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LES DERNIERES TENDANCES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI FRANÇAISES
FONDAMENTAUX ECONOMIQUES - STRUCTURE FINANCIERE - VALORISATION ET PERSPECTIVES
LES PME ET ETI FRANÇAISES FACE A LA CONJONCTURE
N°2 : 2EME
TRIMESTRE 2014
WWW.ALTAVALUE.FR
WWW.CM-ECONOMICS.COM
WWW.PMEFINANCE.ORG
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 2
SOMMAIRE
SOMMAIRE 2
1.LES PME ET ETI FRANCAISES DANS LES STARTING-BLOCKS 3
2.LES NOUVELLES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI FRANCAISES 6
2.1 FONDS PROPRES COTES : 2014, UN BON CRU ? 6
2.2 CAPITAL INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVE : HAUSSE DES LEVEES DE FONDS ET
DEPLOIEMENT DE BPI INVESTISSEMENT 8
2.3 CREDITS BANCAIRES : REPRISE DE LA DISTRIBUTION DE CREDIT OU REBOND DE
LA DEMANDE SOLVABLE ? 15
2.4 CREDITS INTER-ENTREPRISES ET FINANCEMENTS OBLIGATAIRES 20
2.5 FINANCEMENT PARTICIPATIF : LA MACHINE EST LANCEE 22
3.CREATIONS ET DEFAILLANCES DE PME ET ETI EN FRANCE 24
3.1 LES CREATIONS D’ENTREPRISES EN FRANCE 24
3.2 LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE 24
4.LES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET FINANCIERS DES PME ET ETI
FRANCAISES : EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES 27
4.1 L’UNIVERS ALTAVALUE DES PME-ETI VALORISABLES 28
4.2 ACTIVITE DES PME ET ETI FRANÇAISES 28
4.3 INVESTISSEMENT ET RENTABILITE 30
4.4 STRUCTURE FINANCIERE DES PME FRANCAISES 31
4.5 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES SECTORIELS 34
4.6 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES REGIONAUX 35
5.VALORISATIONS DES PME ET ETI FRANCAISES 36
5.1 VALORISATION GLOBALE 36
5.2 VALORISATION PAR SECTEUR 36
5.3 VALORISATION PAR REGION 37
6.ANNEXES : CONCEPT DE LA BASE ALTAVALUE 39
A PROPOS ET CONTACTS 40
A PROPOS DE PME FINANCE 40
A PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DES ENTREPRENEURS 40
A PROPOS D’ALTAVALUE 40
A PROPOS DE CM ECONOMICS 41
CONTACTS 41
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 3
1. LES PME ET ETI FRANCAISES DANS LES STARTING-
BLOCKS
C’est surtout la non-inversion de la courbe du chômage qui aura retenu l’attention
de tous au cours du 1er trimestre 2014. Pas une « Une » de quotidien qui ne rappelle
ou bien le ras le bol des français ou bien la croissance française en panne.
Et pourtant derrière les mauvaises statistiques de l’emploi, du pouvoir d’achat et de
la croissance française se cache une multitude de petits signaux positifs qui
rappelle que l’économie française c’est avant tout, des entrepreneurs qui
continuent d’entreprendre…
Au 1er trimestre 2014, retenons surtout une accélération du nombre de créations
d’entreprises et un recul bienvenu des défaillances pour les PME de plus de 50
salariés.
DES SIGNES ENCOURAGEANTS DU COTE DE L’OFFRE DE FINANCEMENT
L’analyse des statistiques disponibles en fin d’année 2013 et détaillée dans l’étude
annuelle de l’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance (publiée le 21 janvier
2014) révélait que le financement des PME françaises et par là de la croissance
économique future française se trouvait à la croisée des chemins :
 Si la distribution de crédit avait nettement marqué le pas au cours des 3 premiers
trimestres de 2013, ceci était plus la résultante d’une baisse de la demande
solvable de la part des entreprises, confrontées au ralentissement de l’activité
économique ;
 Les conditions générales pour la reprise des financements paraissaient devoir
passer par :
- Un renforcement des fonds propres des PME et ETI françaises. Celles-ci étant
néanmoins confrontées à une baisse de l’offre de capital de la part des
pourvoyeurs traditionnels (marchés boursiers et capital investissement) ;
- Le développement des sources alternatives de financement au crédit
bancaire et notamment par le développement du financement par la dette
obligataire ou titrisée ;
- La poursuite d’une action ciblée de l’État, tant comme financeur que comme
législateur et réglementateur. Le projet de loi de finances pour 2014 a
notamment été rédigé dans ce sens avec la création du PEA-PME ou
l’instauration d’un amortissement spécifique pour les entreprises investissant
en fonds propres non cotées dans les entreprises innovantes.
Le premier trimestre de l’année est traditionnellement marqué par les nombreuses
publications statistiques concernant l’ensemble de l’année précédente. En ce
début de printemps, il est maintenant possible de dresser un panorama général des
tendances de l’année 2013 en matière de financement des PME et ETI françaises
et aussi de dégager les premières indications pour l’année 2014.
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 4
Ces premières indications chiffrées laissent envisager une certaine amélioration
globale de la situation :
 Du côté de l’offre de fonds propres, la tendance encore fragile est néanmoins
clairement orientée à la hausse :
- Reprise assez nette des introductions en Bourse. 250 M€ ont élé levés sur les
compartiments B et C d’Euronext et sur Alternext entre le 1er janvier et le 15
avril 2014 : ceci correspond peu ou prou à l’ensemble des montants levés en
2012 et à 2 fois ceux levés au 1er semestre 2013. Le lancement du PEA-PME
devrait permettre de soutenir la tendance pour les trimestres et années à
venir ;
- Rebond des levées de fonds et des investissements du Capital Investissement.
Si ce sont les fonds de LBO qui profitent le plus du rebond, les autres segments
sont également orientés à la hausse. La tendance soutient également les
véhicules FIP et FCPI et l’ISF-PME, dont les levées de fonds avaient reculés
continuellement entre 2008 et 2012 ;
- Le rôle de l’État comme investisseur actif se confirme. Bpifrance devient le
premier investisseur en capital-risque en 2013.
 Du côté de la distribution de crédit bancaire, le resserrement a été évité, tandis
que l’offre de financement alternatif s’étoffe :
- Si la demande reste faible, la distribution de crédit aux PME françaises
retrouve un rythme de progression un peu plus soutenu. Le lancement des
ESN par 5 des principales banques françaises, devraient par ailleurs permettre
aux banques de retrouver une capacité d’offre de crédit plus importantes en
2014 ;
- La recherche de financements par la dette non bancaire de la part des ETI,
se confirme. La distribution de crédit aux ETI ne progresse plus, pendant que
la part des financements par obligation, moins couteuse, s’accroit ;
- Enfin, les délais de paiement des entreprises françaises tendent à se réduire,
notamment pour les TPE et les PME.
DES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET FINANCIERS DES PME ET ETI FRANCAISES
MIEUX ORIENTES POUR 2014 ET 2015
Après deux années « planchers » de relative stagnation, 2014 préfigure
certainement une reprise de la croissance (ventes et profits). Les défaillances au T1
2014 illustrent cette tendance :
 En attente de signaux fermes, les PME-ETI conservent leur stratégie « défensive »
en utilisant pleinement 3 leviers directs (fonds propres, désendettement et faible
Capex) ;
 L’activité redémarrera en 2014 par l’industrie manufacturière et le commerce
interentreprises, ces derniers étant les plus sensibles à la dynamique de filière, ils
entraîneront tous les autres secteurs ;
 La montée en charge de la part du CA Export est une réalité dans les comptes
des PME-ETI.
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 5
SYNTHESE DES EVOLUTIONS ET PREVISIONS DES PRINCIPAUX INDICATEURS D’ACTIVITE ET
FINANCIERS DES PME ET ETI FRANÇAISES
(indicateur agrégé pour l’ensemble des PME, ETI et filiales de grands groupes)
TABLEAU SYNTHETIQUE DES DONNEES ECONOMIQUES ET FINANCIERES DES PME ET ETI FRANCAISES
de l’univers AltaValue
En Md€ ETI PME Filiales* Univers AltaValue
Sociétés 2 720 47 096 2 217 52033
Valorisation globale (md€) 136.9 191.9 165.7 494
Valorisation moyenne (M€) 50.3 4.1 74.7 -
CA moyen 2013 (M€) 81.8 6.2 76.4 13.1
EBITDA moyen 2013 (M€) 5.9 0.45 8.97 1.1
Marge Ebitda moyenne 2013 9.5% 8.4% 14.1% 8.7%
Fonds Propres moyens 2013 (M€) 25.2 1.7 39.1 4.53
Dette nette moyenne 2013 (cash) (M€) 1.74 -0.22 9.6 0.3
Source : PME Finance / Altavalue
 SOURCES DES DONNEES UTILISEES
L’ensemble des données relatives au financement des PME et ETI
françaises présentées dans cette note sont issues :
- Des différentes études et bases de données de place (Euronext,
AFIC, Chausson Finance, CGPME, Capital Finance, bpifrance, FPF,
etc.);
- De la base de données Webstat de la Banque de France accessible
sur le site de cette dernière.
Les données relatives aux fondamentaux économiques, à la structure
financière et aux valorisations des PME et ETI françaises sont extraites de
la base de données AltaValue, soit 63 000 PME indépendantes, 3 000 ETI
françaises et 4 000 PME/ETI appartenant à un grand groupe. Les données
relatives aux PME s’entendent hors micro-entreprises. Les données
estimatives pour 2013 et anticipées pour 2014 et 2015 portent les 50 000
PME et ETI valorisées dans l’univers AltaValue.
Les données relatives au nombre d’entreprises créées et aux défaillances
proviennent de l’INSEE pour les créations et de la direction des études, et
d’Altares pour les données de défaillances. Les commentaires sur ces
dernières ont été réalisés par Thierry Millon, directeur des études d’Altares
(que nous remercions vivement pour son éclairage).
-10%
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Chiffre d'affaires Ebitda Fonds propres
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 6
2. LES NOUVELLES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI
FRANCAISES
2.1 FONDS PROPRES COTES : 2014, UN BON CRU ?
2.1.1 1er trimestre 2014 timide pour les introductions en Bourse mais une nette
accélération avec l’arrivée du printemps
Au 15 avril 2014, ce sont environ 250 M€ qui auront été levés par les PME et ETI sur
les compartiments B et C d’Euronext et sur Alternext :
 Ces montants levés en 3,5 mois correspondent peu ou prou à l’ensemble des
montants levés en 2012 et à 2 fois ceux levés sur l’ensemble du premier semestre
de 2013 ;
 Ceci correspond à seulement 25% des montants levés au deuxième semestre
de 2013, mais celui-ci avait surtout été marqué par l’introduction de
Numéricable pour plus de 700 M€ sur le compartiment B, valeur aujourd’hui
cotée sur le compartiment A.
NOUVELLES COTATIONS - MONTANTS LEVES PAR SEGMENTS D'ENTERNEXT
(4 places) données semestrielles en M€
Source : NYSE Euronext (*) au 15/04/2014
Le début d’année a été relativement timide, les IPO se sont surtout enchaînées à
partir de la mi-mars. On peut y voir à la fois un effet du PEA-PME (voir plus bas) qui
doit pouvoir permettre une accélération des introductions en Bourse et les
conséquences de marchés boursiers globalement bien orientés. Ce sont quasi
exclusivement les secteurs de la santé et des biotechnologies qui tirent la tendance.
57 79
821
50
137
14 36
173
17169 25
21
13 84
37
33
0
200
400
600
800
1000
1200
S1 2011 S2 2011 S1 2012 S2 2012 S1 2013 S2 2013 S1 2014
Compartiment B Compartiment C Alternext
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 7
Introductions sur Alternext ou Euronext de sociétés françaises au 1er trimestre 2014
Société Mois Montant levé (M€) Secteur Compartiment
Crossject 14 février 17,05 Equipement médical Alternext
Mc Phy Energy 19 mars 32,01 Energies Renouvelables Euronext C
Oncodesign 27 mars 12,84 Biotechnologies Alternext
Genomic Vision 1er avril 23 Pharmacie Euronext C
Genticel 3 avril 34,5 Pharmacie Euronext C
Supersonic Imagine 9 avril 50 Equipement médical Euronext B
Fermentalg 10 avril 40,4 Biotechnologies Alternext
Quantum Genomics 10 avril 3.4 Biotechnologies Alternext
Txcell 11 avril 16,2 Biotechnologies Euronext C
Awox 14 avril 15 Equipement Télécom Euronext C
Theraclion 25 avril Equipement médical Alternext
Mainstray Medical
International
29 avril Equipement médical Euronext
Innoveox 7 mai Outillage industriel Alternext
2.1.2 Le PEA-PME, nouveau produit d’épargne dédié au financement des
PME et ETI : quelques petits ratés à l’allumage mais un dispositif
prometteur
Le décret d’application du PEA PME est paru au Journal Officiel du 5 mars 2014.
Alors qu’il devait donner le coup d’envoi du PEA-PME, il a surtout révélé les difficultés
quant à la détermination de l’éligibilité des valeurs cotées et non cotées au PEA-
PME.
Les choses sont beaucoup plus compliquées qu’il n’y parait :
 En substance, les conditions sont simples. Pour être éligible, il faut :
- Soit être une TPE, une PME ou une ETI soit ;
- Compter moins de 5 000 salariés ;
- Avoir un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md€ ou un total de bilan inférieur à
2,0 Md€ ;
 Néanmoins, le décret précise que ces chiffres doivent s’apprécier, le cas
échéant, au niveau du groupe auquel l’entreprise candidate appartient :
- Ceci implique donc pour chaque entreprise candidate à
l’éligibilité d’analyser ses liens capitalistiques à la fois amont (nombre
d’actionnaires et % de détention) et aval (nombre de participations et % de
détention) ;
- Selon la complexité et le nombre de liens capitalistiques, il peut être
impossible de statuer sur l’éligibilité de certaines sociétés, notamment lorsque
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 8
les autres entreprises des groupes auxquels elles appartiennent ne publient
pas leurs comptes.
Le décret précise que la « preuve » de l’éligibilité revient à l’investisseur à savoir le
détenteur du PEA-PME dans le cas d’investissement direct ou le gérant de fonds
dans le cas d’investissement via des FCP et OPCVM. Les fonds doivent déclarer leur
éligibilité auprès de l’AMF et l’inscrire dans leur prospectus, Néanmoins, face aux
difficultés très fortes rencontrées par les différents acteurs, et au risque de blocage
complet du dispositif, le Ministre de l’Economie et des Finances a appelé les
entreprises candidates à se déclarer officiellement éligibles au PEA-PME dans un
communiqué de presse du 25 mars 2014.
