SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  20
Le fabuleux voyage du prince de quelque part.
Il était une fois, un prince qui vit dans un royaume paisible. Il est riche et heureux, il a tout ce
que la vie peut donner. Il vit dans un palais somptueux, il mange des repas raffinés, il dort sur
de la soie et du velours. Il n’est pas le plus riche, ni le plus pauvre. Il n’est pas le plus grand ni
le plus petit. Il a tout ce que l’on peut souhaiter, il lui manque une chose, de prendre femme. Il
décide d’aller chercher une femme, il part où le vent le porte partout en quête de l’âme sœur,
une princesse digne de lui.
Il prend son fidèle étalon qui n’était ni noir ni blanc mais multicolore. Il le suit partout dans
ses voyages c’est son ami fidèle.
Il commence son voyage par un royaume où tout est solide comme du roc. Les maisons sont
bâties en mule ou en pierre. Elles montent en édifices infranchissables, solides et fortes, si
fortes qu’on les appelle forteresses. Le royaume des forts contient des gens blonds et bruns
mais plutôt violents et sauvages. Il arrive chez le roi des forts et lui demande la main de sa
fille en mariage. Il arrive dans la forteresse, elle contient plusieurs portes difficiles à ouvrir. Il
faut connaître le roi et donner son nom, lorsque le roi après plusieurs heures donne son accord
on peut rentrer avec un laisser passé envoyé par une colombe portant le seau du roi en
personne. Il faut parfois plusieurs jours avant d’obtenir le laisser passer. Le prince en
attendant a le temps de visiter, le pays. Le pays contient des maisons plutôt sobres et simples
le prince vit et mange dans des auberges pour les voyageurs. Les villageois du royaume des
forts sont grognons et mal appris, ils insultent tout et tout le monde et n’aiment pas les
étrangers.
Il arrive finalement au palais où on lui demande à la porte combien de temps il compte rester
pour que les princes et les princesses s’assurent de l’accueillir. Ils ne veulent surtout pas
devoir le jeter dehors, il fait très froid et il est mal vu qu’une personne de leur rang soit
surprise à offenser quelqu’un de son rang. Lorsqu’il arrive au palais, on lui fait passer
plusieurs épreuves pour savoir s’il est digne des princesses du royaume des forts. Il y a dans le
palais des menuisiers mais surtout des forgerons qui fabriquent des armes très solides pour les
forts. Le prince devait se battre contre les trois princes forts pour pouvoir gagner le cœur de sa
dulcinée, laquelle n’est pas encore choisie parmi les deux filles du roi des forts. Il se bat donc
contre les princes. Il s’agit de monter à cheval et de se frapper les uns les autres avec des
bâtons en fer. Le gagnant gagne l’amitié et le respect de l’autre.
Le prince gagne les trois princes, les uns après les autres. Il mérite donc d’être logé et nourrit
moyennant quelques pièces d’or.
Le jour du banquet, les deux filles du roi : l’une grosse, l’autre anorexique se présentent chez
le prince la face voilée. Leurs cheveux sont d’or elles les ont attaché en nattes dans le dos
avec des rubans. Elles sont vêtues de façon grotesque, l’une porte trop de vêtement l’autre est
au contraire, complètement dénudée, seul le voile maintient le respect de la jeune fille. Le
banquet est somptueux, plusieurs liqueurs et viandes, sont servies. Plusieurs fous du roi sont
présents, mais aussi des danseurs, des cracheurs de feu et des conteurs. Le prince se demande
dans son fort intérieur : « je me demande si ces femmes sont belles, si elles aiment la lecture,
les contes, les histoires, si elles ont quelques talent cachés ?
Avant d’engager la discussion avec les princesses, il réclame au roi le moyen de briser
l’alliance. « Un sac d’or suffira si elles ne vous plaisent pas » fit le roi des forts. Il entame
donc la discussion avec les princesses et leur demande en premier lieu : « vous aimez lire,
que pensez-vous des livres ? »
« Mon dieu répliqua la princesse vêtue, le vieillard sénile nous interdit les livres ils sont
empoisonnés et nous coûteraient la vie. Cependant nous faisons de la tapisserie répond sa
sœur »
Le banquet montre l’état d’avancement dans lequel vivent ses gens là, ils ne se lavent que
pour insulter les autres qui pour eux sont des malpropres. Ils mangent avec leurs mains de la
viande dégoulinante de graisse et boivent à en perdre conscience, se roulant même dans leurs
immondices.
Le prince laisse trois sacs d’or au roi et prend son cheval et part au loin.
Il traversa plusieurs royaumes, il dormait dans des tavernes il mangeait du veau, de l’agneau
et buvait des liqueurs variées avec modération, mais aussi du lait et de l’eau.
Il arriva dans un royaume dirigé par un tout petit homme brun furieux, avec une toute petite
moustache brune, disciplinée. Mais cet homme parlait beaucoup, avec fougue, rage et
détermination. Ce petit homme n’aimait pas les bruns, les brunes, les noirs, les noires, les
jaunes, les jaunes ni personne. Il aimait les roux et les blonds, ils les appelaient les zariéré.
Dans le royaume des zariérés, ils mettaient des bruns, des noirs et tous les « zautres non
zariérés » dans des boites et ils les…tuaient. Etant donné que le prince de quelque part était
brun il se dissimula dans des voiles et se voila la face. Il arriva au château splendide et
moderne du roi des zariérés et il lui fit sa demande. Il lui demanda en premier lieu néanmoins
s’il était possible de changer d’avis et qu’est-ce que cela lui coûterait. Le roi répondit avec
rage : « cela vous coûtera votre royaume, et tout votre peuple sera l’esclave de mon peuple ».
Le prince d’abord horrifié, négocia tant bien que mal son salut et celui de son peuple et réussit
à obtenir une remise de peine, cela ne lui coûtera que de l’or noir.
Le roi des zariérés lui présenta la princesse, une femme d’une rare beauté, tellement belle
qu’elle aurait fait fondre n’importe quel cœur. Sa toison d’or lui couvrait tout le corps, d’une
beauté infinie, son galbe était parfait, plus que parfait, son déhanchement faisait vibrer les
cœurs, ses lèvres étaient roses et généreuses, son sein blanc comme neige faisait vibrer les
âmes sensibles, tous les hommes voulaient la marier, la conquérir, l’épouser et la garder
jalousement. Combien d’hommes valeureux et braves ont luttés et sont mort pour son sourire.
Cependant dans le pays des zariéré mis à part les livres des zariérés tout était interdit, même
picsou magazine. Alors cette princesse était en quelques mots « idiote, stupide dénué de tout
relativisme et de toute connaissance altruiste et modérée ».
Le prince était terriblement effrayé de se voir finir comme ses semblables dans une petite
boîte. Dans le pays des zariérés, il existait des machines effrayantes qui servaient
majoritairement à « nettoyer, tout nettoyer » comme le disait si bien le roi. Il s’agissait de
nettoyer la terre des déchets, détritus et rebus de la société, des ennemis et des intelligents qui
ne savent que contester et inventer. Le prince profita du calme de la nuit pour monter sur son
cheval multicolore et fuir ce pays cauchemardesque. Il attendit patiemment que tous soient
endormis et comme personne n’avait vu son visage, il réussit à s’enfuir. Il couru jours et nuits
son cœur battait la chamade, il repensait en son fort intérieur à toutes ses horreurs entendues
et commises et se promis de revenir avec une armée, pour soulager ce pays de ce petit homme
furieux.
Le prince chevaucha pendant plusieurs jours cette fois vers le sud pour voir ces couleurs si
chères à son cœur. Il arriva dans une terre ancienne réputée pour son armée redoutable et pour
sa science très au point. Les auteurs mémorables qui ont meublés son enfance, les romans les
plus inoubliables de sages réputés mondialement venaient tous de cette terre généreuse et
ouverte. Son peuple était fier et miséreux, ils ne parlaient pas beaucoup si ce n’est pour
donner des opinions dénuées de contenu et dire des préjugés. Subjugué par cet abord
lamentable, le prince se dit que les philosophes ne courent pas les rues et que si certains sont
pauvres d’autres grandissent cette nation par leur sagesse. C’est alors qu’il chercha le roi de se
royaume certain de trouver en ses lieux une princesse si digne de son amour qu’il se
promettait déjà de l’épouser. On lui apprit que plusieurs royaumes cohabitaient en un seul et
que s’il cherchait une princesse digne de ce nom il se devait d’aller à la puissante. C’est ainsi
qu’il chevaucha jour et nuit persuadé dans son cœur que cette princesse le comblerait de son
savoir. Il se disait même : « si cette jeune femme regorge d’un savoir inouïe je ne penserai
même pas à son air et son aspect, que de femmes belles sont ennuyantes et inutiles, comme
cette stupide princesse des zariérés ». Au loin, il aperçu un palais sobre et simple. Il se dit
qu’il demanderait asile pour la nuit et offrirait à ses hôtes une compensation raisonnable. A
son arrivée au palais, il rencontra des gardes qui lui demandaient de répondre à plusieurs
questions. La première fut son nom : »le prince de quelque part ». On lui demanda par la suite
sa confession qu’il refusa d’avouer, il considéra même cela comme une offense. Le garde fut
gêné avant de lui poser la dernière question, il parlait tout bas dans sa barbe. Le prince de
quelque part mis plusieurs fois à comprendre de quoi il s’agissait. Le garde s’emporta et lui
dit de vive voix : »savez vous lire et écrire ? » Le prince était enchanté par cette question qui
lui ravit le cœur : « je lis et j’écris plusieurs langues, dont la vôtre. »
On lui ouvrit la porte du palais, il fallait pour entrer dans ce gîte, passer plusieurs portes de
sécurité. Il arriva finalement dans la salle principale et vit le roi.
Il passa plusieurs jours en excellente compagnie ce lieu regorgeait de livres, de savoir et de
connaissance que les princes de se royaume se plaisaient à partager avec lui. Cependant, il
devait tenir secret l’existence de ces ouvrages de peur d’attenter à la vie de tous les habitants
de ce royaume. On lui parla aussi du vieillard sénile, un méchant homme qui empoisonnait et
tuait tous ceux qui approchaient de près ou de loin les livres interdits. Aussi, il promit de ne
jamais dévoiler le secret de ses gens là. Dans ce palais vivait une princesse aussi belle que le
jour, plus instruite qu’on ne saurait l’espérer, fière et indépendante. Peut-être était elle trop
fière ? Elle passait ses jours à galoper les cheveux dans le vent, s’asseyait au bord de la falaise
à réciter des vers, des quatrains aux alexandrins. Elle aimait la vie, elle était généreuse avec
les pauvres. Elle aimait aider autrui, une véritable princesse. Elle récoltait le raisin avec les
paysans. Elle était connue pour ses talents de médecins. Elle préparait des herbes qui
soignaient les malades. Elle chantait comme une cantatrice. Le prince la suivait partout, il
avait même oublié son projet de voyage à la puissante et avait décidé d’épouser cette
princesse unique en son genre. Elle le fuyait il la poursuivait partout. Elle le repoussait et cela
ne faisait qu’augmenter la flamme du prince.
Un jour, le prince se leva très tôt il vit une foule gigantesque agglutinée comme des mouches
pour regarder un spectacle répugnant. « Au bûcher ! Au bûcher ! Sorcière ! Sorcière ! Tuez
la ! Finissons en et vite ! » Hurlait la foule. Le prince compris qu’il s’agissait d’une exécution.
Il se refusait à assister à un spectacle aussi monstrueux. Il préférait chercher sa dulcinée où
qu’elle soit. Il se renseigna quand même auprès des passants pour savoir ce qui se passait au
juste. «Une sorcière a été brûlée aujourd’hui et elle le mérite »
Le prince passa son chemin déçu de se qui se passait. Il alla retrouver sa dulcinée sur la
falaise. Une fois arrivé là bas il ne la trouva pas. Il la chercha chez les paysans, elle n’était
toujours pas là. Il alla la trouver dans tous les points de rencontres habituelles, mais en vain. Il
passa toute la journée à l’attendre sur la falaise. Au coucher du soleil il fit sa prière sur la
falaise comme à son habitude et il rebroussa chemin vers le palais sombre. Une fois sur place
il vit le roi et lui demanda la main de sa fille, lui promit d’en prendre grand soin et de faire
d’elle sa femme selon ses lois et ses coutumes. Il promit d’organiser une grande fête, il
proposa une dote très conséquente pour la princesse. Le roi fut ému jusqu’aux larmes, il se
mit à pleurer à chaudes larmes devant le prince qui comprenait qu’une demande en mariage
puisse émouvoir un père mais pas à ce point. Le père répliqua à bout de souffle à son
gendre : « ma fille, ma fille » sa voix était entremêlée de larmes et de soupirs. « Ma fille est
morte…Ils l’ont tués ceux qu’elle aimait plus que tout, qu’elle nourrissait, ils l’ont dénoncés
au vieillard sénile, ils l’ont vendue, elle a été condamnée pour sorcellerie, et pour hérésie. »
Le prince fou de rage et de désespoir décida de rester pour l’enterrement de la princesse. Il
était interdit à sa famille de récupérer les cendres de leur enfant sous peine de connaître le
même sort. Ils décidèrent de faire selon les coutumes du prince et de veiller trois nuits à
chanter des hymnes et lire des vers pour le repos de son âme. Après les trois veillées
nocturnes, le prince pris son cheval multicolore et quitta le pays du vieillard sénile.
Il chevaucha cette fois vers le sud. Il pris un grand voilier et arriva dans une terre stérile, un
désert. Il arriva dans un pays en guerre. Les corps des victimes étaient encore tâchés de sang.
Les femmes gisaient près de leurs enfants éventrées tandis que les pauvres bébés tétaient
encore le lait du sein de leurs mères mortes. Les soldats écrasaient de leurs sabots les corps
des héros de guerre, ils apportaient avec eux la guerre dans chaque quartier de chaque ville.
Le prince se logea dans une auberge où l’ont ne servait pas de liqueurs ni d’alcool. Il se
renseigna auprès des passants des raisons de cette boucherie héroïque. On lui appris qu’il
s’agissait là de deux clans, dans le royaume va-t’en guerre, deux ennemis se disputaient, les
puristes et les réformateurs. Le passant conta l’histoire du royaume va-t’en guerre au prince
de quelque part. « Ils se battent à propos du livre saint des saints. Selon les puristes, personne
ne peut toucher ce livre, personne ne peut le changer, il faut conserver les rites anciens, les
appliquer à la lettre et dire amen à tout ce que leur chef dit. Selon les réformateurs, on peut
changer, on peut et on doit évoluer, on peut toucher le livre saint des saints et le lire, on peut
s’habiller comme on veut et vivre comme on veut. » Le prince se sentit abattu, il connaissait
maintenant l’histoire de ce peuple et ne voulait en aucun cas rentrer en guerre. Il se contenta
de demander l’adresse du roi chez qui il se rendit. Le roi était un grand homme qui avait
beaucoup de problème étant donné que son royaume était en guerre. Il était plutôt sage et
plutôt inquiet de se qui se passait dans son pays. Il ne faisait parti d’aucun des deux camps. Il
tentait tant bien que mal de diriger ce pays. Le prince lui fit sa demande comme de coutume,
et le roi lui dit que cela venait dans un moment difficile mais qu’il essayerait de satisfaire sa
demande tant bien que mal. Le roi conta la même histoire que le passant au prince et le prince
compris le désarroi dans lequel le roi était, il se proposa de l’aider. « Si je pouvais lire ce livre
et ceux des puristes et des réformateurs alors, je pense que je pourrais vous aider. » Le roi
accepta son aide et lui donna une chambre dans une des tours du palais. Le palais était
somptueux, richement meublé, la mosaïque remplissait les murs du palais. Les tapis turcs et
persans décoraient les allées du palais. Une grande bibliothèque existait dans le palais et le
prince était autorisé à visiter cette librairie autant qu’il le souhaitait. Cependant le roi lui
choisit les livres les plus réputés et lui ordonna la plus grande discrétion sur le sujet qui les
inquiétait.
« Mes sujets meurent tous les jours, d’autres fuient le pays, je vous prie de faire vite. » Tous
les jours le prince lisait plusieurs pages de ce livre saint des saints. Il goûtait des mets raffinés,
des fruits, des vins qui même étaient interdits dans le royaume va-t’en guerre. Il avait pour
compagnon une femme richement vêtue, belle, une chevelure noire lui couvrait le corps,
tressée d’une manière différente chaque jour, des joues hautes et roses, des courbures
plantureuses et généreuses, des jambes longues et roses, une peau blanche, des yeux
ensorceleurs maquillés de noir, une bouche rose et voluptueuse et une peau parfumée aux
huiles et aux essences naturelles, mais elle ne parlait pas, elle était muette. Elle lui tenait
compagnie tout les jours et lui apportait les livres que son père choisissait. Elle tissait des
toiles de tapisserie et connaissait tous les livres pour les avoir lus. Après avoir beaucoup lu et
beaucoup compris le prince s’en alla chercher le roi. Il lui parla en ses termes : « Mon cher
ami vos livres sont très intéressant et notamment, le livre saint des saints, il est très riche et
très instructif, il est plein de bon sens et de discours noble, mais je pense que vous n’avez pas
compris son contenu ».
« Comment répondit le roi, je n’ai pas compris ? Comment osez vous vous défiez de mon
savoir sur le livre saint des saints, je le connais mieux que vous, d’ailleurs c’est moi qui vous
l’ai donné à lire. Je vous accueilli plusieurs jours dans mon palais, je vous ai nourrit et logé,
vous avez courtisé ma fille et vous venez maintenant me donner des leçons sur notre livre
saint des saints. » Le roi était fou de rage de la réponse du prince de quelque part, il le chassa
de son royaume et lui ordonna de ne jamais revenir.
Le prince chevaucha son cheval multicolore et partit au loin, vers l’est. Il arriva dans une terre
