1. Correction: HIER
Eruption meurtrière en Guadeloupe
La région de Basse-Terre en Guadeloupe a été le théâtre hier de l'éruption la plus
meurtrière de son histoire. En effet, la dernière éruption magmatique du volcan de la
Soufrière remonte à 1976 et n’avait fait qu’une dizaine de morts.
Les victimes se comptent aujourd’hui par milliers : On dénombre d’ores et déjà plus de 100
morts et presque 45000 blessés auxquels s’ajoutent les 60.000 réfugiés qui ont quitté leur
logement précipitamment et dont tous les biens sont maintenant engloutis sous les
cendres…
Selon l’Agence France Presse, plus de 100.000 personnes seraient ce soir sans électricité ni
eau courante et les autorités ont tout le mal du monde a calmer la population qui se trouve
–et c’est bien légitime- en état de choc et de panique collective. Les hôpitaux sont quant à
eux complètement débordés et l’état des routes empêche la distribution de l’aide
humanitaire dont les premières cargaisons sont pourtant arrivées dès ce matin à l’aéroport
de Basse Terre Baillif.
En effet, la communauté internationale s’est mobilisée très rapidement pour porter secours
aux populations affectées et réunir les fonds nécessaires à la reconstruction de la région
mais la perspective d’une seconde éruption (inéluctable, selon le vulcanologue : Jean-
François Durand) rend les démarches particulièrement compliquées…
Les dommages matériels actuels sont évalués à 3 milliards d’euros mais pourraient tripler
en cas de seconde éruption.
Correction : Le 15 décembre 1988
Guadeloupe : La tragédie du 15 décembre 1988
Le 15 décembre 1988, la région de Basse-Terre en Guadeloupe fut le théâtre de l'éruption
la plus meurtrière de son histoire. En effet, la dernière éruption magmatique du volcan de
la Soufrière remontait à 1876 et n’avait fait qu’une dizaine de morts.
Les victimes se comptèrent par milliers : On dénombra plus de 100 morts et presque
45000 blessés auxquels s’ajoutèrent les 60.000 réfugiés qui durent quitter leur logement
précipitamment et dont tous les biens avaient été engloutis sous les cendres…
Selon un communiqué de l’Agence France Presse de l’époque, plus de 100.000 personnes
furent privées d’électricité et d’eau courante et les autorités eurent tout le mal du monde a
calmer la population qui se trouvait –et c’était bien légitime- en état de choc et de panique
collective. Les hôpitaux furent quant à eux complètement débordés et l’état des routes
empêcha la distribution de l’aide humanitaire dont les premières cargaisons étaient
pourtant arrivées le lendemain du drame à l’aéroport de Basse Terre Baillif.
En effet, la communauté internationale s’était mobilisée très rapidement pour porter
secours aux populations affectées et réunir les fonds nécessaires à la reconstruction de la
région mais la perspective d’une seconde éruption (inéluctable, selon le vulcanologue :
Jean-François Durand interviewé à l’époque) rendit les démarches particulièrement
compliquées…
Les dommages matériels s’élevèrent finalement à 20 milliards de francs mais auraient pu
tripler si la seconde éruption avait eu lieu comme prévu.