PME Finance tient aujourd’hui à jour une liste des valeurs cotées sur Euronext ou
Alternext Paris et potentiellement éligibles au PEA-PME et les estime aujourd’hui au
nombre de 438 (données au 20 avril). Cette liste disponible sur le site peapme.org
distingue :
 Les entreprises qui se sont déclarées officiellement éligibles : 216
 Les entreprises qui ne se sont pas encore déclarées mais qui sont éligibles après
analyse des liens capitalistes amont et aval : 93
 Les entreprises, en cours d’analyse, potentiellement éligibles : 129
Du côté des fonds éligibles au PEA-PME, la liste s’allonge chaque jour. Morningstar
recensait le début avril, 51 fonds éligibles.
Au total, si le lancement effectif du PEA-PME a pris un peu de retard avec la
parution tardive du décret puis les difficultés qu’il a engendrées, le deuxième
trimestre 2014 devrait être marqué par une accélération des passages d’ordre.
Nous maintenons nos anticipations d’un encours total des PEA-PME atteignant 750
M€ à 1,5 Md€ à fin 2014 et de 4,5 à 8,5 Md€ à fin 2017.
2.2 CAPITAL INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVE : HAUSSE DES LEVEES DE FONDS
ET DEPLOIEMENT DE BPI INVESTISSEMENT
2.2.1 Une année 2013, en demi-teinte pour les acteurs privés
REBOND DES LEVEES DE FONDS DU CAPITAL INVESTISSEMENT : UN TROMPE L’ŒIL POUR
LES PME
En 2013, avec 8,15 Md€, les levées de fonds des acteurs français du capital
investissement (membres de l’AFIC) sont pour la première fois depuis 2008
supérieures aux montants investis (6,48 Md€). Il n’y a pas de quoi néanmoins assurer
une reprise durable du financement en fonds propres non cotés des PME et ETI
françaises :
 Le montant total levé en 2013 reste très en deçà des montants levés avant le
déclenchement de la crise des subprimes (sur la période 2005 à 2008, le montant
moyen annuel levé s’établit à plus de 10 Md€, celui-ci s’établit à 5,7 Md€ pour
la période 2009-2013) ;
 La progression des levées de fonds en 2013 (+63%) s’explique surtout, selon
l’AFIC, par quelques levées de fonds de tailles importantes. Hors levées de fonds
supérieurs à 1 Md€, les levées n’atteignent que 5,7 Md€ soit seulement 700 M€
de plus qu’en 2012.
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 9
LEVEES DE FONDS ET INVESTISSEMENTS DU CAPITAL INVESTISSEMENT
EN M€
Source : AFIC, Grant Thornton, Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013
 Ce sont ainsi essentiellement les gros fonds de LBO (qui ne visent généralement
pas le financement de la transmission de PME) qui bénéficient essentiellement
le plus du rebond des levées de fonds : 3,9 Md€ en 2013 vs 2 Md€ en 2012 : soit
+88% de hausse ;
 Les progressions de levées de fonds du capital-risque et du capital-
développement, soit celles qui financent réellement la croissance des PME et
des ETI, sont beaucoup plus modestes :
- +33% des levées de fonds du capital-risque à 1,375 Md€ et+ 50% des levées
de fonds du capital-développement à 2,875 Md€, dont on peut supposer en
croisant les différentes données publiées par l’AFIC aux autres données
publiques, qu’elles ont été de nouveau essentiellement soutenues par le
secteur public (BPI, et BEI) et dans une moindre mesure par les véhicules FIP
et FCPI (voir point 2.2.2.) ;
 Les assureurs font un retour remarquable comme souscripteurs du capital
investissement : 2,1 Md€ en 2013, proche des niveaux de 2008, avant crise et
avant impact négatif lié à la mise en place de Solvency II. Ces investissements
ont très probablement concerné en majorité des investissements en LBO. En
revanche, le désengagement des banques se confirme ;
 Les entités du secteur public (dont la BPI) sont les deuxièmes souscripteurs avec
1,5 Md€ devant les personnes physiques et les family office avec 1,3 Md€.
2 358 2 241
11 953
10 280 9 995
12 730
3 672
5 043
6 456
5 008
8 152
3 643
5 189
9 667
11 674
14 334
11 818
5 999
8 438
9 738
6 072 6 482
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Levées de fonds totales Investissements
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 10
LEVEES DE FONDS DU CAPITAL-INVESTISSEMENT PAR TYPE DE SOUSCRIPTEUR (en M€)
Source : AFIC/Grant Thornton,
Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013
DES INVESTISSEMENTS DANS LES PME ET ETI QUI RESTENT INSUFFISANTS POUR LE
MOMENT
Les investissements réalisés en 2013 par les membres de l’AFIC ne sont qu’en
modeste hausse avec 6,5 Md€ investis soit +7%. Ils ont concerné plus de
1500 entreprises en 2013, un nombre comparable à la moyenne observée sur la
période 2008-2012. Les investissements ont concerné :
 à 99% des TPE (16%), PME (61%) et ETI (22%) ;
 principalement des opérations de LBO : 3,9 Md€ investis dans 272 entreprises en
transmission soit 60% des montants dans 17% des entreprises ;
 de façon insuffisante le financement de la création et de l’innovation :
seulement 642 M€ dans 489 entreprises ;
 dans un moindre mesure les PME et ETI en croissance : si les investissements du
capital-développement atteignent 1,82 Md€, soit trois fois plus que les
investissements en capital-risque, on retiendra surtout que ceux-ci se replient
pour la deuxième année consécutive.
237
784
1 907
2 939
2 260
1 476
3 001
12
275 283
653
433 430
1 543
142
982
602
487 410
872
1 376
72
810 888 901 971 993
1 249
288
1 107
393
611 572
866
1 079
290
1 514
1 078
585
2101
1 129
1295
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
Industriels Entités du secteur
public
Caisses de retraite Banques Compagnies
d'assurances -
Mutuelles
Fonds de fonds Personnes
physiques -Family
Office
enM€
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 11
FRANCE : EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS PAR SEGMENT (en Md€)
Source : AFIC/Grant Thronton,
Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013
2.2.2 Focus sur les levées de fonds FIP – FCPI, IR et ISF
Le marché des gérants de fonds fiscaux, que tout le monde pensait sinistré, se
stabilise en 2013. Si l’on inclut la collecte non fiscale auprès des particuliers, il
retrouve même le chemin de la croissance.
EVOLUTION DE LA COLLECTE FIP ET FCPI DEPUIS 1997 (en Md€)
Source : PME Finance / Capital Finance -
*Note : y compris FCPR ISF
Note : Depuis 2002, Capital Finance suit les gérants agréés AMF qui collecte des FIP, des FCPI ou d’autres
fonds auprès de particuliers. En 2013, le nombre de gérants actifs s’est réduit à 37. La collecte des non-
répondants a été estimée selon les informations de place, ou placée à zéro.
L’enquête de Capital Finance, menée en janvier 2014, estime que les gérants
étudiés depuis 2002 :
481 536 677 758 587 605 597 443 642895 1 057 1 310 1 653 1 798
2 310
2 940
1 946 1 827
6 287
8 075
10 340
7 399
1 605
3 512
6 015
3 568 3 910
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Capital Risque Capital Développement LBO/ Transmission
68
151
248
416
586
451
364
501
629
806
1093
1345
1288
1174
900
793 830,3
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
FCPI IR FCPI ISF FIP IR FIP-ISF* Autres ISF
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 12
 ont collecté l’an dernier environ 335 M€ au titre de l’impôt sur le revenu, contre
365 M€ l’année précédente. Cette baisse estimée, de l’ordre de 8%, demande
à être tempérée par le succès de l’ISF PME, qui affiche une croissance de 7% à
477 M€ ;
 la collecte auprès de particuliers sans avantage fiscal à l’entrée bondit même
littéralement : +225% à 156 M€ environ ;
 au total, les gérants du panel ont augmenté leur moisson de quelque 12%, à
environ 933 M€ : pas si loin du milliard d’euros qu’ils avaient dépassé avant la
crise financière.
EVOLUTION DE LA COLLECTE IR ETISF DEPUIS 2010 (en M€ )
Source : PME Finance / Capital Finance
Même pour les FCPR et mandats sans avantage à l’entrée, les raisons de cette
bonne surprise semblent principalement fiscales :
 Le succès de certains gérants (voir tableau) dérive en partie du réemploi des
plus-values de cessions mobilières et donc, indirectement, de l’augmentation
de la pression fiscale qui avait indigné les Pigeons ;
 De même, le nombre de contribuables assujettis à l’IR a considérablement
augmenté : plus d’un million de foyers se sont trouvés à payer l’impôt pour la
première fois l’an dernier. Qui plus est, la concurrence (dispositif Duflot) des FIP
et des FCPI s’est affaiblie.
Ces deux facteurs ont conduit de nouveaux clients à frapper à la porte des
distributeurs pendant que les anciens clients des gérants revenaient fidèlement :
 Le ticket moyen se contracte, généralement de 20% à 25%, et les souscriptions
de plus de 20 000 euros ont quasiment disparu, mais le nombre de souscripteurs
croît ;
 Au global, le plafonnement des niches fiscales à 10 000 euros n’aura pas eu plus
d’effets que les « coups de rabot » des années précédentes.
Les FCPI reprennent aux FIP une petite partie du terrain qu’ils leur avaient concédé
ces dernières années :
642
452 376 353
345
327
277 301
197
135
141 176
1 184
914
794 830
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
2010 2011 2012 2013
IR ISF Mandats Total
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 13
 les fonds dédiés à l’innovation regagnent 6% ;
 les fonds de capital-développement régional perdent 6%.
EVOLUTION DE LA COLLECTE FIP ET FCPI DEPUIS 2010 (en Md€)
Source : PME Finance / Capital Finance
*Note : Mandats
PALMARES DE LA COLLECTE FIP,FCPI, IR, ISF-PME
Société de gestion Type de véhicules Total (M€) Var. /2012
123 Venture FIP, FCPR, mandats 247 135%
Audacia (*) Mandats 85 55%
Idinvest Partners FCPI 80 80%
A Plus Finance FIP, FCPI 50 72%
Truffle Capital FCPI 50 –
OTC AM FIP, mandats 48 16%
Entrepreneur Venture Gestion FIP 41,7 28%
Seventure Partners FCPI 39,3 75%
Midi Capital FIP, mandats 35 50%
Ixo PE FIP 28,6 -14%
Source : PME Finance / Capital Finance
Note : (*) Juillet 2013. Dont 22 M€ par Amundi.
2.2.3 Le financement de l’innovation : toujours largement soutenu par le
secteur public
L’année 2013 aura été marquée par une progression des levées de fonds et des
investissements en capital-risque, bonne nouvelle en apparence pour le
financement de l’innovation française :
 Selon les statistiques de l’AFIC, les investissements en capital-risque auraient
progressé de 45% en 2013 à 642 M€ après 443 M€ en 2012 ;
 Selon l’indicateur Chausson Finance, dont le périmètre est plus large (car ne
concerne pas les seuls membres de l’AFIC) et la méthodologie de comptage
différente, les investissements attendraient 911 M€ en 2013 après 750 M€ en 2012,
soit une hausse de 21%.
Ces progressions sont de bonnes nouvelles et confirment la tendance générale à
un redressement de l’investissement en fonds propres non cotés en France en 2013.
Néanmoins :
556
378 294 319
373
391
357 335
255
145
143 176
1 184
914
794 830
0
200
400
600
800
1000
1200
0
200
400
600
800
1000
1200
2010 2011 2012 2013
FCPI FIP Autres* Total
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 14
 Sur les niveaux atteints, le capital-risque français reste marginal dans le
financement des entreprises en création, innovantes ou pas. Ceci se mesure
avec d’autant plus de force si l’on compare les taux de pénétration (rapport
investissement / PIB) du capital-risque français et américain. La dernière étude
de l’AFIC montre que le capital-risque français ne pèse que 0,3% du PIB français
soit 5,7 fois moins que le poids des investissements du capital risque américain
dans le PIB américain.
COMPARAISON DU POIDS DU CAPITAL-RISQUE EN FRANCE ET AUX ETATS-UNIS
Montants investis Poids des investissements dans le PIB nationale
Source : AFIC/Grant Thornton : Activité des acteurs français du capital-risque en 2013,
 Surtout, la BPI conserve son rôle prédominant dans le financement de
l’innovation française :
- L’étude annuelle de PME Finance, publiée en janvier 2014 avait révélé que la
part de Bpifrance dans les levées de fonds du capital-risque avait plus que
doublé entre 2007 et 2012 pour atteindre 25%.
- Du côté des investissements réalisés directement dans les entreprises,
l’indicateur Chausson Finance pour le second semestre 2013, montre que
Bpifrance Investissement est le premier investisseur en capital-risque en 2013
avec 88 M€ investis sur le seul second semestre.
PALMARES DES 10 PREMIERES SOCIETES DE CAPITAL RISQUE
EN TERMES D’INVESTISSEMENTS REALISES EN 2013
Montants investis en M€ Montants investis en M€
1. Bpifrance Investissement 88,8 6. Amundi 38,1
2. Idinvest Partners 78,9 7. Entrepreneur Venture 35,8
3. Sofinova 58,2 8. Demeter Partners 34,3
4. Truffle Capital 57,8 9. Midi Capital 34,2
5. A plus Finance 51,7 10. Ace Management 34,1
Source : PME Finance/ Indicateur Chausson Finance (S1 et S2 2013),
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 15
2.3 CREDITS BANCAIRES : REPRISE DE LA DISTRIBUTION DE CREDIT OU REBOND
DE LA DEMANDE SOLVABLE ?
2.3.1 La distribution de crédit vu par les entrepreneurs
Début janvier 2014, le sentiment des entrepreneurs quant à la distribution de crédit
se dégrade un peu plus selon le baromètre CGPME/KPMG. Surtout :
 Le pourcentage d’entreprises considérant rencontrer des problèmes de
financements, reste, avec 36%, sur les plus hauts atteints à l’été 2013 ;
 Tandis que les entreprises considérant qu’elles doivent faire face à des
durcissements de leurs conditions de crédit atteint un niveau record à 77% ;
 Consécutivement, la demande de financement recule. En janvier 2014, les PME
ne sont plus que 67% à déclarer avoir un besoin de financement. Elles étaient
70% en septembre 2013.
% D’ENTREPRISES REPONDANT OUI A LA QUESTION :
Votre entreprise rencontre-t-elle des problèmes de financement ?
Source : Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME, CGPME/KPMG, janvier 2014
EnquêteIfop sur un échantillonde 401 dirigeants d’entreprises représentativesdesentreprisesfrançaisesde10à 500salariés.
