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NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur
du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un
extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment
par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans
autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Ecrits et dessins1
: Christophe Avon (Directeur)
Attachée de direction : Pascale Courtial
1
Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965).
Le Professeur René JEANNEL (1879–1965)
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Gen. TRECHISIBUS Motschulsky, 1863.
Trechisibus (genus) Motschulsky, 1863. Et. Ent., XI, p. 37 ; Type :
Trechisibus aeneus Motsch. (= Trechisibus politus var. aeneus
Motsch.). (= Pseudaepus Schw., 1955, Op. Zool. Münch., XV, p. 1). -
Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist., (9) V, p. 100. - Trechus (pars)
Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 7. - Reed, 1874, Proc. Zool.
Soc. London, p. 64. (= Subgen. Trechisibitus Bonniard de Saludo,
1970, Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, 105, p. 311. ; Type : Trechisibus
(Trechisibitus) alexius Bonn. de Sal.) - Subgen. Trechisibiellus Jeannel,
1962. Biol. Amer. Austral., I, p. 586. ; Type : Trechisibus
(Trechisibiellus) tripunctatus Jeannel. Trechisibus (Trechisibiontes)
amesi Etonti & Mateu, 1992, (=Subgen. Trechisibiontes Etonti &
Mateu, 1992) Boll. Mus. Civ. St. Nat. Venezia, 41(1990), p. 109-130 ;
Type : Pérou, Ancash, Cordillera Blanca, Pastoruri, entre 4850 et 4950
m. d’altitude (Etonti, 1990). (=Gen. Aputrechisibus Trezzi, 2007, Boll.
Mus. Civ. St. nat. Verona, 31, Botanica Zoologia, p. 51-67 ; Type :
Aputrechisibus dubius Trezzi, 2007, Boll. Mus. Civ. St. nat. Verona,
31, Botanica Zoologia, p. 51-67 ; Type : Pérou, Arequipa, Nevado di
Chucura, à 4800 m. d’altitude (Trezzi, 2004). In coll. Trezzi & Museo
Civ di Storia Nat. di Verona (Italie). - Subgen. Trechisibiorites Jeannel,
1962, Rev. Fr. Ent., XXVIII, p. 587. ; Type : Trechisibus
(Trechisibiorites) ferrugineus Brullé. (= Subgen. : Trechisibiodes Uéno,
1972, Bull. Nat. Sc. Museum Tokyo, XV, p. 2 = Subgen. :
Trechisibioderus Mateu & Nègre, 1972. Nouv. Rev. Ent., II, p. 55. ;
Type : Trechisibus variicornis Putz.). - Subgen. Ecuadoritrechus
Deuve, 2002, Rev. Fr. Ent. (n. s.), 24(3) 2002 ; Type : Trechisibus
(Ecuadoritrechus) moreti Deuve, 2002, Rev. Fr. Ent. (n. s.), 24(3) 2002
; Type : Equateur, Province de Loja, Cordillère Lagunillas, Lagunas
Negras, à 3500 m. d’altitude (Moret, 2001). In coll. Muséum de Paris. -
Paratypes : 1 femelle, même provenance. In coll. Moret.
Le genre Trechisibus Motschulsky est très abondant au Pérou et dans
les régions plus méridionales des Andes, il était jusqu'à présent inconnu
de l'Equateur, mais Deuve, en 2002, avec le sous-genre
Ecuadoritrechus (sans les soies discales), en a décrit une belle série
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d’espèces. Par contre, ce sont les genres Paratrechus Jeannel et
Oxytrechus Jeannel que nous verrons plus tard qui sont davantage
représentés en altitude dans les montagnes équatoriennes. Ils
remplacent en quelque sorte les Trechisibus du sud. Nous avons
conservé 5 divisions subgénériques caractérisés surtout par le nombre
de soies discales, soit :
- 0 soie discale : Subgen. Ecuadoritrechus Deuve, 2002.
- 1 soie discale : Subgen. Trechisibiorites Jeannel, 1962.
(= Subgen. Trechisibiodes Uéno, 1972 ; = Subgen. Trechisibioderus
Mateu & Nègre 1972).
- 2 soies discales : Subgen. Trechisibus Motschulsky, 1863.
(Sauf Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831) : 1 soie discale).
- 3 soies discales ou plus (surnuméraires) : Subgen. Trechisibiellus
Jeannel, 1962. (= Subgen. Trechisibiontes Etonti & Mateu, 1992) ; (=
Gen. Aputrechisibus Trezzi, 2007). Notons que Trechisibus
(Trechisibiellus) amplipennis Etonti & Mateu, 1996 possède
exceptionnellement 2 soies discales. Trechisibus (Trechisibiellus)
valenciai Etonti & Mateu, 1992 n’en possède qu’une seule. Il existe
aussi jusqu’à 14 soies discales (Trechisibus (Trechisibiellus) dubius).
Mais ce sous-genre énigmatique est surtout caractérisé par sa position
géographique, ici le Pérou, d’altitude assez élevée à biotopes
constamment gelés et bien évidement les homologies rencontrées,
notamment le pronotum toujours transverse, la présence d’une pièce
copulatrice souvent spatulée (vrillée ou non) et les tibias jamais
sillonnés.
- 1 soie discale sur la 3ème
strie + 1 soie discale sur le 7ème
interstrie :
Subgen. Nothotrechisibus Uéno, 1971.
Dans cette monographie, comme vous le savez maintenant, nous
n’avons pas établi de groupes car ils sont à notre sens peu représentatifs
des groupes réels que l’on pourrait établir en génétique et ne serais-ce
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que par des études plus minutieuses des pièces copulatrices qui ne sont
hélas toujours pas systématiquement extraites des organes copulateurs.
De plus, nous considérons le nombre de soies discales comme étant peu
représentatif pour les séparations subgénériques. Ce nombre détermine
en général (en tenant compte de l’ensemble des Trechinae du monde),
les lignées, c’est-à-dire de grands groupes d’espèces (engl. systems) ;
(Cf. Echelle des caractères pour servir aux classements, Nouvelle
Monographie des Trechinae, Avon, 2006, Tome I, pp. 84 à 87). Les 5
sous-genres que nous avons conservés ne sont donc peut-être que des
ensembles d’espèces plus homogènes que ce que nous pensons. Nous
en avons pour preuve (entre-autre) le Trechisibus (Trechisibiellus)
amplipennis Etonti & Mateu, 1996, qui possède 2 soies discales comme
chez le sous-genre Trechisibus (s. str.) mais son organe copulateur et
surtout son armature copulatrice est presque identique au Trechisibus
(Trechisibiellus) amasi et Trechisibus (Trechisibiellus) gonzalesi, qui
sont, eux, classés dans le sous genre Trechisibiellus. Nous ne croyons
pas aux convergences des pièces copulatrices, nous avons donc rectifié
la position de certaines espèces dans cette nomenclature et nous restons
convaincus que d’autres caractères devront-être apportés afin de
redéfinir correctement les sous-genres, comme par exemple, l’étude
plus approfondie des pièces copulatrices. En l’état, nous pouvons dire
que les aberrations surnuméraires des soies dépendent des biotopes
soumis au gel, ce qui a pour cause la création immédiate par les auteurs,
de genres ou de sous-genres nouveaux. Trezzi (2007), en a fait encore
l’expérience, avec la création de son genre Aputrechisibus (sp. dubius),
qui possède jusqu’à plus de 10 soies discales. Nous avons bien sur
repositionné immédiatement cette espèce dans le sous-genre
Trechisibiellus.
DIAGNOSE, - Glabre, aspect des Trechus. Sillons frontaux complets.
Mandibules courtes et larges, à dents très obtuses, la dent prémolaire
présente, mais petite. Palpes maxillaires courts et épais, obtus, l'avant-
dernier article avec quelques soies. Labium libre à dent bifide.
Languette allongée, très chitinisée, semblable à celle des Homalodera ;
paraglosses courts et larges, arqués. Stries des élytres souvent effacées.
Tibias antérieurs épais, arqués, pubescents, en général sans sillon
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externe. Tarses courts et épais. 2 articles dilatés aux tarses antérieurs
des mâles. Organe copulateur évolué, le bulbe basal fermé, le sac
interne avec une armature copulatrice de type Dentirugula, Avon.
Long. : 2,80 à 6,00 mm. Glabre, les téguments polis, lisses ou alutacés.
Coloration variable, souvent avec des taches humérales pâles sur les
élytres. Pattes courtes et épaisses. Tibias antérieurs de forme variable,
mais toujours plus ou moins pubescents sur leur face antérieure. Le
sillon externe manque en général, mais il existe chez le sous-genre
Trechisibiorites, c'est-à-dire surtout chez les espèces boliviennes ; il est
alors surtout formé par la saillie de carènes longitudinales du tibia.
Tarses courts et épais, les postérieurs bien plus courts que chez les
Trechus paléarctiques. Le 4ème
article porte une expansion ventrale
parfois très développée (Trechisibus (s. str.) punctiventris). Tarses
antérieurs avec les 2 premiers articles faiblement dilatés chez les mâles.
Tête : à sillons frontaux complets, réguliers, parfois rugueux. Yeux
variables, les tempes obliques et courtes, non renflées. Antennes courtes
et épaisses. Labre transverse, à bord antérieur échancré. Mandibules
courtes et épaisses, à dent prémolaire présente ; le rétinacle gauche
simple, le droit bituberculé, tous deux obtus, peu saillants. Maxilles
courtes et ramassées, le palpe court et épais, à dernier article grand,
conique, épais et obtus. Avant-dernier article court, hérissé de quelques
soies. Labium libre, à lobes peu explanés, épilobes peu saillants, la dent
médiane bifide, l'organe labial placé comme chez les Trechus. Palpes
labiaux courts et épais, l'avant-dernier article avec 4 soies. Languette
semblable à celle des Homalodera, mais plus courte, étroite et parallèle
à la base, élargie en avant, le bord libre très peu saillant, armé de 2
grandes soies et de 3 petites de chaque côté. Paraglosses plus longs et
plus grêles que chez les Homalodera, mais cependant aplatis,
lamelleux, plus larges que chez les autres Trechinae. Lignes orbitaires
divergentes ou convergentes.
Pronotum : subcordiforme, rétréci à la base, de forme normale,
toujours un peu transverse, la base rectiligne ou saillante, non lobée au
milieu. Disque convexe, avec une impression basale et des fossettes
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basales déprimant le bord basal de chaque côté. Pores prothoraciques
normaux.
Elytres : variables. La gouttière marginale commence à la racine de la
5ème
strie en dedans des épaules. Carène apicale saillante ; lobe apical
assez étroit. Stries souvent effacées ; le retour apical de la strie suturale
se fait vers la terminaison de la 5ème
strie. Striole juxtascutellaire
présente. La crosse apicale de la 2ème
strie est variable, tantôt très
arrondie (Trechisibus (s. str.) nitidus, Trechisibus (s. str.) antarcticus),
tantôt très allongée (Trechisibus (s. str.) punctiventris, Trechisibus (s.
str.) depressus). Métasternum allongé chez les espèces ailées
(Trechisibus (s. str.) politus), très court chez les espèces aptères. Série
ombiliquée agrégée. Série discale de 2 soies sur l'emplacement de la
3ème
strie ; la soie postérieure manque chez le Trechisibus (s. str.)
antarcticus et les espèces boliviennes ; les pores sont parfois fovéolés
(Trechisibus (s. str.) australis). Le triangle apical est en général
complet, mais le pore externe manque chez l’unique espèce du sous-
genre Nothotrechisibus (Trechisibus (Nothotrechisibus) hornensis et sa
ssp. brunswickensis) ainsi que chez Trechisibus (s. str.) darwini et
Trechisibus (s. str.) dimaioi. De plus, la position du pore antérieur reste
très variable suivant les espèces.
Organe copulateur : assez petit, arqué, grêle ou robuste, avec un bulbe
basal fermé, émarginé ou non, l'orifice apical court. Styles (paramères)
armés de 2 à 6 soies (2 chez Trechisibus (s. str.) antarcticus, 6 chez
Trechisibus (Nothotrechisibus) hornensis). Sac interne avec 1 ou 2
pièces copulatrices en gouge (gouttière) plus ou moins effilées, placées
de champ. Sac interne tapissé de plis, d'écailles ou d’épines, presque
toujours de type Dentirugula (Avon, 2006), souvent simplement en
partie apicale, rerement inerme.
Chorologie : comme les Homalodera, les Trechisibus peuplent
l'extrême sud de l'Amérique et le Chili. Mais ils sont aussi représentés
dans les îles Falkland, aux îles Juan Fernandez et ils s'étendent vers le
nord en Bolivie, l’Equateur et jusqu'à Panama. La plupart des
Trechisibus connus sont des espèces de plaine, assez largement
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distribuées ; on connaît cependant aussi certaines formes de montagne
(Trechisibus (s. str.) ferrugineus, Trechisibus (s. str.) perouvianus, etc.).
Il y a tout lieu de penser que la Cordillère des Andes ; comme les Alpes
et l'Himalaya, doit être peuplée de Trechinae alpins et subalpins, très
localisés et par conséquent appartenant à de nombreuses espèces encore
à découvrir. L'existence du Trechisibus (s. str.) ferrugineus, rappelant
un peu le Trechus ochreatus Dej. des Alpes, indique que très
probablement le genre Trechisibus se montrera représenté par un grand
nombre de types très divers, lorsque la faune alpine des Cordillères aura
été mieux explorée.
Trechisibus (s. str.) politus Brullé, 1842.
Trechus politus Brullé, 1842, Voy. d'A. d'Orbigny dans l'Amér. mér.,
VI, 2ème
partie, p. 43 ; Type : Valparaiso. In coll. Museum de Paris. -
Jeannel, 1920, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), V, p. 100. - var. aeneus
Motschulsky. - Trechisibus aeneus Motschulsky, 1862, Et. Entom., XI,
p. 37 ; Type : Chili. - aeneus Jeannel, 1930, L'Ab., XXXIV, p. 79 ;
1958, Ent. Arb. Muséum Frey, IX, p. 722 (nec aeneus Motschulsky). -
Trechus laevissimus Putzeys, 1870, Stett. Ent. Ztg., XXXI, p. 169 ;
Type : Chili central. In coll. Muséum de Bruxelles & Muséum de Paris.
- Trechus proximus Putzeys, 1870, Stett. Ent. Ztg., XXXI, p. 169
(maintenant var. proximus) ; Type : Santiago. In coll. Muséum de
Bruxelles & Muséum de Paris. - panamensis Putzeys, 1870, Stett. ent.
Ztg., XXXI, p. 171 ; Type : Panama. In coll. Muséum de Paris.
L'espèce est assez variable. La var. proximus (natio), qui vit aux
environs de Valparaiso comme la forme typique, est de grande taille,
son pronotum a les côtés brièvement sinués avant les angles postérieurs
et la partie postéro-externe du disque un peu déprimée.
Long. : 4,00 à 4,50 mm. (Type de Brullé : 4,00 mm.). Le type de Brullé
: petit exemplaire étroit, à yeux relativement courts, à élytres ovales,
sans trace de stries. Les autres de forme assez variable, plus ou moins
parallèle avec les élytres plus ou moins ovales ou élargis. Brun de poix
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brillant à reflets bronzés, les palpes, les pattes et une tache humérale
testacées, les antennes et les épipleures rougeâtres. Très lisse.
Tête : arrondie, à sillons frontaux lisses, sans rugosités ; yeux très
grands, peu saillants, 3 fois aussi longs que les tempes chez le type, 4 à
5 fois chez la variété aeneus ; les tempes peu convexes, le cou épais, les
mandibules très courtes. Lignes orbitaires à peine divergentes.
Figure 153 – 1., Trechisibus (s. str.) politus Brullé, 1842. Habitus, mâle de Valparaiso.
2., Pièce copulatrice du même. 3., Organe copulateur du même.
4 et 5., Variante proximus de l’organe copulateur.
Pronotum : grand, transverse, bien plus large que la tête, aussi large à
la base qu'au sommet ; les côtés peu arqués, non sinués en arrière, la
base saillante, arquée, les angles postérieurs obtus ; pas de fossettes
basales.
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Elytres : à épaules saillantes, à disque peu convexe, absolument lisse,
sans autre strie que des traces de la strie suturale. Aptère. Pores discaux
des élytres très petits ; pore apical antérieur à peu près à égale distance
de l'apex, de la carène et du bord sutural.
Organe copulateur : très petit, court, peu arqué, à sommet mousse.
Styles (paramères) épais, avec 4 soies à l’apex. Quelques dents
écailleuses à la partie apicale du sac interne et une pièce copulatrice en
gouge (gouttière) effilée à l’apex.
Variation : cette espèce est très variable, mais toujours caractérisée par
son pronotum ample sans fossettes basales. On observe toutes ces
variations dans la dimension des yeux, la longueur du pronotum et la
forme des élytres. Les individus de la forme aeneus sont ceux dont les
élytres sont amples et les yeux très grands ; la forme typique correspond
aux individus de petite taille, à yeux réduits, à élytres étroits et ovales.
D'autre part il existe aussi chez Trechisibus (s. str.) politus des
variations dans la striation des élytres et à l’apex de l’organe copulateur
(Var. proximus).
Chorologie : espèce répandue à basse altitude dans le Chili central.
Chili, Province de Valparaiso à Valparaiso, sous les pierres au bord des
eaux douces (A. d'Orbigny, 1834). Valparaiso (Darwin). In coll. British
Museum. Santiago (Reed & Germain). In coll. British Museum (Cl.
Gay & Ph. Germain, 1843). In coll. Museum de Paris. Chili central.
Province de Coquimbo, à Coquimbo (Cl. Gay, 1843). In coll. Muséum
de Paris. Penaflor (Lataste, 1895). In coll. Jeannel. Province de
l'Aconcagua Catapileo (Ph. Germain). Algarrobo, près de Valparaiso
(G. Kuschel, 1951). Fort Videla, plusieurs exemplaires (C. B. Porter).
Quillota (Ph. Germain). Province de Santiago Santa Rosa (Cl. Gay,
1843). In coll. Muséum de Paris. Aculeo (Ph. Germain). Province de
Biobio. Pemehue (Ph. Germain).
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Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S., p. 561. ; Type : Chili, Fort Videla. In coll. Muséum de Paris.
Long. : pas d’information sur la longueur mais cette espèce reste assez
proche de Trechisibus (s. str.) politus, étroite, avec les yeux un peu plus
grands.
Tête : assez grande, avec les yeux plus longs que chez Trechisibus (s.
str.) politus et les antennes un peu plus fines.
Pronotum : grand, transverse, plus large que la tête, un peu plus large à
la base qu’au sommet. Les côtés sont postérieurement sinués et les
angles postérieurs sont saillants.
Figure 154 – 1., Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de Fort Videla.
2., Organe copulateur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Elytres : à épaules bien marquées. Seule la strie suturale est bien
imprimée, plus que chez Trechisibus (s. str.) politus. La gouttière
marginale est plus large. La 1ère
soie discale est implantée au 1/5 basal,
la 2ème
au 1/5 apical.
Organe copulateur : de même type que celui du politus, mais plus
incurvé dans sa partie distale. Pas d’information sur l’armature du sac
interne, mais certainement du même type que celui du Trechisibus (s.
str.) politus. Styles (paramères) assez longs, avec 4 soies à l’apex.
Un seul mâle est connu.
Chorologie : Chili central. Province de Valparaiso Fort Videla (C. B.
Porter).
Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937.
Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937, Bull. Soc. Ent. Fr. Séance 14
avril, p. 100 ; Type : une femelle du Rio Negro. In coll. Muséum de
Paris.
Long. : 4,50 mm. Ailé. Aspect général du Trechisibus (s. str.)
parvicollis Putzeys, mais plus petit et uniformément testacé rougeâtre
très brillant. Ailé.
Tête : transverse et déprimée, les sillons frontaux régulièrement arqués,
peu profonds ; les yeux très grands et très saillants, 4 fois aussi longs
que les tempes.
Pronotum : très petit, plus transverse que celui du Trechisibus (s. str.)
parvicollis, plus élargi en avant, plus rétréci à la base ; sa forme
rappelle davantage celle du Trechisibus (s. str.) australis Jeannel. La
base est saillante, la surface basale et les fossettes ne sont pas rugueuses
comme elles le sont chez Trechisibus (s. str.) parvicollis.
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Elytres : amples, déprimés, subrectangulaires, la base large, les angles
huméraux saillants, l'apex largement arrondi. Disque très lisse uni, à
peine avec des traces des stries ; la strie suturale seule assez marquée
dans sa partie apicale. Mêmes caractères chétotaxiques que chez
Trechisibus (s. str.) parvicollis. 2 soies discales ; les soies apicales en
triangle comme chez Trechisibus (s. str.) parvicollis.
Figure 155 – 1., Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937. Habitus, mâle type du Rio Négro.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
Organe copulateur : coudé en angle obtus au 1/4 basal, la partie
apicale plus arquée, renflée, l'apex simple, non incurvé. Styles
(paramères) avec 4 soies à l’apex, très divergentes.
Chorologie : Argentine, Rio Negro (C. Bruch).
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Specie Incertae Sedis
Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870.
Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p.
171 ; Type : Chili central. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris.
Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais elle
reste très caractérisée par son aspect trapu de la tête et du pronotum
réunis.
Tête : moyenne à petite, avec les yeux assez grands. Sillons frontaux
angulaires.
Pronotum : très transverse, beaucoup plus large que la tête, la base
plus étroite que le bord antérieur. Les côtés très arrondis et peu sinués à
la base.
Figure 156 – Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870. Habitus, femelle type du Chili central.
Elytres : parallèles et longs, à épaules bien marquées mais arrondies.
Plus grande largeur après le milieu. 1ère
soie discale au 1/5 basal. 2ème
soie discale au 2/5 apical. Gouttière marginale de largeur moyenne.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Seules les femelles semblent connues.
Chorologie : Chili central, sans autre précision (Ph. Germain).
Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p.
567. ; Type : Chili central, province de Santiago (Cl. Gay). In coll.
Muséum de Paris.
Figure 157 – 1., Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de Santiago.
2., Organe copulateur du même.
Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce. Pattes assez
longues.
Tête : assez grosse, avec les yeux assez grands mais plats.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Pronotum : à peine transverse avec les côtés très sinués en arrière et les
déprésions basales bien marquées. Base un peu moins large que le
sommet.
