 1870, type du genre
Amblystogenium.
Long. : 5,50 à 5,70 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,30 mm. Voisin du
Pogonoschema robustum, mais plus petit. Coloration plus foncée, les
fémurs rembrunis.
Figure 106 – Pogonoschema sloanei (Jeannel, 1927). Organe copulateur.
Tête : avec les yeux plus saillants, plus grands, nettement plus longs
que les tempes.
Pronotum : plus large, à côtés plus arrondis, la base plus élargie, les
fossettes basales plus superficielles.
Elytres : moins convexes, la strie basale continue depuis l'épaule
jusqu'à la racine de la striole juxtascutellaire.
Organe copulateur : lobe médian avec un petit orifice subapical.
L’apex en membrane globuleuse sur le dessus et en éperon sur le
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dessous. Sac interne inerme. Styles (paramères) très minces et assez
courts, avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Tasmanie, Strahan, sur la côte occidentale, dans la baie
Macquarie (Carter & Lea). Waratah (Darlington & Moore). Au nord de
Zeehan (Darlington).
Pogonoschema solidum Moore, 1972.
Pogonoschema solidum Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 31. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 30), Tasmanie du nord–est, Blue Tier, à 610 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que
l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra).
Figure 107 – Pogonoschema solidum Moore, 1972. Organe copulateur.
Long. : 6,10 à 6,50 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. Couleur
proche de celle de Pogonoschema robustum, iridescente.
Pronotum : avec les côtés sinués juste avant les angles postérieurs. Ces
derniers rectangulaires et légèrement saillants.
Elytres : plus larges que celle de Pogonoschema robustum, avec les
pores discaux foveiformes.
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Organe copulateur : le lobe médian est beaucoup plus grand, épais et
arqué que chez les espèces précédentes. Le bulbe basal est démesuré,
subcarré et non crossé. L’orifice apical est membraneux avec une pièce
copulatrice bien développée qui sort à l’apex de l’édéage (non extraite
et non décrite par Moore, 1972). Les styles (paramères) sont étroits par
rapport à la taille du lobe médian. Ils possèdent 4 soies écartées à
l’apex.
Chorologie : Tasmanie du nord–est, Blue Tier, à 610 m. d’altitude
(Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que
l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of
Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore,
Canberra).
Pogonoschema pallipes Moore, 1972.
Pogonoschema pallipes Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 31. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 31), Australie, Lac St. Clair, Tasmanie (Moore, 1971).
Paratypes : 3 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle,
Waldheim (Darlington, 1957). (Museum of Comparative Zoology,
Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
Long. : 5,30 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Proche par
sa couleur de Pogonoschema sloanei mais les pattes et les premiers
segments des antennes sont rougeâtres. Elytres plus iridescents.
Figure 108 – Pogonoschema pallipes Moore, 1972. Organe copulateur.
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Pronotum : proche de celui de Pogonoschema sloanei mais les côtés
sont un peu plus contractés à la base. Angles postérieurs légèrement
plus saillants.
Elytres : relativement étroits et moins arrondis à l’apex que chez les
espèces précédentes.
Organe copulateur : petit et moins robuste que chez Pogonoschema
sloanei. De même type mais plus ouvert sur le dessus. Styles
(paramères) de moyenne épaisseur mais longs, avec 4 soies apicales
étalées. Les 2 externes semblent plus petites. Moore, 1972, ne
mentionne pas de pièce copulatrice dans le sac interne. Il se pourrait
que, comme chez Pogonoschema sloanei, le sac soit inerme.
Chorologie : Australie, Lac St. Clair, Tasmanie (Moore, 1971).
Paratypes : 3 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle,
Waldheim (Darlington, 1957). (Museum of Comparative Zoology,
Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Nous
rencontrons cette espèce également à Waratah dans l’ouest (Darlington
& Moore) mais ces spécimens sont plus petits (Long. env. : 4,60 mm.).
Ils pourraient peut–être représenter une sous–espèce de Pogonoschema
pallipes mais seul l’étude des pièces copulatrices pourrait le vérifier.
Gen. AUSTROTRECHUS Moore, 1972.
Austrotrechus (genus) Moore, 1972. Austr. Journ. Zool., Supp. XVIII,
p. 32. ; Type : Trechus kosciuskoanus Sloane, 1920 ; Type : Australie.
DIAGNOSE, – sillons frontaux simples et complets. Labre échancré.
Mandibule droite avec la dent prémolaire bien marquée. Mentum libre,
presque plat. Ligula large, subtronquée et non saillante.
Pronotum : très transverse.
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Elytres : larges. Toutes les stries bien visibles. Strie récurrente en
continuité avec la 5ème
strie. 2 petits pores sur le 3ème
interstrie. Ailes
vestigiales.
Organe copulateur : bien sclérifié, le lobe médian assez variable, avec
une pièce copulatrice bien visible (Moore ne l’extrait pas, il l’observe à
travers le lobe médian).
Chorologie : Australie.
Austrotrechus kosciuskoanus (Sloane, 1920).
Trechus kosciuskoanus Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 48, p. 27
; Type : in coll. Australian National Insect Collection, Canberra. –
Pogonoschema kosciuskoanum Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII,
L’Abeille, p. 102 ; Type : Australie, Nouvelle Galles du Sud, Mt.
Kosciusko (Sloane, Darlington & Moore).
Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,80 mm. Noir
brillant, avec les fémurs brun de poix, les tibias et les tarses
ferrugineux, les antennes brunes, à premier article ferrugineux.
Ovalaire, assez déprimé.
Figure 109 – 1., Austrotrechus kasciuskoanus (Sloane, 1920). Organe copulateur.
2., Pronotum.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
279
Tête : avec les yeux non saillants, les tempes convexes.
Pronotum : large, transverse, bien, plus large à la base qu'au sommet,
les côtés peu arrondis en avant, à peine sinués en arrière, les angles
antérieurs largement arrondis, les postérieurs droits. Gouttière
marginale étroite, les fossettes basales larges et profondes.
Elytres : 2 fois aussi longs que larges, à peine plus larges que le
pronotum, peu convexes, déprimés sur le disque. Angles huméraux
saillants. La strie basale transverse se prolonge en dedans jusqu'à la
racine de la 3ème
strie. Les 4 stries internes fines, lisses, mais nettes, les
stries 5 à 7 encore perceptibles. 2 pores discaux. La soie apicale
antérieure est placée près du sommet.
Organe copulateur : très petit avec le lobe médian régulièrement arqué
en vue latérale et étranglé après le bulbe. Très membraneux sur le
dessus, de la moitié à l’apex. Styles (paramères) étroits et longs,
dépassant le tiers apical. 4 soies apicales écartées deux à deux.
Chorologie : Australie, Nouvelle Galles du Sud, Mt. Kosciusko
(Sloane, Darlington & Moore). Alpes Australiennes, dans le district de
Wallace, sous les pierres, vers 2300 m. d'altitude (Sloane). Espèce de
zone alpine, qui ne se rencontre apparemment pas en dessous 2100 m.
d’altitude. Cette espèce vit en sympatrisme avec Mimotrechus
australiensis (Sloane, 1923).
Austrotrechus contortus Moore, 1972.
Austrotrechus contortus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII.,
p. 33. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection,
Canberra N°. 32), Australie, Victoria, Mt. Hotham, à 1830 m. d’altitude
(Darlington, 1958). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra).
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280
Figure 110 – 1., Austrotrechus contortus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum.
Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Noir
profond, plutôt mat. Appendices fauves clairs.
Tête : assez petite, moins déprimée que celle d’Austrotrechus
kosciuskoanus. Les yeux sont bien développés et modérément saillants.
Mandibules fines et pointues.
Pronotum : pas nettement transverse, avec la base et l’apex tronqués.
La base est plus large que l’apex. Les côtés régulièrement arrondis sur
la moitié antérieure, puis obliques vers la base. Angles antérieurs
presque saillants, les postérieurs obtus mais bien marqués, légèrement
infléchis. Impressions basales larges. Gouttière marginale étroite mais
plus explanée vers la base. Les deux soies pronotales sont présentes.
Elytres : largement ovales, plutôt convexes. Epaules arrondies mais
marquées. Les 3 premières stries bien marquées, non ponctuées, les
autres s’effaçant vers l’extérieur et l’apex. 2 pores discaux sur la 3ème
strie.
Organe copulateur : très particulier. Sa morphologie à donnée le nom
à l’espèce. Il est effectivement contorsionné sur le dessus, sur un peu
plus du tiers apical, ouvert dorsalement avec l’apex pointu dirigé vers le
bas. Le lobe médian est sclérifié sur plus de la moitié du dessus. Les
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
281
styles (paramères) sont droits et étroits, dépassant la moitié de la
longueur du lobe médian, avec 6 soies étalées à l’apex, dont 1 petite sur
le côté.
Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Hotham, à 1830 m. d’altitude
(Darlington, 1958). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données
que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra,
Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll.
Moore, Canberra). Cette espèce se rencontre également sur le Mt.
Kosciusko, N.S.W. (Darlington & Moore) à des altitudes inférieures,
près des névés.
Gen. TASMANOTRECHUS Moore, 1972.
Tasmanotrechus (genus) Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII,
p. 33. ; Type : Trechus leai Sloane, 1920, p. 145 ; Type : in coll.
Australian Museum, Sydney. – Trechiella leai Jeannel, 1927, Mon.
Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 94 ; Type : Tasmanie, Lac Great
(Simson).
DIAGNOSE, – sillons frontaux simples et complets. Labre légèrement
échancré. Mandibule droite avec la dent prémolaire petite mais
distincte. Mentum libre, presque plat. Ligula largement triangulaire et
modérément saillante entre les paraglosses.
Elytres : convexes avec les stries visibles mais effacées en allant vers
l’apex. Le 3ème
interstrie avec 1 seul pore discal. Ailes vestigiales.
Organe copulateur : modérément sclérifié. Le lobe médian tubulaire
avec l’orifice subapical. Dans le sac interne, une pièce copulatrice est
quelquefois visible mais toujours petite chez les Tasmanotrechus
connus. Elle n’a jamais été extraite ni décrite, ni dessinée.
Chorologie : Tasmanie.
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  • 1.