21%
26%
29%
26%
29%
27% 27%
31%
32%
30%
32%
25%
36% 36%
20%
22%
24%
26%
28%
30%
32%
34%
36%
38%
%0ui
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 16
Les données publiées par la Banque de France en avril 2014 viennent néanmoins
nuancer ce tableau et semblent signaler une légère amélioration de la situation au
1er trimestre 2014, au moins pour les PME et les ETI. Elles confirment en revanche que
la situation reste délicate pour les TPE :
 La demande de nouveaux crédits de la part des PME, qu’il s’agisse de crédits
de trésorerie ou d’investissement, ne recule plus et le taux d’obtention de ces
crédits demandé, en totalité ou à plus de 75%, augmente au 1er trimestre 2014 ;
 Pour les ETI, les demandes de crédits de trésorerie et d’investissement
augmentent. Le taux d’obtention des crédits de trésorerie augmente
également. En revanche celui des crédits d’investissement recule assez
nettement pour s’établir à un niveau inférieur à celui du 1er trimestre 2013.
DEMANDE ET OBTENTION DE NOUVEAUX CREDITS AU PREMIER TRIMESTRE 2014
En % des entreprises interrogées
CREDIT DE TRESORERIE
Demande de nouveaux crédits Obtention en totalité ou à plus de 75%
CREDIT D’INVESTISSEMENT
Demande de nouveaux crédits Obtention en totalité ou à plus de 75%
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France –
1er trimestre 2014
 Concernant les TPE, les demandes de crédit, calculées pour la première fois par
la Banque de France, sont comparativement au PME et ETI relativement élevées
pour les crédits de trésorerie et à contrario particulièrement faible pour les
crédits d’investissement. Dans les deux cas, les taux d’obtention sont largement
inférieurs à ceux des PME et ETI. De mauvaises nouvelles en globalité, lorsque
10%
7%
8%
7%
6% 6%
7%
9% 9%
7% 8%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014
TPE PME ETI
61%
77%
66%
77%
70% 73%
80%
84% 84%
76%
79%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014
TPE PME ETI
10%
19% 20% 19% 19% 19%
20%
23% 24%
21%
24%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014
TPE PME ETI
84%
88% 88%
89%
91%
92%
84%
89%
89%
91%
87%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
92%
94%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014
TPE PME ETI
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 17
l’on sait que les TPE sont dépendantes à quasiment 100% du crédit bancaire en
matière de financement externe.
2.3.2 Du côté des banques : la distribution de crédit se redresse légèrement
pour les PME tandis que les ETI recherchent des financements alternatifs
moins couteux.
Les dernières données de crédit publiées par la Banque de France permettent de
confirmer deux tendances de fonds mises en évidence en fin d’année 2013 :
 La distribution du crédit aux PME reste positive, mais les rythmes de progression
(mesurés sur 1 an) sont très nettement insuffisants pour assurer une reprise
durable de l’investissement et de la croissance de ces dernières. Comparée aux
données présentées plus haut sur les demandes de crédit des PME, il semble
que cette faiblesse de la distribution de crédit soit surtout le corollaire d’une
insuffisance de la demande solvable dans un contexte de conjoncture
économique dégradée.
ENCOURS DES CREDITS MOBILISES AUX ENTREPRISES
(progression sur un an)
ENCOURS DES CREDITS TOTAUX PME, ETI et GE (LME)
(en Md€)
Source : Banque de France, WebStat,
Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, France,
Tous secteurs, Encours, Mensuelle, (définition en UL jusqu’en mars 2013, selon la LME)
 Le crédit distribué aux ETI se contracte signalant surtout la recherche de plus en
plus forte par les ETI d’alternatives moins couteuses au crédit bancaire. En effet :
- Les crédits mobilisés reculent de 0,4% à février 2014 par rapport à fin
décembre 2013 et de 1,65% par rapport à juillet 2012, au plus fort de la crise
sur les dettes souveraines qui avait fortement impacté les bilans bancaires.
Les crédits mobilisables et les crédits totaux (mobilisés + mobilisables)
progressent encore ;
- Comparés aux résultats de l’enquête sur les demandes de crédit des ETI et au
coût comparé du crédit bancaire et de la dette non bancaire, le schéma
semble être celui d’ETI restant dépendantes des banques pour le
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
janv.-07
juin-07
nov.-07
avr.-08
sept.-08
févr.-09
juil.-09
déc.-09
mai-10
oct.-10
mars-11
août-11
janv.-12
juin-12
nov.-12
avr.-13
sept.-13
févr.-14
Grandes entreprises ETI
PME Toute Taille
907
900900
899
898
898
893894
898
895
892
895
896
893
895895
900
902
899
901
880
885
890
895
900
905
910 Février 2014 : +1,02%
depuis le point bas
enregistré en mai 2013
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 18
financement de leur trésorerie et préférant opter, lorsqu’elles le peuvent, pour
les financements par titres de dette non bancaire.
ENCOURS CREDITS ET TOTAUX AUX PME
(LME) en Md€
ENCOURS DES CREDITS MOBILISES ET TOTAUX AUX ETI
(LME) en Md€
Source : Banque de France, WebStat,
Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, mobilisés, France,
Tous secteurs, Encours, Mensuelle, (définition en UL jusqu’en mars 2013, selon la LME)
ENCOURS DES CREDITS ET DETTES DES ENTREPRISES FRANCAISES
(toutes tailles confondues) en Md€
TAUX D’EMPRUNT COMPARES DES CREDITS BANCAIRES ET DES
DETTES NON BANCAIRES DES ENTREPRISES FRANCAISES
(toutes tailles confondues) en Md€
359
358
357
358
359
358358
359
360
361
360361
361
359359
360
361
360
361
362
400
402
404
406
408
410
412
414
353
354
355
356
357
358
359
360
361
362
363
Crédits moblisés Crédits totaux (dont mobilisables) (à droite)
223,9
223,5223,5
224,7
223,2
224,2
221,7
221,2
222,1
221,3
221,7
222,1
221,1
219,8
220,6
219,8
220,5
221,1
219,7
220,2
269
270
271
272
273
274
275
276
217
218
219
220
221
222
223
224
225
226
Crédits mobilisés Crédits totaux (dont mobilisables) (à droite)
25%
27%
29%
31%
33%
35%
37%
39%
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
janv.-04
août-04
mars-05
oct.-05
mai-06
déc.-06
juil.-07
févr.-08
sept.-08
avr.-09
nov.-09
juin-10
janv.-11
août-11
mars-12
oct.-12
mai-13
déc.-13
titres de dette
Crédit bancaire
Part des dettes non bancaires dans le total des financements
2%
2%
3%
3%
4%
4%
5%
5%
6%
6%
janv.-04
août-04
mars-05
oct.-05
mai-06
déc.-06
juil.-07
févr.-08
sept.-08
avr.-09
nov.-09
juin-10
janv.-11
août-11
mars-12
oct.-12
mai-13
déc.-13
Taux des nouveaux crédits
taux d'emprunt sur la dette non bancaire
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 19
Ce sont essentiellement les secteurs d’activité traditionnels qui pâtissent de la
moindre distribution du crédit :
 Les crédits aux PME industrielles et aux PME du secteur du commerce se
contractent très nettement sur un an. Le secteur de l’information et de la
communication voit aussi les crédits nettement reculer ;
 A contrario, ce sont les secteurs de l’agriculture, des transports et des services
aux entreprises qui soutiennent la distribution du crédit.
CREDITS MOBILISES AUX PME PAR SECTEUR
Secteurs
Encours
En M€
Poids
dans le total
Variation
sur 1 an
Variation
sur 6
mois
Agriculture, Sylviculture, Pêche 43 383 12,04% 7,55% 0,29%
Transports et entreposage 11 925 3,31% 6,15% 3,99%
Soutien aux entreprises 27 721 7,69% 4,57% 3,48%
Construction 24 235 6,73% 2,71% 1,00%
Enseignement, santé humaine, action sociale et services aux ménages 24 968 6,93% 2,22% 2,21%
Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines 2 094 0,58% 0,19% -0,99%
Fabrication d’autres produits industriels 13 920 3,86% -1,25% -0,44%
Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac 7 770 2,16% -1,35% -2,34%
Hébergement et restauration 20 736 5,75% -1,53% 0,35%
Commerce et réparation automobile 58 141 16,14% -1,56% 0,39%
Industrie manufacturière 29 839 8,28% -2,10% -1,56%
Industrie 40 486 11,24% -2,65% 0,17%
Information et communication 4 350 1,21% -4,08% -2,25%
Fabrication de matériel de transport 640 0,18% -4,62% 0,47%
Autres 50 121 13,91% - -
Total 360 329 100,00% 0,84% 0,76%
Source : Banque de France,
Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, mobilisés, France,
Tous secteurs, PME, (déf LME), Encours, Mensuelle, Bru
Note : Les données sectorielles concernant les ETI ne sont pas encore disponibles auprès de la Banque de
France
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 20
2.4 CREDITS INTER-ENTREPRISES ET FINANCEMENTS OBLIGATAIRES
2.4.1 Crédit inter-entreprises et délais de paiement
Pour 2013, la dernière étude d’Altarès sur les délais de paiement au quatrième
trimestre 2013 révèle que :
 Seulement 32% des entreprises françaises respectent la date d’échéance de
leurs factures :
- 37,1% règlent leurs factures avec un à quinze jours de retard ;
- Moins d’une entreprise sur trois (32%) respecte la date d’échéance ;
- Le nombre d’entreprises respectant les échéances sont néanmoins en
augmentation au dernier trimestre 2013.
source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2013 : comportements de paiement des entreprises en France et en Europe
 Ce sont les TPE qui montrent l’exemple tandis que les ETI et les Grandes
Entreprises sont les moins vertueuses :
- En fin d’année 2013, 43,3% des plus entreprises, n’employant aucun salarié
réglaient leurs fournisseurs sans aucun retard, soit +4,2% par rapport à l’été
2013. Les TPE de 9 à 12 salariés donnent elles-aussi des signes de légère
amélioration ;
- Sur les PME de 10 à 249 salariés, les tensions sont encore fortes, le taux de PME
respectant les dates de facture restant stable ;
- Les ETI et les Grandes Entreprises sont à peine 8% à régler leurs fournisseurs et
sous-traitants dans les délais prévus.
COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES PAR TAILLE
Paiement sans
retard
Retards < 15
jours
Retards de 15 à
30 jours
Retards > 30
jours
Retards en jours
TAILLES D'ENTREPRISES
T3
2013
T4
2013
T3
2013
T4
2013
T3
2013
T4
2013
T3
2013
T4
2013
T3
2013
T4
2013
Microentreprises (sans
salarié)
39,2% 43,3% 29,1% 27,4% 24,4% 22,4% 7,4% 6,8% 12,2 11,9
TPE (1 à 9 salariés) 35,5% 37,2% 33,8% 33,2% 25,0% 24,0% 5,8% 5,6% 11,2 11,1
PME (10 à 249 salariés) 22,4% 22,5% 44,0% 44,3% 29,2% 29,0% 4,3% 4,2% 11,5 11,6
ETI & Grandes entreprises
(250 à 4999 salariés)
7,9% 7,7% 56,6% 57,7% 32,7% 31,9% 2,8% 2,7% 12,1 12
Grandes entreprises (5000
salariés et plus)
8,60% 7,90% 62,7% 61,1% 28,5% 28,9% 0,20% 2% 9,5 10,6
Source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2014 : comportements de paiement des entreprises en France et
en Europe
COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES PAR TRIMESTRE
(exprimés en pourcentage et distribués par tranches de retard)
TRANCHES DE JOURS DE
RETARD
T4
2011
T1
2012
T2
2012
T3
2012
T4
2012
T1
2013
T2
2013
T3
2013
T4
2013
T4 2013 / T3
2013
Paiement sans retard
32,9
%
32,6
%
33,2
%
32,3
%
31,5
%
31,2
%
31,7
%
30,6
%
32,0
%
1,4%
Moins de 15 jours
35,7
%
35,7
%
36,2
%
36,1
%
36,6
%
36,8
%
36,7
%
37,4
%
37,1
%
-0,3%
De 15 à 30 jours
25,8
%
25,8
%
25,3
%
26,2
%
26,3
%
26,4
%
26,2
%
26,6
%
25,7
%
-0,9%
Supérieur à 30 jours 5,7% 5,7% 5,3% 5,4% 5,6% 5,6% 5,4% 5,4% 5,2% -0,2%
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 21
La question du respect des délais de paiement, reste une question essentielle
concernant le financement des PME françaises :
 Le dernier rapport de l’Observatoire des délais de paiement (rapport 2013
portant sur les statistiques de 2012) révèle que :
- L’encours des créances clients de l’ensemble des entreprises françaises
atteint 635,2 Md€ et celui des dettes fournisseurs, 526,1 Md€. Pour les seules
PME françaises, l’encours des créances clients atteignait 119 Md€ (en 2011).
ENCOURS DES CREANCES CLIENTS ET DETTES FOURNISSEURS ET DELAIS DE PAIEMENT
(encours en milliards d'euros ; délais clients exprimés en jour de chiffre d'affaires,
délais en jours d'achats)
2011 déf. 2012 prov.
Encours
Chiffre d'affaires TTC 4305,8 4359,3
Créances clients et comptes rattachés plus effets escomptés non échus 637,3 635,2
Avances, acomptes reçus sur commande en cours 101,2 99,4
Achats et autres charges externes TTC* 3159,4 3206,2
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 536,2 526,1
Avances, acomptes versés sur commandes 31 28,6
Délais de paiement
Délais de paiement clients brut des acomptes (délais moyen) 53,3 52,5
Délais de paiement clients net des acomptes (délais moyen) 44,8 44,3
Délais de paiement fournisseurs brut des acomptes (délais moyen) 61,1 59,1
Délais de paiement fournisseurs net des acomptes (délais moyen) 57,6 55,9
*Achat de marchandises + achats de matières premières + autres achats et charges externes
Source : INSEE, ESANE, les données 2012 sont des estimations
- Le non-respect des délais de paiements a conduit à une perte implicite de
trésorerie pour les entreprises de 6 Md€ en deux ans. Le respect de délais de
paiement à 60 jours aurait un impact positif de 14,9 Md€ sur la trésorerie des
Pme et de 6,2 Md€ sur celle des ETI.
