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NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur
du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un
extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment
par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans
autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
605
Ecrits et dessins1
: Christophe Avon (Directeur)
Attachée de direction : Pascale Courtial
1
Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
606
En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965).
Le Professeur René JEANNEL (1879–1965)
_________________
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Gen. PSEUDOTRECHISIBUS Mateu & Bellés, 1982.
Peudotrechisibus (genus) Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia
Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type : Pseudotrechisibus
sphaericus. Type : Pérou, 1 mâle de Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé
& Ribera 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratipes : 4
mâles et 4 femelles capturés avec le type.
Genre voisin de Trechisibus, avec lequel il partage la plupart de ses
caractères morphologiques et anatomiques, excepté : le labium soudé au
prébasilaire sans trace de suture, les élytres très circulaires et fortement
convexes et les épisternes métathoraciques plus longs que larges.
Concernant la chétotaxie, elle ressemble à celle des sous-genres
Trechisibiorites Jeannel et Trechisibiodes Uéno qui sont également
carctérisés par la présence d’1 seule soie discale sur le 3ème
interstrie.
Long. : 3,40 à 4,10 mm.
Tête : petite par rapport au reste du corps. Alongée, avec les
mandibules longues et grêles. Sillons frontaux complets et bien arqués.
Yeux légèrement convexes et pubescents. Labium denté avec sa dent
bifide, soudé au prébasilaire sans trace de suture.
Pronotum : convexe, transverse avec les côtés arrondis.
Elytres : très convexes, d’aspect quasi circulaires. Strie récurrente en
prolongement de la 5ème
strie. Toutes les stries pratiquement effacées. 1
soie discale suposée être implantée sur le 3ème
interstrie.
Organe copulateur : régulièrement arqué avec le bulbe basal de taille
moyenne ; Sac interne armé de pièces copulatrices lamelliformes.
Chorologie : Pérou, Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977).
Sous des pierres enfoncées, dans les environs de la Simas de Catachi.
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Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982.
Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982, Folia
Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type :
Pseudotrechisibus sphaericus. Type : Pérou, 1 mâle de Cutervo,
Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977). In coll. Museo de Zoología
de Barcelona. Paratipes : 4 mâles et 4 femelles capturés avec le type.
Long. : 3,40 à 4,10 mm. Aptère. Couleur brun-foncé, avec les marges
du pronotum et les élytres sensiblement plus claires. Apendices fauves
avec les articles des antennes plus sombres.
Tête : petite par rapport au reste du corps. Alongée, avec les
mandibules longues et grêles. Sillons frontaux complets et bien arqués.
Yeux légèrement convexes et pubescents. Antennes fines et longues,
atteignant la motié de la longueur du corps. Labium denté avec sa dent
bifide, soudé au prébasilaire sans trace de suture. Microsculpture fine
en mailles transversales allongées.
Figure 258 – 1., Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982. Habitus mâle de la Simas de
Catachi. 2. Organe copulateur du même. 3. Pièces copulatrices du même. 4. Complexe labial du même.
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Pronotum : convexe, transverse et cordiforme (l, 30 plus large que
long), nettement plus large que la tête, avec les côtés arrondis. Angles
antérieurs effacés, à peine saillants. Gouttière marginale large sur toute
sa longueur, sinuée juste avant les angles postérieurs qui sont obtus et
peu saillants. Sillon médian faiblement imprimé sur le disque. Petites
fossettes basales bien imprimées. Surface quasi dépourvue de
microsculpture.
Elytres : très convexes, d’aspect quasi circulaires, à peine un peu plus
longs que larges. Epaules très arrondies. Gouttière marginale large.
Strie récurrente peu arquée, en prolongement de la 5ème
strie. Toutes les
stries pratiquement effacées sauf la 1ère
et la 2ème
dans leur portion
apicale. 1 soie discale suposée être implantée sur le 3ème
interstrie. Soie
apicale implantée légèrement avant le niveau de la motié de la strie
récurrente. Angles suturaux apicaux séparément arrondis.
Microsculpture en mailles transversales étroites.
Organe copulateur : régulièrement arqué avec le bulbe basal de taille
moyenne, sans étranglement avant le lobe médian. Apex en pointe
arrondie. Sac interne avec 2 pièces copulatrices lamelliformes.
L’inférieure plus grande, caractérisée par son apex pointu et
dorsalement quadridenté. La supérieure plus petite, pointue et d’aspect
triangulaire en vue de profil. Styles (paramères) assez courts avec 4
soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977).
Sous des pierres enfoncées, dans les environs de la Simas de Catachi.
Gen. ESCOLATRECHUS Mateu, 2002.
Escolatrechus (Genus) Mateu, 2002, Elytron, 16, 2002 ; Type :
Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002 ; Type : Bolivie, grotte
Humajalanta, parc national de Torotoro (Escolà, 2000). In coll. Musée
de Zoologie de Barcelone.
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DIAGNOSE, - Mateu, 2002, indique « Par sa conformation générale
Escolatrechus Mateu, aurait pu être incorporé à l'un ou l'autre des
sous-genres qui font partie du genre Trechisibus Motschulsky. La
crénulation du bord élytral est plutôt rare parmi les Trechini. Jeannel
l'avait déjà signalé chez Chaetoduvalius, 1928 et Geotrechus, 1919 ;
Barr l'a trouvé chez Xenotrechus, 1967, d'ailleurs il paraît être l'unique
genre connu des Etats Unis comportant ce caractère. Uéno (1959, 1970,
1997, 1998) et Deuve (1996, 1999) l'ont retrouvé chez quelques rares
genres orientaux : Stygiotrechus Uéno, 1958 du Japon, Gotoblemus
Uéno, 1970, Japon ; Junaphaenops Uéno, 1997, Chine et
Oodinotrechus et Libotrechus Uéno, 1998, Chine. Deuve est aussi
l'auteur de quelques taxons chinois présentant cette caractéristique
élytrale : Cathaiaphaenops, Sinotroglodytes et Geoblemus Deuve, 1996
de Chine et encore Uenotrechus Deuve, 1999 également de Chine. Ce
caractère paraît donc être plutôt rare en Europe, exceptionel en
Amérique et bien plus abondant en Asie ».
Long. : 4,10 mm. Aptère, rouge testacé, les pattes et les palpes plus
clairs. Insecte allongé, convexe et subparallèle, avant-corps brillant, les
élytres mats et rugueux. Pattes assez longues et fines, les protibias
carénés, sillonnés et pubescents sur leur face interne, la pubescence est
clairsemée. Les 2 premiers articles des protarses chez le mâle sont
dilatés et posèdent des phanères adhésives en dessous.
Tête : Sillons frontaux complets, profonds en avant jusq'au niveau de la
soie suborbitale postérieure. A partir de celle-ci ils deviennent très
superficiels. Yeux très réduits et pubescents, avec un petit nombre de
microchètes seulement visibles à fort grossissement. Labium libre et
articulé, fortement transversal avec les cotés regulièrement arrondis.
Epilobes centraux assez petits et courts. Dent labiale large et bifide,
moins proéminente que les épilobes. Languette conique, tronquée et
bisétulée. Paraglosses hyalines, longues, étroites et arquées dépassant
largement la languette.
Pronotum : transverse 1,26 fois plus large que long et 1,31 fois plus
large que la tête, convexe avec les côtés modérément arrondis, à peine
sinueux avant les angles postérieurs, ceux-ci petits et presque obtus. La
base est large et rectiligne, les angles antérieurs sont peu saillants.
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Fossettes basales larges, profondes et finement ponctuées ; gouttière
marginale de largeur moyenne. Soies pronotales normales. La 1ère
assez
avancée et implantée au 1/5ème
antérieur.
Elytres : subconvexes et faiblement sinués en arrière. La gouttière
marginale crénelée depuis l'origine de la 5ème
strie jusqu'à la hauteur de
la zone discale. Interstries convexes, stries profondes, la 3ème
avec 3
soies discales ; stries 3 et 4 anastomosées. Microsculpture en grandes
mailles triangulaires imbriquées et brillantes.
Organe copulateur : grêle, allongé et arqué à pointe apicale obtuse et
renflée, légèrement redressé du côté dorsal. Le sac interne est pourvu de
2 pièces copulatrices en fer de lance, superposées l'une sur l'autre, 1
grande et 1 petite. Styles (paramères) avec 4 soies à l'apex.
Chorologie : Bolivie. Vit dans la grotte Humajalanta qui se trouve dans
le parc national de Torotoro (Escolà, 2000).
Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002.
Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002, Elytron, 16, 2002 ; Type :
Bolivie, grotte Humajalanta, parc national de Torotoro (Escolà, 2000).
In coll. Musée de Zoologie de Barcelone.
Long. : 4,10 mm. Aptère, rouge testacée, les pattes et les palpes plus
clairs. Insecte allongé, convexe et subparallèle, avant-corps brillant, les
élytres mats et rugueux. Pattes assez longues et fines, les protibias
carénés, sillonnés et pubescents sur leur face interne, la pubescence
clairsemée. Les 2 premiers articles des protarses chez le mâle sont
dilatés et posèdent des phanères adhésives en dessous.
Tête : volumineuse, convexe et plutôt allongée, avec les mandibules
fines et pointues peu incurvées à leur extrémité ; carène dorsale bien
tranchante sur les deux mandibules avec une forte voussure qui
comporte la soie mandibulaire et où se termine la carène, le restant de
celle-ci, jusqu'à la pointe, a une surface lisse et convexe. Sillons
frontaux arqués et profonds jusqu'à la soie suborbitale postérieure où ils
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deviennent très superficiels. Labre largement échancré avec 6 soies sur
son bord antérieur, 2 longues sur les côtés et 2 courtes au milieu. Yeux
réduits à un petit amas blanchâtre dans la partie postérieure de l'oeil où
se devinent encore quelques vagues ommatidies, le reste de l'organe est
constitué par une sorte de globule bosselé et opaque sans traces
d'ommatidies. 2 soies épistomales de chaque côté et 2 autres petites
contre la carinule sous-antennaire. Antennes modérément longues.
Tempes convexes pas très volumineuses, le cou épais. Labium libre,
articulé au prébasilaire, très transverse et assez concave, fortement et
regulièrement arrondi sur les côtés. Dent labiale large et bifide ; les
épilobes son centrales, courtes et divergentes, étroites et parallèles
dépassant longuement la dent labiale ; derrière cette dernière se dressent
2 longues soies labiales. Languette conique, bisétulée au milieu.
Paraglosses latérales hyalines, étroites, longues et un peu arquées,
dépassant nettement en longueur la languette. Palpes labiaux avec
l'avant dernier article dichéte sur son bord interne, la soie terminale sur
le bord opposé ; le dernier article est plus court, glabre et acuminé à
l'apex.
Figure 259 – 1., Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002. Habitus mâle de la grotte Humajalanta.
2. Epaule gauche du même. 3. Complexe labial du même. 4. Organe copulteur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Pronotum : transverse 1,26 fois plus large que long et 1,31 fois plus
large que la tête, convexe avec les côtés modérément arrondis, à peine
sinueux avant les angles postérieurs, ceux-ci petits et presque obtus. La
base est large et rectiligne, les angles antérieurs sont peu saillants.
Fossettes basales larges, profondes et finement ponctuées ; gouttière
marginale de largeur moyenne. Soies pronotales normales. La 1ère
assez
avancée et implantée au 1/5ème
antérieur.
Elytres : longs et convexes, presque parallèles, 1,73 fois plus longs que
larges. Epaules effacées. Rebord élytral à partir de l'origine de la 5ème
strie finement crénelé, cilié et relevé presque jusqu'à la moitié de la
longueur de l'élytre où la crénulation disparait progressivement. Stries
profondes et bien tracées mais effacées vers l'apex ; les stries 3 et 4
s'anastomosent à la hauteur des 2 soies discales. Les stries 5 et 6
s'anastomosent également un peu en arrière de la 2ème
soie discale. 2
soies discales accolées à la 3ème
strie. Carène apicale peu arquée et
située dans le prolongement de la 7ème
strie. Apex arrrondi, triangle
apical complet. Microsculpture assez particulière : avant-corps brillant
et lisse, pratiquement sans microsculpture visible, les élytres au
contraire présentent une puissante microsculpture un peu rapeuse ou
imbriquée, plutôt isodiamétrale, en grande mailles, ce qui donne à ces
élytres fortement striés et avec les intervalles convexes, un aspect
rugueux-brillant assez singulier.
Organe copulateur : grêle, allongé et arqué à pointe apicale obtuse et
renflée, légèrement redressé du côté dorsal. Le sac interne est pourvu de
2 pièces copulatrices en fer de lance, superposées l'une sur l'autre, 1
petite et 1 grande. Styles (paramères) courts, avec 4 soies à l'apex.
Chorologie : Bolivie. Vit dans la grotte Humajalanta qui se trouve dans
le parc national de Torotoro (Escolà, 2000).
Gen. LUYATRECHUS Etonti & Mateu, 2000.
Luyatrechus (genus) Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Espèce
type : Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov.
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Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Amazonas, Luya, Cuelap, à 2990
m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije,
Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu.
DIAGNOSE, - Mentum soudé au submentum sans la suture visible.
Pas de soies discales sur les élytres.
Selon la clé des genres relative à ce groupe de Trechini (Mateu &
Bellès, 1980), nous remarquons que ce genre est inclu dans le premier
groupe (Homalodera, Solier ; Trechichomimus, Mateu & Negre ;
Andinorites, Mateu & Bellès) puisqu'il n'a pas de soies discales sur les
élytres. Dans le premier groupe, il doit être assez proche d’Homalodera
puisque, comme ce genre, il a le mentum uni au submentum sans suture
visible. De Trechicomimus et Andinorites, appartenants également à ce
groupe, il se distingue facilement car ces 2 derniers genres ont le
mentum articulé au submentum avec une suture bien visible.
Luyatrechus diffère également du genre Incatrechus, Mateu & Bellès,
1982, puisque qu’il a le mentum non soudé au submentum,
caractéristique qui rapproche par conséquent Luyatrechus au seul genre
Homalodera. Toutefois, d’Homalodera il diffère par son faciès
beaucoup moins large et aplani ; par ses élytres à plus grande largeur
vers le sommet. Chez Luyatrechus les élytres sont très convexes,
ovales, bien reserrés vers le sommet, et les côtés ont une forme plus
parallèle. Les mandibules, chez Homalodera, sont courtes, trapues et
courbées à l'extrémité, alors que chez Luyatrechus elles sont longues,
plus fines et peu recourbées à l'extrémité.
L'édéage, chez Luyatrechus, est régulièrement et fortement arqué avec
1 petite pièce copulatrice peu chitinisée, contrairement au genre
Homalodera ou il est peu arqué, avec le lobe médian plus ou moins
rectiligne et avec un sac interne composé de petits plis et écailles bien
chitinisés (type Dentirugula Avon, 2006).
Chez Luyatrechus, le labre est concave alors que chez le genre
Homalodera, il est droit et tronqué. Chez Luyatrechus les élytres sont
de couleur noirs-brillants comme tout le reste du corps. Chez
Homalodera, par contre, les élytres présentent un chromatisme variable,
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selon les espèces, allant de la couleur sombre sans taches aux bandes
plus claires ; testacée avec des tâches ou des bandes sombres.
Luyatrechus est plus petit que toutes les espèces du genre Homalodera.
Homalodera vit au Chili, de Santiago jusqu'à la zone Antarctique, avec
un confinement en Argentine/Patagonie (Etonti & Mateu, 1998), alors
que Luyatrechus à état récolté, jusqu'à présent, dans le Nord du Pérou, à
une distance, en ligne droite à partir de Santiago de plus de 3000 km.
Les deux habitats sont très différents l’un de l'autre : sudéquatorial pour
Luyatrechus, sudtropical pour Homalodera.
Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000.
Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov.
Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Amazonas, Luya, Cuelap, à 2990
m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije,
Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu.
Long. : 2,75 à 3,10 mm. Convexe. Couleur noire-rougeâtre ; pattes,
mandibules, pièces bucales jaunes-rougeâtres. Antennes jaunâtres dés
les 3 premiers articles, du 4ème
au 11ème
, rougeâtres-sombres. Aptère.
Mentum soudé au submentum sans suture visible. Pas de soie discale
sur les élytres. A fort agrandissement, on remarque chez quelques
exemplaires, 1 ou 2 pores près de la 5ème
ou 6ème
strie, avec 1 petite soie.
Protibias sillonnés, les 2 premiers articles du protarse mâle dilatés,
asymétriques, avec le 1er
plus dilaté que le 2ème
. Pubescence absente.
Tête : trapue mais allongée ; yeux non saillants et tempes convexes.
Sillions frontaux complets. Yeux plus longs que les tempes. Cou trapu.
Labre creux. Mandibules modérément allongées peu recourbées à
l'extrémité. Epistome avec 1 soie. Microsculture en mailles peu
marquées et peu transversales.
Pronotum : transverse (1,55 fois plus large que la tête), (rapport larg.
max / long. max : 1,34), convexe et lisse. Côtés arrondis en avant (la
plus grande largeur dans le 1er
1/3), base légèrement plus large que le
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bord antérieur. Angles postérieurs obtus, non salliants ; base rectiligne.
Marge antérieure tronquée. Soies pronotales présentes, les 2 antérieures
implantées environ au 1er
1/3. Les impressions basales sont peu
marquées. Sillon médian fin arrivant presque aux 2 bords (antérieur et
postérieur). Gouttière marginale étroite, progressivement et légèrement
élargie vers les angles postérieurs. Microsculture en mailles peu
marquées et peu transversales.
Figure 260 – 1., Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000.
Habitus mâle de Cuelap. 2. Organe copulteur du même.
Elytres : allongés et ovoides (1,48 fois plus larges que le pronotum et
1,41 fois plus longs que larges). Epaules peu arrondies mais marquées.
Côtés arrondis. Le bord basal se termine à l’origine de la 5ème
strie. Strie
juxtascutellaire presque totalement effacée. Gouttière marginale large
sur toute sa longueur. La 2ème
strie peu marquée, les autres
évanescentes. Strie récurrente légèrement arquée. Triangle apical
présent, avec la soie extérieure plus proche de la suture que de la strie
récurrente. Microsculture en mailles serrées et transversales.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Organe copulateur : arqué, assez fin sur toute sa longueur puis atténué
vers le sommet. Sommet en pointe courte, obtuse et arrondie. Bulbe
basal un peu dilaté, mais sans étranglement. 1 petit aileron sagittal. Sac
interne avec 1 pièce copulatrice triangulaire, concave dans sa partie la
plus large. Sur cette pièce, un pliage squameux et allongé. Styles
(paramères) courts, robustes, chacun avec 4 soies apicales (non dessinés
sur la diagnose originale).
Chorologie : Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu a été découvert
en milieu sec, à l’ombre de grands arbres, sous des pierres de moyennes
dimensions et superficiellement enfoncées. Péroulillos et Sima Talalan,
n°2 de los Guardianes, Pampa la Purla, à 3750 m. d'altitude, Celandin.
Michiquillay, à quelques dizaines de kilomètres du locus typicus.
Gen. INCATRECHUS Mateu & Bellés, 1982.
Incatrechus (genus) Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia
Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type : Incatrechus pilosus Mateu
& Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; Type :
Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín
(=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone
non-calcaire, sous les pierres. In coll. Museo de Zoología de Barcelona.
Paratype : 1 femelle de la même date et localité.
Mateu & Bellés, 1982, ont créés ce genre pour sa pubescence élytrale
diffuse et dense, sur le pronotum plus courte et dispercée, les yeux
réduits et pubescents, les élytres sans soies discales ni la soie externe du
triangle apical, la striole juxtascutellaire absente.
Long. : 2,50 à 2,70 mm. Aptère. Tégument dépigmentés et peu
sclérifiés.
Tête : avec les yeux réduits et pubescents. Labium articulé et denté,
dent bifide. Palpes labiaux longs avec le dernier article gracile.
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Elytres : courte et subparallèles, sans soies discales ni soie externe du
triangle apical. La striole juxtascutellaire est absente. Pubescence
diffuse et dense.
Pronotum : assez grand, transverse, d’aspect subcarré. Avec sa
pubescence courte et dispercée.
Organe copulateur : long et peu arqué, seulement après le bulbe. Apex
en sabot.
Chorologie : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre
Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750
m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres.
Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982.
Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia
Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; Type : Pérou, 1 mâle de Perulillos
(=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca
(Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les
pierres. In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratype : 1 femelle
de la même date et localité.
Long. : 2,50 à 2,70 mm. Aptère. Color testacé clair. Yeux très réduits et
pubescents. Tempes légèrement convexes, pubescentes et légèrement
plus longues que le diamètre des yeux. Sillons frontaux complets,
arqués et divergeants vers l’avant. Mandibules longues. Antennes fines
et longues dépassant la base des élytres. Les 2 premiers articles du
protarse mâles dilatés.
Pronotum : nettement plus large que la tête, convexe et transverse (1,
30 fois plus large que long) avec le bord antérieur presque aussi large
que la base. Les côtés modérément arrondis en courbe régulière. Plus
grande largeur vers le 1/3 antérieur. Angles antérieurs petits et saillants,
émoussés. Les postérieurs sont très obtus. Base bisinuée, milieu
concave. Gouttière marginale étroite sur toute sa longueur. Sillon
médian fin. Fossettes basales petites et profondes.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 261 – 1., Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982.