Elytres : ovales, très amples, avec leur plus grande largeur un peu après
le milieu. Les 3 premières stries visibles, les autres effacées. 1ère
soie
discale implantée au 1/6 basal. La 2ème
soie discale est implantée au 3/6
apical.
Organe copulateur : fortement coudé à la base. Le bulbe basal est
allongé et la partie apicale faiblement arquée. Partie moyenne plus
étroite et droite. Apex en bec mousse, un peu infléchi. Pas
d’information sur l’armature du sac interne. Styles (paramères) avec 4
soies à l’apex.
Un seul mâle semble connu.
Chorologie : Chili central, province de Santiago (Cl. Gay).
Specie Incertae Sedis
Trechisibus (s. str.) rectangulus Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) rectangulus Jeannel, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S,
p. 571. ; Type : Chili, province Magellanes, Cerro Poine, au nord du
détroit de Magellan (Kamerge, 1957). In coll. Muséum de Santiago.
Un seul mâle semble connu, mais nous n’avons pas pu l’obtenir pour
étude. Pas d’autres informations concernant cette espèce.
Chorologie : Chili, province Magellanes, Cerro Poine, au nord du
détroit de Magellan (Kamerge, 1957).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Trechisibus (s. str.) oreobates Jeannel, 1962.
Trechisibus oreobates Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p.
567. (= oblongus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 566)
; Type : Chili central, province de Valdivia, El Mirador à 1650 m.
d’altitude (G. Kuschel, 1957). In coll. Muséum de Paris.
Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce qui est
cependant caractérisée par son ascpect robuste, large et piriforme.
Figure 158 – 1., Trechisibus (s. str.) oreobates Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de El Mirador.
2., Pièce copulatrice du même. 3., Organe copulateur du même.
Tête : assez grosse, avec les yeux petits. Antennes n’atteignant pas le
1/4 des élytres.
Pronotum : transverse, large, avec les côtés sinués et les dépressions
basales peu marquées.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
386
Elytres : piriformes, larges, à épaules angulaires, saillantes et bien
marquées. Gouttière marginale large. Les 5 premières stries sont bien
visibles, dant la 5ème
presque effacée. Plus grande largeur au 2/5 apical.
1ère
soie discale vers le 1er
1/4 basal. 2ème
soie discale implantée un peu
après le milieu.
Organe copulateur : grêle et peu arqué, le bulbe basal allongé, l'apex
un peu crochu. Pas d’aileron sagittal. Pièce copulatrice en gouge
triangulaire allongée et pointue, dans un sac interne écailleux de type
Dentirugula. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex.
Un seul mâle semble connu.
Chorologie : Chili central, province de Valdivia, El Mirador à 1650 m.
d’altitude (G. Kuschel, 1957).
Specie Incertae Sedis
Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S., p. 568. (= sulcipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S., p. 569) ; Type : Chili, province Magellanes, Elminpenlé, à
1650 m. d’altitude (G. Kuschel, 1957). In coll. Muséum de Santiago.
Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais son
ascpect est étroit et allongé.
Tête : moyenne, avec les yeux également de taille moyenne. Antennes
courte atteignant à peine la base des élytres. Articles globuleux.
Pronotum : très large dans son 1er
1/3 puis rapidement rétréci jusqu’à
la base. Impressions basales marquées, avec la base très étroite.
Sinuosité infime.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
387
Elytres : parallèles, longs, avec les 3 premières stries marquées, la 4ème
plus effacée apicalement, les autres effacées en allant vers la gouttière.
Cette dernière, de largeur moyenne. 1ère
soie discale implantée au 1/5
basal. La 2ème
, après le 2/5 basal.
Figure 159 – Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962. Habitus, femelle type de Elminpenlé.
Le mâle est inconnu.
Chorologie : Chili, province Magellanes, Elminpenlé, à 1650 m.
d’altitude (G. Kuschel, 1957). Var. sulcipennis : Chili austral, province
Magellanes, détroit de Magellan (Delfin, 1892).
Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849).
Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849), ap. Gay, Hist. Fis. Pol.
Chile, Zool., IV, p. 154. (= aeneus Motsch. , 1862, Et. Ent. , XI, p. 37.
= politus Solier, 1849, ap. Gay, Hist. Fis. Pol. Chile, Zool., IV, p. 154,
(nec politus Brullé) = solieri Reed, 1874, Cat. Coléopt. Chili, p. 12. =
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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femoralis Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXIII, p. 30. (nec femoralis
Germain) = scapularis Jeannel, 1954, Rev. Fr. Ent., XXI, p. 89 (nec
scapularis Putz.) = araucanus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S., p. 562. = parvicollis ; Trechus parvicollis Putzeys, 1870,
Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 170 ; Type : Chili, Valparaiso (Germain). In
British Muséum & Muséum Bruxelles ?. - Jeannel, 1920, Ann. Mag.
nat. Hist. (9), Y, p. 101. - T. axillaris Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg.,
XXXI, p. 171 ; Type : Chili. In coll. Museum Bruxelles. =
quadripunctatus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 566.
= angularis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 565). –
Subsp. Trechisibus nigripennis scapularis Putz. 1870, Stett. Ent. Ztg.,
XXXI, p. 170. ; Type : Argentine, zone australe. (= delamarei Jeannel,
1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 567). – Subsp. Trechisibus
nigripennis chilotus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p.
568. – Subsp. Trechisibus nigripennis australis Jeannel, 1920, Ann.
Mag. Nat. Hist., IX, 5, p. 101. ; Type : Chili & Argentine. (= aeneus
delfini Jeannel, 1930, XI Abeille, 34, p. 79. = aisenensis Jeannel, 1962,
Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 569. = patagonicus Jeannel, 1920,
Ann. Mag. Nat. Hist., IX, 5, p. 102. = lacustris Jeannel, 1958, Ent. Arb.
Muséum Frey, IX, p. 723. = levatus Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXIII, p.
35). Trechisibus (s. str.) nigripennis Solier, 1849, Gay, Hist. fis. pol.
Chile, Zool. IV, p. 154 (politus var. nigripennis) ; Type : Chili central.
In coll. Muséum de Paris. aeneus Motschulsky, 1862, Et. ent., XI, p. 37
; Type : Chili central. In coll. Museum de Leningrad). politus Solier,
1849, Gay, Hist. fis. pol. Chile, Zool. IV, p. 154 (nec politus Brullé) ;
Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 187. solieri Reed, 1874, Cat.
Ins. Chili, p. 12 (nom nouveau pour politus Solier). femoralis Jeannel,
1927, L'Ab., XXXIII, p. 31 (nec femoralis Germain). scapularis
Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent. XXI, p. 89 (nec scapularis Putzeys.).
Cette longue synonymie résulte en premier lieu de l'erreur commise par
Solier méconnaissant le véritable politus de Brullé, puis de
l'insuffisance notoire des descriptions de Putzeys, ne permettant en
aucun cas d'identifier les espèces avec certitude. Il a fallu pouvoir
disposer de tous les types de Brullé, Solier et Putzeys pour que Jeannel,
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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en 1962, résolve le problème de nomenclature posé par ce Trechisibus
tout en écartant la majeure partie des sous-espèces.
La larve de ce Trechisibus a été décrite par Carrillo Llorente, José
Roberto, Neira Caamano, Miguel Angel, Gonzalez Santana et Eduardo
Enrique (Austral, Fac. Cs. Agrar. : Entom. Agric.).
Long. : 4,80 mm. Ailé. Avant-corps court et étroit, pronotum très petit,
élytres amples, parallèles, peu convexes. Brun de poix brillant à reflets
bronzés, avec le dessous et les antennes rougeâtres, les palpes, les pattes
et une grande tache humérale testacées, la région suturale brun
rougeâtre. Très lisse.
Tête : un peu plus large que longue, avec les sillons frontaux ridés, les
yeux volumineux, saillants, 4 à 5 fois aussi longs que les tempes.
Mandibules très courtes. Lignes orbitaires convergentes en avant.
Figure 160 – 1., Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849). Habitus, mâle type de Valparaiso.
2., Organe copulateur du même. 3., Variante apicale de l’organe copulateur.
Pronotum : très petit, transverse, pas plus large que la tête, la base
aussi large que le sommet, saillante, les côtés peu arqués, sinués en
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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arrière, les angles postérieurs vifs et saillants ; disque convexe,
gouttière marginale très étroite, fossettes basales profondes et
rugueuses, comme toute la base.
Elytres : amples, 2 fois aussi larges que le pronotum, parallèles, la base
tronquée, les épaules saillantes, les stries effacées sauf la strie suturale.
La 1ère
soie discale au 1/6 antérieur. La 2ème
soie discale après le milieu.
Organe copulateur : petit grêle et peu arqué. L'apex un peu crochu.
Pièce copulatrice effilée, en gouge triangulaire courte et large, la plage
écailleuse ventrale du sac interne est peu développée.
Figure 161 – 1., Habitus, Subsp. australis Jeannel. 2., Sommet de l’élytre gauche du même.
3., Pièce copulatrice de la forme typique du Chorillo Tres Puentes.
4., Pièce copulatrice de la Subsp. chilotus. 5., Organe copulateur de la Subsp. australis.
6., Organe copulateur de la Subsp. australis, mais ici une variante de Brunswick.
1...............................................................Subsp. nigripennis s. str.
2...............................................................Subsp. chilotus Jeannel.
3...............................................................Subsp. australis Jeannel.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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- Subsp. chilotus Jeannel, 1962 :
Organe copulateur : court et épais, très arqué. Une pièce copulatrice
courte et large, moins effilée que celle de la forme typique.
- Subsp. australis Jeannel, 1920 (= patagonicus Jeannel, 1920.) : Long.
: 4,50 à 4,60 mm. Epais, large, peu convexe. Brun de poix brillant avec
les palpes, les antennes, les pattes, les épipleures, le dessous du thorax,
la base des élytres, la suture et leur bord externe rougeâtres. Très lisse.
Tête : aussi large que longue, avec le front ridé obliquement en dedans
des yeux, les yeux saillants, plus de 2 fois aussi longs que les tempes.
Antennes courtes, à article II nettement plus court que le IV. Lignes
orbitaires divergentes en avant. Pronotum : transverse, à côtés peu
arrondis en avant, faiblement sinués en arrière, la base très saillante, les
angles postérieurs vifs, mais obtus. Fossettes basales larges et
profondes. Elytres : oblongs, courts, élargis après le milieu, les épaules
arrondies, les stries visibles, plus ou moins bien tracées. Aptère. Pores
discaux grands, fovéolés, le pore apical antérieur à égale distance de la
carène et de la suture. Organe copulateur : court, très arqué, à pointe
mousse, le sac interne avec quelques dents écailleuses dans la partie
apicale, de type Dentirugula, avec une pièce copulatrice semblable à
celle de la ssp. chilotus.
Chorologie : Chili, Argentine, zone australe, Lago Verde. Le Lago
Verde se trouve sur le versant oriental Andin, à peu de kilomètres en
ligne droite de la frontière avec le Chili méridional (province de
Palena). Un exemplaire mâle a été découvert sur les rives du Lago
Verde, Parco Naz. Los Alerces, province de Chubut, Argentine, à 800
m. d’altitude (Etonti, 1995). Chili, Valparaiso (Germain). In coll.
British Muséum. Chili central : Santa-Rosa, province de Santiago (Gay,
1843). In coll. Muséum de Paris. - Subsp. chilotus Jeannel, Chili
central. Ile Chiloe : Ancud (Ph. Germain). Argentine, Patagonie, Rio de
Santa-Cruz (Darwin). In coll. British Muséum (Silvestri). - Subsp.
australis Jeannel (=Var levatus, Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXII,
1927) île Baskett. In coll. Muséum de Gênes (un mâle). Chili, Magellan
: île Baskett, dans l'archipel de la Terre de Feu, un mâle (Mission
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Antarctique Italienne, juin 1882). In coll. Muséum de Gênes. Chili,
Magellan, environs de Punta-Arenas (Walker) (= patagonicus Jeannel,
1920.). In coll. British Muséum ; détroit de Magellan (Delfin). In coll.
Museum Gênes. Rio Uasillo, à 900 m. d’altitude In coll. Straneo.
Chorologie par natio (var.) : Var. araucanus : Chili central. Province
de Maule ; Constitución (Ph. Germain). Province de Araucania (Ph.
Germain). Province de Biobio. Pemehue (Ph. Germain). Province de
Valdivia Funda Trapun (D. Wittak, 1958). Var. scapularis : Chili
central. Entre Rio Chubut et Arroyo Perdido, Patagonie, Gobernacio dal
Chubut (Backstrom). D'après Putzeys et Jeannel plusieurs exemplaires
se trouvent dans les collections Dohrn & Riehl, mais nous savons qu’il
en existe aussi dans la collection de Backstrom. Le type (In coll.
Chaudoir) est unique. Var. parvicollis : Chili moyen. Province de
Valparaiso, aux environs de Valparaiso (Ph. Germain, in coll. British
Muséum). Province de Santiago Santa Rosa, vallée centrale (Cl. Gay).
Var. angularis : Chili central. Province de l'Aconcagua Zapallar, massif
côtier (G. Kuschel, 1957). Province de Santiago, aux environs de
Santiago (Cl. Gay). Province de Malleco Victoria, à 350 m. d’altitude
(Cl. Gay & Ch. Bock, 1918). Province de Valdivia, aux environs de
Valdivia (Ph. Germain). Var. levatus : Chili austral. Province
Magellanes Terre de Feu à 50 km. au sud de Purveris (G. Kuschel,
1957). Ile Baskett (Mission Antarctique Italienne, 1880). Var.
quadripunctatus : Chili central. Province d’Araucania (Ph. Germain).
Var. delamarei : Argentine, province du Rio Negro. Réserve de Nahuel
Huapi, Lago Frias à 1000 m. d’altitude (Cl. Delamare, 1959). Province
de Chubut, Hoyo de Epuyen (Monros, 1949). Var. aisenensis : Chili
central, province de Aisén : Rio Murta, à l'extrémité nord-ouest du lac
Buenos Aires (G. Kuschel, 1956). Chile Chico, à l'extrémité orientale
du lac (G. Kuschel, 1956). Coihaique (G. Kuschel, 1956).
Specie Incertae Sedis
Trechisibus (s. str.) jeanneli Bonniard de Saludo, 1970.
Trechisibus (s. str.) jeanneli Bonniard de Saludo, 1970.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Dans « Trechodinae et Trechinae du monde », Casale et Laneyrie, en
1982, mentionnent ce Trechisibus ainsi : Trechisibus (s. str.) jeanneli
Bonniard de Saludo, 1970, Bull. Soc. Hist. Nat. Toul., 105, p. 51. ;
Type : îles Juan Fernandez. Dans cette référence bibliographique, cette
espèce est absente. Elle reste donc pour nous énigmatique. Il se pourrait
que cette espèce soit synonyme de Trechisibus (s. str.) femoralis ou du
Trechisibus (s. str.) kuscheli, qui sont tous deux également très proches.
Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957.
Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957, Ark. zool. 12(1), p.
7. ; Type : îles Falkland. In coll. Muséum de Stockholm & Schweiger.
Le Trechisibus falklandicus Schweiger n’a pas été décrit, comme les
mentionnent les révisions et articles antérieurs, en 1958, dans «
Opuscula Zoologica », XV, p. 2-3, nous avons en cette place la
description correspondante à Pseudaepus forsteri qui n’est autre que
Trechisibus forsteri, et non celle du falklandicus de Schweiger. Le
Trechisibus falklandicus Schweiger a en fait été décrit en octobre 1957
dans « Arkiv für zoologi » 12(1) p. 7.
Long. : 3,50 à 4,00 mm. Cette espèce semble assez proche de
Trechisibius (s. str.) nigripennis australis Jeannel, 1920, mais les yeux
sont plus grands et plus plats. L’organe copulateur est bien différent.
Couleur noir-brillant. Palpes, antennes et pattes brun-rougeâtres foncés.
Tête : assez grande, plus longue que large, avec les yeux grands et
plats. Tempes 1/4 aussi longues que les yeux. Article 2 des antennes
plus court que le 3. Le 4 aussi long que le 5.
Pronotum : petit et transverse, sa plus grande largeur vers le 1/3
antérieur. Bord antérieur plus large que la base.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Elytres : larges et ovales, déprimés sur le dessus. Leur plus grande
largeur vers le milieu. Stries très peu imprimées mais visibles. Pore
apical imperceptible.
Figure 162 – 1., Organe copulateur du Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957.
2., Sac interne et pièce copulatrice du même. 3., Variante de l’apex de l’organe copulateur.
Organe copulateur : moyen et régulièrement arqué. Bulbe basal assez
large. Pas d’aileron sagittal. L’apex épais en crochet ventral. Sac interne
de type Dentirugula, avec des plis et écailles assez ordonnés. Une pièce
copulatrice en gouge triangulaire. Pas d’information sur les styles
(paramères).
Chorologie : îles Falkland.
Trechisibus (s. str.) femoralis (Germain, 1855).
Trechus femoralis Germain, 1855, An. Univers. Santiago Chile, 1855,
p. 389 ; Type : îles Juan Fernandez, Masatierra. In coll. Museum de
Santiago. - Trechisibus politus Solier, 1849, Gay Hist. fis. pol. Chile,
Zool. IV, p. 154. - Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 167 (nec
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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politus Brullé). - Trechisibus scapularis Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg.,
XXXI, p. 170 ; Type : Chili. In coll. Muséum Bruxelles. - Trechisibus
solieri Reed, 1874, Catal. Ins. Chili, p. 12 (nom. nov. pour Trechisibus
politus Solier. - Trechisibus depressicollis, Jeannel, 1920, Ann. Mag.
nat. Hist. : (9), V, p. 101, (nec Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p.
47 ; Type : Chili. In coll. Muséum Bruxelles. Ex coll. Oberthur. -
Andrewes, 1931, The nat. Hist. Juan Fernandez, III, p. 630. - Jeannel,
1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p. 90. - Subsp. depressicollis Putzeys, 1870,
Stett, ent. Ztg. XXXI, p. 47 ; Type : Chili. In coll. Chaudoir & Muséum
de Paris. - Jeannel, 1927, L'Ab., XXXIII, p. 377. - Jeannel, 1954, Rev.
Fr. Ent. XXI. pp. 89-94.
Dans sa description du depressicollis, Putzeys note qu'il a eu sous les
yeux 5 exemplaires de la collection Chaudoir qui provenaient de Solier
et portaient le nom inédit de rufipes Solier. Or dans la collection de
Solier, au Muséum de Paris, c'est l'espèce politus Solier (nigripennis
Solier) dont les types portent le nom inédit de « rufulipes » Solier.
Jeannel (1954) indique qu’ « il n'est vraiment pas possible que Solier ait
pu confondre le depressicollis avec son politus, de sorte qu'on peut
affirmer que l'indication donnée par Putzeys est fausse. Les types de
son depressicollis ne provenaient pas de Solier on peut même douter
qu'ils aient été pris au Chili, car aucun exemplaire n'existe dans les
nombreux matériaux de la collection Germain que M. Kuschel a bien
voulu me (Jeannel) communiquer ».
L'exemplaire de Juan Fernandez, que Jeannel avait étudié (1927),
appartenant au British Muséum est probablement un cotype et
correspond d'ailleurs parfaitement à la description du Trechisibus
femoralis Germ. Sans aucun doute il s'agit de l'espèce du Chili qui avait
été confondue avec le Trechisibus (s. str.) politus Br. par Solier, puis
par Putzeys. Le Trechisibus (s. str.) politus Putzeys n'est en effet
certainement pas l'espèce de Brullé, puisqu'il a les « fossettes basales
larges et profondes ». Ce sont encore des exemplaires de la même
espèce à stries visibles que Putzeys a redécrits sous le nom de
Trechisibus (s. str.) scapularis, comme Jeannel avait pu le vérifier par
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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l'examen des types conservés au Muséum de Bruxelles. Quant au nom
de Trechisibus (s. str.) solieri donné en 1874 par C. C. Reed au
Trechisibus (s. str.) politus Solier (nec Brullé), il est tombé en
synonymie puisque cette espèce est la même qui se trouve aux îles Juan
Fernandez et a été antérieurement décrite par Germain (Cf. Jeannel,
Mon. Trech. XXXII, 1927 & Jeannel, 1954, Rev. Fr. Ent. XXI. pp. 89-
94).
Long. : 4,00 à 4,50 mm. Forme assez variable. Pronotum à fossettes
basales profondes et rugueuses, les élytres amples, plus ou moins
élargis en arrière. Brun de poix brillant à reflets bronzés, avec le dessus
de la tête et le pronotum roux, les épipleures et les antennes rougeâtres,
les palpes, les pattes et souvent une tache humérale et une autre
antéapicale testacées. Très lisse.
Figure 163 – 1., Trechisibus (s. str.) femoralis (Germain, 1855). Habitus, mâle de Masatierra.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Pièce copulatrice du même.
4., Organe copulateur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
397
Tête : robuste, à sillons frontaux lisses, les yeux grands, peu saillants, 4
à 5 fois aussi longs que les tempes chez les individus à élytres striés, 3
fois seulement chez les individus à élytres lisses. Tous les
intermédiaires existent entre ces deux types. Antennes courtes et
épaisses.
Pronotum : transverse, un peu plus large que la tête, les côtés arrondis
en avant, sinués en arrière, la base saillante, arquée, les angles
postérieurs presque droits, vifs, un peu saillants en dehors. Fossettes
basales larges et profondes, rugueuses, ridées en travers. Disque peu
convexe, ridé, avec une gouttière marginale large.
Elytres : plus ou moins élargis après le milieu, peu convexes, la strie
suturale entière et souvent des traces des 2ème
, 3ème
et 4ème
stries. Ailé ou
aptère. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.)
politus.
Organe copulateur : de même type que celui du Trechisibus (s. str.)
nigripennis, mais plus grand et régulièrement arqué. Pièce copulatrice
semblable. Sans autre précision.
Variations : comme le Trechisibus (s. str.) politus, cette espèce varie
dans des proportions considérables. La plupart des individus que
Jeannel avait examinés sont aptères ou brachyptères, mais il s'en trouve
aussi des macroptères ; ceux-ci (Santa-Rosa) sont petits, leurs yeux sont
volumineux, leurs épaules très saillantes. La striation des élytres est
aussi très variable, mais dans cette espèce les individus à élytres striés
paraissent bien plus fréquents que ceux à élytres lisses. Enfin, la
coloration est variable.