IMPACT DU RESPECT DES DELAIS DE PAIEMENT SUR LA TRESORERIE DES ENTREPRISES
FRANCAISES SELON LEUR TAILLE
(montants en milliards d'euros)
2008 2009 2010 2011 2012
Encours des créances clientes de plus de 60 jours de maturité 119,3 102,5 104,6 105,6 99,1
Encours des dettes fournisseurs de plus de 60 jours de maturité 110,8 95 97,6 94,4 85,8
Trésorerie libérée en cas de retour à 60 jours (créances clients -
dette fournisseurs)
8,5 7,5 7 11,1 13,3
dont
transferts vers les PME 16,4 14,9
transferts vers les ETI 7,1 6,2
transferts vers les grandes entreprises -12,4 -7,8
Variation annuelle : gain (-) ou perte implicite (+) de trésorerie -9,4 -1 -0,5 4,1 2,2
Champs : Unités légales
Source : Banque de France, base FIBEN, novembre 2013
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 22
 La dernière étude Altares montre par ailleurs la corrélation forte qui existe entre
délais de paiement et défaillances d’entreprises
COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES
TRANCHE DE
JOURS DE
RETARD DE
PAIEMENT
T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013
Retard < 15
jours
entreprises
défaillantes
35,2% 35,4% 35,3% 36,7% 35,4% 36,5% 36,8% 36,6% 37,2%
ensemble des
entreprises
68,6% 68,6% 69,4% 68,4% 68,1% 68% 68,4% 68% 69,1%
Retard > 15
jours
entreprises
défaillantes
64,8% 64,6% 64,7% 63,3% 64,6% 63,5% 63,2% 63,4% 62,8%
ensemble des
entreprises
31,4% 31,4% 30,6% 31,6% 31,9% 32% 31,6% 32% 30,9%
Source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2013 : comportements de paiement des entreprises en France et en Europe
2.5 FINANCEMENT PARTICIPATIF : LA MACHINE EST LANCEE
2.5.1 Une nouvelle réglementation pour une nouvelle activité
Le 14 février 2014, Fleur Pellerin, alors ministre déléguée chargée des PME, de
l'Innovation et de l'Économie numérique au PME, a présenté une réforme pour
« faire de la France le pays pionnier de la finance participative ». Les mesures
annoncées modifient principalement le financement participatif au moyen de la
souscription de titres ou de l’octroi de prêts :
 En ce qui concerne la souscription de titres, avant la réforme, le régime
réglementaire était relativement strict obligeant la rédaction d’un prospectus
pour toute émission de titres au public d’au moins 100.000 €. Désormais,
l’émission de titres (de capital ou de dette) se réalise à l’aide d’une information
simplifiée jusqu’à un maximum de 1 000 000 € par an et par projet. Les titres
doivent être impérativement proposés par une plateforme animée par un
« conseil en investissement participatif » (CIP). Les plateformes ne requièrent
aucun minimum de fonds propres mais sont soumises à une transparence
accrue sur les frais de gestion et les risques de l’investissement. Enfin,
l’investissement dans une SAS (société par actions simplifiée) est permis ;
 Le nouveau cadre réglementaire du financement participatif par prêts,
dérogeant au monopole bancaire français relatif aux opérations de crédits,
autorise les prêts entre particuliers et entre particuliers et entreprises à hauteur
de 1 000 000 € par an et par projet. Les prêts se réalisent par « blocs » de 1 000 €
maximum. Un statut est créé (IFP) pour les plateformes de prêts sans minimum
de fonds propres. De plus, les prêteurs sont tenus d’être informés par les
plateformes des risques encourus et des frais de gestion potentiels et bénéficient
d’une aide à la décision.
La réforme assouplie le cadre réglementaire en supprimant des barrières à l’entrée
tout en exigeant une grande transparence des acteurs. Pour ce faire un label
accrédite les plateformes qui respectent les nouvelles exigences réglementaires. La
réforme permet ainsi de rendre la France plus attractive que les Etats-Unis ou le
Royaume-Uni.
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 23
2.5.2 Des montants investis qui progressent très fortement mais la France
reste encore loin derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la Chine
Les dernières données produites par l’association FPF (Financement Participatif
France) montrent une très nette accélération des montants apportés par la finance
participative aux PME françaises
 Encore marginaux au début de la décennie 2010, les financements apportés en
capital ou en dette atteignent respectivement 10 M€ et près de 50 M€ en 2013
soit des progressions en 2 ans de respectivement 987% et 2 450% ;
 Les montants globaux restent cependant aujourd’hui relativement faibles
comparativement aux montants apportés par les sources de financement
traditionnelles (Marchés boursiers, Capital Investissement et crédit bancaire) ou
aux montants en jeu dans les pays anglo-saxon (supérieurs au milliard d’euros).
EVOLUTION DES MONTANTS APPORTES EN FRANCE
(en milliers €)
EVOLUTION DU NOMBRE DE PROJETS ET NOMBRE DE
«CROWDFUNDERS » EN FRANCE
Source : Finance Participative France, baromètre 2012/S1 2013
0
10000
20000
30000
40000
50000
2011 2012 2013
950
3120
10331
5083
8964
20019
1875 1937
47943
Capital Don Prêt
10000
21000
32 329
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
2011 2012 2013
Nombre de projets Nombre de personnes (à droite)
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 24
3. CREATIONS ET DEFAILLANCES DE PME ET ETI EN
FRANCE
3.1 LES CREATIONS D’ENTREPRISES EN FRANCE
53 070 créations en janvier et 48 618 en février soit 101 688 sur 2 mois : une
accélération en 2014 avec un niveau moyen mensuel de création d’entreprises de
plus de 50 000 : un record depuis 2009.
Evolution des créations d’entreprises en France depuis 10 ans selon le statut juridique
Source : INSEE
Note : La série des créations d'entreprises est constituée à partir des informations du répertoire SIREN. Toute
entreprise, personne physique ou personne morale, est inscrite au répertoire lors de sa première déclaration
de démarrage d'activité non salariée et reçoit un numéro d'identification unique. Depuis le 1er janvier 2007,
la notion de création d'entreprise présentée par l'INSEE s'appuie sur le concept défini par Eurostat afin
d'harmoniser et de comparer les données européennes.
3.2 LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE
Près de 17 000 défaillances d'entreprises ont été enregistrées en France au premier
trimestre, en hausse de 3,4% sur un an, selon la dernière étude publiée par le
cabinet Altares :
 Lors des trois premiers mois de l'année 2014, 16 858 procédures de sauvegarde,
redressement judiciaire ou liquidation judiciaires ont été prononcées au total,
contre 16 310 lors du premier trimestre 2013 ;
 Le nombre d'emplois concernés est important: 62 800 salariés sont touchés par
la défaillance de leur entreprise, en légère baisse cependant par rapport au
premier trimestre 2013 (62.900).
64098
60909
59896
63552
61610
63843
62887
62214
61533
60412
61592
61691
58780
56809
57319
57858
62188
62960
63220
64868
62173
87573
76497
87646
107801
86103
74283
82075
75578
72461
64600
71607
83348
76238
69199
71402
73536
67354
61301
67192
126 271
148 482
136 393
151 198
169 411
149 946
137 170
144 289
137 111132 873
126 192
133 298
142 128
133 047
126 518129 260
135 724
130 314
124 521
132 060
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
Sociétés dont EI Auto-Entrepreneurs ' '
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 25
 LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISE AU 1ER TRIMESTRE 2014
« Comme attendu, 2014 démarre difficilement pour les petites entreprises.
Ces dernières attendent de pouvoir profiter elles-aussi des premiers
signaux encourageants donnés par les PME. Le deuxième trimestre
pourrait être moins sévère que le premier, même si environ 15 000
entreprises, essentiellement des petites, seront encore contraintes de
déposer le bilan.
Dans une conjoncture qui manque encore de tonus et de perspectives,
la reprise profite en amont aux acteurs du +B2B+ (commerce entre
entreprises, ndlr) mais se fait attendre pour les TPE dépendantes de la
consommation des ménages »
Thierry Milion, Directeur des études Altares
EVOLUTION DES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE DEPUIS 10 ANS
Source : Altares
NOMBRE DE DEFAILLANCES D'ENTREPRISES PAR TYPE DE PROCEDURE PAR TRIMESTRE
(Données arrêtées au 8 avril de chaque année)
2009 T1 2010 T1 2011 T1 2012 T1 2013 T1 2014 T1 Evolution 2013/2012
Sauvegardes 329 340 322 343 411 412 0,2%
Redressements Judiciaires (RJ) et Liquidations judiciaires J directs 16 532 16 281 16 126 16 267 15 899 16 446 3,4%
dont RJ 5 042 5 021 4 966 4 899 4 641 4 777 2,9%
dont LJ 11 490 11 260 11 160 11 368 11 258 11 669 3,7%
TOTAL FRANCE 16 861 16 621 16 448 16 610 16 310 16 858 3,4%
Dont PME > 50 salariés 189 123 122 139 156 113 -27,6%
Total Emplois menacés 73 700 64 600 57 800 63 400 62 900 62 800 -0,2%
Source : Altares
La situation est cependant très contrastée puisque les défaillances de PME de plus
de 50 salariés atteignent leur niveau le plus bas depuis la crise, en baisse de 28%,
alors qu'à l'inverse les TPE continuent de souffrir, avec un nombre de défaillances
en hausse de 14%.
48342 49295 47091
49850
56162
62313
59296 59018 59780 61468
16858
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 T1 2014
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 26
 Les micro-entreprises, sans salarié, sont les premières touchées, avec
7 000 défaillances sur les trois premiers mois de l'année. Cela concerne surtout
les structures plus anciennes, les entreprises de plus de cinq ans voyant le
nombre de défaillance augmenter de 8%, alors que celles de moins de trois ans
enregistrent une baisse dans les mêmes proportions ;
 En revanche, les TPE employant de 1 à 9 salariés voient leur situation s'améliorer,
avec une baisse de 2,7% des défaillances au premier trimestre, à un niveau
toutefois toujours élevé puisque 8 455 se sont retrouvées en difficulté ;
 La situation des entreprises employant plus de 10 salariés est également mieux
orientée globalement, avec une baisse de 3,6% du nombre de défaillance ;
 A mesure que la taille de l'entreprise augmente, la tendance baissière est plus
marquée, le nombre de défaillance de sociétés de plus de 100 salariés est ainsi
en baisse de 30%.
DEFAILLANCES D’ENTREPRISES SELON LE NOMBRE DE SALARIES DES ENTREPRISES CONCERNEES
EFFECTIFS T1 2013 T1 2014 Var%
0 salarié 6 079 6 900 13,5%
1 ou 2 salariés 4 927 4 874 -1,1%
3 à 5 salariés 2 546 2 459 -3,4%
6 à 9 salariés 1 215 1 122 -7,7%
10 à 19 salariés 709 718 1,3%
20 à 49 salariés 299 277 -7,4%
50 à 99 salariés 71 59 -16,9%
100 à 199 salariés 37 24 -35,1%
200 salariés et plus 16 13 -18,8%
TOTAL 15 899 16 446 3,4%
Source : Altares,
Ce sont les secteurs du bâtiment et du commerce de détail qui restent les premiers
concernés, avec respectivement 4.180 (+2,3%) et 2.288 (+2,7%) défaillances
d'entreprises au premier trimestre.
L'élevage agricole (46%), la vente à distance (+41,2%) et les boucheries (+23,3%)
connaissent la plus forte hausse de nombre d'entreprises en cessation de paiement.
 PERSPECTIVES 2014
« Pour 2014, la consolidation de la reprise doit permettre de renforcer la
croissance des chiffres d’affaires et surtout des marges des PME-ETI.
L’industrie manufacturière et le commerce inter-entreprises devraient en
être les premiers bénéficiaires, avant de pouvoir embarquer dans leur
sillage le reste de l’économie. Dans ces conditions, le nombre des
redressements et liquidations judiciaires pourrait être voisin de 31 000 pour
le premier semestre avant de retomber vers 29 000 en deuxième partie
d’année, soit un volume annuel légèrement inférieur à celui de 2013. La
gestion et la prévention du risque (financier et commercial) va donc
rester un point d’attention strict pour les investisseurs, les acheteurs et les
fournisseurs. Toutefois, pour gagner le pari de la reprise il faudra que
chaque entreprise soit également capable de saisir, et donc détecter
très en amont les meilleurs signaux des opportunités de croissance ! »
Thierry Millon, Directeur des études Altares
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 27
4. LES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET
FINANCIERS DES PME ET ETI FRANCAISES :
EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES
Toutes les données présentées ci-après sont extraites de la base de données
Altavalue qui permet pour plus de 50 000 PME et ETI françaises de dresser un
panorama complet des évolutions depuis 2008 et des prévisions jusqu’en 2015 de
leurs principaux agrégats économiques et financiers
Les analyses se fondent sur les comptes sociaux et consolidés publiés par les PME et
ETI françaises. A fin mars 2014, 98% des entreprises de l’univers ont publié leurs
comptes 2012, seulement 2% ont publié leurs comptes 2013.
La mise à jour en continu de la base permet ainsi pour chacune de nos publications
d’ajuster nos estimations pour l’année 2013 et nos prévisions pour 2014 et 2015
(prévisions 2015 publiées pour la première fois dans cette note).
ESTIMATIONS 2013 ET PREVISIONS 2014 ET 2015
2013 2014 2015
Nous avons révisé nos
anticipations CA 2013, à
+2,1% contre +2,6%
précédemment.
Nous confirmons pour 2014
une reprise de la croissance
des ventes et des profits.
2015 devrait s'inscrire dans
la même tendance que
2014
Nos prévisions de
progression de l'Ebitda
sont stables, à +3,5% vs
2012.
Le CA moyen des PME et ETI
devrait croître de 4,7% en
2014 (4,9% prévus)
Nous prévoyons une
croissance des ventes de
4,6%, croissance des
profits de 6,2%.
La marge d'Ebitda
moyenne devrait s'établir
pour les PME et ETI à 8,7%
Les profits devraient
progresser encore plus
significativement, à +6,2%
(vs +6% prévus
précédemment)
La marge d'Ebitda
devrait continuer de
progresser tout comme le
renforcement des fonds
propres
La marge moyenne devrait
donc poursuivre sa
progression, à 8,9% vs 8,7%
en 2,14
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 28
4.1 L’UNIVERS ALTAVALUE DES PME-ETI VALORISABLES
.PERIMETRE DES ENTREPRISES ANALYSEES DANS L’UNIVERS ALTAVALUE.
LES HOLDING ET LES SOCIETES FINANCIERES NE SONT PAS VALORISEES
4.2 ACTIVITE DES PME ET ETI FRANÇAISES
4.2.1 Chiffre d’affaires
EVOLUTION ET PREVISION DU CHIFFRE D’AFFAIRES MOYEN
DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012
REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014
Source : PME Finance/Altavalue
2,9%
2,3%
4,9%
4,7%
1,5%
2,3%
4,6% 4,5%
2,0%
1,6%
4,4% 4,5%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
2,8%
5,1%
2,6%
4,8%
2,3%
4,9%
2,3%
4,6%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014
1ère estimation Révision
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 29
Les dernières publications des comptes des sociétés pour 2012 et les premières
publications pour 2013 confirment la faiblesse de l’activité des PME et ETI françaises
en 2013 à l’image de 2012 et conduisent à réviser légèrement à la baisse nos
estimations 2013 et nos prévisions 2014 (voir graphiques).
Pourtant, sur la base des signaux envoyés par les valorisations de grandes
entreprises et l’impact de l’activité de ces dernières sur celles des PME et ETI, 2014
et 2015, les PME et ETI devraient être marquées par un net rebond de l’activité.
Les PME et ETI se sont désendettées et ont reconstitué en partie leur fonds propres.