aride et pauvre. Elle était couverte de saleté et les bâtiments étaient très pauvres, faits de terre
cuite. Dans la rue on ne pouvait voir les habitants, non qu’ils ne sortaient pas mais, ils étaient
tous cachés sous des voiles de la tête aux pieds. On ne pouvait distinguer les hommes des
femmes, le même sort était réservé aux enfants, filles comme garçons. Rien ne laissait paraître
la richesse de cette terre, ni les habitants, ni les habitats. On lui indiqua le palais du roi. Il
chevaucha quelques milles pour se trouver devant une grotte gigantesque avec une porte en
fer et des gardes à cette porte lui demandèrent son nom et la raison de sa visite ce qu’il fit.
Après quelques instants de patience la porte de la grotte s’ouvrit et il entra.
Jamais de sa vie le prince n’avait vu de palais aussi richement meublé, aussi spacieux, aussi
luxuriant. Les colonnes du palais étaient en or massif, les tapis étaient tissés d’or, de soie et
d’argent. Des fontaines ne coulaient pas de l’eau mais des jus plus appétissants les uns que les
autres. Les rideaux étaient tissés à la main de soie et des diamants les ornaient. Les pierres
précieuses, les rubis, les émeraudes, les jades et les diamants étaient insérés dans les parois
des murs. Les plafonds étaient peints par les peintres les plus célèbres de toutes les dynasties.
La mosaïque était faite de pierreries, les femmes portaient des fourrures, des bijoux et les
tissus les plus rares et les plus chers. Tous les bois venaient d’Asie en ébène, cèdre et chênes.
Les chaises étaient fourrées de plumes d’oies et les cuirs étaient en peau de crocodile. Les
lampes étaient d’ivoire et de cristaux. Les verres étaient fait de porcelaine et de cristal ornés
d’émeraude, d’ambre et de jade. Les femmes tissaient leurs cheveux d’or, d’argent, de soie et
de fourrures. Les vins les plus chers étaient servis à toutes les heures, les danseuses dévêtues
parcouraient les chambres : brunes, rousses, blondes, noires, jaunes et de toutes les tailles, des
géantes, des naines, certaines de tailles moyennes, de tailles intermédiaires, des grosses, des
femmes plantureuses, des maigres, des minces, des petits seins, des seins éléphants ? Elles
étaient lavées au lait et parfumées aux parfums les plus chers, citronné, pêche, cerise, fraise,
framboise, ambre, ocre, gingembre, poivré, muscadé…Les femmes n’étaient pas les seules
qui délivre du plaisir à ces rois, les hommes, jeunes, forts faibles, blancs, noirs, jaunes,
rouges, grands petits, huilés tressés. Les courtisans avaient toutes formes et toutes les
couleurs, leurs cheveux passaient du plus épais au plus fin, rasés courts mi long, long, tressés
nattés. Ils portaient aussi des coiffes, des phares, des couleurs, des tatouages. Ils étaient
percés, ils dansaient, chantaient des louanges aux rois, aux princes et aux princesses. Certains
peignaient certains massaient les princes. Ils avaient des salles de bains aux habitudes peu
communes, les hommes et les femmes s’y mêlaient pour des bains qui duraient des heures.
Des salles de toutes les chaleurs du plus froid au plus chauds se côtoyaient, des piscines des
plus profondes, au plus superficielles existaient, chaudes, fraîches, tièdes, d’eau douce et
d’eau salée. Des chambres couverts de velours de bois d’ébène d’ivoires, des tailles les plus
diverses et variées existaient. Les uns étaient remplis de plumes, d’autres d’eau, d’autres de
souffle humain. Tout existait dans ce palais des merveilles. Tous les désirs, les rêves et les
fantasmes du prince se trouvaient exhaussés dans cette grotte de rêve. Les concubines et les
concubins dansaient des pas de danse inconnu au prince sur des rythmes émerveillant. Les uns
se cambraient jusqu’à terre, les autres sautaient jusqu’au plafond. Les uns dansaient debout,
les autres assis, certains à terre. Ils étaient du plus dénudé au plus couvert. Ils contaient des
histoires plus splendides les uns que les autres. Ils écrivaient des vers, les uns les contaient, les
autres les récitaient, d’autres encore les fredonnaient, et finalement certains les chantaient. Le
prince fut logé dans une chambre, qui pour lui représente une aile de son palais. Le palais était
construit dans une montagne, ils recouvraient plusieurs kilomètres de surface. Des lampes de
toutes les couleurs éclairaient le palais. Le prince passa plusieurs mois dans ce palais. Il en
oublia le temps et l’espace. Il goûta à tous les mets, amers, acides, doux, salés et sucrés. Il
mangeât de tous les chocolats des plus forts au plus légers, purs ou mélangés, fourrés aux
noix, au cacao, aux noisettes, remplis de crèmes sucrées ou salées parfois. Il but tous les jus
de tous les fruits que l’on peut imaginer. Ils étaient parfois purs parfois mélangés d’alcool
différents. Il goûta des liqueurs connues parfois et nouvelles d’autres fois. Ils connu plusieurs
femmes. Il ne connu pas d’homme il n’en était pas friand. Il lu des écrits divers et variés. Il
sombra dans la luxure pendant plusieurs mois à en oublier son projet de mariage et de retour
au pays. Que peut-on désirer lorsqu’on a tout ce que l’on souhaite ?
Parfois lorsque l’on a tout on ne veut plus rien, plus rien que la simplicité, la solitude, les
problèmes et la vie normale. Après plusieurs mois durant lesquels tous les désirs du prince
s’étaient exhaussés, il ne voulait plus que quitter ce royaume. Il s’habilla, se couvrit de la
face jusqu’aux pieds et s’enfuit sur son cheval multicolore. Il passa plusieurs nuits à méditer
et se recueillir dans le désert aride. Il pria son dieu et le remercia pour son sort et pour ce que
la providence faisait de lui le prince de quelque part, ni plus ni moins.
Il chevaucha vers le sud cette fois ci. Il arriva dans une terre très généreuse par ses forêts, ses
plantes et ses animaux libres et sauvages. Toutefois, les habitations étaient simples faites de
bois et de fer. Les paysans de cette terre étaient simplement vêtus, parfois très peu même et
cela se comprenait par le climat de leur royaume. Ils travaillaient la terre, ils dansaient et
chantaient même s’ils n’avaient pas toujours de quoi se nourrir. Ils accordaient très peu
d’importance aux pierreries qu’ils appelaient cailloux. Pourtant leur terre était très riche en
cailloux, or et or noir si cher au zariérés. Ils s’appelaient kilab ce qui voulait dire dans leur
langue les moins que rien Dieu seul sait pourquoi ils se donnaient ce nom si fâcheux. Il arriva
chez le roi, qui lui-même vivait dans une grande hutte pauvrement meublée. Le roi organisa
une grande fête pour l’arrivée du prince de quelque part. Tous les habitants du royaume
préparèrent la fête ensemble au son des tamtam et des tambours. La fête dura 100 jours. Les
kilab qui n’avaient pas beaucoup de nourriture à offrir au prince se privèrent de manger pour
combler leur invité ce qu’il comprit et se senti chargé d’une grande dette envers ce peuple et
leur roi. Les habitants avaient bon cœur, ils aimaient rire et danser. Ils contaient des histoires
drôles et riaient de leur triste sort. Le prince aima beaucoup ce peuple et se promit de
construire un palais somptueux pour leur roi. Il lui expliqua aussi que les cailloux avaient
beaucoup d’importance pour les autres peuples et conclu un marché avec le roi. Il vendrait
son or aux autres peuples avec ses caravanes et lui apporterait de la nourriture, des épices, des
tissus et autres denrées dont ils manquaient chez les kilab. Le roi fut fort joyeux de cet
échange et donna sa fille en mariage au prince de quelque part. Le roi était si heureux de cette
nouvelle amitié qu’il aurait été très vexé si le prince de quelque part refusait la main de sa
fille. Alors il accepta cette princesse comme sa femme. La princesse kilab était très belle, ses
cheveux étaient tressés, elle avait une peau en soie très ferme et très douce. Elle était grande et
généreuse. Elle lui ferra de beaux enfants comme disait le roi, elle sera fidèle, une bonne
femme et une bonne mère. Le mariage fut célébré rapidement et le prince était heureux de
cette épouse. Elle parlait plusieurs langues dont la sienne et elle avait quelques talents de
tisserande. Elle savait aussi lire et écrire et préparer des mets délicieux très réputés chez les
kilabs. Il offrit donc comme il se doit dans sa confession une dote pour la jeune mariée. Elle
se convertie à sa confession.
Cependant le prince demanda au roi une faveur et craignait fort de se la voir refusée.
Il expliqua au roi que dans son pays les hommes et surtout les princes font examiné leurs
princesses par des médecins. Cette coutume était obligatoire et comme il aimait déjà la
princesse kilab, il se refusait de devoir la quitter, il aimerait la combler mais il se refusait à
l’épouser s’il encourait un risque de tomber malade. Le roi fit signe à sa princesse de
s’avancer, il lui conta l’histoire du prince et lui demanda son avis. La princesse fut fort vexée
de se voir traitée de la sorte et de ne pas avoir la confiance du prince. Le prince lui promit de
la garder pour toujours si elle acceptait son offre et d’être juste envers elle. Après quelques
hésitations la princesse accepta la demande du prince, elle ne voulait pas déplaire au roi son
père ni au prince de quelque part, son mari. Le médecin du prince pris son temps et examina
la princesse, il sortit de la hutte après quelques instants et voilà ce qu’il dit : « votre majesté
prince kilab, vous êtes un roi exemplaire par sa bonté et sa générosité, vous avez accueilli le
prince comme un digne monarque et vous lui avez offert la main de votre ravissante
princesse. Elle a tout pour plaire et est d’une rare beauté et d’une finesse indéniable,
cependant… Cependant votre princesse souffre d’une maladie contagieuse incurable qui la
rend inapte à épouser le prince de quelque part. » Le prince était fort triste de la nouvelle,
cette princesse méritait plus que quiconque sa main et le mariage mais il ne pouvait risquer sa
vie et l’épouser. Il en décida ainsi, les royaumes de kilab et quelque part seraient des
royaumes amis, il aiderait le roi et leur rendraient des visites aussi souvent qu’il le pouvait et
il demandera à ses fidèles sujets médecins de trouver une cure à cette maladie, pour soigner la
princesse et le fabuleux peuple kilab.
Le prince était très attristé de devoir quitter ce peuple, mais son voyage devait continuer et
peut-être trouvera-t-il sa princesse dans le royaume suivant.
Il alla vers l’est une fois de plus. Il vogua sur un grand voilier, plusieurs jours et plusieurs
nuits. Ses compagnons les marins étaient très joyeux et festoyaient tandis que le prince leur
racontait l’histoire de sa quête de la princesse de sa vie. Chaque nuit, le prince disait une
partie de l’histoire à sa cohorte et arrêtait son récit à des moments où le suspense culminait
gardant pour la nuit suivante, la suite de son histoire. La fin de son histoire arriva à l’arrivée
du prince dans un port fort lointain. Le port était magnifique couvert de marchands de toutes
sortes qui vendait des denrées rares et parfois inconnues au prince. Il y avait là des épices, là
bas des tissus, de la soie, de l’organsa, du coton, de la mousseline, des toiles tressées et autres
étoffes. Certains vendaient du poisson un met très prisé dans la région. D’autre étalaient des
nourritures diverses et variées appétissantes pour les un et repoussantes pour les autres. Tous
les habitants de se royaume parlaient en énigme. Le prince n’arrivait que rarement à
comprendre leurs énigmes et leur langage. Une autre particularité de se peuple était qu’il
n’arrêtaient jamais de travailler. Pendant son séjour dans le royaume des travaillent trop, les
gens du peuple travaillaient de jour comme de nuit, il passait le plus clair de leur temps à
vendre, acheter, marchander, bâtir, écrire, lire, étudier, créer, inventer et se battre. Leurs
coutumes voulaient que lorsqu’ils n’avaient plus rien à faire ils méditaient pendant des heures
et apprenaient la sagesse à leurs disciples. La sagesse chez eux passait par un corps sain dans
un esprit sain, c’est pourquoi ils avaient inventés des arts de combats très complexe et très
diversifiés, où chacun montrait aux autres son art et sa maîtrise. Cependant contrairement au
royaume des forts où les combats se faisaient à l’aide d’armes très sophistiquées, dans le
royaume des travaillent trop, les armes étaient bannies, il fallait se battre avec son corps et à
mains nues. Il demanda son chemin, vers le palais de l’empereur à un vieux travaillent trop
qui en lui indiquant lui dit : « Noble sont les gens qui arrivent au sommet de la colline et
marchent vers la lumière. Au détour du chemin se trouve ce que nul n’a jamais vu, ni entendu,
vive l’empereur. » Le prince réfléchit pendant plusieurs instants et se demandait ce que ce
vieil homme signifiait ? Il pris son temps et essayait de comprendre ce que cette énigme
voulait dire. Il pensait en son fort intérieur « j’ai demandé à cet homme où se trouve le palais
de l’empereur, alors si je réussit à résoudre cette énigme, je devrais réussir à trouver le palais.
Il a dit que noble sont les gens qui arrivent au sommet de la colline. Alors, le palais dois se
trouver sur une colline, mais quelle colline ? » Le prince prit son cheval multicolore et
chevaucha pendant quelques heures. Il arriva au bord d’un lac. Un lac magique s’étendait à
perte de vue, il était orné de plantes violettes et blanches. L’eau du lac était fraîche, il décida
de prendre un bain. Il traversa le lac à la nage et arriva aux pieds d’une colline. Laquelle était
d’altitude moyenne. Alors l’énigme du vieil homme lui revint en tête. Il décida d’escalader la
colline et d’aller jusqu’au sommet. Il appela son cheval qui traversa le lac de même qu’il
l’avait fait et il l’enfourcha et commença son escalade. Un chemin était tracé dans la colline, il
le suivit. Il s’arrêta pour déjeuner et pris quelques minutes pour se reposer. A son réveil, il
était entouré de lumière et d’hommes géants, très forts qui le regardaient d’un air menaçant.
Il leur expliqua sa condition de prince et leur dit qu’il cherchait à voir l’empereur. Ils se
saisirent de lui et ils descendirent la colline, au pied de la colline se dressait une muraille
gigantesque et derrière la muraille se trouvait le palais de l’empereur concluait le prince de
quelque part. On ouvra la grande muraille par un portail fait de roche et on le fit entrer. Il
arriva dans une salle noblement meublée. Après quelques moments de patience, un petit
garçon vint à lui et lui parla en ses termes : « Si tu résous cette énigme alors tu pourras voir
l’empereur, mais attention réfléchit bien avant de répondre, car celui qui a la clé marchera
dans la lumière et celui qui la perd s’enfoncera dans les ténèbres. Quel est le plus grand
peuple de la terre ? » Le garçon rit légèrement et disparut.
Le prince de quelque part passa toute la nuit à réfléchir dans une des chambres du palais de
l’empereur. Il se demandait : « si je ne réponds pas à cette énigme je sombrerais dans les
ténèbres, cela doit signifier qu’ils me tueront. Je dois donc impérativement trouver la solution
de cette énigme. Quel est le plus grand peuple de la terre. Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce
que la grandeur se mesure par la taille ? Alors le kilab seraient le plus grand peuple car ils ont
une terre très vaste. Non je ne pense pas. Est-ce que le plus grand peuple serait le plus grand
par la richesse ? Alors le royaume de la luxure serait le plus grand ? Non je ne pense pas. Est-
ce que le plus grand peuple se mesure par la force ? Alors le royaume des plus forts serait le
plus grand peuple de la terre ? Est-ce que le plus grand peuple se mesure par la beauté de ses
gens ? Alors les zariérés seraient les plus grands ? Non je ne pense pas. Est-ce que le plus
grand peuple se mesure par sa connaissance alors les va-t’en guerre serait le plus grand peuple
de la terre ? Non je ne pense pas. » Le prince continuait de réfléchir et de penser à qui serait le
plus grand peuple de la terre, mais ses réflexions ne le menaient à rien. Après plusieurs jours
de méditation il pensa : « Peut-être que le peuple des travaillent trop est le plus grand peuple
par son travail et sa sagesse ? Peut-être que l’empereur veut que je lui dise que son peuple est
le plus grand ? Mais si je me trompe, je risque de mourir. Que faire ? » Le prince ne pouvait
quitter ses appartements ni recevoir de visites ni parler aux autres habitants du palais. Il
réfléchit et se souvint que le peuple travaillent trop, travaillent beaucoup trop en effet. Il
repensait au kilab et à leur joie de vivre et aux 100 jours de fête qu’il avait passé là bas et se
dit que peut-être les travaillent trop sont sages mais ils ne prennent pas le temps de profiter de
la vie. Il est possible aussi que ce peuple soit sage mais personne ne le comprend car il parle
en énigme. Alors les kilab peuvent apprendre des choses au peuple travaillent trop, et par
conséquent, le peuple travaillent trop ne sont pas le plus grand peuple de la terre. Après être
arrivé à cette conclusion, le prince de quelque part se décida à revoir ce jeune garçon et de lui
répondre à son énigme. Il pensait en son fort intérieur qu’il est prince et qu’il avait été mal
reçu pour un homme de son rang. De plus si l’empereur lui tranchait la gorge se serait une
erreur de sa part et qu’il perdrait le respect d’autres peuples qui sont ses amis.
Ainsi, il demanda audience auprès du jeune garçon et il lui parla en ces termes. « Mon cher
ami, les peuples de la terre que j’ai eu l’honneur de visiter, on tout un chacun des qualités que
je leur reconnais et des défauts que j’ai reconnu. Je pense que les plus forts sont réellement le
peuple le plus grand par leur force et leurs forteresses. Les zariérés sont les plus dangereux et