  • 2. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 224 Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
  • 3. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 225 Ecrits et dessins1 : Christophe Avon (Directeur) Attachée de direction : Pascale Courtial 1 Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
  • 4. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 226 En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965). Le Professeur René JEANNEL (1879–1965) _________________
  • 5. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 227 Tribu des HOMALODERINI Jeannel. Mandibules bidentatae veridicus nov. (Cf. Tome I, p. 45 : mandibules de type I 1R1P (Bb)). Il s’agit ici de la mandibule droite de type bidenté « vrai », de base bitentatae (Bb). La dent prémolaire (1P) est bien séparée du rétinacle. Les autres tribus qui possèdent ce type de mandibule droite : – Trechinae : Perileptini et Aepini – Trechodinae : plocamotrechini et cnidini Régions : Australo–Tasmanienne, Néo-zélandaise et sud–américaine. Long. : 3,00 à 6,00 mm. La coloration des téguments présente des caractères intéressants. D'abord presque tous les Homaloderini sont particulièrement lisses et brillants. Des tâches testacées existent fréquemment sur les élytres et il est à remarquer que certains Tasmanorites (de Tasmanie) possèdent la même tâche subhumérale aux élytres que les Trechisibus des provinces moyennes du Chili. En général les espèces de Tasmanie sont unicolores, noires ou brunâtres avec les pattes pâles ; elles contrastent en cela avec les espèces d'Australie, dont les élytres sont presque toujours diversement colorés. Tibias antérieurs sans sillon et pubescents chez les Homalodera et les Trechisibus chiliens, c'est–à–dire chez les espèces antarctiques de l'Amérique du Sud ; ils sont par contre sillonnés et en général glabres chez les espèces australiennes et tropicales de l'Amérique du Sud. Tête : petite, avec les yeux grands, les tempes jamais convexes ni renflées. Sillons frontaux complets ; larges et profonds. Pièces buccales avec des caractères très spéciaux. Les mandibules ont une dent prémolaire et un rétinacle simple à gauche, double à droite ; toutes ces dents sont très obtuses. Les palpes sont variables, plus courts et plus épais chez les genres américains que chez les genres australiens ; le dernier article est en général conique et épais. Toutefois ce dernier article est grêle, un peu subulé chez les Oxytrechus américains, un peu fusiforme chez la plupart des genres australiens. Palpes labiaux hérissés
  • 6. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 228 de 4 soies. Le labium est en général libre (sauf chez Tropidotrechus) ; l'organe sensoriel labial, assez développé, est circulaire et se trouve vers le milieu du corps du labium, loin du bord basal, comme chez les Trechus. Le prébasilaire porte presque toujours 4 soies. Les palpes labiaux n'ont que 4 soies. La languette présente des formes très particulières chez les Homaloderini. D'abord les Homalodera et les Trechisibus antarctiques ont un type de languette qui rappelle considérablement celui des Merizodini (Bembidiinae) et semble par conséquent archaïque. Leurs paraglosses sont courts, larges, lamelleux ; la languette est longue, rectangulaire ou élargie en avant. Mais les Merizodini n'ont pas de petites soies ou n'ont tout au plus que 2 soies (Merizodus) sur le bord libre et les Homalodera au contraire portent des soies nombreuses, 6 chez certaines espèces, 10 à 12 chez Homalodera centromaculata. Des types de languette peu différents de celui des Homalodera, mais à paraglosses plus grêles, s'observent chez les autres genres américains, de même que chez les Tasmanorites et Trechimorphus de Tasmanie. Mais chez bon nombre de genres australiens cet organe a subi une spécialisation très remarquable. Le corps de la languette s'est raccourci, de façon que les paraglosses se trouvent insérés près de la base et le bord libre s'est développé, formant une saillie anguleuse, épaisse, conique, très particulière. Beaucoup d'espèces australiennes n'ont que 2 petites soies sur chaque côté du bord libre, comme chez les Merizodini ; d'autres genres (Pogonoschema) présentent le nombre régulier de 6 soies et il existe même des cas (Trechiella, Tropidotrechus) où on en compte 8. Pronotum : de forme variable, mais la plupart du temps large, non rétréci à la base, sans impression basale transverse bien accusée, en tous cas sans jamais de strie basale arquée, comme il s'en trouve très souvent chez les Trechus. Elytres : toujours larges, à série ombiliquée agrégée, mais avec les soies du champ cubito–anal peu spécialisées. Le groupe apical, en particulier, est en général peu évolué, souvent incomplet, toujours très variable d'une espèce à l'autre.
  • 7. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 229 Organe copulateur : avec le lobe médian fermé, avec un bulbe basal complet. L'armature copulatrice du sac interne est peu développée, souvent constituée seulement par des plissures (écailles), de dents ou d’épines plus ou moins organisées, donc de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63) ; mais il existe aussi très souvent une pièce en forme de gouttière, placée de champ dans la partie apicale. Cette pièce est toujours droite et ne subit pas d'évolutions hyperplasiques comme celles des Trechus paléarctiques. Les Homaloderini, comme d'ailleurs tous les Trechinae qui ont conservés leur dent prémolaire (1P) ne colonisent pas en majorité les grottes. Ils montrent d'ailleurs peu de tendance à évoluer comme les Trechini : anophtalmes, aphénopsiens ou phasmoïdes qui n'ont pu survivre que dans les grottes ou les milieux endogés souvent assez profonds. Chorologie : les Homaloderini sont nettement d'origine antarctique et répartis en Australie, Tasmanie et dans l'Amérique du Sud, où leurs formes les plus primitives sont encore localisées dans les régions antarctiques ; ils n'existent pas en Afrique. Ils fournissent un exemple typique d’une distribution australo–sud–américaine. Gen. TASMANORITES Jeannel, 1927. Tasmanorites (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L’Abeille, XXXII, 1927 ; Type : Trechus nitens Putzeys. DIAGNOSE, – Glabre et brillant. Sillons frontaux complets. Mandibule droite robuste, à dent prémolaire présente, le rétinacle obtus. Palpes maxillaires à dernier article conique. Labium libre à dent bifide. Languette normale peu saillante. Paraglosses grêles et longs. Elytres avec une carène apicale, le pore apical antérieur loin du bord apical. Tibias antérieurs avec un sillon externe ; la face antérieure glabre ou pubescente. Tarses très courts et épais, les antérieurs avec les deux premiers articles très peu épaissis chez les mâles. Organe copulateur
  • 8. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 230 grêle, arqué, complet, à bulbe basal fermé. Sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63). Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme générale des Trechus. Glabres, lisses et brillants, pigmentés. Pattes robustes, courtes, les fémurs renflés. Tibias antérieurs avec un sillon longitudinal externe ; les tibias sont épaissis et arqués, glabres, subdroits ou pubescents sur la face antérieure. Tarses courts et épais. Les 2 premiers articles sont dilatés et dentés en dedans au tarse antérieur mâle ou les 4 premiers articles sont épais, plus larges que longs, les deux premiers, à peine dentés, peu différents des 3ème et 4ème . Tête : étroite, arrondie, à yeux normaux ; les sillons frontaux complets, régulièrement arqués, larges et peu profonds ; tempes convexes. Antennes courtes et épaisses, les articles apicaux plus gros que ceux de la base, ovalaires. Labre transverse, à bord libre échancré. Mandibule droite assez robuste, épaisse, peu arquée, à pointe mousse ; rétinacle bituberculé et dent prémolaire grande et anguleuse. Palpes maxillaires à dernier article conique, épais, plus court que le précédent et un peu plus étroit que lui. Prébasilaire avec un rang de 4 soies. Labium libre, à lobes peu explanés, les épilobes aigus, la dent médiane saillante, lamelleuse, bifide. Palpes labiaux courts et épais, l'avant–dernier article très renflé, armé de 4 soies, le dernier plus étroit et plus court, faiblement conique. Languette allongée, subcarrée, rappelant celle des Trechisibus, sauf qu'elle est moins élargie en avant ; le bord antérieur peu convexe, avec 2 grandes soies médianes sur le côté ventral et seulement 2 petites soies marginales bien développées de chaque côté. Paraglosses aplatis, mais longs, effilés et arqués en dedans. Lignes orbitaires divergentes en avant. Pronotum : transverse, rétréci à la base, les côtés peu arrondis, la base toujours saillante en courbe convexe, les angles postérieurs plus ou moins effacés. Gouttière marginale étroite en avant, élargie en arrière. Disque convexe, à sillon médian superficiel ; impression basale peu marquée, fossettes basales très superficielles ; la gouttière marginale s’infléchit aux angles postérieurs sur les côtés de la base. Soies pronotales normales.
  • 9. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 231 Elytres : ovales, à épaules effacées ; la gouttière marginale commence au niveau de la 4ème strie. Carène apicale longue, droite, s'effaçant peu à peu en avant. Striole juxtascutellaire présente ; les stries très effacées, lisses, superficielles, la suturale plus profonde et parallèle à la suture. A l'apex la strie apicale s’infléchit vers la terminaison de la 5ème strie ; la crosse apicale de la 2ème strie est très allongée. Métasternum court. Aptère. Série ombiliquée régulière, agrégée. Soies discales en nombre variable sur le 3ème interstrie (régulièrement 2 ou 3). Groupe apical irrégulier, la soie antérieure se trouve sur le 3ème interstrie, non accolée à la 2ème strie, plus ou moins proche de l'apex. Les soies apicales externe et interne sont présentes, mais très petites. 2 soies discales. Organe copulateur : très petit, très arqué, grêle. Le bulbe basal est fermé, assez renflé, la pointe est mousse, l'orifice apical peu développé. Sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63), tapissé dans sa partie apicale de dents nombreuses, plus longues sur la face ventrale où elles sont accolées les unes aux autres. Styles (paramères) larges, comprimés et armés de 4 soies apicales. Chorologie : les Tasmanorites sont des Trechinae de montagne, qui vivent à moyenne et haute altitude en Tasmanie. Ils semblent être localisés dans les massifs montagneux. Tasmanorites grossus Moore, 1972. Tasmanorites grossus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. p. 17 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 18), Australie, montagnes de Hartz, Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que l’holotype. Long. : 4,90 à 6,10 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,70 mm. Noir brillant, palpes testacé. Tarses et premiers segments des antennes plus clairs. Surface entièrement microréticulée.
