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Le destin
Auteur : Sanaa Tazi Saoud
Il était une fois dans la ville de Rabat vit une grande famille, au bord du Bouregreg. Le père et
la mère Rabatis ont le secret espoir de mettre au monde une fille. Un jour la mère Rabati fait
de la tapisserie, elle se pique le doigt et une goûte de son sang perle sur le sable chaud.
Comme elle regarde les étoiles en cette nuit d’été, elle fait le vœu suivant : « Je souhaite avoir
une fille aussi belle que le jour, aussi éclairée que le soleil, qui illuminera ma vie. Je souhaite
que mon enfant est un caractère de feu comme ce sable chaud, que de sa bouche sortent des
paroles en or comme les fils de ma tapisserie et qu’elle brille parmi les hommes comme les
étoiles de cette nuit. » De l’autre côté de la rive du Bouregreg une grande famille de Salé a un
fils. Il est jeune et vaillant. Le jeune slaoui fort et courageux aime la mer et la navigation. Il
est même corsaire à ses moments perdus. Un homme comme le jeune slaoui aime la nature et
les animaux, il partage des après midi entière avec son fidèle étalon noir et distribue sa
tendresse aux chiens et chats errants. De plus ce jeune homme a reçu une éducation hors
paire. Il connait les textes des anciens, s’éduque pour devenir Ralim et maîtrise par
conséquent plusieurs langues et plusieurs sciences.
Le jeune slaoui grandit chaque jour et complète son savoir par la maîtrise des armes et l’art du
combat.
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Un jour, de grande joie, les parents Rabatis donnent naissance à une jeune fille qu’ils
nomment Nour. La jeune Nour grandie entourée de sages et de savants, de livres et de
connaissance, de poésie et d’art. Elle apprend en grandissant le savoir des siens en plus de
maîtriser la cuisine et les traditions dans lesquelles elle berce. Plus elle gagne en âge et plus
son amour pour les livres grandit avec elle. Elle se doit en fille de bonne famille de savoir dire
les textes des grands philosophes et de connaître les sciences. Par une soirée de printemps, les
Rabatis organisent une fête pour célébrer le mariage d’un des leurs. Pendant ce temps de
l’autre côté de la rive le jeune slaoui, s’ennuie à mourir. Il décide de monter sur une petite
pirogue et de naviguer sur le bouregreg. Il entend des sons de fête monter de la maison des
Rabatis, il s’approche et voit de la lumière et une maison où l’on s’amuse, c’est ainsi qu’il se
décide à rejoindre la fête. Afin de se joindre aux convives il parle aux gardiens des portes de
la maison et comme il connait sa famille de nom et de réputation on le convie d’entrer. Le
jeune slaoui était d’autant plus apprécié car il jouit d’une excellente réputation de sobriété et
de mesure. La fête était digne des Rabatis et l’on y trouve des plats et des mets fins et
raffinés : des dates accompagnées de lait, des gâteaux aux amandes, aux noix, aux grains de
sésames, à la semoule, à la noix de coco, au chocolat. Mais on peut trouver aussi de la
pâtisserie occidentale, des tartes, des tourtes, des gâteaux aux pommes, poires, chocolat, et
autres friandises sucrées. Parmi les plats servit on compte également des mets salés,
traditionnels, des briwates, des friands, des gâteaux au fromage, des roulés, et autres amuses
gueules. Tous ces plats sont souvent servis avec des boissons diverses et variées : des laits à la
noix de coco, aux amandes, aux avocats, des jus de fruits, à la pomme, poire, orange, citron,
fraise… De plus les convives dansent sur des rythmes variés, raita, assri, aissawa, ghnawa,
andaloussi, malhoun…
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Pendant cette fête le jeune slaoui s’amuse beaucoup et rencontre plusieurs personnes de sa
connaissance. Il danse et rit, il conte ses aventures en mer et ses ballades à cheval et il parle de
science et de littérature. Lorsque la fête est à son comble le jeune slaoui se faufile parmi les
invités et c’est là qu’il a aperçoit la jeune Rabatis. C’est le coup de foudre, et son cœur semble
s’être épris de la jeune fille tant sa beauté est à son goût. Il se sent des ailes et est dès alors
transporté dans le royaume de la tendresse et l’amour. Cependant, étant un jeune homme
comme il se doit, il ne peut aimer la jeune slaoui au premier regard. Il décide d’être patient et
de chercher à la connaître. A compter de ce jour, le jeune slaoui suit la jeune Rabati afin de
mieux la connaître et l’appréhender. Il oublie la fête et pense à sa jeune conquête pendant le
restant de la soirée. Il n’a jamais ressenti un attachement aussi fort. La beauté de la jeune
Rabati a ravi l’âme du slaoui. Aussi il cherche déjà à s’approcher d’elle mais sans qu’elle le
remarque et sans jamais qu’elle sache le fort attachement qu’il ressent.
La jeune Nour danse comme à son habitude entourée et protégée des siens qui ne permettent
en aucun cas qu’un homme s’approche d’elle. Elle maîtrise l’art de la danse comme ses
cousines et elles comblent toutes ensemble la piste jusqu’au petit jour. Les jeunes femmes
dansent et tournent au rythme des percussions mais nadir, le jeune slaoui, n’a d’yeux que pour
Nour. Il se fait tard et Nadir se décide à contre cœur de quitter la fête et Nour pour rejoindre le
domicile parental.
Nadir à son retour parmi les siens mange moins, parle moins et ses pensées semblent
occupées ailleurs. Sa mère s’en aperçue et elle lui demande : « Mon fils que t’arrive-t-il ? Tu
ne manges plus, tu ne dors plus, tu ne réponds pas lorsqu’on te parle, ton corps est avec nous
mais tes pensées son ailleurs… Nadir…Nadir…Nadir, je te parle réponds moi.»
Nadir se sentit comme sorti d’un songe : « Pardon ? »
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- Que t’arrive-t-il ? Je te parle et toi tu ne m’écoutes pas. Tu n’es pas comme ça d’habitude.
Qu’est-ce qui ce passe ? Insista la mère slaoui.
- Rien, rien je pensais à quelque chose, je vais bien, très bien. Ne t’inquiète pas pour moi, je
ne me suis jamais porté aussi bien. Répondit Nadir. Il flaire une rose qu’il porte à la main et
s’en va à son travail.
La mère pense en son fort intérieur : « Mon fils me cache quelque chose, j’espère que ce n’est
rien de grave…et si… Ah c’est ça il est amoureux…Je me demande de qui ? » Nadir travaille
pendant toute la journée avec son père. Une fois libre, il se rend de l’autre côté de la rive. Il
connait maintenant la maison de la jeune Nour. Il l’observe quand elle sort de son école
entourée de ses amies, ou encore avec ses parents lorsqu’elle se promène. Il l’écoute parler
avec ses camarades, et il la regarde danser. Il la voit peindre, et il l’admire lorsque sérieuse,
elle travaille ou apprend ses leçons. La jeune Nour était trop jeune et Nadir ne peut pas
s’approcher d’elle avant qu’elle ne devienne une femme. Mais plus il l’observe, plus il en
apprend à son sujet, et plus il l’aime et la désire. Une année passe et Nadir finit par connaître
Nour et ses qualités ne font qu’augmenter à son charme naturel.
A ses 15 ans, Nadir décide qu’il la séduit et commence à s’approcher d’elle. Un jour Nour
comme à son habitude se rend à son étude, lorsqu’elle aperçoit une lettre déposée sur par une
colombe sur le rebord de sa fenêtre. Voici ce qu’elle lit sur la lettre anonyme :
« Pour ma chère bien aimée,
Je suis sans voix et sans vie depuis que je vous aime.
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Vous occupez mes pensées et je ne vis que pour vous et par vous.
Vous êtes si proche et si loin à la fois.
Je n’ose vous approchez de peur de vous perdre.
Mais je n’ose fuir de peur de vous perdre également.
Vous êtes toujours avec moi, dans mes pensées.
J’ai lié mon destin au vôtre.
Je vous aime et n’ose vous l’avouer.
Ne répondez pas, ne fuyez pas, laissez moi l’espoir de vivre encore un peu et d’espérer.
Je passerai ma vie à vous attendre et si la vie ne suffit pas alors l’éternité
Un oui de vous, une faveur peu me rendre l’espoir
Votre nom et votre visage sont pour toujours gravés dans ma mémoire
Vous hantez ma vie et mes pensées ne sont que pour vous.
Un admirateur. »
La jeune Nour ne comprend pas qui a pu écrire cette lettre. Elle cherche à savoir mais en vain.
Elle se renseigne auprès de ses amis mais personne ne semble comprendre de quoi il s’agit.
Parfois on se fait moqueur et on rit d’elle. On lui pose d’autre fois, plusieurs questions afin de
savoir de qui elle tient cette lettre doutant de sa sincérité.
Les jours passent et Nadir use de mille ruses pour approcher Nour sans s’attirer le courroux de
sa famille. Dans le pays de Nadir et Nour, la tradition veut que les jeunes hommes et les
jeunes femmes ne peuvent pas se fréquenter hors du mariage. On voit d’un très mauvais œil
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qu’une jeune fille parle à un jeune homme. Les gens dans la rue même s’épient les uns les
autres et vont vite raconter les moindre travers au père. Souvent le père par fierté va jusqu’à
battre son enfant de peur de perdre la face. Cependant, le jeune Nadir trouve des astuces et des
leurs pour approcher Nour. Une fois déguisé en mendiant, il lui demande un peu d’argent.
Nour qui aime rendre service à son prochain, lui donne volontiers quelques pièces et quelques
minutes pour écouter ses prières. Elle fait parfois la marche à pied avec quelques unes de ses
amies, et il vient déguiser en riche marchand lui demander de l’accompagner. Comme elle
refuse son offre, il se sent encore plus attiré par son sens moral et sa droiture. C’est de cette
façon que Nadir apprends à connaître Nour et à l’aimer bien plus chaque jour. La nuit Nadir
se penche sur son bureau armé d’une plume pour écrire à sa belle. Il prend soin cependant de
ne jamais révéler son identité et il reste pour elle son amant secret.
Nadir pour son commerce voyage en mer. Il est un marin aguerrit et connait les chemins de la
soie, les routes du sud mais aussi celle du Nord et du grand froid. Sa famille a un commerce
prospère et les fréquents voyages de Nadir par terre ou par mer, aide à remplir les stocks et à
offrir de nouveaux produits à la clientèle. Pendant ses voyage il n’oublie jamais d’écrire à sa
bien aimée, Nour. Les lettres étaient parfumées d’encens ou d’extrait de fleur qu’il achète lui-
même aux marchands. Nour quant à elle répond à son amant par des lettres de plus en plus
entachées de passion, d’amour et de sincérité. Elle finit même par aimer cet inconnu. Elle sait
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qu’il occupe un poste honorable avec son père. Elle a aussi conscience qu’il est né d’une
grande famille. Il demande aussi à la belle que chaque jour elle regarde les étoiles de sa
fenêtre et lui de la sienne. Ils aiment passez des moments sous le ciel étoilé chacun d’un côté
de la rive à se dire combien ils s’aiment. Cependant le poids de la tradition pèse lourd sur les
épaules des deux jeunes amants. Ils suivent autant que possible les restrictions de la loi des
pères jusqu’à un certain âge.
Nour grandit de jour en jour, elle a travaillé très dur et pour une fille elle a réussit à faire des
études, ce qui est une grande chance. Le père de Nour a insisté pour qu’elle étudie car elle est
son unique enfant. Elle se doit de lui succéder et veiller à ses affaires lorsqu’elle sera en âge.
Son père prend la décision après sa réussite de l’envoyer chez des proches continuer à
s’instruire dans un autre pays. Nour reçut la nouvelle avec une forte déception, regrettant de
devoir quitter sa famille, mais plus encore son amant Nadir. Cependant avant de partir, elle se
décide à enfin rencontrer son homme, qui veut la connaître avant qu’elle ne parte au loin.
C’est ainsi que les amants de Rabat et Salé se font connaissance, dans la chambre vide de
Nour un soir, Nadir vient la voir et elle se donne à lui sans retenu privée trop longtemps de
son amour.
Lorsque Nour est parti Nadir lui a promit de venir la voir dans cette autre contrée. Elle lui
devient indispensable. Elle est plus qu’une femme pour lui, elle l’aide et l’épaule dans ses
affaires. Elle le soutint et lui apporte du réconfort. Elle partage ses joies et ses peines et
connait ses secrets.
C’est ce qu’elle pense tout du moins. Mais Nadir a un secret caché pour Nour. Il aime une
autre femme. Il l’a rencontré peu avant que Nour ne parte pour son étude dans un pays
lointain. Elle s’appelle Leila.
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Nadir a rencontré Leila peu de temps avant le départ de Nour. Leila est une ensorceleuse. Tant
elle brille par son charme et par sa beauté tant son cœur est froid et noir. Elle est issue d’une
famille modeste de Salé et connait bien la réputation de Nadir. Elle le désire plus que tout et
veut qu’il l’épouse. Pour cela elle prépare bien son plan et fait ; met tous les atouts de son côté
pour charmer Nadir. Un soir alors que Nadir est entouré de quelques uns de ses amis, elle
s’offre à lui. Peu de temps après avoir pécher avec Leila, Nadir est père. A moment-là Nour
est partie pour son étude. Leila quant à elle, fait savoir à tous ceux qui veulent l’entendre
qu’elle est la femme de Nadir et qu’elle attend un enfant de lui. Dans le pays de Nadir et vu
les traditions il est dans l’obligation d’épouser Leila. C’est ainsi que Nadir et Leila se marient
devant témoins. Nour passe plusieurs années au loin et n’apprend rien de ce qui concerne
Nadir et Leila. Elle connait beaucoup de succès dans ses études et réussit après plusieurs
années. Nadir ne peut oublier Nour et continue de lui écrire en lui cachant bien sa relation
avec Leila. Il est allé même à sa rencontre dans le pays où elle se trouve et l’aime plus que
jamais il n’a aimé de sa vie.
Un jour Nour rentra dans son pays natal et ce fut alors qu’elle apprend de part ses amis, le
mariage de Nadir. La nouvelle est fatale pour Nour et elle en perd la voix et l’appétit. Nour
perd la vie de jour en jour et ne peut plus espérer aimer ni vivre après cette forte déception.
Elle est sur le seuil de la mort. Un jour qu’elle est mourante, sa mère s’approche de son lit et
fait une prière. Puis, tous les jours la mère Rabatis soigne sa fille et lui raconte une histoire :
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« Il était une fois dans un pays fort lointain vit un vieux fou. Il habite dans une chaumière en
terre cuite avec sa femme. Un jour il part dans un marché de sa ville et achète un jeune âne
qu’il appela Hemière. Le vieux fou trouve ce jeune âne comme consolation à son ennui et
passe son temps à mener la vie dure à Hemière. Il lui pose de vrai casse tête chinois. Il lui
parle ainsi, lorsque l’âne est paisiblement assis à se reposer, le vieux fou lui dit : Mais que
fais-tu assis comme ça à ne rien faire, cours espèce d’âne. Alors Hemière se met à courir,
mais lorsque l’âne court le vieux fou devient fou de rage (c’est le cas de le dire) et tape sur le
pauvre âne en hurlant : puisque je te dis de t’arrêter tu es sourd ou quoi ? Alors le brave
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Hemière s’arrête de courir et le vieux fou recommence de taper aussi fort assis ! Non
pourquoi tu t’assois puisque je t’ai dis de courir ! Mais arrête de courir je t’ai dis d’arrêter !
Hemière a beau faire, le fou s’enrage de plus belle et le bat. Un jour alors qu’il est l’heure du
repas le fou donne du foin à l’âne. Tandis que Hemière mange le foin, le vieux fou appelé
Hamdou le bat et lui réplique : Mais qui t’a dit de manger le foin, je l’ai posé mais je n’ai
jamais dit qu’il faut manger. Alors l’âne s’arrête de manger et Hamdou le rosse et
hurle : « Espèce d’âne puisque j’ai mis du foin dans ta gamelle pourquoi tu ne manges pas ?
Tu attends quoi manges. » Hemière vit dans la peur perpétuelle des représailles de son maître
et n’a jamais d’issue pour éviter les coups de bâtons. Lorsqu’il s’agit de remplir l’eau de la
fontaine, Hemière se prend des coups pour un oui ou pour un non. Il ne mange plus, ne dort
plus, car le soir, lorsque le vieux fou a du mal à dormir, il s’en prend à son âne.
Or, Hamdou est marié depuis plusieurs années à une vielle femme, qui a subi tout autant les
coups que les sautes d’humeurs de son mari. Comme le mal de son mari ne fait que s’aggraver
avec l’âge, elle n’en peut plus de supporter les remontrances de son mari pour tout, elle décide
de fuir. Un soir alors que Hamdou, est endormi, elle amasse le peu de bagages qu’elle possède
et fuit sur le dos de l’âne.
Elle galope sur le dos de hemière pendant plusieurs heures. Elle arrive enfin dans une
maisonnette au bord de la clairière où vit sa fille et ses enfants. Elle s’installe chez sa fille et
lui conte toute l’histoire, les coups de bâtons, les reproches incessants et même le sort du
pauvre Hemière. Ainsi sa fille décide de garder sa mère chez elle, quant à hemière, elle le
relâche contente d’être débarrassée d’une bête devenue à moitié folle et inutile.
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Hemière ne sait où aller et gambade pendant plusieurs jours. Il broute de l’herbe sur son
passage et jouit pour la première fois de sa vie d’une vie saine et sauvage. Il arrive après
plusieurs jours dans une forêt. Etant donné qu’il n’a jamais connu d’animaux sauvages, il
s’approche paisiblement d’un renard pour lui demander sa route. Le renard malicieux
comprend vite que Hemière n’entend rien à la vie sauvage il lui parle en ses mots : Nous
vivons tous en harmonie dans cette forêt. Moi par exemple je vis ici avec les lapins et les
écureuils. Vous vivez en paix avec les lapins ? demande Hemière Le renard est surpris de
cette réponse et décide de jouer un tour à l’âne pour gagner de nouveaux amis. Il lui répond
alors : euh oui je vis en paix avec eux je les garde et les protège. Tant mieux réplique
Hemière. Puis-je vivre avec vous alors ? Mais bien sur fit le renard, d’ailleurs je peux même
te présenter des amis à moi qui se feront un plaisir de te garder et te protéger. Oui rétorque
hemière, avec grand plaisir. C’est ainsi que Hemière se fit conduire par le malicieux renard
chez les loups. Ils sont nombreux et feront un festin du pauvre âne qu’ils partageront
volontiers avec monsieur renard. Tandis que hemière et le renard se dirigent dans l’antre des
loups, la nuit commence à arriver. Alors hemière peut entendre les hululements des loups, et
voir dans l’obscurité des yeux pétillants l’observer. Il prend peur et panique rattrapé de peu
par son instinct de vie. Il galope très loin et très vite et réussit tant bien que mal à s’enfuir et à
échapper à une mort funeste.
Hemière continue pendant plusieurs miles et finit par atterrir dans une clairière où vivent des
chevaux sauvages. Il dort là pendant la nuit et le lendemain il découvre un nouveau monde.
Lorsque Hemière se réveille le lendemain matin, il fut entouré de chevaux qui se demandent
qui peut bien être la nouvelle recrue. Qui es-tu lui demanda le chef, un jeune poulain ? Non
répond hemière je suis un âne. Un âne, mais que fais-tu parmi nous ? Alors hemière leur conte
son histoire de la veille. Il est dès lors la risée de toute la troupe. Comment, le renard protège
les lapins ? Et pourquoi pas les poules ? Non mais quelle drôle d’idée. C’est vraiment bête.
Oui on dit bien bête ou bennet comme un âne.
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Mais hemière reste ferme et courageux bien déterminé qu’il est de prouver à tous que bien au
contraire il est bien assez habile et rusé. C’est alors que comme chaque matin et comme tout
le long de la journée, les chevaux entreprennent leurs chevauchées. Il les suit pendant
quelques miles, mais s’essouffle bien vite et est à la traîne non qu’il ne soit pas un bon
cavalier mais selon lui-même, il manque d’entraînement et les rattrapera un autre jour.
Déçu et découragé il finit par abandonner après plusieurs jours mais il prend de l’aisance et
continue seul son bonhomme de chemin. Bientôt Hemière devient la risée de tous les animaux
sauvages, pour la simple raison qu’il veut concourir avec les chevaux et qu’il croit les loups et
les renards des animaux aussi inoffensifs que lui. Il demande audience auprès du lion Roi des
animaux. Il arrive chez le lion et lui expliqua son sort et lui fait comprendre que tous les
animaux se moquent de lui, il demande à ce qu’on lui changea de nom. Comment veux-tu
t’appeler demande alors le lion ? Pourquoi pas poisson dit hemière. Sais-tu nager demande le
lion ? Ben non répondit hemière. Tu es vraiment un âne lui dit le lion et âne tu resteras, va-
t’en vite avant que je te dévore.