les plus beaux, les va-t’en guerre surpassent les autres peuples par leur connaissance, le
royaume de la luxure par leur richesse, les kilab sont les plus grands par leur cœur et leur
générosité, et vous êtes les plus grands par votre sagesse. Ainsi mon cher, aucun peuple n’est
le plus grand, pas même le mien. »
Le jeune garçon se tu pendant que le prince de quelque part parlait, il l’observait d’un air
moqueur, mais il fut surpris par la réponse du prince, et voilà ce qu’il lui dit : « Vous êtes un
vieux fou, vous saviez au départ qu’une mauvaise réponse vous coûterait la vie et vous avez
quand même tenu à répondre. D’autres plus braves et plus courageux auraient eu la modestie
de reconnaître que mon peuple est le plus grand, mais vous pas. Certains auraient même eux
l’impudence et l’arrogance de me dire que leur peuple est plus grand que le mien. De plus je
vous ai mal accueillit et certaines mauvaises langues pourraient dire que je ne suis pas
généreux. Mais vous vous êtes allés très loin et vous avez persévérer et vous avez eux le
courage de me dire ce que personne sur cette terre ne m’a jamais dit. Aucun peuple n’est le
plus grand. Mmm »
Le prince était très inquiet de la réponse du jeune garçon et ne comprenais pas pourquoi il
parlait du peuple travaillent trop comme son peuple. Le prince lui posa donc la question
suivante : « j’espère que ma réponse vous a plu et si je dois mourir je voudrais savoir qui est
mon hôte et donc qui est l’empereur ? »
Le jeune garçon lui réplique ainsi : « Vous êtes bien curieux, mais sachez que je suis
l’empereur et que la réponse que vous m’avez donner me satisfait beaucoup, vous aurez donc
la vie sauve, mais il vous faudra travailler, comme mon peuple le fait. » Le prince compris
alors que tout jeune qu’il est le garçon est empereur, et qu’il travaille trop. Alors il décida
d’organiser une grande fête en l’honneur du jeune empereur qui n’avait jamais connu les jeux
de l’enfance. Il contacta le roi des kilabs et lui fit cette demande, le roi organiserait avec ses
sujets une fête de 100 jours et il parla au roi des kilabs des marchés et des épices du royaume
des travaillent trop. Le roi comprit que s’il aidait les travaillent trop alors ceux-ci lui
rendraient la pareille. Ainsi, le roi des kilabs prépara une cargaison de 1000 hommes avec des
vivres, des cadeaux ainsi que des cailloux en destination du royaume des travaillent trop. Le
bateau arriva après plusieurs jours et le prince expliqua son idée à l’empereur. Le jeune
empereur fut curieux de savoir ce que faire la fête voulait bien dire et accepta l’offre du
prince. Ainsi son peuple connaîtra 100 jours de fête organisés par les kilabs et le prince de
quelque part. Les 100 jours furent magiques, jamais les travaillent trop qui ne s’étaient
amusés, découvrir le jeux, les liqueurs, les contes et les amusements. L’empereur était ravi, il
se lia d’amitié avec la jeune princesse des kilabs et ils nouèrent une amitié qui aboutirait
certainement sur un mariage. Le prince de quelque part ne connu pas de princesse chez les
travaillent trop simplement parce qu’il n’y en avait pas et que le jeune empereur était le fils
unique de son défunt père. Le prince de quelque part avertit le prince de la maladie de la
grande princesse et lui conseilla de faire quelques enquêtes au sujet de l’enfant princesse.
Celle-ci était saine et sauve et elle pourrait donc épouser l’empereur des travaillent trop. A
conter de ce jour les travaillent trop prendraient le temps de faire la fête et les kilabs de
travailler un peu plus, enfin beaucoup plus.
Le prince pris son cheval multicolore et chevaucha vers le nord ouest. Il traversa des monts
enneigés et plusieurs jours de marche le menèrent vers un nouveau royaume.
Dans ce royaume tous les hommes s’appelaient kim et toutes les femmes s’appelaient natasha.
Ils vivaient tous dans d’immenses tours toutes semblables. Ils logeaient dans des appartements
tous pareils. Ils avaient la même coupe de cheveux, ils mangeaient tous les mêmes repas à la
même heure. Ils avaient tous le même métier, avec les mêmes horaires. Dans le royaume tous
pareils, tout le monde portait les mêmes vêtements faits dans des usines très similaires. Ils
regardaient tous les même films au même moment, ils visitaient tous les mêmes musés, au
mêmes endroits, tous les mobiliers se ressemblaient, toutes les femmes étaient les mêmes avec
la même coiffe, le même mari. Ils avaient un même roi unique qui s’appelaient kim 1000 et
qui était marié à natasha. Ils avaient deux enfants kim et natasha. La princesse natasha
ressemblaient à toutes les natasha du pays elle étudiait à la même école que toutes les natasha
à la différence qu’elle était princesse. Tous les jours le prince de quelque part se réveillait à la
même heure, pour prendre son bain dans la même bassine, et manger le même petit déjeuner
au son de la même musique. Pendant la journée, il lisait le même livre, et regardait le même
film que les tous pareils. Il mangeait à la même heure du déjeuner le même repas et parlait du
même sujet tous les jours. Tous les jours il regardait de sa fenêtre le même immeuble,
semblable trait pour trait aux autres immeubles des tous pareils. Le prince s’amusait au même
jeu que les autres et il faisait la même cour à la princesse tous les jours. Un jour il décida de
faire quelque chose de différent.
Il ne se leva pas au son du cor. Il prépara lui-même son déjeuner auquel il rajouta des épices
du pays des travaillent trop. Il conta une histoire différente au roi, il lui parla d’un autre sujet.
Il changea de vêtements, et enfin il colora les murs d’un immeuble en une couleur différente
qu’il tenait du pays de la luxure. Il fut immédiatement arrêté par la police du roi des tous
pareils qui l’auraient volontiers condamné à la pendaison si ce n’est sa condition de prince et
son amitié avec les autres peuples et notamment celui des travaillent trop, peuple amis des
tous pareils. Il fut donc chassé du royaume des tous pareils et il se promit de n’y jamais
revenir.
Le prince décida alors de changer de cap. Il pris un grand bateau avec plusieurs marins et
vogua vers l’ouest, vers un nouveau royaume. Il traversa une très grande étendue d’eau, son
voyage dura plusieurs jours et plusieurs nuits, pendant lesquels il mangeât sommairement. Le
poisson et quelques croûtes de pain formaient le repas principal de ces gens. La mer pendant
le voyage était enragée, le bateau tanguait de gauche à droite, les flots arrivaient parfois
jusqu’à bord. Un jour à l’aube, le matelot sur le grand mât hurlait : « Terre, terre en vue.
Terre, terre en vue. » C’est ainsi que le prince amarra dans un royaume. A son arrivée son
identité lui fut requise. Ainsi il se fit connaître comme le prince de quelque part. On
l’accueillit en grande pompe. Un spectacle extravagant fut organisé en son honneur. Des
danseuses, des chanteurs, des spots lumineux éclairaient et égayaient les rues, des pancartes,
des banderoles et des confettis étaient dressés en son honneur. Une télévision géante
distribuait l’annonce de l’arrivée du prince dans les rues de la grande ville du royaume des
meilleurs des meilleurs. Les célébrités comme lui avaient abandonnés depuis longtemps leurs
chevaux pour des engins luxuriants. Dans ce royaume tout était beau, non de l’intérieur
comme le royaume de la luxure, mais tant de l’extérieur. Les immeubles se dressaient à perte
de vue, ils étaient fait de matériaux plus forts que l’acier et flamboyaient de verreries et de
glasses. Tout semblait beau vu de l’extérieur. Le prince était enchanté de ce qu’il voyait, ce
spectacle lui ravissait le cœur et l’accueil qu’on lui avait réservé était bien digne de son rang
et de sa place. Ainsi, il fut logé dans un des immeubles de la grande ville des meilleurs des
meilleurs. Mais sa déception fut d’autant plus grande lorsqu’il pénétra dans le building.
Autant l’immeuble était géant et beau de l’extérieur, autant il était petit fragile et moche de
l’intérieur. Cet apparat qui couvrait l’immeuble de l’extérieur qui semblait plus fort que
l’acier, découvrait des plancher en bois frêles qui lorsqu’on posait le pied dessus craquelaient
et laisser transparaître le son des pas chez les voisins. Le studio super sophistiqué, était décoré
de la manière la plus sobre et même les parures en métal n’étaient pas faites en or mais
simplement peinte. Un petit lit et un petit bureau dans un tout petit espace étaient les seuls
compagnon du prince, qui commençait déjà à regretter son seul amis et compagnon son
cheval multicolore.
Pour son déjeuner, le prince devait se servir seul dans un « resto huppé », un repas froid et
immangeable. Son repas se composait d’un steak haché dur et des végétaux qui avaient de
drôles d’odeur et de goût. Il mangeât seul avec pour compagnon des habitants du royaume des
meilleurs des meilleurs qui ne le regardaient pas et ne lui parlaient pas. Il sortit se promener
dans les rues et ruelles de la grande ville. Personne ne lui parlait tout le monde était pressé et
jaloux de son temps. Lorsqu’il rencontrait finalement des personnes qui lui adressaient la
parole, il se rendait vite compte que ces gens quoique riches tenaient des discours très
superficiels. C’est pourquoi il s’inquiéta de savoir quelles étaient les sources d’informations
que ce peuple possédait. On lui apprit que le grand roi possédait des chaînes de télévision de
radio et des journaux qui ne disent que la vérité et qui sont les seuls au monde à dire la vérité
vrai et absolument vrai. Le prince se méfiait de ce discours et pris son mal en patience, il alla
écouter ces chaînes d’informations. Le prince fut fort surpris de ce qu’il entendait, on
racontait des tas de mensonges sur les autres royaumes et parmi eux le sien. Les informations
parlaient même du livre saint des saints qu’il avait lu chez les va-t’en guerre, mais pour dire
qu’il était un livre de sorcellerie mensonger comme l’aurait fait le vieillard sénile. Or il
semblerait que le vieillard sénile et les plus forts étaient les bons amis des meilleurs des
meilleurs. Un jour un envoyé du roi vient le chercher et il lui parla en ces termes.
L’envoyé du roi dit au prince : « Nous sommes les meilleurs des meilleurs, personne ne peut
le nier. N’est-ce pas ? » Le prince a cet instant précis repensa à l’empereur des travaillent trop
et à son énigme, il rit en son fort intérieur en se disant que cet homme aurait selon les termes
de l’empereur « sombrer dans les ténèbres ». L’envoyé continuait son discours : « comme je
vous le disais nous sommes les meilleurs des meilleurs et rien ni personne ne peut le changer,
ceux qui essayeraient d’être mieux que nous auraient un destin tragique. Je vais vous faire une
demande voyez vous, il existe deux clans chez nous les wites et les kilabs. Vous êtes l’invité
du roi qui est le chef de tous les meilleurs mais qui est lui-même un wite. Vous n’aimeriez pas
le fâcher dont j’exige de vous de rester parmi les wite que nous sommes et de ne jamais
essayer de contacter les kilabs. » A ces mots le prince sentit un vent de révolte lui soulever le
cœur. Comment ce peut-il qu’il ne parle pas au kilabs alors que ce sont ses amis et qu’il les a
aimés et qu’il en a fait ses associés et partenaires. Il se promit néanmoins de se taire et de
feindre d’être l’ami des wites pour en savoir plus. « D’accord fit le prince je ne contacterais
pas les kilabs. » « De plus, continua l’émissaire du roi, vous êtes surveillé n’essayer en aucun
cas de sortir des rangs ou de désobéir aux ordres. Nous surveillons tout et tout le monde.
Quand je dis tout le monde, je veux dire tous les peuples de la terre. » Le prince était curieux
de savoir comment ce peut-il que ce peuple soit aussi riche et d’où leur venait leurs richesses.
Il voulait demander cela au messager mais n’en fit rien, il se promit néanmoins de lire les
livres des meilleurs des meilleurs pour en savoir plus. Ainsi le prince de quelque part se
dirigea vers une bibliothèque, où il passa le reste de la journée et même de la nuit. Il repartit
plusieurs fois à cette bibliothèque et il apprit donc que c’est au prix de guerres sanglantes et
meurtrières que les meilleurs des meilleurs avaient pillés leurs richesses. Ils ont tués des
peuples entiers, leurs ont volé leurs terres, ils ont asservit les kilabs qui pendant des siècles
ont travaillés comme esclaves pour les wites. Ils ont vandalisés et dévalisés les kilabs, le
royaume de luxure. Ils ont empoisonnés et ravagé les travaillent trop et ils haïssent les tous
pareils. Il comprit même que son propre peuple avait été volé.
C’est ainsi que la rage au cœur, le prince demanda sa dernière audience auprès du roi qui la
lui refusa, sous prétexte d’être trop occupé. On lui fit savoir également que la princesse ne
pourrait en aucun cas l’épouser et qu’après tout elle était la meilleure des meilleurs et que
milles hommes plus valeureux que lui l’avaient déjà demandés en mariage. Il décida de quitter
ce royaume, récupéra son cheval multicolore et galopa vers le sud.
Il galopa quelques jours et arriva dans une terre qui était riche et pauvre à la fois. Elle
comptait des montagnes et des déserts. Le peuple de ce royaume de part son aspect physique
ressemblait aux quelques parts. Il pouvait alors voyager le visage à l’air. Les habitants de se
royaume était joyeux et gais comme les kilabs, ils aimaient faire la fête et ils entonnaient des
chants et dansaient en travaillant. On racontait que ce royaume était aussi riche que celui des
kilabs il était remplit de cailloux, ou d’or et de pierreries. Il était réputé pour sa richesse mais
comme il l’avait découvert chez des meilleurs des meilleurs, ce peuple avait été pillé et ravagé
par la guerre. Par conséquent ce peuple n’était pas riche, mais il était sa terre très vaste et
couverte de végétation luxuriantes et de temples anciens. Il s’accommoda assez bien de son
séjour chez les drogués. Il mangeait des plats délicieux et épicés. Il dormait sur des couches
spacieuses et confortables. On lui contait des histoires pendant le jour. Les habitants du
royaume des drogués étaient très sympathiques. Ils travaillaient dans des champs gigantesques
et collectaient des fleurs très inhabituelles. Il n’avait jamais vu de sa vie de telles fleurs, mais
on l’avertit qu’il ne fallait surtout pas goûter à ses plantes car elles sont empoisonnées. Il
compris aussi que les gens de ce peuple n’avait pas l’accès aux livres. Ils ne savaient ni lire ni
écrire, ils ne faisaient que dire et écouter des contes et des légendes. Il était dangereux de se
promener seul après une certaines heures, car les bandidas courraient les rues. Il compris que
c’est en vendant leurs fleurs aux autres peuples que les drogués réussissaient à vivre.
Cependant même si cette plante était leur source de recettes, il ne fallait pas en consommer
car elle était très dangereuse et causait la perte des gens qui y touchaient. Le prince alla loger
chez le roi après avoir visité le royaume. Le roi était un vieil homme peu instruit tout comme
son peuple. Il croyait aux légendes, il était très superstitieux et il ne dormait jamais. Ce roi
mangeait beaucoup, il était gros et bien portant, il était très nerveux et parlait étrangement. Il
passait le plus clair de son temps à s’activer et se fatiguer pour rien, mais le prince compris
que cet hyper dynamisme n’était pas naturel et commença à se défier des attitudes bizarres du
roi. La princesse était fort belle, comme les princesses du royaume de quelque part. Elle avait
une chevelure noire comme la nuit, des lèvres rouges comme le sang ou bleu et des joues
roses. Elle avait également une peau métissée plutôt blanche. Elle dansait et chantait à en ravir
les âmes. Mais elle avait un teint pâle et était assez grosse. Elle aussi avait la même attitude
que son père, elle parlait trop et s’activait trop. Le prince s’inquiétait des manières de la
princesse et alla se renseigner auprès du peuple des drogués. Ils lui expliquèrent que le roi et
sa princesse étaient accoutumés à respirer la poudre blanche. Cette poudre blanche était faite à
partir de la fleur empoisonnée et que les symptômes était bien l’hyperactivité, la nervosité, la
gloutonnerie, le manque de sommeil, la stérilité et à fortes doses la mort. Le prince de quelque
part compris qu’il ne pouvait épouser cette princesse et s’en alla sur son cheval multicolore.
Le prince pris le chemin du retour vers le royaume de quelque part. Il vogua sur la mère en
furie, plusieurs jours et plusieurs nuits. Il arriva à bon port et remercia ses compagnons de
voyage. Il rentra dans son palais et il était fort triste de ne pas avoir trouvé de princesse. Son
désarroi était d’autant plus grand qu’on lui apprit que pendant son absence son père était mort
et qu’il était maintenant le roi de quelque part. Ses courtisans lui firent comprendre qu’un roi
se devait de prendre femme. Il leur conta alors son histoire c’est alors qu’une jeune femme se
distingua à lui de la foule. Elle était fort jeune, à la fleur de l’âge parfumée et belle. Il ne la
reconnu pas car elle avait beaucoup changée. Il lui demanda qui elle était : « je suis votre
cousine, lorsque vous êtes parti j’étais encore une enfant, et maintenant je suis une femme. »
Elle lui conta son éducation qui était une des meilleurs en plus de lire et d’écrire, elle peignait,
chantait et dansait à merveille, elle avait reçu son instruction d’un grand sage du pays. Elle lui
donnerait de beaux enfants. On célébra le mariage pendant plusieurs jours et plusieurs nuits.
Le roi invita ses amis kilabs, travaillent trop, tous pareils, des meilleurs des meilleurs,
drogués, les forts, les princes du pays du vieillard sénile. L’histoire de son voyage devint une
légende et elle fut écrite et gardée pour toujours comme le merveilleux voyage du prince de
quelque part. FIN

