2016

2. Epithélium de la trachée
• L'épithélium de la
trachée est
pseudostratifié. On voit,
au pôle apical de ses
cellules, une
différenciation régulière
d'apparence striée,
soulignée d'un trait
beaucoup plus coloré. Il
s'agit donc bien aussi de
cils vibratiles.

3. Epithélium de la trachée
• L'épithélium de la trachée
présente deux
différenciations
cellulaires: en 1, des
cellules ciliées; on voit
bien l'aspect strié des cils
vibratiles et le plateau
blépharoblastique; en 2,
des cellules glandulaires.
Ce sont des cellules
caliciformes qui
synthétisent du mucus.

4. Epithélium de la trachée
• Un P.A.S. colore en 1 le
mucus des cellules
caliciformes de la trachée.
On voit bien ici la sécrétion
sous forme de grains, tel
que nous l'a révélé la
microscopie électronique:
le mucus est élaboré sous
forme de grains de
mucigène. Remarquez, en
2, la superposition des
noyaux qui n'est pas
régulière; c'est un
épithélium pseudostratifié.

5. Epithélium de la trachée
• La surface de la trachée
est observée en balayage.
On voit en 1 de longs
prolongements fins, en
touffes régulières, ce sont
les cils vibratiles. En 2, les
cellules caliciformes sont
encore fermées. Elles
sont recouvertes de
prolongements plus
courts, plus fins et plus
compacts qui sont des
microvillosités.

6. Cils vibratiles
• En microscopie
électronique à transmission,
nous observons plusieurs
cils vibratiles coupés
transversalement. Ils sont
limités par une membrane
unitaire. Ils contiennent des
microtubules dont la
disposition est très
caractéristique: neuf paires
périphériques et deux
microtubules centraux bien
individualisés.

7. Cils vibratiles
• En 1 est fléchée une section
transversale d'un cil vibratile.
A la base de chaque cil, en 2,
on trouve dans le cytoplasme
un blépharoblaste. Il s'agit
d'une structure circulaire,
délimitée par neuf groupes de
microtubules associés en
triplets. En microscopie
optique, le colorant
cytoplasmique se dépose plus
au niveau de ces
blépharoblastes, ce qui forme
plateau blépharoblastique.

8. Cils vibratiles
• Le pôle apical d'une cellule
de la trachée présente deux
différenciations: en 1, des
microvillosités courtes et
grêles; en 2, des cils
vibratiles, beaucoup plus
longs. En coupe
longitudinale, on distingue
deux paires de microtubules
périphériques coupés sur
toute longueur, et les
doublets centraux.

9. Bronche
• Dans un poumon, voici en 1,
une bronche, conduit
aérophore entièrement
extralobulaire. Elle se
caractérise déjà à faible
grossissement par une section
large, bien arrondie et
régulière, mais surtout, en 2,
par la présence de nodules
cartilagineux dans sa paroi. On
voit également une section de
l'artère pulmonaire, artère de
large calibre qui accompagne
la bronche, se ramifie avec elle
ainsi qu'avec les conduits
suivants intralobulaires.

10. Paroi bronchique
• Quatre tuniques constituent la paroi
bronchique :
- la muqueuse, délimitée en 1 par
une couche de muscles lisses, appelé
muscle de Reissessen ;
- la sous-muqueuse qui contient en 2
des glandes bronchiques acineuses
dont on voit un canal excréteur qui se
dirige vers la lumière. Ces glandes
bronchiques n'existent que dans les
bronches de larges calibres. Elles
permettent d'humidifier l'air inspiré ;
- la tunique fibro-cartilagineuse,
armature propre à la bronche avec,
en 3, des nodules cartilagineux ;
et la péribronche, en 4, qui contient
des vaisseaux, des nerfs et parfois,
quelques cellules ganglionnaires.

11. Muqueuse et sous-muqueuse
bronchique
• La muqueuse bronchique se
caractérisée tout d'abord
par un épithélium de type
respiratoire, fléché en 1,
c'est-à-dire un épithélium
pseudostratifié, avec deux
différenciations cellulaires:
des cellules caliciformes, et
des cellules munies de cils
vibratils sous lesquels on
voit le plateau
blépharoblastique. En 2, le
chorion, en 3 le muscle de
Reissessen, en 4, des
glandes bronchiques.

12. Muqueuse et sous-muqueuse
bronchique
• Une vue générale nous
montre en 1 l'épithélium
respiratoire, en 2 le
chorion, en 3 le muscle
de Reissessen, en 4, une
glande bronchique, en 5,
un amas formé de
cellules nerveuses,
ganglionnaires et de
petits vaisseaux
sanguins.

13. Epithélium bronchique
• Un PAS bien sûr met en
évidence le mucus
accumulé au pôle apical
des cellules
caliciformes. On voit
très bien ici l'aspect
granuleux de ce mucus
synthétisé en réalité
sous forme de boules
de mucigène.

14. Muqueuse bronchique: mise en éviden
ce des fibres élastiques
• La muqueuse bronchique
se caractérise aussi par
l'abondance de fibres
élastiques dans son
chorion, fibres élastiques
qui sont mieux visualisées
ici par une orcéine mais
qui, vu leur abondance,
se remarquent aussi sur
un trichrome habituel par
leur aspect biréfringent.

15. Bronche: tunique fibro-cartilagineuse
• La tunique fibro-
cartilagineuse, tunique propre
à la bronche, contient des
nodules cartilagineux engaînés
dans des faisceaux de fibres
conjonctives. Ce cartilage est
vu ici par les propriétés
métachromatiques au bleu de
toluidine de sa substance
fondamentale. Il constitue
l'armature de la bronche. Ces
nodule se fragmentent et
s'espacent de plus en plus
lorsque le calibre des bronches
diminue.