  • 10. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 232 Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux bien développés mais peu saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibule droite courte et pointue. Figure 81 – 1., Tasmanorites grossus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Pronotum : beaucoup plus large que la tête, les côtés régulièrement arrondis sur la moitié antérieure puis obliques et contractés vers la base. Angles antérieurs arrondis et peu saillants, angles postérieurs marqués et obtus, légèrement saillants. Gouttière marginale large et peu profonde avec la soie antérieure juste avant le milieu. Base légèrement échancrée. Elytres : assez larges, environ 1,6 fois la largeur du pronotum. Subparallèles dans leur moitié basale et arrondis à l’apex. Epaules arrondies mais bien marquées. Stries peu marquées, effacées vers l’extérieur et non ponctuées. Le 3ème interstrie avec 2 soies discales contre la 3ème strie. Elles sont implantées à 1/4 et 1/2 sur la longueur de la strie à partir de la base. Organe copulateur : de taille moyenne, peu arqué avec l’apex arrondi. Styles (paramères) dépassant à peine le milieu du lobe médian, avec 4 soies apicales. Chorologie : Australie, Montagne de Hartz, Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que l’holotype ; 4 mâles, 3 femelles, Mt. Field (Darlington, 1957). 2 mâles, 3 femelles, Rivière de la Lune (Moore, 1969). (Australian National
  • 11. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 233 Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière, dans les endroits humides. Tasmanorites madidus Moore, 1972. Tasmanorites madidus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. p. 17. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 20), Australie, Mt. Field, entre 915 et 1220 m. d’altitude, Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 3 mâles et 1 femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Mat, avec les pattes et les antennes fauves. Palpes testacés. Surface entièrement microréticulée. Figure 82 – 1., Tasmanorites madidus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux plutôt petits, non saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibule droite mince et très aigue. Pronotum : plus large que la tête, suborbiculaire, les côtés arrondis en une courbe continue de la base à l’apex. Angles antérieurs arrondis, non
  • 12. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 234 saillants. Angles postérieurs obtus et arrondis, légèrement infléchis, avec une soie pronotale dans l’angle. Gouttière marginale étroite et assez profonde avec la soie antérieure juste avant le milieu. Elytres : allongés, environ 1,2 fois plus larges que le pronotum. Les côtés subparallèles excepté près de l’apex. Epaules arrondies mais bien marquées. Stries non ponctuées mais bien imprimées sur le disque. Effacées sur les côtés et à l’apex. Le 3ème interstrie avec 2 soies discales contre la 3ème strie. Elles sont implantées à 1/3 et 2/3 sur la longueur de la strie à partir de la base. Organe copulateur : ressemble beaucoup à celui de Tasmanorites grossus mais plus épais, plus arqué. Le sac interne ne dépasse pas de l’apex. Styles (paramères) de même forme, avec 4 soies apicales. Chorologie : Australie, Mt. Field, entre 915 et 1220 m. d’altitude, Tasmanie du sud–est (Darlington, 1957). Paratypes : 3 mâles et 1 femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Un mâle de Waldheim et une femelle du lac St. Clair appartiennent également à cette espèce, mais nous ne savons pas dans quelle collection elles se trouvent aujourd’hui. Specie Incertae Sedis Tasmanorites riparius Moore, 1972. Tasmanorites riparius Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. p. 17 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 19), Australie, Waldheim, à 1220 m. d’altitude, Tasmanie (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. En grande partie clair et brillant, mais disque des élytres, tête, marges du
  • 13. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 235 pronotum, épipleures, sternites, fémurs, palpes et premiers articles des antennes de couleur fauves. Tête : plutôt large et déprimée. Le yeux grands et relativement saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibule droite large à la base puis très aigue. Figure 83 – Tasmanorites riparius Moore, 1972. Pronotum. Pronotum : transverse, plus large que la tête. Les côtés arrondis de l’apex à la base, subsinués aux angles postérieurs, qui sont légèrement infléchis et obtus, avec une soie pronotale dans l’angle. Angles antérieurs arrondis mais légèrement saillants. Gouttière marginale plutôt large avec la soie antérieure juste avant le milieu. Elytres : pyriformes, beaucoup plus larges que le pronotum (5,2/3). Epaules largement arrondies. Stries non ponctuées et modérément imprimées sur le disque. Effacées sur les côtés. Le 3ème interstrie avec 2 soies discales contre la 3ème strie, la soie antérieure du triangle apical contre la 2ème strie. Organe copulateur : fortement sclérifié. Comme à l’habitude, Moore, 1972, n’a pas dessiné ni décrit l’organe copulateur et encore moins le sac interne. Chorologie : Australie, Waldheim, à 1220 m. d’altitude, Tasmanie (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype ; l mâle, Waratah (Darlington, 1957). 1 mâle, Corinna (=Corrina), (Darlington, 1957). 2 mâles, au nord de Zeehan (Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans les débris, près des eaux courantes.
  • 14. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 236 Tasmanorites brevinotatus (Sloane, 1920). Trechus brevinotatus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 149 ; Type : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson). In coll. Australian Museum, Sydney & Sloane. – Tasmanorites brevinotatus Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 79. Long. : 3,70 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Noir de poix, avec le bord externe et la base du pronotum, la marge et la suture des élytres rougeâtres, l'apex des élytres et une petite tâche humérale sur le 5ème interstrie testacés, les antennes brunâtres à base rougeâtre, les pattes testacées. Tibias et tarses brunâtres. Tête : large avec les yeux très saillants et grands, deux fois aussi longs que les tempes. Figure 84 – Tasmanorites brevinotatus (Sloane, 1920). Pronotum. Pronotum : transverse, les côtés arrondis, non sinués en arrière, les angles postérieurs obtus, effacés, la base saillante, la gouttière marginale étroite en avant, un peu élargie en arrière. Elytres : ovales, convexes, à stries superficielles, effacées à la base et au sommet, les stries externes obsolètes. Une petite macule humérale et subapicale, testacée foncée. Organe copulateur : mince. Le lobe médian est étroit, avec l’apex retroussé.
  • 15. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 237 Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson). In coll. Australian Museum, Sydney. Dans les Great Western Mountains, à environs 1100 m. d'altitude, dans le centre de l'île. Lac St. Clair (Darlington & Moore). Vit dans la litière de feuilles. Tasmanorites longinotatus (Sloane, 1920). Trechus longinotatus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 148 ; Type : Tasmanie, Mt Ben Lomond, à environ 1500 m. d'altitude, dans le nord–est de l'île (Simson & Darlington). In coll. Australian Museum, Sydney & Sloane. – Tasmanorites longinotatus Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 78. Long. : 3,40 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,60 mm. Robuste. Noir, les élytres avec la marge, une tache humérale allongée en forme de lunule, l'apex et une petite tâche antéapicale testacés, les pattes testacées avec les tibias rembrunis, les antennes brunes à base testacée. Les pâles macules, sur le disque des élytres, sont variables dans leur ampleur, selon les spécimens jusqu’à devenir désuètes. Couleur de l’ensemble, noir brillant, avec les premiers segments des antennes, la gouttière marginale et l’apex des élytres, rougeâtres. Tibias et tarses brunâtre. Figure 85 – Tasmanorites longinotatus (Sloane, 1920). Pronotum. Tête : finement alutacée, large, les yeux convexes, aussi longs que les tempes, celles–ci convexes. Pronotum : transverse, les côtés arrondis en avant, légèrement sinués dans leur partie basale, la base saillante, les angles postérieurs vifs, la gouttière marginale étroite, infléchie sur les côtés de la base.
  • 16. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 238 Elytres : ovales, subconvexes, à stries superficielles, la première seule entière, les autres effacées à la base et au sommet, les stries externes obsolètes. Organe copulateur : plutôt petit. Le lobe médian avec un apex écourté et non retourné. Chorologie : Australie, Tasmanie, montagnes au nord–est, Mt. Ben Lomond, à environ 1500 m. d'altitude, dans le nord–est de l'île (Simson & Darlington). In coll. Australian Museum, Sydney. Mt. Barrow (Darlington). Tasmanorites blackburni (Sloane, 1920). Trechus blackburni Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 149 ; Type : in coll. Australian Museum, Sydney. – Tasmanorites blackburni Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 77 ; Type : Australie, Tasmanie centrale, montagne de Cradle (Carter & Lea). In coll. Jeannel. Cette espèce est très remarquable car elle présente les mêmes caractères de la forme de la tête, des antennes (renflées au sommet), des élytres et de l'organe copulateur que le Tasmanorites tasmaniae. Mais elle a gardé des traces de la pubescence primitive des tibias antérieurs et d'autre part elle a des tarses plus grêles et surtout des caractères chétotaxiques plus évolués : le pore antérieur du groupe apical a pris sa position régulière, à égale distance du bord apical et de la suture, tandis que chez tous les autres Tasmanorites, il se trouve encore loin en avant sur le 3ème interstrie. Long. : 3,80 à 4,10 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,80 mm. Plus grand que Tasmanorites tasmaniae, moins brillant (la microsculpture est plus marquée). Brunâtre peu brillant, avec les antennes brunes, à premiers articles rougeâtres, les pattes testacées. Large et peu convexe. Tibias
  • 17. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 239 antérieurs moins épais au sommet que ceux des précédents, la face antérieure nettement pubescente. Tarses relativement grêles. Tête : bien plus étroite que le pronotum. Languette très saillante entre les paraglosses. Ces derniers arqués, longs et grêles. 2 grandes soies sur la languette avec 2 paires de soies plus courtes (1/2) de chaque côté. Labium bifide. Figure 86 – 1., Tasmanorites balckburni (Sloane, 1920). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Sac interne de type Dentirugula nov. 4., Languette et labium, avec sa dent bifide d’aspect usée. 5., Pronotum. Pronotum : large, peu rétréci à la base qui est rectiligne ; les côtés plus régulièrement mais moins nettement arrondis, non sinués, les angles postérieurs très effacés, mais encore visibles, obtus et infléchis. Elytres : plus amples que ceux de Tasmanorites tasmaniae, les épaules très effacées. 2 pores discaux très petits sur la 3ème strie. La crosse de la 2ème strie est courte et le pore apical antérieur, un peu plus en arrière que chez les espèces précédentes, est cependant placé loin de l'apex, sur
  • 18. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 240 le 3ème interstrie, à distance de la 2ème strie. Les 5 premières stries bien marquées, les 2 autres encore décelables. Organe copulateur : de même forme que chez Tasmanorites tasmaniae, mais avec le sommet plus allongé et plus mince. L’apex est atténué. Le sac interne porte le même type d’armature Dentirugula nov. que celui de Tasmanorites tasmaniae. Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, montagne de Cradle dans le nord–ouest de l'île (Carter), en sympatrisme avec Tasmanorites tasmaniae (Carter & Lea). Lac St. Clair (Darlington & Moore). Tasmanorites austrinus (Sloane, 1920). Trechus austrinus Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 45, p. 147. – Sloanella austrina Sloane, teste Jeannel, 1927, Mon. Trech. l'Abeille, 33, p. 88. ; Type : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great (Simson & Darlington). Figure 87 – 1., Tasmanorites austrinus (Sloane, 1920). Organe copulateur. 2., Pronotum. Cette espèce ce différencie principalement des autres par la forme de son pronotum et de son organe copulateur, qui est le plus grand de tous les Tasmanorites connus.