Décidemment ce pauvre Hemière n’a vraiment pas de chance dans cette forêt. Il décide de
quitter la forêt pour se diriger vers un village où il servira comme un bon petit âne. Il arrive
dans un village montagnard. Là-bas, il est recueillit par une jeune femme qui le trouve sur le
bord de la route. Elle l’emmène dans sa ferme où elle vit, elle et toute sa famille. Hemière sert
alors pour transporter les olives, l’eau, le blé, les légumes. Il reçoit quelques coups de bâtons
mais pour une fois dans sa vie il vit heureux, comme chaque âne peut l’espérer.
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C’est ainsi que la mère Rabati finit l’histoire de hemière. Sa fille se porte mieux chaque jour.
Ainsi la mère promet à sa fille que comme dans l’histoire de Hemière sa fille trouvera un jour
un foyer, où tout ne sera pas rose mais où elle pourra vivre une vie saine qui convient à ses
qualités et à son rang.
Ainsi la jeune fille s’en remis peu à peu du choc et reprend espoir de connaître l’amour une
autre fois, mais elle se promet d’être plus prudente et de ne pas se laisser prendre dans le
même jeu.
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Leïla est une femme vile et cruelle, elle n’a aucune pitié pour les esclaves de Nadir, qu’elle
maltraite à cœur joie. Elle a quelques talents d’oratrice et use de sa ruse pour s’attirer les
bonnes grâces des gens fortunés de la ville de Salé.
Elle continue de pratiquer la magie et ensorcèle Nadir nuit et jour pour qu’il lui soit
entièrement dévoué. Elle a maintenant tout ce qui un jour aurait pu appartenir à Nour, mais
son ambition est démesurée et quoiqu’elle soit marié à l’un des marchands les plus riches de
la ville de Salé, elle convoite en cachette quelque autre homme, plus riche encore et plus
réputé. Elle met au monde plusieurs enfants avec Nadir. Cependant Nadir qui est passionné de
navigation quitte souvent sa femme pour de longs voyages. Il visite ainsi, plusieurs contrées
réputées comme les Indes, l’Asie et l’Europe.
En Inde Nadir découvre les épices, les encens, les teintes, les parfums et les saris, tissus très
colorés en soieries. En Asie, il découvre certains mets très raffinés, d’autres épices, comme le
gingembre, le soja, le camphre, des joyaux et pierres précieuses. Il voyage beaucoup et
longtemps, mais est heureux à son retour de trouver sa femme enceinte ou accouchée.
Nour quant à elle est présentée à de riches marchands de la fameuse ville de Fès. Elle finit par
en épouser un, avec l’accord de ses parents et pour sceller une nouvelle alliance entre la
grande famille de Rabat et la grande famille de Fès. Elle aime son mari raisonnablement et lui
fait de beaux enfants. Elle aide beaucoup son époux dans son négoce. Elle organise pour lui
des festivités royales, où toute la grande bourgeoisie de la ville de Fès se réunissent. Elle en
oublie peu à peu Nadir et ses projets de mariage avec lui, et bâtit une belle vie saine, où elle
s’épanouit. Elle accompagne même son époux dans certains de ses voyages et sa maîtrise des
langues étrangères leurs est d’un grand salut.
Nadir apprend ou comprend après peu de temps que sa femme courtise d’autres hommes et
que certains des enfants qui semblent être les siens étaient ceux d’autres. Après plusieurs
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années de mariage, le poids des traditions et la grande humiliation dans lesquelles il vit, lui
laissent peu d’espoir de connaître un jour le bonheur. Il demande alors conseil auprès d’un
juge et su qu’il a le droit de divorcer de sa femme, mais que les enfants en paieraient le prix. Il
peut prouver que les enfants ne sont pas les siens car leur conception souvent chevauche ses
voyages. C’est alors que Nadir se souvint avec amertume de cette jeune femme qui l’aimait
autrefois et qui aurait pu être sa femme : Nour. Il apprend qu’elle était mariée et qu’elle vit
dans la ville de Fès avec son nouvel époux. Il apprend que ce mari en question était un
commerçant honnête et riche. Il comprend alors trop tard que jamais, il ne faut se jouer des
gens et qu’une personne sincère en vaut mille. Il regrette vraiment son choix, mais il ne peut
plus faire machine arrière. Il se résigne à son destin et continue de mener un semblant de vie
avec Leila.
Nour s’enquière un jour des nouvelles de Nadir et elle apprend des choses bien fâcheuses à
son sujet. Non content de savoir que sa femme le trompe, il a sombré dans l’alcoolisme, et le
jeu. Il s’accommode de cette femme, elle lui ouvre des portes par sa malice. Il a acquis une
mauvaise réputation sur le marché et on dit même qu’il triche dans les prix et vole plus petit
que soit. Ses voyages sont ses seuls exploits, il aime les conter dans des soirées fortes animées
et en compagnie de personnes très peu fréquentables. Ainsi Nour réalise soudain que sa mère
disait vrai et qu’elle a réellement échappé à une triste vie. Comme disait le texte sacré : « Il
ne faut jamais regretter les choses qui n’arrive pas. »
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Un soir alors que Nadir sort d’une des tavernes de la ville de Salé, il rencontre une vielle
dame sur son chemin. Elle lui demande l’aumône et Nadir lui donne les quelques sous qu’il
porte sur lui. Elle se retourne vers lui et il pu apercevoir son visage repoussant, grisé de boue
et difforme. Il en eu un cri d’horreur et recule. Elle lui crie alors ses mots : « Alors notre
grand corsaire est devenu un moins que rien. Tu as oublié ton nom et ton rang, tu te plais à
faire le malheur des autres. Honte d’Allah sur toi, tu as terni le nom de ton père un honnête
homme qui voulait te voir devenir quelqu’un d’autre que ce que tu es maintenant. Mais tu as
encore une chance de te rattraper. Si tu aimes tant les voyages, armes toi de courage et vogue
au quatre vent et ne revient que lorsque tu auras accompli quelque chose de merveilleux qui
puisse laver le nom que tu portes. Tu dois d’abord faire des excuses à cette jeune fille à qui tu
as fait tant de mal, ensuite tu rassembleras des hommes auxquels tu lieras ton destin et qui
seront tes nouveaux compagnons dans ta quête. Vas et ne me déçoit pas. » Elle est partie à ses
mots.
Nadir ne dort pas de tout le reste de la nuit, il pense sans cesse à ce que la vielle femme lui a
dit. Il pense voyager et découvrir les pays qui lui sont encore inconnus. Mais il ne peut jamais
changer sa nature.
Le lendemain, il part chez le juge et lui raconte son histoire et celle de sa femme. « Cette
satanée ensorceleuse… » Lorsqu’il finit son histoire, le juge rendit sa sentence. « Nadir mon
fils, tu as le droit et même le devoir de répudier cette femme qui a causé ta perte. Tu lui
laisseras de quoi vivre elle et ceux des enfants qui sont les tiens. Tu payeras une tribu à Nour
pour lui réparer la souffrance et la honte que tu lui as causée. Mais pour Nour, ne t’inquiète
pas, il semble que Dieu est juste et qu’il lui a permit de rattraper le temps perdu et lui a donné
des enfants d’un homme honnête. Vas mon fils et que Dieu te garde. »
C’est ainsi que Nadir quitte cette sorcière de Leïla et qu’il fait des excuses accompagnées de
cadeaux à Nour pour réparer son erreur.
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Ensuite, il parcourt les rues et les ruelles de Salé, Tétouan et Marrakech à la recherche de
nouveaux compagnon pour son voyage. Il emporte avec lui un de ses fils qu’il sait être le sien
parce qu’il lui ressemble tellement. Il trouve dans une taverne, un borne boiteux du nom de
Moussa le juif. Il rencontra aussi un Noir africain un colosse, fort bien bâtit et d’un courage
légendaire, Léon l’africain. Une jeune femme fort belle et redoutable les accompagne aussi,
jeune, blonde, elle était connue pour sa force, son espièglerie et sa lame redoutable elle
s’appelait Nawal Roumi, on l’appelait la Roumya à cause de son air européen. Un charmeur
de serpent fin et rusé, doué d’une connaissance très approfondie des remèdes, et poisons fait
partit de leur équipage également. Il se nomme, hakim un médecin herboriste raté. Voici les
nouveaux compagnons de Nadir et ensemble, ils parcourent le monde à la recherche de
trésors, de connaissances et d’aventures.
Léon est né en terre d’Afrique, son père était un grand guerrier d’une tribu redoutable
d’Afrique, depuis sa plus tendre enfance parmi son peuple il a été entraîné à soulever des
rochers, à se battre à main nus et à accomplir les tâches les plus pénibles. On raconte qu’un
jour alors qu’il était enfant, il a tué de ses propres mains un jeune lionceau qui voulait
l’attaquer. Il l’a étouffé de ses propres mains. Il a grandit parmi les siens il sait chasser le
gibier, il connaissait les animaux à leurs odeurs, il peut flairer le danger, il sait reconnaître
l’animal bien avant qu’il ne soit à porter de vue. Un jour pendant son adolescence, une grande
famine s’abattît sur son village. C’est alors qu’il entreprit la traversée du Désert pour chercher
un pays plus généreux. Pendant son voyage et malgré son courage, il manqua d’eau et de
vivre et resta pour mort dans les dunes. Il fut recueillit par des touareg maures. Ils le
soignèrent et l’adoptèrent. Mais il se devait de travailler pour eux. Il transportait des poids sur
son dos, il parcourait des miles à pied, il était souvent de garde à surveiller le campement
contre les attaques des intrus. Il apprend comment se retrouver dans les dunes. Les touaregs,
lui apprirent à se battre et à cultiver sa force physique. Il adopta alors leur confession et devint
musulman mais il refusa de changer de nom. A l’âge adulte, il devint un géant doué d’une
force incomparable et d’un instinct qui le trompait rarement. En plus de sa force, Léon a un
cœur en or et lorsqu’il aimait alors c’était l’ami le plus fidèle. Il était un jour dans une foire de
Marrakech et c’est ainsi qu’il rencontra Nadir. Il a le secret espoir de faire quelque chose de
sa vie et lorsque Nadir lui parla de voyage et d’aventure il était tout de suite partant.
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Nawal Roumi était une femme berbère du Nord, une femme guerrière. Elle a été instruite des
armes par son père qui n’a eu qu’un enfant, cette fille, et pour cela il l’a éduqué comme un
homme. Il lui apprend comment manier les armes blanches. Elle a amélioré son savoir dans
un cirque romain. Elle était d’une rare beauté mais elle a tué plusieurs hommes mal
intentionnés. Elle a une crinière blonde longue et sauvage, un peu comme elle. Elle était aussi
très agile ce qu’elle a apprends également dans le cirque. Elle pouvait marcher sur un fil dans
les airs. Sa lame ne manquait jamais son coup. Elle était rapide, silencieuse et très aiguisée.
Roumya pouvait lancer sa lame les yeux bandés. Mais aussi elle pouvait réussir à atteindre
son objectif en équilibre sur une main. Elle a connu Nadir à Tétouan où il a fait passer le mot
qu’il cherchait des compagnons pour son voyage. Elle était attirée par le danger et l’aventure
c’est pourquoi elle se proposa. Nadir se moqua de son offre alors elle lui coupa le souffle net
avec une lame qui lui siffla dans les oreilles. Elle fit pour la récupérer deux saltos bien
calculés et tomba en face de lui sur sa table. Il accepta son offre et lui fit de plates excuses.
Hakim était un savant très connu, il passait son temps dans son magasin d’herboriste. Il
connaissait toutes les plantes, tous les venins, les poisons, les serpents et les scorpions pour
les avoir fréquentés. Il vivait entouré de livres, de parchemins et de bocaux. C’était un érudit
qui connaissait Ibn Sina et Ibn Rochd pour les avoir lus. Il préparait des solutions pour tous
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les maux. Il aimait pardessus tout les voyages et découvrir les sciences orientales était pour lui
une motivation suffisante pour se joindre à l’équipe. De plus il voyageait déjà souvent pour
amasser ses herbes et ses potions. Il connaissait les sciences et a par conséquent étudié la
navigation et l’astrologie.
Moussa était un ami de Nadir de longue date et ils avaient déjà voyagé ensemble pour des fins
commerciales.
Voici donc l’histoire de ses cinq compagnons enfin six, si l’ont compte le jeune fils de Nadir,
Ali.
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Il entreprit de voyager le mois suivant le temps pour chacun de faire ses adieux et de se
préparer pour un voyage peut-être sans retour.
Le jour du départ arriva, l’équipe se réunit à l’aube dans le petit port de Salé. Ils s’apprêtaient
à voyager quand tout à coup, la vielle fit son apparition. « Nadir bravo, je vois que tu es
devenu raisonnable te voilà parti pour devenir une légende. Je t’offre ma protection et mon
aide, ne la rejette pas elle pourrait t’être utile. Voila un talisman qui te guidera et te
protègera. » Elle lui tendit une main de fatima assorti d’un œil en turquoise au milieu.
Ils mettent la grande voile et se dirigent dans le sens du vent. Ils parcoururent plusieurs miles
lorsque hakim leurs dit : « Nous, nous dirigeons vers le Nord, nous allons droit vers le pays
maudit des pirates. Ils sont les descendants des vikings ils vivent dans le grand froid et la
neige. Ils sont sanguinaires, ils sont dirigés par un roi violent qui tue tous ceux qui passe par
les côtes. Il semblerait qu’ils cachent leurs trésors dans des tours gigantesques. Il semble que
se sont de bons marins et qu’ils patrouillent souvent autour des côtes. Nous devrions nous
arrêter loin du rivage et continuer sur une petite barque. Ils vivent dans une île maudite. Ils
n’ont pas beaucoup d’espace et la grande tour se trouve dans un village en bord de mer sur le
détroit. Il faut se méfier aussi, il paraît qu’une fois qu’ils ont tué leurs victimes, ils les
mangent et boivent leur sang dans leurs crânes. » Une fois proche du rivage, nadir frotta le
talisman, une brume s’étendit et on ne pouvait presque plus rien voir. Ils abandonnèrent le
bateau avec ali, moussa et hakim dedans.
Nadir, Roumya et Léon se dirigèrent vers la côte dans une petite barque, ils étaient protégés
par la brume. Ils accostèrent dans le pays des pirates. Ils abandonnèrent la barque loin sur la
plage près d’une grotte, où ils se cachèrent. Peu de temps après ils entendirent des voix
s’élever du rivage. Des pirates ivres morts se lançaient des jurons. Les pirates s’approchent de
leur grotte ils sont trois, ils profitent de l’effet de surprise pour les prendre, ils les ligotent et
leur prennent leurs vêtements. Ils comprirent aussitôt que Léo ne passerait pas inaperçu avec
sa taille et sa couleur, parce que les pirates étaient petits, roux et hideux et que leurs vêtements
ne lui allaient pas, ils étaient trop petits et étroits. Ainsi ils se camouflèrent pour passer autant
que se peut incognito. Ils demandèrent où se trouvait le trésor des pirates et les prisonniers
leurs indiquèrent qu’ils étaient sur la bonne voix.
La brume s’estompa peu à peu et ils virent devant eux une ville. Elle s’étend sur plusieurs
miles, pleine de boue et de fumées nauséabondes. Des baraques s’étalaient un peu partout
d’où s’échappaient des odeurs atroces et les rues étaient inondées d’immondices. Ici et là
gisaient des hommes ivres morts et des femmes dénudées aux visages poreux. On entend au
loin des hurlements de femmes violées ou d’hommes tués. On pouvait trouver aussi des
hommes en cage ou des africains meurtris aux corps recouverts de cicatrices et de coups de
fouet. Des grands feux s’étalaient un peu partout où l’on brûlait vif des femmes et des
hommes, des foules étaient entassées tout autour à boire et à hurler « à mort, à mort ».
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Des hommes vêtus de longues étoffes vadrouillaient un peu partout avec dans leurs yeux des
lueurs de cruauté et de malice. Les hommes se battaient au sortir des tavernes pauvrement
meublées et mal éclairées. Ici un enfant maltraitait un chien et là une femme assise dans le
fumier donnait naissance à un enfant. Nadir comprend alors que Léon pouvait aisément passer
pour leur esclave ce qu’il fit. Ils se décidèrent finalement de s’arrêter dans une taverne pour
manger et recueillir des informations sur les trésors engloutis de cette ville. Ils comprirent que
ce son les hommes aux longues robes qui cachaient les livres, et que ceux-ci étaient interdits,
mais qu’en plus ils cachaient bon nombre de richesse dans leurs churches. Mais aussi pour
pénétrer dans ces lieux de prières il fallait être moine. On leur conta également que les
prétendus moines empoisonnaient les richesses et les livres afin que personne ne puisse y
accéder. On leur compta également que le roi était un homme sanguinaire, un vrai tyran et très
riche, il s’était enrichi grâce aux voyages et à la piraterie de son peuple. Mais ses richesses
étaient gardées dans une tour infranchissable. Infranchissable oui pour eux mais pas pour
Roumya. Elle qui était si agile pourrait se glisser à l’intérieur grâce à des cordages et ensuite
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elle pourra leur ouvrir les portes de l’intérieur. Plus la journée avançait et plus les esprits
s’échauffaient, après avoir longuement discuté un homme ivre s’avança et proposa deux cent
sous pour le grand esclave. Léo était offensé et n’ayant jamais été esclave, il se rua sur
l’homme et d’une gifle l’envoya à l’autre bout de la salle. Un grand silence s’établit dans la
taverne brisé par des jurons et une bagarre s’en suivi. Ils profitèrent du brouhaha ambiant pour
s’enfuir et ils s’en firent dans la grande tour, ils virent qu’elle était gardée par quatre gardes en
bas, deux en haut et semblerait-il et trois à l’intérieur.
A la tombée de la nuit ils retournèrent sur leur bateau. Ils contèrent ce qu’ils virent à hakim et
lui demandèrent quelques remèdes contre le poison utilisé pour les livres. Il leur conseilla de
porter des gants à leurs mains et leur fit boire ne potion contre les poisons qui pourraient être
utilisés dans une terre pareille. Il leur donna également une senteur qui aiderait à endormir les
gardes. Il insista auprès d’eux pour qu’ils lui ramènent les livres des churches mais cela
semblait difficile vu qu’ils avaient entreprend d’attaquer la grande tour. Ainsi ils prirent du
repos et au coucher du soleil ils profitèrent de la brume pour se rendre dans la ville des
pirates.
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ils finrent en arrivant à la tour d’être soul. Les gardes approchèrent d’eux et leur demandèrent
de quitter les lieux ils leurs offrirent alors une bouteille qu’ils ne refusèrent pas. Tandis que
les gardes buvaient du goulot, Nadir ouvrit la petite bouteille de somnifère et la porta sous
leurs nez : « Que pensez-vous de ce parfum leur demanda-t-il ? A peine eurent-ils le temps de
répondre qu’ils s’évanouirent. Nadir et Léon prirent les armes des gardes et les ligotèrent.
Alors Roumya entreprend de gravir le mur, ce qui ne semble pas si difficile pour elle mis à
part le fait qu’elle doit jouer de l’obscurité et être prudente pour ne pas être vue des deux
gardes du haut de la tour. Elle lança la corde grâce à son arc dans une des fenêtres de la tour.
Elle se jouait des gardes qui patrouillaient au dessus de sa tête. Elle arriva tant bien que mal à
grimper, elle fut aidée pour cela, par les pierres mal assorties de la grande tour.
Elle arriva finalement à la petite ouverture sur la tour et elle s’assit sur le rebord. Elle observa
longtemps au dessous pour juger de combien de gardes s’y trouvaient. Il y en a en effet trois
gardes à l’intérieur de la tour et une grille qui cachait des bijoux magnifiques. Elle a besoin de
l’aide de Léon et Nadir pour se débarrasser des gardes de la tour. Elle réfléchit pendant un
long moment sur la stratégie à suivre pour ouvrir le portail sans être vue et sans alerter les
gardes du haut de la tour.
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Tandis qu’elle pense à une ruse pour pouvoir accéder à la porte un cor sonna au dessus de sa
tête les gardes se dirigèrent vers la porte. Minuit sonne et leur tour de garde est arrivée à son
terme. Effrayée que les gardes puissent surprendre ses compagnons et se rendre compte que
les gardes de l’extérieur étaient endormis elle envoya une flèche aux pieds de Nadir avec un
message : « les gardes vont sortir, attention ». Pendant que Nadir lisait les quelques mots de
Roumya, la porte de la tour s’ouvrit et les gardes sortaient, tandis que les silhouettes des
autres gardes s’ébauchaient au loin. Nadir et Léon transportèrent les gardes endormis dans
une ruelle et la corde de Roumya en même temps.
La garde changea et Nadir, Roumya et Léon restèrent tapis dans leurs cachettes. Après une
demi-heure passée, Nadir et Léon retournèrent vêtus comme des gardes au bas de la tour. Ils
expliquèrent qu’ils étaient envoyés pour s’assurer que tout allait bien. Les gardes les firent
même rentrer à l’intérieur pour vérifier que tout allait bien. Ils remercièrent les gardes de
l’extérieur et leur expliquèrent qu’ils resteraient avec ceux de l’intérieur. Une fois à l’intérieur
ils utilisèrent l’élixir avec les trois gardes sans attirer trop l’attention. Ils les ligotèrent de
même qu’ils avaient fait pour les autres. Roumya les rejoints, ils volèrent les bijoux du Roi.