Habitus mâle de Perulillos. 2. Organe copulteur du même.
Elytres : subparallèles, convexes et un peu déprimés sur le disque.
Epaules arrondies. Apex tronqués, avec les angles suturaux apicaux
séparément arrondis. Pore basal présent. Stries effacées, encore
perceptibles dans la zone apicale. Pas de soie discale. Strie récurrente
courte, peu arquée en prolongement de la 5ème
strie. Microsculpture en
mailles transversales moins visibles vers le milieu antérieur à cause de
la ponctuation et de la pubescence.
Organe copulateur : long et peu arqué, seulement après le bulbe. Apex
en sabot. Sac interne avec 1 pièce copulatrice lamelliforme triangulaire
très allongée et effilée vers l’avant. Styles (paramères) fins et courts,
avec 4 ou 5 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre
Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750
m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres. A Comullca,
Celandin, Cajamarca, à 3800 m. d’altitude, (Etonti & Mateu, 1999).
Cette dernière station se trouve à peu kilomètres du locus typicus.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000.
Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000, Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8,
2, 2000 ; Type : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude
(Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije, Ljubljana,
Slovenija. Paratypes : in Coll. Mateu, Barcelona.
Long. : 2,75 mm. (mâle), 2,85 mm. (femelle). Couleur testacé clair.
Aptère, avec les protibias non sillonnés, modérément pubescents. Les 2
premiers articles des protarses antérieurs chez le mâle dilatés.
Pubescence courte et régulière, relativement abondante.
Tête : convexe, assez volumineuse. Yeux petits mais salliants, avec le
pourtour pubescent. Tempe convexes, cou trapu. Sillions sopraoculaires
arqués. Labre légèrement creux. Mandibules courtes et peu arquées.
Figure 262 – Organe copulteur d’Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000.
.
Pronotum : subcordiforme (rapport larg. max / long. max : 1,31) (1,31
fois plus large que la tête), peu convexe, de base plus étroite que le bord
antérieur. Côtés arqués en avant, sinués vers la base. Angles obtus.
Impressions basales peu profondes. Sillion médian profond. Gouttière
marginale étroite. La base légèrement concave. La plus grande largeur à
la hauteur de la soie antérieure, au 1/3 antérieur. Soie pronotales
normales.
Elytres : relativement convexes, allongés au sommet, peu arqués
latéralement (rapport long. max / larg. max : 1,46 chez le mâle).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
621
Epaules arrondies. Stries visibles seulement dans la partie apicale. Pas
de soies discales. Strie récurrente apicale longue, peu arquée, rejoignant
le sommet de la 5ème
strie. Microsculpture en mailles clairement
transversales, peu visibles à cause la pubescence.
Organe copulateur : allongé, avec le bulbe basal globuleux ; lobe
médian bisinué, arqué sur le côté ventral à la base ensuite sur le côté
dorsal, avec son sommet terminé en pointe légèrement élargie,
subarrondie, légèrement anguleuse ventralement. Sac interne avec 1
pièce copulatrice triangulaire très allongée. Styles (paramères) moyens
et fins, avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude
(Etonti, 1999). Le Michiquillay dépasse les 4000 m. d’altitude et est
situé sur un haut plateau très humide avec de nombreux petits lacs et
marécages. Sous les pierres enfoncées.
Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006.
Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006, Boll. Mus. civ. St. nat.
Verona, 30, pp. 147-150 ; Type : Pérou, Las Lagunas, route
Cajamarca/Bambamarca, entre Cajamarca et S. Pablo, entre 3950 et
4050 m. d’altitude (Etonti, 2004). In coll. Museo civ. St. nat. Verona,
Italie. Paratypes : 41 ex., même date et même localité (Etonti, 2004). In
coll. Vigna Taglianti, Mateu & Etonti.
Long. : 3,00 mm. Couleur testacé clair. Microptère, avec les protibias
non sillonnés. Mentum non soudé au submentum, mais avec la suture
plus fine que chez les autres espèces du genre. Les 2 premiers articles
du protarse des mâles dilatés.
Tête : assez robuste. Sillons frontaux bien marqués et entiers. Antennes
assez épaisses et pubescentes.
Pronotum : convexe et de dimensions importantes. Côtés arqués,
surtout vers l’avant. Plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Sillon
médian bien marqué. Soies pronotales normales.
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Elytres : ovoïdes, sans striation. Pas de soies discales. Les apex
conjointement unis en arcs. Strie récurrente subrectiligne. Série
ombiliquée normale.
Figure 263 – 1., Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006. Habitus mâle de Las Lagunas.
2. Organe copulteur du même. 3. Organe copulteur du même, vue de dessus.
Organe copulateur : assez petit, très arqué sur le dessus et légèrement
sinué sur le côté ventral. Bulbe basal de taille moyenne, globuleux, avec
un étranglement très important avant le lobe médian. L’aileron sagittal
pourrait être considéré comme la palette hyaline que l’on voit presque
sous l’attache des styles. Apex assez particulier, en pointe retournée du
côté dorsal. En vue de dessus, l’apex est globuleux. Pièce copulatrice
bien développée, lamelliforme, ovoïde en vue de dessus, allongée en
gondole et sclérifiée. Son apex est retroussé vers le côté dorsal et sort à
l’apex du lobe médian. Styles (paramères) assez larges, surtout le droit,
de taille moyenne, avec 4 soies apicales.
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Chorologie : Pérou, Las Lagunas, route Cajamarca/Bambamarca, entre
Cajamarca et S. Pablo, entre 3950 et 4050 m. d’altitude (Etonti, 2004).
Endogé dans la terre humide des lagunes, sous les pierres enfoncées.
Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002.
Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002, Atti. Mus. civ. St. nat.
Trieste, 49, pp. 121-127 ; Type : 1 mâle, Pérou, Cajamarca, S. Miguel,
Coymolache, route Cajamarca-Bambamarca, à 4050 m. d’altitude
(Etonti, 2000). In coll. Museo civ. St. nat. di Trieste, Italia. Paratypes :
2 mâles et 1 femelle, Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Q. Mishacocha, à
3900 m. d’altitude (Etonti, 2000) ; 1 femelle, Pérou, Cajamarca, S.
Miguel, Cobro, à 4000 m. d’altitude (Etonti, 2000). In coll. Etonti &
Mateu.
Long. : 2,50 à 2,80 mm. Couleur testacé clair. Brachyptère, avec les
protibias sillonnés. Les 2 premiers articles du protarse des mâles de
forme triangulaire, dilatés, le 1er
plus large que le 2ème
.
Tête : convexe, grosse et robuste. Yeux petits. Tempes modérément
convexes. Labre peu échancré. Mandibules assez longues et peu
arquées. Antennes longues, les 2 derniers articles dépassant le
pronotum. Mentum non soudé au submentum. Microsculpture presque
inexistante.
Figure 264 – Organe copulteur d’Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002.
Pronotum : convexe et transverse, 1,29 fois plus large que la tête
(rapport larg. max. / long. max. : 1,57). Les côtés arrondis. Base plus
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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courte que le bord antérieur. Angles antérieurs non saillants. Les angles
postérieurs arrondis. Base légèrement concave. Impressions basales peu
profondes. Gouttière marginale subtile. Sillon médian peu imprimé.
Soies pronotales normales. Microsculpture presque inexistante.
Elytres : peu convexes (rapport long. max. / larg. max : 1,42) ; 1,90
fois plus larges que le pronotum. Côtés subparallèles. Epaules
arrondies. Gouttière marginale moyennement large sur toute sa
longueur. Les apex joints et arrondis. Pas de soies discales. Stries peu
visibles, légèrement plus imprimées dans la région apicale. Strie
récurrente peu visible et peu arquée. Soie apicale sur la 3ème
strie.
Microsculpture en mailles transversales, peu visibles à cause de la
courte mais dense pubescence.
Organe copulateur : long et peu arqué. Convexe sur le dessus et
subrectiligne sur le dessous. Bulbe basal moyen, subcarré, sans aileron
sagittal. Apex étroit avec une pointe obtuse et retroussée vers le haut.
Sac interne avec 1 pièce copulatrice aux bords parallèles avec l’apex
subarrondi et caractérisé dans la partie postérieure par une longue
plaque écailleuse et chitinisée (type Dentirugula Avon, 2006). Styles
(paramères) longs avec 4 à 5 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Coymolache, route
Cajamarca-Bambamarca, à 4050 m. d’altitude (Etonti, 2000). Pérou,
Cajamarca, S. Miguel, Q. Mishacocha, à 3900 m. d’altitude (Etonti,
2000). Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Cobro, à 4000 m. d’altitude
(Etonti, 2000).
Gen. ANDINORITES Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites (genus) Mateu & Bellès, 1980. Eos, 55-56, p. 131. Type :
Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980. Eos, 55-56, p. 131-142.
DIAGNOSE, - Forme large et convexe. Aptère. Protibias sillonnés et
pubescents. Les 2 premiers articles des protarses dilatés chez le mâle et
avec des phanères adhésive. Tarses légèrement pubescents, également
sous l’ongle. Microsculpture élytrale fine et transverse.
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Tête : longue, avec les yeux peu convexes, glabres ou pubescents.
Tempes convexes et pubescentes. Labre échancré en arc ouvert, avec 6
soies. 1er
article des palpes labiaux, bisétulé. Le 2ème
allongé et conique.
Palpes maxillaires avec le dernier article également allongé et conique.
Dent labiale plus ou moins bifide, labium libre. Languette triangulaire
avec 8 soies. Paraglosses fines et arquées, dépassant largement la
languette. 2 soies labiales et prébasilaire avec 6 soies. Sillons frontaux
entiers. Epistome avec 2 soies sur chaque côté. Les antennes
pubescentes, le 1er
article moins pubescent.
Pronotum : plus ou moins transversal et convexe, non sinué. La base
plus large que le bord antérieur. Les côtés arqués vers l’avant et
beaucoup moins vers l’arrière. Angles antérieurs absents ou à peine
visibles. Angles postérieurs obtus. Pas de fossettes basales. Gouttière
marginale plus ou moins étroite, plus large vers la base. Cette dernière
sinuée. Sillon médian presque entier, légèrement effacé aux deux
extrémités. Soies pronotales normales, les antérieures implantées avant
le 1/3 antérieur.
Elytres : convexes et ovoïdes. Epaules angulaires et avancées. Rebord
basal incomplet. Stries différemment imprimées. Pas de soies sur le
disque. Série ombiliquée normale. Strie récurrente large, peu arquée et
sans soie latérales. Angles suturaux conjointement arrondis à l’apex. La
8ème
strie et parfois la 7ème
profonde dans leur partie apicale.
Organe copulateur : massif, plus ou moins arqué, avec le bulbe basal
assez bien fermé et assez gros. 1 ou 2 pièces copulatrices sont présentes
dans le sac interne. L’apex est pointu.
Chorologie : Pérou.
Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 135 ; Type :
1 femelle, Pérou, Cueva Asunción, El Pajonal, San Andrés de Cutervo,
Cajamarca, à 2400 m. d’altitude (Bellés, Ribera & Cuné, 1977). In coll.
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Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes. 1 mâle immature, Pérou,
Sima del Reducto, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977), même localité
que le type.
Figure 265 – 1., Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980.
Habitus mâle de la Cueva Asunción. 2. Organe copulteur du même.
Long. : 5,00 à 9,00 mm. Aptère. Allongé et peu convexe.
Tête : avec les yeux glabres.
Pronotum : à peine transversal, avec ses côtés arrondis. Angles
postérieurs obtus. Gouttière marginale assez large sur toute sa longueur
et légèrement relevée et plus large aux angles postérieurs.
Elytres : avec les stries fortement marquées et tous les interstries
convexes. Strie récurrente peu arquée et unie à la 5ème
strie.
Organe copulateur : massif et épais, avec le bord ventral subrectiligne,
peu relevé à l’apex. Le bulbe basal est très globuleux. Le sac interne
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comprend une pièce copulatrice en cuilleron large. Apex mousse et
régulièrement effilé. La pièce copulatrice ne semble pas avoir été
extraite par Mateu et Bellés pour cette espèce. Ce manque pourrait-être
du à l’immaturité du seul mâle connu. Styles (paramères) assez courts,
avec 5 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cueva Asunción, El Pajonal, San Andrés de
Cutervo, Cajamarca, à 2400 m. d’altitude (Bellés, Ribera & Cuné,
1977).
Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 136 ;
Type : 1 mâle, Pérou, entre Cajamarca et Celendín, Cajamarca, Sima
Tragadero, Perulillos, à 3750 m. d’altitude (Perez & Garcia, 1977). In
coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : une série de mâles et
de femelles récoltés avec le type. In coll. Mateu & Bellés.
Long. : 5,70 à 6,80 mm. Cette espèce reste pour l’instant unique par sa
strie récurrente rejoignant la 7ème
strie. Aptère. Forme générale large et
elliptique.
Tête : avec les yeux pubescents.
Pronotum : transverse avec ses côtés régulièrement arrondis,
brièvement sinués avant les angles postérieurs qui sont sensiblement
dentiformes. Base plus large que le bord antérieur.
Elytres : très convexes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Les
stries peu imprimées. Strie récurrente rectiligne rejoignant la 7ème
strie.
Organe copulateur : massif épais mais assez court, avec le bord
ventral subrectiligne, légèrement relevé à l’apex. Le bulbe basal est très
large. Le sac interne comprend une pièce copulatrice en cuilleron
infléchi vers le haut et rétréci à la base. Apex petit et pointu. La pièce
copulatrice ne semble pas avoir été extraite par Mateu et Bellés pour
cette espèce. Il manque également des informations concernant les
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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styles (paramères) de l’édéage. Ces manques pourraient-être dus à
l’immaturité du seul mâle connu.
Figure 266 – 1., Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980. Pièces labiales.
2. Epaule droite du même. 3. Elytre gauche du même. 4. Organe copulateur du même.
Chorologie : Pérou, entre Cajamarca et Celendín, Cajamarca, Sima
Tragadero, Perulillos, à 3750 m. d’altitude (Perez & Garcia, 1977).
Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 136 ; Type :
1 mâle, Pérou, Cajámarca, Cutervo, à 2625 m. d’altitude (Bellés &
Ribera, 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : 1
femelle récoltée avec le type, et 1 mâle et 1 femelle de la Sima de
Catachi, même date et même localité. In coll. Mateu & Bellès.
Long. : 5,60 à 6,00 mm. Aptère.
Tête : assez longue, avec les yeux glabres. Les antennes dépassent
largement la base du pronotum.
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Pronotum : très transverse, avec les côtés arrondis et la base bisinuée.
Angles postérieurs obtus. La base plus large que le bord antérieur.
Figure 267 – 1., Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980. 2. Organe copulateur du même.
Elytres : très larges et convexes, leur plus grande largeur vers le milieu.
Les stries pratiquement toutes effacées mais visibles. Strie récurrente
peu arquée, moyennement longue rejoignant la 5ème
strie.
Organe copulateur : modérément arqué dessus et dessous. L’apex en
bec mousse est légèrement courbé vers le haut. Le bulbe basal est
massif et sans étranglement. Pas d’aileron sagittal. Sac interne avec 2
pièces copulatrices, une allongée, tordue et spatulée à l’apex, l’autre est
plus petite, en cuilleron subtriangulaire, implanté un peu après la base
de la première pièce. Styles (paramères) courts avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cajámarca, Cutervo, à 2625 m. d’altitude (Bellés
& Ribera, 1977).
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Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 137 ; Type :
1 mâle, Pérou, El Pajonal, San Andrés de Cutervo (Parc National),
Cajamarca, à 2330 m. d’altitude (Bellés, Cuné & Ribera, 1977). In coll.
Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : 3 ex. capturés avec le
type.
Long. : 5,00 à 6,20 mm. Aptère.
Tête : avec les yeux glabres.
Pronotum : convexe. Les côtés subparallèles puis arqués vers l’avant.
Base bisinuée. Angles postérieurs obtus mais non dentiformes.
Figure 268 – 1., Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite.
2. Elytre gauche du même. 3. Organe copulateur du même.
Elytres : ovoïdes et modérément convexes. Plus grande largeur un peu
après le 1/3 antérieur. Stries faiblement imprimées mais bien visibles.
Strie récurrente courte et arquée, rejoignant la 5ème
strie.
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Organe copulateur : assez petit, le dessus arqué et renflé vers le
milieu. Bulbe basal assez globuleux et bien individualisé du lobe
médian. Apex en bec mousse. Un fin aileron sagittal. Sac interne avec 1
pièce copulatrice assez large et lamelliforme. Bifide en son extrémité
postérieure. Styles (paramères) assez longue et courts, avec 6 ou 7 soies
à l’apex.
Chorologie : Pérou, El Pajonal, San Andrés de Cutervo (Parc
National), Cajamarca, à 2330 m. d’altitude (Bellés, Cuné & Ribera,
1977). Endogé et sous les pierres enfoncées dans le secteur montagneux
du Pajonal.
Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 138 ;
Type : 1 mâle, Pérou, Sima del Reducto, San Andrés de Cutervo,
Cajamarca, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977). In coll. Museo de
Zoología de Barcelona. Paratypes : même date et même localité que le
type.
Long. : 4,60 à 5,00 mm. Aptère.
Tête : avec les yeux glabres.
Pronotum : moyennement convexe, légèrement transversal, les côtés
peu arrondis et subparallèles dans la moitié postérieure. Angles
postérieurs obtus. Base bisinuée.
Elytres : assez allongés avec le bord basal effacé à l’origine de la 6ème
strie. Plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Stries modérément
imprimées mais bien visibles. Strie récurrente avec son extrémité
supérieure peu arquée rejoignant la 5ème
strie.
Organe copulateur : petit, avec le bord ventral subrectiligne, arqué sur
le dessus, vers le milieu du lobe médian. Apex en bec mousse. Bulbe
basal peu globuleux et en prolongement direct du lobe médian. Sac
interne avec 1 pièce copulatrice allongée et parallèle, arrondie en son
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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extrémité et 2 apophyses terminales sinuées. Styles (paramères)
moyennement courts avec 4 soies à l’apex.
Figure 269 – 1., Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite.
2. Organe copulateur du même.
Chorologie : Pérou, Sima del Reducto, San Andrés de Cutervo,
Cajamarca, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977). Dans les grottes et sous
les pierres enfoncées dans l’humus.
Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980.
Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 140 ;
Type : 1 mâle, Pérou, Tragadero, Perulillos, entre Celendín et
Cajamarca, Cajamarca, à 3750 m. d’altitude (Garcia & Perez). In coll.
Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : une petite série récoltée
avec le type.
Long. : 5,20 à 5,50 mm. Aptère.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
633
Figure 270 – 1., Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite.
2. Organe copulateur du même.
Tête : avec les yeux pubescents.
Pronotum : avec les côtés régulièrement arrondis. Angles postérieurs
légèrement saillants. Base presque rectiligne.
Elytres : moyennement arqués et convexes. Plus grande largeur, vers le
milieu. Bord basal visible à partir de la 4ème
strie. Stries peu imprimées
et peu visibles. Strie récurrente très arquée rejoignant la 5ème
strie.
Organe copulateur : assez petit et très arqué. Sa plus grande épaisseur
après le milieu, vers l’apex. Ce dernier en pointe légèrement retroussée
vers le haut. Bulbe basal assez long et imposant. Un petit étranglement
après le bulbe. 1 pièce copulatrice longue et fine, chitinisée et pointue.
Styles (paramères) assez grêles avec 4 à 5 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Tragadero, Perulillos, entre Celendín et
Cajamarca, Cajamarca, à 3750 m. d’altitude (Garcia & Perez). Vit en
sympatrisme avec Andinorites troglophilus.
Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000.
Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov.
Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030
m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije,
Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu.
Il s’agit du plus petit Andinorites jusqu'à présent connu. Il est semblable
à Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980, mais de ceux-ci il diffère
par ces caractères extérieurs, la forme de l'édéage (vilchezi plus trapu).
En outre chez Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, l’apex de la
pièce copulatrice est plus fin, hélicoïdal et légèrement penché. Les
styles (paramères) sont plus fins et plus allongés.
Long. : 3,70 à 4,30 mm. Couleur noir-cirage, avec des reflets
rougeâtres ; pattes, antennes et parties bucales rougeâtres. Aptère. Les 2
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premiers articles du protarse chez le mâle sont dilatés avec des phanères
adhésives. Protibias sillonnés. Pattes allongées, graciles et pubescentes.
Tête : robuste et convexe. Yeux assez grands, pubescents et non
saillants. Tempes convexes, continues avec la courbure des yeux. Les
mandibules modérément allongées. Labre légèrement creusé. Cou
trapu, antennes longues et robustes dépassant la base du pronotum.
Microsculpture en mailles bien marquées et peu transverses.
Pronotum : peu transverse, (rapport larg. max / long. max : 1,09) (1,4
fois plus large que la tête), convexe. La base plus large que le bord
antérieur. Côtés modérément arrondis, plus nettement en avant ; angles
postérieurs petits, obtus mais saillants. Soies pronotales normales.