Contenu connexe

Tendances (19)

Le trone-de-fer-14
Le trone-de-fer-14Le trone-de-fer-14
Le trone-de-fer-14
 
La quête mystérieuse
La quête mystérieuseLa quête mystérieuse
La quête mystérieuse
 
Les conbattantes de l'effroi 2
Les conbattantes de l'effroi 2Les conbattantes de l'effroi 2
Les conbattantes de l'effroi 2
 
L'histoire sans titre
L'histoire sans titreL'histoire sans titre
L'histoire sans titre
 
Naïar draka
Naïar drakaNaïar draka
Naïar draka
 
Une mine de diamants sous vos pieds
Une mine de diamants sous vos piedsUne mine de diamants sous vos pieds
Une mine de diamants sous vos pieds
 
Dix Ans Travers Islam 1834 1844 Leon Roches
Dix  Ans  Travers  Islam 1834 1844    Leon  RochesDix  Ans  Travers  Islam 1834 1844    Leon  Roches
Dix Ans Travers Islam 1834 1844 Leon Roches
 
l'épopée d'Yvain et Roland
l'épopée d'Yvain et Rolandl'épopée d'Yvain et Roland
l'épopée d'Yvain et Roland
 
Shah Abbas
Shah AbbasShah Abbas
Shah Abbas
 
Gengis khan 14
Gengis khan 14Gengis khan 14
Gengis khan 14
 
Les chroniques lumineuses
Les chroniques lumineusesLes chroniques lumineuses
Les chroniques lumineuses
 
Les conbattantes de l'effroi
Les conbattantes de l'effroi Les conbattantes de l'effroi
Les conbattantes de l'effroi
 
La Residence Hotel & Spa featured in Le Figaro
La Residence Hotel & Spa featured in Le FigaroLa Residence Hotel & Spa featured in Le Figaro
La Residence Hotel & Spa featured in Le Figaro
 
56002106 eragon-ii-l-aine
56002106 eragon-ii-l-aine56002106 eragon-ii-l-aine
56002106 eragon-ii-l-aine
 
Oum Kerfa
Oum KerfaOum Kerfa
Oum Kerfa
 
Contes européens
Contes européensContes européens
Contes européens
 
The mahon secret.
The mahon secret.The mahon secret.
The mahon secret.
 
Perceval d'aiglemont
Perceval d'aiglemontPerceval d'aiglemont
Perceval d'aiglemont
 
The french tale
The french taleThe french tale
The french tale
 

Similaire à Le prince de quelque part

La princesse du peuplier blanc
La princesse du peuplier blancLa princesse du peuplier blanc
La princesse du peuplier blancjualopmar
 
Copy of la princesse petit poix
Copy of la princesse petit poixCopy of la princesse petit poix
Copy of la princesse petit poixPhotography
 
la princesse petit poix
la princesse petit poixla princesse petit poix
la princesse petit poixPhotography
 
Diaporama aissa marc aladin
Diaporama aissa marc aladinDiaporama aissa marc aladin
Diaporama aissa marc aladinNatachka
 
Voltaire zadig
Voltaire zadigVoltaire zadig
Voltaire zadigEPSILIM
 
La fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêtetéLa fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêtetéFreekidstories
 
Le Chat Botte
Le Chat BotteLe Chat Botte
Le Chat Bottepprem
 
Quelques traites de caractère du prophète muhammad
Quelques traites de caractère du prophète muhammadQuelques traites de caractère du prophète muhammad
Quelques traites de caractère du prophète muhammadMohamed
 
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartieHamza Charles Batchi
 
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerie
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerieLittérature au Moyen Age : le roman de chevalerie
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerieArlette Mély Pasquier
 
1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie 1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie Stella Stath
 
1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie 1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie Stella Stath
 
Groupe2
Groupe2Groupe2
Groupe2PO-2
 
La boîte à merveilles (chapitre 8 )
La  boîte à merveilles (chapitre 8 )La  boîte à merveilles (chapitre 8 )
La boîte à merveilles (chapitre 8 )ZinebAlmoubaker
 
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9v
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9vLes personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9v
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9vFoenizella.com
 

Similaire à Le prince de quelque part (20)

La princesse du peuplier blanc
La princesse du peuplier blancLa princesse du peuplier blanc
La princesse du peuplier blanc
 
Copy of la princesse petit poix
Copy of la princesse petit poixCopy of la princesse petit poix
Copy of la princesse petit poix
 
la princesse petit poix
la princesse petit poixla princesse petit poix
la princesse petit poix
 
Diaporama aissa marc aladin
Diaporama aissa marc aladinDiaporama aissa marc aladin
Diaporama aissa marc aladin
 
Voltaire zadig
Voltaire zadigVoltaire zadig
Voltaire zadig
 
Formosante dans 'La Princesse de Babylone' de Voltaire.pdf
Formosante dans 'La Princesse de Babylone' de Voltaire.pdfFormosante dans 'La Princesse de Babylone' de Voltaire.pdf
Formosante dans 'La Princesse de Babylone' de Voltaire.pdf
 
La fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêtetéLa fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêteté
 
Candide
CandideCandide
Candide
 
Le Chat Botte
Le Chat BotteLe Chat Botte
Le Chat Botte
 
French islam 33
French islam   33French islam   33
French islam 33
 
Quelques traites de caractère du prophète muhammad
Quelques traites de caractère du prophète muhammadQuelques traites de caractère du prophète muhammad
Quelques traites de caractère du prophète muhammad
 
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie
10 leglaiveetlescarabeev2charlespetitjean1erepartie
 
La fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêtetéLa fleur de l'honnêteté
La fleur de l'honnêteté
 
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerie
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerieLittérature au Moyen Age : le roman de chevalerie
Littérature au Moyen Age : le roman de chevalerie
 
1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie 1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie
 
1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie 1 college markopoulo conte illustre francophonie
1 college markopoulo conte illustre francophonie
 
Groupe2
Groupe2Groupe2
Groupe2
 
Un vrai roi.
Un vrai roi.Un vrai roi.
Un vrai roi.
 