1........................................................Subsp. femoralis s. str.
2........................................................Subsp. depressicollis Putzeys.
- Subsp. depressicollis Putzeys, 1870. (l'île Santa Clara). Long. : 4,50
mm. Très large, avec les élytres suborbiculaires et très convexes, le
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398
pronotum déprimé. Brun de poix brillant un peu bronzé, avec les
palpes, le 1er
article des antennes, la marge du pronotum, celle des
élytres, la suture et une tache humérale carrée rougeâtres, les antennes
brunes à partir du 2ème
article, les pattes testacées. Téguments alutacés.
Tête : robuste à sillons profonds, le front ridé entre le sillon et l'oeil, les
yeux peu saillants, plus longs que les tempes. Lignes orbitaires
convergentes. Pronotum : transverse et court, les côtés arrondis en
avant, sinués en arrière, la base rectiligne, les angles postérieurs obtus
mais vifs, la gouttière marginale très large, les fossettes basales étroites,
linéaires. Elytres : courts et convexes, les épaules effacées, la gouttière
marginale large, les stries toutes visibles, mais très superficielles.
Carène apicale limitant en dedans une large fossette. Pattes grêles.
Pores discaux très petits, le 1er
au 1/4 basal sur la 3ème
strie, le 2ème
vers
le milieu, en dedans de la 3ème
strie. Pore apical antérieur très rapproché
de la carène. l'édéage est plus court et surtout plus épais (sans autre
précision).
Chorologie : Chili, Valparaiso (Darwin. In coll. British Muséum) ;
Santiago (Gay, 1843. In coll. Museum de Paris) ; (Reed & Germain. In
coll. British Muséum) ; Santa-Rosa, province de Santiago (Gay, 1843) ;
Cordillère, province de Santiago (Gay, 1843). Iles Juan Fernandez
(Germain. In coll. British Muséum). D'après Reed, il s'agirait
vraisemblablement de l'île Mas-a-Tierra, la plus rapprochée du
continent sud-américain (800 km. au large de Valparaiso). Iles Juan
Fernandez. Ile Masatierra, en forêt, sous les pierres ou les troncs
d'arbres abattus très humides, jusqu'à 500 m. d'altitude (G. Kuschel,
1951 et 1952). - Subsp. depressicollis Putzeys : Chili, îles Juan
Fernandez. Ile Santa-Clara, à courte distance de la pointe sud-ouest de
Masatierra, sous les pierres à La Plana, endroits très secs (G. Kuschel,
1952). La présence de cette forme sur le continent reste toujours
problématique. In coll. Solier, Muséum Bruxelles & Chaudoir.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
399
Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954.
Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p. 92 ;
Type : Iles Juan Fernandez : île Masatierra, montagne El Yunque dans
le centre de l'île. In coll. Muséum de Santiago.
L'aspect de ce Trechisibus et surtout l'étroitesse de la gouttière
marginale de son pronotum à conduit Jeannel à le considérer comme
une espèce distincte du Trechisibus (s. str.) femoralis.
En vérité il pourrait être considéré comme sous-espèce de kuscheli, car
il semble que ses caractères particuliers résultent de modifications en
rapport avec l'altitude, survenues chez une colonie du Trechisibus (s.
str.) femoralis installée au sommet du Yunque.
Long. : 4,00 mm. Aptère. Allongé, les élytres ovales pas très larges, le
pronotum étroit, à gouttière marginale étroite. Brun de poix bronzé, les
élytres avec la marge externe et la suture rougeâtre, sans taches
humérale et subapicale. Palpes, 1er
article des antennes et pattes
testacés. Téguments, alutacés, comme chez Trechisibus (s. str.)
femoralis.
Tête : comme chez Trechisibus (s. str.) femoralis, les yeux plus petits et
moins saillants, moins de 2 fois aussi longs que les tempes.
Pronotum : aussi long que large, cordiforme, à côtés profondément et
longuement sinués en arrière chez le mâle, comme chez le Trechisibus
(s. str.) femoralis de Masatierra. Les angles postérieurs aussi saillants en
dehors et les fossettes basales aussi creusées. Gouttière marginale
étroite.
Elytres : ovales et convexes, pas très larges, la gouttière marginale
aussi large que chez Trechisibus (s. str.) femoralis, les épaules effacées,
les stries internes assez profondes, avec les interstries plans. Mêmes
caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.) femoralis.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
400
Un seul mâle est connu.
Figure 164 – Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954.
Organe copulateur d’un exemplaire du Mt. Yunque.
Organe copulateur : même structure de l'édéage que chez Trechisibus
(s. str.) femoralis (sans autre précision). Les styles (paramères) avec 4
soies apicales divergentes, plus étalées que chez Trechisibus (s. str.)
femoralis.
Chorologie : îles Juan Fernandez, Masatierra : montagne El Yunque,
dans le centre sud de l'Ile, un mâle sous une pierre en forêt très humide,
à 910 m. d'altitude (G. Kuschel, 1952). Le Yunque forme le point le
plus élevé de Masatierra, à 985 m. d'altitude.
Trechisibus (s. str.) backstromi Andrewes, 1931.
Trechisibus backstromi Andrewes, 1931, The Nat. Hist. Juan
Fernandez, III, p. 632. (= quelquefois orthographié par Jeannel :
backströmi) ; (T. femoralis subsp. backstromi) ; Type : Masafuera. In
coll. Muséum de Stockholm. - Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p.
93.
« Andrewes avait décrit ce Trechisibus comme étant une sous-espèce de
femoralis. En réalité, tout comme kuscheli, cette espèce dérive de la
souche du femoralis. Comme lui, il est une forme d'altitude et a subi des
modifications du même ordre. II est curieux que ces modifications
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
401
comportent non seulement la réduction des yeux et l'accentuation de la
striation élytrale, mais aussi la diminution de largeur des gouttières
marginales. Chez le kuscheli la gouttière prothoracique seule est réduite
; chez backstromi la gouttière élytrale est aussi amenuisée que la
prothoracique. D'autres différences portant sur la forme du pronotum, la
coloration des élytres distinguent d'ailleurs encore les deux espèces,
attestant qu'elles sont certainement isolées depuis fort longtemps. »
Jeannel, 1954.
Long. : 3,50 à 4,50 mm. Aptère. Allongé, les élytres peu convexes, plus
ou moins déprimés, ovales et assez larges, le pronotum petit, à gouttière
marginale très étroite. Brun de poix bronzé, les élytres avec la marge
externe rougeâtre et généralement toute la partie basale graduellement
dépigmentée et rougeâtre. Chez quelques rares individus on retrouve les
taches humérales et subapicales caractéristiques du Trechisibus (s. str.)
femoralis ; palpes, 1er
article des antennes et pattes testacés. Même
microsculpture que chez les précédents.
Figure 165 – 1., Trechisibus (s. str.) backstromi Andrewes, 1931. Habitus, mâle de Masafuera.
2., Organe copulateur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
402
Tête : comme chez le Trechisibus (s. str.) kuscheli, les yeux sont encore
moins saillants et à peine plus longs que les tempes.
Pronotum : toujours petit, cordiforme, bien rétréci à la base, les côtés
régulièrement arrondis en avant, profondément en arrière, mais
parallèles dans leur 1/6ème
ou 1/8ème
postérieur avant les angles
postérieurs qui sont toujours droits et vifs et non saillants en dehors. La
base est rectiligne. Les fossettes basales sont très profondes. La
gouttière marginale est très fine dans toute sa longueur.
Elytres : ovales, plus ou moins déprimés, à épaules effacées. La
gouttière marginale est aussi fine que celle du pronotum. Stries toujours
assez profondes. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus
(s. str.) femoralis.
Organe copulateur : semblable à celui de Trechisibus (s. str.) kuscheli,
les soies des styles (paramères) aussi étalées. Semblable aussi à celui du
Trechisibus (s. str.) femoralis, quoique plus grand, la partie apicale bien
moins infléchie.
Variations : cette espèce est variable dans sa taille et sa coloration.
Comme on l'a dit ci-dessus, de rares individus présentent le même
système de 4 taches élytrales que chez le Trechisibus (s. str.) femoralis,
mais la plupart du temps toute la base des élytres présente un dégradé
rougeâtre généralement d'autant moins accusé que les individus sont
plus petits, avec des stries plus fortes.
Chorologie : alors que le Trechisibus (s. str.) femoralis et le
Trechisibus (s. str.) kuscheli occupent les forêts très humides de
Masatierra, le Trechisibus (s. str.) backstromi est surtout répandu dans
la zone subalpine de Masafuera, au-dessus de 1000 m. d’altitude. Iles
Juan Fernandez, île Masafuera : Inocentes Bajos, entre 1100 et 1500 m.
d’altitude, sous les troncs pourris très humide et sous les pierres (G.
Kuschel, 1952). - Inocentes Altos, entre 1100 et 1500 m. d’altitude,
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403
sous les pierres (G. Kuschel, 1953). - La Correspondencia, à 1300 m.
d’altitude, toujours sous les pierres (G. Kuschel, 1952).
Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831).
Trechisibus (s. str.) antarcticus Dejean, 1831, Spec., V, p. 26. ; Type :
Iles Falkland (= îles Malouines = Malvinas), (Voisin) ;
Ushuaia/Argentine, Muséum Lillo, ville. In coll. Chaudoir & Muséum
de Paris. - Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 49, fig. 394, 400 à 404. -
Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 152. - Champion, 1918, Ann.
Mag. nat. Hist. (9), I, p. 171, - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. (9),
V, p. 104. – otwayensis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S.,
p. 574. ; Type : Chili, Rio el Ganso. In coll. Muséum de Paris. -
Trechisibus antarcticus Rousseau, 1906, Exp. Antarct. Belge, Zool.,
Col., p. 20. – longipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S.,
p. 574. ; Type : Chili, île des Etats. In coll. Muséum de Paris. - Subsp.
racovitzai Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXII, 1927 ; Type : Lapataia.
In coll. Muséum de Paris (= otwayensis et longipennis Jeannel, 1962),
Lapataia, Ushuaia, Argentine, (Bordon) ; Glacier Martial, Ushuaia,
Argentine (Etonti) ; Lagune Figeroa, à 38 km de P. Natales, Chili
(Cekalovic) ; Hacienda Cameron, au sud d'Onaisin, Is. Gr. Terre de
Feu, Chili (Saiz) ; île Bayli, Chili, (Ianfranco) ; île Otarias, Chili,
(Ianfranco) In coll. Muséum de Paris.
Malgré la présence d’une seule soie discale sur chaque élytre, cette
espèce appartient au sous-genre Trechisibus par tous ses autres
caractères et surtout par la conformation des soies apicales. Assez
variable et largement distribuée dans l'extrême Sud de l'Amérique. On
distinguera plusieurs races et, outre l’espèce type, une sous-espèce
localisée.
Long. : 5,50 à 6,00 mm. Large et robuste, épais et peu convexe. Brun
de poix très fortement bronzé, avec le dessous du corps, les pattes, le
bord et les épipleures des élytres, la suture rougeâtres, les antennes
brunes à base rougeâtre. Téguments alutacés. Pattes robustes ; les tibias
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
404
antérieurs sont fortement épaissis au sommet et très pubescents, les
tarses antérieurs peu dilatés chez les mâles.
Figure 166 – 1., Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831). Habitus, mâle de l’île Hermitte.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
4., Pièce copulatrice du même.
Tête : aussi large que longue, avec les sillons frontaux réguliers et
profonds, assez écartés, les yeux grands, saillants, 3 fois aussi longs que
les tempes ; antennes épaisses, atteignant le 1/3 basal des élytres, à
article II aussi long que le IV. Lignes orbitaires parallèles.
Pronotum : transverse, cordiforme, rétréci à la base, les côtés bien
arqués en avant, les angles postérieurs droits, vifs et saillants, la base
rectiligne ; gouttière marginale large et régulière, impression basale
transverse nulle, fossettes basales très larges et superficielles.
1.............................................................Subsp. antarcticus s. str.
2.............................................................Subsp. racovitzai Jeannel.
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405
- Subsp. racovitzai Jeannel : Long. 5,00 à 5,50 mm. aptères, noir
toujours très bronzé, les antennes plus courtes, avec les articles apicaux
2 fois aussi longs que larges. Pronotum peu transverse, à base plus
étroite que le bord antérieur et côtés assez fortement sinués, les angles
postérieurs obtus. Elytres courts, à épaules arrondies, 1 soie discale.
Elytres : une seule soie discale implantée au 1/6 basal, sur la 3ème
strie.
Organe copulateur : très long et très grêle, régulièrement arqué avec le
bulbe basal assez court. Apex mousse, effilé et non crochu. Pièce
copulatrice petite et triangulaire, dans un sac interne épineux. Un
aileron sagittal grand. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex.
Variabilité : la morphologie extérieure est plutôt variable, et les
localités dont proviennent les divers individus connus sont relativement
voisines et surtout semblables quant à leur climat et au paysage
antarctique. En outre, la forme macroptère correspond à la forme
otwayensis Jeannel, 1962, alors que toutes les autres formes sont des
brachiptères ou microptères.
Chorologie : cette espèce a été accidentellement introduite vers 1960,
sur diverses côtes du sud de la Georgie. Elle crée des invations et des
prédations sur certaines larves d’insectes endémiques. Iles Falkland,
(=Malvinas ; =Malouines) (Voisin) (Ch. Darwin & W. Bates) Port
Stanley, île de l'Est (M. Cameron). Ushuaia, Argentine, Musée Lillo.
Lapataia, Ushuaia, Argentina (Bordon) - Glacier Martial, Ushuaia,
Argentina (Etonti). Lagune Figeroa, à 38 km. de P. Natales, Chili,
Cekalovic. Hacienda Cameron, au sud de Onaisin, Terre de Feu, Chili,
(Saiz). Ile Bayli, Chili, (Ianfranco). Ile Otarias, Chili, (Ianfranco). Iles
Falkland (Darwin. In coll. British Muséum, Bates. & Muséum de
Gênes) ; Port-Stanley, dans l'île de l'est (In coll. Cameron & Brit. Mus).
- Ile des Etats, Port-Cook (Miss. Antarct. Italienne. In coll. Muséum de
Gênes. - Subsp. racovitzai Jeannel, 1927 (= otwayensis et longipennis
Jeannel, 1962) : Chili, Magellanes, aux environs de Punta Arenas : Rio
el Ganso sur la bordure du Seno Otway, à l'ouest de Punta Arenas (T.
Cekalovic, 1961), (Delfin). Terre de Feu, canal du Beagle (Hyades &
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
406
Hahn. In coll. Muséum de Paris) ; Lapataïa, canal du Beagle, sous les
écorces de bois pourris, dans la forêt autour du lac Acigami (Racovitza,
Exp. Antarctique Belge), (Bordon) Canal du Beagle (Hyades & Hahn).
Glacier Martial, Ushuaia, Argentine (Etonti) ; Lagune Figeroa, à 38 km
de P. Natales, Chili (Cekalovic) ; Hacienda Cameron, au sud d'Onaisin,
Is. Gr. Terre de Feu, Chili (Saiz) ; île Bayli, Chili, (Ianfranco) ; île
Otarias, Chili, (Ianfranco). Ile Navarin, dans l'archipel du cap Horn
(Darwin. In coll. British Muséum). Champion le cite encore de
Patagonie, sans autre précision ; cette affirmation mériterait d'être
confirmée. Var. longipennis Jeannel, Chili, province Magellanes, île
Hermitte, col. Catler (G. Kuschel, 1959). Ile Navarin, Port Williams (G.
Kuschel, 1959). Argentine, île des Etats, Port Cook (Mission
Antarctique Italienne).
Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961.
Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961, Rev. Fr. d'Ent., XXVIII,
p. 6 ; (= cakalovici : erreur d’orthographe dans Mateu & Nègre 1972,
Nouv. Rev. Ent. II, p. 59) ; Type : Chili. Chorillo Tres Puentes. In coll.
Straneo, Senent & Raventos. Paratype in coll. Muséum de Paris.
Long. : 4,80 à 5,00 mm. - Aptère. Voisin de Trechisibus (s. str.)
antarcticus Dej. Même coloration d'un noir luisant avec les antennes
brunâtres et les pattes rougeâtres. Robuste, un peu convexe. Pattes
grêles, les tibias antérieurs sans sillon.
Tête : grande, à front aplani et sillons frontaux nets et réguliers ; yeux
saillants, 3 fois aussi longs que les tempes ; mandibules courtes.
Pronotum : transverse, à base rectiligne, un peu plus large que le bord
antérieur, les côtés faiblement arrondis en avant, rectilignes et non
sinués en arrière, les angles postérieurs vifs, presque droits, gouttière
marginale fine et fossettes basales peu profondes.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
407
Elytres : peu convexes, à épaules peu saillantes mais marquées, les 3
premières stries assez profondes, leurs interstries un peu convexes.
Stries externes effacées. 1ère
soie discale implantée au 1/6 basal, sur la
3ème
strie, la 2ème
implantée après le milieu. Soie apicale comme chez
Trechisibus (s. str.) antarcticus.
Figure 167 – 1., Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961.
Habitus, mâle de Chorillo Tres Puentes. 2., Organe copulateur du même.
Organe copulateur : de même type que celui de Trechisibus (s. str.)
antarcticus mais plus épais et surtout moins arqué. Pas d’aileron
sagittal. Styles (paramères) avec 4 longues soies à l’apex. Pas de
précision sur l’armature du sac interne.
Chorologie : Chili, province Magellanes. Aux environs de Punta
Arenas, Chorillo Tres Puentes, sous les pierres (T. Cekalovic, 1959).
Chorillo de la Piedra (T. Cekalovic, 1961). Rio Rubens (T. Cekalovic).
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
408
Trechisibus (s. str.) nitidus (Germain, 1855).
Trechus nitidus Germain, 1855, An. Univers. Santiago Chile, p. 387 ;
Type : Chili. Aculeo. In coll. Museum de Santiago (=Trechus hololissus
Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 153 ; Type : Chili, Santiago. In
coll. Chaudoir, Museum Bruxelles & Muséum de Paris. - Jeannel, 1920,
Ann. Mag. nat. Hist., (9), V, p. 101. = pernitidus Jeannel, 1962, Biol.
Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 577) ; Type : Chili central. In coll.
Muséum de Paris.
Malgré l'aspect très particulier que lui donnent sa taille et l'absence de
stries, c'est du Trechisibus (s. str.) antarcticus Dej. que le Trechisibus
(s. str.) nitidus se rapproche le plus ; nombreux sont en effet les
caractères communs aux deux espèces : téguments alutacés, lignes
orbitaires parallèles, forme des élytres, chétotaxie de l'apex de l'élytre.
Figure 168 – 1., Trechisibus (s. str.) nitidus (Germain, 1855).
Habitus, mâle du Chili central. 2., Sommet de l’élytre gauche du même.
3., Organe copulateur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
409
Trechisibus (s. str.) pernitidus Jeannel 1962, n’est pas conservé en
sous-espèce de Trechisibus (s. str.) nitidus Germain, car les armatures
du sac interne sont identiques, seul l’édéage est plus court que celui du
nitidus, incurvé, comme lui, dans sa partie basale et presque droit dans
la partie apicale.
Long. : 6,00 mm. Large et peu convexe. Noir de poix très brillant, avec
les palpes, les antennes et les pattes rougeâtres. Téguments finement
alutacés. Pattes assez grêles.
Tête : un peu plus longue que large, plus étroite que le pronotum, les
sillons frontaux écartés l'un de l'autre, les yeux peu saillants, 2 fois aussi
longs que les tempes. Antennes atteignant à peine le 1/4 basal des
élytres, à article II à peine plus court que le IV. Lignes orbitaires
parallèles.
Pronotum : transverse, avec la base à peu près aussi large que le
sommet, les côtés arrondis en avant, non sinués en arrière, la base
rectiligne, les angles postérieurs vifs, mais obtus ; fossettes basales
larges et peu profondes. Soie pronotale postérieure très petite.
Elytres : en ovale régulier, très peu convexes, mais non déprimés sur le
disque ; les épaules effacées, la gouttière marginale large, le disque uni,
lisse, comme poli, sans stries. Pas d'ailes. 2 petites soies discales. Pore
apical antérieur bien plus rapproché de la carène que du bord sutural,
pas de pore apical externe.
Organe copulateur : incurvé dans sa partie basale et presque droit dans
sa partie apicale. Apex en bec mousse. Pas d’aileron sagittal. Styles
(paramères) avec 4 longues soies à l’apex. Pas de précision sur
l’armature du sac interne.
Chorologie : Type et Subsp : Chili central. Province de Santiago
Aculeo (Ph. Germain). Santiago (Ph. Germain). In coll. British
Muséum, Castelnau & Muséum de Gênes.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
410
Specie Incertae Sedis
Trechisibus (s. str.) ebeninus Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) ebeninus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S. ; Type : Chili central, province de Colehagua, Talcanehue. In
coll. Muséum de Santiago ; Paratype : in coll. Muséum de Paris.
Jeannel, 1962, décrit très sommairement cette espèce :
Organe copulateur : encore plus long que celui du Trechisibus (s. str.)
nitidus et surtout à peu près rectiligne dans sa partie apicale, le bulbe
basal très court. Pas d’autre information.
Aucun dessin n’existe à ce jour concernant cette espèce.
Chorologie : Chili central, province de Colehagua, Talcanehue (Ph.
Germain).
Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961.
Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961, Rev. Fr. d'Ent., XXVIII, p. 6
; Type : Chili, Cerro Guido (T. Cekalovic, 1957). In coll. Muséum de
Paris.
Long. : 5,00 mm. Aptère. Brun de poix luisant, la tête noire, les
antennes rembrunies, les pattes rougeâtres. Allongé et déprimé. Pattes
longues, les tibias antérieurs non sillonnés.
Tête : grande, allongée à yeux petits pas plus longs que les tempes.
Pronotum : un peu moins long que large, très rétréci à la base qui est
bien plus étroite que le bord antérieur ; côtés très largement arrondis en
avant, sinués en arrière, les angles postérieurs obtus, presque droits ;
gouttière marginale fine, fossettes basales superficielles.
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Elytres : ovales mais longs, les épaules très effacées, le disque aplani
dans la région suturale. Striation effacée, la gouttière marginale fine. 2
soies discales sur la 3ème
strie. La 1ère
vers le 1/5 basale. La 2ème
après le
milieu.