Impressions basales très peu profondes. Sillon médian large,
modérément profond. Gouttière marginale s’élargissant au niveau des
angles postérieurs. La base subrectiligne, creusée en son centre. Disque
lisse. Microsculpture en mailles bien marquées et peu transverses.
Elytres : largement arrondis, courts et convexes (1,40 fois plus larges
que le pronoto et 1,29 fois plus longs que larges). Epaules obtuses et
bien marquées. Rebord basal court, légèrement arqué, se terminant à
l’origine de la 5ème
strie. Striole juxtascutellaire à peine indiquée. Strie
récurrente apicale presque droite, jointe avec la 5ème
strie, mais
evanescente comme toutes les autres stries voisines. Gouttière
marginale assez large, plus fine avant le sommet où elle devient plus
étroite. Sommet à peine sinué. Angles suturaux unis. Pas de soies
discales. Triangle apical réduit à la soie postérieure, plus près de la
suture que de la carène apicale. Microsculture peu visible et irrégulière
en mailles reserrées et transverses.
Organe copulateur : robuste, arqué, presque rectiligne sur le côté
ventral ; apex court, légèrement arqué vers le bas. Bulbe basal assez
trapu mais pas aussi large que le lobe médian. Pièce copulatrice
allongée, antérieurement spatulée, saillante à l'extérieur du lobe médian.
En vision dorsale 1'apex se termine en pointe assez large et dirigée vers
la droite. Styles (paramères) allongés et fins, chacun avec 4 soies
apicales (non dessinés sur la diagnose originale).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 271 – 1., Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000. Habitus mâle de Michiquillay.
2. Organe copulteur du même. 3. Apex de l’organe copulteur du même, vue de dessus.
Chorologie : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude
(Etonti, 1999).
Gen. PUTZEYSIUS Jeannel, 1962.
Putzeysius (genus) Jeannel, 1962. Biol. Amér. Australe, I, p. 595. ;
Type : Trechus quadriceps Putzeys, 1870. Stett. Entomol. Ztg., XXXI,
p. 20. ; Type : Chili. - Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo,
1994, Natura Bresciana, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994),
1996, pp. 211-216 ; Espèce type : Putzeysius coecus Sciaky & Grottolo,
1994. Type : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m.
d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo.
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DIAGNOSE, - Glabre, aspect des Duvalius européens, les sillons
frontaux complets, les yeux très réduits, la striation des élytres
profonde, la série ombiliquée agrégée, les tibias antérieurs sillonnés et
pubescents sur la partie distale de la face antérieure ; mais les
mandibules ont une dent prémolaire, comme chez les Trechisibus, et le
sac interne de l'édéage présente une armature anisotope. Pattes longues
et grêles, les tibias antérieurs grêles, sillonnés, fortement pubescents sur
la partie distale de la face antérieure. Protarses antérieurs des mâles
avec les 2 premiers articles dilatés.
Tête : à sillons frontaux complets, les tempes bombées, les yeux petits
mais pigmentés. Pièces buccales comme chez Trechisibus. Antennes
assez longues.
Pronotum : subcordiforme, la gouttière marginale large, les fossettes
basales allongées.
Elytres : subparallèles, à épaules saillantes et bord préhuméral
perpendiculaire à la ligne médiane ; toutes les stries entières ponctuées,
les externes un peu moins profondes que les internes, les interstries
convexes. 2 soies discales su chaque élytre.
Organe copulateur : sac interne avec une armature anisotope très
réduite. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Chili septentrional, Pampas, un seul mâle (Ph. Germain).
- Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo, 1994, Pérou, Cordillera,
Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992).
Putzeysius (s. str.) quadriceps Putzeys, 1870.
Putzeysius quadriceps Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 20
(Trechus) ; Type : Pampas du Chili. In coll. Chaudoir & Muséum de
Paris. – Jeannel, 1954, Rev. fr. d'Ent., XXI, p. 6, fig. 1 et 2.
(Trechisibus).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 272 – 1., Putzeysius (s. str.) quadriceps Putzeys, 1870. Habitus mâle de Pampas.
2. Elytre gauche du même. 3. Organe copulteur du même.
Long. : 5,00 mm. Aptère. Testacé rougeâtre luisant avec les téguments
lisses et glabres. Allongé, subparallèle et peu convexe.
Tête : volumineuse, à joues bombées et yeux très petits mais pigmentés
; sillons frontaux profonds. Mandibules saillantes mais assez courtes.
Antennes atteignant le 1er
1/4 des élytres. Lignes orbitaires divergentes.
Pronotum : subcarré avec les côtés bien arrondis en avant, faiblement
sinués en arrière, la base légèrement saillante, les angles postérieurs
presque droits, vifs. Soies pronotales normales.
Elytres : subparallèles, un peu élargis en arrière, les épaules arrondies
mais saillantes, 1a gouttière marginale large, brusquement arrêtée en
avant sur la racine de la 5ème
strie. Toutes les stries entières. 2 soies
discales, l'une avant le 1er
1/4 basal, l'autre peu après le milieu sur la
3ème
strie. Soie apicale très près du bord apical et plus rapprochée de la
carène apicale que de la suture. Série ombiliquée normalement agrégée.
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Organe copulateur : très long, très grêle et peu arqué, la partie apicale
longue, atténuée, l'apex simple, non crochu. Sac interne avec des dents
écailleuses dans la partie distale et 1 pièce copulatrice très petite (non
représentée sur le dessin).
Chorologie : Chili septentrional, Pampas, un seul mâle (Ph. Germain).
Les conditions d'existence de cette espèce ne sont pas connues.
I. Subgen. TRICHOPUTZEYSIUS Sciaky & Grottolo, 1994.
Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo, 1994, Natura Bresciana,
Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994), 1996, pp. 211-216 ;
Espèce type : Putzeysius coecus Sciaky & Grottolo, 1994. Type : Pérou,
Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992).
In coll. Grottolo.
Sciaky et Grottolo ont créés ce sous-genre de Putzeysius pour sa courte
pubescence généralisée sur la tête, le pronotum et les élytres. Egalement
pour l’absence totale d’yeux, les stries élytrales superficielles et le
triangle apical complet à l’apex des èlytres.
Long. : 3,90 mm. Microptère. Couleur jaune-rougeâtre dépigmenté. Les
téguments pubescents.
Tête : grande, avec la convexité oculaire très forte. Yeux complètement
absents. Sillons frontaux plus profonds sur le sommet. 3 soies oculaires
formant un triangle, la 1ère
un juste en dehors des sillons frontaux,
presque dans la correspondance de la largeur maximum de la convexité
oculaire. La 2ème
dans les sillons frontaux, derrière la 1ère
. La 3ème
derrière la cicatrice occulaire, presque au même niveau que la 1ère
.
Pièces buccales normales.
Pronotum : large et subcordiforme, avec la gouttière marginale large et
les impressions basales arrondies et profondes.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Elytres : avec les stries très superficielles mais ponctuées. 2 soies
discales sur le 3ème
interstrie supposé. La 1ère
implantée avant le 1/4
basal. La 2ème
, avant le milieu. Triangle apical complet.
Organe copulateur : long et grêle. Peu arqué. Bulbe basal moyen,
formant un étranglement avant le lobe médian. Pas d’aileron sagittal. 1
pièce copulatrice anisotope, petite et triangulaire dans un sac interne
écailleux. Styles (paramères) courts et larges.
Chorologie : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m.
d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo.
Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994.
Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994, Natura
Bresciana, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994), 1996, pp. 211-
216 ; Type : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m.
d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo.
Long. : 3,90 mm. Microptère. Couleur jaune-rougeâtre dépigmenté. Les
téguments pubescents. Pattes courtes avec les sillons des protibias
inachevés et superficiels. Tibias bubescents sur l’extérieur. Protarses
mâle avec les 2 premiers articles distinctement dilatés mais faiblement
asymétrique.
Tête : grande, avec la convexité oculaire très forte. Yeux complètement
absents. Tempes longues et fortement convexes. Sillons frontaux plus
profonds sur le sommet. 3 soies oculaires formant un triangle, la 1ère
un
juste en dehors des sillons frontaux, presque dans la correspondance de
la largeur maximum de la convexité oculaire. La 2ème
dans les sillons
frontaux, derrière la 1ère
. La 3ème
derrière la cicatrice occulaire, presque
au même niveau que la 1ère
. Pièces buccales normales. Antennes courtes
avec les articles apicaux moins de 1,5 fois plus longs que larges.
Mandibules courtes et faiblement arquées à l’apex. Labre concave au
milieu.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 273 – 1., Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994.
Habitus mâle de Salcantay. 2. Tête du même. 3. Organe copulteur du même.
Pronotum : large et subcordiforme, avec la gouttière marginale large et
les impressions basales arrondies et profondes. Distinctement transverse
(rapport largeur / longueur = 1,30), faiblement convexe. Côtés
légèrement arqués, puis brièvement et abruptement sinués juste avant
des angles postérieurs. Angles antérieurs à peine en avant, angles
postérieurs aigus. Base bisinuée. Gouttière marginale très large et
explanée. Sillon médian profond et bien imprimén’atteignant pas la
base ni l’apex. Impressions basale profondes et larges, bien délimitées.
Soies pronotales normales.
Elytres : assez courtes et larges (rapport longueur / largeur = 1,50),
plutôt à plats. Gouttière marginale très large et explanée. Striole
juxtascutellaire, strie récurrente et carène apicale faiblement marquées
mais visibles. Gouttière marginale continuant sur la base jusqu'à la
racine de la 5ème
strie. Stries très superficielles mais ponctuées. 2 soies
discales sur le 3ème
interstrie supposé. La 1ère
implantée avant le 1/4
basal. La 2ème
, avant le milieu. Triangle apical complet.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Organe copulateur : long et grêle. Peu arqué dans sa partie médiane
mais bien arqué après le bulbe basal formant un étranglement avant le
lobe médian. Pas d’aileron sagittal. 1 pièce copulatrice anisotope, petite
et triangulaire dans un sac interne écailleux. Styles (paramères) courts
et larges, avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m.
d’altitude (Divàk, 1992).
Gen. TRECHINOTUS Jeannel, 1962.
Trechinotus (genus) Jeannel, 1962. Biol. Amér. Australe, I, p. 599. ;
Type : Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I,
p. 601. (var. reductus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601) ;
Type : Chili.
DIAGNOSE, - Genre voisin de Trechisibus, mais avec certains
caractères qui évoquent le genre Oxytrechus et font qu'il se place
comme un trait d'union entre les deux genres. Les palpes maxillaires et
la partie apicale de l'élytre ont la même structure que chez Trechisibus,
mais la base du pronotum présente la même pédonculisation que chez
les Oxytrechus. D'autre part, la coloration des espèces du genre
Trechinotus est très particulière et rappellerait plutôt celle du
Tropidotrechus victoriae Blackb. du sud de l'Australie.
Long. : 3,00 à 4,50 mm. Aptère. Brunâtre luisant, avec la tête (sauf le
milieu du front), les côtés du pronotum sur 1/3 de sa largeur, les parties
latérales et l'apex des élytres, les antennes et les pattes testacés ;
dessous du corps testacé avec le prosternum et la moitié postérieure de
l'abdomen rembrunis. Tibias antérieurs glabres et sillonnés. 2 articles
dilatés aux protarses antérieurs des mâles.
Tête : allongée, à sillons frontaux complets, profonds et réguliers, les
yeux peu saillants, 2 fois aussi longs que les tempes. Lignes orbitaires
parallèles.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Pronotum : transverse, à côtés bien arrondis et angles postérieurs très
obtus ; le tiers médian de la base forme un pédoncule court et déprimé
et les parties latérales sont obliques, un peu échancrées. Gouttière
marginale prolongée en arrière sur les côtés du bord basal jusqu'au
pédoncule. Soies pronotales normales.
Elytres : ovoides, très convexes, stries présentes ou seule la strie
suturale peut être entière ; pas de striole juxtascutellaire ; mais la partie
apicale de l'élytre présente une strie récurrente comme celle des
Trechisibus. 1 seule soie discale sur la 3ème
strie. Soie apicale souvent
absente. Série ombiliquée bien agrégée.
Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962.
Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601.
Type : Ile Chiloe, Chepu (G. Kuschel, 1958). In coll. Muséum de
Santiago. Paratypes in coll. Muséum de Paris. (var. reductus Jeannel,
1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601) Type : S. Pedro. In coll. Muséum
de Santiago. Paratypes in coll. Muséum de Paris.
Long. : 3,00 à 3,50 mm. Aptère.
Pronotum : avec ses côtés bien arrondis, les angles postérieurs très
obtus, à peine indiqués.
Organe copulateur : très peu arqué sauf à l’apex, le bulbe basal
allongé et non coudé. 2 pièces copulatrices. 1 lamelliforme, dorsale, à
apex torsadé. 1 plus petite, allongée sur le côté ventral du sac interne.
Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex.
Variation : à basse altitude, le pronotum est très transverse (Bd = 1,50)
; en montagne, les individus toujours de petite taille (3,00 mm.) ont des
antennes courtes et le pronotum bien moins transverse (Bd = 1,25). Ces
petits exemplaires forment la var. reductus de Jeannel.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 274 – 1., Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962. Habitus mâle du Volcan Calbuco.
2. Languette du même. 3. Elytre gauche du même.
4. Pièce copulatrice du même. 5. Organe copulateur du même.
Chorologie : Chili central, Biobio, Volcan Calbuco, 1 ex. (G. Kuschel,
1956). Llanquihue, Los Riscos, 1 femelle (G. Kuschel, 1956). Ile
Chiloe, Chepu, 17 ex. de la forme typique (G. Kuschel, 1958) et 15 ex.
de la var. reductus (G. Kuschel, 1958). Cerros de San Pedro, 10 ex. de
la var. reductus (G. Kuschel, 1958).
Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962.
Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p.
601. ; Type : Ile Wellington, Puerto Edén (G. Kuschel, 1958). In coll.
Muséum de Santiago. Paratype : in coll. Muséum de Paris.
Long. : 4,00 à 4,50 mm. Aptère.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 275 – 1., Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962. Avant corps mâle de l’Ile Wellington.
2. Organe copulateur du même.
Pronotum : modérément transverse (Rd = 1,25), à côtés peu arrondis et
angles postérieurs bien marqués. Angles postérieurs obtus mais un peu
saillants.
Organe copulateur : grand, à bulbe basal étroit et très allongé, crochu
à la base. Pièces copulatrices semblables à celle de flavocinctus mais
plus petites, avec de légères différences.
Chorologie : Chili austral, Magellanes. Ile Wellington, Puerto Edén, 3
ex. (G. Kuschel, 1958). Ile Carlos, au S-E de la station, 1 ex. (G.
Kuschel, 1958).
Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972.
Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol.,
II, p. 66. ; Type : Pérou, Enco, Cordillera Valdivia à 1200 m. d’altitude
(E. Peña). In coll. Muséum de Santiago. Paratypes : 1 mâle de même
provenance. In coll. Muséum de Paris, 1 mâle du Parc Nacional
Peyehue près d’Osorno, Chili.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Figure 276 – 1., Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972. Habitus mâle de la Cordillera Valdivia.
2. Organe copulateur du même.
Long. : 4,40 mm. Ce Trechinotus se distingue aisément par la striation
évidente des élytres et la coloration d'un jaune plus franc sur les parties
claires et nettement plus noire sur les parties foncées leur donnant un
contraste particulier.
Pronotum : moins régulièrement arrondi sur les côtés, sa plus grande
largeur située au 1/3 antérieur alors qu'elle se trouve à peu près au
milieu chez les autres espèces connues.
Elytres : plus allongés que chez Trechin otus flavocin ctus et plus
atténués en arrière comme chez Trechin otus flavolimbatus qui en
diffère à première vue par la 1ère
strie seule bien visible. Epaules très
marquées. Les 5 premières stries bien imprimées.
Organe copulateur : bien arqué, à pointe apicale longue et très
faiblement retroussée à l'apex.
Chorologie : Pérou, Enco, Cordillera Valdivia à 1200 m. d’altitude (E.
Peña). Parc Nacional Peyehue près d’Osorno, Chili.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Gen. PSEUDOCNIDES Jeannel, 1927.
Pseudocnides (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII, p.
57 ; Type : Trechus monolcus Putzeys.
DIAGNOSE, - Glabre et brillant ; l'avant-corps très rétréci. Sillons
frontaux complets, le vertex rugueux. Mandibules à dent prémolaire
présente, les rétinacles obtus. Palpes maxillaires à dernier article
conique. Labium libre, à dent bifide. Languette normale, paraglosses
grêles. Elytres larges, sans carène apicale ni retour de la strie apicale ;
groupe apical incomplet. Tibias antérieurs droits, glabres et sillonnés ;
tarses courts et épais ; 2 articles dilatés aux protarses antérieurs des
mâles. Organe copulateur très petit, grêle, arqué, complet ; le bulbe
basal fermé, le sac interne inerme.
Long. : 3,00 à 4,00 mm. Grêle, avec l'avant-corps très étroit, les élytres
larges. Téguments lisses et brillants, glabres. Noir de poix avec les
antennes, les pattes, les épipleures du prothorax et des élytres testacées.
Pattes grêles, les fémurs renflés. Tibias antérieurs droits, glabres, avec
un profond sillon longitudinal externe. Tarses courts et épais, le 1er
article des tarses postérieurs pas plus long que les 2 suivants réunis. Le
1er
article est aussi épais que les 3/4 de l'épaisseur du sommet du tibia.
Le 4ème
article porte une expansion ventrale réduite à une petite saillie
pilifère. Mâles avec les 2 premiers articles du protarse antérieur dilatés
et lobés en dedans.
Tête : robuste, avec le cou épais, le vertex couvert de grosses rides
transverses ; sillons frontaux complets, profonds, larges et rugueux.
Yeux grands, saillants, les tempes petites et obliques. Antennes fines, à
articles cylindriques. Labre transverse, à bord libre normalement
échancré. Mandibules robustes, peu arquées, le rétinacle gauche simple,
dentiforme, le droit peu saillant, étalé, bituberculé ; la dent prémolaire
saillante, anguleuse, la mola normale. Palpes maxillaires semblables à
ceux des Cnides ; le dernier article conique, aussi long et aussi large à la
base que l'avant-dernier ; celui-ci glabre. Prébasilaire avec un rang
transverse de 4 soies. Labium libre, à dent médiane bifide ; les palpes
labiaux à dernier article conique, plus long que l'avant-dernier, qui est
hérissé de 4 soies. Languette subcarrée, à bord libre peu convexe, les
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
647
deux grandes soies portées sur un tubercule ventral du bord libre, les
petites soies bien développées, au nombre de 3 de chaque côté.
Paraglosses grêles, longs, peu arqués en dedans, effilés au sommet.
Lignes orbitaires divergentes en avant.
Pronotum : cordiforme, pas plus large que long, la base bien rétrécie,
les côtés arrondis en avant, sinués en arrière, les angles postérieurs vifs,
la base non lobée. Gouttière marginale très étroite, sulciforme,
approfondie vers la base. Disque assez convexe, à sillon médian plus ou
moins superficiel, l'impression basale et les fossettes basales fortement
rugueuses. Soies pronotales normales.
Elytres : de forme variable, amples et convexes ; la gouttière marginale
commence à la racine de la 4ème
strie. Pas de strie basale, ni de carène
apicale, ni de striole juxtascutellaire ; celle-ci fusionnée avec la racine
de la strie suturale. Les stries sont très effacées, sauf la suturale qui a la
même forme que chez les Cnides. Elle est très profonde à la base et se
rapproche beaucoup de la suture dans le 1/5 basal. Pas de retour de la
strie apicale ; la 8ème
strie est en général profonde. Série ombiliquée
régulière et agrégée. 2 soies discales sur chaque élytres, implantées sur
la place supposée de la 3ème
strie.
Organe copulateur : très petit, grêle et très arqué. Bulbe basal fermé,
avec l'orifice basal assez grand. Apex effilé. Orifice apical très réduit.
Sac interne inerme. Styles (paramères) très larges, armés de 2 à 4 soies
dont souvent l’une est ventrale lorsqu’il y en a 4.
Ce petit genre est bien caractérisé par la forme de ses élytres sans
carène apicale et la disposition de la strie suturale, qui le rapproche des
Cnides. D'autre part il présente nettement des affinités avec les
Tasmanorites, de Tasmanie, par la forme de son organe copulateur et de
ses pièces buccales. L'aspect général des Pseudocnides reproduit
d'ailleurs exactement celui de certaines espèces du genre tasmanien. Le
genre Pseudocnides habite le Chili.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
648
Specie Incertae Sedis
Pseudocnides (s. str.) solieri Jeannel, 1954.
Pseudocnides solieri Jeannel, 1954, Rev. fr. d'Ent. XXI, p. 8 ; nom
nouveau pour angustatus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 191
(Trechus) ; Type : Chili central, Coquimbo, Cordillère de Elqui, 1
femelle (Cl. Gay). In coll. Chaudoir & Muséum de Paris, nec
angustatus Solier. - angustatus Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 65
(Cnides). - Cnides angustatus Solier, in Bull. Soc. Ent. Fr. 1937, p. 102
(article de Jeannel).