La boîte à merveilles (chapitre 8 )
La  boîte à merveilles (chapitre 8 )La  boîte à merveilles (chapitre 8 )
La boîte à merveilles (chapitre 8 )
 
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9v
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9vLes personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9v
Les personnages du Pays de Fouesnant - -phpc2 ij9v
 

Plus de sanaa (santa ) tazi saoud (nicee merry) (20)

Les femmes
Les femmesLes femmes
Les femmes
 
Le maroc
Le marocLe maroc
Le maroc
 
L'argent
L'argentL'argent
L'argent
 
La guerre
La guerreLa guerre
La guerre
 
Essais philosophique
Essais philosophiqueEssais philosophique
Essais philosophique
 
Echange
EchangeEchange
Echange
 
Des histoires2
Des histoires2Des histoires2
Des histoires2
 
Des femmes et des hommes
Des femmes et des hommesDes femmes et des hommes
Des femmes et des hommes
 
Des blagues
Des blaguesDes blagues
Des blagues
 
Chansons
ChansonsChansons
Chansons
 
Amour
AmourAmour
Amour
 
Abc
AbcAbc
Abc
 
Nouvelles et contes de fées
Nouvelles et contes de féesNouvelles et contes de fées
Nouvelles et contes de fées
 
Mes rêves
Mes rêvesMes rêves
Mes rêves
 
Les voyages de nadir
Les voyages de nadirLes voyages de nadir
Les voyages de nadir
 
Les auteurs
Les auteursLes auteurs
Les auteurs
 
Tisanes
TisanesTisanes
Tisanes
 
Strategie
StrategieStrategie
Strategie
 
Marketing direct
Marketing directMarketing direct
Marketing direct
 
Dictionnaire de marketing
Dictionnaire de marketingDictionnaire de marketing
Dictionnaire de marketing
 

Dernier

Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étude
Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étudeGuide Final de rédaction de mémoire de fin d'étude
Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étudeBenamraneMarwa
 
Fondation Louis Vuitton. pptx
Fondation      Louis      Vuitton.   pptxFondation      Louis      Vuitton.   pptx
Fondation Louis Vuitton. pptxTxaruka
 
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptxSAID MASHATE
 
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSETCours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSETMedBechir
 
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptxrababouerdighi
 
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptxSaint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptxMartin M Flynn
 
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSET
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSETCours SE Gestion des périphériques - IG IPSET
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSETMedBechir
 
systeme expert_systeme expert_systeme expert
systeme expert_systeme expert_systeme expertsysteme expert_systeme expert_systeme expert
systeme expert_systeme expert_systeme expertChristianMbip
 
Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Annie   Ernaux  Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .Annie   Ernaux  Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .Txaruka
 
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptx
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptxPrésentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptx
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptxrababouerdighi
 
Evaluation du systeme d'Education. Marocpptx
Evaluation du systeme d'Education. MarocpptxEvaluation du systeme d'Education. Marocpptx
Evaluation du systeme d'Education. MarocpptxAsmaa105193
 
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadershipFormation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadershipM2i Formation
 
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.Franck Apolis
 

Dernier (15)

Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étude
Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étudeGuide Final de rédaction de mémoire de fin d'étude
Guide Final de rédaction de mémoire de fin d'étude
 
Fondation Louis Vuitton. pptx
Fondation      Louis      Vuitton.   pptxFondation      Louis      Vuitton.   pptx
Fondation Louis Vuitton. pptx
 
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx
666148532-Formation-Habilitation-ELECTRIQUE-ENTREPRISE-MARS-2017.pptx
 
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSETCours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
 
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx
7 PPT sue le project de fin d'étude.pptx
 
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptxSaint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
 
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSET
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSETCours SE Gestion des périphériques - IG IPSET
Cours SE Gestion des périphériques - IG IPSET
 
systeme expert_systeme expert_systeme expert
systeme expert_systeme expert_systeme expertsysteme expert_systeme expert_systeme expert
systeme expert_systeme expert_systeme expert
 
Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Annie   Ernaux  Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .Annie   Ernaux  Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
 
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptx
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptxPrésentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptx
Présentation_ Didactique 1_SVT (S4) complet.pptx
 
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole  Victor HugoEvaluación Alumnos de Ecole  Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
 
Evaluation du systeme d'Education. Marocpptx
Evaluation du systeme d'Education. MarocpptxEvaluation du systeme d'Education. Marocpptx
Evaluation du systeme d'Education. Marocpptx
 
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadershipFormation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
 
Pâques de Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Pâques de Sainte Marie-Euphrasie PelletierPâques de Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Pâques de Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
 