Ensuite Roumya grippa de nouveau sur la petite fenêtre, elle se servi d’une flèche pour lier la
tour à un des arbres environnant et s’est ainsi qu’ils firent sortir les lingots d’or, les couronnes
et les beaux bijoux du roi des pirates.
Nadir et Léon sortirent par la grande porte, occupèrent les gardes pendant que Roumya sortait
le butin, puis ils s’en firent. Après leur départ, les gardes de l’extérieur rentrèrent discuter
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avec les collègues de l’intérieur et comprirent qu’ils avaient été dupés. Ils sonnèrent le cor et
s’en firent aidés des pirates des alentours chercher les voleurs. Nadir, Roumya et Léon se
précipitèrent sur le rivage où ils trouvèrent leur barque dans la grotte telle qu’ils l’avaient
laissée. Lorsqu’ils mirent leur barque à l’eau une foule de garde et de pirates étaient à leur
trousse. Ils ramèrent tant bien que mal pour atteindre le bateau, puis ils mirent la voile.
Lorsque Moussa et Hakim étendirent la grande voile. Ils pouvaient entendre dans les cieux la
voix de la vielle et une tempête s’éleva qui les aida à s’enfuir aussi vite que possible.
Les pirates mirent la voile également pour rattraper les voleurs, mais ils étaient déjà loin.
L’équipage de Nadir vogua pendant longtemps sur la mer pour ensuite rentrer dans le port de
Salé, avec leurs richesses nouvellement acquises. Ils s’offrirent un banquet somptueux et
contèrent leur première aventure pendant la soirée et comment ils avaient déjoué les gardes du
pays des pirates. Après quelques jours de repos, ils entreprirent un autre voyage. A l’aube ils
mirent la voile en direction d’un nouveau pays. Ils voguèrent pendant plusieurs jours et ils
arrivèrent dans un nouveau pays. Une fois arrivés, ils débarquèrent et hakim leur dit que ce
pays était un pays ami du leur, où vivait un bon roi et qu’ils seraient bien accueillit. Toute la
troupe descendit, ils amarrèrent leur bateau dans le premier port qu’ils rencontrèrent. Une fois
arrivés dans ce pays, ils apprirent qu’un concours était organisé pour déterminer qui était
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l’homme le plus fort du pays. Une compétition de lutte à mains nues était organisée. Léon se
porta volontaire pour participer à ce concours. Un grand prix serait décerné au gagnant.
La lutte commencerait le lendemain. Léon se réveilla à l’aube et accompagné de ses amis, ils
se rendirent sur la grande place. Plusieurs parcours étaient déterminés entre plusieurs
hommes. Pour son premier combat, léon affronta un gros homme roux, qui était un bourreau
de par son métier. Ils s’affrontèrent en face à face l’un contre l’autre. Le roux était plus gros
mais aussi plus petit et plus lent que Léon. Léon reçu quelques coups mais, il n’eut pas
beaucoup de mal à défaire le bourreau, et à remporter sa première victoire. Le deuxième
concurrent de Léon était beaucoup plus petit mais plus agile que Léon. Le combat dura plus
longtemps entre les deux hommes, mais Léon réussit tant bien que mal à réussir son second
combat. Le jeune combattant se faufilait partout et courrait vite. Il réussit à donner des coups
bien placés à Léon, mais lorsque celui-ci l’attrapa entre ses deux mains musclées il le défit.
Le troisième duel eu lieu entre Léon et une jeune femme. Elle était réputée pour être une
femme aussi dangereuse et forte que les hommes les plus vaillant et a de se faite réussie à
arriver jusqu’au troisième combat. Elle était difficile à vaincre très forte, agile et souple. Elle
maîtrisait l’art de combat et savait comment atteindre Léon et esquiver ses coups. Le combat
dura longtemps mais Léon fut déclaré vainqueur. Le dernier combat aurait lieu le lendemain.
Léon a réussit à battre tous ces attaquants et il méritait un peu de repos.
Le lendemain, le combat s’annonçait difficile le meilleur guerrier du roi devait affronter Léon
en duel. En effet le combat dura plusieurs heures, le suspens était à son comble. Les deux
combattants étaient égaux en force et chacun d’entre eux usait de ruse et d’agilité pour vaincre
l’autre. Léon et son rival tombèrent plusieurs fois à terre ils reçurent plusieurs coups adroits et
on n’arrivait pas à déterminer l’issue du jeu. Cependant après des efforts soutenus c’est un
moment d’inadvertance qui suffit à Léon pour gagner le concours et par la même occasion le
prix. Les six compagnons furent invités au palais où ils rencontrèrent le roi. Comme hakim
l’a lu, c’était un roi, bon et généreux. Il les honora d’un grand dîner et plusieurs danseuses les
entretinrent. La soirée était avancée lorsque le roi fit une offre très alléchante à Léon. Il lui
proposa de devenir son garde personnel et de rester dans ce pays avec lui.
Léon ne pouvait refuser l’offre du bon roi qui les a si bien accueillit. Il demanda cependant si
ses amis pouvaient rester avec lui. Le roi répondit que oui, ils seraient installés dans des
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maisons de cette ville. C’est alors que le roi voulut en savoir plus sur chacun des compagnons
de Léon, ils lui apprirent chacun son histoire. Il fut intrigué de savoir si la jeune femme
appelée Roumya était si agile de sa lame et décida d’organiser en cette occasion un autre
concours de lancer de lame. Les concours servaient de divertissement au roi c’est pourquoi il
en était friand. Ainsi comme il était prévu, un concours de lancer de lame eut lieu. Un à un
chaque concurrent défila devant le roi et le public pour révéler son talent.
Le premier à monter sur l’estrade était un petit homme brun, il amusait déjà le public de part
sa taille, c’était un nain. Il était doué pour le jonglage et savait le faire avec des lames. Cet
atout était doublé d’une agilité à éviter des obstacles, à se promener déci delà, tout en
jonglant.
Il reçu quelques applaudissement et un petit sac d’or comme récompense .
Le roi était peu satisfait de ce qu’il a vu et attend plus du prochain concurrent. Cet homme
était accompagné d’une jeune femme. Il jouait de sa lame en la lançant tout contre le corps de
la belle jeune femme. De soupirs et parfois des cris accompagnaient les moindres gestes du
lanceur de lame. Cet homme fut cependant assez habile de sa lame pour ne causer aucune
éraflure à sa compagne.
Après ce tour de passe - passe Roumya grimpa sur la scène. Elle plaça une cible sur un arbre.
Elle se banda les yeux tourna trois fois autour d’elle-même et d’un coup sec la lame siffla
pour se poser au centre de la cible. On pouvait entendre des hurlements des hourras monter de
la foule.
Roumya ne pouvait pas s’arrêter là. Elle prit deux lames dans ses mains et une troisième
serrée entre ses dents. Elle fit deux saltos en avant et les trois lames allèrent se fixer
superposée les unes après les autres sur le tronc de l’arbre. Elle ne voulait pas dévoiler tous
ses talents et se contenta d’en rester là. C’est ainsi que Roumya gagna le concours de lancer
de lame et fut déclaré la plus fine lame du royaume du bon Roi.
Roumya fut autorisée de loger dans une des chambres du palais contre son talent de fine lame.
Les uns après les autres tous les compagnons de Nadir furent retenus dans une des chambres
du somptueux palais. Hakim resta dans une chambre à étudier les livres d’histoires, préparer
des potions et écrire sur des parchemins de papyrus. Le borgne trouva une assemblée forte
accommodante où il pouvait raconter ses histoires et veiller toute la nuit au son des chants et
tambours, entouré de danseuses et d’ivrognes.
Nadir était le seul à ne pas être dupe des offrandes et des faveurs du Roi du second Royaume.
Il a bien observé les manigances de ce Roi que garde chacun des camarades de Nadir près de
lui afin qu’ils lui révèlent leurs secrets. Ainsi Léon passait ses journées à entraîner les gardes
de sa majesté et Roumya de même. Hakim passait ses journées entouré de savant royal qui
prenait un mal un plaisir à copier tous ses recettes. Même les histoires du borgne Moussa était
connues de tous. Etant donné que Nadir était suspicieux, il essaya un jour de se promener en
dehors du palais pour voir du pays, cependant les gardes le repoussèrent fermement lui faisant
comprendre que personne ne quitte le palais une fois entré.
Nadir rassembla ses compagnons et leur expliqua la mauvaise nouvelle, ils étaient prisonniers
de ce palais des merveilles et s’ils ne trouvaient pas rapidement un moyen de fuir, ils
finiraient leurs jours dans ce palais. Hakim et Moussa concoctèrent un plan que l’équipe
exécuta le soir même. Un fois la nuit tombée, ils dirent qu’ils étaient fatigués et allèrent se
coucher plus tôt que prévu. Roumya avec ses cordages et ses talents d’acrobate et
d’escaladeuse grimpa la muraille la première et mis des couteaux solidement ancrés dans le
mur pour que ses compagnons puissent grimper. Une fois libre ils atterrirent dans une ville,
mais quelle ville. Le jour de leur arrivée ils n’étaient pas passés par là constata Moussa. Ils
avaient directement prend le chemin du palais qui était somptueux. Mais derrière le palais se
cachait cette ville.
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Une ville de misère et de pauvreté absolue. Ils comprirent bien rapidement que ce ‘bon’ Roi
était un Tyran qui affamait son peuple et qui collectait des taxes bien trop lourdes pour les
pauvres habitants du royaume. Ces derniers vivaient dans d’affreuses conditions obligés
parfois de se priver de nourriture pendant des jours pour payer les impôts qui servaient à
engraisser le Roi et ses courtisans. Ils en décidèrent ainsi, ils retourneraient au palais où ils
étaient déjà bien introduits et pilleraient le ‘bon roi’ pour rendre l’or aux paysans.
Ainsi hakim qui a accès à tous les livres du palais connaissait pour les avoir vu, les plans du
trésor de ce ‘bon roi’. Nadir utiliserait la magie de la sorcière de Salé pour endormir le palais
pendant leur coup. Léon et Roumya surveilleraient la sortie. Nadir frotta le talisman et
demanda : « vielle dame aide nous à endormir le palais ». Tout à coup une tempête arriva
rapidement et on pouvait entendre les incantations de la vielle dame. Le ciel se bruma une
forte pluie tomba avec des orages et tout le palais sombra dans un profond sommeil. La voix
de la vielle dit au loin : « au coucher du soleil le sort sera rompu. » Les plans étaient difficiles
à trouver mais hakim chercha pendant des heures avec ses amis dans la bibliothèque. Ils ne les
trouvèrent pas. Le temps se précipitait et ils se devaient de verser tout l’or au paysan avant le
coucher du soleil. Quand tout à coup hakim se mit à hurler : « le chef de la garde, il a la clé, la
clé de la commode du Roi les plans son là bas. » Les amis se mirent à courir dans les longs et
nombreux couloirs du palais à la recherche du chef de la garde, ils ne le trouvaient nulle part.
Puis ils se souviennent que Léon est promu chef de garde. Ils sortirent du palais et allèrent
trouver Léon qui leur dit : « Ben si j’avais su je vous l’aurais donné tout de suite, il faillait me
dire ». Il leur remit la clé, encore fallait-il trouver le cabinet du roi et ce palais était un vrai
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labyrinthe. Ils prirent quelques secondes pour réfléchir et procéder intelligemment. Ils
parlaient à haute voix et hurlait se contredisaient les uns les autres, ils discutaient tellement
entre eux, qu’ils n’arrivaient pas à entendre Ali qui essayait du mieux qu’il pouvait à leur faire
comprendre, que lui sa où se trouvait le cabinet du Roi. Puis Ali mordit son père de toutes ses
forces : « je sais moi » dit-il. Il les guida à travers le palais jusqu’au cabinet du Roi. Ils
trouvèrent la commode et les plans dedans. Ils suivirent les indications au pied de la lettre
arrivèrent dans une pièce qu’ils ouvrirent et lorsqu’ils rentèrent … Rien. « C’est un piège pour
imbéciles, bien évidement les plans sont faux, le ‘bon roi’ n’aurait jamais confié ces plans à
Léon qu’il connaissait si peu » dit Nadir. « Mmm… » Hakim retourna le plan dans tous les
sens, « il se peut que ce soit le bon plan mais qu’il faille le lire différemment. Mmm…Je ne
vois rien derrière ni à l’envers ni …» « …Mais si regarde bien, intervint Moussa, là avec la
lumière je vois quelque chose moi » Hakim brandit le plan sous la lumière et un autre plan se
dessina. Il prit un crayon et le nouveau plan se dessina sous leurs yeux. Ils se dirigèrent en
toute vitesse vers la nouvelle pièce mais avant de l’ouvrir, Nadir suggéra : « Peut-être est-ce
un autre piège. Faites attention en entrant ». Ils ouvrirent la pièce et s’éloignèrent de la porte
ils jetèrent des cailloux dedans et une cage se referma devant eux. Ils en jetèrent d’autre et
rien ne se produit alors ils entrèrent. Ali se faufila le premier pour couper la corde de la cage.
Nadir et Moussa poussèrent la cage. Ils arrivèrent devant une autre porte fermée à clé. Ils
essayèrent plusieurs clés mais aucune ne marchait. Alors Moussa tenta avec un couteau de
forcer la porte. Il y parvint, un vieux voleur comme lui, aucune serrure ne lui résiste. Devant
eux se dressait un trésor somptueux : des bijoux, des pièces d’or aussi rares que chères, des
tapis tissés en fils d’or et d’argent, beaucoup trop de richesse pour eux mais bien assez pour
les paysans. Ali alla chercher Léon qui pouvait porter beaucoup de poids, ils remplirent les
sacs d’or, mais le coucher du soleil approchait, ils se précipitèrent. Ils remplir chaque maison
d’un gros sac d’or. Une fois arrivés à la dernière maison une forte pluie commença et la voix
de la vielle disait au loin : « le sort est rompu, vite, le sort est rompu. »
Ils amarrèrent aidés de la tempête ils s’enfuirent à la loi.
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Lorsque le bon roi se réveilla il découvrit qu’il a été volé, il entra dans une colère noire, mais
nos amis étaient déjà loin, à compter leur butin.
Tandis que nos amis voguaient sur la mer bleu, nadir se retourna et vit un spectacle peu
ordinaire, Léon était assis sur les marchés du bateau et a un air si triste que nadir s’en senti
transpercé.
« Mais que t’arrive-t-il ? » lui demanda nadir
« J’ai le mal du pays, ma famille me manque ! » soupira Léon.
« Cap à tribord direction l’Afrique hurla Nadir ? Léon à besoin de revoir son pays »
Léon se mit à sourire et retrouva sa fougue.
Lorsque nos amis arrivèrent en Afrique, ils virent des paysages merveilleux, des animaux
inconnus, des girafes, des lions, des gorilles, des chimpanzés, des rhinocéros…
Le village de Léon était dans la Steph, une stp aride, ou plus rien ne pousse, pas même du blé
dur. On pouvait lire sur le visage des villageois de la tristesse et un peu d’amertume.
Léon tirait un visage grave attendrit qu’il était de rentrer chez lui, mais affolé par ses regards
tristes
« Que se passe-t-il ? demanda léon à un vieillard
Le vieillard le regarda d’un air étonné et éclata «Léon, c’est toi ! Que les cieux soient bénis tu
tombes bien ou mal ! »
Viens mon fils…Léon le suivi, ils allèrent dans la hutte de son père et là… il ne trouva
personne.
« Il est mort Léon toutes mes condoléance »
« Un enfant criait le chef est mort vive le chef Léon. »
Un enfant peu vous en apprendre autant qu’un vieillard n’est-ce pas ?
L’enfant se dirigea vers Léon et lui remis l’épée du chef.
- C’est toi notre chef maintenant, il te faut une femme !!! Choisis à ton gré.
Le soir toutes les femmes du village se faisaient belles et préparaient les meilleurs mets pour
le mariage de leur chef. Il en choisirait une qui lui donnerait une bonne descendance.
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Elles étaient toute belle, des grosses, des minces, léon était relativement timide et n’arrivait
pas à se décider. Ses amis, le moquaient un peu. Ils buvaient de l’alcool fait maison et léon
choisit un met qu’il apprécia tellement qu’il se retourna et demanda :
« Mais qui nous a préparé cet excellent plat »
- C’est moi ! dit –elle
Elle ah elle, léon a fait son choix, la fille du magicien. Elle sera une bonne mère et une
excellente épouse pour léon.
Nadir se retira dans une hutte et il frotta son talisman, elle apparut la vielle borgne avec son
rire strident :
Nadir lui expliqua : « aujourd’hui c’est le mariage de Léon, il a besoin d’un beau cadeau et tu
es la seule à pouvoir faire ça »
« ha ha ha ricane-t – elle sans aucun problème.
Le lendemain, les champs étaient en fleur, il a plu toute la nuit et à compter de ce jour les
villageois ne mourraient plus de faim.
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Ils passèrent une année dans ce merveilleux village, achetèrent des graines, plantèrent le blé et
les légumes. Ils transformèrent ce village en un petit paradis avec leur butin qu’ils partagèrent
sans concession. Léon eut un fils qu’il nomma nadir.
Mais l’appel de la mer est toujours plus fort qu’on ne le croit. Léon quitta sa femme et son fils
avec amertume. Ils larguèrent les amas et voguèrent vers l’est.
Ali grandissait au près de son père, il devenait un véritable marin avec l’aide de Moussa.
L’Afrique a beaucoup à vous offrir mais il est grand temps de découvrir des horizons plus
lointain, un pays merveilleux d’où plusieurs légendes sont venues. Le prochain pays de
destination pour eux était l’Inde. Là bas il y a des secrets enfouis depuis plusieurs millénaires.
Là bas, il existe des natures florissantes, où personne n’a jamais mis les pieds ou l’homme
cohabite avec l’animal et où la raison ne suffit pas toujours à la survie.
Des jours de voyage, des vivres de plus en plus moindres, une ligne plus fragile en poisson,
des disputes pour l’eau ou le pain entre amis. Enfin après plusieurs lunes, le bateau amarra,
dans une magnifique plage vide d’apparence mais peut-être qu’à quelque lieu se cache une
ville des merveilles.
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« Moi, moi la première je part en guet, je dois quitter ce bateau de malheur. »
« Je t’accompagne s’écria ali »
«Tu es la seule personne qui ne pourra rien contre qui que ce soit » s’exclama Léon.
« Allez – y vous avez deux lunes puis on vous rejoint » réplique Nadir. « Le temps de
reprendre des forces. »
Nadir plongea dans un sommeil profond, tandis que Léon et Roumia s’éloignaient de
l’embarcadère.
Ils arrivèrent aux portes de la grande ville à quelque lieu de marche. Ils se perdirent dans le
grand marché. Les odeurs alléchantes les promenaient d’un stand à l’autre. Ils se perdirent
dans la ville à la recherche de vivre, puis soudain, Léon eu une idée merveilleuse, un vieil
homme garde des vaches.
« Combien celle-là ? »
« Les vaches sont chères il faudra en prendre bien soin. Vous êtes du Sud ? »
« Oui, exactement… Nous sommes du sud »
« 100 sous, merci »
Léon brûlait d’impatience. Il se dirigea vers un boucher du coin de la rue.
« Combien pour cette vache »
Le boucher le regarda de ses yeux globuleux. Il se mit à hurler dans sa langue natale. Quand
tout à coup une foule s’assembla autour de nos deux amis.
« Molestez-les, brûlez-les, tuez-les, ils voulaient manger l’animal sacré » acclamait la foule.
Léon et Roumia se retrouvèrent enfermés ligotés dos à dos dans une vieille cours dans un
endroit très célèbre de la ville.
« Deux lune, mais où sont-ils ? »
« Tu as bien choisit tes envoyés comme d’habitude ? » Répliqua Hakim. « Ils ont du
commettre un grave péché. Cette terre vie de règles très ancienne et très codifiées. Un simple
bonjour peu causer leur perte. Si…»
« T’aurais pas peut dire ça plus tard ? La prochaine fois attends bien avant de me prévenir que
je fais une connerie. Mais à quoi me sers-tu je me demande ? »
« haha ! Je viens avec toi, je dois faire mon marché »
« Ton marché attendra on doit les retrouver »
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Ils arrivaient difficilement à détourner les yeux de ce paysage abominable.
« Mais quelle horreur, je vais vomir » dit Roumia
Un jeune homme ensanglanté était entrain de se faire torturer près d’eux par un homme, une
masse, un gorille, un monstre s’exclama Roumia.
L’homme fit volte face.
« De quel région de vaste monde êtes-vous exactement pour ignorer nos lois et pour
m’insulter comme ça ? »
« Rapproche toi un peu et délie nous et tu verras » soupira Roumia
Elle n’eu pas même le temps de finir que ses liens étaient dénoués.
« A deux contre un, gagnez votre liberté. De plus je vous offre le plus somptueux des dîner »
Ils se battaient de toutes leurs forces contre de mastodonte. Les yeux bridés, une carrure de
rêve, jamais un homme n’a impressionné Léon et Roumya autant.