Cette espèce pourrait-être synonyme de Pseudocnides rugosifrons
Jeannel, 1920, mais ceci reste à confirmer.
Long. : 3,80 à 4,00 mm. Ailé. Noir profond, les antennes et les pattes
rougeâtres.
Tête : front lisse, sans rides obliques sur les bourrelets latéraux, le
vertex avec une petite fossette médiane.
Pronotum : petit, aussi long que large, ses côtés peu arqués en avant,
faiblement sinués en arrière, la gouttière marginale extrêmement fine, la
base presque aussi large que le bord antérieur, un peu saillante, les
angles postérieurs droits et vifs.
Elytres : longs et amples, bien plus longs que l'avant-corps, les épaules
saillantes. Déprimés, élargis en arrière, la 1ère
strie entière, les 3
suivantes très superficielles, plus ou moins visibles.
Organe copulateur : très long et très grêle, peu arqué, le sac interne
avec un filament sclérifié sur la face ventrale du tiers distal. Ce filament
pourrait être considéré comme une pièce copulatrice. Styles (paramères)
assez épais.
Chorologie : Chili septentrional, Atacama, désert d’Atacama, 1 mâle
(Ph. Germain). Chili central, Coquimbo, Cordillère d’Elqui, 1 femelle
(Gay, 1845).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
649
Specie Incertae Sedis
Pseudocnides (s. str.) rugosifrons Jeannel, 1920.
Pseudocnides rugosifrons Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist., (9) V, p.
99 ; Type : Chili central. Valparaiso, Quillota, 1 femelle (H. Sadler.). In
coll Brit. Museum. – Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 59, fig. 415.
Figure 277 – Pseudocnides (s. str.) rugosifrons Jeannel, 1920. Habitus femelle de Quillota.
.
Long. : 4,00 mm. Peu convexe, avec l'avant-corps court et étroit, les
élytres amples. Ailé. Brun de poix brillant, avec les palpes, les
antennes, les épipleures du pronotum et des élytres rougeâtres, les
pattes testacées pâles.
Tête : avec le front couvert de rides obliques sur les bourrelets latéraux,
le vertex avec la même petite fossette médiane que chez le précédent.
Les yeux très convexes, près de 3 fois aussi longs que les tempes.
Pronotum : très petit, plus étroit que la tête, aussi long que large, sa
base un peu plus étroite que le sommet, ses côtés peu arqués en avant,
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
650
sinués en arrière, les angles postérieurs droits, vifs. Soies pronotales
normales.
Elytres : déprimés, allongés et subparallèles, striation superficielle. 2
fois aussi larges que le prothorax, tronqués a la base et au sommet, les
épaules anguleuses, la striole juxtascutellaire pas complètement
fusionnée avec la racine de la strie suturale.
Une seule femelle connue.
Chorologie : Chili central. Valparaiso, Quillota, 1 femelle (H. Sadler.).
Pseudocnides (s. str.) monolcus Putzeys, 1870.
Trechus monolcus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 191 ; Type :
Chili, Valparaiso (Dubois, 1849). In coll. Chaudoir, Muséum de Paris
& Soc. ent. Belg. - Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 60, fig. 416 à 418.
Long. : 3,80 à 4,00 mm. Noir de poix très brillant, avec les palpes, les
antennes, les épipleures du pronotum et des élytres rougeâtres, les
pattes testacées pâles. Peu convexe, avec les élytres ovales,
l'avant-corps étroit, mais allongé.
Tête : avec le front couvert de rides obliques sur les bourrelets latéraux,
comme chez le précédent. Les yeux environ 3 fois aussi longs que les
tempes.
Pronotum : grand, plus long que large, aussi large que la tête. La base
un plus étroite que le sommet, les côtés bien arrondis en avant, sinués
en arrière et parallèles dans leur 1/4 basal, les angles postérieurs droits,
vifs.
Elytres : ovales et convexes, à épaules très effacées, la 1ère
strie entière,
les 3 suivantes plus ou moins effacées. La striole juxtascutellaire
fusionnée avec la racine de la strie suturale.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
651
Figure 278 – 1., Pseudocnides (s. str.) monolcus Putzeys, 1870. Habitus mâle de Valparaiso.
2. Organe copulateur du même.
Organe copulateur : très petit, grêle et fortement arqué, à sommet
effilé et droit. Sac interne totalement inerme. Styles (paramères) avec 4
soies terminales dont une ventrale.
Variations : l'espèce est assez variable. Certains sont d'assez grande
taille ; les côtés de son pronotum sont fortement sinués en arrière,
brusquement redressés, avec les angles postérieurs vifs et saillants ; les
élytres ont leurs épaules plus ou moins marquées et les 2ème
à 5ème
stries
des élytres visibles, quoique très effacées. Mais chez d'autres
exemplaires les angles postérieurs du pronotum sont émoussés, les
élytres sont parfaitement ovales, sans trace des autres stries que la strie
suturale.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
652
Chorologie : Chili central. Aconcagua, Zapallar, 3 ex. (G. Kuschel,
1957). Valparaiso, 2 ex. (Dubois, 1849). Quillota, plusieurs ex. (Ph.
Germain) in coll. Soc. ent. Belg.. Santiago, Aculeo, 3 ex. (Ph.
Germain). Los Condes, à 2000 m. d’altitude, dans la Cordillère, 5 ex.
(Ph. Germain). Maule, Constitución, 1 ex. (Ph. Germain). Valparaiso,
Quillota, Fernando-Paulsen, sous les pierres (in coll. Fairmaire & Mus.
Paris) ; Valparaiso (Germain). In coll. Brit. Mus.
Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970.
Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970, Bull. Soc.
Hist. Nat. Toulouse, 105, p. 317. ; Type : Chili, 1 mâle de Quebrada el
Canelo, Conquimbo (Bonniard de Saludo, 1961). In coll. Instituto de
Higiene y Fomento de la Producción Animal, Université du Chili ;
Paratypes : 3 femelles de la même localité et 1 femelle de Los Quênes,
Santiago (Bonniard de Saludo, 1961). In coll. Saiz.
Cette espèce a le même faciès que Pseudocnides rugifrons. Elle s'en
différencie par la striation des élytres et aussi par leur forme, ressemble
plutôt à Pseudocnides monolcus par ses élytres. Se différencie de celui
ci par la présence d'ailes et par d'autres caractères. Comme
Pseudocnides rugosifrons et Pseudocnides monolcus il a le front
couvert de rugosités obliques.
Long. : 3,60 mm. Espèce ailée. Avant corps un peu plus court que
l'arrière corps, couleur brun foncé avec la tête presque noire, les pattes,
les antennes et les pièces buccales testacé plus clair et non rougeâtre.
Pattes glabres avec un sillon aux protibias du côté extérieur. Chez le
mâle, les 2 premiers articles des protarses dilatés et dentés en dedans.
Tête : grande, avec 2 soies implantées entre le point d'insertion des
antennes et les yeux, antennes pubescentes à partir du 2ème
article, le 1er
avec quelques soies mais non pubescent.
Pronotum : petit, cordiforme, moins long que large, très rétréci en
arrière, profondément sinué, les fossettes basales très profondes, angles
postérieurs droits et vifs, côtés arrondis vers l'avant qui est aussi large
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
653
que la tête, disque convexe avec le sillon médian assez profond dans la
partie basale du pronotum formant une fossette médiane à côté de
laquelle se trouvent 2 petites dépressions, une de chaque côté, base
droite.
Figure 279 – 1., Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970.
Elytre gauche du mâle de Quebrada el Canelo. 2. Organe copulateur du même.
Elytres : ovales, à épaules plus ou moins saillantes mais arrondies,
stries sauf la 1ère
qui est profonde, très effacées, mais encore visibles, au
moins la 2ème
qui est nette presque sur toute sa longueur et la 3ème
qui
est visible dans sa partie médiane. 1 pore basal assez gros sur la base de
la 1ère
strie, 2 soies sont présentes sur la 3ème
strie, interstries plats. Les 3
soies apicales présentes, constituant le triangle apical.
Organe copulateur : petit, grêle et nettement arqué. Sac interne
inerme. Styles (paramères) avec 2 soies à l’apex, pas de soie ventrale.
Chorologie : Chili, Quebrada el Canelo, Conquimbo (Bonniard de
Saludo, 1961). La femelle de Los Quênes, Santiago, (Bonniard de
Saludo, 1961), présente une coloration noire avec les pattes testacées
rougeâtres, sauf les fémurs qui sont testacé assez clair presque
jaunâtres, antennes et pièces buccales rougeâtres.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
654
II. Subgen. BOLIVIOCNIDES Mateu & Nègre, 1972.
Boliviocnides (subgenus) Mateu & Nègre, 1972. Nouvelle Rev.
Entomol., II, p. 65. ; Espèce type : Pseudocnides (Boliviocnides)
orophilus Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ;
Type : 1 mâle, Bolivie, Cochabamba (Germain). In coll. Muséum de
Paris. Paratypes : 2 femelles de même provenance. In coll. Muséum de
Paris & Mateu.
Long. : 4,70 mm.
Pronotum : 1,2 fois plus large que long, de la même largeur que la tête
avec les yeux, long, à gouttière marginale très fine, assez largement et
profondément sinué avant la base. Angles postérieurs aigus, fossettes
basales profondes.
Elytres : plans assez régulièrement ovalaires, les 3 premières stries bien
visibles, les autres très superficielles, la 1ère
profonde sur toute sa
longueur. Les épaules très effacées, la gouttière marginale s'arrêtant au
niveau de la 5ème
strie. 2 soies discales sur la 3ème
strie. Antennes
longues, le 3ème
article 2 fois plus long que le 2ème
et un peu plus long
que le 4ème
.
Organe copulateur : peu arqué ventralement à apex obtus et largement
arrondi à l'extrémité. Styles (paramères) courts et larges avec 3 soies
apicales.
Chorologie : Bolivie, Cochabamba (Germain).
Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972.
Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972,
Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ; Type : 1 mâle, Bolivie,
Cochabamba (Germain). In coll. Muséum de Paris. Paratypes : 2
femelles de même provenance. In coll. Muséum de Paris & Mateu.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Long. : 4,70 mm. Antennes longues, le 3ème
article 2 fois plus long que
le 2ème
et un peu plus long que le 4ème
.
Pronotum : 1,2 fois plus large que long, de la même largeur que la tête
avec les yeux, long, à gouttière marginale très fine, assez largement et
profondément sinué avant la base. Angles postérieurs aigus, fossettes
basales profondes.
Elytres : plans assez régulièrement ovalaires, les 3 premières stries bien
visibles, les autres très superficielles, la 1ère
profonde sur toute sa
longueur. Les épaules très effacées, la gouttière marginale s'arrêtant au
niveau de la 5ème
strie. 2 soies discales sur la 3ème
strie.
Figure 280 – 1., Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972.
Habitus mâle de Cochabamba. 2. Organe copulateur du même.
Organe copulateur : peu arqué ventralement à apex obtus et largement
arrondi à l'extrémité. Styles (paramères) courts et larges avec 3 soies
apicales.
Chorologie : Bolivie, Cochabamba (Germain).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Gen. GIPSYELLA Schweiger, 1957.
Genus Gipsyella Schweiger, 1958, Ark. f. Zool., (2), 12 (i), p. 41 ;
Espèce type : Gipsyella patagonica Schweiger, 1958. In coll.
Naturhistoriska Riksmuseet, Stockholm (sans édéage). Type : 1 mâle de
Patagonie, Terre de Feu.
DIAGNOSE, - Cette espèce a été décrite par Schweiger en 1958 de la
Terre de Feu et de Chubut en Patagonie. Il l’avait considéré comme
étant la première espèce ailée représentant la tribu des Aepini. Comme
l’a écrit Uéno en 1971 (Bull. Nat. Sc. Mus. 14(4) pp. 563-569),
Gipsyella est vraiment un parent étroit de Pseudocnides Jeannel (1927,
pp. 12, 57 ; 1962, pp. 543, 597). Il l’a considéré comme genre
indépendant en attente d’informations plus complètes concernant
Pseudocnides. Il a également considéré la particularité des gouttières
marginales comme étant le caractère le plus important pour séparer,
pour l’instant Gipsyella de Pseudocnides. Ce qui est à notre sens pas en
soit un bon critère de séparation des genres.
Long. : 4,25 à 4,50 mm. Couleur noire, avec l'avant-corps étroit.
Surface glabre des côtés dorsaux et ventraux. Ailé. Pattes assez minces.
Protibias entièrement glabres sur leur face antérieure et non sillonnés
sur leur face externe. Le segment 4 du protarse et du métatarse avec une
longue apophyse ventrale. Les 2 premiers articles du protarse des mâles
dilatés et denticulés aux apex.
Tête : grande, avec les yeux saillants et les sillons frontaux très
profonds, entiers et un peu en angle vers le milieu. 2 pores
supraorbitaux présents de chaque côté. Tempes glabres. Constriction de
cou profonde, continuant sur le côté dorsal. Labrum transversal et
profondément émarginé à l'apex. Mandibules assez minces et
brusquement crochues aux apex, chacune avec une dent prémolaire
distincte. Labium non fusionné. Dent du mentum simple, grande et
large, légèrement tronqué en son extrémité. Submentum avec 4 soies.
Ligula subcarrée, avec l'apex un peu saillant implanté de 8 soies.
Paraglosses étroits et se prolongeant au delà du ligula. Palpes courts.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
657
Les derniers segments peu dilatés, les maxillaires sans soie, les labiaux
avec 4 soies. Segments apicaux subconiques, assez épais dans leur
moitié basale et graduellement atténués vers les extrémités qui sont
émoussées. Antennes subfiliformes, assez mince mais pas très longues.
Pronotum : subcordiforme, avec les côtés bien arrondis vers l'avant et
profondément sinués en arrière. Gouttière marginale étroite mais
profonde, continuant de chaque côté vers les angles postérieurs. Ces
derniers styliformes et atteignant la racine de la soie postangulaire, qui
est légèrement éloigné de l’extrémité. Base profondément fovéolée de
chaque côté entre la suture et la fovéole basale qui est petite et
remarquablement profonde.
Elytres : ovales, avec les épaules bien marquées en avant et la base
presque droite. La 1ère
strie profonde et bien présente à l’apex et
fusionnant avec la striole juxtascutellaire. La 8ème
strie distincte sur
toute sa longueur. Les autres stries effacées. Striole juxtascutellaire très
longue et remarquablement profonde, atteignant la suture à l'extrémité
postérieure. Striole apicale absente. Carène apicale absente. 2 soies
discales sur chaque élytre. La 1ère
implantée vers le 1/4 basal. La 2ème
,
vers le milieu. Plus grande largeur des élytres vers le milieu. Pore
préapical présent.
Organe copulateur : non présent sur le spécimen type mâle conservé
dans la collection du Naturhistoriska Riksmuseet de Stockholm. Mais le
dessin de Schweiger le montre comme étant assez grêle, arqué, avec
l’apex large. Le bulbe basal à un étranglement avant le lobe médian.
Pas d’information sur les styles (paramères).
Chorologie : Patagonie, Terre de Feu.
Gipsyella patagonica Schweiger, 1958.
Pseudocnides (Gipsyella) patagonica Schweiger, 1958, Ark. f. Zool.,
(2), 12 (1), p. 6-8, fig. 1 ; Type : 1 mâle de Patagonie, Terre de Feu. In
coll. Naturhistoriska Riksmuseet, Stockholm (sans édéage).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
658
Long. : 4,25 à 4,50 mm. Couleur noir-brillant. Surface glabre des côtés
dorsaux et ventraux. Ailé. Pattes assez minces. Protibias entièrement
glabres sur leur face antérieure et non sillonnés sur leur face externe. Le
segment 4 du protarse et du métatarse avec une longue apophyse
ventrale. Les 2 premiers articles du protarse des mâles dilatés et
denticulés aux apex. Mandibules, cou marges apicales des élytres et
côté ventral brun plus clair. Palpes et antennes plus foncés vers les
apex. Pattes brunes-jaunâtres à brunes-jaunâtres foncées.
Tête : grande, avec les yeux saillants et les sillons frontaux très
profonds, entiers et un peu en angle vers le milieu. 2 pores
supraorbitaux présents de chaque côté. Tempes glabres. Constriction de
cou profonde, continuant sur le côté dorsal. Labrum transversal et
profondément émarginé à l'apex. Mandibules assez minces et
brusquement crochues aux apex, chacune avec une dent prémolaire
distincte. Labium non fusionné. Dent du mentum simple, grande et
large, légèrement tronqué en son extrémité. Submentum avec 4 soies.
Ligula subcarrée, avec l'apex un peu saillant implanté de 8 soies.
Paraglosses étroits et se prolongeant au delà du ligula. Palpes courts.
Les derniers segments peu dilatés, les maxillaires sans soie, les labiaux
avec 4 soies. Segments apicaux subconiques, assez épais dans leur
moitié basale et graduellement atténués vers les extrémités qui sont
émoussées. Antennes subfiliformes, assez mince mais pas très longues,
atteignant le 1/3 basal des élytres chez le mâle. Le segment 2 environ
2/3 aussi long que le segment 3, segment 4 5/6 aussi long que le
segment 3 et environ aussi long que le segment 5. Les segments 7 à 9
subcylindriques et plus de 2 fois plus longs que larges. Microsculpture
plutôt indistincte composée de mailles polygonales. Tempes convexes,
3/4 aussi longues que les yeux.
Pronotum : assez petit, subcordiforme, avec les côtés bien arrondis
vers l'avant et profondément sinués et contracté en arrière. Gouttière
marginale étroite mais profonde, continuant de chaque côté vers les
angles postérieurs. Ces derniers styliformes, légèrement émoussés aux
extrémités et atteignant la racine de la soie postangulaire, qui est
légèrement éloigné de l’extrémité. Base profondément fovéolée de
chaque côté entre la suture et la fovéole basale qui est petite et
remarquablement profonde. PW/HW 1,04-1,07, PW/PL 1,22, PW/PA
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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1,42-1,43, PW/PB 1,31-1,34. Bord antérieur un peu plus étroit que la
base PB/PA 1,05-1,09. Sillon médian distinct et plus profond vers la
base.
Figure 281 – 1., Gipsyella patagonica Schweiger, 1958. Habitus mâle de la Terre de Feu.
2. Pronotum du même. 3. Elytre droit du même. 4. Organe copulateur du même.
Elytres : ovales et très convexes sur les côtés mais enfoncés sur le
disque, avec les épaules bien marquées en avant et la base presque
droite. La 1ère
strie profonde et bien présente à l’apex et fusionnant avec
la striole juxtascutellaire. La 8ème
strie distincte sur toute sa longueur.
Les autres stries effacées. Striole juxtascutellaire très longue et
remarquablement profonde, atteignant la suture à l'extrémité
postérieure. Striole apicale absente. Carène apicale absente. 2 soies
discales sur chaque élytre. La 1ère
implantée vers le 1/4 basal. La 2ème
,
vers le milieu. Plus grande largeur des élytres vers le milieu. Pore
préapical présent. EW/PW 1,80-1,81, EL/EW 1,42-1,45.
Microsculpture en grande partie absente, cependant partiellement
visible en tant que lignes transversales indistinctes.
Organe copulateur : non présent sur le spécimen mâle conservé dans
la collection du Naturhistoriska Riksmuseet de Stockholm. Mais le
dessin de Schweiger le montre comme étant assez grêle, arqué, avec
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
660
l’apex large. Le bulbe basal à un étranglement avant le lobe médian.
Pas d’information sur les styles (paramères).
Chorologie : Terre de Feu. Entre les sentiers sur le Rio Chubut et
Arroyo Perdido, Patagonie, Argentine (Schweiger, 1958) ; «Terre de
Feu et Patagonie» (Uéno, 1971). Uéno parle de Terre de Feu, mais il ne
précise pas s'il s'agit d'îles chiliennes ou argentines. 1 femelle, Rio
Pescado, Lago Llanquihue/Ensenada, Chili, à 200 m. d’altitude (Etonti,
1996).
Specie Incertae Sedis
Gipsyella equatorialis Mateu & Nègre, 1972.
Pseudocnides (Gipsyella) equatorialis Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle
Rev. Entomol., II, p. 65. ; Type : Type : 1 femelle, Equateur, Loja
(Gaujon). In coll. Muséum de Paris.
En accord avec les écrits de Uéno (Cf. Gipsyella patagonica, nous
avons passé cette espèce (Pseudocnides (Gipsyella) equatorialis Mateu
& Nègre, 1972) au rang du genre Gipsyella.
Long. : 5,25 mm. Cette espèce diffère notablement de Pseudocnides
patagonica Schweiger, 1958 par la coloration rougeâtre peu luisante
des téguments, ceux ci sont en revanche très brillants et très fortement
pigmentés chez l'espèce chilienne.