Figure 169 – 1., Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961. Habitus, mâle du Cerro Guido.
2., Sac interne du même. 3., Organe copulateur du même.
Organe copulateur : très long et très grêle, le bulbe basal allongé, le
tiers basal coudé, la partie distale arquée, l'apex enflé et retroussé. Un
aileron sagittal subtil. Sac interne denté et écailleux, de type
Dentirugula, avec une pièce copulatrice en gouge effilée à l’apex et
assez longue. Styles (paramères) assez courts avec 4 soies à l’apex.
Un seul mâle semble connu.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Chorologie : Chili, province Magellanes, Cerro Guido, Ultima
Esperanza à 800 m. d’altitude (T. Cekalovic, 1957). Vit en sympatrisme
avec le Trechisibus (s. str.) magellanus Jeannel, 1961.
Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927.
Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXII, p. 38. ;
Type : Argentine, île des Etats (Mission antarctique Italienne, 1882). In
coll. Muséum de Gênes, un mâle.
Jeannel (1927) a décrit ce taxon sur un seul mâle de l'Île des États
(Argentine), sans cependant en représenter l'édéage. Mateu & Nègre
(1972) ont ensuite décrit l'édéage de Trechisibus (s. str.) darwini à partir
d’un exemplaire mâle découvert dans le Glacier Martial (Argentine), où
a été découverte la série d'Etonti en 1995. Il a ainsi été possible de
comparer le mâle d'Etonti, examiné par Mateu & Nègre en 1972, et
l'exemplaire mâle, objet de la première description effectuée par
Jeannel (1927). L'édéage de l’holotype paraît être le même que celui
indiqué dans les revisions Mateu & Nègre (1972). On y trouve
cependant quelques légères différences morphologiques : le Trechisibus
(s. str.) darwini de l'Île des États est légèrement plus petit que les
exemplaires du Glacier Martial et de coloration plus rougeâtre. Les
deux exemplaires des deux localités ont été considérés, comme
appartenants à la même espèce.
Long. : 3,20 mm. Noir de poix brillant avec les palpes, la base des
antennes, les pattes, le dessous du corps brun testacé, les antennes à
partir du 3ème
article brunâtres. Glabre et alutacé. Pattes très courtes ; les
tibias antérieurs sont très épaissis au sommet et portent plusieurs rangs
de poils sur la face antérieure. Tarses antérieurs mâles avec les 2
premiers articles normalement dilatés ; une petite expansion
sous-tarsale au 4ème
article.
Tête : volumineuse, à cou long et épais, les sillons frontaux peu arqués,
les yeux petits, peu saillants, aussi longs que les tempes, celles-ci
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arquées, convexes. Antennes dépassant le 1/4 basal des élytres, très
épaisses au sommet, l'article XI 2 fois aussi long que le X. Lignes
orbitaires sensiblement parallèles.
Figure 170 – 1., Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927. Habitus, mâle de l’île des Etats.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
Pronotum : aussi long que large, rétréci à la base qui n'est pas plus
large que les trois quarts du sommet ; côtés peu arrondis en avant, non
sinués en arrière, les angles postérieurs obtus, émoussés, la base
saillante ; fossettes basales larges et peu profondes.
Elytres : allongés, parallèles, peu convexes, mesurant leur plus grande
largeur au milieu, le lobe apical large et très saillant. Epaules arrondies,
peu saillantes, gouttière marginale très large, le disque déprimé, toutes
les stries visibles mais fines et superficielles. Série discale normale.
Pore apical antérieur à égale distance de la carène et de la suture, mais
assez loin du sommet ; pas de pore apical externe contre la carène.
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Organe copulateur : chez Trechisibus (s. str.) darwini de l'île des
Etats, il est légèrement plus petit et plus fin que les exemplaires du
Glacier Martial. Mateu & Nègre (1972) ont dessinés 1'édéage qui avait
été omis par Jeannel. Ces deux auteurs ont utilisé un exemplaire mâle
collecté sur le Glacier Martial en Argentine. L’édéage est donc
régulièrement arqué, assez épais et trapu avec l’apex arrondi vers le bas.
Pas d’aileron sagittal. 1 pièce copulatrice assez petite et triangulaire.
Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Argentine, île des Etats (Mission Antarctique Italienne,
1882). In coll. Muséum de Gênes. Grande île de la Terre de Feu, île des
Etats, Ushuaia, Glacier Martial, entre 500 et 600 m. d’altitude (Etonti,
1995).
Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972.
Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent. p.
53 à 72 ; Holotype : Chili, aux environs de Arica, Tarapaca (H. Franz),
un mâle. In coll. Franz, Institut f. Bodenforschung, Vienne ; Paratypes :
7 exemplaires. In coll. Franz, Nègre, Mateu & Muséum de Paris.
Long. : 3,80 mm. Espèce entièrement testacée uniforme, allongée et
très parallèle, les épaules bien marquées.
Tête : grosse, presque aussi large que le pronotum, les tempes renflées
plus courtes que les yeux qui sont peu saillants, antennes épaisses de
longueur moyenne. Articles moins de 2 fois aussi longs que larges à
partir du 4ème
.
Pronotum : 1,5 fois plus large que long, ses côtés longuement sinués
en arrière, les angles postérieurs droits, la base se relevant légèrement
vers l'avant. La gouttière marginale peu profonde est assez étroite.
Elytres : plans et très parallèles, avec des petites soies peu serrées le
long des stries qui sont superficielles. Soie apicale située plus près de la
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strie récurrente que de la suture et assez en arrière, presque au niveau de
la soie correspondant à cette strie. 2 soies discales.
Figure 171 – 1., Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972. Habitus, mâle de Tarapaca.
2., Organe copulateur du même.
Organe copulateur : régulièrement arqué avec un petit étranglement
après le bulbe. 1 aileron sagittal. Pas d’information sur l’armature du
sac interne, mais on distingue par transparence sur le dessin, une petite
pièce copulatrice dans un sac interne écailleux. Styles (paramères)
longs, avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Chili, aux environs de Arica, Tarapaca (H. Franz).
Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962.
Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed.
C.N.R.S. ; Type : Chili central. In coll. Muséum de Santiago ; Paratype
: in coll. Muséum de Paris.
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Espèce remarquable par la petitesse du pronotum et par l'effacement de
ses épaules.
Organe copulateur : avec le bulbe non globuleux. Le lobe médian est
régulièrement arqué, un peu renflé au 1/3 apical, puis régulièrement
effilé. Pas d’aileron sagittal. Pas d’infiormation sur la structure du sac
interne. Styles (paramères) grêles, avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Chili central. Son habitat précis est inconnu, mais il est
probable qu'elle occupe des biotopes montagnards (Ph. Germain).
Figure 172 – 1., Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962. Habitus, mâle du Chili central.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
Trechisibus (s. str.) depressus Germain, 1855.
Trechisibus depressus Germain, 1855, An. Univ. Santiago Chile, p.
388. ; Type : Chili central, province de Santiago, Santiago (Ph.
Germain). In coll. British Museum & Muséum de Santiago. (= Trechus
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ruficollis Putzeys, 1870, T. chloroticus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg.,
XXXI, p. 19 et 31 ; Type : Chili. In coll. Museum Bruxelles, Chaudoir
& Muséum de Paris. - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. (9), V, p.
103. - Jeannel, 1927, L'Ab., XXXIII, p. 41, fig. 379 et 391.
Long. : 4,80 à 5,00 mm. Grêle, peu convexe. Roux testacé brillant, lisse
avec les élytres, noirâtres sauf la base, les pattes testacées.
Tête : robuste, plus longue que large, plus longue que le pronotum et
aussi large que lui ; sillons frontaux assez profonds sur le vertex. Yeux
non saillants, moins longs que les tempes. Antennes atteignant le 1/3
basal des élytres, avec l'article II presque aussi long que le IV, bien plus
court que le III. Lignes orbitaires divergentes en avant.
Figure 173 – 1., Trechisibus (s. str.) depressus Germain, 1855. Habitus, mâle du Chili central.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
Pronotum : petit, subcordiforme, presque plus long que large, les côtés
peu arqués, légèrement redressés à la base, les angles postérieurs droits
et relevés, la base saillante, plus étroite que le sommet ; fossettes
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basales larges, assez profondes, lisses. Pas de soies pronotales
postérieure sur les exemplaires examinés par Jeannel en 1927.
Elytres : oblongs, larges, à épaules arrondies, non saillantes, le disque
plan, largement déprimé, les stries toutes distinctes mais faibles, les 3
premières mieux tracées ; toutes sont finement ponctuées. Aptère. Pores
discaux fovéolés ; pore apical antérieur assez éloigné de l'apex par suite
de la longueur de la crosse de la 2ème
strie.
Organe copulateur : long et très grêle, arqué assez fortement au 1/3
basal, plus faiblement dans la partie apicale, l'apex allongé, rectiligne,
terminé par un petit bourrelet. Pièce copulatrice assez courte, avec le
sac interne plissé et écailleux. Aileron sagittal infime. Styles
(paramères) avec 4 soies à l’apex.
Chorologie : Chili central, province de Santiago, Santiago (Ph.
Germain). In coll. British Museum. Province de Concepciôn :
Concepciôn. In coll. Castelnau & Muséum de Gênes. Autres
exemplaires sans précision de provenance (Ph. Germain). In coll.
Muséum de Paris.
Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870.
Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p.
191 ; Type : Chili. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. = depressus
Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 45, fig. 378 et 392 (nec depressus
Germain).
Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais elle est
caractérisée par son aspect grêle et allongé. Pattes grêles.
Tête : assez longue, avec des yeux petits. Antennes assez longues,
dépassant le 1/4 basal des élytres.
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Pronotum : petit et cordiforme, subcarré, les côtés sinués en arrière,
avec les angles postérieurs saillants.
Elytres : allongés, avec les épaules arrondies et les stries assez bien
marquées. 1ère
soie discale au 1/4 basal. La 2ème
soie discale juste après
le milieu.
Organe copulateur : encore plus long que celui du depressus, plus
régulièrement arqué, l'apex aussi long, un peu relevé, à pointe mousse.
Un aileron sagittal assez grand. Styles (paramères) avec 4 soies à
l’apex.
Chorologie : Chili central. Sans autre indication de provenance (Ph.
Germain). Jeannel avait noté qu’un exemplaire de la collection de
Castelnau était étiqueté « Santiago ». In coll. Muséum de Gênes.
Figure 174 – 1., Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870. Habitus, mâle du Chili central.
2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
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Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972.
Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent. II,
p. 53 à 72 ; Holotype : Argentine, Catamarca, El Machado, à 4000 m.
d’altitude (Golbach, 1959) un mâle. In coll. Nègre ; Paratypes : une
trentaine d'exemplaires, même provenance. In coll. Nègre, Mateu,
Muséum de Paris & Muséum de Santiago.
Long. : 4,50 mm. Brun de poix avec la tête noire.
Figure 175 – 1., Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972. Habitus, mâle de Catamarca.
2., Organe copulateur du même.
Elytres : à épaules arrondies et pubescence très fine des segments
abdominaux. Le dessus est fortement chagriné, d'un brun de poix
uniforme. Bien que la striation des élytres soit superficielle, toutes les
stries sont bien visibles. La soie apicale est située très en arrière, à égale
distance de la suture et de la strie récurrente mais plus près du bord
apical.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
421
Tête : plus foncée que le corps. Noire chez les exemplaires bien
matures.
Pronotum : un peu plus large que long (1,3 à 1,4 fois selon les
exemplaires) a sa plus grande largeur vers le premier tiers, la gouttière
marginale est modérément large, les côtés régulièrement arrondis en
avant, à peine sinués à la base, les angles postérieurs droits ou obtus
suivant l'importance de la sinuosité.
Organe copulateur : grand, très allongé et régulièrement courbé. Un
aileron sagittal. 1 pièce copulatrice allongée dans un sac interne plissé.
Styles (paramères) très longs avec 4 soies apicales.
Chorologie : Argentine, Catamarca, El Machado, à 4000 m. d’altitude
(Golbach, 1959).
Trechisibus (s. str.) forsteri Schweiger, 1958.
Trechisibus forsteri Schweiger, 1958, Opus. Zool. Münch., XV, p. 1-3
(=Pseudaepus forsteri Schweiger, 1958, Opus. Zool. Münch., XV, p. 1-
3) ; Type : Bolivie, Chacaltaya à 5000 m. d’altitude Cordillère Real. In
coll. Forster, 1954 & Muséum de Tokyo.
Long. : 4,10 à 4,25 mm. Extérieurement proche du Trechisibus (s. str.)
macrocephalus Jeannel, 1930, mais bien différent par ses tempes plus
courtes et moins convexes, de plus grands yeux, des élytres plus courts
avec les épaules plus saillantes, une partie basale plus discrète, des
côtés moins arqués et l’apex de l’édéage différent. Espèce luisante,
aptère. Coloration brun noirâtre. Apex, cou, marges du pronotum et des
élytres, interstrie 1 et côté ventral d’un brun plus foncé ; Pièces
buccales, pattes et antennes brun jaunâtre foncé. Pattes minces avec les
protibias modérément dilatés, entièrement pubescents et non sillonnés.
Les 2 premiers articles des protarses modérément dilatés et denticulés
vers l'intérieur.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Tête : grande avec les sillons frontaux entiers et profonds, faiblement
arqués dans la partie avant et éloignés et non angulaires vers le milieu.
Front et secteurs supraorbitaux modérément convexes. Microsculpture
distincte en petites mailles polygonales. Yeux plats mais assez grands,
recouverts d’une pubescence microscopique. Tempes aussi longues que
les yeux, faiblement convexes, plutôt rapidement convergentes et
couvertes d’une pubescence fine. Constriction de cou brusquement
marquée sur les côtés ; labre transversal et largement émarginé à l'apex.
Dent de mentum simple, légèrement tronquée à l’extrémité. Palpes
assez courts avec les derniers segments largement dilatés aux apex et
surmontés par des segments apicaux subconiques. Antennes
relativement courtes avec le 2ème
segment environ 2/3 aussi long que le
segment 3 mais seulement légèrement plus court que le segment 4.
Chaque segment (7 à 10) subcylindriques et plus de 2 fois plus longs
que larges.
Figure 176 – 1., Trechisibus (s. str.) forsteri Schweiger, 1958. Habitus, paratype de Chacaltaya.
2., Apex de l’organe copulateur du même, en vue de dessus (dorsale). 3., Organe copulateur du même.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
423
Pronotum : petit, cordiforme et convexe. Plus large que long. La plus
grande largeur au 2/3 de la base. Il est antérieurement assez rapidement
contracté, plus que postérieurement ; PW/HW 1,11 à 1,15, PW/PL 1,21
à 1,24, PW/PA 1,45 à 1,46, PW/PB 1,40 à 1,46 ; disque lisse, couvert
d’une microsculpture distincte qui se compose en grande partie de
mailles larges ; côtés fortement arrondis postérieurement, convergents
en lignes presque droites puis très légèrement sinués juste avant des
angles postérieurs qui sont très obtus. Bord antérieur presque aussi large
que la base : PB/PA 0,99 à 1,04, avec des angles antérieurs arrondis et
non saillants ; sillon médian fin, n'atteignant pas l'apex ni la base.
Impressions basales peu marquées. Fossettes basales petites, rondes et
peu profondes.
Elytres : ovoïdes, avec la plus grande largeur vers le milieu. EW/PW
1,67 à 1,71, EL/EW 1,36 à 1,41. Disque modérément convexe sur les
côtés mais plus ou moins déprimé. Microsculpture distincte en lignes
transversales formant partiellement des mailles transversales. Zone
basale large, avec les épaules distinctes mais arrondies. Stries très peu
profondes, presque lisse et effacées sur les côtés. La 1ère
strie entière,
les 2 à 4 plus ou moins effacées près de la base, la 5ème
vestigiale, les 6
et 7 effacées, la 8 visible après le milieu. Striole scutellaire courte mais
assez profonde, légèrement recourbée et dirigée vers la 5ème
strie.
Interstries parfaitement plans. La 3ème
strie avec 2 soies discales à
environ 1/6 de la base et vers le milieu. Le pore préapical est situé à
l'anastomose apicale des 2ème
et 3ème
stries. Pore apical externe absent et
celui interne relativement éloigné de la suture.
Organe copulateur : petit, tubulaire, base assez mince et régulièrement
arquée jusqu’à l'apex. Bulbe basal assez grand mais avec un petit
orifice, avec les côtés non émarginés. Aileron sagittal grand. Lobe
apical court et largement arrondi à l'extrémité en vue dorsale. Sac
interne avec une pièce copulatrice en gouge allongée et effilée à
l’intérieur d’un sac interne écailleux et denté du côté gauche (Type
Dentirugula). Styles (paramères) grands et larges, le gauche plus long
que le droit, chacun avec 5 soies à l’apex.
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
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Chorologie : Bolivie, Chacaltaya à 5000 m. d’altitude Cordillère Real.
In coll. Forster, 1954 & Muséum de Tokyo.
Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978.
Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978, Ent. Basil., 3, 1978 ; Type :
Bolivie, Mt. Illimani (Di Maio, 1970). In coll. Casale, Naturhistorisches
Museum Basel, Muséum Civ. St. Naturale, Milano, Istituto di
Entomologia dell'Università Torino & Di Maio, Torino.
En août 1970, une expédition italienne a explorée le Mt Illimani (6462
m. d'altitude), dans les Andes de Bolivie ; le Docteur M. Di Maio, à
récolté cette espèce, dans la région alpine entre 4000 et 5000 m, décrite
ensuite par A. Casale en 1978.
Casale écrit, 1978 : « La position systématique de Trechisibus dimaioi
Casale est assez douteuse. La tableau de Mateu et Nègre (1972)
démontre sans doute qu'il appartient au genre Trechisibus Motschulsky
1863 sensu stricto ; les coupes subgénériques et génériques établies
postérieurement à la monographie de Jeannel (1927) sont assez bien
définies (Trechisibiellus Jeannel 1962, Trechisibiorites jeannel 1962,
Trechisibitus Bonniard de Saludo 1969, Trechisibioderus Mateu et
Nègre 1972, Trechisibiodes Uéno 1972 ; Nothotrechisibus Uéno 1971,
décrit comme sous-genre de Trechisibus, est considéré comme genre
par Mateu et Nègre (l. c.), et Trechisibioderus Mateu et Nègre, décrit
comme genre à part, est considéré au niveau de sous-genre par Uéno,
1976). Au sein de Trechisibus s. str., il n'est toutefois pas facile de
placer cette nouvelle espèce dans un des « groupes » de ce genre
(Jeannel, 1958, 1962 ; Mateu et Nègre : 1972). Je suis par exemple très
perplexe sur le « groupe bruchi » sensu Mateu et Nègre (l. c.), qui serait
caractérisé par le manque de « soie apicale ». Dans sa description
originale, Jeannel (1937) écrit « soies apicales en triangle comme chez
T. parvicollis » ! Par ses caractères (dépressions basales présentes sur le
pronotum, épaules tout à fait effacées, élytres striés et oblongs,
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LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
425
abdomen glabre, angle sutural évident), la nouvelle espèce pourrait se
rapprocher de T. collaris Jeannel 1961. Elle s'en distingue toutefois par
de nombreux caractères (couleur des antennes, conformation du
pronotum et de l'édéage, striation des élytres, etc.). Avec son triangle
apical incomplet (pas de pore externe), T. dimaioi se rapproche quelque
peu aussi de T. darwini Jeannel (qui est pour le reste tout à fait différent
: Jeannel 1927 p.38) et à Nothotrechisibus hornensis (Fairm.) Uéno. Ce
dernier appartient à une autre lignée par bien d'autres caractères
chétotaxiques. Avec la base arquée du pronotum, sa coloration, sa taille,
il rappelle aussi T. nigripennis (Solier), sa ssp. australis Jeannel, et T.
femoralis (Germain), mais il en diffère par sa chétotaxie particulière,
ses épaules tout à fait arrondies et la structure de l'organe copulateur
mâle. Enfin, je crois que l'espèce la plus proche de T. dimaioi soit T.
macrocephalus Jeannel 1930 (v. aussi Jeannel, 1962) de Chulumani (au
pied du Illimani !), de laquelle elle diffère par sa taille plus petite, son
abdomen glabre, ses yeux bien plus grands et plus longs que les tempes,
son pronotum plus transverse et peu ou non sinué, à angles postérieurs
accusés et fossettes basales larges et profondes, ses élytres plus étroits
et plus courts, son édéage plus arqué et non infléchi du côté ventral à
l'apex, et sa chétotaxie, avec triangle apical incomplet et soies
prothoraciques bien développées », Casale, 1978.
Long. : 4,00 à 4,90 mm. Brun de poix ou noir, brillant, très lisse ;
pattes, antennes, palpes et gouttière marginale, ainsi que la suture des
élytres, rougeâtre ; antennes rembrunies à partir du 5ème
article. Aptère.
Métasternum très court ; abdomen glabre. Pattes relativement allongées
et épaisses. Tarses antérieurs avec les deux premiers articles peu dilatés
chez le mâle ; tibias antérieurs non sillonnés, épais au sommet, un peu
arqués.
Tête : relativement grande, arrondie, les sillons frontaux nets, bien
gravés, profondément ridés dans leur moitié postérieure ; tempes très
convexes ; yeux grands mais peu saillants ; le cou épais, les mandibules
larges et courtes, le labre à bord antérieur très échancré. Antennes assez
épaisses, longues, atteignant le 5ème
antérieur de l'élytre. Labre avec 6
NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV

LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E
426
soies ; épistome avec 4 soies alignées. Lignes orbitaires à peine
divergentes en avant.
Figure 177 – 1., Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978. Habitus mâle du Mt. Illimani.
2., Organe copulateur du même.
Pronotum : transverse, un peu plus large que la tête, aussi large à la
base qu'au sommet ; sa base arquée, les côtés arrondis, non ou très
faiblement sinués en arrière, les angles postérieurs peu saillants mais
accusés et délimités par des fossettes basales, très larges et profondes,
déprimant le bord basal. Soies pronotales normales.
Elytres : ovales ou plus ou moins parallèles, allongés, à disque
déprimé, lisses ; épaules tout à fait arrondies, les stries superficielles, la
suturale entière, les 2ème
, 3ème
et 4ème
stries assez nettement marquées, la
5ème
presque effacée ; gouttière marginale large et explanée ; carène
apicale peu saillante. Série ombiliquée agrégée ; 2 soies discales sur la
3ème
strie. Triangle apical incomplet, pas de pore apical externe.