Elles recouvrent par ailleurs quelques marges.
4.2.2 Chiffre d’affaires à l’export
En dépit d’une baisse d’activité générale sur la période étudiée, la part du CA
Export continue d’augmenter.
L’accélération de l’activité à l’export se confirme à travers une augmentation
constante chez toutes les entreprises. Ceci illustre la prise en compte réelle par les
PME-ETI de l’importance de ce facteur de croissance.
Une première estimation des taux d’export enregistrés pour l’année 2013 sera
disponible dès juillet 2014
CHIFFRE D’AFFAIRES A L’EXPORT DES PME ET ETI FRANCAISES
Source : PME Finance/AltaValue
9,0%
18,0%
14,1%
9,7%
18,7%
14,1%
9,8%
19,2%
16,2%
10,0%
19,5%
16,4%
-3,0%
2,0%
7,0%
12,0%
17,0%
22,0%
PME ETI PME et ETI appartenant à un
grand groupe
2009 2010 2011 2012
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 30
4.2.3 Emploi
EVOLUTION DE L’EMPLOI DES PME ET ETI FRANÇAISES
Source : PME Finance/AltaValue
4.3 INVESTISSEMENT ET RENTABILITE
4.3.1 Evolution de l’investissement des PME et ETI françaises
Toujours affecté depuis la crise de 2009, les publications 2013 viendront confirmer le
phénomène : le taux d’investissement n’a toujours pas retrouvé les niveaux de 2008
(14,4% de l’Ebitda et 1% du CA).
La priorité accordée à la défense de la trésorerie reste encore ce trimestre le
principal frein à la compétitivité des entreprises françaises dans les prochaines
années.
Comme nous l’anticipons dès 2014, la reprise d’activité devrait s’accompagner
d’une hausse modeste des Capex durant les 24 prochains mois.
EVOLUTION ET PREVISION DES DEPENSES D’INVESTISSEMENT
DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012
Source : PME Finance/Altavalue
-1,3%
0,6% 0,6%
1,3%
0,0%
0,5%
1,6%
2,2%
-0,6%
0,6%
1,2%
1,7%
-1,5%
-1,0%
-0,5%
0,0%
0,5%
1,0%
1,5%
2,0%
2,5%
2009 2010 2011 2012
PME ETI Ensemble des PME et ETI
4,1%
-34,5%
4,6% 5,0%
-2,6%
-14,9%
3,6% 4,3%
-9,0%
-17,5%
2,9% 3,6%
-40,0%
-35,0%
-30,0%
-25,0%
-20,0%
-15,0%
-10,0%
-5,0%
0,0%
5,0%
10,0%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 31
CAPEX moyennes /Ebitda Moyen
2011 2012 2013 2014 2015
PME 28% 29% 18% 18% 17%
ETI 34% 32% 26% 25% 25%
PME et ETI filiale de GE 38% 33% 26% 26% 26%
4.3.2 Taux de marge
MARGES MOYENNES EBIDTDA
DES PME ET ETI FRANÇAISES (En % du CA)
REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014
Source : PME Finance/Altavalue
4.4 STRUCTURE FINANCIERE DES PME FRANCAISES
4.4.1 Evolution des fonds propres
EVOLUTION ET PREVISION DES FONDS PRORPES
DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012
REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014
Source : PME Finance/Altavalue
8,2% 8,4% 8,6% 8,8%9,2% 9,5% 9,7% 9,9%
14,0% 14,1% 14,2% 14,3%
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%
16,0%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
8,2%
9,5%
8,4%
9,7%
8,4%
9,5%
8,6%
9,9%
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014
1ère estimation Révision
5,5%
8,0%
8,6% 8,6%
5,3% 5,4%
6,4% 6,5%
4,1%
4,6% 4,5%
5,9%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
7,0%
8,0%
9,0%
10,0%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
6,2%
5,5%
7,9%
6,4%
8,0%
5,4%
8,6%
6,4%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
7,0%
8,0%
9,0%
10,0%
PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014
1ère estimation Révision
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 32
Bien que les signaux de reprise commencent à se manifester, toutes les catégories
d’entreprises sont concernées par renforcement des fonds propres. Si les conditions
permettent un retour de la confiance, nous devrions assister à une stabilisation des
fonds propres au profit d’un ré-endettement, notamment via des Capex en hausse.
FONDS PROPRES MOYENS DES PME ET ETI FRANCAISES
En M€
Nombre
d’entreprises 2011 2012 2013 2014 2015
PME 47 096 1,49 1,58 1,70 1,85 2,01
évolution en % 5,5% 8,0% 8,6% 8,6%
ETI 2 720 22,7 23,9 25,2 26,8 28,5
évolution en % 5,3% 5,4% 6,4% 6,5%
PME-ETI filiales gds groupes 2 217 35,9 37,4 39,1 40,9 43,3
évolution en % 4,1% 4,6% 4,5% 5,9%
Ensemble des PME-ETI 52 033 4,07 4,27 4,53 4,82 5,15
évolution en % 4,9% 5,9% 6,4% 7,0%
4.4.2 Dettes nettes et taux d’endettement financier
Le désendettement reste stratégique, à ce jour, malgré les signes de reprise nous
ne voyons pas d’inversion de tendance.
 Avec une réduction de la dette nette supérieure à 30% chaque année, si la
tendance se poursuit, 2015 sera pour la première fois une situation de dette
nette positive, c’est-à-dire cash ;
 Elément clé pour toutes les entreprises, le désendettement s’est généralisé
nettement quelle que soit la taille de la société étudiée ;
 Compte tenu du faible niveau d’investissement des entreprises, nous prévoyons
que cette tendance devrait se poursuivre à un rythme stable ;
 Naturellement, la meilleure santé des fondamentaux des entreprises est toute
relative tant le niveau de marge reste faible.
DES DETTES NETTES MOYENNES
DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012
REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014
Source : PME Finance/Altavalue
-0,11 -0,22 -0,33 -0,45
2,47
1,74
0,87
-0,11
10,1 9,6
8,8
7,4
-2,00
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
-0,27
2,03
-0,40
1,11
-0,22
1,74
-0,33
0,87
-100,0%
-50,0%
0,0%
50,0%
100,0%
150,0%
200,0%
250,0%
PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014
1ère estimation Révision
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 33
4.4.3 Besoin en fonds de roulement et capacité d’autofinancement :
EVOLUTION DU BFR DES PME ET ETI DEPUIS 2012 EVOLUTION DES CASH FLOWS DEPUIS 2012
Source : PME Finance/Altavalue Source : PME Finance/Altavalue
8,31%
0,85%
4,36% 4,40%
3,2%
1,1%
4,4% 4,4%
0,00%
1,00%
2,00%
3,00%
4,00%
5,00%
6,00%
7,00%
8,00%
9,00%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
2,1%
-7,8%
7,2% 7,1%
3,6%
-7,7%
7,4% 6,7%
10,8%
-25,8%
3,3%
6,3%
-30%
-25%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
2012 2013 2014 2015
PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 34
4.5 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES SECTORIELS
Les secteurs traditionnellement aux avant-postes de l’économie devraient
connaître les plus forts taux de croissance en 2014.
Nos premières anticipations pour 2015 font état d'une poursuite assez généralisée
de la reprise, avec une croissance du CA moyen des secteurs régulièrement
comprise entre 3,5 et 6%.
Marge d'Ebitda
moyenne
Moyenne
Capex/Ebidta
C.A.
moyen
CA
Moyen
Sociétés 2013 2013 Evol 2013
Var
annualisée
12-15
Activités de services administratifs et de soutien 2 326 6,8% 19,3% -0,6% 3,1%
Activités immobilières 919 33,0% 24,7% 3,4% 3,7%
Activités spécialisées, scientifiques et techniques 3 829 11,4% 14,8% 2,2% 4,0%
Agriculture, sylviculture et pêche 333 15,2% 26,6% -1,6% 2,1%
Arts, spectacles et activités récréatives 218 19,8% 23,7% 1,4% 4,6%
Autres activités 255 15,7% 42,0% -1,1% 3,2%
Commerce de détail 7 433 6,3% 19,1% 2,8% 3,4%
Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 1 204 5,7% 16,4% 2,1% 3,4%
Commerce interentreprises 11 019 5,9% 14,2% 5,8% 5,0%
Construction 7 473 7,0% 20,8% 0,5% 3,0%
Hébergement et restauration 2 223 14,1% 24,2% 4,9% 3,9%
Industrie manufacturière 8 312 8,8% 27,9% -2,1% 2,4%
Industries extractives 250 19,6% 38,6% -3,7% 1,2%
Information et communication 1 906 11,9% 25,2% 0,9% 2,9%
Prod. & distrib. eau assainisst, gestion déchets & dépollution 510 12,5% 40,2% -1,7% 1,7%
Prod. & distribution électricité, gaz, vapeur & air conditionné 130 35,9% 35,3% -7,3% -1,6%
Santé humaine et action sociale 1 216 13,2% 26,2% 2,1% 3,9%
Transports et entreposage 2 477 8,1% 28,9% 3,0% 3,7%
Total Général 52 033 8,7% 23,3% 2,0% 3,5%
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 35
4.6 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES REGIONAUX
Marge d'Ebitda
moyenne
Moyenne
Capex/Ebidta
C.A.
moyen
CA
Moyen
Sociétés 2013 2013 Evol 2013
Var
annualisée
12-15
Alsace 999 7,7% 30,4% 2,1% 3,6%
Aquitaine 2 693 8,1% 24,7% 1,6% 3,3%
Auvergne 1 031 8,3% 25,0% 1,1% 3,2%
Basse-Normandie 1 051 8,3% 28,7% 0,8% 3,0%
Bourgogne 1 305 8,8% 23,8% 1,7% 3,5%
Bretagne 1 945 7,8% 25,0% 1,0% 3,1%
Centre 1 829 8,1% 22,8% 1,1% 3,2%
Champagne-Ardenne 1 147 8,9% 31,6% 0,7% 3,1%
Corse 337 8,0% 23,8% 2,5% 3,8%
DOM TOM 12 7,5% 25,6% 3,3% 6,0%
Franche-Comté 940 8,3% 29,7% 1,3% 3,4%
Haute-Normandie 1 181 8,2% 23,9% 0,8% 3,0%
Ile de France 13 159 10,5% 21,9% 2,4% 3,7%
Languedoc-Roussillon 1 835 7,9% 22,1% 2,5% 3,8%
Limousin 468 6,7% 18,9% 0,7% 2,9%
Lorraine 1 006 8,4% 26,2% 0,3% 2,8%
Midi-Pyrénées 2 383 7,9% 22,7% 2,9% 3,9%
Nord-Pas de Calais 2 375 7,8% 27,0% 2,0% 3,3%
PACA 4 296 8,4% 20,9% 3,7% 4,2%
Pays de Loire 2 723 7,7% 22,9% 1,4% 3,4%
Picardie 1 231 8,1% 22,9% 0,8% 3,0%
Poitou-Charentes 1 183 8,0% 16,6% 3,0% 3,8%
Rhône-Alpes 6 904 8,3% 26,1% 1,8% 3,6%
Total général 52 033 8,7% 23,3% 2,0% 3,5%
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 36
5. VALORISATIONS DES PME ET ETI FRANCAISES
5.1 VALORISATION GLOBALE
La valorisation totale des entreprises de l’univers AltaValue s’établissait à fin
décembre 2013 à 494 Md€.
Cette valorisation se répartit comme suit :
NIVEAU DES VALORISATIONS A FIN MARS 2014
PME ETI Filiales de Grands Groupes
Sociétés 47 096 2 720 2 217
Valorisation globale (Md€) 191,9 136,9 165,7
Valorisation moyenne (M€) 4,1 50,3 74,7
5.2 VALORISATION PAR SECTEUR
Sociétés
Valorisation
totale
Mars 2014
Valorisation
moyenne
Mars 2014
% de révision
vs déc 2013
Activités de services administratifs et de soutien 2 326 14,7 6,3 4,4%
Activités immobilières 919 42,9 46,6 2,8%
Activités spécialisées, scientifiques et techniques 3 829 40,8 10,7 2,5%
Agriculture, sylviculture et pêche 333 2,2 6,5 -2,0%
Arts, spectacles et activités récréatives 218 1,9 8,9 -2,0%
Autres activités 255 3,1 12,0 2,7%
Commerce de détail 7 433 25,9 3,5 -2,4%
Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 1 204 3,0 2,5 -0,6%
Commerce interentreprises 11 019 91,9 8,3 -0,5%
Construction 7 473 45,2 6,0 -3,5%
Hébergement et restauration 2 223 10,4 4,7 -0,7%
Industrie manufacturière 8 312 118,3 14,2 -1,3%
Industries extractives 250 5,6 22,4 2,5%
Information et communication 1 906 44,7 23,4 2,2%
Prod. & distrib. eau assainisst, gestion déchets & dépollution 510 6,6 12,9 -7,4%
Prod. & distribution électricité, gaz, vapeur & air conditionné 130 3,6 27,7 -3,0%
Santé humaine et action sociale 1 216 10,3 8,5 -2,4%
Transports et entreposage 2 477 23,4 9,5 1,0%
Les secteurs de l’Industrie Manufacturière, du Commerce Interentreprises et des
Services aux Entreprises représentent à eux seuls 53% de la valorisation totale des
sociétés de l’univers AltaValue.
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 37
5.3 VALORISATION PAR REGION
Les 3 premières régions de France représentent à elles seules près des 2/3 de la
valorisation totale.
L’île de France, qui cumule un grand nombre de sociétés et la valorisation moyenne
la plus élevée (22 M€ pour une médiane nationale à 11,8 M€) pèse quasiment 50%
de la valorisation.