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
 

Le prince de quelque part

  • 1. Le fabuleux voyage du prince de quelque part. Il était une fois, un prince qui vit dans un royaume paisible. Il est riche et heureux, il a tout ce que la vie peut donner. Il vit dans un palais somptueux, il mange des repas raffinés, il dort sur de la soie et du velours. Il n’est pas le plus riche, ni le plus pauvre. Il n’est pas le plus grand ni le plus petit. Il a tout ce que l’on peut souhaiter, il lui manque une chose, de prendre femme. Il décide d’aller chercher une femme, il part où le vent le porte partout en quête de l’âme sœur, une princesse digne de lui. Il prend son fidèle étalon qui n’était ni noir ni blanc mais multicolore. Il le suit partout dans ses voyages c’est son ami fidèle. Il commence son voyage par un royaume où tout est solide comme du roc. Les maisons sont bâties en mule ou en pierre. Elles montent en édifices infranchissables, solides et fortes, si fortes qu’on les appelle forteresses. Le royaume des forts contient des gens blonds et bruns mais plutôt violents et sauvages. Il arrive chez le roi des forts et lui demande la main de sa fille en mariage. Il arrive dans la forteresse, elle contient plusieurs portes difficiles à ouvrir. Il faut connaître le roi et donner son nom, lorsque le roi après plusieurs heures donne son accord on peut rentrer avec un laisser passé envoyé par une colombe portant le seau du roi en personne. Il faut parfois plusieurs jours avant d’obtenir le laisser passer. Le prince en attendant a le temps de visiter, le pays. Le pays contient des maisons plutôt sobres et simples le prince vit et mange dans des auberges pour les voyageurs. Les villageois du royaume des forts sont grognons et mal appris, ils insultent tout et tout le monde et n’aiment pas les étrangers. Il arrive finalement au palais où on lui demande à la porte combien de temps il compte rester pour que les princes et les princesses s’assurent de l’accueillir. Ils ne veulent surtout pas devoir le jeter dehors, il fait très froid et il est mal vu qu’une personne de leur rang soit surprise à offenser quelqu’un de son rang. Lorsqu’il arrive au palais, on lui fait passer plusieurs épreuves pour savoir s’il est digne des princesses du royaume des forts. Il y a dans le palais des menuisiers mais surtout des forgerons qui fabriquent des armes très solides pour les forts. Le prince devait se battre contre les trois princes forts pour pouvoir gagner le cœur de sa dulcinée, laquelle n’est pas encore choisie parmi les deux filles du roi des forts. Il se bat donc contre les princes. Il s’agit de monter à cheval et de se frapper les uns les autres avec des bâtons en fer. Le gagnant gagne l’amitié et le respect de l’autre. Le prince gagne les trois princes, les uns après les autres. Il mérite donc d’être logé et nourrit moyennant quelques pièces d’or. Le jour du banquet, les deux filles du roi : l’une grosse, l’autre anorexique se présentent chez le prince la face voilée. Leurs cheveux sont d’or elles les ont attaché en nattes dans le dos
  • 2. avec des rubans. Elles sont vêtues de façon grotesque, l’une porte trop de vêtement l’autre est au contraire, complètement dénudée, seul le voile maintient le respect de la jeune fille. Le banquet est somptueux, plusieurs liqueurs et viandes, sont servies. Plusieurs fous du roi sont présents, mais aussi des danseurs, des cracheurs de feu et des conteurs. Le prince se demande dans son fort intérieur : « je me demande si ces femmes sont belles, si elles aiment la lecture, les contes, les histoires, si elles ont quelques talent cachés ? Avant d’engager la discussion avec les princesses, il réclame au roi le moyen de briser l’alliance. « Un sac d’or suffira si elles ne vous plaisent pas » fit le roi des forts. Il entame donc la discussion avec les princesses et leur demande en premier lieu : « vous aimez lire, que pensez-vous des livres ? » « Mon dieu répliqua la princesse vêtue, le vieillard sénile nous interdit les livres ils sont empoisonnés et nous coûteraient la vie. Cependant nous faisons de la tapisserie répond sa sœur » Le banquet montre l’état d’avancement dans lequel vivent ses gens là, ils ne se lavent que pour insulter les autres qui pour eux sont des malpropres. Ils mangent avec leurs mains de la viande dégoulinante de graisse et boivent à en perdre conscience, se roulant même dans leurs immondices. Le prince laisse trois sacs d’or au roi et prend son cheval et part au loin. Il traversa plusieurs royaumes, il dormait dans des tavernes il mangeait du veau, de l’agneau et buvait des liqueurs variées avec modération, mais aussi du lait et de l’eau.
  • 3. Il arriva dans un royaume dirigé par un tout petit homme brun furieux, avec une toute petite moustache brune, disciplinée. Mais cet homme parlait beaucoup, avec fougue, rage et détermination. Ce petit homme n’aimait pas les bruns, les brunes, les noirs, les noires, les jaunes, les jaunes ni personne. Il aimait les roux et les blonds, ils les appelaient les zariéré. Dans le royaume des zariérés, ils mettaient des bruns, des noirs et tous les « zautres non zariérés » dans des boites et ils les…tuaient. Etant donné que le prince de quelque part était brun il se dissimula dans des voiles et se voila la face. Il arriva au château splendide et moderne du roi des zariérés et il lui fit sa demande. Il lui demanda en premier lieu néanmoins s’il était possible de changer d’avis et qu’est-ce que cela lui coûterait. Le roi répondit avec rage : « cela vous coûtera votre royaume, et tout votre peuple sera l’esclave de mon peuple ». Le prince d’abord horrifié, négocia tant bien que mal son salut et celui de son peuple et réussit à obtenir une remise de peine, cela ne lui coûtera que de l’or noir. Le roi des zariérés lui présenta la princesse, une femme d’une rare beauté, tellement belle qu’elle aurait fait fondre n’importe quel cœur. Sa toison d’or lui couvrait tout le corps, d’une beauté infinie, son galbe était parfait, plus que parfait, son déhanchement faisait vibrer les cœurs, ses lèvres étaient roses et généreuses, son sein blanc comme neige faisait vibrer les âmes sensibles, tous les hommes voulaient la marier, la conquérir, l’épouser et la garder jalousement. Combien d’hommes valeureux et braves ont luttés et sont mort pour son sourire.
  • 4. Cependant dans le pays des zariéré mis à part les livres des zariérés tout était interdit, même picsou magazine. Alors cette princesse était en quelques mots « idiote, stupide dénué de tout relativisme et de toute connaissance altruiste et modérée ». Le prince était terriblement effrayé de se voir finir comme ses semblables dans une petite boîte. Dans le pays des zariérés, il existait des machines effrayantes qui servaient majoritairement à « nettoyer, tout nettoyer » comme le disait si bien le roi. Il s’agissait de nettoyer la terre des déchets, détritus et rebus de la société, des ennemis et des intelligents qui ne savent que contester et inventer. Le prince profita du calme de la nuit pour monter sur son cheval multicolore et fuir ce pays cauchemardesque. Il attendit patiemment que tous soient endormis et comme personne n’avait vu son visage, il réussit à s’enfuir. Il couru jours et nuits son cœur battait la chamade, il repensait en son fort intérieur à toutes ses horreurs entendues et commises et se promis de revenir avec une armée, pour soulager ce pays de ce petit homme furieux.
  • 5. Le prince chevaucha pendant plusieurs jours cette fois vers le sud pour voir ces couleurs si chères à son cœur. Il arriva dans une terre ancienne réputée pour son armée redoutable et pour sa science très au point. Les auteurs mémorables qui ont meublés son enfance, les romans les plus inoubliables de sages réputés mondialement venaient tous de cette terre généreuse et ouverte. Son peuple était fier et miséreux, ils ne parlaient pas beaucoup si ce n’est pour donner des opinions dénuées de contenu et dire des préjugés. Subjugué par cet abord lamentable, le prince se dit que les philosophes ne courent pas les rues et que si certains sont pauvres d’autres grandissent cette nation par leur sagesse. C’est alors qu’il chercha le roi de se royaume certain de trouver en ses lieux une princesse si digne de son amour qu’il se promettait déjà de l’épouser. On lui apprit que plusieurs royaumes cohabitaient en un seul et que s’il cherchait une princesse digne de ce nom il se devait d’aller à la puissante. C’est ainsi qu’il chevaucha jour et nuit persuadé dans son cœur que cette princesse le comblerait de son savoir. Il se disait même : « si cette jeune femme regorge d’un savoir inouïe je ne penserai même pas à son air et son aspect, que de femmes belles sont ennuyantes et inutiles, comme cette stupide princesse des zariérés ». Au loin, il aperçu un palais sobre et simple. Il se dit qu’il demanderait asile pour la nuit et offrirait à ses hôtes une compensation raisonnable. A son arrivée au palais, il rencontra des gardes qui lui demandaient de répondre à plusieurs questions. La première fut son nom : »le prince de quelque part ». On lui demanda par la suite sa confession qu’il refusa d’avouer, il considéra même cela comme une offense. Le garde fut gêné avant de lui poser la dernière question, il parlait tout bas dans sa barbe. Le prince de quelque part mis plusieurs fois à comprendre de quoi il s’agissait. Le garde s’emporta et lui dit de vive voix : »savez vous lire et écrire ? » Le prince était enchanté par cette question qui lui ravit le cœur : « je lis et j’écris plusieurs langues, dont la vôtre. » On lui ouvrit la porte du palais, il fallait pour entrer dans ce gîte, passer plusieurs portes de sécurité. Il arriva finalement dans la salle principale et vit le roi. Il passa plusieurs jours en excellente compagnie ce lieu regorgeait de livres, de savoir et de connaissance que les princes de se royaume se plaisaient à partager avec lui. Cependant, il devait tenir secret l’existence de ces ouvrages de peur d’attenter à la vie de tous les habitants de ce royaume. On lui parla aussi du vieillard sénile, un méchant homme qui empoisonnait et tuait tous ceux qui approchaient de près ou de loin les livres interdits. Aussi, il promit de ne jamais dévoiler le secret de ses gens là. Dans ce palais vivait une princesse aussi belle que le jour, plus instruite qu’on ne saurait l’espérer, fière et indépendante. Peut-être était elle trop fière ? Elle passait ses jours à galoper les cheveux dans le vent, s’asseyait au bord de la falaise à réciter des vers, des quatrains aux alexandrins. Elle aimait la vie, elle était généreuse avec les pauvres. Elle aimait aider autrui, une véritable princesse. Elle récoltait le raisin avec les paysans. Elle était connue pour ses talents de médecins. Elle préparait des herbes qui soignaient les malades. Elle chantait comme une cantatrice. Le prince la suivait partout, il avait même oublié son projet de voyage à la puissante et avait décidé d’épouser cette princesse unique en son genre. Elle le fuyait il la poursuivait partout. Elle le repoussait et cela ne faisait qu’augmenter la flamme du prince.
  • 6. Un jour, le prince se leva très tôt il vit une foule gigantesque agglutinée comme des mouches pour regarder un spectacle répugnant. « Au bûcher ! Au bûcher ! Sorcière ! Sorcière ! Tuez la ! Finissons en et vite ! » Hurlait la foule. Le prince compris qu’il s’agissait d’une exécution. Il se refusait à assister à un spectacle aussi monstrueux. Il préférait chercher sa dulcinée où qu’elle soit. Il se renseigna quand même auprès des passants pour savoir ce qui se passait au juste. «Une sorcière a été brûlée aujourd’hui et elle le mérite » Le prince passa son chemin déçu de se qui se passait. Il alla retrouver sa dulcinée sur la falaise. Une fois arrivé là bas il ne la trouva pas. Il la chercha chez les paysans, elle n’était toujours pas là. Il alla la trouver dans tous les points de rencontres habituelles, mais en vain. Il passa toute la journée à l’attendre sur la falaise. Au coucher du soleil il fit sa prière sur la falaise comme à son habitude et il rebroussa chemin vers le palais sombre. Une fois sur place il vit le roi et lui demanda la main de sa fille, lui promit d’en prendre grand soin et de faire d’elle sa femme selon ses lois et ses coutumes. Il promit d’organiser une grande fête, il proposa une dote très conséquente pour la princesse. Le roi fut ému jusqu’aux larmes, il se mit à pleurer à chaudes larmes devant le prince qui comprenait qu’une demande en mariage puisse émouvoir un père mais pas à ce point. Le père répliqua à bout de souffle à son gendre : « ma fille, ma fille » sa voix était entremêlée de larmes et de soupirs. « Ma fille est morte…Ils l’ont tués ceux qu’elle aimait plus que tout, qu’elle nourrissait, ils l’ont dénoncés au vieillard sénile, ils l’ont vendue, elle a été condamnée pour sorcellerie, et pour hérésie. » Le prince fou de rage et de désespoir décida de rester pour l’enterrement de la princesse. Il était interdit à sa famille de récupérer les cendres de leur enfant sous peine de connaître le même sort. Ils décidèrent de faire selon les coutumes du prince et de veiller trois nuits à chanter des hymnes et lire des vers pour le repos de son âme. Après les trois veillées nocturnes, le prince pris son cheval multicolore et quitta le pays du vieillard sénile. Il chevaucha cette fois vers le sud. Il pris un grand voilier et arriva dans une terre stérile, un désert. Il arriva dans un pays en guerre. Les corps des victimes étaient encore tâchés de sang.
  • 7. Les femmes gisaient près de leurs enfants éventrées tandis que les pauvres bébés tétaient encore le lait du sein de leurs mères mortes. Les soldats écrasaient de leurs sabots les corps des héros de guerre, ils apportaient avec eux la guerre dans chaque quartier de chaque ville. Le prince se logea dans une auberge où l’ont ne servait pas de liqueurs ni d’alcool. Il se renseigna auprès des passants des raisons de cette boucherie héroïque. On lui appris qu’il s’agissait là de deux clans, dans le royaume va-t’en guerre, deux ennemis se disputaient, les puristes et les réformateurs. Le passant conta l’histoire du royaume va-t’en guerre au prince de quelque part. « Ils se battent à propos du livre saint des saints. Selon les puristes, personne ne peut toucher ce livre, personne ne peut le changer, il faut conserver les rites anciens, les appliquer à la lettre et dire amen à tout ce que leur chef dit. Selon les réformateurs, on peut changer, on peut et on doit évoluer, on peut toucher le livre saint des saints et le lire, on peut s’habiller comme on veut et vivre comme on veut. » Le prince se sentit abattu, il connaissait maintenant l’histoire de ce peuple et ne voulait en aucun cas rentrer en guerre. Il se contenta de demander l’adresse du roi chez qui il se rendit. Le roi était un grand homme qui avait beaucoup de problème étant donné que son royaume était en guerre. Il était plutôt sage et plutôt inquiet de se qui se passait dans son pays. Il ne faisait parti d’aucun des deux camps. Il tentait tant bien que mal de diriger ce pays. Le prince lui fit sa demande comme de coutume, et le roi lui dit que cela venait dans un moment difficile mais qu’il essayerait de satisfaire sa demande tant bien que mal. Le roi conta la même histoire que le passant au prince et le prince compris le désarroi dans lequel le roi était, il se proposa de l’aider. « Si je pouvais lire ce livre et ceux des puristes et des réformateurs alors, je pense que je pourrais vous aider. » Le roi accepta son aide et lui donna une chambre dans une des tours du palais. Le palais était somptueux, richement meublé, la mosaïque remplissait les murs du palais. Les tapis turcs et persans décoraient les allées du palais. Une grande bibliothèque existait dans le palais et le prince était autorisé à visiter cette librairie autant qu’il le souhaitait. Cependant le roi lui choisit les livres les plus réputés et lui ordonna la plus grande discrétion sur le sujet qui les inquiétait. « Mes sujets meurent tous les jours, d’autres fuient le pays, je vous prie de faire vite. » Tous les jours le prince lisait plusieurs pages de ce livre saint des saints. Il goûtait des mets raffinés, des fruits, des vins qui même étaient interdits dans le royaume va-t’en guerre. Il avait pour compagnon une femme richement vêtue, belle, une chevelure noire lui couvrait le corps, tressée d’une manière différente chaque jour, des joues hautes et roses, des courbures plantureuses et généreuses, des jambes longues et roses, une peau blanche, des yeux ensorceleurs maquillés de noir, une bouche rose et voluptueuse et une peau parfumée aux huiles et aux essences naturelles, mais elle ne parlait pas, elle était muette. Elle lui tenait compagnie tout les jours et lui apportait les livres que son père choisissait. Elle tissait des toiles de tapisserie et connaissait tous les livres pour les avoir lus. Après avoir beaucoup lu et beaucoup compris le prince s’en alla chercher le roi. Il lui parla en ses termes : « Mon cher ami vos livres sont très intéressant et notamment, le livre saint des saints, il est très riche et très instructif, il est plein de bon sens et de discours noble, mais je pense que vous n’avez pas compris son contenu ».