Organe copulateur : très grêle, arqué, à sommet mousse et bulbe basal
petit. Orifice apical court. Sac interne avec une petite pièce basale en
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Nouvelle monographie des trechinae, V4, Christophe Avon

  • 1. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 367
  • 2. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 368 Diagnoses étrangères traduites et interprétées par : Christophe Avon (France), Directeur du L.E.F.H.E., Membre de la Société Entomologique de France. Toute reproduction d’un extrait quelconque de cette monographie, par quelque procédé que ce soit et notamment par photocopie, microfilm, ou scanner est strictement interdite pour tous les pays sans autorisation écrite des Editions du L.E.F.H.E.
  • 3. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 369 Ecrits et dessins1 : Christophe Avon (Directeur) Attachée de direction : Pascale Courtial 1 Dessins d’après spécimens ou diagnoses originales.
  • 4. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 370 En hommage au Professeur René JEANNEL (1879–1965). Le Professeur René JEANNEL (1879–1965) _________________
  • 5. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 371 Gen. TRECHISIBUS Motschulsky, 1863. Trechisibus (genus) Motschulsky, 1863. Et. Ent., XI, p. 37 ; Type : Trechisibus aeneus Motsch. (= Trechisibus politus var. aeneus Motsch.). (= Pseudaepus Schw., 1955, Op. Zool. Münch., XV, p. 1). - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist., (9) V, p. 100. - Trechus (pars) Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 7. - Reed, 1874, Proc. Zool. Soc. London, p. 64. (= Subgen. Trechisibitus Bonniard de Saludo, 1970, Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, 105, p. 311. ; Type : Trechisibus (Trechisibitus) alexius Bonn. de Sal.) - Subgen. Trechisibiellus Jeannel, 1962. Biol. Amer. Austral., I, p. 586. ; Type : Trechisibus (Trechisibiellus) tripunctatus Jeannel. Trechisibus (Trechisibiontes) amesi Etonti & Mateu, 1992, (=Subgen. Trechisibiontes Etonti & Mateu, 1992) Boll. Mus. Civ. St. Nat. Venezia, 41(1990), p. 109-130 ; Type : Pérou, Ancash, Cordillera Blanca, Pastoruri, entre 4850 et 4950 m. d’altitude (Etonti, 1990). (=Gen. Aputrechisibus Trezzi, 2007, Boll. Mus. Civ. St. nat. Verona, 31, Botanica Zoologia, p. 51-67 ; Type : Aputrechisibus dubius Trezzi, 2007, Boll. Mus. Civ. St. nat. Verona, 31, Botanica Zoologia, p. 51-67 ; Type : Pérou, Arequipa, Nevado di Chucura, à 4800 m. d’altitude (Trezzi, 2004). In coll. Trezzi & Museo Civ di Storia Nat. di Verona (Italie). - Subgen. Trechisibiorites Jeannel, 1962, Rev. Fr. Ent., XXVIII, p. 587. ; Type : Trechisibus (Trechisibiorites) ferrugineus Brullé. (= Subgen. : Trechisibiodes Uéno, 1972, Bull. Nat. Sc. Museum Tokyo, XV, p. 2 = Subgen. : Trechisibioderus Mateu & Nègre, 1972. Nouv. Rev. Ent., II, p. 55. ; Type : Trechisibus variicornis Putz.). - Subgen. Ecuadoritrechus Deuve, 2002, Rev. Fr. Ent. (n. s.), 24(3) 2002 ; Type : Trechisibus (Ecuadoritrechus) moreti Deuve, 2002, Rev. Fr. Ent. (n. s.), 24(3) 2002 ; Type : Equateur, Province de Loja, Cordillère Lagunillas, Lagunas Negras, à 3500 m. d’altitude (Moret, 2001). In coll. Muséum de Paris. - Paratypes : 1 femelle, même provenance. In coll. Moret. Le genre Trechisibus Motschulsky est très abondant au Pérou et dans les régions plus méridionales des Andes, il était jusqu'à présent inconnu de l'Equateur, mais Deuve, en 2002, avec le sous-genre Ecuadoritrechus (sans les soies discales), en a décrit une belle série
  • 6. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 372 d’espèces. Par contre, ce sont les genres Paratrechus Jeannel et Oxytrechus Jeannel que nous verrons plus tard qui sont davantage représentés en altitude dans les montagnes équatoriennes. Ils remplacent en quelque sorte les Trechisibus du sud. Nous avons conservé 5 divisions subgénériques caractérisés surtout par le nombre de soies discales, soit : - 0 soie discale : Subgen. Ecuadoritrechus Deuve, 2002. - 1 soie discale : Subgen. Trechisibiorites Jeannel, 1962. (= Subgen. Trechisibiodes Uéno, 1972 ; = Subgen. Trechisibioderus Mateu & Nègre 1972). - 2 soies discales : Subgen. Trechisibus Motschulsky, 1863. (Sauf Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831) : 1 soie discale). - 3 soies discales ou plus (surnuméraires) : Subgen. Trechisibiellus Jeannel, 1962. (= Subgen. Trechisibiontes Etonti & Mateu, 1992) ; (= Gen. Aputrechisibus Trezzi, 2007). Notons que Trechisibus (Trechisibiellus) amplipennis Etonti & Mateu, 1996 possède exceptionnellement 2 soies discales. Trechisibus (Trechisibiellus) valenciai Etonti & Mateu, 1992 n’en possède qu’une seule. Il existe aussi jusqu’à 14 soies discales (Trechisibus (Trechisibiellus) dubius). Mais ce sous-genre énigmatique est surtout caractérisé par sa position géographique, ici le Pérou, d’altitude assez élevée à biotopes constamment gelés et bien évidement les homologies rencontrées, notamment le pronotum toujours transverse, la présence d’une pièce copulatrice souvent spatulée (vrillée ou non) et les tibias jamais sillonnés. - 1 soie discale sur la 3ème strie + 1 soie discale sur le 7ème interstrie : Subgen. Nothotrechisibus Uéno, 1971. Dans cette monographie, comme vous le savez maintenant, nous n’avons pas établi de groupes car ils sont à notre sens peu représentatifs des groupes réels que l’on pourrait établir en génétique et ne serais-ce
  • 7. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 373 que par des études plus minutieuses des pièces copulatrices qui ne sont hélas toujours pas systématiquement extraites des organes copulateurs. De plus, nous considérons le nombre de soies discales comme étant peu représentatif pour les séparations subgénériques. Ce nombre détermine en général (en tenant compte de l’ensemble des Trechinae du monde), les lignées, c’est-à-dire de grands groupes d’espèces (engl. systems) ; (Cf. Echelle des caractères pour servir aux classements, Nouvelle Monographie des Trechinae, Avon, 2006, Tome I, pp. 84 à 87). Les 5 sous-genres que nous avons conservés ne sont donc peut-être que des ensembles d’espèces plus homogènes que ce que nous pensons. Nous en avons pour preuve (entre-autre) le Trechisibus (Trechisibiellus) amplipennis Etonti & Mateu, 1996, qui possède 2 soies discales comme chez le sous-genre Trechisibus (s. str.) mais son organe copulateur et surtout son armature copulatrice est presque identique au Trechisibus (Trechisibiellus) amasi et Trechisibus (Trechisibiellus) gonzalesi, qui sont, eux, classés dans le sous genre Trechisibiellus. Nous ne croyons pas aux convergences des pièces copulatrices, nous avons donc rectifié la position de certaines espèces dans cette nomenclature et nous restons convaincus que d’autres caractères devront-être apportés afin de redéfinir correctement les sous-genres, comme par exemple, l’étude plus approfondie des pièces copulatrices. En l’état, nous pouvons dire que les aberrations surnuméraires des soies dépendent des biotopes soumis au gel, ce qui a pour cause la création immédiate par les auteurs, de genres ou de sous-genres nouveaux. Trezzi (2007), en a fait encore l’expérience, avec la création de son genre Aputrechisibus (sp. dubius), qui possède jusqu’à plus de 10 soies discales. Nous avons bien sur repositionné immédiatement cette espèce dans le sous-genre Trechisibiellus. DIAGNOSE, - Glabre, aspect des Trechus. Sillons frontaux complets. Mandibules courtes et larges, à dents très obtuses, la dent prémolaire présente, mais petite. Palpes maxillaires courts et épais, obtus, l'avant- dernier article avec quelques soies. Labium libre à dent bifide. Languette allongée, très chitinisée, semblable à celle des Homalodera ; paraglosses courts et larges, arqués. Stries des élytres souvent effacées. Tibias antérieurs épais, arqués, pubescents, en général sans sillon
  • 8. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 374 externe. Tarses courts et épais. 2 articles dilatés aux tarses antérieurs des mâles. Organe copulateur évolué, le bulbe basal fermé, le sac interne avec une armature copulatrice de type Dentirugula, Avon. Long. : 2,80 à 6,00 mm. Glabre, les téguments polis, lisses ou alutacés. Coloration variable, souvent avec des taches humérales pâles sur les élytres. Pattes courtes et épaisses. Tibias antérieurs de forme variable, mais toujours plus ou moins pubescents sur leur face antérieure. Le sillon externe manque en général, mais il existe chez le sous-genre Trechisibiorites, c'est-à-dire surtout chez les espèces boliviennes ; il est alors surtout formé par la saillie de carènes longitudinales du tibia. Tarses courts et épais, les postérieurs bien plus courts que chez les Trechus paléarctiques. Le 4ème article porte une expansion ventrale parfois très développée (Trechisibus (s. str.) punctiventris). Tarses antérieurs avec les 2 premiers articles faiblement dilatés chez les mâles. Tête : à sillons frontaux complets, réguliers, parfois rugueux. Yeux variables, les tempes obliques et courtes, non renflées. Antennes courtes et épaisses. Labre transverse, à bord antérieur échancré. Mandibules courtes et épaisses, à dent prémolaire présente ; le rétinacle gauche simple, le droit bituberculé, tous deux obtus, peu saillants. Maxilles courtes et ramassées, le palpe court et épais, à dernier article grand, conique, épais et obtus. Avant-dernier article court, hérissé de quelques soies. Labium libre, à lobes peu explanés, épilobes peu saillants, la dent médiane bifide, l'organe labial placé comme chez les Trechus. Palpes labiaux courts et épais, l'avant-dernier article avec 4 soies. Languette semblable à celle des Homalodera, mais plus courte, étroite et parallèle à la base, élargie en avant, le bord libre très peu saillant, armé de 2 grandes soies et de 3 petites de chaque côté. Paraglosses plus longs et plus grêles que chez les Homalodera, mais cependant aplatis, lamelleux, plus larges que chez les autres Trechinae. Lignes orbitaires divergentes ou convergentes. Pronotum : subcordiforme, rétréci à la base, de forme normale, toujours un peu transverse, la base rectiligne ou saillante, non lobée au milieu. Disque convexe, avec une impression basale et des fossettes
  • 9. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 375 basales déprimant le bord basal de chaque côté. Pores prothoraciques normaux. Elytres : variables. La gouttière marginale commence à la racine de la 5ème strie en dedans des épaules. Carène apicale saillante ; lobe apical assez étroit. Stries souvent effacées ; le retour apical de la strie suturale se fait vers la terminaison de la 5ème strie. Striole juxtascutellaire présente. La crosse apicale de la 2ème strie est variable, tantôt très arrondie (Trechisibus (s. str.) nitidus, Trechisibus (s. str.) antarcticus), tantôt très allongée (Trechisibus (s. str.) punctiventris, Trechisibus (s. str.) depressus). Métasternum allongé chez les espèces ailées (Trechisibus (s. str.) politus), très court chez les espèces aptères. Série ombiliquée agrégée. Série discale de 2 soies sur l'emplacement de la 3ème strie ; la soie postérieure manque chez le Trechisibus (s. str.) antarcticus et les espèces boliviennes ; les pores sont parfois fovéolés (Trechisibus (s. str.) australis). Le triangle apical est en général complet, mais le pore externe manque chez l’unique espèce du sous- genre Nothotrechisibus (Trechisibus (Nothotrechisibus) hornensis et sa ssp. brunswickensis) ainsi que chez Trechisibus (s. str.) darwini et Trechisibus (s. str.) dimaioi. De plus, la position du pore antérieur reste très variable suivant les espèces. Organe copulateur : assez petit, arqué, grêle ou robuste, avec un bulbe basal fermé, émarginé ou non, l'orifice apical court. Styles (paramères) armés de 2 à 6 soies (2 chez Trechisibus (s. str.) antarcticus, 6 chez Trechisibus (Nothotrechisibus) hornensis). Sac interne avec 1 ou 2 pièces copulatrices en gouge (gouttière) plus ou moins effilées, placées de champ. Sac interne tapissé de plis, d'écailles ou d’épines, presque toujours de type Dentirugula (Avon, 2006), souvent simplement en partie apicale, rerement inerme. Chorologie : comme les Homalodera, les Trechisibus peuplent l'extrême sud de l'Amérique et le Chili. Mais ils sont aussi représentés dans les îles Falkland, aux îles Juan Fernandez et ils s'étendent vers le nord en Bolivie, l’Equateur et jusqu'à Panama. La plupart des Trechisibus connus sont des espèces de plaine, assez largement
  • 10. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 376 distribuées ; on connaît cependant aussi certaines formes de montagne (Trechisibus (s. str.) ferrugineus, Trechisibus (s. str.) perouvianus, etc.). Il y a tout lieu de penser que la Cordillère des Andes ; comme les Alpes et l'Himalaya, doit être peuplée de Trechinae alpins et subalpins, très localisés et par conséquent appartenant à de nombreuses espèces encore à découvrir. L'existence du Trechisibus (s. str.) ferrugineus, rappelant un peu le Trechus ochreatus Dej. des Alpes, indique que très probablement le genre Trechisibus se montrera représenté par un grand nombre de types très divers, lorsque la faune alpine des Cordillères aura été mieux explorée. Trechisibus (s. str.) politus Brullé, 1842. Trechus politus Brullé, 1842, Voy. d'A. d'Orbigny dans l'Amér. mér., VI, 2ème partie, p. 43 ; Type : Valparaiso. In coll. Museum de Paris. - Jeannel, 1920, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), V, p. 100. - var. aeneus Motschulsky. - Trechisibus aeneus Motschulsky, 1862, Et. Entom., XI, p. 37 ; Type : Chili. - aeneus Jeannel, 1930, L'Ab., XXXIV, p. 79 ; 1958, Ent. Arb. Muséum Frey, IX, p. 722 (nec aeneus Motschulsky). - Trechus laevissimus Putzeys, 1870, Stett. Ent. Ztg., XXXI, p. 169 ; Type : Chili central. In coll. Muséum de Bruxelles & Muséum de Paris. - Trechus proximus Putzeys, 1870, Stett. Ent. Ztg., XXXI, p. 169 (maintenant var. proximus) ; Type : Santiago. In coll. Muséum de Bruxelles & Muséum de Paris. - panamensis Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 171 ; Type : Panama. In coll. Muséum de Paris. L'espèce est assez variable. La var. proximus (natio), qui vit aux environs de Valparaiso comme la forme typique, est de grande taille, son pronotum a les côtés brièvement sinués avant les angles postérieurs et la partie postéro-externe du disque un peu déprimée. Long. : 4,00 à 4,50 mm. (Type de Brullé : 4,00 mm.). Le type de Brullé : petit exemplaire étroit, à yeux relativement courts, à élytres ovales, sans trace de stries. Les autres de forme assez variable, plus ou moins parallèle avec les élytres plus ou moins ovales ou élargis. Brun de poix
  • 11. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 377 brillant à reflets bronzés, les palpes, les pattes et une tache humérale testacées, les antennes et les épipleures rougeâtres. Très lisse. Tête : arrondie, à sillons frontaux lisses, sans rugosités ; yeux très grands, peu saillants, 3 fois aussi longs que les tempes chez le type, 4 à 5 fois chez la variété aeneus ; les tempes peu convexes, le cou épais, les mandibules très courtes. Lignes orbitaires à peine divergentes. Figure 153 – 1., Trechisibus (s. str.) politus Brullé, 1842. Habitus, mâle de Valparaiso. 2., Pièce copulatrice du même. 3., Organe copulateur du même. 4 et 5., Variante proximus de l’organe copulateur. Pronotum : grand, transverse, bien plus large que la tête, aussi large à la base qu'au sommet ; les côtés peu arqués, non sinués en arrière, la base saillante, arquée, les angles postérieurs obtus ; pas de fossettes basales.
  • 12. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 378 Elytres : à épaules saillantes, à disque peu convexe, absolument lisse, sans autre strie que des traces de la strie suturale. Aptère. Pores discaux des élytres très petits ; pore apical antérieur à peu près à égale distance de l'apex, de la carène et du bord sutural. Organe copulateur : très petit, court, peu arqué, à sommet mousse. Styles (paramères) épais, avec 4 soies à l’apex. Quelques dents écailleuses à la partie apicale du sac interne et une pièce copulatrice en gouge (gouttière) effilée à l’apex. Variation : cette espèce est très variable, mais toujours caractérisée par son pronotum ample sans fossettes basales. On observe toutes ces variations dans la dimension des yeux, la longueur du pronotum et la forme des élytres. Les individus de la forme aeneus sont ceux dont les élytres sont amples et les yeux très grands ; la forme typique correspond aux individus de petite taille, à yeux réduits, à élytres étroits et ovales. D'autre part il existe aussi chez Trechisibus (s. str.) politus des variations dans la striation des élytres et à l’apex de l’organe copulateur (Var. proximus). Chorologie : espèce répandue à basse altitude dans le Chili central. Chili, Province de Valparaiso à Valparaiso, sous les pierres au bord des eaux douces (A. d'Orbigny, 1834). Valparaiso (Darwin). In coll. British Museum. Santiago (Reed & Germain). In coll. British Museum (Cl. Gay & Ph. Germain, 1843). In coll. Museum de Paris. Chili central. Province de Coquimbo, à Coquimbo (Cl. Gay, 1843). In coll. Muséum de Paris. Penaflor (Lataste, 1895). In coll. Jeannel. Province de l'Aconcagua Catapileo (Ph. Germain). Algarrobo, près de Valparaiso (G. Kuschel, 1951). Fort Videla, plusieurs exemplaires (C. B. Porter). Quillota (Ph. Germain). Province de Santiago Santa Rosa (Cl. Gay, 1843). In coll. Muséum de Paris. Aculeo (Ph. Germain). Province de Biobio. Pemehue (Ph. Germain).
  • 13. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 379 Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 561. ; Type : Chili, Fort Videla. In coll. Muséum de Paris. Long. : pas d’information sur la longueur mais cette espèce reste assez proche de Trechisibus (s. str.) politus, étroite, avec les yeux un peu plus grands. Tête : assez grande, avec les yeux plus longs que chez Trechisibus (s. str.) politus et les antennes un peu plus fines. Pronotum : grand, transverse, plus large que la tête, un peu plus large à la base qu’au sommet. Les côtés sont postérieurement sinués et les angles postérieurs sont saillants. Figure 154 – 1., Trechisibus (s. str.) sinuatus Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de Fort Videla. 2., Organe copulateur du même.
  • 14. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 380 Elytres : à épaules bien marquées. Seule la strie suturale est bien imprimée, plus que chez Trechisibus (s. str.) politus. La gouttière marginale est plus large. La 1ère soie discale est implantée au 1/5 basal, la 2ème au 1/5 apical. Organe copulateur : de même type que celui du politus, mais plus incurvé dans sa partie distale. Pas d’information sur l’armature du sac interne, mais certainement du même type que celui du Trechisibus (s. str.) politus. Styles (paramères) assez longs, avec 4 soies à l’apex. Un seul mâle est connu. Chorologie : Chili central. Province de Valparaiso Fort Videla (C. B. Porter). Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937. Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937, Bull. Soc. Ent. Fr. Séance 14 avril, p. 100 ; Type : une femelle du Rio Negro. In coll. Muséum de Paris. Long. : 4,50 mm. Ailé. Aspect général du Trechisibus (s. str.) parvicollis Putzeys, mais plus petit et uniformément testacé rougeâtre très brillant. Ailé. Tête : transverse et déprimée, les sillons frontaux régulièrement arqués, peu profonds ; les yeux très grands et très saillants, 4 fois aussi longs que les tempes. Pronotum : très petit, plus transverse que celui du Trechisibus (s. str.) parvicollis, plus élargi en avant, plus rétréci à la base ; sa forme rappelle davantage celle du Trechisibus (s. str.) australis Jeannel. La base est saillante, la surface basale et les fossettes ne sont pas rugueuses comme elles le sont chez Trechisibus (s. str.) parvicollis.
  • 15. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 381 Elytres : amples, déprimés, subrectangulaires, la base large, les angles huméraux saillants, l'apex largement arrondi. Disque très lisse uni, à peine avec des traces des stries ; la strie suturale seule assez marquée dans sa partie apicale. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.) parvicollis. 2 soies discales ; les soies apicales en triangle comme chez Trechisibus (s. str.) parvicollis. Figure 155 – 1., Trechisibus (s. str.) bruchi Jeannel, 1937. Habitus, mâle type du Rio Négro. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même. Organe copulateur : coudé en angle obtus au 1/4 basal, la partie apicale plus arquée, renflée, l'apex simple, non incurvé. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex, très divergentes. Chorologie : Argentine, Rio Negro (C. Bruch).
  • 16. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 382 Specie Incertae Sedis Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870. Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 171 ; Type : Chili central. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais elle reste très caractérisée par son aspect trapu de la tête et du pronotum réunis. Tête : moyenne à petite, avec les yeux assez grands. Sillons frontaux angulaires. Pronotum : très transverse, beaucoup plus large que la tête, la base plus étroite que le bord antérieur. Les côtés très arrondis et peu sinués à la base. Figure 156 – Trechisibus (s. str.) axillaris Putzeys, 1870. Habitus, femelle type du Chili central. Elytres : parallèles et longs, à épaules bien marquées mais arrondies. Plus grande largeur après le milieu. 1ère soie discale au 1/5 basal. 2ème soie discale au 2/5 apical. Gouttière marginale de largeur moyenne.