Rhône-Alpes se détache nettement ensuite, avec un poids d’un peu plus de 10%,
suivie par PACA, environ 5%
8.5 md€
15.5 md€
5.1 md€
8.7 md€
6.8 md€
10 md€
13 md€
1.1 md€
9.4 md€
8.3 md€
242 md€
8.8 md€
3.9 md€
7.2 md€
11.3 md€
18.7 md€
24.6 md€
16.7 md€
8 md€
9.1 md€
54 md€
8.4 md€
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 38
VALORISATION MOYENNE PAR REGION
(En milliers d’€)
Nbre
Sociétés
Valo moyenne
déc 2013
Valo moyenne
mars 2014 Variation
Alsace 768 10 073 11 067 0,1%
Aquitaine 1 975 7 308 7 220 -1,2%
Auvergne 740 6 294 6 238 -0,9%
Basse-Normandie 748 10 931 10 964 0,3%
Bourgogne 951 6 539 6 410 -2,0%
Bretagne 1 364 6 524 6 610 1,3%
Centre 1 372 8 516 8 307 -2,5%
Champagne-Ardenne 843 9 431 9 331 -1,1%
Corse 248 3 910 3 863 -1,2%
DOM TOM 10 2 715 2 731 0,6%
Franche-Comté 698 5 978 5 967 -0,2%
Haute-Normandie 904 8 658 8 592 -0,8%
Ile de France 10 462 22 023 22 165 0,6%
Languedoc-Roussillon 1 371 5 832 5 785 -0,8%
Limousin 355 10 520 10 544 0,2%
Lorraine 756 8 444 8 359 -1,0%
Midi-Pyrénées 1 756 5 919 5 823 -1,6%
Nord-Pas de Calais 1 811 9 679 9 658 -0,2%
PACA 3 244 7 158 7 033 -1,7%
Pays de Loire 1 993 7 853 7 810 -0,6%
Picardie 912 8 360 8 145 -2,6%
Poitou-Charentes 851 10 177 9 972 -2,0%
Rhône-Alpes 5 137 9 848 9 722 -1,3%
Note : les valorisations totales par région recalculées à partir du tableau donnent des niveaux inférieurs
différents de ceux présentés dans la carte de France. Les données présentées dans le tableau ont été
calculées sur un périmètre d’entreprises plus restreint (celui des entreprises ayant pu être valorisées à la fois
en décembre 2013 et en mars 2014)
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 39
6. ANNEXES : CONCEPT DE LA BASE ALTAVALUE
AltaValue, fruit de la combinaison des savoir-faire d’Altares et d’AlphaValue,
permet d’enrichir le regard qui est porté sur le tissu des PME-ETI par les variations de
l’économie internationale (la situation des grands donneurs d’ordres).
En effet les grandes entreprises cotées sont utilisées comme source d’informations
essentielle sur le devenir de l’économie mondiale :
 Organisation de l’économie en filière ;
 Mondialisation des profits des grandes entreprises ;
 Sensibilité à des éléments macro (taux, change, matières première, prix de
l’énergie …) ;
 Accélération du rythme dans la prise de décision (mobilité, réseaux sociaux, big
data …).
Pour ce faire AltaValue a développé un modèle capable, pour chaque type
d’activité, de capter les signaux émis par les perspectives et la valorisation des
grandes entreprises cotées (470 sociétés européennes couvertes par AlphaValue),
et d’en interpréter les conséquences sur les PME-ETI.
Altares amène à AltaValue toute sa connaissance de l’univers des PME-ETI, grâce
aux informations dont elle dispose sur les 100 000 PME-ETI qui publient chaque année
leurs comptes : secteur d’activité (700), localisation, informations légales…
Ainsi, le regard qui est porté sur les entreprises se voit complété par 2 éléments
nouveaux :
 La formulation de perspectives qui repose sur la performance de l’entreprise,
rapprochée de la tendance générale chez les comparables ainsi que des
variations à l’œuvre chez les grands donneurs d’ordres, qui conditionnent
clairement la santé de tout l’éco-système ;
 L’expression d’une valorisation propre à l’entreprise grâce notamment à la large
couverture qui permet de dégager des ratios sectoriels solides ainsi que
l’utilisation de méthodes de valorisation s’appuyant sur les perspectives
évoquées précédemment (multiple des fonds propres, multiple du résultat,
multiple du chiffre d'affaires, valeur d'entreprise sur excédent brut d'exploitation,
Actualisation des cash-flows).
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 40
A PROPOS ET CONTACTS
A PROPOS DE PME FINANCE
Créée en 2010 par des entrepreneurs, des investisseurs et des professionnels du
financement des PME, PME Finance s’est bâtie avec la conviction que la France ne
retrouvera le chemin de la croissance économique qu’en finançant une multitude
de projets d’entrepreneurs. L’association soutient la nécessité d’une réforme
globale du financement des entreprises pour accélérer le développement des TPE,
des PME et des ETI.
Elle se propose de donner aux créateurs et dirigeants d’entreprises les moyens de
franchir les seuils qui brident leur croissance et qui provoquent le manque de
sociétés moyennes en France: accès au capital, internationalisation, innovation.
Pour cela, l’association favorise le partage de bonnes pratiques de financement
des PME en Europe et à l’international et elle accompagne la réflexion des pouvoirs
publics sur les mesures destinées à renforcer l’émergence d’ETI et la croissance des
PME françaises.
PME Finance regroupe aujourd’hui quelque 250 membres, pour 40%
d’entrepreneurs, 30% d’investisseurs et 30% issus d’autres professions. Leur diversité
garantit l’indépendance de l’association vis-à-vis de tout intérêt sectoriel ainsi que
la richesse des échanges pragmatiques en son sein. Ses idées viennent de ses
membres et de la confrontation, sur le terrain, d’intérêts divergents.
A PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DES ENTREPRENEURS
Sous la présidence de Jean-Hervé Lorenzi et dirigé par Chloé Magnier (CM
Economics), l'Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance surveille la chaîne du
financement des TPE, PME et ETI, ainsi que leur développement et leur croissance,
notamment à l’international.
Il veut donner à la puissance publique des outils d’aide à l’émergence d’un tissu de
PME dynamiques, comparable au mittelstand allemand et aux PME italiennes en
publiant études économiques & statistiques, rapports thématiques et notes
synthétiques.
A PROPOS D’ALTAVALUE
Connecter le tissu économique national à l’environnement mondial
Altares, acteur majeur de l’information sur les entreprises, et AlphaValue, leader
européen en recherche indépendante sur les actions ont associé leurs savoir-faire
pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI
françaises.
AltaValue dispose de plusieurs dizaines de milliers de valorisations d’entreprises,
actualisées mensuellement, fondées sur des méthodes directement issues de
l’univers des entreprises cotées (comparables, actualisation des cash-flows futurs),
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 41
et d’une connaissance très fine de l’ensemble des secteurs d’activité (500 codes
d’activité suivis).
Parce que l’investissement se porte aussi sur les entreprises non cotées, AltaValue
apporte un éclairage unique sur l’univers des PME et des ETI françaises.
Les perspectives et valorisations sont construites de sorte à rendre accessible un prix
de marché, neutre, offrant ainsi un repère utile à l’ensemble des parties prenantes
(Chef d’entreprise, expert-évaluateur, investisseur, conseiller financier, banquier,
partenaire sociaux, actionnaire …).
A PROPOS DE CM ECONOMICS
CM Economics est un bureau indépendant de recherches, études et analyses
prospectives au service des entreprises, des associations et des collectivités
publiques.
Fondé en 2013, il fédère un réseau d’experts, économistes, analystes, statisticiens,
chargés d’études économiques et/ou statistiques, indépendants ou attachés à des
organisations de renom.
CM Economics opère sur l’ensemble du territoire français avec un bureau à Paris et
Poitiers.
CONTACTS
PME FINANCE
68 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 Paris
Presse :
Céline Duc Kristell Le Nadan
T. :06 45 53 64 05 T : 06 59 18 61 11
celine@pmefinance.org k.lenadan@pmefinance.org
ALTAVALUE
Christophe Scalabre Maxime Mathon
Responsable du développement Communication & Marketing
T. : 06 50 98 84 51 T. : 01 70 61 10 52
christophe.scalabre@altavalue.fr maxime.mathon@altavalue.fr
CM ECONOMICS
Chloé Magnier
Présidente
T. : 05 49 42 83 06
c.magnier@cm-economics.com
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 42
Notes :
Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 43
www.pmefinance.org
68, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris

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  • 1. LES DERNIERES TENDANCES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI FRANÇAISES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES - STRUCTURE FINANCIERE - VALORISATION ET PERSPECTIVES LES PME ET ETI FRANÇAISES FACE A LA CONJONCTURE N°2 : 2EME TRIMESTRE 2014 WWW.ALTAVALUE.FR WWW.CM-ECONOMICS.COM WWW.PMEFINANCE.ORG
  • 2. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 2 SOMMAIRE SOMMAIRE 2 1.LES PME ET ETI FRANCAISES DANS LES STARTING-BLOCKS 3 2.LES NOUVELLES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI FRANCAISES 6 2.1 FONDS PROPRES COTES : 2014, UN BON CRU ? 6 2.2 CAPITAL INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVE : HAUSSE DES LEVEES DE FONDS ET DEPLOIEMENT DE BPI INVESTISSEMENT 8 2.3 CREDITS BANCAIRES : REPRISE DE LA DISTRIBUTION DE CREDIT OU REBOND DE LA DEMANDE SOLVABLE ? 15 2.4 CREDITS INTER-ENTREPRISES ET FINANCEMENTS OBLIGATAIRES 20 2.5 FINANCEMENT PARTICIPATIF : LA MACHINE EST LANCEE 22 3.CREATIONS ET DEFAILLANCES DE PME ET ETI EN FRANCE 24 3.1 LES CREATIONS D’ENTREPRISES EN FRANCE 24 3.2 LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE 24 4.LES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET FINANCIERS DES PME ET ETI FRANCAISES : EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES 27 4.1 L’UNIVERS ALTAVALUE DES PME-ETI VALORISABLES 28 4.2 ACTIVITE DES PME ET ETI FRANÇAISES 28 4.3 INVESTISSEMENT ET RENTABILITE 30 4.4 STRUCTURE FINANCIERE DES PME FRANCAISES 31 4.5 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES SECTORIELS 34 4.6 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES REGIONAUX 35 5.VALORISATIONS DES PME ET ETI FRANCAISES 36 5.1 VALORISATION GLOBALE 36 5.2 VALORISATION PAR SECTEUR 36 5.3 VALORISATION PAR REGION 37 6.ANNEXES : CONCEPT DE LA BASE ALTAVALUE 39 A PROPOS ET CONTACTS 40 A PROPOS DE PME FINANCE 40 A PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DES ENTREPRENEURS 40 A PROPOS D’ALTAVALUE 40 A PROPOS DE CM ECONOMICS 41 CONTACTS 41
  • 3. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 3 1. LES PME ET ETI FRANCAISES DANS LES STARTING- BLOCKS C’est surtout la non-inversion de la courbe du chômage qui aura retenu l’attention de tous au cours du 1er trimestre 2014. Pas une « Une » de quotidien qui ne rappelle ou bien le ras le bol des français ou bien la croissance française en panne. Et pourtant derrière les mauvaises statistiques de l’emploi, du pouvoir d’achat et de la croissance française se cache une multitude de petits signaux positifs qui rappelle que l’économie française c’est avant tout, des entrepreneurs qui continuent d’entreprendre… Au 1er trimestre 2014, retenons surtout une accélération du nombre de créations d’entreprises et un recul bienvenu des défaillances pour les PME de plus de 50 salariés. DES SIGNES ENCOURAGEANTS DU COTE DE L’OFFRE DE FINANCEMENT L’analyse des statistiques disponibles en fin d’année 2013 et détaillée dans l’étude annuelle de l’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance (publiée le 21 janvier 2014) révélait que le financement des PME françaises et par là de la croissance économique future française se trouvait à la croisée des chemins :  Si la distribution de crédit avait nettement marqué le pas au cours des 3 premiers trimestres de 2013, ceci était plus la résultante d’une baisse de la demande solvable de la part des entreprises, confrontées au ralentissement de l’activité économique ;  Les conditions générales pour la reprise des financements paraissaient devoir passer par : - Un renforcement des fonds propres des PME et ETI françaises. Celles-ci étant néanmoins confrontées à une baisse de l’offre de capital de la part des pourvoyeurs traditionnels (marchés boursiers et capital investissement) ; - Le développement des sources alternatives de financement au crédit bancaire et notamment par le développement du financement par la dette obligataire ou titrisée ; - La poursuite d’une action ciblée de l’État, tant comme financeur que comme législateur et réglementateur. Le projet de loi de finances pour 2014 a notamment été rédigé dans ce sens avec la création du PEA-PME ou l’instauration d’un amortissement spécifique pour les entreprises investissant en fonds propres non cotées dans les entreprises innovantes. Le premier trimestre de l’année est traditionnellement marqué par les nombreuses publications statistiques concernant l’ensemble de l’année précédente. En ce début de printemps, il est maintenant possible de dresser un panorama général des tendances de l’année 2013 en matière de financement des PME et ETI françaises et aussi de dégager les premières indications pour l’année 2014.
  • 4. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 4 Ces premières indications chiffrées laissent envisager une certaine amélioration globale de la situation :  Du côté de l’offre de fonds propres, la tendance encore fragile est néanmoins clairement orientée à la hausse : - Reprise assez nette des introductions en Bourse. 250 M€ ont élé levés sur les compartiments B et C d’Euronext et sur Alternext entre le 1er janvier et le 15 avril 2014 : ceci correspond peu ou prou à l’ensemble des montants levés en 2012 et à 2 fois ceux levés au 1er semestre 2013. Le lancement du PEA-PME devrait permettre de soutenir la tendance pour les trimestres et années à venir ; - Rebond des levées de fonds et des investissements du Capital Investissement. Si ce sont les fonds de LBO qui profitent le plus du rebond, les autres segments sont également orientés à la hausse. La tendance soutient également les véhicules FIP et FCPI et l’ISF-PME, dont les levées de fonds avaient reculés continuellement entre 2008 et 2012 ; - Le rôle de l’État comme investisseur actif se confirme. Bpifrance devient le premier investisseur en capital-risque en 2013.  Du côté de la distribution de crédit bancaire, le resserrement a été évité, tandis que l’offre de financement alternatif s’étoffe : - Si la demande reste faible, la distribution de crédit aux PME françaises retrouve un rythme de progression un peu plus soutenu. Le lancement des ESN par 5 des principales banques françaises, devraient par ailleurs permettre aux banques de retrouver une capacité d’offre de crédit plus importantes en 2014 ; - La recherche de financements par la dette non bancaire de la part des ETI, se confirme. La distribution de crédit aux ETI ne progresse plus, pendant que la part des financements par obligation, moins couteuse, s’accroit ; - Enfin, les délais de paiement des entreprises françaises tendent à se réduire, notamment pour les TPE et les PME. DES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET FINANCIERS DES PME ET ETI FRANCAISES MIEUX ORIENTES POUR 2014 ET 2015 Après deux années « planchers » de relative stagnation, 2014 préfigure certainement une reprise de la croissance (ventes et profits). Les défaillances au T1 2014 illustrent cette tendance :  En attente de signaux fermes, les PME-ETI conservent leur stratégie « défensive » en utilisant pleinement 3 leviers directs (fonds propres, désendettement et faible Capex) ;  L’activité redémarrera en 2014 par l’industrie manufacturière et le commerce interentreprises, ces derniers étant les plus sensibles à la dynamique de filière, ils entraîneront tous les autres secteurs ;  La montée en charge de la part du CA Export est une réalité dans les comptes des PME-ETI.