« Vous avez gagné mon respect, même si vous avez gagné à deux contre un, je m’appelle Jim
mais les gens ici m’appelle Abid. Je suis l’esclave du Roi de ce pays. On mange ? »
« Moi c’est Léon. Mais je ne comprends pas pourquoi nous avoir libérer »
« Mon maître, pas celui-là mais mon ancien maître m’avais prédit qu’un jour je vous
rencontrerais et que… je devais très bien me comporter avec vous. »
Ils mangèrent de bon appétit dans un somptueux restaurant de la ville.
Hakim fouillait dans les épices et les plantes, quand tout à coup, il se retourna vers Nadir.
« L’homme dit que des étrangers son venu et qu’ils sont au cachot. Ils ont volé et tenté de tuer
une vache, l’animal sacré de ces gens-là, et selon moi… »
« Ca va assez de connerie pour aujourd’hui, direction le cachot »
Nadir se dirigeait d’un pas pressant vers les prisons de la ville, il se retourna pour parler à
hakim. Il le vit à sa place entrain de froncer les sourcils.
« Hé bien qu’est-ce que tu attends, viens, il faut qu’on libère nos amis »
« Vas-y toi, moi je vais manger un morceau au restaurant là-bas. » dit-il en soupirant
« Tant pis, si tu m’abandonne … » En effet hakim, se dirigeait vers le restaurant.
Nadir se retrouva seul pendant quelques instants puis se décida finalement à le suivre.
Lorsque Hakim sentit les pas de Nadir derrière son dos, il afficha un sourire moqueur.
35
Bien entendu, ils se dirigeaient vers le restaurant d’Abid où se trouvaient Roumia et Léon.
Hakim malgré sa carrure et son air roublard, parlait plus d’une langue et savait délier les
langues.
« Vous voilà ? Mais on nous a dit que vous étiez au cachot ? »
« Si tu ne laissais m’exprimer tu t’éviterais sans doute plusieurs ennuis. »
Nadir se sentit, un peu gêné et fronça les sourcils en direction de hakim. Ils rejoignirent les
autres pour le festin.
Quelques heures plus tard, le ventre plein, en compagnie de leur nouvel ami, ils entreprirent
de visiter l’Inde.
« L’Inde est trop vaste, trop mélangée, mais j’ai choisit des lieux magiques qui vous plairont
sans doute »
Nadir après 10 jours en compagnie de Jim, prend la parole.
« Nous ne pouvons plus nous passer de toi, tu es notre ami et l’étoile manquante à notre
bateau. »
Les autres éclatèrent de rire. Hakim traduisit en terme plus simple
« Veux-tu devenir l’un des notre ? »
Jim soupira : « En réalité j’aimerai bien mais je ne suis que l’abid de mon maître et il est très
puissant. La seule possibilité c’est qu’il me libère et il est très attaché à moi. »
Depuis, le palais du roi d’Orient, ils n’avaient pas vu une résidence aussi somptueuse.
Abid les dirigea vers son maître.
Ils lui firent leur requête qu’ils monnaieraient en ligot d’or.
Le roi se moqua bien de leur offre. Il les invita à dîner en leur compagnie et ils lui firent un
récit édulcoré de leurs aventures.
« Je vous lance un défit, si vous y parvenez vous aurez Abid. »
Le jeune Ali se fit une jeune amie de son âge, Hiba. Une princesse, il a les yeux qui pétillaient
lorsqu’il la voyait.
« C’est impossible de sortir de ce labyrinthe. Mon père veut vous y enfermer et vous en sortir
à condition que vous deveniez tous ses esclaves. »
« Mais alors, comment on fait ? »
« Tu vas accrocher ce fils à ta taille et je vais vous en sortir. Tu reviendras un jour quand tu
seras grand ? »
« Oui, c’est promis. »
36
Ils entrèrent dans le labyrinthe.
« Non je viens, s’il te plait papa, je dois venir. » Ali se mis à pleurer.
« Que ce passe t-il ? » demanda Abid.
«Rien Ali fait des caprices. »
« C’est lui qui fait des caprices ou toi »Rétorqua Hakim « Souviens toi bien que sans lui on ne
est jamais sortit à temps du palais de l’émir d’Orient. Ton père… ouf… lui reste dehors et toi
tu viens. »
« Hakim, tu me le paieras »
« Tiens papa, attrape ça ! Chuut, on ne sait jamais. Elle a promis mais vaut mieux deux fois
qu’une. »
La bête était un tigre mâle d’une taille géante. Léo se bat tant bien que mal avec l’animal. Jim
veut lui prêter main forte mais Léon s’y refuse. Comme lors de son enfance Léon arrive à
bout de l’animal et l’étrangle de ses mains géantes.
« Bon, on sort comment ?… »
Ils se perdent dans le labyrinthe. Ali leur soufflent : « Par ici, par ici, par ici ? Suivez-moi… »
Et voilà nos amis libres comme l’air embarqués dans leur bateau, plein de vivre et où Roumia
a du mal à dormir avec tous ces ronflements. Heureusement qu’il y a la boisson magique de
Hakim.
Ils voyagent dans l’océan Indien. « Je rêve de revoir mon pays natal » leur dit un jour Jim.
Pendant qu’il prononce ces paroles. Ils voient au large un navire se rapprocher d’eux.
Moussa se mit à hurler « Des pirates, des pirates de l’île maudite »
- Et nous sommes des corsaires redoutables, que le meilleur gagne Hurle Nadir
Un combat sans précédant se déroulaient dans l’océan Indien où nos amis revivent les instant
précieux du pillage de l’île maudite de pirates. Au bout de maints efforts les corsaires
viennent enfin à bout des pirates et gagnent un butin digne de l’or du roi d’Orient.
« Eh dire que tous ces trésors ont été pillés à de braves gens, des pauvres marchands, des
voyageurs… » S’étonnait Roumia.
Des perles, de l’organza, des épices, des robes, des étoffes, des verreries, des cristaux, de l’or,
des rubis, des diamants, la caverne d’ali baba ! De plus un merveilleux navire pour nos amis.
Le leur commence à se faire vieux. Il suffit de changer le drapeau.
37
Direction la chine, le pays des sages s’étend à perte de vue devant eux. Des vallées de rizières,
un désert aride, des montagnes infranchissables, des connaissances, des vivres, des merveilles
quelle aventure pensait Hakim.
Dans la terre du milieu tout existe, tout ce qu’un homme peut souhaiter ce trouve dans ce
merveilleux pays, pays de corsaires, de pirates, de soldats et d’esclaves.
Jim retrouva dans la ville de son maître. Leur navire amarre dans une étendue d’eau, et ils
continuent leur voyage avec des petites barques.
Lorsqu’ils arrivent dans les rues de cette ville géante, ils voient de belles et de mauvaises
choses se produire. Ils rencontrent le sage maître de Jim qui leur demande la raison de leur
voyage.
Nadir lui explique que dans le passé il a commis une faute grave et que toute sa vie, il doit
voguer dans l’océan à la recherche de l’absolution.
Le sage regarda Nadir et lui dit simplement que dans la vie nous commettons tous des erreurs
et que parfois cela nous grandit d’admettre nos torts.
Un jour alors que Nadir, ali et Léon se promènent, ils rencontrent un riche marchand. Un
homme jeune et bien vêtu. Il les fait rentrer dans son magasin et leur fait la visite de ses
locaux. Là – bas, des femmes de tous les âges tissent la soie, ici elles en font des étoffes et de
l’autre côté elles fabriquent de merveilleuses parures.
Elles sont bien traitées par cet homme frais et jeune, un homme de bonne famille, un vrai
noble content- elles aux compagnons. Ils sont ravis de voir que de bonnes gens existent
encore. Ils lui font le cadeau d’un grand sac de pierreries avec lequel, il peut ouvrir un autre
magasin et nourrir plusieurs personnes.
Il les accueille chez lui et leur offre un festin digne d’un roi. Il leur raconte que dans sa ville
existe un homme très injuste envers ses employés. Il sévit très sévèrement et les traite
misérablement.
Ainsi nos amis décidèrent de rendre visite à cet homme et de lui donner une bonne leçon.
Roumia l’aborda comme une jeune femme pauvre qui cherche du travail.
38
Il la fit entrer et lui demanda tout d’abord de jouir de ses atouts. Ce qu’elle refusa alors, il la
battit. Elle se laissa faire puis rentra parmi les femmes de l’atelier. Elles étaient pauvrement
vêtues, elles travaillaient dur dans des conditions lamentables.
Elles touchaient 10 sous par jour ce qui ne suffisait jamais, comme elles lui expliquaient.
Roumia passa plusieurs jours dans cet atelier et comprend que cet homme méritait une bonne
punition.
Un soir le vile allait manger dans l’un des meilleurs restaurants de la ville. Nos amis le
suivirent. Ils se présentèrent comme la famille de Roumia et le battirent, ils le battirent si fort
qu’il en perdu connaissance. Jim qui le tenait par le coup, lui expliqua simplement : Ou nous
te tuons, ou tu nous donnes tout ce que tu possèdes. »
Bien évidemment l’homme était un lâche et céda à leur chantage.
Ils récupérèrent ainsi tous les biens de cet homme qu’ils offrirent au jeune noble.
Plusieurs mois passèrent et un jour, Nadir vit le vile mendier dans la rue.
Il le rencontra et lui tendit quelques sous, l’homme lui conta son histoire et comme il s’en
repentait. Nadir repensa aux propos du sage.
On raconte que l’homme travail sous les ordres du jeune noble et que se sont devenus de bons
amis.
« Nadir, nadir, nadir…Il est temps de rentrer chez toi mon ami. » Nadir sursauta de son
sommeil. Il a rêvé.
39
Le lendemain le bateau embarquait vers leur pays natal. Sauf pour Jim, « Toi tu es libre
maintenant lui expliquait Nadir, tu peux rester ici, parmi les tiens. »
- Mais vous êtes ma seule famille je n’ai que vous, si je reste je ne suis rien qu’un
esclave affranchi, alors qu’avec vous, je suis un grand corsaire. Je vais là où vous irez.
- Tu es le bienvenu.
Ali a 16 ans lorsqu’ils accostèrent à Salé.
Où est Nour qu’est-elle devenue ? Se demande Nadir. Il prit son mal en patience et alla chez
Nour, sa bien aimée, elle vivait chez ses parents à Rabat, elle a été répudié par le riche
marchand de Fès qu’elle n’a jamais réussit à aimer.
Lorsque Nadir toqua à la porte, une belle jeune fille de l’âge de son fils lui ouvrit la porte.
- Bonjour, que désirez vous ?
- Je suis Nadir le Corsaire, votre mère et moi étions amis il y a bien longtemps.
- Maman !!
- Oui, mais qui est-ce ? Nadir ? Comme tu as changé ! Comment va Leila ?
Timidement Nadir lui fit le récit de son aventure.
- Tu es un grand marin à présent.
- Oui et toi ?
Nour expliqua à Nadir que grâce à l’éducation que lui a donné son père, elle vivait tant bien
que mal, elle a de bonne recette de son travail de la soie, elle voyageait beaucoup avec son
père et sa fille. Elles avaient aussi des rentrées grâce à la pension que lui versait son ancien
mari, un brave homme.
- Il a prit soin d’elle comme si c’était sa fille, dit –elle en regardant la jeune nadia
Nadir, ses compagnons, Nour et ses deux enfants voguaient dans le large… libres et heureux.
40
Heureux oui, mais l’appel du large est plus fort que la raison.
- L’Océan me manque
- Moi aussi
- Oui répliquaient – ils tous en cœur
- On raconte…
- … Quoi encore tu ne vas pas recommencer Hakim cria Nadir
- Mais laisse le finir réclama Roumia
- Donc… On raconte qu’il existe une terre, une terre riche et belle, pleine de mystères et
d’intrigues, on raconte que cette terre est introuvable, hanté, et inaccessible
- Comment veux – tu arriver là bas au juste ? Demande Nadir
Hakim tendis le talisman…
- Juste une dernière fois… suppliait Léon
- La dernière, papa
- En route…
Le navire de nos amis, ou plutôt le navire des pirates, voguerait ouest cette fois, vers
l’inconnu, vers l’invisible, vers ce que nul n’a jamais encore découvert.
Ils voyagèrent pendant des jours et des nuits. Ils ne manquaient pas de vivre heureusement, le
voyage était long et périlleux. Nul n’a jamais tenté une telle découverte. Jamais un homme ne
s’était risqué aussi loin.
Un matin… Moussa se réveilla plus tôt que les autres. Il monta sur le grand mât comme à son
habitude. Soudain, il aperçut quelque chose au loin, une baleine, non
« Terre, terre en vue, nous sommes sauvé, allah soit loué, allah ? Yahvé ? Enfin ! Terre en
vue.
- Depuis quand tu es converti ? Lui demanda Hakim
- Depuis que je traîne avec des racailles comme toi
- Félicitations !
- Allah soit loué nous y sommes.
Ils accostèrent tant bien que mal dans une terre magique, si belle, si florissante et que nul n’a
jamais vu ou entendu.
- Le paradis au nom d’allah, le paradis. S’exclamait moussa
41
Ils se promaient pendant plusieurs jours sans rencontrer rien ni personne. Jusqu’à ce qu’ils
atterrissent dans un champ, un énorme champ de maïs.
Une jeune fille jouait dans les champs. Ils la suivirent, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un
village.
Ils ne comprenaient pas tout de ce que ces gens racontaient. Mais ils vécurent avec eux
plusieurs jours et plusieurs nuits. Ils apprirent que d’autres villages existaient et d’autres gens.
La curiosité les poussa à aller chercher plus loin vers le sud.
C’est ainsi qu’après plusieurs jours de voyages. Ils atterrissent dans une ville, une vraie ville
ancienne. Ils comprenaient de mieux en mieux les gens de ce pays. Cependant Nadir restait
sceptique et mécontent. « Ce sont des païens des anémistes, ils adorent plusieurs Dieux, nous
sommes musulmans et nous nous devons de prêcher notre religion »
- Nous ne sommes pas assez nombreux nadir, ils sont toute une tribu. Répliqua Jim
- Oui mais, pour une fois je suis d’accord avec lui, les sacrifices humains et tout ce
bordel c’est interdit dans notre religion et on doit faire quelque chose. Expliquait
Hakim
- Je suis d’accord dit Léon
- Si on est dans la merde on se dépatouille comme d’ab aquiesçait Roumia
- Oh la la soupira Ali
Nadir se tint au milieu du village sur la plus haute pierre du temple et commença son prêche.
Ils furent tous immédiatement arrêtés et condamnés à mort par le tribunal pour avoir offensés
les Dieux.
Assis et ligotés dans une hutte du village commençait le débat
- Oui mais il y a la manière Nadir, toi aussi…
- Oui toi aussi tu te mets sur leur temple
- En train de hurler qu’ils sont des barbares
- Des barbares, vous avez raison ce sont des barbares…
Ils se retournèrent tous vers cette voix.
- Mais qui êtes vous ?
- Un vieillard, un ami, on m’accuse de blasphème
- Ah
- Je peux vous aider à sortir de ce trou et même à vous rendre riche, tellement riche que
tout ce que vous toucherez ce transformera en or.
Ils le regardèrent d’un air émerveillé.
- Il existe un Royaume dans la jungle par delà la fin du monde, l’eldorado. Nul n’en est
jamais revenu vivant… Un Royaume tout en or, de l’or massif.
- Et vous voulez quoi en échange
Le vieillard sourit et dit : Rien que la liberté.
Ils ne comprenaient rien à ce que ce vieillard voulait dire mais ils avaient besoin de fuir ce
pays et ces lois.
42
Le vieillard les guida à travers le désert les montagnes, les chutes d’eau, ils arrivèrent
finalement dans une jungle épaisse. Une jungle infranchissable, une jungle terrifiante.
Puis … le vieillard disparu.
Ils se trouvèrent donc seuls, au milieu de nulle part. Mais ils y avaient une étrange chose,
quelque chose d’invisible, quelque chose de magique qui les attiraient et les guidaient dans la
bonne direction.
Ils arrivèrent dans un village désert, un village plein de cendres, de morts et d’odeurs
épouvantables… Un village hanté…Un village ensorcelé…
« Un village maudit »ricana la vieille dans les nuages « Ne mangez rien c’est un piège. »
En effet un merveilleux festin les attend dans une hutte magnifiquement meublée. Une hutte
magique où les fantômes leurs susurraient les chants d’amour, des contes… Seul Nadir était
encore lucide. Il attacha ses fidèles compagnons à un arbre de gré comme de force aidé dans
sa tâche par la vieille à l’œil de verre.
Il se promena dans le village hanté. Ils y avaient comme une voix, une voix très audible
derrière cet enchantement. Cette voix l’attirait vers un tombeau. Il pénétra dans le tombeau et
plus en avant, de plus en plus en avant. Quand soudain, des sonnettes lui retentirent aux
oreilles. Les sonnettes étaient géantes, et tel était l’animal. Un serpent, de 10 km de long.
L’épée s’enfonçait dans le corps de l’animal sans lui faire le moindre mal. Nadir était fait
comme un rat. Bloqué par l’animal qui ouvrait sa grande gueule pour le dévorer.
Nadir se mit à prier le ciel et dieu de toutes ces forces. Il priait et frottait des mains de plus en
plus contre sa poitrine.
« C’est un enchantement, seul une grande magicienne peut te sauver Nadir. Mais il faudra
promettre Nadir, Promettre de rentrer d’être un bon père, un bon époux et un bon
musulman. »
- Promet le nadir
La bête approchait ses mâchoires
- Une fois l’eldorado … et je rentre … c’est promis
La bête s’enflamma se tortillait hurlait de toutes ses forces.
43
Une fois l’animal vaincu, une jeune femme de toute beauté sortit du corps de la bête.
- Vous m’avez sauvé
- Mais qui êtes vous demanda Nadir ?
- Je suis la princesse de ce Royaume, un vilain sorcier voulait m’épouser et asservir
mon peuple j’ai refusé alors il nous a envoûté.
Les âmes de son peuple montaient au ciel. Elles étaient enfin libres.
Nadir repensait au vieux, je veux simplement la liberté disait – il.
« Que voulez vous en échange de cet exploit ? »
- Eh bien répliqua Nadir, nous avons entendu parler d’un Royaume merveilleux, tout en
Or.
La princesse sourit. « Le grand lac coule vers la fin du monde jetez vous dedans et vous
atterrirez dans le merveilleux Royaume d’Eldorado.»
Nos amis suivirent les indications de la princesse. Ils suivirent les chemins de la forêt
jusqu’au Lac. Une fabuleuse étendue d’eau se dressait devant eux. Ils regrettaient amèrement
leur navire. Comme ils formulaient le souhait de le revoir venir, Moussa attira leur attention
vers un minuscule point dans l’horizon qui s’approchait d’eux.
« Tout le monde à bord »cria Nadir.
Ils se dirigèrent vers leur voilier, les gouvernails étaient incontrôlables, comme dirigées par
une puissance magique. Nadir se souvint du pouvoir de sa sorcière et de sa promesse, il hurla
dans le vent « Après l’Eldorado, c’est la fin. »
44
Ils longèrent le lac, vers l’infini, le lac chutait en un point vers nulle part ils se jetèrent dans le
vide, leurs cœur haletaient.
Ils étaient parvenus à la fin du monde. Comme ils se jetaient dans le vide, ils perdirent
connaissance puis, plusieurs heures plus tard, ils se réveillèrent.
A bout de souffle nadir fut le premier à se réveiller, tout, mais vraiment tout ce qu’il voyait ou
touchait n’était qu’or. Leurs corps même étaient recouverts d’une pellicule d’or.
Ils étaient émerveillés. Une cité d’or avec des soldats d’or, des vitraux d’or, des murs en or,
des pierres en or le sable était desor, les fleurs étaient d’or, rien ici cependant ne laissait
transparaître la vie. Tout était or mais tout était mort.
L’heure du déjeuner arriva, ils avaient faim et soif, mais l’eau était d’or et a un drôle de goût.
Les poissons de l’océan étaient en or, donc immangeables.
Ils ne leur restaient plus de vivres puisque ceux-ci c’étaient tous transformés en or. Rien ne
subsistait que de l’or.
En effet ils avaient faim, ils sont assoiffés
« On doit tirer à la courte paille et manger l’un d’entre nous. » Dit Roumia
« Quelle horreur ! » fit ali, vers qui tous les regards se retournaient
« Je crois que tu dois te sacrifier pour nous »
« Vous avez déjà jeûné dans votre vie, donc on va patienter un peu le temps de trouver une
solution tempéra Nadir
- Quelle solution ? firent Léon et Jim
- Mais c’est mon fils
Ainsi, les amis de toujours en viennent à se battrent avec les poings avec les armes en or. L’un
d’entre eux finirait bien par mourir et ils le dévoreraient.
- J’accepte de me sacrifier leur explique Ali.
Nadir à bout de souffle à cause de la dispute et de la chaleur, de la faim et de la soif. Rétorqua
que c’était à lui de se sacrifier et non à son fils.
Puis aucun d’entre eux n’eut le courage de se nourrir de la viande de l’autre. Ils étaient tous
évanouis au pied de la mort. Ils s’évanouirent en effet.