  • 17. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 383 Seules les femelles semblent connues. Chorologie : Chili central, sans autre précision (Ph. Germain). Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 567. ; Type : Chili central, province de Santiago (Cl. Gay). In coll. Muséum de Paris. Figure 157 – 1., Trechisibus (s. str.) germaini Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de Santiago. 2., Organe copulateur du même. Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce. Pattes assez longues. Tête : assez grosse, avec les yeux assez grands mais plats.
  • 18. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 384 Pronotum : à peine transverse avec les côtés très sinués en arrière et les déprésions basales bien marquées. Base un peu moins large que le sommet. Elytres : ovales, très amples, avec leur plus grande largeur un peu après le milieu. Les 3 premières stries visibles, les autres effacées. 1ère soie discale implantée au 1/6 basal. La 2ème soie discale est implantée au 3/6 apical. Organe copulateur : fortement coudé à la base. Le bulbe basal est allongé et la partie apicale faiblement arquée. Partie moyenne plus étroite et droite. Apex en bec mousse, un peu infléchi. Pas d’information sur l’armature du sac interne. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Un seul mâle semble connu. Chorologie : Chili central, province de Santiago (Cl. Gay). Specie Incertae Sedis Trechisibus (s. str.) rectangulus Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) rectangulus Jeannel, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S, p. 571. ; Type : Chili, province Magellanes, Cerro Poine, au nord du détroit de Magellan (Kamerge, 1957). In coll. Muséum de Santiago. Un seul mâle semble connu, mais nous n’avons pas pu l’obtenir pour étude. Pas d’autres informations concernant cette espèce. Chorologie : Chili, province Magellanes, Cerro Poine, au nord du détroit de Magellan (Kamerge, 1957).
  • 19. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 385 Trechisibus (s. str.) oreobates Jeannel, 1962. Trechisibus oreobates Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 567. (= oblongus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 566) ; Type : Chili central, province de Valdivia, El Mirador à 1650 m. d’altitude (G. Kuschel, 1957). In coll. Muséum de Paris. Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce qui est cependant caractérisée par son ascpect robuste, large et piriforme. Figure 158 – 1., Trechisibus (s. str.) oreobates Jeannel, 1962. Habitus, mâle type de El Mirador. 2., Pièce copulatrice du même. 3., Organe copulateur du même. Tête : assez grosse, avec les yeux petits. Antennes n’atteignant pas le 1/4 des élytres. Pronotum : transverse, large, avec les côtés sinués et les dépressions basales peu marquées.
  • 20. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 386 Elytres : piriformes, larges, à épaules angulaires, saillantes et bien marquées. Gouttière marginale large. Les 5 premières stries sont bien visibles, dant la 5ème presque effacée. Plus grande largeur au 2/5 apical. 1ère soie discale vers le 1er 1/4 basal. 2ème soie discale implantée un peu après le milieu. Organe copulateur : grêle et peu arqué, le bulbe basal allongé, l'apex un peu crochu. Pas d’aileron sagittal. Pièce copulatrice en gouge triangulaire allongée et pointue, dans un sac interne écailleux de type Dentirugula. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Un seul mâle semble connu. Chorologie : Chili central, province de Valdivia, El Mirador à 1650 m. d’altitude (G. Kuschel, 1957). Specie Incertae Sedis Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 568. (= sulcipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 569) ; Type : Chili, province Magellanes, Elminpenlé, à 1650 m. d’altitude (G. Kuschel, 1957). In coll. Muséum de Santiago. Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais son ascpect est étroit et allongé. Tête : moyenne, avec les yeux également de taille moyenne. Antennes courte atteignant à peine la base des élytres. Articles globuleux. Pronotum : très large dans son 1er 1/3 puis rapidement rétréci jusqu’à la base. Impressions basales marquées, avec la base très étroite. Sinuosité infime.
  • 21. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 387 Elytres : parallèles, longs, avec les 3 premières stries marquées, la 4ème plus effacée apicalement, les autres effacées en allant vers la gouttière. Cette dernière, de largeur moyenne. 1ère soie discale implantée au 1/5 basal. La 2ème , après le 2/5 basal. Figure 159 – Trechisibus (s. str.) stricticollis Jeannel, 1962. Habitus, femelle type de Elminpenlé. Le mâle est inconnu. Chorologie : Chili, province Magellanes, Elminpenlé, à 1650 m. d’altitude (G. Kuschel, 1957). Var. sulcipennis : Chili austral, province Magellanes, détroit de Magellan (Delfin, 1892). Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849). Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849), ap. Gay, Hist. Fis. Pol. Chile, Zool., IV, p. 154. (= aeneus Motsch. , 1862, Et. Ent. , XI, p. 37. = politus Solier, 1849, ap. Gay, Hist. Fis. Pol. Chile, Zool., IV, p. 154, (nec politus Brullé) = solieri Reed, 1874, Cat. Coléopt. Chili, p. 12. =
  • 22. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 388 femoralis Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXIII, p. 30. (nec femoralis Germain) = scapularis Jeannel, 1954, Rev. Fr. Ent., XXI, p. 89 (nec scapularis Putz.) = araucanus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 562. = parvicollis ; Trechus parvicollis Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 170 ; Type : Chili, Valparaiso (Germain). In British Muséum & Muséum Bruxelles ?. - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. (9), Y, p. 101. - T. axillaris Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 171 ; Type : Chili. In coll. Museum Bruxelles. = quadripunctatus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 566. = angularis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 565). – Subsp. Trechisibus nigripennis scapularis Putz. 1870, Stett. Ent. Ztg., XXXI, p. 170. ; Type : Argentine, zone australe. (= delamarei Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 567). – Subsp. Trechisibus nigripennis chilotus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 568. – Subsp. Trechisibus nigripennis australis Jeannel, 1920, Ann. Mag. Nat. Hist., IX, 5, p. 101. ; Type : Chili & Argentine. (= aeneus delfini Jeannel, 1930, XI Abeille, 34, p. 79. = aisenensis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 569. = patagonicus Jeannel, 1920, Ann. Mag. Nat. Hist., IX, 5, p. 102. = lacustris Jeannel, 1958, Ent. Arb. Muséum Frey, IX, p. 723. = levatus Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXIII, p. 35). Trechisibus (s. str.) nigripennis Solier, 1849, Gay, Hist. fis. pol. Chile, Zool. IV, p. 154 (politus var. nigripennis) ; Type : Chili central. In coll. Muséum de Paris. aeneus Motschulsky, 1862, Et. ent., XI, p. 37 ; Type : Chili central. In coll. Museum de Leningrad). politus Solier, 1849, Gay, Hist. fis. pol. Chile, Zool. IV, p. 154 (nec politus Brullé) ; Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 187. solieri Reed, 1874, Cat. Ins. Chili, p. 12 (nom nouveau pour politus Solier). femoralis Jeannel, 1927, L'Ab., XXXIII, p. 31 (nec femoralis Germain). scapularis Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent. XXI, p. 89 (nec scapularis Putzeys.). Cette longue synonymie résulte en premier lieu de l'erreur commise par Solier méconnaissant le véritable politus de Brullé, puis de l'insuffisance notoire des descriptions de Putzeys, ne permettant en aucun cas d'identifier les espèces avec certitude. Il a fallu pouvoir disposer de tous les types de Brullé, Solier et Putzeys pour que Jeannel,
  • 23. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 389 en 1962, résolve le problème de nomenclature posé par ce Trechisibus tout en écartant la majeure partie des sous-espèces. La larve de ce Trechisibus a été décrite par Carrillo Llorente, José Roberto, Neira Caamano, Miguel Angel, Gonzalez Santana et Eduardo Enrique (Austral, Fac. Cs. Agrar. : Entom. Agric.). Long. : 4,80 mm. Ailé. Avant-corps court et étroit, pronotum très petit, élytres amples, parallèles, peu convexes. Brun de poix brillant à reflets bronzés, avec le dessous et les antennes rougeâtres, les palpes, les pattes et une grande tache humérale testacées, la région suturale brun rougeâtre. Très lisse. Tête : un peu plus large que longue, avec les sillons frontaux ridés, les yeux volumineux, saillants, 4 à 5 fois aussi longs que les tempes. Mandibules très courtes. Lignes orbitaires convergentes en avant. Figure 160 – 1., Trechisibus (s. str.) nigripennis (Solier, 1849). Habitus, mâle type de Valparaiso. 2., Organe copulateur du même. 3., Variante apicale de l’organe copulateur. Pronotum : très petit, transverse, pas plus large que la tête, la base aussi large que le sommet, saillante, les côtés peu arqués, sinués en
  • 24. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 390 arrière, les angles postérieurs vifs et saillants ; disque convexe, gouttière marginale très étroite, fossettes basales profondes et rugueuses, comme toute la base. Elytres : amples, 2 fois aussi larges que le pronotum, parallèles, la base tronquée, les épaules saillantes, les stries effacées sauf la strie suturale. La 1ère soie discale au 1/6 antérieur. La 2ème soie discale après le milieu. Organe copulateur : petit grêle et peu arqué. L'apex un peu crochu. Pièce copulatrice effilée, en gouge triangulaire courte et large, la plage écailleuse ventrale du sac interne est peu développée. Figure 161 – 1., Habitus, Subsp. australis Jeannel. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Pièce copulatrice de la forme typique du Chorillo Tres Puentes. 4., Pièce copulatrice de la Subsp. chilotus. 5., Organe copulateur de la Subsp. australis. 6., Organe copulateur de la Subsp. australis, mais ici une variante de Brunswick. 1...............................................................Subsp. nigripennis s. str. 2...............................................................Subsp. chilotus Jeannel. 3...............................................................Subsp. australis Jeannel.
  • 25. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 391 - Subsp. chilotus Jeannel, 1962 : Organe copulateur : court et épais, très arqué. Une pièce copulatrice courte et large, moins effilée que celle de la forme typique. - Subsp. australis Jeannel, 1920 (= patagonicus Jeannel, 1920.) : Long. : 4,50 à 4,60 mm. Epais, large, peu convexe. Brun de poix brillant avec les palpes, les antennes, les pattes, les épipleures, le dessous du thorax, la base des élytres, la suture et leur bord externe rougeâtres. Très lisse. Tête : aussi large que longue, avec le front ridé obliquement en dedans des yeux, les yeux saillants, plus de 2 fois aussi longs que les tempes. Antennes courtes, à article II nettement plus court que le IV. Lignes orbitaires divergentes en avant. Pronotum : transverse, à côtés peu arrondis en avant, faiblement sinués en arrière, la base très saillante, les angles postérieurs vifs, mais obtus. Fossettes basales larges et profondes. Elytres : oblongs, courts, élargis après le milieu, les épaules arrondies, les stries visibles, plus ou moins bien tracées. Aptère. Pores discaux grands, fovéolés, le pore apical antérieur à égale distance de la carène et de la suture. Organe copulateur : court, très arqué, à pointe mousse, le sac interne avec quelques dents écailleuses dans la partie apicale, de type Dentirugula, avec une pièce copulatrice semblable à celle de la ssp. chilotus. Chorologie : Chili, Argentine, zone australe, Lago Verde. Le Lago Verde se trouve sur le versant oriental Andin, à peu de kilomètres en ligne droite de la frontière avec le Chili méridional (province de Palena). Un exemplaire mâle a été découvert sur les rives du Lago Verde, Parco Naz. Los Alerces, province de Chubut, Argentine, à 800 m. d’altitude (Etonti, 1995). Chili, Valparaiso (Germain). In coll. British Muséum. Chili central : Santa-Rosa, province de Santiago (Gay, 1843). In coll. Muséum de Paris. - Subsp. chilotus Jeannel, Chili central. Ile Chiloe : Ancud (Ph. Germain). Argentine, Patagonie, Rio de Santa-Cruz (Darwin). In coll. British Muséum (Silvestri). - Subsp. australis Jeannel (=Var levatus, Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXII, 1927) île Baskett. In coll. Muséum de Gênes (un mâle). Chili, Magellan : île Baskett, dans l'archipel de la Terre de Feu, un mâle (Mission
  • 26. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 392 Antarctique Italienne, juin 1882). In coll. Muséum de Gênes. Chili, Magellan, environs de Punta-Arenas (Walker) (= patagonicus Jeannel, 1920.). In coll. British Muséum ; détroit de Magellan (Delfin). In coll. Museum Gênes. Rio Uasillo, à 900 m. d’altitude In coll. Straneo. Chorologie par natio (var.) : Var. araucanus : Chili central. Province de Maule ; Constitución (Ph. Germain). Province de Araucania (Ph. Germain). Province de Biobio. Pemehue (Ph. Germain). Province de Valdivia Funda Trapun (D. Wittak, 1958). Var. scapularis : Chili central. Entre Rio Chubut et Arroyo Perdido, Patagonie, Gobernacio dal Chubut (Backstrom). D'après Putzeys et Jeannel plusieurs exemplaires se trouvent dans les collections Dohrn & Riehl, mais nous savons qu’il en existe aussi dans la collection de Backstrom. Le type (In coll. Chaudoir) est unique. Var. parvicollis : Chili moyen. Province de Valparaiso, aux environs de Valparaiso (Ph. Germain, in coll. British Muséum). Province de Santiago Santa Rosa, vallée centrale (Cl. Gay). Var. angularis : Chili central. Province de l'Aconcagua Zapallar, massif côtier (G. Kuschel, 1957). Province de Santiago, aux environs de Santiago (Cl. Gay). Province de Malleco Victoria, à 350 m. d’altitude (Cl. Gay & Ch. Bock, 1918). Province de Valdivia, aux environs de Valdivia (Ph. Germain). Var. levatus : Chili austral. Province Magellanes Terre de Feu à 50 km. au sud de Purveris (G. Kuschel, 1957). Ile Baskett (Mission Antarctique Italienne, 1880). Var. quadripunctatus : Chili central. Province d’Araucania (Ph. Germain). Var. delamarei : Argentine, province du Rio Negro. Réserve de Nahuel Huapi, Lago Frias à 1000 m. d’altitude (Cl. Delamare, 1959). Province de Chubut, Hoyo de Epuyen (Monros, 1949). Var. aisenensis : Chili central, province de Aisén : Rio Murta, à l'extrémité nord-ouest du lac Buenos Aires (G. Kuschel, 1956). Chile Chico, à l'extrémité orientale du lac (G. Kuschel, 1956). Coihaique (G. Kuschel, 1956). Specie Incertae Sedis Trechisibus (s. str.) jeanneli Bonniard de Saludo, 1970. Trechisibus (s. str.) jeanneli Bonniard de Saludo, 1970.
  • 27. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 393 Dans « Trechodinae et Trechinae du monde », Casale et Laneyrie, en 1982, mentionnent ce Trechisibus ainsi : Trechisibus (s. str.) jeanneli Bonniard de Saludo, 1970, Bull. Soc. Hist. Nat. Toul., 105, p. 51. ; Type : îles Juan Fernandez. Dans cette référence bibliographique, cette espèce est absente. Elle reste donc pour nous énigmatique. Il se pourrait que cette espèce soit synonyme de Trechisibus (s. str.) femoralis ou du Trechisibus (s. str.) kuscheli, qui sont tous deux également très proches. Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957. Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957, Ark. zool. 12(1), p. 7. ; Type : îles Falkland. In coll. Muséum de Stockholm & Schweiger. Le Trechisibus falklandicus Schweiger n’a pas été décrit, comme les mentionnent les révisions et articles antérieurs, en 1958, dans « Opuscula Zoologica », XV, p. 2-3, nous avons en cette place la description correspondante à Pseudaepus forsteri qui n’est autre que Trechisibus forsteri, et non celle du falklandicus de Schweiger. Le Trechisibus falklandicus Schweiger a en fait été décrit en octobre 1957 dans « Arkiv für zoologi » 12(1) p. 7. Long. : 3,50 à 4,00 mm. Cette espèce semble assez proche de Trechisibius (s. str.) nigripennis australis Jeannel, 1920, mais les yeux sont plus grands et plus plats. L’organe copulateur est bien différent. Couleur noir-brillant. Palpes, antennes et pattes brun-rougeâtres foncés. Tête : assez grande, plus longue que large, avec les yeux grands et plats. Tempes 1/4 aussi longues que les yeux. Article 2 des antennes plus court que le 3. Le 4 aussi long que le 5. Pronotum : petit et transverse, sa plus grande largeur vers le 1/3 antérieur. Bord antérieur plus large que la base.
  • 28. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 394 Elytres : larges et ovales, déprimés sur le dessus. Leur plus grande largeur vers le milieu. Stries très peu imprimées mais visibles. Pore apical imperceptible. Figure 162 – 1., Organe copulateur du Trechisibus (s. str.) falklandicus Schweiger, 1957. 2., Sac interne et pièce copulatrice du même. 3., Variante de l’apex de l’organe copulateur. Organe copulateur : moyen et régulièrement arqué. Bulbe basal assez large. Pas d’aileron sagittal. L’apex épais en crochet ventral. Sac interne de type Dentirugula, avec des plis et écailles assez ordonnés. Une pièce copulatrice en gouge triangulaire. Pas d’information sur les styles (paramères). Chorologie : îles Falkland. Trechisibus (s. str.) femoralis (Germain, 1855). Trechus femoralis Germain, 1855, An. Univers. Santiago Chile, 1855, p. 389 ; Type : îles Juan Fernandez, Masatierra. In coll. Museum de Santiago. - Trechisibus politus Solier, 1849, Gay Hist. fis. pol. Chile, Zool. IV, p. 154. - Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 167 (nec
  • 29. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 395 politus Brullé). - Trechisibus scapularis Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 170 ; Type : Chili. In coll. Muséum Bruxelles. - Trechisibus solieri Reed, 1874, Catal. Ins. Chili, p. 12 (nom. nov. pour Trechisibus politus Solier. - Trechisibus depressicollis, Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. : (9), V, p. 101, (nec Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 47 ; Type : Chili. In coll. Muséum Bruxelles. Ex coll. Oberthur. - Andrewes, 1931, The nat. Hist. Juan Fernandez, III, p. 630. - Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p. 90. - Subsp. depressicollis Putzeys, 1870, Stett, ent. Ztg. XXXI, p. 47 ; Type : Chili. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. - Jeannel, 1927, L'Ab., XXXIII, p. 377. - Jeannel, 1954, Rev. Fr. Ent. XXI. pp. 89-94. Dans sa description du depressicollis, Putzeys note qu'il a eu sous les yeux 5 exemplaires de la collection Chaudoir qui provenaient de Solier et portaient le nom inédit de rufipes Solier. Or dans la collection de Solier, au Muséum de Paris, c'est l'espèce politus Solier (nigripennis Solier) dont les types portent le nom inédit de « rufulipes » Solier. Jeannel (1954) indique qu’ « il n'est vraiment pas possible que Solier ait pu confondre le depressicollis avec son politus, de sorte qu'on peut affirmer que l'indication donnée par Putzeys est fausse. Les types de son depressicollis ne provenaient pas de Solier on peut même douter qu'ils aient été pris au Chili, car aucun exemplaire n'existe dans les nombreux matériaux de la collection Germain que M. Kuschel a bien voulu me (Jeannel) communiquer ». L'exemplaire de Juan Fernandez, que Jeannel avait étudié (1927), appartenant au British Muséum est probablement un cotype et correspond d'ailleurs parfaitement à la description du Trechisibus femoralis Germ. Sans aucun doute il s'agit de l'espèce du Chili qui avait été confondue avec le Trechisibus (s. str.) politus Br. par Solier, puis par Putzeys. Le Trechisibus (s. str.) politus Putzeys n'est en effet certainement pas l'espèce de Brullé, puisqu'il a les « fossettes basales larges et profondes ». Ce sont encore des exemplaires de la même espèce à stries visibles que Putzeys a redécrits sous le nom de Trechisibus (s. str.) scapularis, comme Jeannel avait pu le vérifier par
  • 30. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 396 l'examen des types conservés au Muséum de Bruxelles. Quant au nom de Trechisibus (s. str.) solieri donné en 1874 par C. C. Reed au Trechisibus (s. str.) politus Solier (nec Brullé), il est tombé en synonymie puisque cette espèce est la même qui se trouve aux îles Juan Fernandez et a été antérieurement décrite par Germain (Cf. Jeannel, Mon. Trech. XXXII, 1927 & Jeannel, 1954, Rev. Fr. Ent. XXI. pp. 89- 94). Long. : 4,00 à 4,50 mm. Forme assez variable. Pronotum à fossettes basales profondes et rugueuses, les élytres amples, plus ou moins élargis en arrière. Brun de poix brillant à reflets bronzés, avec le dessus de la tête et le pronotum roux, les épipleures et les antennes rougeâtres, les palpes, les pattes et souvent une tache humérale et une autre antéapicale testacées. Très lisse. Figure 163 – 1., Trechisibus (s. str.) femoralis (Germain, 1855). Habitus, mâle de Masatierra. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Pièce copulatrice du même. 4., Organe copulateur du même.