  • 5. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 5 SYNTHESE DES EVOLUTIONS ET PREVISIONS DES PRINCIPAUX INDICATEURS D’ACTIVITE ET FINANCIERS DES PME ET ETI FRANÇAISES (indicateur agrégé pour l’ensemble des PME, ETI et filiales de grands groupes) TABLEAU SYNTHETIQUE DES DONNEES ECONOMIQUES ET FINANCIERES DES PME ET ETI FRANCAISES de l’univers AltaValue En Md€ ETI PME Filiales* Univers AltaValue Sociétés 2 720 47 096 2 217 52033 Valorisation globale (md€) 136.9 191.9 165.7 494 Valorisation moyenne (M€) 50.3 4.1 74.7 - CA moyen 2013 (M€) 81.8 6.2 76.4 13.1 EBITDA moyen 2013 (M€) 5.9 0.45 8.97 1.1 Marge Ebitda moyenne 2013 9.5% 8.4% 14.1% 8.7% Fonds Propres moyens 2013 (M€) 25.2 1.7 39.1 4.53 Dette nette moyenne 2013 (cash) (M€) 1.74 -0.22 9.6 0.3 Source : PME Finance / Altavalue  SOURCES DES DONNEES UTILISEES L’ensemble des données relatives au financement des PME et ETI françaises présentées dans cette note sont issues : - Des différentes études et bases de données de place (Euronext, AFIC, Chausson Finance, CGPME, Capital Finance, bpifrance, FPF, etc.); - De la base de données Webstat de la Banque de France accessible sur le site de cette dernière. Les données relatives aux fondamentaux économiques, à la structure financière et aux valorisations des PME et ETI françaises sont extraites de la base de données AltaValue, soit 63 000 PME indépendantes, 3 000 ETI françaises et 4 000 PME/ETI appartenant à un grand groupe. Les données relatives aux PME s’entendent hors micro-entreprises. Les données estimatives pour 2013 et anticipées pour 2014 et 2015 portent les 50 000 PME et ETI valorisées dans l’univers AltaValue. Les données relatives au nombre d’entreprises créées et aux défaillances proviennent de l’INSEE pour les créations et de la direction des études, et d’Altares pour les données de défaillances. Les commentaires sur ces dernières ont été réalisés par Thierry Millon, directeur des études d’Altares (que nous remercions vivement pour son éclairage). -10% -8% -6% -4% -2% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Chiffre d'affaires Ebitda Fonds propres
  • 6. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 6 2. LES NOUVELLES DU FINANCEMENT DES PME ET ETI FRANCAISES 2.1 FONDS PROPRES COTES : 2014, UN BON CRU ? 2.1.1 1er trimestre 2014 timide pour les introductions en Bourse mais une nette accélération avec l’arrivée du printemps Au 15 avril 2014, ce sont environ 250 M€ qui auront été levés par les PME et ETI sur les compartiments B et C d’Euronext et sur Alternext :  Ces montants levés en 3,5 mois correspondent peu ou prou à l’ensemble des montants levés en 2012 et à 2 fois ceux levés sur l’ensemble du premier semestre de 2013 ;  Ceci correspond à seulement 25% des montants levés au deuxième semestre de 2013, mais celui-ci avait surtout été marqué par l’introduction de Numéricable pour plus de 700 M€ sur le compartiment B, valeur aujourd’hui cotée sur le compartiment A. NOUVELLES COTATIONS - MONTANTS LEVES PAR SEGMENTS D'ENTERNEXT (4 places) données semestrielles en M€ Source : NYSE Euronext (*) au 15/04/2014 Le début d’année a été relativement timide, les IPO se sont surtout enchaînées à partir de la mi-mars. On peut y voir à la fois un effet du PEA-PME (voir plus bas) qui doit pouvoir permettre une accélération des introductions en Bourse et les conséquences de marchés boursiers globalement bien orientés. Ce sont quasi exclusivement les secteurs de la santé et des biotechnologies qui tirent la tendance. 57 79 821 50 137 14 36 173 17169 25 21 13 84 37 33 0 200 400 600 800 1000 1200 S1 2011 S2 2011 S1 2012 S2 2012 S1 2013 S2 2013 S1 2014 Compartiment B Compartiment C Alternext
  • 7. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 7 Introductions sur Alternext ou Euronext de sociétés françaises au 1er trimestre 2014 Société Mois Montant levé (M€) Secteur Compartiment Crossject 14 février 17,05 Equipement médical Alternext Mc Phy Energy 19 mars 32,01 Energies Renouvelables Euronext C Oncodesign 27 mars 12,84 Biotechnologies Alternext Genomic Vision 1er avril 23 Pharmacie Euronext C Genticel 3 avril 34,5 Pharmacie Euronext C Supersonic Imagine 9 avril 50 Equipement médical Euronext B Fermentalg 10 avril 40,4 Biotechnologies Alternext Quantum Genomics 10 avril 3.4 Biotechnologies Alternext Txcell 11 avril 16,2 Biotechnologies Euronext C Awox 14 avril 15 Equipement Télécom Euronext C Theraclion 25 avril Equipement médical Alternext Mainstray Medical International 29 avril Equipement médical Euronext Innoveox 7 mai Outillage industriel Alternext 2.1.2 Le PEA-PME, nouveau produit d’épargne dédié au financement des PME et ETI : quelques petits ratés à l’allumage mais un dispositif prometteur Le décret d’application du PEA PME est paru au Journal Officiel du 5 mars 2014. Alors qu’il devait donner le coup d’envoi du PEA-PME, il a surtout révélé les difficultés quant à la détermination de l’éligibilité des valeurs cotées et non cotées au PEA- PME. Les choses sont beaucoup plus compliquées qu’il n’y parait :  En substance, les conditions sont simples. Pour être éligible, il faut : - Soit être une TPE, une PME ou une ETI soit ; - Compter moins de 5 000 salariés ; - Avoir un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md€ ou un total de bilan inférieur à 2,0 Md€ ;  Néanmoins, le décret précise que ces chiffres doivent s’apprécier, le cas échéant, au niveau du groupe auquel l’entreprise candidate appartient : - Ceci implique donc pour chaque entreprise candidate à l’éligibilité d’analyser ses liens capitalistiques à la fois amont (nombre d’actionnaires et % de détention) et aval (nombre de participations et % de détention) ; - Selon la complexité et le nombre de liens capitalistiques, il peut être impossible de statuer sur l’éligibilité de certaines sociétés, notamment lorsque
  • 8. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 8 les autres entreprises des groupes auxquels elles appartiennent ne publient pas leurs comptes. Le décret précise que la « preuve » de l’éligibilité revient à l’investisseur à savoir le détenteur du PEA-PME dans le cas d’investissement direct ou le gérant de fonds dans le cas d’investissement via des FCP et OPCVM. Les fonds doivent déclarer leur éligibilité auprès de l’AMF et l’inscrire dans leur prospectus, Néanmoins, face aux difficultés très fortes rencontrées par les différents acteurs, et au risque de blocage complet du dispositif, le Ministre de l’Economie et des Finances a appelé les entreprises candidates à se déclarer officiellement éligibles au PEA-PME dans un communiqué de presse du 25 mars 2014. PME Finance tient aujourd’hui à jour une liste des valeurs cotées sur Euronext ou Alternext Paris et potentiellement éligibles au PEA-PME et les estime aujourd’hui au nombre de 438 (données au 20 avril). Cette liste disponible sur le site peapme.org distingue :  Les entreprises qui se sont déclarées officiellement éligibles : 216  Les entreprises qui ne se sont pas encore déclarées mais qui sont éligibles après analyse des liens capitalistes amont et aval : 93  Les entreprises, en cours d’analyse, potentiellement éligibles : 129 Du côté des fonds éligibles au PEA-PME, la liste s’allonge chaque jour. Morningstar recensait le début avril, 51 fonds éligibles. Au total, si le lancement effectif du PEA-PME a pris un peu de retard avec la parution tardive du décret puis les difficultés qu’il a engendrées, le deuxième trimestre 2014 devrait être marqué par une accélération des passages d’ordre. Nous maintenons nos anticipations d’un encours total des PEA-PME atteignant 750 M€ à 1,5 Md€ à fin 2014 et de 4,5 à 8,5 Md€ à fin 2017. 2.2 CAPITAL INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVE : HAUSSE DES LEVEES DE FONDS ET DEPLOIEMENT DE BPI INVESTISSEMENT 2.2.1 Une année 2013, en demi-teinte pour les acteurs privés REBOND DES LEVEES DE FONDS DU CAPITAL INVESTISSEMENT : UN TROMPE L’ŒIL POUR LES PME En 2013, avec 8,15 Md€, les levées de fonds des acteurs français du capital investissement (membres de l’AFIC) sont pour la première fois depuis 2008 supérieures aux montants investis (6,48 Md€). Il n’y a pas de quoi néanmoins assurer une reprise durable du financement en fonds propres non cotés des PME et ETI françaises :  Le montant total levé en 2013 reste très en deçà des montants levés avant le déclenchement de la crise des subprimes (sur la période 2005 à 2008, le montant moyen annuel levé s’établit à plus de 10 Md€, celui-ci s’établit à 5,7 Md€ pour la période 2009-2013) ;  La progression des levées de fonds en 2013 (+63%) s’explique surtout, selon l’AFIC, par quelques levées de fonds de tailles importantes. Hors levées de fonds supérieurs à 1 Md€, les levées n’atteignent que 5,7 Md€ soit seulement 700 M€ de plus qu’en 2012.
  • 9. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 9 LEVEES DE FONDS ET INVESTISSEMENTS DU CAPITAL INVESTISSEMENT EN M€ Source : AFIC, Grant Thornton, Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013  Ce sont ainsi essentiellement les gros fonds de LBO (qui ne visent généralement pas le financement de la transmission de PME) qui bénéficient essentiellement le plus du rebond des levées de fonds : 3,9 Md€ en 2013 vs 2 Md€ en 2012 : soit +88% de hausse ;  Les progressions de levées de fonds du capital-risque et du capital- développement, soit celles qui financent réellement la croissance des PME et des ETI, sont beaucoup plus modestes : - +33% des levées de fonds du capital-risque à 1,375 Md€ et+ 50% des levées de fonds du capital-développement à 2,875 Md€, dont on peut supposer en croisant les différentes données publiées par l’AFIC aux autres données publiques, qu’elles ont été de nouveau essentiellement soutenues par le secteur public (BPI, et BEI) et dans une moindre mesure par les véhicules FIP et FCPI (voir point 2.2.2.) ;  Les assureurs font un retour remarquable comme souscripteurs du capital investissement : 2,1 Md€ en 2013, proche des niveaux de 2008, avant crise et avant impact négatif lié à la mise en place de Solvency II. Ces investissements ont très probablement concerné en majorité des investissements en LBO. En revanche, le désengagement des banques se confirme ;  Les entités du secteur public (dont la BPI) sont les deuxièmes souscripteurs avec 1,5 Md€ devant les personnes physiques et les family office avec 1,3 Md€. 2 358 2 241 11 953 10 280 9 995 12 730 3 672 5 043 6 456 5 008 8 152 3 643 5 189 9 667 11 674 14 334 11 818 5 999 8 438 9 738 6 072 6 482 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Levées de fonds totales Investissements
  • 10. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 10 LEVEES DE FONDS DU CAPITAL-INVESTISSEMENT PAR TYPE DE SOUSCRIPTEUR (en M€) Source : AFIC/Grant Thornton, Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013 DES INVESTISSEMENTS DANS LES PME ET ETI QUI RESTENT INSUFFISANTS POUR LE MOMENT Les investissements réalisés en 2013 par les membres de l’AFIC ne sont qu’en modeste hausse avec 6,5 Md€ investis soit +7%. Ils ont concerné plus de 1500 entreprises en 2013, un nombre comparable à la moyenne observée sur la période 2008-2012. Les investissements ont concerné :  à 99% des TPE (16%), PME (61%) et ETI (22%) ;  principalement des opérations de LBO : 3,9 Md€ investis dans 272 entreprises en transmission soit 60% des montants dans 17% des entreprises ;  de façon insuffisante le financement de la création et de l’innovation : seulement 642 M€ dans 489 entreprises ;  dans un moindre mesure les PME et ETI en croissance : si les investissements du capital-développement atteignent 1,82 Md€, soit trois fois plus que les investissements en capital-risque, on retiendra surtout que ceux-ci se replient pour la deuxième année consécutive. 237 784 1 907 2 939 2 260 1 476 3 001 12 275 283 653 433 430 1 543 142 982 602 487 410 872 1 376 72 810 888 901 971 993 1 249 288 1 107 393 611 572 866 1 079 290 1 514 1 078 585 2101 1 129 1295 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 Industriels Entités du secteur public Caisses de retraite Banques Compagnies d'assurances - Mutuelles Fonds de fonds Personnes physiques -Family Office enM€ 2008 2009 2010 2011 2012 2013
  • 11. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 11 FRANCE : EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS PAR SEGMENT (en Md€) Source : AFIC/Grant Thronton, Activité des acteurs français du capital-investissement en 2013 2.2.2 Focus sur les levées de fonds FIP – FCPI, IR et ISF Le marché des gérants de fonds fiscaux, que tout le monde pensait sinistré, se stabilise en 2013. Si l’on inclut la collecte non fiscale auprès des particuliers, il retrouve même le chemin de la croissance. EVOLUTION DE LA COLLECTE FIP ET FCPI DEPUIS 1997 (en Md€) Source : PME Finance / Capital Finance - *Note : y compris FCPR ISF Note : Depuis 2002, Capital Finance suit les gérants agréés AMF qui collecte des FIP, des FCPI ou d’autres fonds auprès de particuliers. En 2013, le nombre de gérants actifs s’est réduit à 37. La collecte des non- répondants a été estimée selon les informations de place, ou placée à zéro. L’enquête de Capital Finance, menée en janvier 2014, estime que les gérants étudiés depuis 2002 : 481 536 677 758 587 605 597 443 642895 1 057 1 310 1 653 1 798 2 310 2 940 1 946 1 827 6 287 8 075 10 340 7 399 1 605 3 512 6 015 3 568 3 910 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Capital Risque Capital Développement LBO/ Transmission 68 151 248 416 586 451 364 501 629 806 1093 1345 1288 1174 900 793 830,3 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 FCPI IR FCPI ISF FIP IR FIP-ISF* Autres ISF