  • 19. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 241 Long. : 4,00 à 4,60 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,70 mm. Noir brillant avec les antennes et les pattes rougeâtres. Ovale allongé, convexe. Tête : large, à tempes convexes et les yeux saillants. Pronotum : plus large que long, les angles antérieurs peu saillants, les côtés peu arqués, la base saillante, avec ses parties latérales obliques, les angles postérieurs subdroits, émoussés ; gouttière marginale étroite, fortement relevée, surtout près de la base où elle est un peu plus large ; fossettes basales profondes. Elytres : ovales, convexes, les épaules arrondies, effacées, les stries profondes et les interstries convexes. Les pores discaux se trouvent sur la 3ème strie et il n'existe pas d'anastomoses des stries à leur niveau ; strie récurrente apicale se continuant sans interruption avec la 5ème strie ; carène apicale saillante ; pore apical antérieur placé loin avant l'apex, comme chez Sloanella simsoni Blackburn, 1894. Organe copulateur : très grand, avec le bulbe massif et allongé, l’orifice large et membraneux. Apex pointu. Styles (paramères) atteignant le tiers apical. 4 soies à l’apex. Chorologie : Australie, Tasmanie centrale, Lac Great , dans le centre de l'île (Simson & Darlington). Lac St. Clair (Darlington). Specie Incertae Sedis Tasmanorites elegans Moore, 1972. Tasmanorites elegans Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p. 18 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 27), Australie, St. Marys, dans le « Bottomless Pit », Montagne de Gray, Tasmanie du nord–est (Cockerill, 1968). Paratypes : 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
  • 20. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 242 L’holotype mâle est immature. L’édéage est, selon Moore, 1972, déformé. Long. : 5,40 à 6,00 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Brillant. Appendices, marges du pronotum et des élytres et macules élytrales testacés fauves. Tête : plutôt grande avec de petits yeux non saillants. Figure 88 – Tasmanorites elegans Moore, 1972. Pronotum. Pronotum : cordiforme, un peu plus large que la tête et légèrement plus large à l’apex qu’à la base. Angles antérieurs arrondis mais presque saillants. Angles postérieurs aigus et en avant. Soie pronotale antérieure, au 1/3 apical, dans la gouttière marginale. La soie postérieure, juste avant l’angle postérieur. Gouttière marginale profonde. Fovéoles basales profondes. Elytres : pyriformes, maculés de 2 tâches sombres et rondes, l’une sur le 6ème interstrie, au 1/3 basal, l’autre couvrant les 5ème et 9ème interstries, au 1/3 apical. Stries non ponctuées. Les 5 premières sont les mieux imprimées. Le 3ème interstrie avec 2 soies discales contre la 3ème strie. La soie antérieure du triangle apical à l’extrémité et dans l’interstrie 3. Organe copulateur : très petit. Sans autre précision ni dessin dans la description de Moore, 1972. Chorologie : Australie, St. Marys, dans le « Bottomless Pit », montagne de Gray, Tasmanie du nord–est (Cockerill, 1968). Paratypes :
  • 21. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 243 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Tasmanorites glaebarum Moore, 1972. Tasmanorites glaebarum Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 24. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 24), Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Moore, 1961). Paratypes : 4 mâles, 6 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 3,50 à 3,80 mm. Largeur maximum 1,30 à 1,50 mm. Noirâtre brillant. Les palpes, les premiers articles des antennes et les fémurs testacés fauves. Le reste des antennes et les tarses noirâtres. Elytres avec le 1er interstrie et la gouttière marginale fauve. Figure 89 – 1., Tasmanorites glaebarum Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Pronotum : subcordiforme. Plus large à l’apex qu’à la base. Les côtés régulièrement arrondis dans les 3/4 antérieurs puis fortement contractés et sinués vers les angles postérieurs. Ces derniers sont très obtus mais visibles et légèrement infléchis. Fovéoles basales peu profondes
  • 22. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 244 Elytres : ovales et allongés, plutôt convexes. Les côtés moins arrondis que chez Tasmanorites tasmaniae. Subparallèles après le milieu. Epaules arrondies. Les 7 premières stries sont visibles. Les 5 premières modérément imprimées. Le 3ème interstrie avec 2 pores discaux plutôt grands, contre la 3ème strie. La soie antérieure du triangle apical, au milieu du 3ème interstrie. Organe copulateur : avec un grand orifice dorsal. Apex non atténué. Très arqué en angle de moins de 120°, dont le sommet est vers le milieu. Styles (paramères) larges avec 4 soies apicales. Chorologie : Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Moore, 1961). Paratypes : 4 mâles, 6 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Sous les mottes de terre, prés des rives du Lac Dobson. Tasmanorites intermedius Moore, 1972. Tasmanorites intermedius Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 25. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 25), Tasmanie, Mt. Field entre 915 et 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 3,60 à 4,00 mm. Largeur maximum 1,50 à 1,60 mm. Tête et pronotum noir mat. Elytres brillants noirâtres. Palpes, les 2 premiers articles des antennes et les pattes, testacé brunâtre. Pronotum : semblable à celui de Tasmanorites blackburni mais les angles postérieurs sont un peu plus marqués et moins infléchis. Fovéoles basales assez linéaires. Elytres : plus brillants que ceux de Tasmanorites blackburni.
  • 23. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 245 Organe copulateur : lobe médian très grand et arqué en crosse, avec l’apex très arrondi, le plus arrondi du genre. Styles (paramères) dépassant le tiers apical du lobe médian. 4 soies à l’apex. Chorologie : Tasmanie, Mt. Field entre 915 et 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Figure 90 – 1., Tasmanorites intermedius Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Tasmanorites pullus Moore, 1972. Tasmanorites pullus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 25. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 26), Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Six spécimens de la face nord de la montagne de Cradle environ à 1300 m. d'altitude (Darlington, 1957) semblent également appartenir à cette
  • 24. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 246 espèce. La striation élytrale est plus marquée chez ces spécimens et le lobe médian de l'édéage montre de petites différences constantes. Comme l’a proposé Moore (1972), ces espèces semblent représenter une population isolée digne du rang de sous–espèce : – Subsp. minor Moore, 1972, Austr. Journ. Zool., Suppl. XVIII., p. 25. ; Type : Tasmanie. Holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 55) ; 3 mâles, 2 femelles paratypes (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 3,00 à 3,10 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brillant noirâtre. Scutellum, palpes, pattes et les 2 premiers articles des antennes testacé fauve. Figure 91 – 1., Tasmanorites pullus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. 3., Organe copulateur de la Subsp. minor Moore, 1972. Pronotum : avec l’apex plus large que la base. Côtés arrondis de l’apex à la base, plus fortement dans la moitié antérieure. Angles antérieurs assez marqués mais non saillants. Angles postérieurs très obtus et
  • 25. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 247 arrondis avec une soie pronotale. Fovéoles basales larges et peu profondes avec une impression linéaire au milieu. Elytres : longs et ovales. Plutôt convexes. Les côtés subparallèles. Epaules effacées. Les 3 premières stries légèrement imprimées sur le disque, les autres effacées, n’atteignant pas l’apex ou la base. 2 petits pores discaux contre la 3ème strie. Organe copulateur : petit et peu arqué. Le lobe médian avec l’apex atténué et légèrement retroussé. Styles (paramères) atteignant le tiers apical. 4 soies apicales. Les deux sous–espèce sont les suivantes (organes copulateurs sensiblement identiques mais plus arqué chez minor) : 1………………(Mt. Field)……………..Subsp. pullus (s. str.) Moore. 2………………(Cradle nord)…………..Subsp. minor Moore. Chorologie : Tasmanie, Mt. Field à 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). – Subsp. minor Moore : face nord de la montagne de Cradle environ à 1300 m. d'altitude (Darlington, 1957). Holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 55) ; 3 mâles, 2 femelles paratypes (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Specie Incertae Sedis Tasmanorites aberrans Moore, 1972. Tasmanorites aberrans Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 21. ; Type : Holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 21), Tasmanie centrale, rivière King, entre le lac St. Clair et Queenstown (Darlington, 1957).
  • 26. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 248 Long. : 3,60 mm. Largeur maximum 1,40 mm. Noir brillant. Fémurs testacés. Les autres appendices plus foncés. Tête : plutôt large et déprimée, avec les yeux grands et saillants. Les sillons frontaux sont profonds. Les mandibules fines, étroites et peu arquées. Figure 92 – Tasmanorites aberrans Moore, 1972. Pronotum. Pronotum : un peu plus large que la tête. Cordiforme. La base et l’apex ont la même longueur. Les côtés sont arrondis de l’apex à la base, puis nettement sinués aux angles postérieurs. Ces derniers sont petits, rectangulaires, pointus et infléchis. Impressions basales foveiformes, liées par une profonde dépression transversale. Deux fossettes de part et d’autre du sillon médian. Les 2 soies marginales sont présentes. L’antérieure, dans la gouttière, au 1/4. La postérieure, dans l’angle postérieur. Gouttière marginale profonde. Marge basale nettement lobée. Elytres : plutôt convexes. Leur plus grande largeur vers le 1/3 apical. Environ 1,5 fois plus larges que le pronotum. Subparallèles. Epaules arrondies mais assez marquées. Stries non ponctuées. Seulement les 2 internes sont assez bien imprimées. Les 4 suivantes, en allant vers l’extérieur, sont encore décelables. Le 3ème interstrie avec 2 petits pores discaux centrés sur les élytres. Le 7ème interstrie avec 1 ou 2 petits pores discaux (selon les spécimens). Organe copulateur : bien sclérifié. Sans autre précision dans la description de Moore, 1972.
  • 27. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 249 Chorologie : Tasmanie centrale, rivière King, entre le lac St. Clair et Queenstown (Darlington, 1957). Au pied des hautes herbes, près d’une mare peu profonde. Tasmanorites magnus Moore, 1972. Tasmanorites magnus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p. 22. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 22), Tasmanie du nord–est, Mt. Ben Lomond, entre 915 et 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 1 femelle, Mt. Barrow, à 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957) ; (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 4,80 à 5,80 mm. Largeur maximum 1,90 à 2,20 mm. Noir brillant. Fémurs testacés. Figure 93 – Tasmanorites magnus Moore, 1972. Pronotum. Tête : plutôt large et déprimée. Yeux grands et saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibules plutôt courtes et très arquées. Pronotum : fortement cordiforme. Plus large que la tête. Beaucoup plus large à l’apex qu’à la base. Les côtés sont fortement arrondis en avant, puis nettement obliques et contractés vers la base et légèrement sinués proche des angles postérieurs. Ces derniers sont petits et légèrement infléchis. Impressions basales linéaires. Les 2 soies pronotales sont présentes. L’antérieure, au 1/3 antérieur, dans la gouttière marginale. La postérieure, sur la gouttière, juste avant l’angle postérieur. Gouttière marginale plutôt étroite.
  • 28. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 250 Elytres : ovales et allongés. Beaucoup plus larges que le pronotum. Epaules fortement arrondies. Les stries sont non ponctuées. Les 3 plus internes, peu imprimées, les autres, de plus en plus effacées en allant vers l’extérieur. Le 3ème interstrie avec 3 petits pores discaux contre la 3ème strie. Organe copulateur : bien sclérifié et plutôt mince, avec l’apex retroussé. Sans autre précision, ni dessin dans la description de Moore, 1972. Chorologie : Tasmanie du nord–est, Mt. Ben Lomond, entre 915 et 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 1 femelle, Mt. Barrow, à 1220 m. d’altitude (Darlington, 1957) ; (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Il s’agit de l’espèce la plus commune implantée sur le plateau de Ben Lomond, au dessus de la lisière forestière. Selon Moore, 1972, elle pourrait coloniser de nombreuses autres crêtes dans le massif montagneux au nord–est. Specie Incertae Sedis Tasmanorites cordicollis Moore, 1972. Tasmanorites cordicollis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p. 23 ; Type : Holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 23), Tasmanie du sud, montagnes de Hartz (Darlington, 1957). Paratypes : 2 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. Long. : 4,80 à 5,50 mm. Largeur maximum 2,10 à 2,60 mm. Noir brillant. Pattes, palpes, premiers articles des antennes et marge du labre testacé fauve. Tête : plus grande que chez Tasmanorites flavipes. Yeux plutôt grands et saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibules fines.