  • 31. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 397 Tête : robuste, à sillons frontaux lisses, les yeux grands, peu saillants, 4 à 5 fois aussi longs que les tempes chez les individus à élytres striés, 3 fois seulement chez les individus à élytres lisses. Tous les intermédiaires existent entre ces deux types. Antennes courtes et épaisses. Pronotum : transverse, un peu plus large que la tête, les côtés arrondis en avant, sinués en arrière, la base saillante, arquée, les angles postérieurs presque droits, vifs, un peu saillants en dehors. Fossettes basales larges et profondes, rugueuses, ridées en travers. Disque peu convexe, ridé, avec une gouttière marginale large. Elytres : plus ou moins élargis après le milieu, peu convexes, la strie suturale entière et souvent des traces des 2ème , 3ème et 4ème stries. Ailé ou aptère. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.) politus. Organe copulateur : de même type que celui du Trechisibus (s. str.) nigripennis, mais plus grand et régulièrement arqué. Pièce copulatrice semblable. Sans autre précision. Variations : comme le Trechisibus (s. str.) politus, cette espèce varie dans des proportions considérables. La plupart des individus que Jeannel avait examinés sont aptères ou brachyptères, mais il s'en trouve aussi des macroptères ; ceux-ci (Santa-Rosa) sont petits, leurs yeux sont volumineux, leurs épaules très saillantes. La striation des élytres est aussi très variable, mais dans cette espèce les individus à élytres striés paraissent bien plus fréquents que ceux à élytres lisses. Enfin, la coloration est variable. 1........................................................Subsp. femoralis s. str. 2........................................................Subsp. depressicollis Putzeys. - Subsp. depressicollis Putzeys, 1870. (l'île Santa Clara). Long. : 4,50 mm. Très large, avec les élytres suborbiculaires et très convexes, le
  • 32. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 398 pronotum déprimé. Brun de poix brillant un peu bronzé, avec les palpes, le 1er article des antennes, la marge du pronotum, celle des élytres, la suture et une tache humérale carrée rougeâtres, les antennes brunes à partir du 2ème article, les pattes testacées. Téguments alutacés. Tête : robuste à sillons profonds, le front ridé entre le sillon et l'oeil, les yeux peu saillants, plus longs que les tempes. Lignes orbitaires convergentes. Pronotum : transverse et court, les côtés arrondis en avant, sinués en arrière, la base rectiligne, les angles postérieurs obtus mais vifs, la gouttière marginale très large, les fossettes basales étroites, linéaires. Elytres : courts et convexes, les épaules effacées, la gouttière marginale large, les stries toutes visibles, mais très superficielles. Carène apicale limitant en dedans une large fossette. Pattes grêles. Pores discaux très petits, le 1er au 1/4 basal sur la 3ème strie, le 2ème vers le milieu, en dedans de la 3ème strie. Pore apical antérieur très rapproché de la carène. l'édéage est plus court et surtout plus épais (sans autre précision). Chorologie : Chili, Valparaiso (Darwin. In coll. British Muséum) ; Santiago (Gay, 1843. In coll. Museum de Paris) ; (Reed & Germain. In coll. British Muséum) ; Santa-Rosa, province de Santiago (Gay, 1843) ; Cordillère, province de Santiago (Gay, 1843). Iles Juan Fernandez (Germain. In coll. British Muséum). D'après Reed, il s'agirait vraisemblablement de l'île Mas-a-Tierra, la plus rapprochée du continent sud-américain (800 km. au large de Valparaiso). Iles Juan Fernandez. Ile Masatierra, en forêt, sous les pierres ou les troncs d'arbres abattus très humides, jusqu'à 500 m. d'altitude (G. Kuschel, 1951 et 1952). - Subsp. depressicollis Putzeys : Chili, îles Juan Fernandez. Ile Santa-Clara, à courte distance de la pointe sud-ouest de Masatierra, sous les pierres à La Plana, endroits très secs (G. Kuschel, 1952). La présence de cette forme sur le continent reste toujours problématique. In coll. Solier, Muséum Bruxelles & Chaudoir.
  • 33. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 399 Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954. Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p. 92 ; Type : Iles Juan Fernandez : île Masatierra, montagne El Yunque dans le centre de l'île. In coll. Muséum de Santiago. L'aspect de ce Trechisibus et surtout l'étroitesse de la gouttière marginale de son pronotum à conduit Jeannel à le considérer comme une espèce distincte du Trechisibus (s. str.) femoralis. En vérité il pourrait être considéré comme sous-espèce de kuscheli, car il semble que ses caractères particuliers résultent de modifications en rapport avec l'altitude, survenues chez une colonie du Trechisibus (s. str.) femoralis installée au sommet du Yunque. Long. : 4,00 mm. Aptère. Allongé, les élytres ovales pas très larges, le pronotum étroit, à gouttière marginale étroite. Brun de poix bronzé, les élytres avec la marge externe et la suture rougeâtre, sans taches humérale et subapicale. Palpes, 1er article des antennes et pattes testacés. Téguments, alutacés, comme chez Trechisibus (s. str.) femoralis. Tête : comme chez Trechisibus (s. str.) femoralis, les yeux plus petits et moins saillants, moins de 2 fois aussi longs que les tempes. Pronotum : aussi long que large, cordiforme, à côtés profondément et longuement sinués en arrière chez le mâle, comme chez le Trechisibus (s. str.) femoralis de Masatierra. Les angles postérieurs aussi saillants en dehors et les fossettes basales aussi creusées. Gouttière marginale étroite. Elytres : ovales et convexes, pas très larges, la gouttière marginale aussi large que chez Trechisibus (s. str.) femoralis, les épaules effacées, les stries internes assez profondes, avec les interstries plans. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.) femoralis.
  • 34. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 400 Un seul mâle est connu. Figure 164 – Trechisibus (s. str.) kuscheli Jeannel, 1954. Organe copulateur d’un exemplaire du Mt. Yunque. Organe copulateur : même structure de l'édéage que chez Trechisibus (s. str.) femoralis (sans autre précision). Les styles (paramères) avec 4 soies apicales divergentes, plus étalées que chez Trechisibus (s. str.) femoralis. Chorologie : îles Juan Fernandez, Masatierra : montagne El Yunque, dans le centre sud de l'Ile, un mâle sous une pierre en forêt très humide, à 910 m. d'altitude (G. Kuschel, 1952). Le Yunque forme le point le plus élevé de Masatierra, à 985 m. d'altitude. Trechisibus (s. str.) backstromi Andrewes, 1931. Trechisibus backstromi Andrewes, 1931, The Nat. Hist. Juan Fernandez, III, p. 632. (= quelquefois orthographié par Jeannel : backströmi) ; (T. femoralis subsp. backstromi) ; Type : Masafuera. In coll. Muséum de Stockholm. - Jeannel, 1954, Rev. Fr. d'Ent., XXI, p. 93. « Andrewes avait décrit ce Trechisibus comme étant une sous-espèce de femoralis. En réalité, tout comme kuscheli, cette espèce dérive de la souche du femoralis. Comme lui, il est une forme d'altitude et a subi des modifications du même ordre. II est curieux que ces modifications
  • 35. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 401 comportent non seulement la réduction des yeux et l'accentuation de la striation élytrale, mais aussi la diminution de largeur des gouttières marginales. Chez le kuscheli la gouttière prothoracique seule est réduite ; chez backstromi la gouttière élytrale est aussi amenuisée que la prothoracique. D'autres différences portant sur la forme du pronotum, la coloration des élytres distinguent d'ailleurs encore les deux espèces, attestant qu'elles sont certainement isolées depuis fort longtemps. » Jeannel, 1954. Long. : 3,50 à 4,50 mm. Aptère. Allongé, les élytres peu convexes, plus ou moins déprimés, ovales et assez larges, le pronotum petit, à gouttière marginale très étroite. Brun de poix bronzé, les élytres avec la marge externe rougeâtre et généralement toute la partie basale graduellement dépigmentée et rougeâtre. Chez quelques rares individus on retrouve les taches humérales et subapicales caractéristiques du Trechisibus (s. str.) femoralis ; palpes, 1er article des antennes et pattes testacés. Même microsculpture que chez les précédents. Figure 165 – 1., Trechisibus (s. str.) backstromi Andrewes, 1931. Habitus, mâle de Masafuera. 2., Organe copulateur du même.
  • 36. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 402 Tête : comme chez le Trechisibus (s. str.) kuscheli, les yeux sont encore moins saillants et à peine plus longs que les tempes. Pronotum : toujours petit, cordiforme, bien rétréci à la base, les côtés régulièrement arrondis en avant, profondément en arrière, mais parallèles dans leur 1/6ème ou 1/8ème postérieur avant les angles postérieurs qui sont toujours droits et vifs et non saillants en dehors. La base est rectiligne. Les fossettes basales sont très profondes. La gouttière marginale est très fine dans toute sa longueur. Elytres : ovales, plus ou moins déprimés, à épaules effacées. La gouttière marginale est aussi fine que celle du pronotum. Stries toujours assez profondes. Mêmes caractères chétotaxiques que chez Trechisibus (s. str.) femoralis. Organe copulateur : semblable à celui de Trechisibus (s. str.) kuscheli, les soies des styles (paramères) aussi étalées. Semblable aussi à celui du Trechisibus (s. str.) femoralis, quoique plus grand, la partie apicale bien moins infléchie. Variations : cette espèce est variable dans sa taille et sa coloration. Comme on l'a dit ci-dessus, de rares individus présentent le même système de 4 taches élytrales que chez le Trechisibus (s. str.) femoralis, mais la plupart du temps toute la base des élytres présente un dégradé rougeâtre généralement d'autant moins accusé que les individus sont plus petits, avec des stries plus fortes. Chorologie : alors que le Trechisibus (s. str.) femoralis et le Trechisibus (s. str.) kuscheli occupent les forêts très humides de Masatierra, le Trechisibus (s. str.) backstromi est surtout répandu dans la zone subalpine de Masafuera, au-dessus de 1000 m. d’altitude. Iles Juan Fernandez, île Masafuera : Inocentes Bajos, entre 1100 et 1500 m. d’altitude, sous les troncs pourris très humide et sous les pierres (G. Kuschel, 1952). - Inocentes Altos, entre 1100 et 1500 m. d’altitude,
  • 37. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 403 sous les pierres (G. Kuschel, 1953). - La Correspondencia, à 1300 m. d’altitude, toujours sous les pierres (G. Kuschel, 1952). Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831). Trechisibus (s. str.) antarcticus Dejean, 1831, Spec., V, p. 26. ; Type : Iles Falkland (= îles Malouines = Malvinas), (Voisin) ; Ushuaia/Argentine, Muséum Lillo, ville. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. - Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 49, fig. 394, 400 à 404. - Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 152. - Champion, 1918, Ann. Mag. nat. Hist. (9), I, p. 171, - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. (9), V, p. 104. – otwayensis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 574. ; Type : Chili, Rio el Ganso. In coll. Muséum de Paris. - Trechisibus antarcticus Rousseau, 1906, Exp. Antarct. Belge, Zool., Col., p. 20. – longipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 574. ; Type : Chili, île des Etats. In coll. Muséum de Paris. - Subsp. racovitzai Jeannel, 1927, Mon. Trech. XXXII, 1927 ; Type : Lapataia. In coll. Muséum de Paris (= otwayensis et longipennis Jeannel, 1962), Lapataia, Ushuaia, Argentine, (Bordon) ; Glacier Martial, Ushuaia, Argentine (Etonti) ; Lagune Figeroa, à 38 km de P. Natales, Chili (Cekalovic) ; Hacienda Cameron, au sud d'Onaisin, Is. Gr. Terre de Feu, Chili (Saiz) ; île Bayli, Chili, (Ianfranco) ; île Otarias, Chili, (Ianfranco) In coll. Muséum de Paris. Malgré la présence d’une seule soie discale sur chaque élytre, cette espèce appartient au sous-genre Trechisibus par tous ses autres caractères et surtout par la conformation des soies apicales. Assez variable et largement distribuée dans l'extrême Sud de l'Amérique. On distinguera plusieurs races et, outre l’espèce type, une sous-espèce localisée. Long. : 5,50 à 6,00 mm. Large et robuste, épais et peu convexe. Brun de poix très fortement bronzé, avec le dessous du corps, les pattes, le bord et les épipleures des élytres, la suture rougeâtres, les antennes brunes à base rougeâtre. Téguments alutacés. Pattes robustes ; les tibias
  • 38. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 404 antérieurs sont fortement épaissis au sommet et très pubescents, les tarses antérieurs peu dilatés chez les mâles. Figure 166 – 1., Trechisibus (s. str.) antarcticus (Dejean, 1831). Habitus, mâle de l’île Hermitte. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même. 4., Pièce copulatrice du même. Tête : aussi large que longue, avec les sillons frontaux réguliers et profonds, assez écartés, les yeux grands, saillants, 3 fois aussi longs que les tempes ; antennes épaisses, atteignant le 1/3 basal des élytres, à article II aussi long que le IV. Lignes orbitaires parallèles. Pronotum : transverse, cordiforme, rétréci à la base, les côtés bien arqués en avant, les angles postérieurs droits, vifs et saillants, la base rectiligne ; gouttière marginale large et régulière, impression basale transverse nulle, fossettes basales très larges et superficielles. 1.............................................................Subsp. antarcticus s. str. 2.............................................................Subsp. racovitzai Jeannel.
  • 39. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 405 - Subsp. racovitzai Jeannel : Long. 5,00 à 5,50 mm. aptères, noir toujours très bronzé, les antennes plus courtes, avec les articles apicaux 2 fois aussi longs que larges. Pronotum peu transverse, à base plus étroite que le bord antérieur et côtés assez fortement sinués, les angles postérieurs obtus. Elytres courts, à épaules arrondies, 1 soie discale. Elytres : une seule soie discale implantée au 1/6 basal, sur la 3ème strie. Organe copulateur : très long et très grêle, régulièrement arqué avec le bulbe basal assez court. Apex mousse, effilé et non crochu. Pièce copulatrice petite et triangulaire, dans un sac interne épineux. Un aileron sagittal grand. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Variabilité : la morphologie extérieure est plutôt variable, et les localités dont proviennent les divers individus connus sont relativement voisines et surtout semblables quant à leur climat et au paysage antarctique. En outre, la forme macroptère correspond à la forme otwayensis Jeannel, 1962, alors que toutes les autres formes sont des brachiptères ou microptères. Chorologie : cette espèce a été accidentellement introduite vers 1960, sur diverses côtes du sud de la Georgie. Elle crée des invations et des prédations sur certaines larves d’insectes endémiques. Iles Falkland, (=Malvinas ; =Malouines) (Voisin) (Ch. Darwin & W. Bates) Port Stanley, île de l'Est (M. Cameron). Ushuaia, Argentine, Musée Lillo. Lapataia, Ushuaia, Argentina (Bordon) - Glacier Martial, Ushuaia, Argentina (Etonti). Lagune Figeroa, à 38 km. de P. Natales, Chili, Cekalovic. Hacienda Cameron, au sud de Onaisin, Terre de Feu, Chili, (Saiz). Ile Bayli, Chili, (Ianfranco). Ile Otarias, Chili, (Ianfranco). Iles Falkland (Darwin. In coll. British Muséum, Bates. & Muséum de Gênes) ; Port-Stanley, dans l'île de l'est (In coll. Cameron & Brit. Mus). - Ile des Etats, Port-Cook (Miss. Antarct. Italienne. In coll. Muséum de Gênes. - Subsp. racovitzai Jeannel, 1927 (= otwayensis et longipennis Jeannel, 1962) : Chili, Magellanes, aux environs de Punta Arenas : Rio el Ganso sur la bordure du Seno Otway, à l'ouest de Punta Arenas (T. Cekalovic, 1961), (Delfin). Terre de Feu, canal du Beagle (Hyades &
  • 40. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 406 Hahn. In coll. Muséum de Paris) ; Lapataïa, canal du Beagle, sous les écorces de bois pourris, dans la forêt autour du lac Acigami (Racovitza, Exp. Antarctique Belge), (Bordon) Canal du Beagle (Hyades & Hahn). Glacier Martial, Ushuaia, Argentine (Etonti) ; Lagune Figeroa, à 38 km de P. Natales, Chili (Cekalovic) ; Hacienda Cameron, au sud d'Onaisin, Is. Gr. Terre de Feu, Chili (Saiz) ; île Bayli, Chili, (Ianfranco) ; île Otarias, Chili, (Ianfranco). Ile Navarin, dans l'archipel du cap Horn (Darwin. In coll. British Muséum). Champion le cite encore de Patagonie, sans autre précision ; cette affirmation mériterait d'être confirmée. Var. longipennis Jeannel, Chili, province Magellanes, île Hermitte, col. Catler (G. Kuschel, 1959). Ile Navarin, Port Williams (G. Kuschel, 1959). Argentine, île des Etats, Port Cook (Mission Antarctique Italienne). Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961. Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961, Rev. Fr. d'Ent., XXVIII, p. 6 ; (= cakalovici : erreur d’orthographe dans Mateu & Nègre 1972, Nouv. Rev. Ent. II, p. 59) ; Type : Chili. Chorillo Tres Puentes. In coll. Straneo, Senent & Raventos. Paratype in coll. Muséum de Paris. Long. : 4,80 à 5,00 mm. - Aptère. Voisin de Trechisibus (s. str.) antarcticus Dej. Même coloration d'un noir luisant avec les antennes brunâtres et les pattes rougeâtres. Robuste, un peu convexe. Pattes grêles, les tibias antérieurs sans sillon. Tête : grande, à front aplani et sillons frontaux nets et réguliers ; yeux saillants, 3 fois aussi longs que les tempes ; mandibules courtes. Pronotum : transverse, à base rectiligne, un peu plus large que le bord antérieur, les côtés faiblement arrondis en avant, rectilignes et non sinués en arrière, les angles postérieurs vifs, presque droits, gouttière marginale fine et fossettes basales peu profondes.
  • 41. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 407 Elytres : peu convexes, à épaules peu saillantes mais marquées, les 3 premières stries assez profondes, leurs interstries un peu convexes. Stries externes effacées. 1ère soie discale implantée au 1/6 basal, sur la 3ème strie, la 2ème implantée après le milieu. Soie apicale comme chez Trechisibus (s. str.) antarcticus. Figure 167 – 1., Trechisibus (s. str.) cekalovici Jeannel, 1961. Habitus, mâle de Chorillo Tres Puentes. 2., Organe copulateur du même. Organe copulateur : de même type que celui de Trechisibus (s. str.) antarcticus mais plus épais et surtout moins arqué. Pas d’aileron sagittal. Styles (paramères) avec 4 longues soies à l’apex. Pas de précision sur l’armature du sac interne. Chorologie : Chili, province Magellanes. Aux environs de Punta Arenas, Chorillo Tres Puentes, sous les pierres (T. Cekalovic, 1959). Chorillo de la Piedra (T. Cekalovic, 1961). Rio Rubens (T. Cekalovic).
  • 42. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 408 Trechisibus (s. str.) nitidus (Germain, 1855). Trechus nitidus Germain, 1855, An. Univers. Santiago Chile, p. 387 ; Type : Chili. Aculeo. In coll. Museum de Santiago (=Trechus hololissus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 153 ; Type : Chili, Santiago. In coll. Chaudoir, Museum Bruxelles & Muséum de Paris. - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist., (9), V, p. 101. = pernitidus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S., p. 577) ; Type : Chili central. In coll. Muséum de Paris. Malgré l'aspect très particulier que lui donnent sa taille et l'absence de stries, c'est du Trechisibus (s. str.) antarcticus Dej. que le Trechisibus (s. str.) nitidus se rapproche le plus ; nombreux sont en effet les caractères communs aux deux espèces : téguments alutacés, lignes orbitaires parallèles, forme des élytres, chétotaxie de l'apex de l'élytre. Figure 168 – 1., Trechisibus (s. str.) nitidus (Germain, 1855). Habitus, mâle du Chili central. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
  • 43. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 409 Trechisibus (s. str.) pernitidus Jeannel 1962, n’est pas conservé en sous-espèce de Trechisibus (s. str.) nitidus Germain, car les armatures du sac interne sont identiques, seul l’édéage est plus court que celui du nitidus, incurvé, comme lui, dans sa partie basale et presque droit dans la partie apicale. Long. : 6,00 mm. Large et peu convexe. Noir de poix très brillant, avec les palpes, les antennes et les pattes rougeâtres. Téguments finement alutacés. Pattes assez grêles. Tête : un peu plus longue que large, plus étroite que le pronotum, les sillons frontaux écartés l'un de l'autre, les yeux peu saillants, 2 fois aussi longs que les tempes. Antennes atteignant à peine le 1/4 basal des élytres, à article II à peine plus court que le IV. Lignes orbitaires parallèles. Pronotum : transverse, avec la base à peu près aussi large que le sommet, les côtés arrondis en avant, non sinués en arrière, la base rectiligne, les angles postérieurs vifs, mais obtus ; fossettes basales larges et peu profondes. Soie pronotale postérieure très petite. Elytres : en ovale régulier, très peu convexes, mais non déprimés sur le disque ; les épaules effacées, la gouttière marginale large, le disque uni, lisse, comme poli, sans stries. Pas d'ailes. 2 petites soies discales. Pore apical antérieur bien plus rapproché de la carène que du bord sutural, pas de pore apical externe. Organe copulateur : incurvé dans sa partie basale et presque droit dans sa partie apicale. Apex en bec mousse. Pas d’aileron sagittal. Styles (paramères) avec 4 longues soies à l’apex. Pas de précision sur l’armature du sac interne. Chorologie : Type et Subsp : Chili central. Province de Santiago Aculeo (Ph. Germain). Santiago (Ph. Germain). In coll. British Muséum, Castelnau & Muséum de Gênes.
  • 44. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 410 Specie Incertae Sedis Trechisibus (s. str.) ebeninus Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) ebeninus Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S. ; Type : Chili central, province de Colehagua, Talcanehue. In coll. Muséum de Santiago ; Paratype : in coll. Muséum de Paris. Jeannel, 1962, décrit très sommairement cette espèce : Organe copulateur : encore plus long que celui du Trechisibus (s. str.) nitidus et surtout à peu près rectiligne dans sa partie apicale, le bulbe basal très court. Pas d’autre information. Aucun dessin n’existe à ce jour concernant cette espèce. Chorologie : Chili central, province de Colehagua, Talcanehue (Ph. Germain). Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961. Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961, Rev. Fr. d'Ent., XXVIII, p. 6 ; Type : Chili, Cerro Guido (T. Cekalovic, 1957). In coll. Muséum de Paris. Long. : 5,00 mm. Aptère. Brun de poix luisant, la tête noire, les antennes rembrunies, les pattes rougeâtres. Allongé et déprimé. Pattes longues, les tibias antérieurs non sillonnés. Tête : grande, allongée à yeux petits pas plus longs que les tempes. Pronotum : un peu moins long que large, très rétréci à la base qui est bien plus étroite que le bord antérieur ; côtés très largement arrondis en avant, sinués en arrière, les angles postérieurs obtus, presque droits ; gouttière marginale fine, fossettes basales superficielles.
  • 45. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 411 Elytres : ovales mais longs, les épaules très effacées, le disque aplani dans la région suturale. Striation effacée, la gouttière marginale fine. 2 soies discales sur la 3ème strie. La 1ère vers le 1/5 basale. La 2ème après le milieu. Figure 169 – 1., Trechisibus (s. str.) collaris Jeannel, 1961. Habitus, mâle du Cerro Guido. 2., Sac interne du même. 3., Organe copulateur du même. Organe copulateur : très long et très grêle, le bulbe basal allongé, le tiers basal coudé, la partie distale arquée, l'apex enflé et retroussé. Un aileron sagittal subtil. Sac interne denté et écailleux, de type Dentirugula, avec une pièce copulatrice en gouge effilée à l’apex et assez longue. Styles (paramères) assez courts avec 4 soies à l’apex. Un seul mâle semble connu.
