Les Sociétés Savantes de chirurgie commencent à se positionner et accueillent favorablement les propositions du SCH et de l’UNAIBODE.
La formation des Ibode et la reconnaissance de leur statut d’infirmière spécialisée peut se formuler auprès des chirurgiens par cette question : pouvez-vous opérer avec des IDE non formés ?
Première réponse : « Ce n’est pas l’essentiel. Nous, chirurgiens, on finit toujours par y arriver... ».
C’est la tendance naturelle du chirurgien, homme de décision et de responsabilité qui, obnubilé par le champs opératoire, ne s’est pas aperçu que le monde économique et sociétal autour de lui avait profondément évolué et que les exigences d’un acte chirurgical « ne va plus de soi ». Il n’est alors pas étonnant que la société ne se reconnaisse plus dans cette réflexion individualiste, qu’elle nous contraigne de plus en plus sans s’apercevoir qu’elle laisse se dégrader notre environnement opératoire et nos conditions de travail !
Deuxième réponse: « on ne peut pas opérer sans collaborateurs performants et engagés ».
Dans notre société moderne de plus en plus formalisée, protocolisée, sécurisée, contrôlée, il est incontournable d’y adapter la pratique chirurgicale. Il devient indispensable de formaliser nos règles d’exercice professionnel.
reseauprosante.fr
1. 7S Hwww.scialytique.org
La formation des Ibode et la reconnais-
sance de leur statut d’infirmière spécia-
lisée peut se formuler auprès des chirur-
giens par cette question : pouvez-vous
opérer avec des IDE non formés ?
Première réponse : « Ce n’est pas
l’essentiel. Nous, chirurgiens, on finit
toujours par y arriver... ».
C’est la tendance naturelle du chirurgien,
homme de décision et de responsabilité
qui, obnubilé par le champs opératoire,
ne s’est pas aperçu que le monde
économique et sociétal autour de
lui avait profondément évolué et que
les exigences d’un acte chirurgical
« ne va plus de soi ». Il n’est alors
pas étonnant que la société ne se
reconnaisse plus dans cette réflexion
individualiste, qu’elle nous contraigne
de plus en plus sans s’apercevoir qu’elle
laisse se dégrader notre environnement
opératoire et nos conditions de travail !
Deuxième réponse: « on ne peut pas
opérer sans collaborateurs performants
et engagés ».
Dans notre société moderne de plus en
plus formalisée, protocolisée, sécurisée,
contrôlée, il est incontournable d’y
adapter la pratique chirurgicale. Il
devient indispensable de formaliser nos
règles d’exercice professionnel.
Le SCH et l’UNAIBODE sont donc
convaincus de la nécessité
de définir adminis-
trativement l’équipe
chirurgicale et sa
composition, donc les
Ibode, donc leur for-
mation et leur statut.
(cf. Scialytique 21, de
Juin 2012).
La spécificité des Ibode
est triple et repose sur :
- Une compétence asso-
ciant une polyvalence
chirurgicale mais aussi une
spécialisation pour une spé-
cialité chirurgicale.
- Son appartenance à l’équipe chirurgi-
cale administrativement définie (équipe
chirurgicale de base, équipe chirurgicale
spécialisée, équipe chirurgicale renfor-
cée).
- Des gestes spécifiques chirurgicaux
« définis et prescrits » par le chirurgien
(et non par le ministère) qui conserve
l’entière responsabilité des actes qu’il a
confiés à l’Ibode, quelque soit la nature
de cet acte chirurgical délégué.
Les Sociétés Savantes de Chirurgie ont
été contactées. Cinq ont déjà répondu.
Quatre partagent l’argumentaire du SCH
La Société Française de Neurochi-
rurgie qui demande que l’on soit vi-
gilant à ne pas créer d’injustice entre
les Ibode selon leur parcours de for-
mation.
L’Association Francophone de
Chirurgie Endocrinienne.
La Société Française d’ORL.
La Société Française de Chirurgie
Thoracique et Cardio-Vasculaire
qui souhaite participer au groupe
de travail ministériel.
Le Collège des Gynécologues et
Obstétriciens Français a montré son
intérêt à la question au travers de la
Fédération des Spécialités Médicales :
son approche est différente et propose
un nouveau métier d’aide opératoire,
distinct des Ibode.
Nous attendons l’avis des autres socié-
tés de chirurgie digestive, vasculaire,
plastique, urologique, ophtalmo et or-
thopédique. N’hésitez pas, individuel-
lement, à les interpeller afin qu’elles
se positionnent : sans leur soutien, sans
l’intervention de leur autorité, sans leur
caution, le ministère ne bougera pas.
C’est un fantastique travail de réflexion
à mener autour de l’acte opératoire afin
de transmettre aux jeunes chirurgiens
et aux équipes chirurgicales un outil de
travail à la hauteur de leurs engagements
professionnels.
Le SCH
Les Sociétés Savantes de chirurgie
commencent à se positionner
et accueillent favorablement les
propositions du SCH et de l’UNAIBODE
L’évolution du statut des
Ibode