  • 8. « Comment répondit le roi, je n’ai pas compris ? Comment osez vous vous défiez de mon savoir sur le livre saint des saints, je le connais mieux que vous, d’ailleurs c’est moi qui vous l’ai donné à lire. Je vous accueilli plusieurs jours dans mon palais, je vous ai nourrit et logé, vous avez courtisé ma fille et vous venez maintenant me donner des leçons sur notre livre saint des saints. » Le roi était fou de rage de la réponse du prince de quelque part, il le chassa de son royaume et lui ordonna de ne jamais revenir. Le prince chevaucha son cheval multicolore et partit au loin, vers l’est. Il arriva dans une terre aride et pauvre. Elle était couverte de saleté et les bâtiments étaient très pauvres, faits de terre cuite. Dans la rue on ne pouvait voir les habitants, non qu’ils ne sortaient pas mais, ils étaient tous cachés sous des voiles de la tête aux pieds. On ne pouvait distinguer les hommes des femmes, le même sort était réservé aux enfants, filles comme garçons. Rien ne laissait paraître la richesse de cette terre, ni les habitants, ni les habitats. On lui indiqua le palais du roi. Il chevaucha quelques milles pour se trouver devant une grotte gigantesque avec une porte en fer et des gardes à cette porte lui demandèrent son nom et la raison de sa visite ce qu’il fit. Après quelques instants de patience la porte de la grotte s’ouvrit et il entra.
  • 9. Jamais de sa vie le prince n’avait vu de palais aussi richement meublé, aussi spacieux, aussi luxuriant. Les colonnes du palais étaient en or massif, les tapis étaient tissés d’or, de soie et d’argent. Des fontaines ne coulaient pas de l’eau mais des jus plus appétissants les uns que les autres. Les rideaux étaient tissés à la main de soie et des diamants les ornaient. Les pierres précieuses, les rubis, les émeraudes, les jades et les diamants étaient insérés dans les parois des murs. Les plafonds étaient peints par les peintres les plus célèbres de toutes les dynasties. La mosaïque était faite de pierreries, les femmes portaient des fourrures, des bijoux et les tissus les plus rares et les plus chers. Tous les bois venaient d’Asie en ébène, cèdre et chênes. Les chaises étaient fourrées de plumes d’oies et les cuirs étaient en peau de crocodile. Les lampes étaient d’ivoire et de cristaux. Les verres étaient fait de porcelaine et de cristal ornés d’émeraude, d’ambre et de jade. Les femmes tissaient leurs cheveux d’or, d’argent, de soie et de fourrures. Les vins les plus chers étaient servis à toutes les heures, les danseuses dévêtues parcouraient les chambres : brunes, rousses, blondes, noires, jaunes et de toutes les tailles, des géantes, des naines, certaines de tailles moyennes, de tailles intermédiaires, des grosses, des femmes plantureuses, des maigres, des minces, des petits seins, des seins éléphants ? Elles étaient lavées au lait et parfumées aux parfums les plus chers, citronné, pêche, cerise, fraise, framboise, ambre, ocre, gingembre, poivré, muscadé…Les femmes n’étaient pas les seules qui délivre du plaisir à ces rois, les hommes, jeunes, forts faibles, blancs, noirs, jaunes, rouges, grands petits, huilés tressés. Les courtisans avaient toutes formes et toutes les couleurs, leurs cheveux passaient du plus épais au plus fin, rasés courts mi long, long, tressés nattés. Ils portaient aussi des coiffes, des phares, des couleurs, des tatouages. Ils étaient percés, ils dansaient, chantaient des louanges aux rois, aux princes et aux princesses. Certains peignaient certains massaient les princes. Ils avaient des salles de bains aux habitudes peu communes, les hommes et les femmes s’y mêlaient pour des bains qui duraient des heures. Des salles de toutes les chaleurs du plus froid au plus chauds se côtoyaient, des piscines des plus profondes, au plus superficielles existaient, chaudes, fraîches, tièdes, d’eau douce et d’eau salée. Des chambres couverts de velours de bois d’ébène d’ivoires, des tailles les plus diverses et variées existaient. Les uns étaient remplis de plumes, d’autres d’eau, d’autres de souffle humain. Tout existait dans ce palais des merveilles. Tous les désirs, les rêves et les fantasmes du prince se trouvaient exhaussés dans cette grotte de rêve. Les concubines et les concubins dansaient des pas de danse inconnu au prince sur des rythmes émerveillant. Les uns se cambraient jusqu’à terre, les autres sautaient jusqu’au plafond. Les uns dansaient debout, les autres assis, certains à terre. Ils étaient du plus dénudé au plus couvert. Ils contaient des histoires plus splendides les uns que les autres. Ils écrivaient des vers, les uns les contaient, les autres les récitaient, d’autres encore les fredonnaient, et finalement certains les chantaient. Le prince fut logé dans une chambre, qui pour lui représente une aile de son palais. Le palais était construit dans une montagne, ils recouvraient plusieurs kilomètres de surface. Des lampes de toutes les couleurs éclairaient le palais. Le prince passa plusieurs mois dans ce palais. Il en oublia le temps et l’espace. Il goûta à tous les mets, amers, acides, doux, salés et sucrés. Il mangeât de tous les chocolats des plus forts au plus légers, purs ou mélangés, fourrés aux noix, au cacao, aux noisettes, remplis de crèmes sucrées ou salées parfois. Il but tous les jus de tous les fruits que l’on peut imaginer. Ils étaient parfois purs parfois mélangés d’alcool différents. Il goûta des liqueurs connues parfois et nouvelles d’autres fois. Ils connu plusieurs femmes. Il ne connu pas d’homme il n’en était pas friand. Il lu des écrits divers et variés. Il sombra dans la luxure pendant plusieurs mois à en oublier son projet de mariage et de retour au pays. Que peut-on désirer lorsqu’on a tout ce que l’on souhaite ?
  • 10. Parfois lorsque l’on a tout on ne veut plus rien, plus rien que la simplicité, la solitude, les problèmes et la vie normale. Après plusieurs mois durant lesquels tous les désirs du prince s’étaient exhaussés, il ne voulait plus que quitter ce royaume. Il s’habilla, se couvrit de la face jusqu’aux pieds et s’enfuit sur son cheval multicolore. Il passa plusieurs nuits à méditer et se recueillir dans le désert aride. Il pria son dieu et le remercia pour son sort et pour ce que la providence faisait de lui le prince de quelque part, ni plus ni moins. Il chevaucha vers le sud cette fois ci. Il arriva dans une terre très généreuse par ses forêts, ses plantes et ses animaux libres et sauvages. Toutefois, les habitations étaient simples faites de bois et de fer. Les paysans de cette terre étaient simplement vêtus, parfois très peu même et cela se comprenait par le climat de leur royaume. Ils travaillaient la terre, ils dansaient et chantaient même s’ils n’avaient pas toujours de quoi se nourrir. Ils accordaient très peu d’importance aux pierreries qu’ils appelaient cailloux. Pourtant leur terre était très riche en cailloux, or et or noir si cher au zariérés. Ils s’appelaient kilab ce qui voulait dire dans leur langue les moins que rien Dieu seul sait pourquoi ils se donnaient ce nom si fâcheux. Il arriva chez le roi, qui lui-même vivait dans une grande hutte pauvrement meublée. Le roi organisa une grande fête pour l’arrivée du prince de quelque part. Tous les habitants du royaume préparèrent la fête ensemble au son des tamtam et des tambours. La fête dura 100 jours. Les kilab qui n’avaient pas beaucoup de nourriture à offrir au prince se privèrent de manger pour combler leur invité ce qu’il comprit et se senti chargé d’une grande dette envers ce peuple et leur roi. Les habitants avaient bon cœur, ils aimaient rire et danser. Ils contaient des histoires drôles et riaient de leur triste sort. Le prince aima beaucoup ce peuple et se promit de construire un palais somptueux pour leur roi. Il lui expliqua aussi que les cailloux avaient beaucoup d’importance pour les autres peuples et conclu un marché avec le roi. Il vendrait son or aux autres peuples avec ses caravanes et lui apporterait de la nourriture, des épices, des tissus et autres denrées dont ils manquaient chez les kilab. Le roi fut fort joyeux de cet
  • 11. échange et donna sa fille en mariage au prince de quelque part. Le roi était si heureux de cette nouvelle amitié qu’il aurait été très vexé si le prince de quelque part refusait la main de sa fille. Alors il accepta cette princesse comme sa femme. La princesse kilab était très belle, ses cheveux étaient tressés, elle avait une peau en soie très ferme et très douce. Elle était grande et généreuse. Elle lui ferra de beaux enfants comme disait le roi, elle sera fidèle, une bonne femme et une bonne mère. Le mariage fut célébré rapidement et le prince était heureux de cette épouse. Elle parlait plusieurs langues dont la sienne et elle avait quelques talents de tisserande. Elle savait aussi lire et écrire et préparer des mets délicieux très réputés chez les kilabs. Il offrit donc comme il se doit dans sa confession une dote pour la jeune mariée. Elle se convertie à sa confession. Cependant le prince demanda au roi une faveur et craignait fort de se la voir refusée. Il expliqua au roi que dans son pays les hommes et surtout les princes font examiné leurs princesses par des médecins. Cette coutume était obligatoire et comme il aimait déjà la princesse kilab, il se refusait de devoir la quitter, il aimerait la combler mais il se refusait à l’épouser s’il encourait un risque de tomber malade. Le roi fit signe à sa princesse de s’avancer, il lui conta l’histoire du prince et lui demanda son avis. La princesse fut fort vexée de se voir traitée de la sorte et de ne pas avoir la confiance du prince. Le prince lui promit de la garder pour toujours si elle acceptait son offre et d’être juste envers elle. Après quelques hésitations la princesse accepta la demande du prince, elle ne voulait pas déplaire au roi son père ni au prince de quelque part, son mari. Le médecin du prince pris son temps et examina la princesse, il sortit de la hutte après quelques instants et voilà ce qu’il dit : « votre majesté
  • 12. prince kilab, vous êtes un roi exemplaire par sa bonté et sa générosité, vous avez accueilli le prince comme un digne monarque et vous lui avez offert la main de votre ravissante princesse. Elle a tout pour plaire et est d’une rare beauté et d’une finesse indéniable, cependant… Cependant votre princesse souffre d’une maladie contagieuse incurable qui la rend inapte à épouser le prince de quelque part. » Le prince était fort triste de la nouvelle, cette princesse méritait plus que quiconque sa main et le mariage mais il ne pouvait risquer sa vie et l’épouser. Il en décida ainsi, les royaumes de kilab et quelque part seraient des royaumes amis, il aiderait le roi et leur rendraient des visites aussi souvent qu’il le pouvait et il demandera à ses fidèles sujets médecins de trouver une cure à cette maladie, pour soigner la princesse et le fabuleux peuple kilab. Le prince était très attristé de devoir quitter ce peuple, mais son voyage devait continuer et peut-être trouvera-t-il sa princesse dans le royaume suivant. Il alla vers l’est une fois de plus. Il vogua sur un grand voilier, plusieurs jours et plusieurs nuits. Ses compagnons les marins étaient très joyeux et festoyaient tandis que le prince leur racontait l’histoire de sa quête de la princesse de sa vie. Chaque nuit, le prince disait une partie de l’histoire à sa cohorte et arrêtait son récit à des moments où le suspense culminait gardant pour la nuit suivante, la suite de son histoire. La fin de son histoire arriva à l’arrivée du prince dans un port fort lointain. Le port était magnifique couvert de marchands de toutes sortes qui vendait des denrées rares et parfois inconnues au prince. Il y avait là des épices, là bas des tissus, de la soie, de l’organsa, du coton, de la mousseline, des toiles tressées et autres étoffes. Certains vendaient du poisson un met très prisé dans la région. D’autre étalaient des nourritures diverses et variées appétissantes pour les un et repoussantes pour les autres. Tous les habitants de se royaume parlaient en énigme. Le prince n’arrivait que rarement à comprendre leurs énigmes et leur langage. Une autre particularité de se peuple était qu’il n’arrêtaient jamais de travailler. Pendant son séjour dans le royaume des travaillent trop, les gens du peuple travaillaient de jour comme de nuit, il passait le plus clair de leur temps à vendre, acheter, marchander, bâtir, écrire, lire, étudier, créer, inventer et se battre. Leurs coutumes voulaient que lorsqu’ils n’avaient plus rien à faire ils méditaient pendant des heures et apprenaient la sagesse à leurs disciples. La sagesse chez eux passait par un corps sain dans un esprit sain, c’est pourquoi ils avaient inventés des arts de combats très complexe et très diversifiés, où chacun montrait aux autres son art et sa maîtrise. Cependant contrairement au royaume des forts où les combats se faisaient à l’aide d’armes très sophistiquées, dans le royaume des travaillent trop, les armes étaient bannies, il fallait se battre avec son corps et à mains nues. Il demanda son chemin, vers le palais de l’empereur à un vieux travaillent trop qui en lui indiquant lui dit : « Noble sont les gens qui arrivent au sommet de la colline et marchent vers la lumière. Au détour du chemin se trouve ce que nul n’a jamais vu, ni entendu, vive l’empereur. » Le prince réfléchit pendant plusieurs instants et se demandait ce que ce vieil homme signifiait ? Il pris son temps et essayait de comprendre ce que cette énigme voulait dire. Il pensait en son fort intérieur « j’ai demandé à cet homme où se trouve le palais de l’empereur, alors si je réussit à résoudre cette énigme, je devrais réussir à trouver le palais. Il a dit que noble sont les gens qui arrivent au sommet de la colline. Alors, le palais dois se trouver sur une colline, mais quelle colline ? » Le prince prit son cheval multicolore et chevaucha pendant quelques heures. Il arriva au bord d’un lac. Un lac magique s’étendait à perte de vue, il était orné de plantes violettes et blanches. L’eau du lac était fraîche, il décida de prendre un bain. Il traversa le lac à la nage et arriva aux pieds d’une colline. Laquelle était d’altitude moyenne. Alors l’énigme du vieil homme lui revint en tête. Il décida d’escalader la colline et d’aller jusqu’au sommet. Il appela son cheval qui traversa le lac de même qu’il l’avait fait et il l’enfourcha et commença son escalade. Un chemin était tracé dans la colline, il
  • 13. le suivit. Il s’arrêta pour déjeuner et pris quelques minutes pour se reposer. A son réveil, il était entouré de lumière et d’hommes géants, très forts qui le regardaient d’un air menaçant. Il leur expliqua sa condition de prince et leur dit qu’il cherchait à voir l’empereur. Ils se saisirent de lui et ils descendirent la colline, au pied de la colline se dressait une muraille gigantesque et derrière la muraille se trouvait le palais de l’empereur concluait le prince de quelque part. On ouvra la grande muraille par un portail fait de roche et on le fit entrer. Il arriva dans une salle noblement meublée. Après quelques moments de patience, un petit garçon vint à lui et lui parla en ses termes : « Si tu résous cette énigme alors tu pourras voir l’empereur, mais attention réfléchit bien avant de répondre, car celui qui a la clé marchera dans la lumière et celui qui la perd s’enfoncera dans les ténèbres. Quel est le plus grand peuple de la terre ? » Le garçon rit légèrement et disparut. Le prince de quelque part passa toute la nuit à réfléchir dans une des chambres du palais de l’empereur. Il se demandait : « si je ne réponds pas à cette énigme je sombrerais dans les ténèbres, cela doit signifier qu’ils me tueront. Je dois donc impérativement trouver la solution de cette énigme. Quel est le plus grand peuple de la terre. Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que la grandeur se mesure par la taille ? Alors le kilab seraient le plus grand peuple car ils ont une terre très vaste. Non je ne pense pas. Est-ce que le plus grand peuple serait le plus grand par la richesse ? Alors le royaume de la luxure serait le plus grand ? Non je ne pense pas. Est- ce que le plus grand peuple se mesure par la force ? Alors le royaume des plus forts serait le plus grand peuple de la terre ? Est-ce que le plus grand peuple se mesure par la beauté de ses gens ? Alors les zariérés seraient les plus grands ? Non je ne pense pas. Est-ce que le plus grand peuple se mesure par sa connaissance alors les va-t’en guerre serait le plus grand peuple de la terre ? Non je ne pense pas. » Le prince continuait de réfléchir et de penser à qui serait le plus grand peuple de la terre, mais ses réflexions ne le menaient à rien. Après plusieurs jours de méditation il pensa : « Peut-être que le peuple des travaillent trop est le plus grand peuple par son travail et sa sagesse ? Peut-être que l’empereur veut que je lui dise que son peuple est le plus grand ? Mais si je me trompe, je risque de mourir. Que faire ? » Le prince ne pouvait quitter ses appartements ni recevoir de visites ni parler aux autres habitants du palais. Il réfléchit et se souvint que le peuple travaillent trop, travaillent beaucoup trop en effet. Il repensait au kilab et à leur joie de vivre et aux 100 jours de fête qu’il avait passé là bas et se dit que peut-être les travaillent trop sont sages mais ils ne prennent pas le temps de profiter de la vie. Il est possible aussi que ce peuple soit sage mais personne ne le comprend car il parle en énigme. Alors les kilab peuvent apprendre des choses au peuple travaillent trop, et par conséquent, le peuple travaillent trop ne sont pas le plus grand peuple de la terre. Après être arrivé à cette conclusion, le prince de quelque part se décida à revoir ce jeune garçon et de lui répondre à son énigme. Il pensait en son fort intérieur qu’il est prince et qu’il avait été mal