Pronotum : chez equatorialis, celui ci est large, la base légèrement
plus étroite que le bord antérieur, la gouttière latérale très large et
explanée, les angles postérieurs grands et larges, droits et à peine
prolongés vers l'arrière. La base large est faiblement arquée ;
patagonica a le pronotum assez petit bien relevé à la base qui est plus
étroite que le bord antérieur, la gouttière latérale très étroite. Les angles
postérieurs sont étroits et étirés, d'abord saillants vers l'extérieur ensuite
notablement prolongés vers l'arrière, ceci est d'autant plus accusé que
les angles sont pourvus du côté interne d'une échancrure profonde du
bord basal.
Nouvelle monographie des trechinae, V5, Christophe Avon
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Nouvelle monographie des trechinae, V5, Christophe Avon
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  • 1. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
  • 2. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 604 Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
  • 3. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 605 Ecrits et dessins1 : Christophe Avon (Directeur) Attachée de direction : Pascale Courtial 1 Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
  • 4. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 606 En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965). Le Professeur René JEANNEL (1879–1965) _________________
  • 5. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 607 Gen. PSEUDOTRECHISIBUS Mateu & Bellés, 1982. Peudotrechisibus (genus) Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type : Pseudotrechisibus sphaericus. Type : Pérou, 1 mâle de Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratipes : 4 mâles et 4 femelles capturés avec le type. Genre voisin de Trechisibus, avec lequel il partage la plupart de ses caractères morphologiques et anatomiques, excepté : le labium soudé au prébasilaire sans trace de suture, les élytres très circulaires et fortement convexes et les épisternes métathoraciques plus longs que larges. Concernant la chétotaxie, elle ressemble à celle des sous-genres Trechisibiorites Jeannel et Trechisibiodes Uéno qui sont également carctérisés par la présence d’1 seule soie discale sur le 3ème interstrie. Long. : 3,40 à 4,10 mm. Tête : petite par rapport au reste du corps. Alongée, avec les mandibules longues et grêles. Sillons frontaux complets et bien arqués. Yeux légèrement convexes et pubescents. Labium denté avec sa dent bifide, soudé au prébasilaire sans trace de suture. Pronotum : convexe, transverse avec les côtés arrondis. Elytres : très convexes, d’aspect quasi circulaires. Strie récurrente en prolongement de la 5ème strie. Toutes les stries pratiquement effacées. 1 soie discale suposée être implantée sur le 3ème interstrie. Organe copulateur : régulièrement arqué avec le bulbe basal de taille moyenne ; Sac interne armé de pièces copulatrices lamelliformes. Chorologie : Pérou, Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977). Sous des pierres enfoncées, dans les environs de la Simas de Catachi.
  • 6. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 608 Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982. Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type : Pseudotrechisibus sphaericus. Type : Pérou, 1 mâle de Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratipes : 4 mâles et 4 femelles capturés avec le type. Long. : 3,40 à 4,10 mm. Aptère. Couleur brun-foncé, avec les marges du pronotum et les élytres sensiblement plus claires. Apendices fauves avec les articles des antennes plus sombres. Tête : petite par rapport au reste du corps. Alongée, avec les mandibules longues et grêles. Sillons frontaux complets et bien arqués. Yeux légèrement convexes et pubescents. Antennes fines et longues, atteignant la motié de la longueur du corps. Labium denté avec sa dent bifide, soudé au prébasilaire sans trace de suture. Microsculpture fine en mailles transversales allongées. Figure 258 – 1., Pseudotrechisibus sphaericus Mateu & Bellés, 1982. Habitus mâle de la Simas de Catachi. 2. Organe copulateur du même. 3. Pièces copulatrices du même. 4. Complexe labial du même.
  • 7. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 609 Pronotum : convexe, transverse et cordiforme (l, 30 plus large que long), nettement plus large que la tête, avec les côtés arrondis. Angles antérieurs effacés, à peine saillants. Gouttière marginale large sur toute sa longueur, sinuée juste avant les angles postérieurs qui sont obtus et peu saillants. Sillon médian faiblement imprimé sur le disque. Petites fossettes basales bien imprimées. Surface quasi dépourvue de microsculpture. Elytres : très convexes, d’aspect quasi circulaires, à peine un peu plus longs que larges. Epaules très arrondies. Gouttière marginale large. Strie récurrente peu arquée, en prolongement de la 5ème strie. Toutes les stries pratiquement effacées sauf la 1ère et la 2ème dans leur portion apicale. 1 soie discale suposée être implantée sur le 3ème interstrie. Soie apicale implantée légèrement avant le niveau de la motié de la strie récurrente. Angles suturaux apicaux séparément arrondis. Microsculpture en mailles transversales étroites. Organe copulateur : régulièrement arqué avec le bulbe basal de taille moyenne, sans étranglement avant le lobe médian. Apex en pointe arrondie. Sac interne avec 2 pièces copulatrices lamelliformes. L’inférieure plus grande, caractérisée par son apex pointu et dorsalement quadridenté. La supérieure plus petite, pointue et d’aspect triangulaire en vue de profil. Styles (paramères) assez courts avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cutervo, Cajamarca (Bellés, Cuñé & Ribera 1977). Sous des pierres enfoncées, dans les environs de la Simas de Catachi. Gen. ESCOLATRECHUS Mateu, 2002. Escolatrechus (Genus) Mateu, 2002, Elytron, 16, 2002 ; Type : Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002 ; Type : Bolivie, grotte Humajalanta, parc national de Torotoro (Escolà, 2000). In coll. Musée de Zoologie de Barcelone.
  • 8. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 610 DIAGNOSE, - Mateu, 2002, indique « Par sa conformation générale Escolatrechus Mateu, aurait pu être incorporé à l'un ou l'autre des sous-genres qui font partie du genre Trechisibus Motschulsky. La crénulation du bord élytral est plutôt rare parmi les Trechini. Jeannel l'avait déjà signalé chez Chaetoduvalius, 1928 et Geotrechus, 1919 ; Barr l'a trouvé chez Xenotrechus, 1967, d'ailleurs il paraît être l'unique genre connu des Etats Unis comportant ce caractère. Uéno (1959, 1970, 1997, 1998) et Deuve (1996, 1999) l'ont retrouvé chez quelques rares genres orientaux : Stygiotrechus Uéno, 1958 du Japon, Gotoblemus Uéno, 1970, Japon ; Junaphaenops Uéno, 1997, Chine et Oodinotrechus et Libotrechus Uéno, 1998, Chine. Deuve est aussi l'auteur de quelques taxons chinois présentant cette caractéristique élytrale : Cathaiaphaenops, Sinotroglodytes et Geoblemus Deuve, 1996 de Chine et encore Uenotrechus Deuve, 1999 également de Chine. Ce caractère paraît donc être plutôt rare en Europe, exceptionel en Amérique et bien plus abondant en Asie ». Long. : 4,10 mm. Aptère, rouge testacé, les pattes et les palpes plus clairs. Insecte allongé, convexe et subparallèle, avant-corps brillant, les élytres mats et rugueux. Pattes assez longues et fines, les protibias carénés, sillonnés et pubescents sur leur face interne, la pubescence est clairsemée. Les 2 premiers articles des protarses chez le mâle sont dilatés et posèdent des phanères adhésives en dessous. Tête : Sillons frontaux complets, profonds en avant jusq'au niveau de la soie suborbitale postérieure. A partir de celle-ci ils deviennent très superficiels. Yeux très réduits et pubescents, avec un petit nombre de microchètes seulement visibles à fort grossissement. Labium libre et articulé, fortement transversal avec les cotés regulièrement arrondis. Epilobes centraux assez petits et courts. Dent labiale large et bifide, moins proéminente que les épilobes. Languette conique, tronquée et bisétulée. Paraglosses hyalines, longues, étroites et arquées dépassant largement la languette. Pronotum : transverse 1,26 fois plus large que long et 1,31 fois plus large que la tête, convexe avec les côtés modérément arrondis, à peine sinueux avant les angles postérieurs, ceux-ci petits et presque obtus. La base est large et rectiligne, les angles antérieurs sont peu saillants.
  • 9. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 611 Fossettes basales larges, profondes et finement ponctuées ; gouttière marginale de largeur moyenne. Soies pronotales normales. La 1ère assez avancée et implantée au 1/5ème antérieur. Elytres : subconvexes et faiblement sinués en arrière. La gouttière marginale crénelée depuis l'origine de la 5ème strie jusqu'à la hauteur de la zone discale. Interstries convexes, stries profondes, la 3ème avec 3 soies discales ; stries 3 et 4 anastomosées. Microsculpture en grandes mailles triangulaires imbriquées et brillantes. Organe copulateur : grêle, allongé et arqué à pointe apicale obtuse et renflée, légèrement redressé du côté dorsal. Le sac interne est pourvu de 2 pièces copulatrices en fer de lance, superposées l'une sur l'autre, 1 grande et 1 petite. Styles (paramères) avec 4 soies à l'apex. Chorologie : Bolivie. Vit dans la grotte Humajalanta qui se trouve dans le parc national de Torotoro (Escolà, 2000). Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002. Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002, Elytron, 16, 2002 ; Type : Bolivie, grotte Humajalanta, parc national de Torotoro (Escolà, 2000). In coll. Musée de Zoologie de Barcelone. Long. : 4,10 mm. Aptère, rouge testacée, les pattes et les palpes plus clairs. Insecte allongé, convexe et subparallèle, avant-corps brillant, les élytres mats et rugueux. Pattes assez longues et fines, les protibias carénés, sillonnés et pubescents sur leur face interne, la pubescence clairsemée. Les 2 premiers articles des protarses chez le mâle sont dilatés et posèdent des phanères adhésives en dessous. Tête : volumineuse, convexe et plutôt allongée, avec les mandibules fines et pointues peu incurvées à leur extrémité ; carène dorsale bien tranchante sur les deux mandibules avec une forte voussure qui comporte la soie mandibulaire et où se termine la carène, le restant de celle-ci, jusqu'à la pointe, a une surface lisse et convexe. Sillons frontaux arqués et profonds jusqu'à la soie suborbitale postérieure où ils
  • 10. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 612 deviennent très superficiels. Labre largement échancré avec 6 soies sur son bord antérieur, 2 longues sur les côtés et 2 courtes au milieu. Yeux réduits à un petit amas blanchâtre dans la partie postérieure de l'oeil où se devinent encore quelques vagues ommatidies, le reste de l'organe est constitué par une sorte de globule bosselé et opaque sans traces d'ommatidies. 2 soies épistomales de chaque côté et 2 autres petites contre la carinule sous-antennaire. Antennes modérément longues. Tempes convexes pas très volumineuses, le cou épais. Labium libre, articulé au prébasilaire, très transverse et assez concave, fortement et regulièrement arrondi sur les côtés. Dent labiale large et bifide ; les épilobes son centrales, courtes et divergentes, étroites et parallèles dépassant longuement la dent labiale ; derrière cette dernière se dressent 2 longues soies labiales. Languette conique, bisétulée au milieu. Paraglosses latérales hyalines, étroites, longues et un peu arquées, dépassant nettement en longueur la languette. Palpes labiaux avec l'avant dernier article dichéte sur son bord interne, la soie terminale sur le bord opposé ; le dernier article est plus court, glabre et acuminé à l'apex. Figure 259 – 1., Escolatrechus bolivianus Mateu, 2002. Habitus mâle de la grotte Humajalanta. 2. Epaule gauche du même. 3. Complexe labial du même. 4. Organe copulteur du même.
  • 11. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 613 Pronotum : transverse 1,26 fois plus large que long et 1,31 fois plus large que la tête, convexe avec les côtés modérément arrondis, à peine sinueux avant les angles postérieurs, ceux-ci petits et presque obtus. La base est large et rectiligne, les angles antérieurs sont peu saillants. Fossettes basales larges, profondes et finement ponctuées ; gouttière marginale de largeur moyenne. Soies pronotales normales. La 1ère assez avancée et implantée au 1/5ème antérieur. Elytres : longs et convexes, presque parallèles, 1,73 fois plus longs que larges. Epaules effacées. Rebord élytral à partir de l'origine de la 5ème strie finement crénelé, cilié et relevé presque jusqu'à la moitié de la longueur de l'élytre où la crénulation disparait progressivement. Stries profondes et bien tracées mais effacées vers l'apex ; les stries 3 et 4 s'anastomosent à la hauteur des 2 soies discales. Les stries 5 et 6 s'anastomosent également un peu en arrière de la 2ème soie discale. 2 soies discales accolées à la 3ème strie. Carène apicale peu arquée et située dans le prolongement de la 7ème strie. Apex arrrondi, triangle apical complet. Microsculpture assez particulière : avant-corps brillant et lisse, pratiquement sans microsculpture visible, les élytres au contraire présentent une puissante microsculpture un peu rapeuse ou imbriquée, plutôt isodiamétrale, en grande mailles, ce qui donne à ces élytres fortement striés et avec les intervalles convexes, un aspect rugueux-brillant assez singulier. Organe copulateur : grêle, allongé et arqué à pointe apicale obtuse et renflée, légèrement redressé du côté dorsal. Le sac interne est pourvu de 2 pièces copulatrices en fer de lance, superposées l'une sur l'autre, 1 petite et 1 grande. Styles (paramères) courts, avec 4 soies à l'apex. Chorologie : Bolivie. Vit dans la grotte Humajalanta qui se trouve dans le parc national de Torotoro (Escolà, 2000). Gen. LUYATRECHUS Etonti & Mateu, 2000. Luyatrechus (genus) Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Espèce type : Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov.
  • 12. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 614 Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Amazonas, Luya, Cuelap, à 2990 m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije, Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu. DIAGNOSE, - Mentum soudé au submentum sans la suture visible. Pas de soies discales sur les élytres. Selon la clé des genres relative à ce groupe de Trechini (Mateu & Bellès, 1980), nous remarquons que ce genre est inclu dans le premier groupe (Homalodera, Solier ; Trechichomimus, Mateu & Negre ; Andinorites, Mateu & Bellès) puisqu'il n'a pas de soies discales sur les élytres. Dans le premier groupe, il doit être assez proche d’Homalodera puisque, comme ce genre, il a le mentum uni au submentum sans suture visible. De Trechicomimus et Andinorites, appartenants également à ce groupe, il se distingue facilement car ces 2 derniers genres ont le mentum articulé au submentum avec une suture bien visible. Luyatrechus diffère également du genre Incatrechus, Mateu & Bellès, 1982, puisque qu’il a le mentum non soudé au submentum, caractéristique qui rapproche par conséquent Luyatrechus au seul genre Homalodera. Toutefois, d’Homalodera il diffère par son faciès beaucoup moins large et aplani ; par ses élytres à plus grande largeur vers le sommet. Chez Luyatrechus les élytres sont très convexes, ovales, bien reserrés vers le sommet, et les côtés ont une forme plus parallèle. Les mandibules, chez Homalodera, sont courtes, trapues et courbées à l'extrémité, alors que chez Luyatrechus elles sont longues, plus fines et peu recourbées à l'extrémité. L'édéage, chez Luyatrechus, est régulièrement et fortement arqué avec 1 petite pièce copulatrice peu chitinisée, contrairement au genre Homalodera ou il est peu arqué, avec le lobe médian plus ou moins rectiligne et avec un sac interne composé de petits plis et écailles bien chitinisés (type Dentirugula Avon, 2006). Chez Luyatrechus, le labre est concave alors que chez le genre Homalodera, il est droit et tronqué. Chez Luyatrechus les élytres sont de couleur noirs-brillants comme tout le reste du corps. Chez Homalodera, par contre, les élytres présentent un chromatisme variable,
  • 13. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 615 selon les espèces, allant de la couleur sombre sans taches aux bandes plus claires ; testacée avec des tâches ou des bandes sombres. Luyatrechus est plus petit que toutes les espèces du genre Homalodera. Homalodera vit au Chili, de Santiago jusqu'à la zone Antarctique, avec un confinement en Argentine/Patagonie (Etonti & Mateu, 1998), alors que Luyatrechus à état récolté, jusqu'à présent, dans le Nord du Pérou, à une distance, en ligne droite à partir de Santiago de plus de 3000 km. Les deux habitats sont très différents l’un de l'autre : sudéquatorial pour Luyatrechus, sudtropical pour Homalodera. Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Amazonas, Luya, Cuelap, à 2990 m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije, Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu. Long. : 2,75 à 3,10 mm. Convexe. Couleur noire-rougeâtre ; pattes, mandibules, pièces bucales jaunes-rougeâtres. Antennes jaunâtres dés les 3 premiers articles, du 4ème au 11ème , rougeâtres-sombres. Aptère. Mentum soudé au submentum sans suture visible. Pas de soie discale sur les élytres. A fort agrandissement, on remarque chez quelques exemplaires, 1 ou 2 pores près de la 5ème ou 6ème strie, avec 1 petite soie. Protibias sillonnés, les 2 premiers articles du protarse mâle dilatés, asymétriques, avec le 1er plus dilaté que le 2ème . Pubescence absente. Tête : trapue mais allongée ; yeux non saillants et tempes convexes. Sillions frontaux complets. Yeux plus longs que les tempes. Cou trapu. Labre creux. Mandibules modérément allongées peu recourbées à l'extrémité. Epistome avec 1 soie. Microsculture en mailles peu marquées et peu transversales. Pronotum : transverse (1,55 fois plus large que la tête), (rapport larg. max / long. max : 1,34), convexe et lisse. Côtés arrondis en avant (la plus grande largeur dans le 1er 1/3), base légèrement plus large que le
  • 14. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 616 bord antérieur. Angles postérieurs obtus, non salliants ; base rectiligne. Marge antérieure tronquée. Soies pronotales présentes, les 2 antérieures implantées environ au 1er 1/3. Les impressions basales sont peu marquées. Sillon médian fin arrivant presque aux 2 bords (antérieur et postérieur). Gouttière marginale étroite, progressivement et légèrement élargie vers les angles postérieurs. Microsculture en mailles peu marquées et peu transversales. Figure 260 – 1., Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu, 2000. Habitus mâle de Cuelap. 2. Organe copulteur du même. Elytres : allongés et ovoides (1,48 fois plus larges que le pronotum et 1,41 fois plus longs que larges). Epaules peu arrondies mais marquées. Côtés arrondis. Le bord basal se termine à l’origine de la 5ème strie. Strie juxtascutellaire presque totalement effacée. Gouttière marginale large sur toute sa longueur. La 2ème strie peu marquée, les autres évanescentes. Strie récurrente légèrement arquée. Triangle apical présent, avec la soie extérieure plus proche de la suture que de la strie récurrente. Microsculture en mailles serrées et transversales.
  • 15. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 617 Organe copulateur : arqué, assez fin sur toute sa longueur puis atténué vers le sommet. Sommet en pointe courte, obtuse et arrondie. Bulbe basal un peu dilaté, mais sans étranglement. 1 petit aileron sagittal. Sac interne avec 1 pièce copulatrice triangulaire, concave dans sa partie la plus large. Sur cette pièce, un pliage squameux et allongé. Styles (paramères) courts, robustes, chacun avec 4 soies apicales (non dessinés sur la diagnose originale). Chorologie : Luyatrechus cuelapensis Etonti & Mateu a été découvert en milieu sec, à l’ombre de grands arbres, sous des pierres de moyennes dimensions et superficiellement enfoncées. Péroulillos et Sima Talalan, n°2 de los Guardianes, Pampa la Purla, à 3750 m. d'altitude, Celandin. Michiquillay, à quelques dizaines de kilomètres du locus typicus. Gen. INCATRECHUS Mateu & Bellés, 1982. Incatrechus (genus) Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; espèce type : Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; Type : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres. In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratype : 1 femelle de la même date et localité. Mateu & Bellés, 1982, ont créés ce genre pour sa pubescence élytrale diffuse et dense, sur le pronotum plus courte et dispercée, les yeux réduits et pubescents, les élytres sans soies discales ni la soie externe du triangle apical, la striole juxtascutellaire absente. Long. : 2,50 à 2,70 mm. Aptère. Tégument dépigmentés et peu sclérifiés. Tête : avec les yeux réduits et pubescents. Labium articulé et denté, dent bifide. Palpes labiaux longs avec le dernier article gracile.
  • 16. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 618 Elytres : courte et subparallèles, sans soies discales ni soie externe du triangle apical. La striole juxtascutellaire est absente. Pubescence diffuse et dense. Pronotum : assez grand, transverse, d’aspect subcarré. Avec sa pubescence courte et dispercée. Organe copulateur : long et peu arqué, seulement après le bulbe. Apex en sabot. Chorologie : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres. Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982. Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982, Folia Entomologia Mexicana, N° 53, pp. 67-74 ; Type : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres. In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratype : 1 femelle de la même date et localité. Long. : 2,50 à 2,70 mm. Aptère. Color testacé clair. Yeux très réduits et pubescents. Tempes légèrement convexes, pubescentes et légèrement plus longues que le diamètre des yeux. Sillons frontaux complets, arqués et divergeants vers l’avant. Mandibules longues. Antennes fines et longues dépassant la base des élytres. Les 2 premiers articles du protarse mâles dilatés. Pronotum : nettement plus large que la tête, convexe et transverse (1, 30 fois plus large que long) avec le bord antérieur presque aussi large que la base. Les côtés modérément arrondis en courbe régulière. Plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Angles antérieurs petits et saillants, émoussés. Les postérieurs sont très obtus. Base bisinuée, milieu concave. Gouttière marginale étroite sur toute sa longueur. Sillon médian fin. Fossettes basales petites et profondes.