  • 29. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 251 Pronotum : nettement cordiforme. Beaucoup plus large à l’apex qu’à la base. Cette dernière, subtronquée. Les côtés sont arrondis vers les 2/3 antérieurs, puis obliquement contractés et légèrement sinués aux angles postérieurs. Ces derniers sont petits et rectangulaires, légèrement infléchis, sans soie. Gouttière marginale étroite avec une seule soie pronotale implantée au tiers antérieur. Impressions basales petites et foveiformes. Figure 94 – Tasmanorites cordicollis Moore, 1972. Pronotum. Elytres : pyriformes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Epaules obliques et légèrement arrondies, peu marquées. Stries non ponctuées. Les 2 stries internes sont les plus visibles, les autres, à peine décelables. Le 3ème interstrie avec 2 petits pores discaux contre la 3ème strie. Organe copulateur : semblable à celui de Tasmanorites flavipes. Sans autre précision, ni dessin dans la description de Moore, 1972. Chorologie : Tasmanie du sud, montagnes de Hartz (Darlington, 1957). Paratypes : 2 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle, rivière Arve (Darlington, 1956) ; (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière humide en forêt. Tasmanorites tasmaniae (Blackburn, 1901). Trechus tasmaniae Blackburn, 1901, Trans. Roy. Soc. S. Austr., p. 118 ; Type : British Museum. – Tasmanorites tasmaniae Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 76 ; Type : Tasmanie centrale, Lac
  • 30. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 252 District (Simson & Blackburn). In coll. Sloane. – Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 150. Long. : 3,00 à 3,20 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Entièrement noir brillant, avec les pattes testacées brunâtres, les antennes brunes à premiers articles rougeâtres. Tête : plutôt large et déprimée. Les yeux grands et modérément saillants. Sillons frontaux plutôt peu profonds. Mandibules courtes mais très aigues. Languette peu saillante avec les paraglosses moyens, assez robustes, peu arqués et divergents. 2 grandes soies médianes et 2 paires de soies plus petites (1/2) de chaque côté. Labium légèrement bifide. Figure 95 – 1., Tasmanorites tasmaniae (Blackburn, 1901). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Palpe maxillaire. 4., Pièces buccales. 5., Languette et labium avec sa dent d’aspect usée et légèrement bifide. 6., Pronotum. Pronotum : peu convexe, orbiculaire, plus large que la tête. Environ 1,4 fois aussi large que long, remarquable par ses côtés très arrondis dans la moitié antérieure puis contractés à la base en une large courbe.
  • 31. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 253 Ses angles postérieurs sont tout à fait effacés. Sa base et son apex sont tronqués. Gouttière marginale plutôt peu profonde. Les 2 soies pronotales présentes. Fovéoles basales modérément profondes. Elytres : ovales. semblables à ceux du Tasmanorites nitens Putzeys, mais un peu plus convexes et avec les interstries un peu moins plans. Les épaules effacées. Stries non ponctuées. Stries internes lisses, effacées à la base et au sommet. Seulement les 2 premières stries sont bien imprimées, les 3 autres encore décelables. Le 3ème interstrie avec 2 petits pores discaux contre la 3ème strie. Organe copulateur : du même type que celui de Tasmanorites nitens, mais moins fortement arqué, non renflé au sommet et avec les styles (paramères) moins larges. Court et abruptement conique à l’apex. Sac interne de type Dentirugula nov., avec les dents plus courtes et plus robustes. Chorologie : Tasmanie centrale, Lac District (Simson & Blackburn). Montagnes de Craddle, situés dans le nord–ouest de l'île (Carter). Mt. Field (Moore). In coll. Sloane. L'espèce se trouve vers 1500 m. d'altitude. Tasmanorites nitens (Putzeys, 1874) Trechus nitens Putzeys, 1874, Stett. eut. Ag. XXXV, p. 50 ; Type : in coll. Muséum de Paris. – Tasmanorites nitens Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 75 ; Type : Tasmanie du sud–est, Mt. Wellington (Lea, Darlington & Moore). In coll. Mus. Gênes & coll. Jeannel. – Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 149. Long. : 3,10 à 3,50 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,30 mm. Brun rougeâtre foncé très brillant, avec la marge et la suture des élytres, la marge et la ligne médiane du pronotum rougeâtres, les pièces buccales et les pattes testacées rougeâtres, les antennes brunes, à base rougeâtre.
  • 32. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 254 Tête : avec les sillons frontaux très arqués et très rapprochés en leur milieu. Languette comme chez Tasmanorites tasmaniae (Blackburn, 1901). Pronotum : peu convexe, bien rétréci à la base, ses côtés arrondis en avant, sinués avant les angles postérieurs qui sont obtus et émoussés. Base peu saillante, gouttière marginale très étroite. Elytres : peu convexes, ovales, allongés, à épaules arrondies, la gouttière marginale étroite, régulière. Les stries internes sont profonde, mais irrégulières, lisses, effacées à la base et au sommet. Interstries peu convexes. 2 ou 3 gros pores sétigères sur le 3ème interstrie ou sur la 3ème strie selon les individus (variabilité). Figure 96 – 1., Tasmanorites nitens (Putzeys, 1874). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Languette et labium avec sa dent aspect usée et légèrement bifide. 4., Demi-élytre postérieur gauche. 5., Tibia et tarse chez le mâle et la femelle.
  • 33. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 255 Organe copulateur : bien sclérifié, très petit, très arqué, à bulbe basal arrondi, peu renflé ; la partie apicale cylindrique, terminée en pointe mousse, un peu renflée. Styles (paramères) très larges, arrondis au sommet. Sac interne de type Dentirugula nov., formant une ampoule dans la partie apicale renflée du lobe médian, cette ampoule est remplie par un amas de dents épineuses allongées, nombreuses, très serrées et très chitinisées. Chorologie : Tasmanie du sud–est, Mt. Wellington (Lea, Darlington & Moore), dans le sud de la Tasmanie (Lea, In coll. Sloane). L'espèce vit à 1500 m. d'altitude, au sommet de la montagne, dans les racines des plantes, dans la litière, juste au dessus de la lisière forestière du Mt. Wellington. Tasmanorites flavipes (Lea, 1910) Idacarabus flavipes Lea, 1910, Tasm. Nat., II, p. 56 ; Type : in coll. Australian Museum, Sydney ; Type : Tasmanie du sud–est, grottes d’Ida Bay (Lea & Darlington). Le type de Lea (1910) est aujourd’hui détruit (Cf. Moore, 1972). Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Brillant. Pattes, palpes, premiers segments des antennes, marges du labre et base des mandibules testacés. Tête : déprimée avec de grands yeux saillants. Sillons frontaux profonds. Mandibules larges à leur base puis fortement coniques avec les apex pointus. Figure 97 – Tasmanorites flavipes (Lea, 1910). Pronotum.
  • 34. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 256 Pronotum : cordiforme. Beaucoup plus large à l’apex qu’à la base. Marge basale lobée. Côtés arrondis sur les 3/4 antérieurs, puis fortement contractés et légèrement sinués aux angles postérieurs. Ces derniers obtus et légèrement en avant, recevant la soie postérieure. Gouttière marginale modérément profonde avec la soie pronotale antérieure bien avant le milieu. Impressions basale larges et peu profondes. Elytres : pyriformes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Epaules larges et obliques, arrondies. Stries légèrement crénelées visibles jusqu’à la 7ème . Le 3ème interstrie avec 2 pores discaux plutôt grands, contre la 3ème strie. La soie antérieure du triangle apical au milieu du 3ème interstrie. Organe copulateur : bien sclérifié avec l’apex émoussé. Chorologie : Tasmanie du sud–est, grottes d’Ida Bay (Lea & Darlington). Rivière Arve (Darlington). Vallée Florentine (Goede). Gen. SLOANELLA Jeannel, 1927. Sloanella (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L’Abeille, Tome XXXII, p. 84 ; Type : Trechus simsoni Blackburn, 1894 ; Type : Tasmanie. Petites espèces légèrement pigmentées. Sillons frontaux simples et complets. Labre échancré. Mentum libre, légèrement concave. Ligula triangulaire. DIAGNOSE, – Sloanella est un genre voisin de Trechimorphus, mais bien différent par son aspect général, la coloration et la sculpture de ses élytres, la forme grêle de son organe copulateur et surtout par son type très particulier de languette. Ses diverses espèces habitent la Tasmanie. Mêmes caractères que chez Trechimorphus, mais la languette bien différente, très saillante, épaisse, conique, armée de 2 grandes et 4 petites soies. Mandibules de même forme ; tibias antérieurs glabres et
  • 35. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 257 sillonnés. Tarses épais. Organe copulateur grêle et allongé, le sac interne de type Dentirugula nov. Ailes vestigiales. Long. : 3,00 à 4,00 mm. Forme variable, mais les élytres à stries bien développées, en général profondes avec les interstries très convexes. Coloration variable ; les espèces australiennes portent des tâches claires sur les élytres. Téguments glabres et brillants. Pattes robustes. Tibias antérieurs un peu épaissis au sommet, sillonnés sur la face externe, glabres sur la face antérieure. Tarses antérieurs mâles avec les deux premiers articles dilatés et dentés en dedans chez les mâles. Pas d'expansion ventrale du 4ème article. Tête : petite, arrondie, à cou très épais. Sillons frontaux complets, normaux ; les yeux peu saillants, les tempes planes. Antennes toujours épaissies au sommet. Labre court et transverse, échancré. Mandibules courtes et épaisses, droites, à pointe obtuse, le rétinacle droit bituberculé, large, aplati, peu saillant. La dent prémolaire anguleuse. Palpes maxillaires grêles, à dernier article conique, un peu plus long que l'avant–dernier, qui est peu épais et glabre. Labium libre, à dent médiane bifide. Languette épaisse, en général en forme de cône très chitinisé, en entier saillant en avant. Les paraglosses s'insèrent à la base du cône, le sommet porte deux grandes soies médianes, les côtés chacun deux petites soies dirigées en dehors. Cette forme de la languette est tout à fait exceptionnelle et se retrouve d'ailleurs chez les Tropidotrechus et Trechiella, vivant aussi en Australie. Paraglosses grêles, longs, bien arqués en dedans. Lignes orbitaires convergentes en avant. Pronotum : de forme variable, très ample ou cordiforme. Le pore prothoracique postérieur se trouve à l'angle postérieur sur le bord marginal, mais sa soie fait souvent défaut. Elytres : larges, à épaules saillantes ; la gouttière marginale commence au niveau de la racine de la 5ème strie. Pas de strie basale transverse. Carène apicale peu saillante. Striole juxtascutellaire réduite, parfois absente (Sloanella simsoni) ; les stries nettes, lisses, très souvent profondes, avec les interstries très convexes. La 2ème strie forme une
  • 36. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 258 crosse apicale plus ou moins longue. Série ombiliquée régulière, agrégée. Deux soies discales sur le 3ème interstrie, déterminant très souvent, des anastomoses entre les 3ème et 4ème stries, ce qui donne un aspect tout spécial aux élytres. Groupe apical incomplet ; la soie apicale interne manque ; la soie antérieure se trouve sur la crosse de la 2ème strie, très en arrière chez les espèces dont cette crosse est courte, plus en avant chez celles dont la crosse est très allongée (Sloanella simsoni). Organe copulateur : petit, grêle et bien sclérifié, avec un bulbe basal fermé, très renflé, l'orifice basal étroit et régulier. Sommet effilé en pointe. Styles (paramères) armés de 4 soies. Sac interne de type Dentirugula nov., avec deux pièces chitineuses allongées, ayant la forme de grandes épines. Cette description de l’organe copulateur vient de la diagnose de Sloanella simsoni, la seule espèce décrite correctement dans ce genre. Les pièce copulatrices n’ont jamais été extraites, ni par Jeannel (1927) ni par Moore (1972). L’observation s’est à chaque fois réalisée par transparence. Chorologie : Tasmanie. Specie Incertae Sedis Sloanella suavis Moore, 1972. Sloanella suavis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 26. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 16), nord–est de la Tasmanie, Blue Tier, à 610 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
  • 37. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 259 Figure 98 – Sloanella suavis Moore, 1972. Pronotum. Long. : 5,00 à 5,20 mm. Largeur maximum 1,80 à 2,00 mm. En grande partie testacé, mais le disque du pronotum avec une tâche transversale en forme de M et une autre post–médiane sur les élytres noirâtre foncée. Tâches humérales pâles. Tête : beaucoup plus étroite que le pronotum. Mandibules minces. Les yeux bien développés mais peu saillants. Sillons frontaux profonds Pronotum : cordiforme. Les deux soies pronotales sont présentes dans la gouttière marginale. Elytres : seule la strie suturale est fortement imprimée. La 2ème à la 5ème moins marquées, les autres effacées. 2 pores discaux grands, sur le 3ème interstrie, contre la 3ème strie. Strie récurrente courbe et presque rattachée à la 5ème strie. Epaules largement arrondies. Organe copulateur : robuste, avec le lobe médian fortement arqué et contracté à l’apex. Ce dernier, brusquement tordu en vue latérale. Il n’a jamais été dessiné par Moore, 1972. Chorologie : nord–est de la Tasmanie, Blue Tier, à 610 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit en zone forestière, dans la litière
  • 38. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 260 Specie Incertae Sedis Sloanella pallida Moore, 1972. Sloanella pallida Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII. P. 26 ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 17), Tasmanie ouest, Corinna (=Corrina) (Darlington,1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Australian Museum, Sydney, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Figure 99 – Sloanella pallida Moore, 1972. Pronotum. Long. : 2,90 à 3,40 mm. Largeur maximum 1,20 à 1,40 mm. En grande partie testacé, mais les antennes, les impressions médianes du pronotum, les stries élytrales et la tâche post–médiane fauves. L’apex des élytres avec une petite tâche médiane plus pâle sur le 6ème interstrie. Tête : presque aussi large que le pronotum. Les mandibules plutôt courtes et très arquées. Les yeux bien développés et légèrement saillants. Sillons frontaux profonds. Pronotum : fortement cordiforme avec les angles postérieurs tuberculés. Les deux soies pronotales présentes sur la gouttière marginale. Elytres : avec les 5 premières stries fortement imprimées, les autres effacées. 2 grands pores discaux implantés sur le 3ème interstrie, côté 3ème strie, qui en est déviée en cet endroit. Striole courbe en prolongement de la 5ème strie. Epaules subangulaires, obliques.