A leur réveil ils étaient ligotés dans la hutte d’où ils étaient sortis grâce au vieil homme.
Ils se retrouvèrent donc en jugement.
On les accusait d’avoir blasphémer et injurié les Dieux.
Ils eurent tous le même air lorsque la Reine de ce Royaume fit son apparition pour donner la
sentence.
« Je vous libère fit la Reine à condition que vous répondez sincèrement à cette question.
Qu’est ce que le courage ? »
Personne n’a sut répondre à cette question et ils expliquent à la Reine que le courage a
plusieurs formes et plusieurs personnes ont du courage en eux.
« Vous êtes libres leur dit la Reine parce que nous le sommes grâce à vous. »
Ils reprennent leur navire, rempli de trésors et d’offrande du peuple indien. Ils voguent vers
l’est, vers la fin, la fin de leur aventure comme Nadir a promis à la sorcière. Nous sommes
libres et vous aussi.
FIN
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Les voyages de nadir

  • 1. Le destin Auteur : Sanaa Tazi Saoud Il était une fois dans la ville de Rabat vit une grande famille, au bord du Bouregreg. Le père et la mère Rabatis ont le secret espoir de mettre au monde une fille. Un jour la mère Rabati fait de la tapisserie, elle se pique le doigt et une goûte de son sang perle sur le sable chaud. Comme elle regarde les étoiles en cette nuit d’été, elle fait le vœu suivant : « Je souhaite avoir une fille aussi belle que le jour, aussi éclairée que le soleil, qui illuminera ma vie. Je souhaite que mon enfant est un caractère de feu comme ce sable chaud, que de sa bouche sortent des paroles en or comme les fils de ma tapisserie et qu’elle brille parmi les hommes comme les étoiles de cette nuit. » De l’autre côté de la rive du Bouregreg une grande famille de Salé a un fils. Il est jeune et vaillant. Le jeune slaoui fort et courageux aime la mer et la navigation. Il est même corsaire à ses moments perdus. Un homme comme le jeune slaoui aime la nature et les animaux, il partage des après midi entière avec son fidèle étalon noir et distribue sa tendresse aux chiens et chats errants. De plus ce jeune homme a reçu une éducation hors paire. Il connait les textes des anciens, s’éduque pour devenir Ralim et maîtrise par conséquent plusieurs langues et plusieurs sciences. Le jeune slaoui grandit chaque jour et complète son savoir par la maîtrise des armes et l’art du combat. 1
  • 2. Un jour, de grande joie, les parents Rabatis donnent naissance à une jeune fille qu’ils nomment Nour. La jeune Nour grandie entourée de sages et de savants, de livres et de connaissance, de poésie et d’art. Elle apprend en grandissant le savoir des siens en plus de maîtriser la cuisine et les traditions dans lesquelles elle berce. Plus elle gagne en âge et plus son amour pour les livres grandit avec elle. Elle se doit en fille de bonne famille de savoir dire les textes des grands philosophes et de connaître les sciences. Par une soirée de printemps, les Rabatis organisent une fête pour célébrer le mariage d’un des leurs. Pendant ce temps de l’autre côté de la rive le jeune slaoui, s’ennuie à mourir. Il décide de monter sur une petite pirogue et de naviguer sur le bouregreg. Il entend des sons de fête monter de la maison des Rabatis, il s’approche et voit de la lumière et une maison où l’on s’amuse, c’est ainsi qu’il se décide à rejoindre la fête. Afin de se joindre aux convives il parle aux gardiens des portes de la maison et comme il connait sa famille de nom et de réputation on le convie d’entrer. Le jeune slaoui était d’autant plus apprécié car il jouit d’une excellente réputation de sobriété et de mesure. La fête était digne des Rabatis et l’on y trouve des plats et des mets fins et raffinés : des dates accompagnées de lait, des gâteaux aux amandes, aux noix, aux grains de sésames, à la semoule, à la noix de coco, au chocolat. Mais on peut trouver aussi de la pâtisserie occidentale, des tartes, des tourtes, des gâteaux aux pommes, poires, chocolat, et autres friandises sucrées. Parmi les plats servit on compte également des mets salés, traditionnels, des briwates, des friands, des gâteaux au fromage, des roulés, et autres amuses gueules. Tous ces plats sont souvent servis avec des boissons diverses et variées : des laits à la noix de coco, aux amandes, aux avocats, des jus de fruits, à la pomme, poire, orange, citron, fraise… De plus les convives dansent sur des rythmes variés, raita, assri, aissawa, ghnawa, andaloussi, malhoun… 2
  • 3. Pendant cette fête le jeune slaoui s’amuse beaucoup et rencontre plusieurs personnes de sa connaissance. Il danse et rit, il conte ses aventures en mer et ses ballades à cheval et il parle de science et de littérature. Lorsque la fête est à son comble le jeune slaoui se faufile parmi les invités et c’est là qu’il a aperçoit la jeune Rabatis. C’est le coup de foudre, et son cœur semble s’être épris de la jeune fille tant sa beauté est à son goût. Il se sent des ailes et est dès alors transporté dans le royaume de la tendresse et l’amour. Cependant, étant un jeune homme comme il se doit, il ne peut aimer la jeune slaoui au premier regard. Il décide d’être patient et de chercher à la connaître. A compter de ce jour, le jeune slaoui suit la jeune Rabati afin de mieux la connaître et l’appréhender. Il oublie la fête et pense à sa jeune conquête pendant le restant de la soirée. Il n’a jamais ressenti un attachement aussi fort. La beauté de la jeune Rabati a ravi l’âme du slaoui. Aussi il cherche déjà à s’approcher d’elle mais sans qu’elle le remarque et sans jamais qu’elle sache le fort attachement qu’il ressent. La jeune Nour danse comme à son habitude entourée et protégée des siens qui ne permettent en aucun cas qu’un homme s’approche d’elle. Elle maîtrise l’art de la danse comme ses cousines et elles comblent toutes ensemble la piste jusqu’au petit jour. Les jeunes femmes dansent et tournent au rythme des percussions mais nadir, le jeune slaoui, n’a d’yeux que pour Nour. Il se fait tard et Nadir se décide à contre cœur de quitter la fête et Nour pour rejoindre le domicile parental. Nadir à son retour parmi les siens mange moins, parle moins et ses pensées semblent occupées ailleurs. Sa mère s’en aperçue et elle lui demande : « Mon fils que t’arrive-t-il ? Tu ne manges plus, tu ne dors plus, tu ne réponds pas lorsqu’on te parle, ton corps est avec nous mais tes pensées son ailleurs… Nadir…Nadir…Nadir, je te parle réponds moi.» Nadir se sentit comme sorti d’un songe : « Pardon ? » 3
  • 4. - Que t’arrive-t-il ? Je te parle et toi tu ne m’écoutes pas. Tu n’es pas comme ça d’habitude. Qu’est-ce qui ce passe ? Insista la mère slaoui. - Rien, rien je pensais à quelque chose, je vais bien, très bien. Ne t’inquiète pas pour moi, je ne me suis jamais porté aussi bien. Répondit Nadir. Il flaire une rose qu’il porte à la main et s’en va à son travail. La mère pense en son fort intérieur : « Mon fils me cache quelque chose, j’espère que ce n’est rien de grave…et si… Ah c’est ça il est amoureux…Je me demande de qui ? » Nadir travaille pendant toute la journée avec son père. Une fois libre, il se rend de l’autre côté de la rive. Il connait maintenant la maison de la jeune Nour. Il l’observe quand elle sort de son école entourée de ses amies, ou encore avec ses parents lorsqu’elle se promène. Il l’écoute parler avec ses camarades, et il la regarde danser. Il la voit peindre, et il l’admire lorsque sérieuse, elle travaille ou apprend ses leçons. La jeune Nour était trop jeune et Nadir ne peut pas s’approcher d’elle avant qu’elle ne devienne une femme. Mais plus il l’observe, plus il en apprend à son sujet, et plus il l’aime et la désire. Une année passe et Nadir finit par connaître Nour et ses qualités ne font qu’augmenter à son charme naturel. A ses 15 ans, Nadir décide qu’il la séduit et commence à s’approcher d’elle. Un jour Nour comme à son habitude se rend à son étude, lorsqu’elle aperçoit une lettre déposée sur par une colombe sur le rebord de sa fenêtre. Voici ce qu’elle lit sur la lettre anonyme : « Pour ma chère bien aimée, Je suis sans voix et sans vie depuis que je vous aime. 4
  • 5. Vous occupez mes pensées et je ne vis que pour vous et par vous. Vous êtes si proche et si loin à la fois. Je n’ose vous approchez de peur de vous perdre. Mais je n’ose fuir de peur de vous perdre également. Vous êtes toujours avec moi, dans mes pensées. J’ai lié mon destin au vôtre. Je vous aime et n’ose vous l’avouer. Ne répondez pas, ne fuyez pas, laissez moi l’espoir de vivre encore un peu et d’espérer. Je passerai ma vie à vous attendre et si la vie ne suffit pas alors l’éternité Un oui de vous, une faveur peu me rendre l’espoir Votre nom et votre visage sont pour toujours gravés dans ma mémoire Vous hantez ma vie et mes pensées ne sont que pour vous. Un admirateur. » La jeune Nour ne comprend pas qui a pu écrire cette lettre. Elle cherche à savoir mais en vain. Elle se renseigne auprès de ses amis mais personne ne semble comprendre de quoi il s’agit. Parfois on se fait moqueur et on rit d’elle. On lui pose d’autre fois, plusieurs questions afin de savoir de qui elle tient cette lettre doutant de sa sincérité. Les jours passent et Nadir use de mille ruses pour approcher Nour sans s’attirer le courroux de sa famille. Dans le pays de Nadir et Nour, la tradition veut que les jeunes hommes et les jeunes femmes ne peuvent pas se fréquenter hors du mariage. On voit d’un très mauvais œil 5
  • 6. qu’une jeune fille parle à un jeune homme. Les gens dans la rue même s’épient les uns les autres et vont vite raconter les moindre travers au père. Souvent le père par fierté va jusqu’à battre son enfant de peur de perdre la face. Cependant, le jeune Nadir trouve des astuces et des leurs pour approcher Nour. Une fois déguisé en mendiant, il lui demande un peu d’argent. Nour qui aime rendre service à son prochain, lui donne volontiers quelques pièces et quelques minutes pour écouter ses prières. Elle fait parfois la marche à pied avec quelques unes de ses amies, et il vient déguiser en riche marchand lui demander de l’accompagner. Comme elle refuse son offre, il se sent encore plus attiré par son sens moral et sa droiture. C’est de cette façon que Nadir apprends à connaître Nour et à l’aimer bien plus chaque jour. La nuit Nadir se penche sur son bureau armé d’une plume pour écrire à sa belle. Il prend soin cependant de ne jamais révéler son identité et il reste pour elle son amant secret. Nadir pour son commerce voyage en mer. Il est un marin aguerrit et connait les chemins de la soie, les routes du sud mais aussi celle du Nord et du grand froid. Sa famille a un commerce prospère et les fréquents voyages de Nadir par terre ou par mer, aide à remplir les stocks et à offrir de nouveaux produits à la clientèle. Pendant ses voyage il n’oublie jamais d’écrire à sa bien aimée, Nour. Les lettres étaient parfumées d’encens ou d’extrait de fleur qu’il achète lui- même aux marchands. Nour quant à elle répond à son amant par des lettres de plus en plus entachées de passion, d’amour et de sincérité. Elle finit même par aimer cet inconnu. Elle sait 6
  • 7. qu’il occupe un poste honorable avec son père. Elle a aussi conscience qu’il est né d’une grande famille. Il demande aussi à la belle que chaque jour elle regarde les étoiles de sa fenêtre et lui de la sienne. Ils aiment passez des moments sous le ciel étoilé chacun d’un côté de la rive à se dire combien ils s’aiment. Cependant le poids de la tradition pèse lourd sur les épaules des deux jeunes amants. Ils suivent autant que possible les restrictions de la loi des pères jusqu’à un certain âge. Nour grandit de jour en jour, elle a travaillé très dur et pour une fille elle a réussit à faire des études, ce qui est une grande chance. Le père de Nour a insisté pour qu’elle étudie car elle est son unique enfant. Elle se doit de lui succéder et veiller à ses affaires lorsqu’elle sera en âge. Son père prend la décision après sa réussite de l’envoyer chez des proches continuer à s’instruire dans un autre pays. Nour reçut la nouvelle avec une forte déception, regrettant de devoir quitter sa famille, mais plus encore son amant Nadir. Cependant avant de partir, elle se décide à enfin rencontrer son homme, qui veut la connaître avant qu’elle ne parte au loin. C’est ainsi que les amants de Rabat et Salé se font connaissance, dans la chambre vide de Nour un soir, Nadir vient la voir et elle se donne à lui sans retenu privée trop longtemps de son amour. Lorsque Nour est parti Nadir lui a promit de venir la voir dans cette autre contrée. Elle lui devient indispensable. Elle est plus qu’une femme pour lui, elle l’aide et l’épaule dans ses affaires. Elle le soutint et lui apporte du réconfort. Elle partage ses joies et ses peines et connait ses secrets. C’est ce qu’elle pense tout du moins. Mais Nadir a un secret caché pour Nour. Il aime une autre femme. Il l’a rencontré peu avant que Nour ne parte pour son étude dans un pays lointain. Elle s’appelle Leila. 7
  • 8. Nadir a rencontré Leila peu de temps avant le départ de Nour. Leila est une ensorceleuse. Tant elle brille par son charme et par sa beauté tant son cœur est froid et noir. Elle est issue d’une famille modeste de Salé et connait bien la réputation de Nadir. Elle le désire plus que tout et veut qu’il l’épouse. Pour cela elle prépare bien son plan et fait ; met tous les atouts de son côté pour charmer Nadir. Un soir alors que Nadir est entouré de quelques uns de ses amis, elle s’offre à lui. Peu de temps après avoir pécher avec Leila, Nadir est père. A moment-là Nour est partie pour son étude. Leila quant à elle, fait savoir à tous ceux qui veulent l’entendre qu’elle est la femme de Nadir et qu’elle attend un enfant de lui. Dans le pays de Nadir et vu les traditions il est dans l’obligation d’épouser Leila. C’est ainsi que Nadir et Leila se marient devant témoins. Nour passe plusieurs années au loin et n’apprend rien de ce qui concerne Nadir et Leila. Elle connait beaucoup de succès dans ses études et réussit après plusieurs années. Nadir ne peut oublier Nour et continue de lui écrire en lui cachant bien sa relation avec Leila. Il est allé même à sa rencontre dans le pays où elle se trouve et l’aime plus que jamais il n’a aimé de sa vie. Un jour Nour rentra dans son pays natal et ce fut alors qu’elle apprend de part ses amis, le mariage de Nadir. La nouvelle est fatale pour Nour et elle en perd la voix et l’appétit. Nour perd la vie de jour en jour et ne peut plus espérer aimer ni vivre après cette forte déception. Elle est sur le seuil de la mort. Un jour qu’elle est mourante, sa mère s’approche de son lit et fait une prière. Puis, tous les jours la mère Rabatis soigne sa fille et lui raconte une histoire : 8
  • 9. « Il était une fois dans un pays fort lointain vit un vieux fou. Il habite dans une chaumière en terre cuite avec sa femme. Un jour il part dans un marché de sa ville et achète un jeune âne qu’il appela Hemière. Le vieux fou trouve ce jeune âne comme consolation à son ennui et passe son temps à mener la vie dure à Hemière. Il lui pose de vrai casse tête chinois. Il lui parle ainsi, lorsque l’âne est paisiblement assis à se reposer, le vieux fou lui dit : Mais que fais-tu assis comme ça à ne rien faire, cours espèce d’âne. Alors Hemière se met à courir, mais lorsque l’âne court le vieux fou devient fou de rage (c’est le cas de le dire) et tape sur le pauvre âne en hurlant : puisque je te dis de t’arrêter tu es sourd ou quoi ? Alors le brave 9
  • 10. Hemière s’arrête de courir et le vieux fou recommence de taper aussi fort assis ! Non pourquoi tu t’assois puisque je t’ai dis de courir ! Mais arrête de courir je t’ai dis d’arrêter ! Hemière a beau faire, le fou s’enrage de plus belle et le bat. Un jour alors qu’il est l’heure du repas le fou donne du foin à l’âne. Tandis que Hemière mange le foin, le vieux fou appelé Hamdou le bat et lui réplique : Mais qui t’a dit de manger le foin, je l’ai posé mais je n’ai jamais dit qu’il faut manger. Alors l’âne s’arrête de manger et Hamdou le rosse et hurle : « Espèce d’âne puisque j’ai mis du foin dans ta gamelle pourquoi tu ne manges pas ? Tu attends quoi manges. » Hemière vit dans la peur perpétuelle des représailles de son maître et n’a jamais d’issue pour éviter les coups de bâtons. Lorsqu’il s’agit de remplir l’eau de la fontaine, Hemière se prend des coups pour un oui ou pour un non. Il ne mange plus, ne dort plus, car le soir, lorsque le vieux fou a du mal à dormir, il s’en prend à son âne. Or, Hamdou est marié depuis plusieurs années à une vielle femme, qui a subi tout autant les coups que les sautes d’humeurs de son mari. Comme le mal de son mari ne fait que s’aggraver avec l’âge, elle n’en peut plus de supporter les remontrances de son mari pour tout, elle décide de fuir. Un soir alors que Hamdou, est endormi, elle amasse le peu de bagages qu’elle possède et fuit sur le dos de l’âne. Elle galope sur le dos de hemière pendant plusieurs heures. Elle arrive enfin dans une maisonnette au bord de la clairière où vit sa fille et ses enfants. Elle s’installe chez sa fille et lui conte toute l’histoire, les coups de bâtons, les reproches incessants et même le sort du pauvre Hemière. Ainsi sa fille décide de garder sa mère chez elle, quant à hemière, elle le relâche contente d’être débarrassée d’une bête devenue à moitié folle et inutile. 10
  • 11. Hemière ne sait où aller et gambade pendant plusieurs jours. Il broute de l’herbe sur son passage et jouit pour la première fois de sa vie d’une vie saine et sauvage. Il arrive après plusieurs jours dans une forêt. Etant donné qu’il n’a jamais connu d’animaux sauvages, il s’approche paisiblement d’un renard pour lui demander sa route. Le renard malicieux comprend vite que Hemière n’entend rien à la vie sauvage il lui parle en ses mots : Nous vivons tous en harmonie dans cette forêt. Moi par exemple je vis ici avec les lapins et les écureuils. Vous vivez en paix avec les lapins ? demande Hemière Le renard est surpris de cette réponse et décide de jouer un tour à l’âne pour gagner de nouveaux amis. Il lui répond alors : euh oui je vis en paix avec eux je les garde et les protège. Tant mieux réplique Hemière. Puis-je vivre avec vous alors ? Mais bien sur fit le renard, d’ailleurs je peux même te présenter des amis à moi qui se feront un plaisir de te garder et te protéger. Oui rétorque hemière, avec grand plaisir. C’est ainsi que Hemière se fit conduire par le malicieux renard chez les loups. Ils sont nombreux et feront un festin du pauvre âne qu’ils partageront volontiers avec monsieur renard. Tandis que hemière et le renard se dirigent dans l’antre des loups, la nuit commence à arriver. Alors hemière peut entendre les hululements des loups, et voir dans l’obscurité des yeux pétillants l’observer. Il prend peur et panique rattrapé de peu par son instinct de vie. Il galope très loin et très vite et réussit tant bien que mal à s’enfuir et à échapper à une mort funeste. Hemière continue pendant plusieurs miles et finit par atterrir dans une clairière où vivent des chevaux sauvages. Il dort là pendant la nuit et le lendemain il découvre un nouveau monde. Lorsque Hemière se réveille le lendemain matin, il fut entouré de chevaux qui se demandent qui peut bien être la nouvelle recrue. Qui es-tu lui demanda le chef, un jeune poulain ? Non répond hemière je suis un âne. Un âne, mais que fais-tu parmi nous ? Alors hemière leur conte son histoire de la veille. Il est dès lors la risée de toute la troupe. Comment, le renard protège les lapins ? Et pourquoi pas les poules ? Non mais quelle drôle d’idée. C’est vraiment bête. Oui on dit bien bête ou bennet comme un âne. 11
