L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
Chute des inscriptions dans les universités
1. Chute des inscriptions
Argu dans les universités
Note du CERU / 20 avril 2009
Les bacheliers boudent les filières universitaires. Les premiers résultats de la procédure de préinscription à l’université expérimen-
tée dans 24 académies en 2008 est sans appel. Seuls 29 % des bacheliers qui souhaitent s’inscrire dans le supérieur à la rentrée
prochaine ont choisi comme premier vœux l’université (source AEF). Cette désaffection vient confirmer la baisse des effectifs de
3 % qu’ont connue les universités (hors IUT et BTS) en 2007.
Une baisse qui touche certaines filières plus que d’autres
Toutes les filières du supérieur ne sont pas également touchées par cette diminution, les formations hors universités voient même
leurs effectifs légèrement progresser.
Celles qui baissent Celles qui progressent
La chute est la plus forte dans des secteurs comme les sciences
et techniques des activités sportives - STAPS (-12.3%), les dis- Le nombre d’étudiants dans les IUT augmente de
ciplines littéraires (-6.8%) ainsi que pour les instituts de forma- 2.2%, dans les BTS de 1.1%, dans les facs de méde-
tion des maîtres (-5.5% après avoir enregistré une baisse de cine de 3,5 % et de 5.2% pour les grandes écoles.
9.1% en 2006). Les filières telles que l’économie et filières admi-
nistratives, l’économie et sociale et les sciences enregistrent
quant à elles une baisse de 0.9% et 2.8%.
Dans les facs régulièrement bloquées, la baisse est 3 à 5 fois plus importante
Les 11 établissements retenus dans ce tableau ont été totalement ou partiellement bloqués en 2006 et 2007. La chute des effectifs y
est 3 à 5 fois plus rapide que la moyenne nationale (-4,45 %). A elle seule, la baisse des effectifs dans ces 11 universités (il y a 83 uni-
versités au total en France) représente 47 % de la baisse générale.
Baisse des inscriptions des étudiants étrangers
L’enseignement supérieur français séduit de moins en moins les étudiants étrangers. Depuis deux ans, ils sont moins nombreux à
s’inscrire en France (- 1.0 % en 2006 et - 0.9 % 2007). Cette tendance risque de s’aggraver en 2009. Le président de la CPU a affirmé
que d’ores et déjà certaines universités étrangères souhaitaient rompre leur convention d’échange avec les universités françaises, en rai-
son des blocages et des perturbations des cours (Libération du 6 avril 2009).
Centre dʼétudes et de recherches de lʼUNI
Les chiffres cités dans cette note sont issus des notes de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’éducation.
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