  • 39. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 261 Organe copulateur : robuste, semblable à celui de Sloanella suavis, mais plus petit. Il n’a jamais été dessiné par Moore, 1972. Chorologie : Tasmanie ouest, Corinna (=Corrina) (Darlington,1957). Paratypes : 5 mâles, 3 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Australian Museum, Sydney, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Sloanella simsoni (Blackburn, 1894) Trechus simsoni Blackburn, 1894, p. 90 ; Type : British Museum. – Sloanella simsoni Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 87 ; Type : montagnes au nord–est de la Tasmanie, plaine Thomas (Simson). – Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 148. Figure 100 – 1., Sloanella simsoni (Blackburn, 1894). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Tibias et tarse du mâle. 4., Demi-élytre postérieur gauche. 5., Pronotum.
  • 40. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 262 Long. : 3,40 à 3,70 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,50 mm. Testacé brillant, avec le milieu et la base du pronotum, la région médiane des élytres brunâtres, la région humérale et une vague tâche subapicale plus pâles, les antennes rougeâtres, les pattes testacées pâles. Pattes grêles, les tibias antérieurs courts et épaissis au sommet. Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les tempes. Antennes à articles apicaux épais et ovales. Front avec une impression transverse sus–oculaire de chaque côté. Pronotum : cordiforme, très rétréci à la base, les côtés fortement arrondis en avant, sinués en arrière et parallèles dans le 1/5 basal ; angles postérieurs droits et vifs. Base rectiligne, pas plus large que les 3/4 du sommet. Gouttière marginale très étroite, non élargie en arrière. Disque convexe, sans impression ni fossettes basales. Pas de soies pronotales postérieure dans la gouttière marginale. Elytres : ovales, peu convexes, à épaules arrondies, les stries profondes, les interstries très convexes. Pas de striole juxtascutellaire. Les 3ème et 4ème stries sont anastomosées au niveau des pores discaux qui sont gros et fovéolés. Strie récurrente apicale atténuée vers l’avant. Crosse de la 2ème strie très longue, le pore apical antérieur très loin de l'apex. Strie récurrente en prolongement de la 7ème strie. Organe copulateur : petit, grêle, arqué, le sommet atténué en pointe simple. 2 pièces copulatrices jamais extraites ni décrites ni dessinées. Chorologie : montagnes au nord–est de la Tasmanie, plaine Thomas (Simson). Blue Tier (Darlington). Weldborough Pass (Moore). Mt. Barrow (Darlington). Vit dans la litière des feuilles. Gen. TROPIDOTRECHUS Jeannel, 1927. Tropidotrechus (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII, p. 96. ; Type : Trechus victoriae Blackburn, 1894, Proc. Lin. Soc. N.S.W., XIX, p. 89. ; Type : Australie, Victoria.
  • 41. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 263 DIAGNOSE, – Mêmes caractères généraux que chez Sloanella, mais bien caractérisé par ses élytres ornés d'une strie basale transverse continuant la gouttière humérale jusqu'à l'origine de la striole juxtascutellaire, par son labium soudé, par une structure particulière de la base de l'organe copulateur et par son sac interne qui n’est pas de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63). Long. : 5,50 mm. Glabre, lisse et brillant ; large et déprimé. Testacé avec certaines parties rembrunies. Pattes robustes. Tibias antérieurs droits, glabres et sillonnés. Tarses grêles, les deux premiers articles du tarse antérieur mâle dilatés et dentés en dedans. Pas d'expansion sous– tarsale du 4ème article. Tête : forte, transverse, avec les sillons frontaux complets, profonds et réguliers. Labre transverse, échancré. Mandibules courtes et épaisses, à pointe obtuse, les rétinacles étalés et peu saillants, comme chez les précédents, la dent prémolaire anguleuse et assez grande. Palpes maxillaires grêles, à dernier article conique. Labium soudé, à dent médiane bifide ; 4 soies sur le prébasilaire. Languette conique, très saillante et très épaisse, semblable à celle des précédents, mais avec 4 petites soies de chaque côté. Paraglosses grêles, arqués. Lignes orbitaires fortement divergentes en avant. Pronotum : très transverse, court, 1/3 plus large que long, ses côtés bien arrondis, la base saillante, les angles postérieurs obtus, mais dentés, saillants en dehors. Disque très peu convexe, aplati, avec deux profondes fossettes arrondies avant le milieu, de part et d'autre du sillon médian et deux autres plus petites près de la base. Gouttière marginale large et régulière. Pas de fossettes basales. Jeannel (1927) indiquait : « soies pronotales postérieures absentes » ; en réalité, les exemplaires de Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894) découverts par Darlington et Moore possèdent tous les 2 soies. Idem pour Tropidotrechus vicinus Moore, 1972. Elytres : amples et courts, déprimés, la gouttière humérale unie à la racine de la striole juxtascutellaire par une strie transverse en avant de
  • 42. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 264 laquelle se trouve un bourrelet transverse. Toutes les stries très profondes, lisses, les interstries très convexes, formant de véritables côtes. Le 4ème interstrie est interrompu au niveau du premier pore discal, non au niveau du 2ème . Carène apicale saillante, convexe ; la strie récurrente apicale, très profonde, reçoit la terminaison des 3ème et 4ème stries et se continue sans interruption avec la 5ème . La 2ème strie commence à décrire une crosse apicale, mais cesse brusquement sur le pore apical antérieur. Série ombiliquée régulière. 2 pores discaux fovéolés sur la 3ème strie (Jeannel, 1927) ; Moore, 1972 indique « Le 3ème interstrie avec 3 pores discaux plutôt grands » chez Tropidotrechus microps Moore, 1972 ; mais il y en a en réalité 2 plus la soie antérieure du triangle apical. Ce dernier reste incomplet car le pore interne fait défaut. Ailes vestigiales. Organe copulateur : épais et peu arqué, à bulbe basal très peu développé, quoique fermé. Fortement sclérifié. Le lobe médian est membraneux sur le dessus. L'orifice basal est très large, tourné du côté ventral et son pourtour est profondément échancré sur les faces latérales. Sommet du lobe médian très épaissi, sans bec apical. Styles (paramère) assez grêles, avec 4 soies étalées sur le bord apical. Sac interne avec une large pièce en forme de gouttière, rétrécie du côté apical, placée de champ et une ligula très développée et très fortement chitinisée. Pas de plis ni d’écailles, ni d’épines qui feraient penser à un sac interne de type Dentirugula nov. (Cf. Tome I, p. 63). Chorologie : Australie, Victoria. Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894). Trechus victoriae Blackburn, 1894, Proc. Linn. Soc. N.S.W., IX, p. 88– 89 ; Type : Sassafras Creek. – 1901, Trans. Roy. Soc. S. Austr., p. 117. Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 143. – Tropidotrechus victoriae Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 98 ; Type : Australie, Victoria, massif du Dandenong, Sassafrass Creek (C. French). in coll. British Museum.
  • 43. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 265 Long. : 5,20 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,20 à 2,30 mm. En général testacé pâle, avec le disque de la tête, celui du pronotum et des élytres, et surtout le fond des stries rembrunis, les antennes et les pattes testacées pâles. Large et déprimé. Ailé. Figure 101 – 1., Tropidotrechus victoriae (Blackburn, 1894). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Pièces buccales, languette et labium. 4., Palpe maxillaire droit. 5., Protarse mâle. 6., Demi-élytre postérieur gauche. 7., Pronotum. Tête : avec les yeux peu saillants, à peu près aussi longs que les tempes, qui sont très peu convexes. Languette très saillante, conique, avec 2 grandes soies médianes et 4 soies plus courtes (1/2) de chaque côté. Paraglosses arqués, assez courts et grêles. Labium soudé au prébasilaire avec une trace de suture. Dent bifide. Pronotum : 1/3 plus large que long, sa base aussi large que le sommet, les angles postérieurs obtus, dentés en dehors, les côtés bien arrondis. Les 2 soies pronotales sont présentes.