  • 12. Mais hemière reste ferme et courageux bien déterminé qu’il est de prouver à tous que bien au contraire il est bien assez habile et rusé. C’est alors que comme chaque matin et comme tout le long de la journée, les chevaux entreprennent leurs chevauchées. Il les suit pendant quelques miles, mais s’essouffle bien vite et est à la traîne non qu’il ne soit pas un bon cavalier mais selon lui-même, il manque d’entraînement et les rattrapera un autre jour. Déçu et découragé il finit par abandonner après plusieurs jours mais il prend de l’aisance et continue seul son bonhomme de chemin. Bientôt Hemière devient la risée de tous les animaux sauvages, pour la simple raison qu’il veut concourir avec les chevaux et qu’il croit les loups et les renards des animaux aussi inoffensifs que lui. Il demande audience auprès du lion Roi des animaux. Il arrive chez le lion et lui expliqua son sort et lui fait comprendre que tous les animaux se moquent de lui, il demande à ce qu’on lui changea de nom. Comment veux-tu t’appeler demande alors le lion ? Pourquoi pas poisson dit hemière. Sais-tu nager demande le lion ? Ben non répondit hemière. Tu es vraiment un âne lui dit le lion et âne tu resteras, va- t’en vite avant que je te dévore. Décidemment ce pauvre Hemière n’a vraiment pas de chance dans cette forêt. Il décide de quitter la forêt pour se diriger vers un village où il servira comme un bon petit âne. Il arrive dans un village montagnard. Là-bas, il est recueillit par une jeune femme qui le trouve sur le bord de la route. Elle l’emmène dans sa ferme où elle vit, elle et toute sa famille. Hemière sert alors pour transporter les olives, l’eau, le blé, les légumes. Il reçoit quelques coups de bâtons mais pour une fois dans sa vie il vit heureux, comme chaque âne peut l’espérer. 12
  • 13. C’est ainsi que la mère Rabati finit l’histoire de hemière. Sa fille se porte mieux chaque jour. Ainsi la mère promet à sa fille que comme dans l’histoire de Hemière sa fille trouvera un jour un foyer, où tout ne sera pas rose mais où elle pourra vivre une vie saine qui convient à ses qualités et à son rang. Ainsi la jeune fille s’en remis peu à peu du choc et reprend espoir de connaître l’amour une autre fois, mais elle se promet d’être plus prudente et de ne pas se laisser prendre dans le même jeu. 13
  • 14. Leïla est une femme vile et cruelle, elle n’a aucune pitié pour les esclaves de Nadir, qu’elle maltraite à cœur joie. Elle a quelques talents d’oratrice et use de sa ruse pour s’attirer les bonnes grâces des gens fortunés de la ville de Salé. Elle continue de pratiquer la magie et ensorcèle Nadir nuit et jour pour qu’il lui soit entièrement dévoué. Elle a maintenant tout ce qui un jour aurait pu appartenir à Nour, mais son ambition est démesurée et quoiqu’elle soit marié à l’un des marchands les plus riches de la ville de Salé, elle convoite en cachette quelque autre homme, plus riche encore et plus réputé. Elle met au monde plusieurs enfants avec Nadir. Cependant Nadir qui est passionné de navigation quitte souvent sa femme pour de longs voyages. Il visite ainsi, plusieurs contrées réputées comme les Indes, l’Asie et l’Europe. En Inde Nadir découvre les épices, les encens, les teintes, les parfums et les saris, tissus très colorés en soieries. En Asie, il découvre certains mets très raffinés, d’autres épices, comme le gingembre, le soja, le camphre, des joyaux et pierres précieuses. Il voyage beaucoup et longtemps, mais est heureux à son retour de trouver sa femme enceinte ou accouchée. Nour quant à elle est présentée à de riches marchands de la fameuse ville de Fès. Elle finit par en épouser un, avec l’accord de ses parents et pour sceller une nouvelle alliance entre la grande famille de Rabat et la grande famille de Fès. Elle aime son mari raisonnablement et lui fait de beaux enfants. Elle aide beaucoup son époux dans son négoce. Elle organise pour lui des festivités royales, où toute la grande bourgeoisie de la ville de Fès se réunissent. Elle en oublie peu à peu Nadir et ses projets de mariage avec lui, et bâtit une belle vie saine, où elle s’épanouit. Elle accompagne même son époux dans certains de ses voyages et sa maîtrise des langues étrangères leurs est d’un grand salut. Nadir apprend ou comprend après peu de temps que sa femme courtise d’autres hommes et que certains des enfants qui semblent être les siens étaient ceux d’autres. Après plusieurs 14
  • 15. années de mariage, le poids des traditions et la grande humiliation dans lesquelles il vit, lui laissent peu d’espoir de connaître un jour le bonheur. Il demande alors conseil auprès d’un juge et su qu’il a le droit de divorcer de sa femme, mais que les enfants en paieraient le prix. Il peut prouver que les enfants ne sont pas les siens car leur conception souvent chevauche ses voyages. C’est alors que Nadir se souvint avec amertume de cette jeune femme qui l’aimait autrefois et qui aurait pu être sa femme : Nour. Il apprend qu’elle était mariée et qu’elle vit dans la ville de Fès avec son nouvel époux. Il apprend que ce mari en question était un commerçant honnête et riche. Il comprend alors trop tard que jamais, il ne faut se jouer des gens et qu’une personne sincère en vaut mille. Il regrette vraiment son choix, mais il ne peut plus faire machine arrière. Il se résigne à son destin et continue de mener un semblant de vie avec Leila. Nour s’enquière un jour des nouvelles de Nadir et elle apprend des choses bien fâcheuses à son sujet. Non content de savoir que sa femme le trompe, il a sombré dans l’alcoolisme, et le jeu. Il s’accommode de cette femme, elle lui ouvre des portes par sa malice. Il a acquis une mauvaise réputation sur le marché et on dit même qu’il triche dans les prix et vole plus petit que soit. Ses voyages sont ses seuls exploits, il aime les conter dans des soirées fortes animées et en compagnie de personnes très peu fréquentables. Ainsi Nour réalise soudain que sa mère disait vrai et qu’elle a réellement échappé à une triste vie. Comme disait le texte sacré : « Il ne faut jamais regretter les choses qui n’arrive pas. » 15
  • 16. Un soir alors que Nadir sort d’une des tavernes de la ville de Salé, il rencontre une vielle dame sur son chemin. Elle lui demande l’aumône et Nadir lui donne les quelques sous qu’il porte sur lui. Elle se retourne vers lui et il pu apercevoir son visage repoussant, grisé de boue et difforme. Il en eu un cri d’horreur et recule. Elle lui crie alors ses mots : « Alors notre grand corsaire est devenu un moins que rien. Tu as oublié ton nom et ton rang, tu te plais à faire le malheur des autres. Honte d’Allah sur toi, tu as terni le nom de ton père un honnête homme qui voulait te voir devenir quelqu’un d’autre que ce que tu es maintenant. Mais tu as encore une chance de te rattraper. Si tu aimes tant les voyages, armes toi de courage et vogue au quatre vent et ne revient que lorsque tu auras accompli quelque chose de merveilleux qui puisse laver le nom que tu portes. Tu dois d’abord faire des excuses à cette jeune fille à qui tu as fait tant de mal, ensuite tu rassembleras des hommes auxquels tu lieras ton destin et qui seront tes nouveaux compagnons dans ta quête. Vas et ne me déçoit pas. » Elle est partie à ses mots. Nadir ne dort pas de tout le reste de la nuit, il pense sans cesse à ce que la vielle femme lui a dit. Il pense voyager et découvrir les pays qui lui sont encore inconnus. Mais il ne peut jamais changer sa nature. Le lendemain, il part chez le juge et lui raconte son histoire et celle de sa femme. « Cette satanée ensorceleuse… » Lorsqu’il finit son histoire, le juge rendit sa sentence. « Nadir mon fils, tu as le droit et même le devoir de répudier cette femme qui a causé ta perte. Tu lui laisseras de quoi vivre elle et ceux des enfants qui sont les tiens. Tu payeras une tribu à Nour pour lui réparer la souffrance et la honte que tu lui as causée. Mais pour Nour, ne t’inquiète pas, il semble que Dieu est juste et qu’il lui a permit de rattraper le temps perdu et lui a donné des enfants d’un homme honnête. Vas mon fils et que Dieu te garde. » C’est ainsi que Nadir quitte cette sorcière de Leïla et qu’il fait des excuses accompagnées de cadeaux à Nour pour réparer son erreur. 16
  • 17. 17
  • 18. Ensuite, il parcourt les rues et les ruelles de Salé, Tétouan et Marrakech à la recherche de nouveaux compagnon pour son voyage. Il emporte avec lui un de ses fils qu’il sait être le sien parce qu’il lui ressemble tellement. Il trouve dans une taverne, un borne boiteux du nom de Moussa le juif. Il rencontra aussi un Noir africain un colosse, fort bien bâtit et d’un courage légendaire, Léon l’africain. Une jeune femme fort belle et redoutable les accompagne aussi, jeune, blonde, elle était connue pour sa force, son espièglerie et sa lame redoutable elle s’appelait Nawal Roumi, on l’appelait la Roumya à cause de son air européen. Un charmeur de serpent fin et rusé, doué d’une connaissance très approfondie des remèdes, et poisons fait partit de leur équipage également. Il se nomme, hakim un médecin herboriste raté. Voici les nouveaux compagnons de Nadir et ensemble, ils parcourent le monde à la recherche de trésors, de connaissances et d’aventures. Léon est né en terre d’Afrique, son père était un grand guerrier d’une tribu redoutable d’Afrique, depuis sa plus tendre enfance parmi son peuple il a été entraîné à soulever des rochers, à se battre à main nus et à accomplir les tâches les plus pénibles. On raconte qu’un jour alors qu’il était enfant, il a tué de ses propres mains un jeune lionceau qui voulait l’attaquer. Il l’a étouffé de ses propres mains. Il a grandit parmi les siens il sait chasser le gibier, il connaissait les animaux à leurs odeurs, il peut flairer le danger, il sait reconnaître l’animal bien avant qu’il ne soit à porter de vue. Un jour pendant son adolescence, une grande famine s’abattît sur son village. C’est alors qu’il entreprit la traversée du Désert pour chercher un pays plus généreux. Pendant son voyage et malgré son courage, il manqua d’eau et de vivre et resta pour mort dans les dunes. Il fut recueillit par des touareg maures. Ils le soignèrent et l’adoptèrent. Mais il se devait de travailler pour eux. Il transportait des poids sur son dos, il parcourait des miles à pied, il était souvent de garde à surveiller le campement contre les attaques des intrus. Il apprend comment se retrouver dans les dunes. Les touaregs, lui apprirent à se battre et à cultiver sa force physique. Il adopta alors leur confession et devint musulman mais il refusa de changer de nom. A l’âge adulte, il devint un géant doué d’une force incomparable et d’un instinct qui le trompait rarement. En plus de sa force, Léon a un cœur en or et lorsqu’il aimait alors c’était l’ami le plus fidèle. Il était un jour dans une foire de Marrakech et c’est ainsi qu’il rencontra Nadir. Il a le secret espoir de faire quelque chose de sa vie et lorsque Nadir lui parla de voyage et d’aventure il était tout de suite partant. 18
  • 19. Nawal Roumi était une femme berbère du Nord, une femme guerrière. Elle a été instruite des armes par son père qui n’a eu qu’un enfant, cette fille, et pour cela il l’a éduqué comme un homme. Il lui apprend comment manier les armes blanches. Elle a amélioré son savoir dans un cirque romain. Elle était d’une rare beauté mais elle a tué plusieurs hommes mal intentionnés. Elle a une crinière blonde longue et sauvage, un peu comme elle. Elle était aussi très agile ce qu’elle a apprends également dans le cirque. Elle pouvait marcher sur un fil dans les airs. Sa lame ne manquait jamais son coup. Elle était rapide, silencieuse et très aiguisée. Roumya pouvait lancer sa lame les yeux bandés. Mais aussi elle pouvait réussir à atteindre son objectif en équilibre sur une main. Elle a connu Nadir à Tétouan où il a fait passer le mot qu’il cherchait des compagnons pour son voyage. Elle était attirée par le danger et l’aventure c’est pourquoi elle se proposa. Nadir se moqua de son offre alors elle lui coupa le souffle net avec une lame qui lui siffla dans les oreilles. Elle fit pour la récupérer deux saltos bien calculés et tomba en face de lui sur sa table. Il accepta son offre et lui fit de plates excuses. Hakim était un savant très connu, il passait son temps dans son magasin d’herboriste. Il connaissait toutes les plantes, tous les venins, les poisons, les serpents et les scorpions pour les avoir fréquentés. Il vivait entouré de livres, de parchemins et de bocaux. C’était un érudit qui connaissait Ibn Sina et Ibn Rochd pour les avoir lus. Il préparait des solutions pour tous 19
  • 20. les maux. Il aimait pardessus tout les voyages et découvrir les sciences orientales était pour lui une motivation suffisante pour se joindre à l’équipe. De plus il voyageait déjà souvent pour amasser ses herbes et ses potions. Il connaissait les sciences et a par conséquent étudié la navigation et l’astrologie. Moussa était un ami de Nadir de longue date et ils avaient déjà voyagé ensemble pour des fins commerciales. Voici donc l’histoire de ses cinq compagnons enfin six, si l’ont compte le jeune fils de Nadir, Ali. 20
  • 21. Il entreprit de voyager le mois suivant le temps pour chacun de faire ses adieux et de se préparer pour un voyage peut-être sans retour. Le jour du départ arriva, l’équipe se réunit à l’aube dans le petit port de Salé. Ils s’apprêtaient à voyager quand tout à coup, la vielle fit son apparition. « Nadir bravo, je vois que tu es devenu raisonnable te voilà parti pour devenir une légende. Je t’offre ma protection et mon aide, ne la rejette pas elle pourrait t’être utile. Voila un talisman qui te guidera et te protègera. » Elle lui tendit une main de fatima assorti d’un œil en turquoise au milieu. Ils mettent la grande voile et se dirigent dans le sens du vent. Ils parcoururent plusieurs miles lorsque hakim leurs dit : « Nous, nous dirigeons vers le Nord, nous allons droit vers le pays maudit des pirates. Ils sont les descendants des vikings ils vivent dans le grand froid et la neige. Ils sont sanguinaires, ils sont dirigés par un roi violent qui tue tous ceux qui passe par les côtes. Il semblerait qu’ils cachent leurs trésors dans des tours gigantesques. Il semble que se sont de bons marins et qu’ils patrouillent souvent autour des côtes. Nous devrions nous arrêter loin du rivage et continuer sur une petite barque. Ils vivent dans une île maudite. Ils n’ont pas beaucoup d’espace et la grande tour se trouve dans un village en bord de mer sur le détroit. Il faut se méfier aussi, il paraît qu’une fois qu’ils ont tué leurs victimes, ils les mangent et boivent leur sang dans leurs crânes. » Une fois proche du rivage, nadir frotta le talisman, une brume s’étendit et on ne pouvait presque plus rien voir. Ils abandonnèrent le bateau avec ali, moussa et hakim dedans. Nadir, Roumya et Léon se dirigèrent vers la côte dans une petite barque, ils étaient protégés par la brume. Ils accostèrent dans le pays des pirates. Ils abandonnèrent la barque loin sur la plage près d’une grotte, où ils se cachèrent. Peu de temps après ils entendirent des voix s’élever du rivage. Des pirates ivres morts se lançaient des jurons. Les pirates s’approchent de leur grotte ils sont trois, ils profitent de l’effet de surprise pour les prendre, ils les ligotent et leur prennent leurs vêtements. Ils comprirent aussitôt que Léo ne passerait pas inaperçu avec sa taille et sa couleur, parce que les pirates étaient petits, roux et hideux et que leurs vêtements ne lui allaient pas, ils étaient trop petits et étroits. Ainsi ils se camouflèrent pour passer autant que se peut incognito. Ils demandèrent où se trouvait le trésor des pirates et les prisonniers leurs indiquèrent qu’ils étaient sur la bonne voix. La brume s’estompa peu à peu et ils virent devant eux une ville. Elle s’étend sur plusieurs miles, pleine de boue et de fumées nauséabondes. Des baraques s’étalaient un peu partout d’où s’échappaient des odeurs atroces et les rues étaient inondées d’immondices. Ici et là gisaient des hommes ivres morts et des femmes dénudées aux visages poreux. On entend au loin des hurlements de femmes violées ou d’hommes tués. On pouvait trouver aussi des hommes en cage ou des africains meurtris aux corps recouverts de cicatrices et de coups de fouet. Des grands feux s’étalaient un peu partout où l’on brûlait vif des femmes et des hommes, des foules étaient entassées tout autour à boire et à hurler « à mort, à mort ». 21
  • 22. Des hommes vêtus de longues étoffes vadrouillaient un peu partout avec dans leurs yeux des lueurs de cruauté et de malice. Les hommes se battaient au sortir des tavernes pauvrement meublées et mal éclairées. Ici un enfant maltraitait un chien et là une femme assise dans le fumier donnait naissance à un enfant. Nadir comprend alors que Léon pouvait aisément passer pour leur esclave ce qu’il fit. Ils se décidèrent finalement de s’arrêter dans une taverne pour manger et recueillir des informations sur les trésors engloutis de cette ville. Ils comprirent que ce son les hommes aux longues robes qui cachaient les livres, et que ceux-ci étaient interdits, mais qu’en plus ils cachaient bon nombre de richesse dans leurs churches. Mais aussi pour pénétrer dans ces lieux de prières il fallait être moine. On leur conta également que les prétendus moines empoisonnaient les richesses et les livres afin que personne ne puisse y accéder. On leur compta également que le roi était un homme sanguinaire, un vrai tyran et très riche, il s’était enrichi grâce aux voyages et à la piraterie de son peuple. Mais ses richesses étaient gardées dans une tour infranchissable. Infranchissable oui pour eux mais pas pour Roumya. Elle qui était si agile pourrait se glisser à l’intérieur grâce à des cordages et ensuite 22
  • 23. elle pourra leur ouvrir les portes de l’intérieur. Plus la journée avançait et plus les esprits s’échauffaient, après avoir longuement discuté un homme ivre s’avança et proposa deux cent sous pour le grand esclave. Léo était offensé et n’ayant jamais été esclave, il se rua sur l’homme et d’une gifle l’envoya à l’autre bout de la salle. Un grand silence s’établit dans la taverne brisé par des jurons et une bagarre s’en suivi. Ils profitèrent du brouhaha ambiant pour s’enfuir et ils s’en firent dans la grande tour, ils virent qu’elle était gardée par quatre gardes en bas, deux en haut et semblerait-il et trois à l’intérieur. A la tombée de la nuit ils retournèrent sur leur bateau. Ils contèrent ce qu’ils virent à hakim et lui demandèrent quelques remèdes contre le poison utilisé pour les livres. Il leur conseilla de porter des gants à leurs mains et leur fit boire ne potion contre les poisons qui pourraient être utilisés dans une terre pareille. Il leur donna également une senteur qui aiderait à endormir les gardes. Il insista auprès d’eux pour qu’ils lui ramènent les livres des churches mais cela semblait difficile vu qu’ils avaient entreprend d’attaquer la grande tour. Ainsi ils prirent du repos et au coucher du soleil ils profitèrent de la brume pour se rendre dans la ville des pirates. 23
  • 24. ils finrent en arrivant à la tour d’être soul. Les gardes approchèrent d’eux et leur demandèrent de quitter les lieux ils leurs offrirent alors une bouteille qu’ils ne refusèrent pas. Tandis que les gardes buvaient du goulot, Nadir ouvrit la petite bouteille de somnifère et la porta sous leurs nez : « Que pensez-vous de ce parfum leur demanda-t-il ? A peine eurent-ils le temps de répondre qu’ils s’évanouirent. Nadir et Léon prirent les armes des gardes et les ligotèrent. Alors Roumya entreprend de gravir le mur, ce qui ne semble pas si difficile pour elle mis à part le fait qu’elle doit jouer de l’obscurité et être prudente pour ne pas être vue des deux gardes du haut de la tour. Elle lança la corde grâce à son arc dans une des fenêtres de la tour. Elle se jouait des gardes qui patrouillaient au dessus de sa tête. Elle arriva tant bien que mal à grimper, elle fut aidée pour cela, par les pierres mal assorties de la grande tour. Elle arriva finalement à la petite ouverture sur la tour et elle s’assit sur le rebord. Elle observa longtemps au dessous pour juger de combien de gardes s’y trouvaient. Il y en a en effet trois gardes à l’intérieur de la tour et une grille qui cachait des bijoux magnifiques. Elle a besoin de l’aide de Léon et Nadir pour se débarrasser des gardes de la tour. Elle réfléchit pendant un long moment sur la stratégie à suivre pour ouvrir le portail sans être vue et sans alerter les gardes du haut de la tour. 24