  • 17. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 619 Figure 261 – 1., Incatrechus pilosus Mateu & Bellés, 1982. Habitus mâle de Perulillos. 2. Organe copulteur du même. Elytres : subparallèles, convexes et un peu déprimés sur le disque. Epaules arrondies. Apex tronqués, avec les angles suturaux apicaux séparément arrondis. Pore basal présent. Stries effacées, encore perceptibles dans la zone apicale. Pas de soie discale. Strie récurrente courte, peu arquée en prolongement de la 5ème strie. Microsculpture en mailles transversales moins visibles vers le milieu antérieur à cause de la ponctuation et de la pubescence. Organe copulateur : long et peu arqué, seulement après le bulbe. Apex en sabot. Sac interne avec 1 pièce copulatrice lamelliforme triangulaire très allongée et effilée vers l’avant. Styles (paramères) fins et courts, avec 4 ou 5 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, 1 mâle de Perulillos (=Péroulillos), entre Cajamarca et Celendín (=Celandin), Cajamarca (Bellés 1977), à 3750 m. d’altitude, en zone non-calcaire, sous les pierres. A Comullca, Celandin, Cajamarca, à 3800 m. d’altitude, (Etonti & Mateu, 1999). Cette dernière station se trouve à peu kilomètres du locus typicus.
  • 18. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 620 Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000. Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000, Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije, Ljubljana, Slovenija. Paratypes : in Coll. Mateu, Barcelona. Long. : 2,75 mm. (mâle), 2,85 mm. (femelle). Couleur testacé clair. Aptère, avec les protibias non sillonnés, modérément pubescents. Les 2 premiers articles des protarses antérieurs chez le mâle dilatés. Pubescence courte et régulière, relativement abondante. Tête : convexe, assez volumineuse. Yeux petits mais salliants, avec le pourtour pubescent. Tempe convexes, cou trapu. Sillions sopraoculaires arqués. Labre légèrement creux. Mandibules courtes et peu arquées. Figure 262 – Organe copulteur d’Incatrechus rattii Etonti & Mateu, 2000. . Pronotum : subcordiforme (rapport larg. max / long. max : 1,31) (1,31 fois plus large que la tête), peu convexe, de base plus étroite que le bord antérieur. Côtés arqués en avant, sinués vers la base. Angles obtus. Impressions basales peu profondes. Sillion médian profond. Gouttière marginale étroite. La base légèrement concave. La plus grande largeur à la hauteur de la soie antérieure, au 1/3 antérieur. Soie pronotales normales. Elytres : relativement convexes, allongés au sommet, peu arqués latéralement (rapport long. max / larg. max : 1,46 chez le mâle).
  • 19. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 621 Epaules arrondies. Stries visibles seulement dans la partie apicale. Pas de soies discales. Strie récurrente apicale longue, peu arquée, rejoignant le sommet de la 5ème strie. Microsculpture en mailles clairement transversales, peu visibles à cause la pubescence. Organe copulateur : allongé, avec le bulbe basal globuleux ; lobe médian bisinué, arqué sur le côté ventral à la base ensuite sur le côté dorsal, avec son sommet terminé en pointe légèrement élargie, subarrondie, légèrement anguleuse ventralement. Sac interne avec 1 pièce copulatrice triangulaire très allongée. Styles (paramères) moyens et fins, avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude (Etonti, 1999). Le Michiquillay dépasse les 4000 m. d’altitude et est situé sur un haut plateau très humide avec de nombreux petits lacs et marécages. Sous les pierres enfoncées. Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006. Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006, Boll. Mus. civ. St. nat. Verona, 30, pp. 147-150 ; Type : Pérou, Las Lagunas, route Cajamarca/Bambamarca, entre Cajamarca et S. Pablo, entre 3950 et 4050 m. d’altitude (Etonti, 2004). In coll. Museo civ. St. nat. Verona, Italie. Paratypes : 41 ex., même date et même localité (Etonti, 2004). In coll. Vigna Taglianti, Mateu & Etonti. Long. : 3,00 mm. Couleur testacé clair. Microptère, avec les protibias non sillonnés. Mentum non soudé au submentum, mais avec la suture plus fine que chez les autres espèces du genre. Les 2 premiers articles du protarse des mâles dilatés. Tête : assez robuste. Sillons frontaux bien marqués et entiers. Antennes assez épaisses et pubescentes. Pronotum : convexe et de dimensions importantes. Côtés arqués, surtout vers l’avant. Plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Sillon médian bien marqué. Soies pronotales normales.
  • 20. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 622 Elytres : ovoïdes, sans striation. Pas de soies discales. Les apex conjointement unis en arcs. Strie récurrente subrectiligne. Série ombiliquée normale. Figure 263 – 1., Incatrechus lagunensis Mateu & Etonti, 2006. Habitus mâle de Las Lagunas. 2. Organe copulteur du même. 3. Organe copulteur du même, vue de dessus. Organe copulateur : assez petit, très arqué sur le dessus et légèrement sinué sur le côté ventral. Bulbe basal de taille moyenne, globuleux, avec un étranglement très important avant le lobe médian. L’aileron sagittal pourrait être considéré comme la palette hyaline que l’on voit presque sous l’attache des styles. Apex assez particulier, en pointe retournée du côté dorsal. En vue de dessus, l’apex est globuleux. Pièce copulatrice bien développée, lamelliforme, ovoïde en vue de dessus, allongée en gondole et sclérifiée. Son apex est retroussé vers le côté dorsal et sort à l’apex du lobe médian. Styles (paramères) assez larges, surtout le droit, de taille moyenne, avec 4 soies apicales.
  • 21. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 623 Chorologie : Pérou, Las Lagunas, route Cajamarca/Bambamarca, entre Cajamarca et S. Pablo, entre 3950 et 4050 m. d’altitude (Etonti, 2004). Endogé dans la terre humide des lagunes, sous les pierres enfoncées. Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002. Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002, Atti. Mus. civ. St. nat. Trieste, 49, pp. 121-127 ; Type : 1 mâle, Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Coymolache, route Cajamarca-Bambamarca, à 4050 m. d’altitude (Etonti, 2000). In coll. Museo civ. St. nat. di Trieste, Italia. Paratypes : 2 mâles et 1 femelle, Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Q. Mishacocha, à 3900 m. d’altitude (Etonti, 2000) ; 1 femelle, Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Cobro, à 4000 m. d’altitude (Etonti, 2000). In coll. Etonti & Mateu. Long. : 2,50 à 2,80 mm. Couleur testacé clair. Brachyptère, avec les protibias sillonnés. Les 2 premiers articles du protarse des mâles de forme triangulaire, dilatés, le 1er plus large que le 2ème . Tête : convexe, grosse et robuste. Yeux petits. Tempes modérément convexes. Labre peu échancré. Mandibules assez longues et peu arquées. Antennes longues, les 2 derniers articles dépassant le pronotum. Mentum non soudé au submentum. Microsculpture presque inexistante. Figure 264 – Organe copulteur d’Incatrechus tenuis Etonti & Mateu, 2002. Pronotum : convexe et transverse, 1,29 fois plus large que la tête (rapport larg. max. / long. max. : 1,57). Les côtés arrondis. Base plus
  • 22. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 624 courte que le bord antérieur. Angles antérieurs non saillants. Les angles postérieurs arrondis. Base légèrement concave. Impressions basales peu profondes. Gouttière marginale subtile. Sillon médian peu imprimé. Soies pronotales normales. Microsculpture presque inexistante. Elytres : peu convexes (rapport long. max. / larg. max : 1,42) ; 1,90 fois plus larges que le pronotum. Côtés subparallèles. Epaules arrondies. Gouttière marginale moyennement large sur toute sa longueur. Les apex joints et arrondis. Pas de soies discales. Stries peu visibles, légèrement plus imprimées dans la région apicale. Strie récurrente peu visible et peu arquée. Soie apicale sur la 3ème strie. Microsculpture en mailles transversales, peu visibles à cause de la courte mais dense pubescence. Organe copulateur : long et peu arqué. Convexe sur le dessus et subrectiligne sur le dessous. Bulbe basal moyen, subcarré, sans aileron sagittal. Apex étroit avec une pointe obtuse et retroussée vers le haut. Sac interne avec 1 pièce copulatrice aux bords parallèles avec l’apex subarrondi et caractérisé dans la partie postérieure par une longue plaque écailleuse et chitinisée (type Dentirugula Avon, 2006). Styles (paramères) longs avec 4 à 5 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Coymolache, route Cajamarca-Bambamarca, à 4050 m. d’altitude (Etonti, 2000). Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Q. Mishacocha, à 3900 m. d’altitude (Etonti, 2000). Pérou, Cajamarca, S. Miguel, Cobro, à 4000 m. d’altitude (Etonti, 2000). Gen. ANDINORITES Mateu & Bellès, 1980. Andinorites (genus) Mateu & Bellès, 1980. Eos, 55-56, p. 131. Type : Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980. Eos, 55-56, p. 131-142. DIAGNOSE, - Forme large et convexe. Aptère. Protibias sillonnés et pubescents. Les 2 premiers articles des protarses dilatés chez le mâle et avec des phanères adhésive. Tarses légèrement pubescents, également sous l’ongle. Microsculpture élytrale fine et transverse.
  • 23. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 625 Tête : longue, avec les yeux peu convexes, glabres ou pubescents. Tempes convexes et pubescentes. Labre échancré en arc ouvert, avec 6 soies. 1er article des palpes labiaux, bisétulé. Le 2ème allongé et conique. Palpes maxillaires avec le dernier article également allongé et conique. Dent labiale plus ou moins bifide, labium libre. Languette triangulaire avec 8 soies. Paraglosses fines et arquées, dépassant largement la languette. 2 soies labiales et prébasilaire avec 6 soies. Sillons frontaux entiers. Epistome avec 2 soies sur chaque côté. Les antennes pubescentes, le 1er article moins pubescent. Pronotum : plus ou moins transversal et convexe, non sinué. La base plus large que le bord antérieur. Les côtés arqués vers l’avant et beaucoup moins vers l’arrière. Angles antérieurs absents ou à peine visibles. Angles postérieurs obtus. Pas de fossettes basales. Gouttière marginale plus ou moins étroite, plus large vers la base. Cette dernière sinuée. Sillon médian presque entier, légèrement effacé aux deux extrémités. Soies pronotales normales, les antérieures implantées avant le 1/3 antérieur. Elytres : convexes et ovoïdes. Epaules angulaires et avancées. Rebord basal incomplet. Stries différemment imprimées. Pas de soies sur le disque. Série ombiliquée normale. Strie récurrente large, peu arquée et sans soie latérales. Angles suturaux conjointement arrondis à l’apex. La 8ème strie et parfois la 7ème profonde dans leur partie apicale. Organe copulateur : massif, plus ou moins arqué, avec le bulbe basal assez bien fermé et assez gros. 1 ou 2 pièces copulatrices sont présentes dans le sac interne. L’apex est pointu. Chorologie : Pérou. Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980. Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 135 ; Type : 1 femelle, Pérou, Cueva Asunción, El Pajonal, San Andrés de Cutervo, Cajamarca, à 2400 m. d’altitude (Bellés, Ribera & Cuné, 1977). In coll.
  • 24. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 626 Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes. 1 mâle immature, Pérou, Sima del Reducto, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977), même localité que le type. Figure 265 – 1., Andinorites striatus Mateu & Bellès, 1980. Habitus mâle de la Cueva Asunción. 2. Organe copulteur du même. Long. : 5,00 à 9,00 mm. Aptère. Allongé et peu convexe. Tête : avec les yeux glabres. Pronotum : à peine transversal, avec ses côtés arrondis. Angles postérieurs obtus. Gouttière marginale assez large sur toute sa longueur et légèrement relevée et plus large aux angles postérieurs. Elytres : avec les stries fortement marquées et tous les interstries convexes. Strie récurrente peu arquée et unie à la 5ème strie. Organe copulateur : massif et épais, avec le bord ventral subrectiligne, peu relevé à l’apex. Le bulbe basal est très globuleux. Le sac interne
  • 25. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 627 comprend une pièce copulatrice en cuilleron large. Apex mousse et régulièrement effilé. La pièce copulatrice ne semble pas avoir été extraite par Mateu et Bellés pour cette espèce. Ce manque pourrait-être du à l’immaturité du seul mâle connu. Styles (paramères) assez courts, avec 5 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cueva Asunción, El Pajonal, San Andrés de Cutervo, Cajamarca, à 2400 m. d’altitude (Bellés, Ribera & Cuné, 1977). Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980. Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 136 ; Type : 1 mâle, Pérou, entre Cajamarca et Celendín, Cajamarca, Sima Tragadero, Perulillos, à 3750 m. d’altitude (Perez & Garcia, 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : une série de mâles et de femelles récoltés avec le type. In coll. Mateu & Bellés. Long. : 5,70 à 6,80 mm. Cette espèce reste pour l’instant unique par sa strie récurrente rejoignant la 7ème strie. Aptère. Forme générale large et elliptique. Tête : avec les yeux pubescents. Pronotum : transverse avec ses côtés régulièrement arrondis, brièvement sinués avant les angles postérieurs qui sont sensiblement dentiformes. Base plus large que le bord antérieur. Elytres : très convexes. Leur plus grande largeur vers le milieu. Les stries peu imprimées. Strie récurrente rectiligne rejoignant la 7ème strie. Organe copulateur : massif épais mais assez court, avec le bord ventral subrectiligne, légèrement relevé à l’apex. Le bulbe basal est très large. Le sac interne comprend une pièce copulatrice en cuilleron infléchi vers le haut et rétréci à la base. Apex petit et pointu. La pièce copulatrice ne semble pas avoir été extraite par Mateu et Bellés pour cette espèce. Il manque également des informations concernant les
  • 26. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 628 styles (paramères) de l’édéage. Ces manques pourraient-être dus à l’immaturité du seul mâle connu. Figure 266 – 1., Andinorites troglophilus Mateu & Bellès, 1980. Pièces labiales. 2. Epaule droite du même. 3. Elytre gauche du même. 4. Organe copulateur du même. Chorologie : Pérou, entre Cajamarca et Celendín, Cajamarca, Sima Tragadero, Perulillos, à 3750 m. d’altitude (Perez & Garcia, 1977). Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980. Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 136 ; Type : 1 mâle, Pérou, Cajámarca, Cutervo, à 2625 m. d’altitude (Bellés & Ribera, 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : 1 femelle récoltée avec le type, et 1 mâle et 1 femelle de la Sima de Catachi, même date et même localité. In coll. Mateu & Bellès. Long. : 5,60 à 6,00 mm. Aptère. Tête : assez longue, avec les yeux glabres. Les antennes dépassent largement la base du pronotum.
  • 27. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 629 Pronotum : très transverse, avec les côtés arrondis et la base bisinuée. Angles postérieurs obtus. La base plus large que le bord antérieur. Figure 267 – 1., Andinorites convexus Mateu & Bellès, 1980. 2. Organe copulateur du même. Elytres : très larges et convexes, leur plus grande largeur vers le milieu. Les stries pratiquement toutes effacées mais visibles. Strie récurrente peu arquée, moyennement longue rejoignant la 5ème strie. Organe copulateur : modérément arqué dessus et dessous. L’apex en bec mousse est légèrement courbé vers le haut. Le bulbe basal est massif et sans étranglement. Pas d’aileron sagittal. Sac interne avec 2 pièces copulatrices, une allongée, tordue et spatulée à l’apex, l’autre est plus petite, en cuilleron subtriangulaire, implanté un peu après la base de la première pièce. Styles (paramères) courts avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cajámarca, Cutervo, à 2625 m. d’altitude (Bellés & Ribera, 1977).
  • 28. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 630 Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980. Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 137 ; Type : 1 mâle, Pérou, El Pajonal, San Andrés de Cutervo (Parc National), Cajamarca, à 2330 m. d’altitude (Bellés, Cuné & Ribera, 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : 3 ex. capturés avec le type. Long. : 5,00 à 6,20 mm. Aptère. Tête : avec les yeux glabres. Pronotum : convexe. Les côtés subparallèles puis arqués vers l’avant. Base bisinuée. Angles postérieurs obtus mais non dentiformes. Figure 268 – 1., Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite. 2. Elytre gauche du même. 3. Organe copulateur du même. Elytres : ovoïdes et modérément convexes. Plus grande largeur un peu après le 1/3 antérieur. Stries faiblement imprimées mais bien visibles. Strie récurrente courte et arquée, rejoignant la 5ème strie.
  • 29. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 631 Organe copulateur : assez petit, le dessus arqué et renflé vers le milieu. Bulbe basal assez globuleux et bien individualisé du lobe médian. Apex en bec mousse. Un fin aileron sagittal. Sac interne avec 1 pièce copulatrice assez large et lamelliforme. Bifide en son extrémité postérieure. Styles (paramères) assez longue et courts, avec 6 ou 7 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, El Pajonal, San Andrés de Cutervo (Parc National), Cajamarca, à 2330 m. d’altitude (Bellés, Cuné & Ribera, 1977). Endogé et sous les pierres enfoncées dans le secteur montagneux du Pajonal. Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980. Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 138 ; Type : 1 mâle, Pérou, Sima del Reducto, San Andrés de Cutervo, Cajamarca, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : même date et même localité que le type. Long. : 4,60 à 5,00 mm. Aptère. Tête : avec les yeux glabres. Pronotum : moyennement convexe, légèrement transversal, les côtés peu arrondis et subparallèles dans la moitié postérieure. Angles postérieurs obtus. Base bisinuée. Elytres : assez allongés avec le bord basal effacé à l’origine de la 6ème strie. Plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Stries modérément imprimées mais bien visibles. Strie récurrente avec son extrémité supérieure peu arquée rejoignant la 5ème strie. Organe copulateur : petit, avec le bord ventral subrectiligne, arqué sur le dessus, vers le milieu du lobe médian. Apex en bec mousse. Bulbe basal peu globuleux et en prolongement direct du lobe médian. Sac interne avec 1 pièce copulatrice allongée et parallèle, arrondie en son
  • 30. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 632 extrémité et 2 apophyses terminales sinuées. Styles (paramères) moyennement courts avec 4 soies à l’apex. Figure 269 – 1., Andinorites peruvianus Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite. 2. Organe copulateur du même. Chorologie : Pérou, Sima del Reducto, San Andrés de Cutervo, Cajamarca, à 2650 m. d’altitude (Bellés, 1977). Dans les grottes et sous les pierres enfoncées dans l’humus. Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980. Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980, Eos, 55-56, p. 140 ; Type : 1 mâle, Pérou, Tragadero, Perulillos, entre Celendín et Cajamarca, Cajamarca, à 3750 m. d’altitude (Garcia & Perez). In coll. Museo de Zoología de Barcelona. Paratypes : une petite série récoltée avec le type. Long. : 5,20 à 5,50 mm. Aptère.
  • 31. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 633 Figure 270 – 1., Andinorites crypticola Mateu & Bellès, 1980. Epaule droite. 2. Organe copulateur du même. Tête : avec les yeux pubescents. Pronotum : avec les côtés régulièrement arrondis. Angles postérieurs légèrement saillants. Base presque rectiligne. Elytres : moyennement arqués et convexes. Plus grande largeur, vers le milieu. Bord basal visible à partir de la 4ème strie. Stries peu imprimées et peu visibles. Strie récurrente très arquée rejoignant la 5ème strie. Organe copulateur : assez petit et très arqué. Sa plus grande épaisseur après le milieu, vers l’apex. Ce dernier en pointe légèrement retroussée vers le haut. Bulbe basal assez long et imposant. Un petit étranglement après le bulbe. 1 pièce copulatrice longue et fine, chitinisée et pointue. Styles (paramères) assez grêles avec 4 à 5 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Tragadero, Perulillos, entre Celendín et Cajamarca, Cajamarca, à 3750 m. d’altitude (Garcia & Perez). Vit en sympatrisme avec Andinorites troglophilus. Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000. Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000. Actes Ent. Slov. Ljubljana, 8, 2, 2000 ; Type : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude (Etonti, 1999). In Coll. Prirodoslovni muzej Slovenije, Ljubljana, Slovenija, Etonti & Mateu. Il s’agit du plus petit Andinorites jusqu'à présent connu. Il est semblable à Andinorites vilchezi Mateu & Bellès, 1980, mais de ceux-ci il diffère par ces caractères extérieurs, la forme de l'édéage (vilchezi plus trapu). En outre chez Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, l’apex de la pièce copulatrice est plus fin, hélicoïdal et légèrement penché. Les styles (paramères) sont plus fins et plus allongés. Long. : 3,70 à 4,30 mm. Couleur noir-cirage, avec des reflets rougeâtres ; pattes, antennes et parties bucales rougeâtres. Aptère. Les 2
  • 32. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 634 premiers articles du protarse chez le mâle sont dilatés avec des phanères adhésives. Protibias sillonnés. Pattes allongées, graciles et pubescentes. Tête : robuste et convexe. Yeux assez grands, pubescents et non saillants. Tempes convexes, continues avec la courbure des yeux. Les mandibules modérément allongées. Labre légèrement creusé. Cou trapu, antennes longues et robustes dépassant la base du pronotum. Microsculpture en mailles bien marquées et peu transverses. Pronotum : peu transverse, (rapport larg. max / long. max : 1,09) (1,4 fois plus large que la tête), convexe. La base plus large que le bord antérieur. Côtés modérément arrondis, plus nettement en avant ; angles postérieurs petits, obtus mais saillants. Soies pronotales normales. Impressions basales très peu profondes. Sillon médian large, modérément profond. Gouttière marginale s’élargissant au niveau des angles postérieurs. La base subrectiligne, creusée en son centre. Disque lisse. Microsculpture en mailles bien marquées et peu transverses. Elytres : largement arrondis, courts et convexes (1,40 fois plus larges que le pronoto et 1,29 fois plus longs que larges). Epaules obtuses et bien marquées. Rebord basal court, légèrement arqué, se terminant à l’origine de la 5ème strie. Striole juxtascutellaire à peine indiquée. Strie récurrente apicale presque droite, jointe avec la 5ème strie, mais evanescente comme toutes les autres stries voisines. Gouttière marginale assez large, plus fine avant le sommet où elle devient plus étroite. Sommet à peine sinué. Angles suturaux unis. Pas de soies discales. Triangle apical réduit à la soie postérieure, plus près de la suture que de la carène apicale. Microsculture peu visible et irrégulière en mailles reserrées et transverses. Organe copulateur : robuste, arqué, presque rectiligne sur le côté ventral ; apex court, légèrement arqué vers le bas. Bulbe basal assez trapu mais pas aussi large que le lobe médian. Pièce copulatrice allongée, antérieurement spatulée, saillante à l'extérieur du lobe médian. En vision dorsale 1'apex se termine en pointe assez large et dirigée vers la droite. Styles (paramères) allongés et fins, chacun avec 4 soies apicales (non dessinés sur la diagnose originale).