16. Bronchiole proprement dite
• Le premier conduit
intralobulaire, en 1, est appelé
bronchiole proprement dite.
Elle se caractérise aussi par
une lumière plus ou moins
arrondie, mais à contours plus
festonnés. Son épithelium est
continu. Il peut être
respiratoire, cylindrique ou
cubique simple. Le muscle de
Reissessen est important.
Remarquez surtout l'absence
de glandes et l'absence
d'armature cartilagineuse. En
2, une ramification de l'artère
pulmonaire l'accompagne

17. Bronchiole proprement dite et bronchi
ole respiratoire
• Nous observons en 2, la
paroi de la bronchiole
proprement dite dont la
caractéristique
essentielle est d'être
limitée par une paroi
épithéliale continue. En 1,
on observe des
interruptions de cet
épithélium. Cette
discontinuité épithéliale
caractérise la bronchiole
dite de transition ou
respiratoire

18. Bronchiole proprement dite et bronchi
ole respiratoire
• Une section oblique à la
jonction entre les deux
types de bronchioles nous
montre, en 1, l'épithélium
continu à aspect festonné
qui borde la bronchiole
proprement dite. On
remarque, en 2, la
composante musculaire de
Reissessen. En 3, nous
observons des
discontinuités importantes
de l'épithélium qui borde la
bronchiole de transition.

19. Bronchiole de transition
• Cette image de paroi
incomplète est typique de
la paroi d'une bronchiole
de transition. On
rencontre donc, en 1, des
plages épithéliales,
épithélium cubique
simple, régulièrement
interrompues, en 2. La
paroi conjonctive est
devenue très mince.

20. Voies intralobulaires
• Parmi les voies
intralobulaires, se trouve en
1, la lumière d'une bronche
proprement dite, à paroi
épithéliale continue. En 2, la
discontinuité épithéliale
caractérise la bronchiole de
transition. Le canal qui y fait
suite, en 3, présente un
aspect très grillagé. C'est le
canal alvéolaire où viennent
s'ouvrir, en 4, les cloisons
alvéolaires.

21. Canal alvéolaire et alvéoles
• A plus fort grossissement,
on situe, en 1, la lumière du
canal alvéolaire où viennent
s'ouvrir les alvéoles dont la
paroi est notée en 1. La
paroi du canal alvéolaire est
réduite, en 2, à la présence
de bourrelets ou pieds
d'insertion constitués de
quelques fibres collagènes
et élastiques et de quelques
cellules musculaires.

22. Alvéole
• Les alvéoles sont de petits sacs
arrondis ou polyédriques
délimités par une paroi
alvéolaire fléchée, fine cloison
commune à deux alvéoles
voisins. Ces parois sont
constituées d'un réseau de
capillaires sanguins et d'un
revêtement alvéolaire
extrêmement mince, seule
barrière air-sang à ce niveau. Il
s'agit d'un mince stroma
conjonctif formant une
charpente, recouvert par un
fin revêtement épithélial
particulier.

23. Paroi alvéolaire: composante élastique
• Une orcéine met en
évidence la composante
élastique dans les
bourrelets d'insertion,
composante ultime de
système élastique des
bronchioles.

24. Paroi alvéolaire: composante réticulini
que
• Un wilder met en
évidence la présence de
fibres réticuliniques au
niveau de la paroi de
l'alvéole.

25. Cellule à poussières
• On rencontre le long des
parois alvéolaires, de
grandes cellules à
caractère
macrophagique, appelées
cellules à poussières. Ces
cellules d'origine encore
discutée, se détachent,
comme ici, de la paroi
alvéolaire. Elles ont pour
rôle de phagocyter les
déchets inspirés avec
l'air.

26. Cellules à poussières
• Voici plusieurs cellules à
poussières dans le
cytoplasme desquelles
on remarque la
présence de déchêts,
traces de la
phagocytose réalisée
par ces cellules.

27. Parois alvéolaires: composante réticuli
nique
• Voici un ensemble
d'alvéoles vus sous des
incidences diverses. Un
Wilder y montre un
réseau important de
fibres reticuliniques
dans la charpente
conjonctive.

28. Artère pulmonaire: mise en évidence d
es limitantes élastiques
• Les artères pulmonaires
possèdent une
caractéristique bien
particulière révélée par
une orcéine. Les deux
limitantes élastiques,
interne en 1 et externe en
2 sont d'égale
importance, alors que la
limitante élastique
externe est toujours très
mince au niveau de toute
autre artère.

29. Poumon non insufflé par le fixateur
• La plèvre qui entoure le
poumon cause des problèmes
de fixation. Pour une bonne
fixation, un poumon doit être
insufflé et injecté par le
fixateur. Ici, sur un poumon
non insufflé, la plupart des
voies aérophores sont
collabées. On reconnaît
toutefois une bronche à la
présence, en 1, d'arceaux
cartilagineux dans sa paroi. On
localise en 2 le muscle de
Reissessen. Mais la paroi de la
bronche en 3 est très plissée.

30. Poumon d'oiseau: bronche secondaire
• Nous observons en 1
une bronche
secondaire. Elle peut
être interrompue
comme en 3 par
l'ouverture de
parabronches. En 2, est
fléché le passage entre
une bronche secondaire
et la parabronche qui
lui fait suite.

31. Parabronche: poumon d'oiseau
• Dans la parabronche,
vue en 1 en coupe
longitudinale, viennent
s'ouvrir de nombreuses
vésicules aériennes
comme celles fléchées
en 2.