1. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(1)
Que reste-t-il, donc, à défaire pour que tu
te rendes compte de Leur Présence?
Seulement ceci : tu as une vue différente
de quand l’attaque est justifiée, et quand
tu penses qu’elle est injuste et ne devrait
pas être permise. Quand tu la perçois
comme injuste, tu penses qu’une réponse
de colère est maintenant juste. Et ainsi tu
vois ce qui est le même comme étant
différent. La confusion n’est pas limitée.
Pour peu qu’elle se produise, elle sera
totale. Et sa présence, sous n’importe
quelle forme, cachera Leur Présence. Ils
sont connus avec clarté ou pas du tout.
Une perception confuse bloquera la
connaissance. La question n’est pas de
savoir de quelle taille est la confusion, ni à
quel point elle interfère. Sa simple
présence ferme la porte à la Leur, et Les
garde là inconnus.
2. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(2)
Qu’est-ce que cela signifie si tu perçois
l’attaque sous certaines formes comme injuste
envers toi? Cela signifie qu’il doit y avoir
certaines formes sous lesquelles tu la penses
juste. Car autrement, comment certaines
pourraient-elles être évaluées comme
injustes? À certaines, donc, une signification
est donnée, qui sont perçues comme
raisonnables. Et seulement certaines sont
vues comme in-signifiantes. Et cela nie le fait
qu’elles sont toutes insensées, également sans
cause ni conséquence, et qu’elles ne peuvent
avoir d’effets d’aucune sorte. Leur Présence
est obscurcie par n’importe quel voile dressé
entre Leur innocence éclatante et la
conscience que tu as que c’est la tienne et
qu’elle appartient également à toute chose
vivante avec toi. Dieu ne limite pas. Et ce qui
est limité ne peut pas être le Ciel. Donc ce doit
être l’enfer.
3. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(3)
L’injustice et l’attaque sont une seule erreur,
et elles sont jointes si fermement que là où
l’une est perçue, l’autre doit être vue. Tu ne
peux pas être injustement traité. La croyance
que tu l’es n’est qu’une autre forme de l’idée
que tu es privé de quelque chose par
quelqu’un qui n’est pas toi. La projection de la
cause du sacrifice est à la racine de tout ce
que tu perçois comme injuste et non ta juste
récompense. Or c’est toi qui demandes cela
de toi-même, avec une profonde injustice
envers le Fils de Dieu. Tu n’as pas d’ennemi,
sauf toi-même, et tu es certes son ennemi
parce que tu ne le connais pas comme toi-
même. Que pourrait-il y avoir de plus injuste
qu’il soit privé de ce qu’il est, que lui soit nié
le droit d’être lui-même, et qu’il lui soit
demandé de sacrifier l’amour de son Père et
le tien comme n’étant pas son dû?
4. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(4)
Prends garde à la tentation de te percevoir
injustement traité. Dans cette optique, tu
cherches à trouver une innocence qui n’est
pas la Leur mais la tienne seule, et cela au
coût de la culpabilité de quelqu’un d’autre.
L’innocence peut-elle s’acheter en donnant
ta culpabilité à quelqu’un d’autre? Et est-ce
l’innocence que ton attaque contre lui
tente d’obtenir? N’est-ce pas le châtiment
de ta propre attaque contre le Fils de Dieu
que tu cherches? N’est-il pas plus sûr de
croire que tu es innocent de cela, mais fait
victime malgré ton innocence? Quelle que
soit la façon dont le jeu de la culpabilité
est joué, il doit y avoir perte. Quelqu’un
doit perdre son innocence pour que
quelqu’un d’autre puisse la lui prendre et
la faire sienne.
5. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(5)
Tu penses que ton frère est injuste envers
toi parce que tu penses que l’un doit être
injuste pour rendre l’autre innocent. Et à
ce jeu tu perçois un seul but pour toute ta
relation. Et tu cherches à l’ajouter au but
qui lui a été donné. Le but du Saint-Esprit
est de laisser la Présence de tes saints
Hôtes t’être connue. Et à ce but rien ne
peut être ajouté, car le monde est sans but
si ce n’est de lui. Ajouter ou enlever à ce
seul but, c’est enlever au monde et
t’enlever à toi-même tout but. Et chaque
injustice que le monde paraît t’imposer,
c’est toi qui la lui as imposée en le rendant
sans but et sans la fonction que voit le
Saint-Esprit. Et la simple justice ainsi a été
niée à chaque chose vivante sur la terre.
6. Chapitre 26
LA TRANSITION
X. La fin de l’injustice
(6)
Ce que cette injustice te fait, à toi qui juges
injustement et qui vois comme tu as jugé, tu
ne peux le calculer. Le monde devient pâle et
menaçant, et tu ne peux percevoir aucune
trace de tout l’heureux étincellement
qu’apporte le salut pour éclairer ton chemin.
Ainsi tu te vois toi-même privé de lumière,
abandonné aux ténèbres, injustement laissé
sans but dans un monde futile. Le monde est
juste parce que le Saint-Esprit a porté
l’injustice à la lumière en dedans, et là toute
iniquité a été résolue et remplacée par la
justice et par l’amour. Si tu perçois l’injustice
n’importe où, tu as seulement besoin de dire :
• 6 Par ceci je nie la Présence du Père et du
Fils.
• 7 Et je voudrais plutôt Les connaître que de
voir
• l’injustice, que Leur Présence dissipe.