  • 33. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 635 Figure 271 – 1., Andinorites atahualpai Etonti & Mateu, 2000. Habitus mâle de Michiquillay. 2. Organe copulteur du même. 3. Apex de l’organe copulteur du même, vue de dessus. Chorologie : Pérou, Cajamarca, Michiquillay, à 4030 m. d’altitude (Etonti, 1999). Gen. PUTZEYSIUS Jeannel, 1962. Putzeysius (genus) Jeannel, 1962. Biol. Amér. Australe, I, p. 595. ; Type : Trechus quadriceps Putzeys, 1870. Stett. Entomol. Ztg., XXXI, p. 20. ; Type : Chili. - Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo, 1994, Natura Bresciana, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994), 1996, pp. 211-216 ; Espèce type : Putzeysius coecus Sciaky & Grottolo, 1994. Type : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo.
  • 34. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 636 DIAGNOSE, - Glabre, aspect des Duvalius européens, les sillons frontaux complets, les yeux très réduits, la striation des élytres profonde, la série ombiliquée agrégée, les tibias antérieurs sillonnés et pubescents sur la partie distale de la face antérieure ; mais les mandibules ont une dent prémolaire, comme chez les Trechisibus, et le sac interne de l'édéage présente une armature anisotope. Pattes longues et grêles, les tibias antérieurs grêles, sillonnés, fortement pubescents sur la partie distale de la face antérieure. Protarses antérieurs des mâles avec les 2 premiers articles dilatés. Tête : à sillons frontaux complets, les tempes bombées, les yeux petits mais pigmentés. Pièces buccales comme chez Trechisibus. Antennes assez longues. Pronotum : subcordiforme, la gouttière marginale large, les fossettes basales allongées. Elytres : subparallèles, à épaules saillantes et bord préhuméral perpendiculaire à la ligne médiane ; toutes les stries entières ponctuées, les externes un peu moins profondes que les internes, les interstries convexes. 2 soies discales su chaque élytre. Organe copulateur : sac interne avec une armature anisotope très réduite. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Chili septentrional, Pampas, un seul mâle (Ph. Germain). - Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo, 1994, Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). Putzeysius (s. str.) quadriceps Putzeys, 1870. Putzeysius quadriceps Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 20 (Trechus) ; Type : Pampas du Chili. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. – Jeannel, 1954, Rev. fr. d'Ent., XXI, p. 6, fig. 1 et 2. (Trechisibus).
  • 35. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 637 Figure 272 – 1., Putzeysius (s. str.) quadriceps Putzeys, 1870. Habitus mâle de Pampas. 2. Elytre gauche du même. 3. Organe copulteur du même. Long. : 5,00 mm. Aptère. Testacé rougeâtre luisant avec les téguments lisses et glabres. Allongé, subparallèle et peu convexe. Tête : volumineuse, à joues bombées et yeux très petits mais pigmentés ; sillons frontaux profonds. Mandibules saillantes mais assez courtes. Antennes atteignant le 1er 1/4 des élytres. Lignes orbitaires divergentes. Pronotum : subcarré avec les côtés bien arrondis en avant, faiblement sinués en arrière, la base légèrement saillante, les angles postérieurs presque droits, vifs. Soies pronotales normales. Elytres : subparallèles, un peu élargis en arrière, les épaules arrondies mais saillantes, 1a gouttière marginale large, brusquement arrêtée en avant sur la racine de la 5ème strie. Toutes les stries entières. 2 soies discales, l'une avant le 1er 1/4 basal, l'autre peu après le milieu sur la 3ème strie. Soie apicale très près du bord apical et plus rapprochée de la carène apicale que de la suture. Série ombiliquée normalement agrégée.
  • 36. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 638 Organe copulateur : très long, très grêle et peu arqué, la partie apicale longue, atténuée, l'apex simple, non crochu. Sac interne avec des dents écailleuses dans la partie distale et 1 pièce copulatrice très petite (non représentée sur le dessin). Chorologie : Chili septentrional, Pampas, un seul mâle (Ph. Germain). Les conditions d'existence de cette espèce ne sont pas connues. I. Subgen. TRICHOPUTZEYSIUS Sciaky & Grottolo, 1994. Subgen. Trichoputzeysius Sciaky & Grottolo, 1994, Natura Bresciana, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994), 1996, pp. 211-216 ; Espèce type : Putzeysius coecus Sciaky & Grottolo, 1994. Type : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo. Sciaky et Grottolo ont créés ce sous-genre de Putzeysius pour sa courte pubescence généralisée sur la tête, le pronotum et les élytres. Egalement pour l’absence totale d’yeux, les stries élytrales superficielles et le triangle apical complet à l’apex des èlytres. Long. : 3,90 mm. Microptère. Couleur jaune-rougeâtre dépigmenté. Les téguments pubescents. Tête : grande, avec la convexité oculaire très forte. Yeux complètement absents. Sillons frontaux plus profonds sur le sommet. 3 soies oculaires formant un triangle, la 1ère un juste en dehors des sillons frontaux, presque dans la correspondance de la largeur maximum de la convexité oculaire. La 2ème dans les sillons frontaux, derrière la 1ère . La 3ème derrière la cicatrice occulaire, presque au même niveau que la 1ère . Pièces buccales normales. Pronotum : large et subcordiforme, avec la gouttière marginale large et les impressions basales arrondies et profondes.
  • 37. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 639 Elytres : avec les stries très superficielles mais ponctuées. 2 soies discales sur le 3ème interstrie supposé. La 1ère implantée avant le 1/4 basal. La 2ème , avant le milieu. Triangle apical complet. Organe copulateur : long et grêle. Peu arqué. Bulbe basal moyen, formant un étranglement avant le lobe médian. Pas d’aileron sagittal. 1 pièce copulatrice anisotope, petite et triangulaire dans un sac interne écailleux. Styles (paramères) courts et larges. Chorologie : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo. Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994. Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994, Natura Bresciana, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat., Brescia, 30 (1994), 1996, pp. 211- 216 ; Type : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). In coll. Grottolo. Long. : 3,90 mm. Microptère. Couleur jaune-rougeâtre dépigmenté. Les téguments pubescents. Pattes courtes avec les sillons des protibias inachevés et superficiels. Tibias bubescents sur l’extérieur. Protarses mâle avec les 2 premiers articles distinctement dilatés mais faiblement asymétrique. Tête : grande, avec la convexité oculaire très forte. Yeux complètement absents. Tempes longues et fortement convexes. Sillons frontaux plus profonds sur le sommet. 3 soies oculaires formant un triangle, la 1ère un juste en dehors des sillons frontaux, presque dans la correspondance de la largeur maximum de la convexité oculaire. La 2ème dans les sillons frontaux, derrière la 1ère . La 3ème derrière la cicatrice occulaire, presque au même niveau que la 1ère . Pièces buccales normales. Antennes courtes avec les articles apicaux moins de 1,5 fois plus longs que larges. Mandibules courtes et faiblement arquées à l’apex. Labre concave au milieu.
  • 38. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 640 Figure 273 – 1., Putzeysius (Trichoputzeysius) coecus Sciaky & Grottolo, 1994. Habitus mâle de Salcantay. 2. Tête du même. 3. Organe copulteur du même. Pronotum : large et subcordiforme, avec la gouttière marginale large et les impressions basales arrondies et profondes. Distinctement transverse (rapport largeur / longueur = 1,30), faiblement convexe. Côtés légèrement arqués, puis brièvement et abruptement sinués juste avant des angles postérieurs. Angles antérieurs à peine en avant, angles postérieurs aigus. Base bisinuée. Gouttière marginale très large et explanée. Sillon médian profond et bien imprimén’atteignant pas la base ni l’apex. Impressions basale profondes et larges, bien délimitées. Soies pronotales normales. Elytres : assez courtes et larges (rapport longueur / largeur = 1,50), plutôt à plats. Gouttière marginale très large et explanée. Striole juxtascutellaire, strie récurrente et carène apicale faiblement marquées mais visibles. Gouttière marginale continuant sur la base jusqu'à la racine de la 5ème strie. Stries très superficielles mais ponctuées. 2 soies discales sur le 3ème interstrie supposé. La 1ère implantée avant le 1/4 basal. La 2ème , avant le milieu. Triangle apical complet.
  • 39. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 641 Organe copulateur : long et grêle. Peu arqué dans sa partie médiane mais bien arqué après le bulbe basal formant un étranglement avant le lobe médian. Pas d’aileron sagittal. 1 pièce copulatrice anisotope, petite et triangulaire dans un sac interne écailleux. Styles (paramères) courts et larges, avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Pérou, Cordillera, Vilcabamba, Salcantay à 4200 m. d’altitude (Divàk, 1992). Gen. TRECHINOTUS Jeannel, 1962. Trechinotus (genus) Jeannel, 1962. Biol. Amér. Australe, I, p. 599. ; Type : Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601. (var. reductus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601) ; Type : Chili. DIAGNOSE, - Genre voisin de Trechisibus, mais avec certains caractères qui évoquent le genre Oxytrechus et font qu'il se place comme un trait d'union entre les deux genres. Les palpes maxillaires et la partie apicale de l'élytre ont la même structure que chez Trechisibus, mais la base du pronotum présente la même pédonculisation que chez les Oxytrechus. D'autre part, la coloration des espèces du genre Trechinotus est très particulière et rappellerait plutôt celle du Tropidotrechus victoriae Blackb. du sud de l'Australie. Long. : 3,00 à 4,50 mm. Aptère. Brunâtre luisant, avec la tête (sauf le milieu du front), les côtés du pronotum sur 1/3 de sa largeur, les parties latérales et l'apex des élytres, les antennes et les pattes testacés ; dessous du corps testacé avec le prosternum et la moitié postérieure de l'abdomen rembrunis. Tibias antérieurs glabres et sillonnés. 2 articles dilatés aux protarses antérieurs des mâles. Tête : allongée, à sillons frontaux complets, profonds et réguliers, les yeux peu saillants, 2 fois aussi longs que les tempes. Lignes orbitaires parallèles.
  • 40. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 642 Pronotum : transverse, à côtés bien arrondis et angles postérieurs très obtus ; le tiers médian de la base forme un pédoncule court et déprimé et les parties latérales sont obliques, un peu échancrées. Gouttière marginale prolongée en arrière sur les côtés du bord basal jusqu'au pédoncule. Soies pronotales normales. Elytres : ovoides, très convexes, stries présentes ou seule la strie suturale peut être entière ; pas de striole juxtascutellaire ; mais la partie apicale de l'élytre présente une strie récurrente comme celle des Trechisibus. 1 seule soie discale sur la 3ème strie. Soie apicale souvent absente. Série ombiliquée bien agrégée. Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962. Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601. Type : Ile Chiloe, Chepu (G. Kuschel, 1958). In coll. Muséum de Santiago. Paratypes in coll. Muséum de Paris. (var. reductus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601) Type : S. Pedro. In coll. Muséum de Santiago. Paratypes in coll. Muséum de Paris. Long. : 3,00 à 3,50 mm. Aptère. Pronotum : avec ses côtés bien arrondis, les angles postérieurs très obtus, à peine indiqués. Organe copulateur : très peu arqué sauf à l’apex, le bulbe basal allongé et non coudé. 2 pièces copulatrices. 1 lamelliforme, dorsale, à apex torsadé. 1 plus petite, allongée sur le côté ventral du sac interne. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Variation : à basse altitude, le pronotum est très transverse (Bd = 1,50) ; en montagne, les individus toujours de petite taille (3,00 mm.) ont des antennes courtes et le pronotum bien moins transverse (Bd = 1,25). Ces petits exemplaires forment la var. reductus de Jeannel.
  • 41. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 643 Figure 274 – 1., Trechinotus flavocinctus Jeannel, 1962. Habitus mâle du Volcan Calbuco. 2. Languette du même. 3. Elytre gauche du même. 4. Pièce copulatrice du même. 5. Organe copulateur du même. Chorologie : Chili central, Biobio, Volcan Calbuco, 1 ex. (G. Kuschel, 1956). Llanquihue, Los Riscos, 1 femelle (G. Kuschel, 1956). Ile Chiloe, Chepu, 17 ex. de la forme typique (G. Kuschel, 1958) et 15 ex. de la var. reductus (G. Kuschel, 1958). Cerros de San Pedro, 10 ex. de la var. reductus (G. Kuschel, 1958). Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962. Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962, Biol. Amér. Australe, I, p. 601. ; Type : Ile Wellington, Puerto Edén (G. Kuschel, 1958). In coll. Muséum de Santiago. Paratype : in coll. Muséum de Paris. Long. : 4,00 à 4,50 mm. Aptère.
  • 42. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 644 Figure 275 – 1., Trechinotus flavolimbatus Jeannel, 1962. Avant corps mâle de l’Ile Wellington. 2. Organe copulateur du même. Pronotum : modérément transverse (Rd = 1,25), à côtés peu arrondis et angles postérieurs bien marqués. Angles postérieurs obtus mais un peu saillants. Organe copulateur : grand, à bulbe basal étroit et très allongé, crochu à la base. Pièces copulatrices semblables à celle de flavocinctus mais plus petites, avec de légères différences. Chorologie : Chili austral, Magellanes. Ile Wellington, Puerto Edén, 3 ex. (G. Kuschel, 1958). Ile Carlos, au S-E de la station, 1 ex. (G. Kuschel, 1958). Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972. Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 66. ; Type : Pérou, Enco, Cordillera Valdivia à 1200 m. d’altitude (E. Peña). In coll. Muséum de Santiago. Paratypes : 1 mâle de même provenance. In coll. Muséum de Paris, 1 mâle du Parc Nacional Peyehue près d’Osorno, Chili.
  • 43. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 645 Figure 276 – 1., Trechinotus striatulus Mateu & Nègre, 1972. Habitus mâle de la Cordillera Valdivia. 2. Organe copulateur du même. Long. : 4,40 mm. Ce Trechinotus se distingue aisément par la striation évidente des élytres et la coloration d'un jaune plus franc sur les parties claires et nettement plus noire sur les parties foncées leur donnant un contraste particulier. Pronotum : moins régulièrement arrondi sur les côtés, sa plus grande largeur située au 1/3 antérieur alors qu'elle se trouve à peu près au milieu chez les autres espèces connues. Elytres : plus allongés que chez Trechin otus flavocin ctus et plus atténués en arrière comme chez Trechin otus flavolimbatus qui en diffère à première vue par la 1ère strie seule bien visible. Epaules très marquées. Les 5 premières stries bien imprimées. Organe copulateur : bien arqué, à pointe apicale longue et très faiblement retroussée à l'apex. Chorologie : Pérou, Enco, Cordillera Valdivia à 1200 m. d’altitude (E. Peña). Parc Nacional Peyehue près d’Osorno, Chili.
  • 44. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 646 Gen. PSEUDOCNIDES Jeannel, 1927. Pseudocnides (genus) Jeannel, 1927, Mon. Trech. L'Abeille, XXXIII, p. 57 ; Type : Trechus monolcus Putzeys. DIAGNOSE, - Glabre et brillant ; l'avant-corps très rétréci. Sillons frontaux complets, le vertex rugueux. Mandibules à dent prémolaire présente, les rétinacles obtus. Palpes maxillaires à dernier article conique. Labium libre, à dent bifide. Languette normale, paraglosses grêles. Elytres larges, sans carène apicale ni retour de la strie apicale ; groupe apical incomplet. Tibias antérieurs droits, glabres et sillonnés ; tarses courts et épais ; 2 articles dilatés aux protarses antérieurs des mâles. Organe copulateur très petit, grêle, arqué, complet ; le bulbe basal fermé, le sac interne inerme. Long. : 3,00 à 4,00 mm. Grêle, avec l'avant-corps très étroit, les élytres larges. Téguments lisses et brillants, glabres. Noir de poix avec les antennes, les pattes, les épipleures du prothorax et des élytres testacées. Pattes grêles, les fémurs renflés. Tibias antérieurs droits, glabres, avec un profond sillon longitudinal externe. Tarses courts et épais, le 1er article des tarses postérieurs pas plus long que les 2 suivants réunis. Le 1er article est aussi épais que les 3/4 de l'épaisseur du sommet du tibia. Le 4ème article porte une expansion ventrale réduite à une petite saillie pilifère. Mâles avec les 2 premiers articles du protarse antérieur dilatés et lobés en dedans. Tête : robuste, avec le cou épais, le vertex couvert de grosses rides transverses ; sillons frontaux complets, profonds, larges et rugueux. Yeux grands, saillants, les tempes petites et obliques. Antennes fines, à articles cylindriques. Labre transverse, à bord libre normalement échancré. Mandibules robustes, peu arquées, le rétinacle gauche simple, dentiforme, le droit peu saillant, étalé, bituberculé ; la dent prémolaire saillante, anguleuse, la mola normale. Palpes maxillaires semblables à ceux des Cnides ; le dernier article conique, aussi long et aussi large à la base que l'avant-dernier ; celui-ci glabre. Prébasilaire avec un rang transverse de 4 soies. Labium libre, à dent médiane bifide ; les palpes labiaux à dernier article conique, plus long que l'avant-dernier, qui est hérissé de 4 soies. Languette subcarrée, à bord libre peu convexe, les
  • 45. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 647 deux grandes soies portées sur un tubercule ventral du bord libre, les petites soies bien développées, au nombre de 3 de chaque côté. Paraglosses grêles, longs, peu arqués en dedans, effilés au sommet. Lignes orbitaires divergentes en avant. Pronotum : cordiforme, pas plus large que long, la base bien rétrécie, les côtés arrondis en avant, sinués en arrière, les angles postérieurs vifs, la base non lobée. Gouttière marginale très étroite, sulciforme, approfondie vers la base. Disque assez convexe, à sillon médian plus ou moins superficiel, l'impression basale et les fossettes basales fortement rugueuses. Soies pronotales normales. Elytres : de forme variable, amples et convexes ; la gouttière marginale commence à la racine de la 4ème strie. Pas de strie basale, ni de carène apicale, ni de striole juxtascutellaire ; celle-ci fusionnée avec la racine de la strie suturale. Les stries sont très effacées, sauf la suturale qui a la même forme que chez les Cnides. Elle est très profonde à la base et se rapproche beaucoup de la suture dans le 1/5 basal. Pas de retour de la strie apicale ; la 8ème strie est en général profonde. Série ombiliquée régulière et agrégée. 2 soies discales sur chaque élytres, implantées sur la place supposée de la 3ème strie. Organe copulateur : très petit, grêle et très arqué. Bulbe basal fermé, avec l'orifice basal assez grand. Apex effilé. Orifice apical très réduit. Sac interne inerme. Styles (paramères) très larges, armés de 2 à 4 soies dont souvent l’une est ventrale lorsqu’il y en a 4. Ce petit genre est bien caractérisé par la forme de ses élytres sans carène apicale et la disposition de la strie suturale, qui le rapproche des Cnides. D'autre part il présente nettement des affinités avec les Tasmanorites, de Tasmanie, par la forme de son organe copulateur et de ses pièces buccales. L'aspect général des Pseudocnides reproduit d'ailleurs exactement celui de certaines espèces du genre tasmanien. Le genre Pseudocnides habite le Chili.