  • 44. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 266 Elytres : oblongs et courts. Les épaules sont bien arrondies, mais saillantes. Les stries très bien marquées. La plus grande largeur après le milieu. 2 pores discaux fovéolés sur la 3ème strie. Organe copulateur : avec le lobe médian en forme de godet. Le tiers apical très haut en vue latérale, avec un petit bec. Bulbe basal avec l’orifice très échancré sur les côtés. Styles (paramères) atteignant presque l’apex (avec les soies) 4 soies apicales étalées. Chorologie : Australie, Victoria, massif du Dandenong, Sassafrass Creek (C. French & Blackburn). Ferntree Gully, près de Melbourne (Sloane). Forêt de Sherbrooke (Darlington & Moore). Vit dans la litière de feuilles. Specie Incertae Sedis Tropidotrechus vicinus Moore, 1972. Tropidotrechus vicinus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 29. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 28), Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (proche du sommet) (Moore, 1960). Paratypes : l mâle, 3 femelles, mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 3 femelles, légèrement plus bas que Cement Creek (Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection, Canberra, National Museum of Victoria, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 4,90 à 5,00 mm. Largeur maximum 2,00 mm. La couleur est proche de celle de Tropidotrechus victoriae mais Tropidotrechus vicinus est une espèce plus petite. Pronotum : moins sinué. Les angles postérieurs sont arrondis et obtus. Les 2 soies pronotales sont présentes. Organe copulateur : semblable à celui de Tropidotrechus victoriae mais moins robuste, avec les bords de l’orifice du bulbe basal moins
  • 45. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 267 échancré en vue latérale. Pas de dessin dans la description de Moore, 1972. Figure 102 – Tropidotrechus vicinus Moore, 1972. Pronotum. Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (proche du sommet) (Moore, 1960). Paratypes : l mâle, 3 femelles, mêmes données que l’holotype. 5 mâles, 3 femelles, légèrement plus bas que Cement Creek (Darlington, 1957). (Australian National Insect Collection, Canberra, National Museum of Victoria, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière des feuilles. Specie Incertae Sedis Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972. Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 29. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 29), Australie, Victoria, Mt. Baw Baw (Darlington, 1958). Paratypes : 2 mâles, 5 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 4,30 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,70 à 1,90 mm. En général testacé. Le scutellum. Les tibias noirâtres. Tête : massive mais pas aussi large que chez Tropidotrechus victoriae. Mentum moins concave.
  • 46. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 268 Pronotum : transverse, proche de celui de Tropidotrechus vicinus. Les côté arrondis sur la moitié antérieure, puis obliques vers la base. Angles antérieurs peu saillants. Angles postérieurs obtus mais marqués. Les 2 soies pronotales sont présentes. Elytres : amples, mais moins que celle de Tropidotrechus victoriae. Seulement les 3 premières stries sont bien imprimées. Pores discaux foveiformes et déviant le 3ème et 4ème interstrie. Sur cette espèce, Moore, 1972, ne donne pas le nombre de pores discaux mais il devrait y en avoir 2 plus la soie antérieure du triangle apical. Figure 103 – Tropidotrechus bawbawensis Moore, 1972. Pronotum. Organe copulateur : semblable à celui de Tropidotrechus victoriae mais moins massif. Marges de l’orifice presque droites (donc comme celui de Tropidotrechus vicinus !?). Une fois de plus, Moore, 1972, n’a pas dessiné cet organe essentiel pour confirmer le statut de cette espèce. Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Baw Baw (Darlington, 1958). Paratypes : 2 mâles, 5 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Vit dans la litière des feuilles. Tropidotrechus microps Moore, 1972. Tropidotrechus microps Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 29. ; Types : holotype mâle. In coll. National Museum of Victoria, Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (sommet à env. 1235 m.
  • 47. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 269 d’altitude), (Oke, 1931). Paratype mâle, même localité (Wilson, 1930), in coll. Moore, Canberra. Long. : 4,20 à 4,40 mm. Largeur maximum 1,40 à 1,50 mm. Entièrement brunâtre testacé. Tête : massive avec les yeux réduits à de petites cicatrices avec peu de facettes visibles. Mentum profondément concave. Figure 104 – 1., Tropidotrechus microps Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Pronotum : cordiforme, avec la base et l’apex subégaux. Les côtés fortement arrondis et sinués. Angles antérieurs peu saillants. Les Angles postérieurs presque rectangulaires et saillants. Elytres : ovales et allongés, déprimés. Toutes les stries sont fortement imprimées. 2 pores discaux bien marqués implantés sur la 3ème strie, la dévoyant. La soie antérieure du triangle apical au milieu du 3ème interstrie. Organe copulateur : beaucoup plus mince et allongé que chez les autres Tropidotrechus. Tubulaire et rétréci après le bulbe. Elargi et incliné vers la droite, dans le tiers apical. Une petite pièce copulatrice visible à travers la membrane dorso–apicale. Moore, 1972, a cette fois bien dessiné l’organe copulateur mais n’a pas extrait la pièce
  • 48. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 270 copulatrice afin de la dessiner ou au moins la décrire. Elle semble cependant petite et triangulaire. Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Donna Buang (sommet à env. 1235 m. d’altitude), (Oke, 1931). Paratype mâle, même localité (Wilson, 1930), (in coll. Moore, Canberra). Espèce découverte en tamisant la terre des racines d’herbes. Gen. POGONOSCHEMA Jeannel, 1927. Pogonoschema (genus) Jeannel, 1927. Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII, p. 98. ; Type : Trechus robustus Sloane, 1920., p. 146 ; Type : in coll. Australian Museum, Sydney. Type : Australie, Tasmanie. Cette diagnose du genre a été établie par Jeannel (1927) d'après la seule espèce Pogonoschema robustum. Il a ensuite placé dans ce genre Pogonoschema sloanei (ex : Trechus pacificus Sloane, 1920). Moore, en 1972 a rajouté Pogonoschema solidum et Pogonoschema pallipes, deux espèces bien séparées et valides. DIAGNOSE, – Sillons frontaux complets. Mandibules courtes, épaisses et obtuses, à dent prémolaire développée. Palpes maxillaires grêles à dernier article subcylindrique. Labium libre à dent bifide. Languette anguleuse, saillante, excavée en gouttière, avec 2 grandes et 6 petites soies. Pronotum large, à base largement échancrée. Tibias antérieurs droits, glabres et sillonnés. Tarses grêles. Organe copulateur à bulbe basal fermé, mais incomplet, l’apex est effilé. Elytres avec une strie basale transverse entière ou interrompue sur le 3ème interstrie. Long. : 6,00 à 7,00 mm. Glabre et peu brillant. Noir de poix uniforme, sans tâches sur les élytres. Forme oblongue, robuste, non rétrécie en avant. Pattes robustes. Tibias antérieurs droits, non arqués, glabres avec un sillon longitudinal externe. Tarses assez grêles, le premier article des tarses postérieurs est aussi long que les deux suivants réunis. Tarses antérieurs mâles avec les deux premiers articles dilatés. Pas d'expansion ventrale du 4ème article.
  • 49. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 271 Tête : transverse, à sillons frontaux complets, les yeux saillants, les tempes grandes et convexes. Antennes grêles, atteignant presque le milieu des élytres, les articles cylindriques. Labre transverse, échancré. Mandibules courtes et épaisses, droites, la pointe mousse, le rétinacle droit large, étalé, bituberculé, obtus, comme chez les genres précédents avec la dent prémolaire anguleuse, bien saillante. Palpes maxillaires grêles, à dernier article très long, subcylindrique, atténué au sommet, nettement plus long que l'avant–dernier ; celui–ci grêle et glabre. Labium libre, à dent bifide. Languette grande, très chitinisée, lisse et brillante, excavée en gouttière sur le côté buccal ; le bord libre épais, anguleux, saillant, muni de 2 grandes soies divergentes et de 3 petites soies de chaque côté. Pronotum : transverse, non rétréci à la base, qui est largement échancrée, les côtés peu arqués, les angles postérieurs émoussés. Disque convexe, l'impression basale à peine indiquée, les fossettes basales larges. Les 2 soies pronotales sont présentes. Elytres : ovales, allongés, à peine plus larges que le pronotum, toutes les stries visibles, lisses, peu profondes, non anastomosées. Striole juxtascutellaire présente. La gouttière marginale se prolonge par une strie basale transverse, continue jusqu'à la racine de la striole juxtascutellaire chez Pogonoschema sloanei, interrompue sur la base du 3ème interstrie chez Pogonoschema robustum. Carène apicale en forme de petit pli saillant. Strie récurrente apicale nette, se continuant sans interruption ni déviation avec la 5ème strie, un peu comme chez les Plocamotrechus africains. Pas de crosse apicale de la 2ème strie. Série ombiliquée régulière. 2 pores discaux très petits sur la 3ème strie (Jeannel, 1927). Moore, 1972 indique : « Le 3ème interstrie avec 3 pores discaux plutôt grands ». En réalité, chaque fois que Moore indique 3 pores discaux, nous devons en retenir que 2. Le 3ème est en fait la soie antérieure du triangle apical. Dans toute cette monographie, nous avons corrigé ce problème. Groupe apical normal, le pore antérieur près de l'apex. Ailes vestigiales.
  • 50. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 272 Organe copulateur : de forme très particulière. Chez Pogonoschema robustum, il est allongé, peu arqué, très atténué vers l’apex. Le bulbe basal est fermé sur le côté dorsal, mais largement ouvert à la base ; les côtés de l'orifice basal sont un peu échancrés comme chez Tropidotrechus. Orifice apical très vaste, occupant les 2/3 apicaux du lobe médian. La pointe a ainsi la forme d'une gouttière peu à peu amincie et terminée par une sorte de double harpon dont la corne gauche est plus petite que la droite. Toute la pointe de l'organe est un peu tordue vers la gauche. Styles (paramères) larges, armés de 4 soies écartées à l’apex. Sac interne avec une pièce copulatrice variable de forme et de taille (Moore, 1972). En 1927, Jeannel indiquait que le sac interne était « inerme », état à retenir seulement pour Pogonoschema sloanei. Chez les autres représentants du genre, l’organe copulateur est bien plus épais, surtout chez Pogonoschema solidum, l’apex moins ouvert et pas de « harpons » à l’extrémité. Chorologie : Australie, Tasmanie. Pogonoschema robustum (Sloane, 1920). Trechus robustus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W., XLV, p. 146. – Pogonoschema robustum Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 101 ; Type : Tasmanie, Zeehan, dans les montagnes au nord de Strahan (Simson). Long. : 6,50 à 7,00 mm. Largeur maximum 2,50 à 2,70 mm. Noirâtre assez foncé. Noir de poix peu brillant, avec les antennes et les pattes rougeâtres, les élytres un peu irisés. Allongé, elliptique, robuste. Tête : avec les yeux à peu près aussi longs que les tempes qui sont convexes. Antennes fines, atteignant presque le milieu des élytres. Languette saillante en demi-cercle. Paraglosses grêles et légèrement arqués. 2 grandes soies médianes bien divergentes et 3 petites soies (1/2) de part et d’autre.
  • 51. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 273 Pronotum : transverse, 1/4 plus large que long, la base à peine plus large que le sommet, les côtés peu arqués, non sinués en arrière, les angles postérieurs droits, mais très émoussés. Gouttière marginale étroite. Elytres : allongés, convexes, 2 fois aussi longs que larges, les côtés arqués, les épaules arrondies. Strie basale transverse interrompue sur la racine du 3ème interstrie. Organe copulateur : très effilé au sommet, la pointe tordue vers la gauche, en forme de double harpon. Styles (paramères) larges et armés de 4 soies à l’apex. Figure 105 – 1., Pogonoschema robustum (Sloane, 1920). Habitus. 2., Organe copulateur. 3., Languette. 4., Apex de l’organe copulateur en « double harpon ». 5., Mandibule droite. 6., Palpe maxillaire droit. Chorologie : Tasmanie ouest, Zeehan, dans les montagnes au nord de Strahan (Simson) ; Waratah, dans les Surrey Hills, nord–ouest de l'île (Carter & Darlington). Pogonoschema sloanei (Jeannel, 1927).
