Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 ita
Annexe fra 14 dicembre 2018
1. ANNEXE
Voici le chemin parcouru entre janvier 2018 et aujourd'hui, concernant le projet « Pour une maison commune
dans la diversité des peuples ». Nous pouvons toutes nous sentir activement partie prenante de ce projet et
de nous engager véritablement pour un monde « maison de tous », « maison pour tous ! ».
Nous nous sommes concentrés sur quatre autres verbes indiqués par le Pape François dans le message pour
la Journée mondiale des migrants et des réfugiés : « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer ».
Avec le début du carême, nous nous sommes proposées de faire un exercice pratique : changer le regard
sur les migrants. Changez le regard à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté ! Enlevez de nos yeux tout
préjugé, toute attitude de condamnation, de rejet ou d'indifférence.
Avec le regard épuré envers les frères et sœurs migrants et l’engagement d'une écoute vraie et sincère de
leurs souffrances et difficultés, nous avons fait un pas de plus : l'épuration de notre vocabulaire !
Dans le climat de Pâques, l'invitation était de redonner espérance à un migrant ou à une famille de
migrants et de transformer leur expérience de l'obscurité et de l'incertitude en un moment de grâce, de
bénédiction, de résurrection.
Mois consacré à Marie Auxiliatrice ; ouverts à l'action de l'Esprit Saint, nous avons voulu repartir et nous
sommes allés vers les personnes migrantes (ou des récits de migration) qui travaillent dans nos œuvres.
A l'occasion du 150ème anniversaire de la consécration de la basilique Marie-Auxiliatrice, qui nous a fait
ressentir la voix de Notre-Dame : « Celle-ci est ma maison, d'ici sortira ma gloire ! » nous nous sommes
engagées à penser aux personnes sans maison, sans toit mais aussi sans autre maison appelée école nos
enfants, adolescents, garçons et filles.
Nous nous sommes laissées guider par un vidéoclip de Fiorella Mannoia, une chanson à écouter, à
« regarder », à « lire », à « méditer » ... intitulée « Ce n'est pas un film ». J'espère que toutes les FMA ont pu
connaître le contenu de cette chanson et vivre un moment de prière avec un regard tourné vers ceux qui sont
forcés d'émigrer, ceux qui meurent dans le désert ou dans la mer, ceux qui sont rejetés ou trouvent les portes
2. fermées, ceux qui voient l'espérance au-delà d'un fil de fer barbelé mais ne peuvent pas le traverser, ceux qui
trouvent des murs mais pas des ponts, ceux qui sont nés du « mauvais côté » de la planète !
Nous avons voulu encourager toutes à se focaliser sur les jeunes migrants. Des « Mémoires de l'Oratoire »,
nous avons saisi les sentiments qui venaient du cœur de Don Bosco envers les jeunes migrants, qui, faute
d'opportunités, n'avaient d'autre fin que celle des prisons. De plus, nous avons inauguré le 50ème
anniversaire de la naissance au ciel de Sr Maria Troncatti (1969 - 2019).
Avec la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, nous nous sommes laissés guider par l'invitation de Jésus :
« Venez... j'étais étranger et vous m'avez accueilli ». Sur la croix, nous avons écrit le nom de certains
migrants que nous connaissons, ainsi que celui des pays où le flux migratoire est le plus important,
c’est-à-dire où plus de personnes fuient, où plus de gens atterrissent. «Jésus, tu es encore étranger
aujourd'hui et nous voulons t'accueillir dans notre cœur. Tu es vraiment présent dans le visage de chaque
migrant et nous souhaitons t'accueillir dans notre cœur ».
Mois missionnaire, réalisation de la XV Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques - les Jeunes,
la foi et le discernement vocationnel - et canonisation du Pape Paul VI, pape au cœur missionnaire, ouvert aux
nouvelles frontières de son temps, amoureux des jeunes !
Nous nous sommes engagés à grandir dans la culture de l'écoute. La proposition était celle d'écouter au
moins un jeune migrant. La réponse était très personnelle : « Je ferai ce que je peux ».
Nous nous sommes laissés interpeller par ce qui est dit dans le Document final du Synode des Évêques sur
les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, dans les numéros 25 à 28 et 147, qui parlent justement du
thème de la migration. Ensuite, le geste concret auquel nous avons été invités a eu un avant-goût de
l’Eucharistie : c’est-à-dire que nous avons ouvert la porte de notre maison à une personne ou à une
famille migrante et nous avons partagé un repas avec elles. Partager le « pain » avec une personne
migrante est la manière évangélique de « sortir, se rencontrer et être proche », qui constitue l'horizon du projet
« Pour une maison commune dans la diversité des peuples ».
Nous avons examiné avec espoir le « oui » de la communauté mondiale en ce qui concerne le Pacte Mondial
pour les Migrants pour une migration sûre, ordonnée et régulière. C’est l’occasion formidable pour que le
monde puisse vaincre la peur et la construction de murs et promouvoir le dialogue et la culture de la
rencontre. La Sainte Famille est l'archétype de toutes les familles de réfugiés, c'est le point de référence pour
les familles déracinées de leur environnement. Jésus, Marie et Joseph, exilés en Égypte, sont l'exemple et
les protecteurs de chaque migrant, étranger et réfugié.
Rome, 14 décembre 2018