  • 25. Tandis qu’elle pense à une ruse pour pouvoir accéder à la porte un cor sonna au dessus de sa tête les gardes se dirigèrent vers la porte. Minuit sonne et leur tour de garde est arrivée à son terme. Effrayée que les gardes puissent surprendre ses compagnons et se rendre compte que les gardes de l’extérieur étaient endormis elle envoya une flèche aux pieds de Nadir avec un message : « les gardes vont sortir, attention ». Pendant que Nadir lisait les quelques mots de Roumya, la porte de la tour s’ouvrit et les gardes sortaient, tandis que les silhouettes des autres gardes s’ébauchaient au loin. Nadir et Léon transportèrent les gardes endormis dans une ruelle et la corde de Roumya en même temps. La garde changea et Nadir, Roumya et Léon restèrent tapis dans leurs cachettes. Après une demi-heure passée, Nadir et Léon retournèrent vêtus comme des gardes au bas de la tour. Ils expliquèrent qu’ils étaient envoyés pour s’assurer que tout allait bien. Les gardes les firent même rentrer à l’intérieur pour vérifier que tout allait bien. Ils remercièrent les gardes de l’extérieur et leur expliquèrent qu’ils resteraient avec ceux de l’intérieur. Une fois à l’intérieur ils utilisèrent l’élixir avec les trois gardes sans attirer trop l’attention. Ils les ligotèrent de même qu’ils avaient fait pour les autres. Roumya les rejoints, ils volèrent les bijoux du Roi. Ensuite Roumya grippa de nouveau sur la petite fenêtre, elle se servi d’une flèche pour lier la tour à un des arbres environnant et s’est ainsi qu’ils firent sortir les lingots d’or, les couronnes et les beaux bijoux du roi des pirates. Nadir et Léon sortirent par la grande porte, occupèrent les gardes pendant que Roumya sortait le butin, puis ils s’en firent. Après leur départ, les gardes de l’extérieur rentrèrent discuter 25
  • 26. avec les collègues de l’intérieur et comprirent qu’ils avaient été dupés. Ils sonnèrent le cor et s’en firent aidés des pirates des alentours chercher les voleurs. Nadir, Roumya et Léon se précipitèrent sur le rivage où ils trouvèrent leur barque dans la grotte telle qu’ils l’avaient laissée. Lorsqu’ils mirent leur barque à l’eau une foule de garde et de pirates étaient à leur trousse. Ils ramèrent tant bien que mal pour atteindre le bateau, puis ils mirent la voile. Lorsque Moussa et Hakim étendirent la grande voile. Ils pouvaient entendre dans les cieux la voix de la vielle et une tempête s’éleva qui les aida à s’enfuir aussi vite que possible. Les pirates mirent la voile également pour rattraper les voleurs, mais ils étaient déjà loin. L’équipage de Nadir vogua pendant longtemps sur la mer pour ensuite rentrer dans le port de Salé, avec leurs richesses nouvellement acquises. Ils s’offrirent un banquet somptueux et contèrent leur première aventure pendant la soirée et comment ils avaient déjoué les gardes du pays des pirates. Après quelques jours de repos, ils entreprirent un autre voyage. A l’aube ils mirent la voile en direction d’un nouveau pays. Ils voguèrent pendant plusieurs jours et ils arrivèrent dans un nouveau pays. Une fois arrivés, ils débarquèrent et hakim leur dit que ce pays était un pays ami du leur, où vivait un bon roi et qu’ils seraient bien accueillit. Toute la troupe descendit, ils amarrèrent leur bateau dans le premier port qu’ils rencontrèrent. Une fois arrivés dans ce pays, ils apprirent qu’un concours était organisé pour déterminer qui était 26
  • 27. l’homme le plus fort du pays. Une compétition de lutte à mains nues était organisée. Léon se porta volontaire pour participer à ce concours. Un grand prix serait décerné au gagnant. La lutte commencerait le lendemain. Léon se réveilla à l’aube et accompagné de ses amis, ils se rendirent sur la grande place. Plusieurs parcours étaient déterminés entre plusieurs hommes. Pour son premier combat, léon affronta un gros homme roux, qui était un bourreau de par son métier. Ils s’affrontèrent en face à face l’un contre l’autre. Le roux était plus gros mais aussi plus petit et plus lent que Léon. Léon reçu quelques coups mais, il n’eut pas beaucoup de mal à défaire le bourreau, et à remporter sa première victoire. Le deuxième concurrent de Léon était beaucoup plus petit mais plus agile que Léon. Le combat dura plus longtemps entre les deux hommes, mais Léon réussit tant bien que mal à réussir son second combat. Le jeune combattant se faufilait partout et courrait vite. Il réussit à donner des coups bien placés à Léon, mais lorsque celui-ci l’attrapa entre ses deux mains musclées il le défit. Le troisième duel eu lieu entre Léon et une jeune femme. Elle était réputée pour être une femme aussi dangereuse et forte que les hommes les plus vaillant et a de se faite réussie à arriver jusqu’au troisième combat. Elle était difficile à vaincre très forte, agile et souple. Elle maîtrisait l’art de combat et savait comment atteindre Léon et esquiver ses coups. Le combat dura longtemps mais Léon fut déclaré vainqueur. Le dernier combat aurait lieu le lendemain. Léon a réussit à battre tous ces attaquants et il méritait un peu de repos. Le lendemain, le combat s’annonçait difficile le meilleur guerrier du roi devait affronter Léon en duel. En effet le combat dura plusieurs heures, le suspens était à son comble. Les deux combattants étaient égaux en force et chacun d’entre eux usait de ruse et d’agilité pour vaincre l’autre. Léon et son rival tombèrent plusieurs fois à terre ils reçurent plusieurs coups adroits et on n’arrivait pas à déterminer l’issue du jeu. Cependant après des efforts soutenus c’est un moment d’inadvertance qui suffit à Léon pour gagner le concours et par la même occasion le prix. Les six compagnons furent invités au palais où ils rencontrèrent le roi. Comme hakim l’a lu, c’était un roi, bon et généreux. Il les honora d’un grand dîner et plusieurs danseuses les entretinrent. La soirée était avancée lorsque le roi fit une offre très alléchante à Léon. Il lui proposa de devenir son garde personnel et de rester dans ce pays avec lui. Léon ne pouvait refuser l’offre du bon roi qui les a si bien accueillit. Il demanda cependant si ses amis pouvaient rester avec lui. Le roi répondit que oui, ils seraient installés dans des 27
  • 28. maisons de cette ville. C’est alors que le roi voulut en savoir plus sur chacun des compagnons de Léon, ils lui apprirent chacun son histoire. Il fut intrigué de savoir si la jeune femme appelée Roumya était si agile de sa lame et décida d’organiser en cette occasion un autre concours de lancer de lame. Les concours servaient de divertissement au roi c’est pourquoi il en était friand. Ainsi comme il était prévu, un concours de lancer de lame eut lieu. Un à un chaque concurrent défila devant le roi et le public pour révéler son talent. Le premier à monter sur l’estrade était un petit homme brun, il amusait déjà le public de part sa taille, c’était un nain. Il était doué pour le jonglage et savait le faire avec des lames. Cet atout était doublé d’une agilité à éviter des obstacles, à se promener déci delà, tout en jonglant. Il reçu quelques applaudissement et un petit sac d’or comme récompense . Le roi était peu satisfait de ce qu’il a vu et attend plus du prochain concurrent. Cet homme était accompagné d’une jeune femme. Il jouait de sa lame en la lançant tout contre le corps de la belle jeune femme. De soupirs et parfois des cris accompagnaient les moindres gestes du lanceur de lame. Cet homme fut cependant assez habile de sa lame pour ne causer aucune éraflure à sa compagne. Après ce tour de passe - passe Roumya grimpa sur la scène. Elle plaça une cible sur un arbre. Elle se banda les yeux tourna trois fois autour d’elle-même et d’un coup sec la lame siffla pour se poser au centre de la cible. On pouvait entendre des hurlements des hourras monter de la foule. Roumya ne pouvait pas s’arrêter là. Elle prit deux lames dans ses mains et une troisième serrée entre ses dents. Elle fit deux saltos en avant et les trois lames allèrent se fixer superposée les unes après les autres sur le tronc de l’arbre. Elle ne voulait pas dévoiler tous ses talents et se contenta d’en rester là. C’est ainsi que Roumya gagna le concours de lancer de lame et fut déclaré la plus fine lame du royaume du bon Roi. Roumya fut autorisée de loger dans une des chambres du palais contre son talent de fine lame. Les uns après les autres tous les compagnons de Nadir furent retenus dans une des chambres du somptueux palais. Hakim resta dans une chambre à étudier les livres d’histoires, préparer des potions et écrire sur des parchemins de papyrus. Le borgne trouva une assemblée forte accommodante où il pouvait raconter ses histoires et veiller toute la nuit au son des chants et tambours, entouré de danseuses et d’ivrognes. Nadir était le seul à ne pas être dupe des offrandes et des faveurs du Roi du second Royaume. Il a bien observé les manigances de ce Roi que garde chacun des camarades de Nadir près de lui afin qu’ils lui révèlent leurs secrets. Ainsi Léon passait ses journées à entraîner les gardes de sa majesté et Roumya de même. Hakim passait ses journées entouré de savant royal qui prenait un mal un plaisir à copier tous ses recettes. Même les histoires du borgne Moussa était connues de tous. Etant donné que Nadir était suspicieux, il essaya un jour de se promener en dehors du palais pour voir du pays, cependant les gardes le repoussèrent fermement lui faisant comprendre que personne ne quitte le palais une fois entré. Nadir rassembla ses compagnons et leur expliqua la mauvaise nouvelle, ils étaient prisonniers de ce palais des merveilles et s’ils ne trouvaient pas rapidement un moyen de fuir, ils finiraient leurs jours dans ce palais. Hakim et Moussa concoctèrent un plan que l’équipe exécuta le soir même. Un fois la nuit tombée, ils dirent qu’ils étaient fatigués et allèrent se coucher plus tôt que prévu. Roumya avec ses cordages et ses talents d’acrobate et d’escaladeuse grimpa la muraille la première et mis des couteaux solidement ancrés dans le mur pour que ses compagnons puissent grimper. Une fois libre ils atterrirent dans une ville, mais quelle ville. Le jour de leur arrivée ils n’étaient pas passés par là constata Moussa. Ils avaient directement prend le chemin du palais qui était somptueux. Mais derrière le palais se cachait cette ville. 28
  • 29. Une ville de misère et de pauvreté absolue. Ils comprirent bien rapidement que ce ‘bon’ Roi était un Tyran qui affamait son peuple et qui collectait des taxes bien trop lourdes pour les pauvres habitants du royaume. Ces derniers vivaient dans d’affreuses conditions obligés parfois de se priver de nourriture pendant des jours pour payer les impôts qui servaient à engraisser le Roi et ses courtisans. Ils en décidèrent ainsi, ils retourneraient au palais où ils étaient déjà bien introduits et pilleraient le ‘bon roi’ pour rendre l’or aux paysans. Ainsi hakim qui a accès à tous les livres du palais connaissait pour les avoir vu, les plans du trésor de ce ‘bon roi’. Nadir utiliserait la magie de la sorcière de Salé pour endormir le palais pendant leur coup. Léon et Roumya surveilleraient la sortie. Nadir frotta le talisman et demanda : « vielle dame aide nous à endormir le palais ». Tout à coup une tempête arriva rapidement et on pouvait entendre les incantations de la vielle dame. Le ciel se bruma une forte pluie tomba avec des orages et tout le palais sombra dans un profond sommeil. La voix de la vielle dit au loin : « au coucher du soleil le sort sera rompu. » Les plans étaient difficiles à trouver mais hakim chercha pendant des heures avec ses amis dans la bibliothèque. Ils ne les trouvèrent pas. Le temps se précipitait et ils se devaient de verser tout l’or au paysan avant le coucher du soleil. Quand tout à coup hakim se mit à hurler : « le chef de la garde, il a la clé, la clé de la commode du Roi les plans son là bas. » Les amis se mirent à courir dans les longs et nombreux couloirs du palais à la recherche du chef de la garde, ils ne le trouvaient nulle part. Puis ils se souviennent que Léon est promu chef de garde. Ils sortirent du palais et allèrent trouver Léon qui leur dit : « Ben si j’avais su je vous l’aurais donné tout de suite, il faillait me dire ». Il leur remit la clé, encore fallait-il trouver le cabinet du roi et ce palais était un vrai 29
  • 30. labyrinthe. Ils prirent quelques secondes pour réfléchir et procéder intelligemment. Ils parlaient à haute voix et hurlait se contredisaient les uns les autres, ils discutaient tellement entre eux, qu’ils n’arrivaient pas à entendre Ali qui essayait du mieux qu’il pouvait à leur faire comprendre, que lui sa où se trouvait le cabinet du Roi. Puis Ali mordit son père de toutes ses forces : « je sais moi » dit-il. Il les guida à travers le palais jusqu’au cabinet du Roi. Ils trouvèrent la commode et les plans dedans. Ils suivirent les indications au pied de la lettre arrivèrent dans une pièce qu’ils ouvrirent et lorsqu’ils rentèrent … Rien. « C’est un piège pour imbéciles, bien évidement les plans sont faux, le ‘bon roi’ n’aurait jamais confié ces plans à Léon qu’il connaissait si peu » dit Nadir. « Mmm… » Hakim retourna le plan dans tous les sens, « il se peut que ce soit le bon plan mais qu’il faille le lire différemment. Mmm…Je ne vois rien derrière ni à l’envers ni …» « …Mais si regarde bien, intervint Moussa, là avec la lumière je vois quelque chose moi » Hakim brandit le plan sous la lumière et un autre plan se dessina. Il prit un crayon et le nouveau plan se dessina sous leurs yeux. Ils se dirigèrent en toute vitesse vers la nouvelle pièce mais avant de l’ouvrir, Nadir suggéra : « Peut-être est-ce un autre piège. Faites attention en entrant ». Ils ouvrirent la pièce et s’éloignèrent de la porte ils jetèrent des cailloux dedans et une cage se referma devant eux. Ils en jetèrent d’autre et rien ne se produit alors ils entrèrent. Ali se faufila le premier pour couper la corde de la cage. Nadir et Moussa poussèrent la cage. Ils arrivèrent devant une autre porte fermée à clé. Ils essayèrent plusieurs clés mais aucune ne marchait. Alors Moussa tenta avec un couteau de forcer la porte. Il y parvint, un vieux voleur comme lui, aucune serrure ne lui résiste. Devant eux se dressait un trésor somptueux : des bijoux, des pièces d’or aussi rares que chères, des tapis tissés en fils d’or et d’argent, beaucoup trop de richesse pour eux mais bien assez pour les paysans. Ali alla chercher Léon qui pouvait porter beaucoup de poids, ils remplirent les sacs d’or, mais le coucher du soleil approchait, ils se précipitèrent. Ils remplir chaque maison d’un gros sac d’or. Une fois arrivés à la dernière maison une forte pluie commença et la voix de la vielle disait au loin : « le sort est rompu, vite, le sort est rompu. » Ils amarrèrent aidés de la tempête ils s’enfuirent à la loi. 30
  • 31. Lorsque le bon roi se réveilla il découvrit qu’il a été volé, il entra dans une colère noire, mais nos amis étaient déjà loin, à compter leur butin. Tandis que nos amis voguaient sur la mer bleu, nadir se retourna et vit un spectacle peu ordinaire, Léon était assis sur les marchés du bateau et a un air si triste que nadir s’en senti transpercé. « Mais que t’arrive-t-il ? » lui demanda nadir « J’ai le mal du pays, ma famille me manque ! » soupira Léon. « Cap à tribord direction l’Afrique hurla Nadir ? Léon à besoin de revoir son pays » Léon se mit à sourire et retrouva sa fougue. Lorsque nos amis arrivèrent en Afrique, ils virent des paysages merveilleux, des animaux inconnus, des girafes, des lions, des gorilles, des chimpanzés, des rhinocéros… Le village de Léon était dans la Steph, une stp aride, ou plus rien ne pousse, pas même du blé dur. On pouvait lire sur le visage des villageois de la tristesse et un peu d’amertume. Léon tirait un visage grave attendrit qu’il était de rentrer chez lui, mais affolé par ses regards tristes « Que se passe-t-il ? demanda léon à un vieillard Le vieillard le regarda d’un air étonné et éclata «Léon, c’est toi ! Que les cieux soient bénis tu tombes bien ou mal ! » Viens mon fils…Léon le suivi, ils allèrent dans la hutte de son père et là… il ne trouva personne. « Il est mort Léon toutes mes condoléance » « Un enfant criait le chef est mort vive le chef Léon. » Un enfant peu vous en apprendre autant qu’un vieillard n’est-ce pas ? L’enfant se dirigea vers Léon et lui remis l’épée du chef. - C’est toi notre chef maintenant, il te faut une femme !!! Choisis à ton gré. Le soir toutes les femmes du village se faisaient belles et préparaient les meilleurs mets pour le mariage de leur chef. Il en choisirait une qui lui donnerait une bonne descendance. 31
  • 32. Elles étaient toute belle, des grosses, des minces, léon était relativement timide et n’arrivait pas à se décider. Ses amis, le moquaient un peu. Ils buvaient de l’alcool fait maison et léon choisit un met qu’il apprécia tellement qu’il se retourna et demanda : « Mais qui nous a préparé cet excellent plat » - C’est moi ! dit –elle Elle ah elle, léon a fait son choix, la fille du magicien. Elle sera une bonne mère et une excellente épouse pour léon. Nadir se retira dans une hutte et il frotta son talisman, elle apparut la vielle borgne avec son rire strident : Nadir lui expliqua : « aujourd’hui c’est le mariage de Léon, il a besoin d’un beau cadeau et tu es la seule à pouvoir faire ça » « ha ha ha ricane-t – elle sans aucun problème. Le lendemain, les champs étaient en fleur, il a plu toute la nuit et à compter de ce jour les villageois ne mourraient plus de faim. 32
  • 33. Ils passèrent une année dans ce merveilleux village, achetèrent des graines, plantèrent le blé et les légumes. Ils transformèrent ce village en un petit paradis avec leur butin qu’ils partagèrent sans concession. Léon eut un fils qu’il nomma nadir. Mais l’appel de la mer est toujours plus fort qu’on ne le croit. Léon quitta sa femme et son fils avec amertume. Ils larguèrent les amas et voguèrent vers l’est. Ali grandissait au près de son père, il devenait un véritable marin avec l’aide de Moussa. L’Afrique a beaucoup à vous offrir mais il est grand temps de découvrir des horizons plus lointain, un pays merveilleux d’où plusieurs légendes sont venues. Le prochain pays de destination pour eux était l’Inde. Là bas il y a des secrets enfouis depuis plusieurs millénaires. Là bas, il existe des natures florissantes, où personne n’a jamais mis les pieds ou l’homme cohabite avec l’animal et où la raison ne suffit pas toujours à la survie. Des jours de voyage, des vivres de plus en plus moindres, une ligne plus fragile en poisson, des disputes pour l’eau ou le pain entre amis. Enfin après plusieurs lunes, le bateau amarra, dans une magnifique plage vide d’apparence mais peut-être qu’à quelque lieu se cache une ville des merveilles. 33
  • 34. « Moi, moi la première je part en guet, je dois quitter ce bateau de malheur. » « Je t’accompagne s’écria ali » «Tu es la seule personne qui ne pourra rien contre qui que ce soit » s’exclama Léon. « Allez – y vous avez deux lunes puis on vous rejoint » réplique Nadir. « Le temps de reprendre des forces. » Nadir plongea dans un sommeil profond, tandis que Léon et Roumia s’éloignaient de l’embarcadère. Ils arrivèrent aux portes de la grande ville à quelque lieu de marche. Ils se perdirent dans le grand marché. Les odeurs alléchantes les promenaient d’un stand à l’autre. Ils se perdirent dans la ville à la recherche de vivre, puis soudain, Léon eu une idée merveilleuse, un vieil homme garde des vaches. « Combien celle-là ? » « Les vaches sont chères il faudra en prendre bien soin. Vous êtes du Sud ? » « Oui, exactement… Nous sommes du sud » « 100 sous, merci » Léon brûlait d’impatience. Il se dirigea vers un boucher du coin de la rue. « Combien pour cette vache » Le boucher le regarda de ses yeux globuleux. Il se mit à hurler dans sa langue natale. Quand tout à coup une foule s’assembla autour de nos deux amis. « Molestez-les, brûlez-les, tuez-les, ils voulaient manger l’animal sacré » acclamait la foule. Léon et Roumia se retrouvèrent enfermés ligotés dos à dos dans une vieille cours dans un endroit très célèbre de la ville. « Deux lune, mais où sont-ils ? » « Tu as bien choisit tes envoyés comme d’habitude ? » Répliqua Hakim. « Ils ont du commettre un grave péché. Cette terre vie de règles très ancienne et très codifiées. Un simple bonjour peu causer leur perte. Si…» « T’aurais pas peut dire ça plus tard ? La prochaine fois attends bien avant de me prévenir que je fais une connerie. Mais à quoi me sers-tu je me demande ? » « haha ! Je viens avec toi, je dois faire mon marché » « Ton marché attendra on doit les retrouver » 34