  • 46. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 412 Chorologie : Chili, province Magellanes, Cerro Guido, Ultima Esperanza à 800 m. d’altitude (T. Cekalovic, 1957). Vit en sympatrisme avec le Trechisibus (s. str.) magellanus Jeannel, 1961. Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927. Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927, l'Abeille, XXXII, p. 38. ; Type : Argentine, île des Etats (Mission antarctique Italienne, 1882). In coll. Muséum de Gênes, un mâle. Jeannel (1927) a décrit ce taxon sur un seul mâle de l'Île des États (Argentine), sans cependant en représenter l'édéage. Mateu & Nègre (1972) ont ensuite décrit l'édéage de Trechisibus (s. str.) darwini à partir d’un exemplaire mâle découvert dans le Glacier Martial (Argentine), où a été découverte la série d'Etonti en 1995. Il a ainsi été possible de comparer le mâle d'Etonti, examiné par Mateu & Nègre en 1972, et l'exemplaire mâle, objet de la première description effectuée par Jeannel (1927). L'édéage de l’holotype paraît être le même que celui indiqué dans les revisions Mateu & Nègre (1972). On y trouve cependant quelques légères différences morphologiques : le Trechisibus (s. str.) darwini de l'Île des États est légèrement plus petit que les exemplaires du Glacier Martial et de coloration plus rougeâtre. Les deux exemplaires des deux localités ont été considérés, comme appartenants à la même espèce. Long. : 3,20 mm. Noir de poix brillant avec les palpes, la base des antennes, les pattes, le dessous du corps brun testacé, les antennes à partir du 3ème article brunâtres. Glabre et alutacé. Pattes très courtes ; les tibias antérieurs sont très épaissis au sommet et portent plusieurs rangs de poils sur la face antérieure. Tarses antérieurs mâles avec les 2 premiers articles normalement dilatés ; une petite expansion sous-tarsale au 4ème article. Tête : volumineuse, à cou long et épais, les sillons frontaux peu arqués, les yeux petits, peu saillants, aussi longs que les tempes, celles-ci
  • 47. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 413 arquées, convexes. Antennes dépassant le 1/4 basal des élytres, très épaisses au sommet, l'article XI 2 fois aussi long que le X. Lignes orbitaires sensiblement parallèles. Figure 170 – 1., Trechisibus (s. str.) darwini Jeannel, 1927. Habitus, mâle de l’île des Etats. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même. Pronotum : aussi long que large, rétréci à la base qui n'est pas plus large que les trois quarts du sommet ; côtés peu arrondis en avant, non sinués en arrière, les angles postérieurs obtus, émoussés, la base saillante ; fossettes basales larges et peu profondes. Elytres : allongés, parallèles, peu convexes, mesurant leur plus grande largeur au milieu, le lobe apical large et très saillant. Epaules arrondies, peu saillantes, gouttière marginale très large, le disque déprimé, toutes les stries visibles mais fines et superficielles. Série discale normale. Pore apical antérieur à égale distance de la carène et de la suture, mais assez loin du sommet ; pas de pore apical externe contre la carène.
  • 48. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 414 Organe copulateur : chez Trechisibus (s. str.) darwini de l'île des Etats, il est légèrement plus petit et plus fin que les exemplaires du Glacier Martial. Mateu & Nègre (1972) ont dessinés 1'édéage qui avait été omis par Jeannel. Ces deux auteurs ont utilisé un exemplaire mâle collecté sur le Glacier Martial en Argentine. L’édéage est donc régulièrement arqué, assez épais et trapu avec l’apex arrondi vers le bas. Pas d’aileron sagittal. 1 pièce copulatrice assez petite et triangulaire. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Argentine, île des Etats (Mission Antarctique Italienne, 1882). In coll. Muséum de Gênes. Grande île de la Terre de Feu, île des Etats, Ushuaia, Glacier Martial, entre 500 et 600 m. d’altitude (Etonti, 1995). Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972. Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent. p. 53 à 72 ; Holotype : Chili, aux environs de Arica, Tarapaca (H. Franz), un mâle. In coll. Franz, Institut f. Bodenforschung, Vienne ; Paratypes : 7 exemplaires. In coll. Franz, Nègre, Mateu & Muséum de Paris. Long. : 3,80 mm. Espèce entièrement testacée uniforme, allongée et très parallèle, les épaules bien marquées. Tête : grosse, presque aussi large que le pronotum, les tempes renflées plus courtes que les yeux qui sont peu saillants, antennes épaisses de longueur moyenne. Articles moins de 2 fois aussi longs que larges à partir du 4ème . Pronotum : 1,5 fois plus large que long, ses côtés longuement sinués en arrière, les angles postérieurs droits, la base se relevant légèrement vers l'avant. La gouttière marginale peu profonde est assez étroite. Elytres : plans et très parallèles, avec des petites soies peu serrées le long des stries qui sont superficielles. Soie apicale située plus près de la
  • 49. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 415 strie récurrente que de la suture et assez en arrière, presque au niveau de la soie correspondant à cette strie. 2 soies discales. Figure 171 – 1., Trechisibus (s. str.) setulosus Mateu & Nègre, 1972. Habitus, mâle de Tarapaca. 2., Organe copulateur du même. Organe copulateur : régulièrement arqué avec un petit étranglement après le bulbe. 1 aileron sagittal. Pas d’information sur l’armature du sac interne, mais on distingue par transparence sur le dessin, une petite pièce copulatrice dans un sac interne écailleux. Styles (paramères) longs, avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Chili, aux environs de Arica, Tarapaca (H. Franz). Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962. Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962, Biol. Am. Austr. Ed. C.N.R.S. ; Type : Chili central. In coll. Muséum de Santiago ; Paratype : in coll. Muséum de Paris.
  • 50. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 416 Espèce remarquable par la petitesse du pronotum et par l'effacement de ses épaules. Organe copulateur : avec le bulbe non globuleux. Le lobe médian est régulièrement arqué, un peu renflé au 1/3 apical, puis régulièrement effilé. Pas d’aileron sagittal. Pas d’infiormation sur la structure du sac interne. Styles (paramères) grêles, avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Chili central. Son habitat précis est inconnu, mais il est probable qu'elle occupe des biotopes montagnards (Ph. Germain). Figure 172 – 1., Trechisibus (s. str.) ovalipennis Jeannel, 1962. Habitus, mâle du Chili central. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même. Trechisibus (s. str.) depressus Germain, 1855. Trechisibus depressus Germain, 1855, An. Univ. Santiago Chile, p. 388. ; Type : Chili central, province de Santiago, Santiago (Ph. Germain). In coll. British Museum & Muséum de Santiago. (= Trechus
  • 51. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 417 ruficollis Putzeys, 1870, T. chloroticus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 19 et 31 ; Type : Chili. In coll. Museum Bruxelles, Chaudoir & Muséum de Paris. - Jeannel, 1920, Ann. Mag. nat. Hist. (9), V, p. 103. - Jeannel, 1927, L'Ab., XXXIII, p. 41, fig. 379 et 391. Long. : 4,80 à 5,00 mm. Grêle, peu convexe. Roux testacé brillant, lisse avec les élytres, noirâtres sauf la base, les pattes testacées. Tête : robuste, plus longue que large, plus longue que le pronotum et aussi large que lui ; sillons frontaux assez profonds sur le vertex. Yeux non saillants, moins longs que les tempes. Antennes atteignant le 1/3 basal des élytres, avec l'article II presque aussi long que le IV, bien plus court que le III. Lignes orbitaires divergentes en avant. Figure 173 – 1., Trechisibus (s. str.) depressus Germain, 1855. Habitus, mâle du Chili central. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même. Pronotum : petit, subcordiforme, presque plus long que large, les côtés peu arqués, légèrement redressés à la base, les angles postérieurs droits et relevés, la base saillante, plus étroite que le sommet ; fossettes
  • 52. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 418 basales larges, assez profondes, lisses. Pas de soies pronotales postérieure sur les exemplaires examinés par Jeannel en 1927. Elytres : oblongs, larges, à épaules arrondies, non saillantes, le disque plan, largement déprimé, les stries toutes distinctes mais faibles, les 3 premières mieux tracées ; toutes sont finement ponctuées. Aptère. Pores discaux fovéolés ; pore apical antérieur assez éloigné de l'apex par suite de la longueur de la crosse de la 2ème strie. Organe copulateur : long et très grêle, arqué assez fortement au 1/3 basal, plus faiblement dans la partie apicale, l'apex allongé, rectiligne, terminé par un petit bourrelet. Pièce copulatrice assez courte, avec le sac interne plissé et écailleux. Aileron sagittal infime. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Chili central, province de Santiago, Santiago (Ph. Germain). In coll. British Museum. Province de Concepciôn : Concepciôn. In coll. Castelnau & Muséum de Gênes. Autres exemplaires sans précision de provenance (Ph. Germain). In coll. Muséum de Paris. Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870. Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870, Stett. ent. Ztg., XXXI, p. 191 ; Type : Chili. In coll. Chaudoir & Muséum de Paris. = depressus Jeannel, 1927, L'Ab. XXXIII, p. 45, fig. 378 et 392 (nec depressus Germain). Long. : pas d’information sur la longueur de cette espèce, mais elle est caractérisée par son aspect grêle et allongé. Pattes grêles. Tête : assez longue, avec des yeux petits. Antennes assez longues, dépassant le 1/4 basal des élytres.
  • 53. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 419 Pronotum : petit et cordiforme, subcarré, les côtés sinués en arrière, avec les angles postérieurs saillants. Elytres : allongés, avec les épaules arrondies et les stries assez bien marquées. 1ère soie discale au 1/4 basal. La 2ème soie discale juste après le milieu. Organe copulateur : encore plus long que celui du depressus, plus régulièrement arqué, l'apex aussi long, un peu relevé, à pointe mousse. Un aileron sagittal assez grand. Styles (paramères) avec 4 soies à l’apex. Chorologie : Chili central. Sans autre indication de provenance (Ph. Germain). Jeannel avait noté qu’un exemplaire de la collection de Castelnau était étiqueté « Santiago ». In coll. Muséum de Gênes. Figure 174 – 1., Trechisibus (s. str.) chloroticus Putzeys, 1870. Habitus, mâle du Chili central. 2., Sommet de l’élytre gauche du même. 3., Organe copulateur du même.
  • 54. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 420 Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972. Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972, Nouv. Rev. Ent. II, p. 53 à 72 ; Holotype : Argentine, Catamarca, El Machado, à 4000 m. d’altitude (Golbach, 1959) un mâle. In coll. Nègre ; Paratypes : une trentaine d'exemplaires, même provenance. In coll. Nègre, Mateu, Muséum de Paris & Muséum de Santiago. Long. : 4,50 mm. Brun de poix avec la tête noire. Figure 175 – 1., Trechisibus (s. str.) monrosi Mateu & Nègre, 1972. Habitus, mâle de Catamarca. 2., Organe copulateur du même. Elytres : à épaules arrondies et pubescence très fine des segments abdominaux. Le dessus est fortement chagriné, d'un brun de poix uniforme. Bien que la striation des élytres soit superficielle, toutes les stries sont bien visibles. La soie apicale est située très en arrière, à égale distance de la suture et de la strie récurrente mais plus près du bord apical.
  • 55. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 421 Tête : plus foncée que le corps. Noire chez les exemplaires bien matures. Pronotum : un peu plus large que long (1,3 à 1,4 fois selon les exemplaires) a sa plus grande largeur vers le premier tiers, la gouttière marginale est modérément large, les côtés régulièrement arrondis en avant, à peine sinués à la base, les angles postérieurs droits ou obtus suivant l'importance de la sinuosité. Organe copulateur : grand, très allongé et régulièrement courbé. Un aileron sagittal. 1 pièce copulatrice allongée dans un sac interne plissé. Styles (paramères) très longs avec 4 soies apicales. Chorologie : Argentine, Catamarca, El Machado, à 4000 m. d’altitude (Golbach, 1959). Trechisibus (s. str.) forsteri Schweiger, 1958. Trechisibus forsteri Schweiger, 1958, Opus. Zool. Münch., XV, p. 1-3 (=Pseudaepus forsteri Schweiger, 1958, Opus. Zool. Münch., XV, p. 1- 3) ; Type : Bolivie, Chacaltaya à 5000 m. d’altitude Cordillère Real. In coll. Forster, 1954 & Muséum de Tokyo. Long. : 4,10 à 4,25 mm. Extérieurement proche du Trechisibus (s. str.) macrocephalus Jeannel, 1930, mais bien différent par ses tempes plus courtes et moins convexes, de plus grands yeux, des élytres plus courts avec les épaules plus saillantes, une partie basale plus discrète, des côtés moins arqués et l’apex de l’édéage différent. Espèce luisante, aptère. Coloration brun noirâtre. Apex, cou, marges du pronotum et des élytres, interstrie 1 et côté ventral d’un brun plus foncé ; Pièces buccales, pattes et antennes brun jaunâtre foncé. Pattes minces avec les protibias modérément dilatés, entièrement pubescents et non sillonnés. Les 2 premiers articles des protarses modérément dilatés et denticulés vers l'intérieur.
  • 56. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 422 Tête : grande avec les sillons frontaux entiers et profonds, faiblement arqués dans la partie avant et éloignés et non angulaires vers le milieu. Front et secteurs supraorbitaux modérément convexes. Microsculpture distincte en petites mailles polygonales. Yeux plats mais assez grands, recouverts d’une pubescence microscopique. Tempes aussi longues que les yeux, faiblement convexes, plutôt rapidement convergentes et couvertes d’une pubescence fine. Constriction de cou brusquement marquée sur les côtés ; labre transversal et largement émarginé à l'apex. Dent de mentum simple, légèrement tronquée à l’extrémité. Palpes assez courts avec les derniers segments largement dilatés aux apex et surmontés par des segments apicaux subconiques. Antennes relativement courtes avec le 2ème segment environ 2/3 aussi long que le segment 3 mais seulement légèrement plus court que le segment 4. Chaque segment (7 à 10) subcylindriques et plus de 2 fois plus longs que larges. Figure 176 – 1., Trechisibus (s. str.) forsteri Schweiger, 1958. Habitus, paratype de Chacaltaya. 2., Apex de l’organe copulateur du même, en vue de dessus (dorsale). 3., Organe copulateur du même.
  • 57. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 423 Pronotum : petit, cordiforme et convexe. Plus large que long. La plus grande largeur au 2/3 de la base. Il est antérieurement assez rapidement contracté, plus que postérieurement ; PW/HW 1,11 à 1,15, PW/PL 1,21 à 1,24, PW/PA 1,45 à 1,46, PW/PB 1,40 à 1,46 ; disque lisse, couvert d’une microsculpture distincte qui se compose en grande partie de mailles larges ; côtés fortement arrondis postérieurement, convergents en lignes presque droites puis très légèrement sinués juste avant des angles postérieurs qui sont très obtus. Bord antérieur presque aussi large que la base : PB/PA 0,99 à 1,04, avec des angles antérieurs arrondis et non saillants ; sillon médian fin, n'atteignant pas l'apex ni la base. Impressions basales peu marquées. Fossettes basales petites, rondes et peu profondes. Elytres : ovoïdes, avec la plus grande largeur vers le milieu. EW/PW 1,67 à 1,71, EL/EW 1,36 à 1,41. Disque modérément convexe sur les côtés mais plus ou moins déprimé. Microsculpture distincte en lignes transversales formant partiellement des mailles transversales. Zone basale large, avec les épaules distinctes mais arrondies. Stries très peu profondes, presque lisse et effacées sur les côtés. La 1ère strie entière, les 2 à 4 plus ou moins effacées près de la base, la 5ème vestigiale, les 6 et 7 effacées, la 8 visible après le milieu. Striole scutellaire courte mais assez profonde, légèrement recourbée et dirigée vers la 5ème strie. Interstries parfaitement plans. La 3ème strie avec 2 soies discales à environ 1/6 de la base et vers le milieu. Le pore préapical est situé à l'anastomose apicale des 2ème et 3ème stries. Pore apical externe absent et celui interne relativement éloigné de la suture. Organe copulateur : petit, tubulaire, base assez mince et régulièrement arquée jusqu’à l'apex. Bulbe basal assez grand mais avec un petit orifice, avec les côtés non émarginés. Aileron sagittal grand. Lobe apical court et largement arrondi à l'extrémité en vue dorsale. Sac interne avec une pièce copulatrice en gouge allongée et effilée à l’intérieur d’un sac interne écailleux et denté du côté gauche (Type Dentirugula). Styles (paramères) grands et larges, le gauche plus long que le droit, chacun avec 5 soies à l’apex.
  • 58. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 424 Chorologie : Bolivie, Chacaltaya à 5000 m. d’altitude Cordillère Real. In coll. Forster, 1954 & Muséum de Tokyo. Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978. Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978, Ent. Basil., 3, 1978 ; Type : Bolivie, Mt. Illimani (Di Maio, 1970). In coll. Casale, Naturhistorisches Museum Basel, Muséum Civ. St. Naturale, Milano, Istituto di Entomologia dell'Università Torino & Di Maio, Torino. En août 1970, une expédition italienne a explorée le Mt Illimani (6462 m. d'altitude), dans les Andes de Bolivie ; le Docteur M. Di Maio, à récolté cette espèce, dans la région alpine entre 4000 et 5000 m, décrite ensuite par A. Casale en 1978. Casale écrit, 1978 : « La position systématique de Trechisibus dimaioi Casale est assez douteuse. La tableau de Mateu et Nègre (1972) démontre sans doute qu'il appartient au genre Trechisibus Motschulsky 1863 sensu stricto ; les coupes subgénériques et génériques établies postérieurement à la monographie de Jeannel (1927) sont assez bien définies (Trechisibiellus Jeannel 1962, Trechisibiorites jeannel 1962, Trechisibitus Bonniard de Saludo 1969, Trechisibioderus Mateu et Nègre 1972, Trechisibiodes Uéno 1972 ; Nothotrechisibus Uéno 1971, décrit comme sous-genre de Trechisibus, est considéré comme genre par Mateu et Nègre (l. c.), et Trechisibioderus Mateu et Nègre, décrit comme genre à part, est considéré au niveau de sous-genre par Uéno, 1976). Au sein de Trechisibus s. str., il n'est toutefois pas facile de placer cette nouvelle espèce dans un des « groupes » de ce genre (Jeannel, 1958, 1962 ; Mateu et Nègre : 1972). Je suis par exemple très perplexe sur le « groupe bruchi » sensu Mateu et Nègre (l. c.), qui serait caractérisé par le manque de « soie apicale ». Dans sa description originale, Jeannel (1937) écrit « soies apicales en triangle comme chez T. parvicollis » ! Par ses caractères (dépressions basales présentes sur le pronotum, épaules tout à fait effacées, élytres striés et oblongs,
  • 59. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 425 abdomen glabre, angle sutural évident), la nouvelle espèce pourrait se rapprocher de T. collaris Jeannel 1961. Elle s'en distingue toutefois par de nombreux caractères (couleur des antennes, conformation du pronotum et de l'édéage, striation des élytres, etc.). Avec son triangle apical incomplet (pas de pore externe), T. dimaioi se rapproche quelque peu aussi de T. darwini Jeannel (qui est pour le reste tout à fait différent : Jeannel 1927 p.38) et à Nothotrechisibus hornensis (Fairm.) Uéno. Ce dernier appartient à une autre lignée par bien d'autres caractères chétotaxiques. Avec la base arquée du pronotum, sa coloration, sa taille, il rappelle aussi T. nigripennis (Solier), sa ssp. australis Jeannel, et T. femoralis (Germain), mais il en diffère par sa chétotaxie particulière, ses épaules tout à fait arrondies et la structure de l'organe copulateur mâle. Enfin, je crois que l'espèce la plus proche de T. dimaioi soit T. macrocephalus Jeannel 1930 (v. aussi Jeannel, 1962) de Chulumani (au pied du Illimani !), de laquelle elle diffère par sa taille plus petite, son abdomen glabre, ses yeux bien plus grands et plus longs que les tempes, son pronotum plus transverse et peu ou non sinué, à angles postérieurs accusés et fossettes basales larges et profondes, ses élytres plus étroits et plus courts, son édéage plus arqué et non infléchi du côté ventral à l'apex, et sa chétotaxie, avec triangle apical incomplet et soies prothoraciques bien développées », Casale, 1978. Long. : 4,00 à 4,90 mm. Brun de poix ou noir, brillant, très lisse ; pattes, antennes, palpes et gouttière marginale, ainsi que la suture des élytres, rougeâtre ; antennes rembrunies à partir du 5ème article. Aptère. Métasternum très court ; abdomen glabre. Pattes relativement allongées et épaisses. Tarses antérieurs avec les deux premiers articles peu dilatés chez le mâle ; tibias antérieurs non sillonnés, épais au sommet, un peu arqués. Tête : relativement grande, arrondie, les sillons frontaux nets, bien gravés, profondément ridés dans leur moitié postérieure ; tempes très convexes ; yeux grands mais peu saillants ; le cou épais, les mandibules larges et courtes, le labre à bord antérieur très échancré. Antennes assez épaisses, longues, atteignant le 5ème antérieur de l'élytre. Labre avec 6
  • 60. NOUVELLE MONOGRAPHIE DES TRECHINAE TOME IV  LES COMPTES RENDUS DU L. E. F. H. E 426 soies ; épistome avec 4 soies alignées. Lignes orbitaires à peine divergentes en avant. Figure 177 – 1., Trechisibus (s. str.) dimaioi Casale, 1978. Habitus mâle du Mt. Illimani. 2., Organe copulateur du même. Pronotum : transverse, un peu plus large que la tête, aussi large à la base qu'au sommet ; sa base arquée, les côtés arrondis, non ou très faiblement sinués en arrière, les angles postérieurs peu saillants mais accusés et délimités par des fossettes basales, très larges et profondes, déprimant le bord basal. Soies pronotales normales. Elytres : ovales ou plus ou moins parallèles, allongés, à disque déprimé, lisses ; épaules tout à fait arrondies, les stries superficielles, la suturale entière, les 2ème , 3ème et 4ème stries assez nettement marquées, la 5ème presque effacée ; gouttière marginale large et explanée ; carène apicale peu saillante. Série ombiliquée agrégée ; 2 soies discales sur la 3ème strie. Triangle apical incomplet, pas de pore apical externe. Organe copulateur : très grêle, arqué, à sommet mousse et bulbe basal petit. Orifice apical court. Sac interne avec une petite pièce basale en