  • 14. reçu pour un homme de son rang. De plus si l’empereur lui tranchait la gorge se serait une erreur de sa part et qu’il perdrait le respect d’autres peuples qui sont ses amis. Ainsi, il demanda audience auprès du jeune garçon et il lui parla en ces termes. « Mon cher ami, les peuples de la terre que j’ai eu l’honneur de visiter, on tout un chacun des qualités que je leur reconnais et des défauts que j’ai reconnu. Je pense que les plus forts sont réellement le peuple le plus grand par leur force et leurs forteresses. Les zariérés sont les plus dangereux et les plus beaux, les va-t’en guerre surpassent les autres peuples par leur connaissance, le royaume de la luxure par leur richesse, les kilab sont les plus grands par leur cœur et leur générosité, et vous êtes les plus grands par votre sagesse. Ainsi mon cher, aucun peuple n’est le plus grand, pas même le mien. » Le jeune garçon se tu pendant que le prince de quelque part parlait, il l’observait d’un air moqueur, mais il fut surpris par la réponse du prince, et voilà ce qu’il lui dit : « Vous êtes un vieux fou, vous saviez au départ qu’une mauvaise réponse vous coûterait la vie et vous avez quand même tenu à répondre. D’autres plus braves et plus courageux auraient eu la modestie de reconnaître que mon peuple est le plus grand, mais vous pas. Certains auraient même eux l’impudence et l’arrogance de me dire que leur peuple est plus grand que le mien. De plus je vous ai mal accueillit et certaines mauvaises langues pourraient dire que je ne suis pas généreux. Mais vous vous êtes allés très loin et vous avez persévérer et vous avez eux le courage de me dire ce que personne sur cette terre ne m’a jamais dit. Aucun peuple n’est le plus grand. Mmm » Le prince était très inquiet de la réponse du jeune garçon et ne comprenais pas pourquoi il parlait du peuple travaillent trop comme son peuple. Le prince lui posa donc la question suivante : « j’espère que ma réponse vous a plu et si je dois mourir je voudrais savoir qui est mon hôte et donc qui est l’empereur ? »
  • 15. Le jeune garçon lui réplique ainsi : « Vous êtes bien curieux, mais sachez que je suis l’empereur et que la réponse que vous m’avez donner me satisfait beaucoup, vous aurez donc la vie sauve, mais il vous faudra travailler, comme mon peuple le fait. » Le prince compris alors que tout jeune qu’il est le garçon est empereur, et qu’il travaille trop. Alors il décida d’organiser une grande fête en l’honneur du jeune empereur qui n’avait jamais connu les jeux de l’enfance. Il contacta le roi des kilabs et lui fit cette demande, le roi organiserait avec ses sujets une fête de 100 jours et il parla au roi des kilabs des marchés et des épices du royaume des travaillent trop. Le roi comprit que s’il aidait les travaillent trop alors ceux-ci lui rendraient la pareille. Ainsi, le roi des kilabs prépara une cargaison de 1000 hommes avec des vivres, des cadeaux ainsi que des cailloux en destination du royaume des travaillent trop. Le bateau arriva après plusieurs jours et le prince expliqua son idée à l’empereur. Le jeune empereur fut curieux de savoir ce que faire la fête voulait bien dire et accepta l’offre du prince. Ainsi son peuple connaîtra 100 jours de fête organisés par les kilabs et le prince de quelque part. Les 100 jours furent magiques, jamais les travaillent trop qui ne s’étaient amusés, découvrir le jeux, les liqueurs, les contes et les amusements. L’empereur était ravi, il se lia d’amitié avec la jeune princesse des kilabs et ils nouèrent une amitié qui aboutirait certainement sur un mariage. Le prince de quelque part ne connu pas de princesse chez les travaillent trop simplement parce qu’il n’y en avait pas et que le jeune empereur était le fils unique de son défunt père. Le prince de quelque part avertit le prince de la maladie de la grande princesse et lui conseilla de faire quelques enquêtes au sujet de l’enfant princesse. Celle-ci était saine et sauve et elle pourrait donc épouser l’empereur des travaillent trop. A conter de ce jour les travaillent trop prendraient le temps de faire la fête et les kilabs de travailler un peu plus, enfin beaucoup plus. Le prince pris son cheval multicolore et chevaucha vers le nord ouest. Il traversa des monts enneigés et plusieurs jours de marche le menèrent vers un nouveau royaume. Dans ce royaume tous les hommes s’appelaient kim et toutes les femmes s’appelaient natasha. Ils vivaient tous dans d’immenses tours toutes semblables. Ils logeaient dans des appartements tous pareils. Ils avaient la même coupe de cheveux, ils mangeaient tous les mêmes repas à la même heure. Ils avaient tous le même métier, avec les mêmes horaires. Dans le royaume tous pareils, tout le monde portait les mêmes vêtements faits dans des usines très similaires. Ils regardaient tous les même films au même moment, ils visitaient tous les mêmes musés, au mêmes endroits, tous les mobiliers se ressemblaient, toutes les femmes étaient les mêmes avec la même coiffe, le même mari. Ils avaient un même roi unique qui s’appelaient kim 1000 et qui était marié à natasha. Ils avaient deux enfants kim et natasha. La princesse natasha ressemblaient à toutes les natasha du pays elle étudiait à la même école que toutes les natasha à la différence qu’elle était princesse. Tous les jours le prince de quelque part se réveillait à la même heure, pour prendre son bain dans la même bassine, et manger le même petit déjeuner au son de la même musique. Pendant la journée, il lisait le même livre, et regardait le même film que les tous pareils. Il mangeait à la même heure du déjeuner le même repas et parlait du même sujet tous les jours. Tous les jours il regardait de sa fenêtre le même immeuble, semblable trait pour trait aux autres immeubles des tous pareils. Le prince s’amusait au même jeu que les autres et il faisait la même cour à la princesse tous les jours. Un jour il décida de faire quelque chose de différent.
  • 16. Il ne se leva pas au son du cor. Il prépara lui-même son déjeuner auquel il rajouta des épices du pays des travaillent trop. Il conta une histoire différente au roi, il lui parla d’un autre sujet. Il changea de vêtements, et enfin il colora les murs d’un immeuble en une couleur différente qu’il tenait du pays de la luxure. Il fut immédiatement arrêté par la police du roi des tous pareils qui l’auraient volontiers condamné à la pendaison si ce n’est sa condition de prince et son amitié avec les autres peuples et notamment celui des travaillent trop, peuple amis des tous pareils. Il fut donc chassé du royaume des tous pareils et il se promit de n’y jamais revenir. Le prince décida alors de changer de cap. Il pris un grand bateau avec plusieurs marins et vogua vers l’ouest, vers un nouveau royaume. Il traversa une très grande étendue d’eau, son voyage dura plusieurs jours et plusieurs nuits, pendant lesquels il mangeât sommairement. Le poisson et quelques croûtes de pain formaient le repas principal de ces gens. La mer pendant le voyage était enragée, le bateau tanguait de gauche à droite, les flots arrivaient parfois jusqu’à bord. Un jour à l’aube, le matelot sur le grand mât hurlait : « Terre, terre en vue. Terre, terre en vue. » C’est ainsi que le prince amarra dans un royaume. A son arrivée son identité lui fut requise. Ainsi il se fit connaître comme le prince de quelque part. On l’accueillit en grande pompe. Un spectacle extravagant fut organisé en son honneur. Des danseuses, des chanteurs, des spots lumineux éclairaient et égayaient les rues, des pancartes, des banderoles et des confettis étaient dressés en son honneur. Une télévision géante distribuait l’annonce de l’arrivée du prince dans les rues de la grande ville du royaume des meilleurs des meilleurs. Les célébrités comme lui avaient abandonnés depuis longtemps leurs chevaux pour des engins luxuriants. Dans ce royaume tout était beau, non de l’intérieur comme le royaume de la luxure, mais tant de l’extérieur. Les immeubles se dressaient à perte de vue, ils étaient fait de matériaux plus forts que l’acier et flamboyaient de verreries et de glasses. Tout semblait beau vu de l’extérieur. Le prince était enchanté de ce qu’il voyait, ce spectacle lui ravissait le cœur et l’accueil qu’on lui avait réservé était bien digne de son rang et de sa place. Ainsi, il fut logé dans un des immeubles de la grande ville des meilleurs des meilleurs. Mais sa déception fut d’autant plus grande lorsqu’il pénétra dans le building. Autant l’immeuble était géant et beau de l’extérieur, autant il était petit fragile et moche de l’intérieur. Cet apparat qui couvrait l’immeuble de l’extérieur qui semblait plus fort que l’acier, découvrait des plancher en bois frêles qui lorsqu’on posait le pied dessus craquelaient et laisser transparaître le son des pas chez les voisins. Le studio super sophistiqué, était décoré de la manière la plus sobre et même les parures en métal n’étaient pas faites en or mais simplement peinte. Un petit lit et un petit bureau dans un tout petit espace étaient les seuls compagnon du prince, qui commençait déjà à regretter son seul amis et compagnon son cheval multicolore. Pour son déjeuner, le prince devait se servir seul dans un « resto huppé », un repas froid et immangeable. Son repas se composait d’un steak haché dur et des végétaux qui avaient de drôles d’odeur et de goût. Il mangeât seul avec pour compagnon des habitants du royaume des
  • 17. meilleurs des meilleurs qui ne le regardaient pas et ne lui parlaient pas. Il sortit se promener dans les rues et ruelles de la grande ville. Personne ne lui parlait tout le monde était pressé et jaloux de son temps. Lorsqu’il rencontrait finalement des personnes qui lui adressaient la parole, il se rendait vite compte que ces gens quoique riches tenaient des discours très superficiels. C’est pourquoi il s’inquiéta de savoir quelles étaient les sources d’informations que ce peuple possédait. On lui apprit que le grand roi possédait des chaînes de télévision de radio et des journaux qui ne disent que la vérité et qui sont les seuls au monde à dire la vérité vrai et absolument vrai. Le prince se méfiait de ce discours et pris son mal en patience, il alla écouter ces chaînes d’informations. Le prince fut fort surpris de ce qu’il entendait, on racontait des tas de mensonges sur les autres royaumes et parmi eux le sien. Les informations parlaient même du livre saint des saints qu’il avait lu chez les va-t’en guerre, mais pour dire qu’il était un livre de sorcellerie mensonger comme l’aurait fait le vieillard sénile. Or il semblerait que le vieillard sénile et les plus forts étaient les bons amis des meilleurs des meilleurs. Un jour un envoyé du roi vient le chercher et il lui parla en ces termes. L’envoyé du roi dit au prince : « Nous sommes les meilleurs des meilleurs, personne ne peut le nier. N’est-ce pas ? » Le prince a cet instant précis repensa à l’empereur des travaillent trop et à son énigme, il rit en son fort intérieur en se disant que cet homme aurait selon les termes de l’empereur « sombrer dans les ténèbres ». L’envoyé continuait son discours : « comme je vous le disais nous sommes les meilleurs des meilleurs et rien ni personne ne peut le changer, ceux qui essayeraient d’être mieux que nous auraient un destin tragique. Je vais vous faire une demande voyez vous, il existe deux clans chez nous les wites et les kilabs. Vous êtes l’invité du roi qui est le chef de tous les meilleurs mais qui est lui-même un wite. Vous n’aimeriez pas le fâcher dont j’exige de vous de rester parmi les wite que nous sommes et de ne jamais essayer de contacter les kilabs. » A ces mots le prince sentit un vent de révolte lui soulever le cœur. Comment ce peut-il qu’il ne parle pas au kilabs alors que ce sont ses amis et qu’il les a aimés et qu’il en a fait ses associés et partenaires. Il se promit néanmoins de se taire et de feindre d’être l’ami des wites pour en savoir plus. « D’accord fit le prince je ne contacterais pas les kilabs. » « De plus, continua l’émissaire du roi, vous êtes surveillé n’essayer en aucun cas de sortir des rangs ou de désobéir aux ordres. Nous surveillons tout et tout le monde. Quand je dis tout le monde, je veux dire tous les peuples de la terre. » Le prince était curieux de savoir comment ce peut-il que ce peuple soit aussi riche et d’où leur venait leurs richesses. Il voulait demander cela au messager mais n’en fit rien, il se promit néanmoins de lire les livres des meilleurs des meilleurs pour en savoir plus. Ainsi le prince de quelque part se
  • 18. dirigea vers une bibliothèque, où il passa le reste de la journée et même de la nuit. Il repartit plusieurs fois à cette bibliothèque et il apprit donc que c’est au prix de guerres sanglantes et meurtrières que les meilleurs des meilleurs avaient pillés leurs richesses. Ils ont tués des peuples entiers, leurs ont volé leurs terres, ils ont asservit les kilabs qui pendant des siècles ont travaillés comme esclaves pour les wites. Ils ont vandalisés et dévalisés les kilabs, le royaume de luxure. Ils ont empoisonnés et ravagé les travaillent trop et ils haïssent les tous pareils. Il comprit même que son propre peuple avait été volé. C’est ainsi que la rage au cœur, le prince demanda sa dernière audience auprès du roi qui la lui refusa, sous prétexte d’être trop occupé. On lui fit savoir également que la princesse ne pourrait en aucun cas l’épouser et qu’après tout elle était la meilleure des meilleurs et que milles hommes plus valeureux que lui l’avaient déjà demandés en mariage. Il décida de quitter ce royaume, récupéra son cheval multicolore et galopa vers le sud. Il galopa quelques jours et arriva dans une terre qui était riche et pauvre à la fois. Elle comptait des montagnes et des déserts. Le peuple de ce royaume de part son aspect physique ressemblait aux quelques parts. Il pouvait alors voyager le visage à l’air. Les habitants de se royaume était joyeux et gais comme les kilabs, ils aimaient faire la fête et ils entonnaient des chants et dansaient en travaillant. On racontait que ce royaume était aussi riche que celui des
  • 19. kilabs il était remplit de cailloux, ou d’or et de pierreries. Il était réputé pour sa richesse mais comme il l’avait découvert chez des meilleurs des meilleurs, ce peuple avait été pillé et ravagé par la guerre. Par conséquent ce peuple n’était pas riche, mais il était sa terre très vaste et couverte de végétation luxuriantes et de temples anciens. Il s’accommoda assez bien de son séjour chez les drogués. Il mangeait des plats délicieux et épicés. Il dormait sur des couches spacieuses et confortables. On lui contait des histoires pendant le jour. Les habitants du royaume des drogués étaient très sympathiques. Ils travaillaient dans des champs gigantesques et collectaient des fleurs très inhabituelles. Il n’avait jamais vu de sa vie de telles fleurs, mais on l’avertit qu’il ne fallait surtout pas goûter à ses plantes car elles sont empoisonnées. Il compris aussi que les gens de ce peuple n’avait pas l’accès aux livres. Ils ne savaient ni lire ni écrire, ils ne faisaient que dire et écouter des contes et des légendes. Il était dangereux de se promener seul après une certaines heures, car les bandidas courraient les rues. Il compris que c’est en vendant leurs fleurs aux autres peuples que les drogués réussissaient à vivre. Cependant même si cette plante était leur source de recettes, il ne fallait pas en consommer car elle était très dangereuse et causait la perte des gens qui y touchaient. Le prince alla loger chez le roi après avoir visité le royaume. Le roi était un vieil homme peu instruit tout comme son peuple. Il croyait aux légendes, il était très superstitieux et il ne dormait jamais. Ce roi mangeait beaucoup, il était gros et bien portant, il était très nerveux et parlait étrangement. Il passait le plus clair de son temps à s’activer et se fatiguer pour rien, mais le prince compris que cet hyper dynamisme n’était pas naturel et commença à se défier des attitudes bizarres du roi. La princesse était fort belle, comme les princesses du royaume de quelque part. Elle avait une chevelure noire comme la nuit, des lèvres rouges comme le sang ou bleu et des joues roses. Elle avait également une peau métissée plutôt blanche. Elle dansait et chantait à en ravir les âmes. Mais elle avait un teint pâle et était assez grosse. Elle aussi avait la même attitude que son père, elle parlait trop et s’activait trop. Le prince s’inquiétait des manières de la princesse et alla se renseigner auprès du peuple des drogués. Ils lui expliquèrent que le roi et sa princesse étaient accoutumés à respirer la poudre blanche. Cette poudre blanche était faite à partir de la fleur empoisonnée et que les symptômes était bien l’hyperactivité, la nervosité, la gloutonnerie, le manque de sommeil, la stérilité et à fortes doses la mort. Le prince de quelque part compris qu’il ne pouvait épouser cette princesse et s’en alla sur son cheval multicolore.
  • 20. Le prince pris le chemin du retour vers le royaume de quelque part. Il vogua sur la mère en furie, plusieurs jours et plusieurs nuits. Il arriva à bon port et remercia ses compagnons de voyage. Il rentra dans son palais et il était fort triste de ne pas avoir trouvé de princesse. Son désarroi était d’autant plus grand qu’on lui apprit que pendant son absence son père était mort et qu’il était maintenant le roi de quelque part. Ses courtisans lui firent comprendre qu’un roi se devait de prendre femme. Il leur conta alors son histoire c’est alors qu’une jeune femme se distingua à lui de la foule. Elle était fort jeune, à la fleur de l’âge parfumée et belle. Il ne la reconnu pas car elle avait beaucoup changée. Il lui demanda qui elle était : « je suis votre cousine, lorsque vous êtes parti j’étais encore une enfant, et maintenant je suis une femme. » Elle lui conta son éducation qui était une des meilleurs en plus de lire et d’écrire, elle peignait, chantait et dansait à merveille, elle avait reçu son instruction d’un grand sage du pays. Elle lui donnerait de beaux enfants. On célébra le mariage pendant plusieurs jours et plusieurs nuits. Le roi invita ses amis kilabs, travaillent trop, tous pareils, des meilleurs des meilleurs, drogués, les forts, les princes du pays du vieillard sénile. L’histoire de son voyage devint une légende et elle fut écrite et gardée pour toujours comme le merveilleux voyage du prince de quelque part. FIN