  • 46. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 648 Specie Incertae Sedis Pseudocnides (s. str.) solieri Jeannel, 1954. Pseudocnides solieri Jeannel, 1954, Rev. fr. d'Ent. XXI, p. 8 ; nom nouveau pour angustatus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 191 (Trechus) ; Type : Chili central, Coquimbo, Cordillère de Elqui, 1 femelle (Cl. Gay). In coll. Chaudoir & Muséum de Paris, nec angustatus Solier. - angustatus Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 65 (Cnides). - Cnides angustatus Solier, in Bull. Soc. Ent. Fr. 1937, p. 102 (article de Jeannel). Cette espèce pourrait-être synonyme de Pseudocnides rugosifrons Jeannel, 1920, mais ceci reste à confirmer. Long. : 3,80 à 4,00 mm. Ailé. Noir profond, les antennes et les pattes rougeâtres. Tête : front lisse, sans rides obliques sur les bourrelets latéraux, le vertex avec une petite fossette médiane. Pronotum : petit, aussi long que large, ses côtés peu arqués en avant, faiblement sinués en arrière, la gouttière marginale extrêmement fine, la base presque aussi large que le bord antérieur, un peu saillante, les angles postérieurs droits et vifs. Elytres : longs et amples, bien plus longs que l'avant-corps, les épaules saillantes. Déprimés, élargis en arrière, la 1ère strie entière, les 3 suivantes très superficielles, plus ou moins visibles. Organe copulateur : très long et très grêle, peu arqué, le sac interne avec un filament sclérifié sur la face ventrale du tiers distal. Ce filament pourrait être considéré comme une pièce copulatrice. Styles (paramères) assez épais. Chorologie : Chili septentrional, Atacama, désert d’Atacama, 1 mâle (Ph. Germain). Chili central, Coquimbo, Cordillère d’Elqui, 1 femelle (Gay, 1845).
  • 47. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 649 Specie Incertae Sedis Pseudocnides (s. str.) rugosifrons Jeannel, 1920. Pseudocnides rugosifrons Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist., (9) V, p. 99 ; Type : Chili central. Valparaiso, Quillota, 1 femelle (H. Sadler.). In coll Brit. Museum. – Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 59, fig. 415. Figure 277 – Pseudocnides (s. str.) rugosifrons Jeannel, 1920. Habitus femelle de Quillota. . Long. : 4,00 mm. Peu convexe, avec l'avant-corps court et étroit, les élytres amples. Ailé. Brun de poix brillant, avec les palpes, les antennes, les épipleures du pronotum et des élytres rougeâtres, les pattes testacées pâles. Tête : avec le front couvert de rides obliques sur les bourrelets latéraux, le vertex avec la même petite fossette médiane que chez le précédent. Les yeux très convexes, près de 3 fois aussi longs que les tempes. Pronotum : très petit, plus étroit que la tête, aussi long que large, sa base un peu plus étroite que le sommet, ses côtés peu arqués en avant,
  • 48. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 650 sinués en arrière, les angles postérieurs droits, vifs. Soies pronotales normales. Elytres : déprimés, allongés et subparallèles, striation superficielle. 2 fois aussi larges que le prothorax, tronqués a la base et au sommet, les épaules anguleuses, la striole juxtascutellaire pas complètement fusionnée avec la racine de la strie suturale. Une seule femelle connue. Chorologie : Chili central. Valparaiso, Quillota, 1 femelle (H. Sadler.). Pseudocnides (s. str.) monolcus Putzeys, 1870. Trechus monolcus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 191 ; Type : Chili, Valparaiso (Dubois, 1849). In coll. Chaudoir, Muséum de Paris & Soc. ent. Belg. - Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 60, fig. 416 à 418. Long. : 3,80 à 4,00 mm. Noir de poix très brillant, avec les palpes, les antennes, les épipleures du pronotum et des élytres rougeâtres, les pattes testacées pâles. Peu convexe, avec les élytres ovales, l'avant-corps étroit, mais allongé. Tête : avec le front couvert de rides obliques sur les bourrelets latéraux, comme chez le précédent. Les yeux environ 3 fois aussi longs que les tempes. Pronotum : grand, plus long que large, aussi large que la tête. La base un plus étroite que le sommet, les côtés bien arrondis en avant, sinués en arrière et parallèles dans leur 1/4 basal, les angles postérieurs droits, vifs. Elytres : ovales et convexes, à épaules très effacées, la 1ère strie entière, les 3 suivantes plus ou moins effacées. La striole juxtascutellaire fusionnée avec la racine de la strie suturale.
  • 49. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 651 Figure 278 – 1., Pseudocnides (s. str.) monolcus Putzeys, 1870. Habitus mâle de Valparaiso. 2. Organe copulateur du même. Organe copulateur : très petit, grêle et fortement arqué, à sommet effilé et droit. Sac interne totalement inerme. Styles (paramères) avec 4 soies terminales dont une ventrale. Variations : l'espèce est assez variable. Certains sont d'assez grande taille ; les côtés de son pronotum sont fortement sinués en arrière, brusquement redressés, avec les angles postérieurs vifs et saillants ; les élytres ont leurs épaules plus ou moins marquées et les 2ème à 5ème stries des élytres visibles, quoique très effacées. Mais chez d'autres exemplaires les angles postérieurs du pronotum sont émoussés, les élytres sont parfaitement ovales, sans trace des autres stries que la strie suturale.
  • 50. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 652 Chorologie : Chili central. Aconcagua, Zapallar, 3 ex. (G. Kuschel, 1957). Valparaiso, 2 ex. (Dubois, 1849). Quillota, plusieurs ex. (Ph. Germain) in coll. Soc. ent. Belg.. Santiago, Aculeo, 3 ex. (Ph. Germain). Los Condes, à 2000 m. d’altitude, dans la Cordillère, 5 ex. (Ph. Germain). Maule, Constitución, 1 ex. (Ph. Germain). Valparaiso, Quillota, Fernando-Paulsen, sous les pierres (in coll. Fairmaire & Mus. Paris) ; Valparaiso (Germain). In coll. Brit. Mus. Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970. Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970, Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, 105, p. 317. ; Type : Chili, 1 mâle de Quebrada el Canelo, Conquimbo (Bonniard de Saludo, 1961). In coll. Instituto de Higiene y Fomento de la Producción Animal, Université du Chili ; Paratypes : 3 femelles de la même localité et 1 femelle de Los Quênes, Santiago (Bonniard de Saludo, 1961). In coll. Saiz. Cette espèce a le même faciès que Pseudocnides rugifrons. Elle s'en différencie par la striation des élytres et aussi par leur forme, ressemble plutôt à Pseudocnides monolcus par ses élytres. Se différencie de celui ci par la présence d'ailes et par d'autres caractères. Comme Pseudocnides rugosifrons et Pseudocnides monolcus il a le front couvert de rugosités obliques. Long. : 3,60 mm. Espèce ailée. Avant corps un peu plus court que l'arrière corps, couleur brun foncé avec la tête presque noire, les pattes, les antennes et les pièces buccales testacé plus clair et non rougeâtre. Pattes glabres avec un sillon aux protibias du côté extérieur. Chez le mâle, les 2 premiers articles des protarses dilatés et dentés en dedans. Tête : grande, avec 2 soies implantées entre le point d'insertion des antennes et les yeux, antennes pubescentes à partir du 2ème article, le 1er avec quelques soies mais non pubescent. Pronotum : petit, cordiforme, moins long que large, très rétréci en arrière, profondément sinué, les fossettes basales très profondes, angles postérieurs droits et vifs, côtés arrondis vers l'avant qui est aussi large
  • 51. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 653 que la tête, disque convexe avec le sillon médian assez profond dans la partie basale du pronotum formant une fossette médiane à côté de laquelle se trouvent 2 petites dépressions, une de chaque côté, base droite. Figure 279 – 1., Pseudocnides (s. str.) jacquesi Bonniard de Saludo, 1970. Elytre gauche du mâle de Quebrada el Canelo. 2. Organe copulateur du même. Elytres : ovales, à épaules plus ou moins saillantes mais arrondies, stries sauf la 1ère qui est profonde, très effacées, mais encore visibles, au moins la 2ème qui est nette presque sur toute sa longueur et la 3ème qui est visible dans sa partie médiane. 1 pore basal assez gros sur la base de la 1ère strie, 2 soies sont présentes sur la 3ème strie, interstries plats. Les 3 soies apicales présentes, constituant le triangle apical. Organe copulateur : petit, grêle et nettement arqué. Sac interne inerme. Styles (paramères) avec 2 soies à l’apex, pas de soie ventrale. Chorologie : Chili, Quebrada el Canelo, Conquimbo (Bonniard de Saludo, 1961). La femelle de Los Quênes, Santiago, (Bonniard de Saludo, 1961), présente une coloration noire avec les pattes testacées rougeâtres, sauf les fémurs qui sont testacé assez clair presque jaunâtres, antennes et pièces buccales rougeâtres.
  • 52. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 654 II. Subgen. BOLIVIOCNIDES Mateu & Nègre, 1972. Boliviocnides (subgenus) Mateu & Nègre, 1972. Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ; Espèce type : Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ; Type : 1 mâle, Bolivie, Cochabamba (Germain). In coll. Muséum de Paris. Paratypes : 2 femelles de même provenance. In coll. Muséum de Paris & Mateu. Long. : 4,70 mm. Pronotum : 1,2 fois plus large que long, de la même largeur que la tête avec les yeux, long, à gouttière marginale très fine, assez largement et profondément sinué avant la base. Angles postérieurs aigus, fossettes basales profondes. Elytres : plans assez régulièrement ovalaires, les 3 premières stries bien visibles, les autres très superficielles, la 1ère profonde sur toute sa longueur. Les épaules très effacées, la gouttière marginale s'arrêtant au niveau de la 5ème strie. 2 soies discales sur la 3ème strie. Antennes longues, le 3ème article 2 fois plus long que le 2ème et un peu plus long que le 4ème . Organe copulateur : peu arqué ventralement à apex obtus et largement arrondi à l'extrémité. Styles (paramères) courts et larges avec 3 soies apicales. Chorologie : Bolivie, Cochabamba (Germain). Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972. Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ; Type : 1 mâle, Bolivie, Cochabamba (Germain). In coll. Muséum de Paris. Paratypes : 2 femelles de même provenance. In coll. Muséum de Paris & Mateu.
  • 53. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 655 Long. : 4,70 mm. Antennes longues, le 3ème article 2 fois plus long que le 2ème et un peu plus long que le 4ème . Pronotum : 1,2 fois plus large que long, de la même largeur que la tête avec les yeux, long, à gouttière marginale très fine, assez largement et profondément sinué avant la base. Angles postérieurs aigus, fossettes basales profondes. Elytres : plans assez régulièrement ovalaires, les 3 premières stries bien visibles, les autres très superficielles, la 1ère profonde sur toute sa longueur. Les épaules très effacées, la gouttière marginale s'arrêtant au niveau de la 5ème strie. 2 soies discales sur la 3ème strie. Figure 280 – 1., Pseudocnides (Boliviocnides) orophilus Mateu & Nègre, 1972. Habitus mâle de Cochabamba. 2. Organe copulateur du même. Organe copulateur : peu arqué ventralement à apex obtus et largement arrondi à l'extrémité. Styles (paramères) courts et larges avec 3 soies apicales. Chorologie : Bolivie, Cochabamba (Germain).
  • 54. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 656 Gen. GIPSYELLA Schweiger, 1957. Genus Gipsyella Schweiger, 1958, Ark. f. Zool., (2), 12 (i), p. 41 ; Espèce type : Gipsyella patagonica Schweiger, 1958. In coll. Naturhistoriska Riksmuseet, Stockholm (sans édéage). Type : 1 mâle de Patagonie, Terre de Feu. DIAGNOSE, - Cette espèce a été décrite par Schweiger en 1958 de la Terre de Feu et de Chubut en Patagonie. Il l’avait considéré comme étant la première espèce ailée représentant la tribu des Aepini. Comme l’a écrit Uéno en 1971 (Bull. Nat. Sc. Mus. 14(4) pp. 563-569), Gipsyella est vraiment un parent étroit de Pseudocnides Jeannel (1927, pp. 12, 57 ; 1962, pp. 543, 597). Il l’a considéré comme genre indépendant en attente d’informations plus complètes concernant Pseudocnides. Il a également considéré la particularité des gouttières marginales comme étant le caractère le plus important pour séparer, pour l’instant Gipsyella de Pseudocnides. Ce qui est à notre sens pas en soit un bon critère de séparation des genres. Long. : 4,25 à 4,50 mm. Couleur noire, avec l'avant-corps étroit. Surface glabre des côtés dorsaux et ventraux. Ailé. Pattes assez minces. Protibias entièrement glabres sur leur face antérieure et non sillonnés sur leur face externe. Le segment 4 du protarse et du métatarse avec une longue apophyse ventrale. Les 2 premiers articles du protarse des mâles dilatés et denticulés aux apex. Tête : grande, avec les yeux saillants et les sillons frontaux très profonds, entiers et un peu en angle vers le milieu. 2 pores supraorbitaux présents de chaque côté. Tempes glabres. Constriction de cou profonde, continuant sur le côté dorsal. Labrum transversal et profondément émarginé à l'apex. Mandibules assez minces et brusquement crochues aux apex, chacune avec une dent prémolaire distincte. Labium non fusionné. Dent du mentum simple, grande et large, légèrement tronqué en son extrémité. Submentum avec 4 soies. Ligula subcarrée, avec l'apex un peu saillant implanté de 8 soies. Paraglosses étroits et se prolongeant au delà du ligula. Palpes courts.
  • 55. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 657 Les derniers segments peu dilatés, les maxillaires sans soie, les labiaux avec 4 soies. Segments apicaux subconiques, assez épais dans leur moitié basale et graduellement atténués vers les extrémités qui sont émoussées. Antennes subfiliformes, assez mince mais pas très longues. Pronotum : subcordiforme, avec les côtés bien arrondis vers l'avant et profondément sinués en arrière. Gouttière marginale étroite mais profonde, continuant de chaque côté vers les angles postérieurs. Ces derniers styliformes et atteignant la racine de la soie postangulaire, qui est légèrement éloigné de l’extrémité. Base profondément fovéolée de chaque côté entre la suture et la fovéole basale qui est petite et remarquablement profonde. Elytres : ovales, avec les épaules bien marquées en avant et la base presque droite. La 1ère strie profonde et bien présente à l’apex et fusionnant avec la striole juxtascutellaire. La 8ème strie distincte sur toute sa longueur. Les autres stries effacées. Striole juxtascutellaire très longue et remarquablement profonde, atteignant la suture à l'extrémité postérieure. Striole apicale absente. Carène apicale absente. 2 soies discales sur chaque élytre. La 1ère implantée vers le 1/4 basal. La 2ème , vers le milieu. Plus grande largeur des élytres vers le milieu. Pore préapical présent. Organe copulateur : non présent sur le spécimen type mâle conservé dans la collection du Naturhistoriska Riksmuseet de Stockholm. Mais le dessin de Schweiger le montre comme étant assez grêle, arqué, avec l’apex large. Le bulbe basal à un étranglement avant le lobe médian. Pas d’information sur les styles (paramères). Chorologie : Patagonie, Terre de Feu. Gipsyella patagonica Schweiger, 1958. Pseudocnides (Gipsyella) patagonica Schweiger, 1958, Ark. f. Zool., (2), 12 (1), p. 6-8, fig. 1 ; Type : 1 mâle de Patagonie, Terre de Feu. In coll. Naturhistoriska Riksmuseet, Stockholm (sans édéage).
  • 56. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 658 Long. : 4,25 à 4,50 mm. Couleur noir-brillant. Surface glabre des côtés dorsaux et ventraux. Ailé. Pattes assez minces. Protibias entièrement glabres sur leur face antérieure et non sillonnés sur leur face externe. Le segment 4 du protarse et du métatarse avec une longue apophyse ventrale. Les 2 premiers articles du protarse des mâles dilatés et denticulés aux apex. Mandibules, cou marges apicales des élytres et côté ventral brun plus clair. Palpes et antennes plus foncés vers les apex. Pattes brunes-jaunâtres à brunes-jaunâtres foncées. Tête : grande, avec les yeux saillants et les sillons frontaux très profonds, entiers et un peu en angle vers le milieu. 2 pores supraorbitaux présents de chaque côté. Tempes glabres. Constriction de cou profonde, continuant sur le côté dorsal. Labrum transversal et profondément émarginé à l'apex. Mandibules assez minces et brusquement crochues aux apex, chacune avec une dent prémolaire distincte. Labium non fusionné. Dent du mentum simple, grande et large, légèrement tronqué en son extrémité. Submentum avec 4 soies. Ligula subcarrée, avec l'apex un peu saillant implanté de 8 soies. Paraglosses étroits et se prolongeant au delà du ligula. Palpes courts. Les derniers segments peu dilatés, les maxillaires sans soie, les labiaux avec 4 soies. Segments apicaux subconiques, assez épais dans leur moitié basale et graduellement atténués vers les extrémités qui sont émoussées. Antennes subfiliformes, assez mince mais pas très longues, atteignant le 1/3 basal des élytres chez le mâle. Le segment 2 environ 2/3 aussi long que le segment 3, segment 4 5/6 aussi long que le segment 3 et environ aussi long que le segment 5. Les segments 7 à 9 subcylindriques et plus de 2 fois plus longs que larges. Microsculpture plutôt indistincte composée de mailles polygonales. Tempes convexes, 3/4 aussi longues que les yeux. Pronotum : assez petit, subcordiforme, avec les côtés bien arrondis vers l'avant et profondément sinués et contracté en arrière. Gouttière marginale étroite mais profonde, continuant de chaque côté vers les angles postérieurs. Ces derniers styliformes, légèrement émoussés aux extrémités et atteignant la racine de la soie postangulaire, qui est légèrement éloigné de l’extrémité. Base profondément fovéolée de chaque côté entre la suture et la fovéole basale qui est petite et remarquablement profonde. PW/HW 1,04-1,07, PW/PL 1,22, PW/PA
  • 57. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 659 1,42-1,43, PW/PB 1,31-1,34. Bord antérieur un peu plus étroit que la base PB/PA 1,05-1,09. Sillon médian distinct et plus profond vers la base. Figure 281 – 1., Gipsyella patagonica Schweiger, 1958. Habitus mâle de la Terre de Feu. 2. Pronotum du même. 3. Elytre droit du même. 4. Organe copulateur du même. Elytres : ovales et très convexes sur les côtés mais enfoncés sur le disque, avec les épaules bien marquées en avant et la base presque droite. La 1ère strie profonde et bien présente à l’apex et fusionnant avec la striole juxtascutellaire. La 8ème strie distincte sur toute sa longueur. Les autres stries effacées. Striole juxtascutellaire très longue et remarquablement profonde, atteignant la suture à l'extrémité postérieure. Striole apicale absente. Carène apicale absente. 2 soies discales sur chaque élytre. La 1ère implantée vers le 1/4 basal. La 2ème , vers le milieu. Plus grande largeur des élytres vers le milieu. Pore préapical présent. EW/PW 1,80-1,81, EL/EW 1,42-1,45. Microsculpture en grande partie absente, cependant partiellement visible en tant que lignes transversales indistinctes. Organe copulateur : non présent sur le spécimen mâle conservé dans la collection du Naturhistoriska Riksmuseet de Stockholm. Mais le dessin de Schweiger le montre comme étant assez grêle, arqué, avec
  • 58. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME V  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 660 l’apex large. Le bulbe basal à un étranglement avant le lobe médian. Pas d’information sur les styles (paramères). Chorologie : Terre de Feu. Entre les sentiers sur le Rio Chubut et Arroyo Perdido, Patagonie, Argentine (Schweiger, 1958) ; «Terre de Feu et Patagonie» (Uéno, 1971). Uéno parle de Terre de Feu, mais il ne précise pas s'il s'agit d'îles chiliennes ou argentines. 1 femelle, Rio Pescado, Lago Llanquihue/Ensenada, Chili, à 200 m. d’altitude (Etonti, 1996). Specie Incertae Sedis Gipsyella equatorialis Mateu & Nègre, 1972. Pseudocnides (Gipsyella) equatorialis Mateu & Nègre, 1972, Nouvelle Rev. Entomol., II, p. 65. ; Type : Type : 1 femelle, Equateur, Loja (Gaujon). In coll. Muséum de Paris. En accord avec les écrits de Uéno (Cf. Gipsyella patagonica, nous avons passé cette espèce (Pseudocnides (Gipsyella) equatorialis Mateu & Nègre, 1972) au rang du genre Gipsyella. Long. : 5,25 mm. Cette espèce diffère notablement de Pseudocnides patagonica Schweiger, 1958 par la coloration rougeâtre peu luisante des téguments, ceux ci sont en revanche très brillants et très fortement pigmentés chez l'espèce chilienne. Pronotum : chez equatorialis, celui ci est large, la base légèrement plus étroite que le bord antérieur, la gouttière latérale très large et explanée, les angles postérieurs grands et larges, droits et à peine prolongés vers l'arrière. La base large est faiblement arquée ; patagonica a le pronotum assez petit bien relevé à la base qui est plus étroite que le bord antérieur, la gouttière latérale très étroite. Les angles postérieurs sont étroits et étirés, d'abord saillants vers l'extérieur ensuite notablement prolongés vers l'arrière, ceci est d'autant plus accusé que les angles sont pourvus du côté interne d'une échancrure profonde du bord basal.