  • 35. Ils arrivaient difficilement à détourner les yeux de ce paysage abominable. « Mais quelle horreur, je vais vomir » dit Roumia Un jeune homme ensanglanté était entrain de se faire torturer près d’eux par un homme, une masse, un gorille, un monstre s’exclama Roumia. L’homme fit volte face. « De quel région de vaste monde êtes-vous exactement pour ignorer nos lois et pour m’insulter comme ça ? » « Rapproche toi un peu et délie nous et tu verras » soupira Roumia Elle n’eu pas même le temps de finir que ses liens étaient dénoués. « A deux contre un, gagnez votre liberté. De plus je vous offre le plus somptueux des dîner » Ils se battaient de toutes leurs forces contre de mastodonte. Les yeux bridés, une carrure de rêve, jamais un homme n’a impressionné Léon et Roumya autant. « Vous avez gagné mon respect, même si vous avez gagné à deux contre un, je m’appelle Jim mais les gens ici m’appelle Abid. Je suis l’esclave du Roi de ce pays. On mange ? » « Moi c’est Léon. Mais je ne comprends pas pourquoi nous avoir libérer » « Mon maître, pas celui-là mais mon ancien maître m’avais prédit qu’un jour je vous rencontrerais et que… je devais très bien me comporter avec vous. » Ils mangèrent de bon appétit dans un somptueux restaurant de la ville. Hakim fouillait dans les épices et les plantes, quand tout à coup, il se retourna vers Nadir. « L’homme dit que des étrangers son venu et qu’ils sont au cachot. Ils ont volé et tenté de tuer une vache, l’animal sacré de ces gens-là, et selon moi… » « Ca va assez de connerie pour aujourd’hui, direction le cachot » Nadir se dirigeait d’un pas pressant vers les prisons de la ville, il se retourna pour parler à hakim. Il le vit à sa place entrain de froncer les sourcils. « Hé bien qu’est-ce que tu attends, viens, il faut qu’on libère nos amis » « Vas-y toi, moi je vais manger un morceau au restaurant là-bas. » dit-il en soupirant « Tant pis, si tu m’abandonne … » En effet hakim, se dirigeait vers le restaurant. Nadir se retrouva seul pendant quelques instants puis se décida finalement à le suivre. Lorsque Hakim sentit les pas de Nadir derrière son dos, il afficha un sourire moqueur. 35
  • 36. Bien entendu, ils se dirigeaient vers le restaurant d’Abid où se trouvaient Roumia et Léon. Hakim malgré sa carrure et son air roublard, parlait plus d’une langue et savait délier les langues. « Vous voilà ? Mais on nous a dit que vous étiez au cachot ? » « Si tu ne laissais m’exprimer tu t’éviterais sans doute plusieurs ennuis. » Nadir se sentit, un peu gêné et fronça les sourcils en direction de hakim. Ils rejoignirent les autres pour le festin. Quelques heures plus tard, le ventre plein, en compagnie de leur nouvel ami, ils entreprirent de visiter l’Inde. « L’Inde est trop vaste, trop mélangée, mais j’ai choisit des lieux magiques qui vous plairont sans doute » Nadir après 10 jours en compagnie de Jim, prend la parole. « Nous ne pouvons plus nous passer de toi, tu es notre ami et l’étoile manquante à notre bateau. » Les autres éclatèrent de rire. Hakim traduisit en terme plus simple « Veux-tu devenir l’un des notre ? » Jim soupira : « En réalité j’aimerai bien mais je ne suis que l’abid de mon maître et il est très puissant. La seule possibilité c’est qu’il me libère et il est très attaché à moi. » Depuis, le palais du roi d’Orient, ils n’avaient pas vu une résidence aussi somptueuse. Abid les dirigea vers son maître. Ils lui firent leur requête qu’ils monnaieraient en ligot d’or. Le roi se moqua bien de leur offre. Il les invita à dîner en leur compagnie et ils lui firent un récit édulcoré de leurs aventures. « Je vous lance un défit, si vous y parvenez vous aurez Abid. » Le jeune Ali se fit une jeune amie de son âge, Hiba. Une princesse, il a les yeux qui pétillaient lorsqu’il la voyait. « C’est impossible de sortir de ce labyrinthe. Mon père veut vous y enfermer et vous en sortir à condition que vous deveniez tous ses esclaves. » « Mais alors, comment on fait ? » « Tu vas accrocher ce fils à ta taille et je vais vous en sortir. Tu reviendras un jour quand tu seras grand ? » « Oui, c’est promis. » 36
  • 37. Ils entrèrent dans le labyrinthe. « Non je viens, s’il te plait papa, je dois venir. » Ali se mis à pleurer. « Que ce passe t-il ? » demanda Abid. «Rien Ali fait des caprices. » « C’est lui qui fait des caprices ou toi »Rétorqua Hakim « Souviens toi bien que sans lui on ne est jamais sortit à temps du palais de l’émir d’Orient. Ton père… ouf… lui reste dehors et toi tu viens. » « Hakim, tu me le paieras » « Tiens papa, attrape ça ! Chuut, on ne sait jamais. Elle a promis mais vaut mieux deux fois qu’une. » La bête était un tigre mâle d’une taille géante. Léo se bat tant bien que mal avec l’animal. Jim veut lui prêter main forte mais Léon s’y refuse. Comme lors de son enfance Léon arrive à bout de l’animal et l’étrangle de ses mains géantes. « Bon, on sort comment ?… » Ils se perdent dans le labyrinthe. Ali leur soufflent : « Par ici, par ici, par ici ? Suivez-moi… » Et voilà nos amis libres comme l’air embarqués dans leur bateau, plein de vivre et où Roumia a du mal à dormir avec tous ces ronflements. Heureusement qu’il y a la boisson magique de Hakim. Ils voyagent dans l’océan Indien. « Je rêve de revoir mon pays natal » leur dit un jour Jim. Pendant qu’il prononce ces paroles. Ils voient au large un navire se rapprocher d’eux. Moussa se mit à hurler « Des pirates, des pirates de l’île maudite » - Et nous sommes des corsaires redoutables, que le meilleur gagne Hurle Nadir Un combat sans précédant se déroulaient dans l’océan Indien où nos amis revivent les instant précieux du pillage de l’île maudite de pirates. Au bout de maints efforts les corsaires viennent enfin à bout des pirates et gagnent un butin digne de l’or du roi d’Orient. « Eh dire que tous ces trésors ont été pillés à de braves gens, des pauvres marchands, des voyageurs… » S’étonnait Roumia. Des perles, de l’organza, des épices, des robes, des étoffes, des verreries, des cristaux, de l’or, des rubis, des diamants, la caverne d’ali baba ! De plus un merveilleux navire pour nos amis. Le leur commence à se faire vieux. Il suffit de changer le drapeau. 37
  • 38. Direction la chine, le pays des sages s’étend à perte de vue devant eux. Des vallées de rizières, un désert aride, des montagnes infranchissables, des connaissances, des vivres, des merveilles quelle aventure pensait Hakim. Dans la terre du milieu tout existe, tout ce qu’un homme peut souhaiter ce trouve dans ce merveilleux pays, pays de corsaires, de pirates, de soldats et d’esclaves. Jim retrouva dans la ville de son maître. Leur navire amarre dans une étendue d’eau, et ils continuent leur voyage avec des petites barques. Lorsqu’ils arrivent dans les rues de cette ville géante, ils voient de belles et de mauvaises choses se produire. Ils rencontrent le sage maître de Jim qui leur demande la raison de leur voyage. Nadir lui explique que dans le passé il a commis une faute grave et que toute sa vie, il doit voguer dans l’océan à la recherche de l’absolution. Le sage regarda Nadir et lui dit simplement que dans la vie nous commettons tous des erreurs et que parfois cela nous grandit d’admettre nos torts. Un jour alors que Nadir, ali et Léon se promènent, ils rencontrent un riche marchand. Un homme jeune et bien vêtu. Il les fait rentrer dans son magasin et leur fait la visite de ses locaux. Là – bas, des femmes de tous les âges tissent la soie, ici elles en font des étoffes et de l’autre côté elles fabriquent de merveilleuses parures. Elles sont bien traitées par cet homme frais et jeune, un homme de bonne famille, un vrai noble content- elles aux compagnons. Ils sont ravis de voir que de bonnes gens existent encore. Ils lui font le cadeau d’un grand sac de pierreries avec lequel, il peut ouvrir un autre magasin et nourrir plusieurs personnes. Il les accueille chez lui et leur offre un festin digne d’un roi. Il leur raconte que dans sa ville existe un homme très injuste envers ses employés. Il sévit très sévèrement et les traite misérablement. Ainsi nos amis décidèrent de rendre visite à cet homme et de lui donner une bonne leçon. Roumia l’aborda comme une jeune femme pauvre qui cherche du travail. 38
  • 39. Il la fit entrer et lui demanda tout d’abord de jouir de ses atouts. Ce qu’elle refusa alors, il la battit. Elle se laissa faire puis rentra parmi les femmes de l’atelier. Elles étaient pauvrement vêtues, elles travaillaient dur dans des conditions lamentables. Elles touchaient 10 sous par jour ce qui ne suffisait jamais, comme elles lui expliquaient. Roumia passa plusieurs jours dans cet atelier et comprend que cet homme méritait une bonne punition. Un soir le vile allait manger dans l’un des meilleurs restaurants de la ville. Nos amis le suivirent. Ils se présentèrent comme la famille de Roumia et le battirent, ils le battirent si fort qu’il en perdu connaissance. Jim qui le tenait par le coup, lui expliqua simplement : Ou nous te tuons, ou tu nous donnes tout ce que tu possèdes. » Bien évidemment l’homme était un lâche et céda à leur chantage. Ils récupérèrent ainsi tous les biens de cet homme qu’ils offrirent au jeune noble. Plusieurs mois passèrent et un jour, Nadir vit le vile mendier dans la rue. Il le rencontra et lui tendit quelques sous, l’homme lui conta son histoire et comme il s’en repentait. Nadir repensa aux propos du sage. On raconte que l’homme travail sous les ordres du jeune noble et que se sont devenus de bons amis. « Nadir, nadir, nadir…Il est temps de rentrer chez toi mon ami. » Nadir sursauta de son sommeil. Il a rêvé. 39
  • 40. Le lendemain le bateau embarquait vers leur pays natal. Sauf pour Jim, « Toi tu es libre maintenant lui expliquait Nadir, tu peux rester ici, parmi les tiens. » - Mais vous êtes ma seule famille je n’ai que vous, si je reste je ne suis rien qu’un esclave affranchi, alors qu’avec vous, je suis un grand corsaire. Je vais là où vous irez. - Tu es le bienvenu. Ali a 16 ans lorsqu’ils accostèrent à Salé. Où est Nour qu’est-elle devenue ? Se demande Nadir. Il prit son mal en patience et alla chez Nour, sa bien aimée, elle vivait chez ses parents à Rabat, elle a été répudié par le riche marchand de Fès qu’elle n’a jamais réussit à aimer. Lorsque Nadir toqua à la porte, une belle jeune fille de l’âge de son fils lui ouvrit la porte. - Bonjour, que désirez vous ? - Je suis Nadir le Corsaire, votre mère et moi étions amis il y a bien longtemps. - Maman !! - Oui, mais qui est-ce ? Nadir ? Comme tu as changé ! Comment va Leila ? Timidement Nadir lui fit le récit de son aventure. - Tu es un grand marin à présent. - Oui et toi ? Nour expliqua à Nadir que grâce à l’éducation que lui a donné son père, elle vivait tant bien que mal, elle a de bonne recette de son travail de la soie, elle voyageait beaucoup avec son père et sa fille. Elles avaient aussi des rentrées grâce à la pension que lui versait son ancien mari, un brave homme. - Il a prit soin d’elle comme si c’était sa fille, dit –elle en regardant la jeune nadia Nadir, ses compagnons, Nour et ses deux enfants voguaient dans le large… libres et heureux. 40
  • 41. Heureux oui, mais l’appel du large est plus fort que la raison. - L’Océan me manque - Moi aussi - Oui répliquaient – ils tous en cœur - On raconte… - … Quoi encore tu ne vas pas recommencer Hakim cria Nadir - Mais laisse le finir réclama Roumia - Donc… On raconte qu’il existe une terre, une terre riche et belle, pleine de mystères et d’intrigues, on raconte que cette terre est introuvable, hanté, et inaccessible - Comment veux – tu arriver là bas au juste ? Demande Nadir Hakim tendis le talisman… - Juste une dernière fois… suppliait Léon - La dernière, papa - En route… Le navire de nos amis, ou plutôt le navire des pirates, voguerait ouest cette fois, vers l’inconnu, vers l’invisible, vers ce que nul n’a jamais encore découvert. Ils voyagèrent pendant des jours et des nuits. Ils ne manquaient pas de vivre heureusement, le voyage était long et périlleux. Nul n’a jamais tenté une telle découverte. Jamais un homme ne s’était risqué aussi loin. Un matin… Moussa se réveilla plus tôt que les autres. Il monta sur le grand mât comme à son habitude. Soudain, il aperçut quelque chose au loin, une baleine, non « Terre, terre en vue, nous sommes sauvé, allah soit loué, allah ? Yahvé ? Enfin ! Terre en vue. - Depuis quand tu es converti ? Lui demanda Hakim - Depuis que je traîne avec des racailles comme toi - Félicitations ! - Allah soit loué nous y sommes. Ils accostèrent tant bien que mal dans une terre magique, si belle, si florissante et que nul n’a jamais vu ou entendu. - Le paradis au nom d’allah, le paradis. S’exclamait moussa 41
  • 42. Ils se promaient pendant plusieurs jours sans rencontrer rien ni personne. Jusqu’à ce qu’ils atterrissent dans un champ, un énorme champ de maïs. Une jeune fille jouait dans les champs. Ils la suivirent, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un village. Ils ne comprenaient pas tout de ce que ces gens racontaient. Mais ils vécurent avec eux plusieurs jours et plusieurs nuits. Ils apprirent que d’autres villages existaient et d’autres gens. La curiosité les poussa à aller chercher plus loin vers le sud. C’est ainsi qu’après plusieurs jours de voyages. Ils atterrissent dans une ville, une vraie ville ancienne. Ils comprenaient de mieux en mieux les gens de ce pays. Cependant Nadir restait sceptique et mécontent. « Ce sont des païens des anémistes, ils adorent plusieurs Dieux, nous sommes musulmans et nous nous devons de prêcher notre religion » - Nous ne sommes pas assez nombreux nadir, ils sont toute une tribu. Répliqua Jim - Oui mais, pour une fois je suis d’accord avec lui, les sacrifices humains et tout ce bordel c’est interdit dans notre religion et on doit faire quelque chose. Expliquait Hakim - Je suis d’accord dit Léon - Si on est dans la merde on se dépatouille comme d’ab aquiesçait Roumia - Oh la la soupira Ali Nadir se tint au milieu du village sur la plus haute pierre du temple et commença son prêche. Ils furent tous immédiatement arrêtés et condamnés à mort par le tribunal pour avoir offensés les Dieux. Assis et ligotés dans une hutte du village commençait le débat - Oui mais il y a la manière Nadir, toi aussi… - Oui toi aussi tu te mets sur leur temple - En train de hurler qu’ils sont des barbares - Des barbares, vous avez raison ce sont des barbares… Ils se retournèrent tous vers cette voix. - Mais qui êtes vous ? - Un vieillard, un ami, on m’accuse de blasphème - Ah - Je peux vous aider à sortir de ce trou et même à vous rendre riche, tellement riche que tout ce que vous toucherez ce transformera en or. Ils le regardèrent d’un air émerveillé. - Il existe un Royaume dans la jungle par delà la fin du monde, l’eldorado. Nul n’en est jamais revenu vivant… Un Royaume tout en or, de l’or massif. - Et vous voulez quoi en échange Le vieillard sourit et dit : Rien que la liberté. Ils ne comprenaient rien à ce que ce vieillard voulait dire mais ils avaient besoin de fuir ce pays et ces lois. 42
  • 43. Le vieillard les guida à travers le désert les montagnes, les chutes d’eau, ils arrivèrent finalement dans une jungle épaisse. Une jungle infranchissable, une jungle terrifiante. Puis … le vieillard disparu. Ils se trouvèrent donc seuls, au milieu de nulle part. Mais ils y avaient une étrange chose, quelque chose d’invisible, quelque chose de magique qui les attiraient et les guidaient dans la bonne direction. Ils arrivèrent dans un village désert, un village plein de cendres, de morts et d’odeurs épouvantables… Un village hanté…Un village ensorcelé… « Un village maudit »ricana la vieille dans les nuages « Ne mangez rien c’est un piège. » En effet un merveilleux festin les attend dans une hutte magnifiquement meublée. Une hutte magique où les fantômes leurs susurraient les chants d’amour, des contes… Seul Nadir était encore lucide. Il attacha ses fidèles compagnons à un arbre de gré comme de force aidé dans sa tâche par la vieille à l’œil de verre. Il se promena dans le village hanté. Ils y avaient comme une voix, une voix très audible derrière cet enchantement. Cette voix l’attirait vers un tombeau. Il pénétra dans le tombeau et plus en avant, de plus en plus en avant. Quand soudain, des sonnettes lui retentirent aux oreilles. Les sonnettes étaient géantes, et tel était l’animal. Un serpent, de 10 km de long. L’épée s’enfonçait dans le corps de l’animal sans lui faire le moindre mal. Nadir était fait comme un rat. Bloqué par l’animal qui ouvrait sa grande gueule pour le dévorer. Nadir se mit à prier le ciel et dieu de toutes ces forces. Il priait et frottait des mains de plus en plus contre sa poitrine. « C’est un enchantement, seul une grande magicienne peut te sauver Nadir. Mais il faudra promettre Nadir, Promettre de rentrer d’être un bon père, un bon époux et un bon musulman. » - Promet le nadir La bête approchait ses mâchoires - Une fois l’eldorado … et je rentre … c’est promis La bête s’enflamma se tortillait hurlait de toutes ses forces. 43
  • 44. Une fois l’animal vaincu, une jeune femme de toute beauté sortit du corps de la bête. - Vous m’avez sauvé - Mais qui êtes vous demanda Nadir ? - Je suis la princesse de ce Royaume, un vilain sorcier voulait m’épouser et asservir mon peuple j’ai refusé alors il nous a envoûté. Les âmes de son peuple montaient au ciel. Elles étaient enfin libres. Nadir repensait au vieux, je veux simplement la liberté disait – il. « Que voulez vous en échange de cet exploit ? » - Eh bien répliqua Nadir, nous avons entendu parler d’un Royaume merveilleux, tout en Or. La princesse sourit. « Le grand lac coule vers la fin du monde jetez vous dedans et vous atterrirez dans le merveilleux Royaume d’Eldorado.» Nos amis suivirent les indications de la princesse. Ils suivirent les chemins de la forêt jusqu’au Lac. Une fabuleuse étendue d’eau se dressait devant eux. Ils regrettaient amèrement leur navire. Comme ils formulaient le souhait de le revoir venir, Moussa attira leur attention vers un minuscule point dans l’horizon qui s’approchait d’eux. « Tout le monde à bord »cria Nadir. Ils se dirigèrent vers leur voilier, les gouvernails étaient incontrôlables, comme dirigées par une puissance magique. Nadir se souvint du pouvoir de sa sorcière et de sa promesse, il hurla dans le vent « Après l’Eldorado, c’est la fin. » 44
  • 45. Ils longèrent le lac, vers l’infini, le lac chutait en un point vers nulle part ils se jetèrent dans le vide, leurs cœur haletaient. Ils étaient parvenus à la fin du monde. Comme ils se jetaient dans le vide, ils perdirent connaissance puis, plusieurs heures plus tard, ils se réveillèrent. A bout de souffle nadir fut le premier à se réveiller, tout, mais vraiment tout ce qu’il voyait ou touchait n’était qu’or. Leurs corps même étaient recouverts d’une pellicule d’or. Ils étaient émerveillés. Une cité d’or avec des soldats d’or, des vitraux d’or, des murs en or, des pierres en or le sable était desor, les fleurs étaient d’or, rien ici cependant ne laissait transparaître la vie. Tout était or mais tout était mort. L’heure du déjeuner arriva, ils avaient faim et soif, mais l’eau était d’or et a un drôle de goût. Les poissons de l’océan étaient en or, donc immangeables. Ils ne leur restaient plus de vivres puisque ceux-ci c’étaient tous transformés en or. Rien ne subsistait que de l’or. En effet ils avaient faim, ils sont assoiffés « On doit tirer à la courte paille et manger l’un d’entre nous. » Dit Roumia « Quelle horreur ! » fit ali, vers qui tous les regards se retournaient « Je crois que tu dois te sacrifier pour nous » « Vous avez déjà jeûné dans votre vie, donc on va patienter un peu le temps de trouver une solution tempéra Nadir - Quelle solution ? firent Léon et Jim - Mais c’est mon fils Ainsi, les amis de toujours en viennent à se battrent avec les poings avec les armes en or. L’un d’entre eux finirait bien par mourir et ils le dévoreraient. - J’accepte de me sacrifier leur explique Ali. Nadir à bout de souffle à cause de la dispute et de la chaleur, de la faim et de la soif. Rétorqua que c’était à lui de se sacrifier et non à son fils. Puis aucun d’entre eux n’eut le courage de se nourrir de la viande de l’autre. Ils étaient tous évanouis au pied de la mort. Ils s’évanouirent en effet. A leur réveil ils étaient ligotés dans la hutte d’où ils étaient sortis grâce au vieil homme. Ils se retrouvèrent donc en jugement. On les accusait d’avoir blasphémer et injurié les Dieux. Ils eurent tous le même air lorsque la Reine de ce Royaume fit son apparition pour donner la sentence. « Je vous libère fit la Reine à condition que vous répondez sincèrement à cette question. Qu’est ce que le courage ? » Personne n’a sut répondre à cette question et ils expliquent à la Reine que le courage a plusieurs formes et plusieurs personnes ont du courage en eux. « Vous êtes libres leur dit la Reine parce que nous le sommes grâce à vous. » Ils reprennent leur navire, rempli de trésors et d’offrande du peuple indien. Ils voguent vers l’est, vers la fin, la fin de leur aventure comme Nadir a promis à la sorcière. Nous sommes libres et vous aussi. FIN 45