  • 52. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 274 Trechus pacificus Sloane, 1920, Proc. Linn. Soc. N.S.W. XLV, p. 145 ; Type : Tasmanie, Strahan, sur la côte occidentale, dans la baie Macquarie (Carter & Lea). In coll. Australian Museum, Sydney. ; [nec Trechus pacificus Putzeys, 1870 ; Type : île Crozet. (=Amblystogenium pacificus). – sloanei Jeannel nom. nov., 1927. Mon. Trech. L’Abeille, XXXII. p. 102 ; Type : Australie, Tasmanie ouest, Strahan (Carter & Lea). Trechus pacificus Sloane, 1920, p. 145 (nom. praeocc.) : le nom donné par Sloane à cette espèce a été changé par Jeannel (1927), car il était occupé par Trechus pacificus Putzeys, 1870, type du genre Amblystogenium. Long. : 5,50 à 5,70 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,30 mm. Voisin du Pogonoschema robustum, mais plus petit. Coloration plus foncée, les fémurs rembrunis. Figure 106 – Pogonoschema sloanei (Jeannel, 1927). Organe copulateur. Tête : avec les yeux plus saillants, plus grands, nettement plus longs que les tempes. Pronotum : plus large, à côtés plus arrondis, la base plus élargie, les fossettes basales plus superficielles. Elytres : moins convexes, la strie basale continue depuis l'épaule jusqu'à la racine de la striole juxtascutellaire. Organe copulateur : lobe médian avec un petit orifice subapical. L’apex en membrane globuleuse sur le dessus et en éperon sur le
  • 53. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 275 dessous. Sac interne inerme. Styles (paramères) très minces et assez courts, avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Tasmanie, Strahan, sur la côte occidentale, dans la baie Macquarie (Carter & Lea). Waratah (Darlington & Moore). Au nord de Zeehan (Darlington). Pogonoschema solidum Moore, 1972. Pogonoschema solidum Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 31. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 30), Tasmanie du nord–est, Blue Tier, à 610 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Figure 107 – Pogonoschema solidum Moore, 1972. Organe copulateur. Long. : 6,10 à 6,50 mm. Largeur maximum 2,40 à 2,50 mm. Couleur proche de celle de Pogonoschema robustum, iridescente. Pronotum : avec les côtés sinués juste avant les angles postérieurs. Ces derniers rectangulaires et légèrement saillants. Elytres : plus larges que celle de Pogonoschema robustum, avec les pores discaux foveiformes.
  • 54. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 276 Organe copulateur : le lobe médian est beaucoup plus grand, épais et arqué que chez les espèces précédentes. Le bulbe basal est démesuré, subcarré et non crossé. L’orifice apical est membraneux avec une pièce copulatrice bien développée qui sort à l’apex de l’édéage (non extraite et non décrite par Moore, 1972). Les styles (paramères) sont étroits par rapport à la taille du lobe médian. Ils possèdent 4 soies écartées à l’apex. Chorologie : Tasmanie du nord–est, Blue Tier, à 610 m. d’altitude (Darlington, 1957). Paratypes : 4 mâles, 1 femelle, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Pogonoschema pallipes Moore, 1972. Pogonoschema pallipes Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 31. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 31), Australie, Lac St. Clair, Tasmanie (Moore, 1971). Paratypes : 3 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle, Waldheim (Darlington, 1957). (Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Long. : 5,30 à 5,60 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,10 mm. Proche par sa couleur de Pogonoschema sloanei mais les pattes et les premiers segments des antennes sont rougeâtres. Elytres plus iridescents. Figure 108 – Pogonoschema pallipes Moore, 1972. Organe copulateur.
  • 55. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 277 Pronotum : proche de celui de Pogonoschema sloanei mais les côtés sont un peu plus contractés à la base. Angles postérieurs légèrement plus saillants. Elytres : relativement étroits et moins arrondis à l’apex que chez les espèces précédentes. Organe copulateur : petit et moins robuste que chez Pogonoschema sloanei. De même type mais plus ouvert sur le dessus. Styles (paramères) de moyenne épaisseur mais longs, avec 4 soies apicales étalées. Les 2 externes semblent plus petites. Moore, 1972, ne mentionne pas de pièce copulatrice dans le sac interne. Il se pourrait que, comme chez Pogonoschema sloanei, le sac soit inerme. Chorologie : Australie, Lac St. Clair, Tasmanie (Moore, 1971). Paratypes : 3 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype. 1 mâle, Waldheim (Darlington, 1957). (Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Nous rencontrons cette espèce également à Waratah dans l’ouest (Darlington & Moore) mais ces spécimens sont plus petits (Long. env. : 4,60 mm.). Ils pourraient peut–être représenter une sous–espèce de Pogonoschema pallipes mais seul l’étude des pièces copulatrices pourrait le vérifier. Gen. AUSTROTRECHUS Moore, 1972. Austrotrechus (genus) Moore, 1972. Austr. Journ. Zool., Supp. XVIII, p. 32. ; Type : Trechus kosciuskoanus Sloane, 1920 ; Type : Australie. DIAGNOSE, – sillons frontaux simples et complets. Labre échancré. Mandibule droite avec la dent prémolaire bien marquée. Mentum libre, presque plat. Ligula large, subtronquée et non saillante. Pronotum : très transverse.
  • 56. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 278 Elytres : larges. Toutes les stries bien visibles. Strie récurrente en continuité avec la 5ème strie. 2 petits pores sur le 3ème interstrie. Ailes vestigiales. Organe copulateur : bien sclérifié, le lobe médian assez variable, avec une pièce copulatrice bien visible (Moore ne l’extrait pas, il l’observe à travers le lobe médian). Chorologie : Australie. Austrotrechus kosciuskoanus (Sloane, 1920). Trechus kosciuskoanus Sloane, 1920, Proc. Lin. Soc. N.S.W., 48, p. 27 ; Type : in coll. Australian National Insect Collection, Canberra. – Pogonoschema kosciuskoanum Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 102 ; Type : Australie, Nouvelle Galles du Sud, Mt. Kosciusko (Sloane, Darlington & Moore). Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 1,60 à 1,80 mm. Noir brillant, avec les fémurs brun de poix, les tibias et les tarses ferrugineux, les antennes brunes, à premier article ferrugineux. Ovalaire, assez déprimé. Figure 109 – 1., Austrotrechus kasciuskoanus (Sloane, 1920). Organe copulateur. 2., Pronotum.
  • 57. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 279 Tête : avec les yeux non saillants, les tempes convexes. Pronotum : large, transverse, bien, plus large à la base qu'au sommet, les côtés peu arrondis en avant, à peine sinués en arrière, les angles antérieurs largement arrondis, les postérieurs droits. Gouttière marginale étroite, les fossettes basales larges et profondes. Elytres : 2 fois aussi longs que larges, à peine plus larges que le pronotum, peu convexes, déprimés sur le disque. Angles huméraux saillants. La strie basale transverse se prolonge en dedans jusqu'à la racine de la 3ème strie. Les 4 stries internes fines, lisses, mais nettes, les stries 5 à 7 encore perceptibles. 2 pores discaux. La soie apicale antérieure est placée près du sommet. Organe copulateur : très petit avec le lobe médian régulièrement arqué en vue latérale et étranglé après le bulbe. Très membraneux sur le dessus, de la moitié à l’apex. Styles (paramères) étroits et longs, dépassant le tiers apical. 4 soies apicales écartées deux à deux. Chorologie : Australie, Nouvelle Galles du Sud, Mt. Kosciusko (Sloane, Darlington & Moore). Alpes Australiennes, dans le district de Wallace, sous les pierres, vers 2300 m. d'altitude (Sloane). Espèce de zone alpine, qui ne se rencontre apparemment pas en dessous 2100 m. d’altitude. Cette espèce vit en sympatrisme avec Mimotrechus australiensis (Sloane, 1923). Austrotrechus contortus Moore, 1972. Austrotrechus contortus Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII., p. 33. ; Types : holotype mâle (Australian National Insect Collection, Canberra N°. 32), Australie, Victoria, Mt. Hotham, à 1830 m. d’altitude (Darlington, 1958). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra).
  • 58. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 280 Figure 110 – 1., Austrotrechus contortus Moore, 1972. Organe copulateur. 2., Pronotum. Long. : 3,80 à 4,50 mm. Largeur maximum 2,00 à 2,20 mm. Noir profond, plutôt mat. Appendices fauves clairs. Tête : assez petite, moins déprimée que celle d’Austrotrechus kosciuskoanus. Les yeux sont bien développés et modérément saillants. Mandibules fines et pointues. Pronotum : pas nettement transverse, avec la base et l’apex tronqués. La base est plus large que l’apex. Les côtés régulièrement arrondis sur la moitié antérieure, puis obliques vers la base. Angles antérieurs presque saillants, les postérieurs obtus mais bien marqués, légèrement infléchis. Impressions basales larges. Gouttière marginale étroite mais plus explanée vers la base. Les deux soies pronotales sont présentes. Elytres : largement ovales, plutôt convexes. Epaules arrondies mais marquées. Les 3 premières stries bien marquées, non ponctuées, les autres s’effaçant vers l’extérieur et l’apex. 2 pores discaux sur la 3ème strie. Organe copulateur : très particulier. Sa morphologie à donnée le nom à l’espèce. Il est effectivement contorsionné sur le dessus, sur un peu plus du tiers apical, ouvert dorsalement avec l’apex pointu dirigé vers le bas. Le lobe médian est sclérifié sur plus de la moitié du dessus. Les
  • 59. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME III  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 281 styles (paramères) sont droits et étroits, dépassant la moitié de la longueur du lobe médian, avec 6 soies étalées à l’apex, dont 1 petite sur le côté. Chorologie : Australie, Victoria, Mt. Hotham, à 1830 m. d’altitude (Darlington, 1958). Paratypes : 5 mâles, 2 femelles, mêmes données que l’holotype (Australian National Insect Collection, Canberra, Museum of Comparative Zoology, Harvard University, U.S.A., in coll. Moore, Canberra). Cette espèce se rencontre également sur le Mt. Kosciusko, N.S.W. (Darlington & Moore) à des altitudes inférieures, près des névés. Gen. TASMANOTRECHUS Moore, 1972. Tasmanotrechus (genus) Moore, 1972, Austr. Journ. Zool. Supp. XVIII, p. 33. ; Type : Trechus leai Sloane, 1920, p. 145 ; Type : in coll. Australian Museum, Sydney. – Trechiella leai Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXIII, L’Abeille, p. 94 ; Type : Tasmanie, Lac Great (Simson). DIAGNOSE, – sillons frontaux simples et complets. Labre légèrement échancré. Mandibule droite avec la dent prémolaire petite mais distincte. Mentum libre, presque plat. Ligula largement triangulaire et modérément saillante entre les paraglosses. Elytres : convexes avec les stries visibles mais effacées en allant vers l’apex. Le 3ème interstrie avec 1 seul pore discal. Ailes vestigiales. Organe copulateur : modérément sclérifié. Le lobe médian tubulaire avec l’orifice subapical. Dans le sac interne, une pièce copulatrice est quelquefois visible mais toujours petite chez les Tasmanotrechus connus. Elle n’a jamais été extraite ni décrite, ni dessinée. Chorologie : Tasmanie.