  • 12. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 12  ont collecté l’an dernier environ 335 M€ au titre de l’impôt sur le revenu, contre 365 M€ l’année précédente. Cette baisse estimée, de l’ordre de 8%, demande à être tempérée par le succès de l’ISF PME, qui affiche une croissance de 7% à 477 M€ ;  la collecte auprès de particuliers sans avantage fiscal à l’entrée bondit même littéralement : +225% à 156 M€ environ ;  au total, les gérants du panel ont augmenté leur moisson de quelque 12%, à environ 933 M€ : pas si loin du milliard d’euros qu’ils avaient dépassé avant la crise financière. EVOLUTION DE LA COLLECTE IR ETISF DEPUIS 2010 (en M€ ) Source : PME Finance / Capital Finance Même pour les FCPR et mandats sans avantage à l’entrée, les raisons de cette bonne surprise semblent principalement fiscales :  Le succès de certains gérants (voir tableau) dérive en partie du réemploi des plus-values de cessions mobilières et donc, indirectement, de l’augmentation de la pression fiscale qui avait indigné les Pigeons ;  De même, le nombre de contribuables assujettis à l’IR a considérablement augmenté : plus d’un million de foyers se sont trouvés à payer l’impôt pour la première fois l’an dernier. Qui plus est, la concurrence (dispositif Duflot) des FIP et des FCPI s’est affaiblie. Ces deux facteurs ont conduit de nouveaux clients à frapper à la porte des distributeurs pendant que les anciens clients des gérants revenaient fidèlement :  Le ticket moyen se contracte, généralement de 20% à 25%, et les souscriptions de plus de 20 000 euros ont quasiment disparu, mais le nombre de souscripteurs croît ;  Au global, le plafonnement des niches fiscales à 10 000 euros n’aura pas eu plus d’effets que les « coups de rabot » des années précédentes. Les FCPI reprennent aux FIP une petite partie du terrain qu’ils leur avaient concédé ces dernières années : 642 452 376 353 345 327 277 301 197 135 141 176 1 184 914 794 830 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 2010 2011 2012 2013 IR ISF Mandats Total
  • 13. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 13  les fonds dédiés à l’innovation regagnent 6% ;  les fonds de capital-développement régional perdent 6%. EVOLUTION DE LA COLLECTE FIP ET FCPI DEPUIS 2010 (en Md€) Source : PME Finance / Capital Finance *Note : Mandats PALMARES DE LA COLLECTE FIP,FCPI, IR, ISF-PME Société de gestion Type de véhicules Total (M€) Var. /2012 123 Venture FIP, FCPR, mandats 247 135% Audacia (*) Mandats 85 55% Idinvest Partners FCPI 80 80% A Plus Finance FIP, FCPI 50 72% Truffle Capital FCPI 50 – OTC AM FIP, mandats 48 16% Entrepreneur Venture Gestion FIP 41,7 28% Seventure Partners FCPI 39,3 75% Midi Capital FIP, mandats 35 50% Ixo PE FIP 28,6 -14% Source : PME Finance / Capital Finance Note : (*) Juillet 2013. Dont 22 M€ par Amundi. 2.2.3 Le financement de l’innovation : toujours largement soutenu par le secteur public L’année 2013 aura été marquée par une progression des levées de fonds et des investissements en capital-risque, bonne nouvelle en apparence pour le financement de l’innovation française :  Selon les statistiques de l’AFIC, les investissements en capital-risque auraient progressé de 45% en 2013 à 642 M€ après 443 M€ en 2012 ;  Selon l’indicateur Chausson Finance, dont le périmètre est plus large (car ne concerne pas les seuls membres de l’AFIC) et la méthodologie de comptage différente, les investissements attendraient 911 M€ en 2013 après 750 M€ en 2012, soit une hausse de 21%. Ces progressions sont de bonnes nouvelles et confirment la tendance générale à un redressement de l’investissement en fonds propres non cotés en France en 2013. Néanmoins : 556 378 294 319 373 391 357 335 255 145 143 176 1 184 914 794 830 0 200 400 600 800 1000 1200 0 200 400 600 800 1000 1200 2010 2011 2012 2013 FCPI FIP Autres* Total
  • 14. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 14  Sur les niveaux atteints, le capital-risque français reste marginal dans le financement des entreprises en création, innovantes ou pas. Ceci se mesure avec d’autant plus de force si l’on compare les taux de pénétration (rapport investissement / PIB) du capital-risque français et américain. La dernière étude de l’AFIC montre que le capital-risque français ne pèse que 0,3% du PIB français soit 5,7 fois moins que le poids des investissements du capital risque américain dans le PIB américain. COMPARAISON DU POIDS DU CAPITAL-RISQUE EN FRANCE ET AUX ETATS-UNIS Montants investis Poids des investissements dans le PIB nationale Source : AFIC/Grant Thornton : Activité des acteurs français du capital-risque en 2013,  Surtout, la BPI conserve son rôle prédominant dans le financement de l’innovation française : - L’étude annuelle de PME Finance, publiée en janvier 2014 avait révélé que la part de Bpifrance dans les levées de fonds du capital-risque avait plus que doublé entre 2007 et 2012 pour atteindre 25%. - Du côté des investissements réalisés directement dans les entreprises, l’indicateur Chausson Finance pour le second semestre 2013, montre que Bpifrance Investissement est le premier investisseur en capital-risque en 2013 avec 88 M€ investis sur le seul second semestre. PALMARES DES 10 PREMIERES SOCIETES DE CAPITAL RISQUE EN TERMES D’INVESTISSEMENTS REALISES EN 2013 Montants investis en M€ Montants investis en M€ 1. Bpifrance Investissement 88,8 6. Amundi 38,1 2. Idinvest Partners 78,9 7. Entrepreneur Venture 35,8 3. Sofinova 58,2 8. Demeter Partners 34,3 4. Truffle Capital 57,8 9. Midi Capital 34,2 5. A plus Finance 51,7 10. Ace Management 34,1 Source : PME Finance/ Indicateur Chausson Finance (S1 et S2 2013),
  • 15. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 15 2.3 CREDITS BANCAIRES : REPRISE DE LA DISTRIBUTION DE CREDIT OU REBOND DE LA DEMANDE SOLVABLE ? 2.3.1 La distribution de crédit vu par les entrepreneurs Début janvier 2014, le sentiment des entrepreneurs quant à la distribution de crédit se dégrade un peu plus selon le baromètre CGPME/KPMG. Surtout :  Le pourcentage d’entreprises considérant rencontrer des problèmes de financements, reste, avec 36%, sur les plus hauts atteints à l’été 2013 ;  Tandis que les entreprises considérant qu’elles doivent faire face à des durcissements de leurs conditions de crédit atteint un niveau record à 77% ;  Consécutivement, la demande de financement recule. En janvier 2014, les PME ne sont plus que 67% à déclarer avoir un besoin de financement. Elles étaient 70% en septembre 2013. % D’ENTREPRISES REPONDANT OUI A LA QUESTION : Votre entreprise rencontre-t-elle des problèmes de financement ? Source : Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME, CGPME/KPMG, janvier 2014 EnquêteIfop sur un échantillonde 401 dirigeants d’entreprises représentativesdesentreprisesfrançaisesde10à 500salariés. 21% 26% 29% 26% 29% 27% 27% 31% 32% 30% 32% 25% 36% 36% 20% 22% 24% 26% 28% 30% 32% 34% 36% 38% %0ui
  • 16. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 16 Les données publiées par la Banque de France en avril 2014 viennent néanmoins nuancer ce tableau et semblent signaler une légère amélioration de la situation au 1er trimestre 2014, au moins pour les PME et les ETI. Elles confirment en revanche que la situation reste délicate pour les TPE :  La demande de nouveaux crédits de la part des PME, qu’il s’agisse de crédits de trésorerie ou d’investissement, ne recule plus et le taux d’obtention de ces crédits demandé, en totalité ou à plus de 75%, augmente au 1er trimestre 2014 ;  Pour les ETI, les demandes de crédits de trésorerie et d’investissement augmentent. Le taux d’obtention des crédits de trésorerie augmente également. En revanche celui des crédits d’investissement recule assez nettement pour s’établir à un niveau inférieur à celui du 1er trimestre 2013. DEMANDE ET OBTENTION DE NOUVEAUX CREDITS AU PREMIER TRIMESTRE 2014 En % des entreprises interrogées CREDIT DE TRESORERIE Demande de nouveaux crédits Obtention en totalité ou à plus de 75% CREDIT D’INVESTISSEMENT Demande de nouveaux crédits Obtention en totalité ou à plus de 75% Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 1er trimestre 2014  Concernant les TPE, les demandes de crédit, calculées pour la première fois par la Banque de France, sont comparativement au PME et ETI relativement élevées pour les crédits de trésorerie et à contrario particulièrement faible pour les crédits d’investissement. Dans les deux cas, les taux d’obtention sont largement inférieurs à ceux des PME et ETI. De mauvaises nouvelles en globalité, lorsque 10% 7% 8% 7% 6% 6% 7% 9% 9% 7% 8% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 TPE PME ETI 61% 77% 66% 77% 70% 73% 80% 84% 84% 76% 79% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 TPE PME ETI 10% 19% 20% 19% 19% 19% 20% 23% 24% 21% 24% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 TPE PME ETI 84% 88% 88% 89% 91% 92% 84% 89% 89% 91% 87% 80% 82% 84% 86% 88% 90% 92% 94% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 TPE PME ETI
  • 17. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 17 l’on sait que les TPE sont dépendantes à quasiment 100% du crédit bancaire en matière de financement externe. 2.3.2 Du côté des banques : la distribution de crédit se redresse légèrement pour les PME tandis que les ETI recherchent des financements alternatifs moins couteux. Les dernières données de crédit publiées par la Banque de France permettent de confirmer deux tendances de fonds mises en évidence en fin d’année 2013 :  La distribution du crédit aux PME reste positive, mais les rythmes de progression (mesurés sur 1 an) sont très nettement insuffisants pour assurer une reprise durable de l’investissement et de la croissance de ces dernières. Comparée aux données présentées plus haut sur les demandes de crédit des PME, il semble que cette faiblesse de la distribution de crédit soit surtout le corollaire d’une insuffisance de la demande solvable dans un contexte de conjoncture économique dégradée. ENCOURS DES CREDITS MOBILISES AUX ENTREPRISES (progression sur un an) ENCOURS DES CREDITS TOTAUX PME, ETI et GE (LME) (en Md€) Source : Banque de France, WebStat, Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, France, Tous secteurs, Encours, Mensuelle, (définition en UL jusqu’en mars 2013, selon la LME)  Le crédit distribué aux ETI se contracte signalant surtout la recherche de plus en plus forte par les ETI d’alternatives moins couteuses au crédit bancaire. En effet : - Les crédits mobilisés reculent de 0,4% à février 2014 par rapport à fin décembre 2013 et de 1,65% par rapport à juillet 2012, au plus fort de la crise sur les dettes souveraines qui avait fortement impacté les bilans bancaires. Les crédits mobilisables et les crédits totaux (mobilisés + mobilisables) progressent encore ; - Comparés aux résultats de l’enquête sur les demandes de crédit des ETI et au coût comparé du crédit bancaire et de la dette non bancaire, le schéma semble être celui d’ETI restant dépendantes des banques pour le -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 20% janv.-07 juin-07 nov.-07 avr.-08 sept.-08 févr.-09 juil.-09 déc.-09 mai-10 oct.-10 mars-11 août-11 janv.-12 juin-12 nov.-12 avr.-13 sept.-13 févr.-14 Grandes entreprises ETI PME Toute Taille 907 900900 899 898 898 893894 898 895 892 895 896 893 895895 900 902 899 901 880 885 890 895 900 905 910 Février 2014 : +1,02% depuis le point bas enregistré en mai 2013
  • 18. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 18 financement de leur trésorerie et préférant opter, lorsqu’elles le peuvent, pour les financements par titres de dette non bancaire. ENCOURS CREDITS ET TOTAUX AUX PME (LME) en Md€ ENCOURS DES CREDITS MOBILISES ET TOTAUX AUX ETI (LME) en Md€ Source : Banque de France, WebStat, Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, mobilisés, France, Tous secteurs, Encours, Mensuelle, (définition en UL jusqu’en mars 2013, selon la LME) ENCOURS DES CREDITS ET DETTES DES ENTREPRISES FRANCAISES (toutes tailles confondues) en Md€ TAUX D’EMPRUNT COMPARES DES CREDITS BANCAIRES ET DES DETTES NON BANCAIRES DES ENTREPRISES FRANCAISES (toutes tailles confondues) en Md€ 359 358 357 358 359 358358 359 360 361 360361 361 359359 360 361 360 361 362 400 402 404 406 408 410 412 414 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 Crédits moblisés Crédits totaux (dont mobilisables) (à droite) 223,9 223,5223,5 224,7 223,2 224,2 221,7 221,2 222,1 221,3 221,7 222,1 221,1 219,8 220,6 219,8 220,5 221,1 219,7 220,2 269 270 271 272 273 274 275 276 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 Crédits mobilisés Crédits totaux (dont mobilisables) (à droite) 25% 27% 29% 31% 33% 35% 37% 39% 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 janv.-04 août-04 mars-05 oct.-05 mai-06 déc.-06 juil.-07 févr.-08 sept.-08 avr.-09 nov.-09 juin-10 janv.-11 août-11 mars-12 oct.-12 mai-13 déc.-13 titres de dette Crédit bancaire Part des dettes non bancaires dans le total des financements 2% 2% 3% 3% 4% 4% 5% 5% 6% 6% janv.-04 août-04 mars-05 oct.-05 mai-06 déc.-06 juil.-07 févr.-08 sept.-08 avr.-09 nov.-09 juin-10 janv.-11 août-11 mars-12 oct.-12 mai-13 déc.-13 Taux des nouveaux crédits taux d'emprunt sur la dette non bancaire
  • 19. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 19 Ce sont essentiellement les secteurs d’activité traditionnels qui pâtissent de la moindre distribution du crédit :  Les crédits aux PME industrielles et aux PME du secteur du commerce se contractent très nettement sur un an. Le secteur de l’information et de la communication voit aussi les crédits nettement reculer ;  A contrario, ce sont les secteurs de l’agriculture, des transports et des services aux entreprises qui soutiennent la distribution du crédit. CREDITS MOBILISES AUX PME PAR SECTEUR Secteurs Encours En M€ Poids dans le total Variation sur 1 an Variation sur 6 mois Agriculture, Sylviculture, Pêche 43 383 12,04% 7,55% 0,29% Transports et entreposage 11 925 3,31% 6,15% 3,99% Soutien aux entreprises 27 721 7,69% 4,57% 3,48% Construction 24 235 6,73% 2,71% 1,00% Enseignement, santé humaine, action sociale et services aux ménages 24 968 6,93% 2,22% 2,21% Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines 2 094 0,58% 0,19% -0,99% Fabrication d’autres produits industriels 13 920 3,86% -1,25% -0,44% Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac 7 770 2,16% -1,35% -2,34% Hébergement et restauration 20 736 5,75% -1,53% 0,35% Commerce et réparation automobile 58 141 16,14% -1,56% 0,39% Industrie manufacturière 29 839 8,28% -2,10% -1,56% Industrie 40 486 11,24% -2,65% 0,17% Information et communication 4 350 1,21% -4,08% -2,25% Fabrication de matériel de transport 640 0,18% -4,62% 0,47% Autres 50 121 13,91% - - Total 360 329 100,00% 0,84% 0,76% Source : Banque de France, Crédits aux entreprises déclarés à la Centrale de Risques de la Banque de France, mobilisés, France, Tous secteurs, PME, (déf LME), Encours, Mensuelle, Bru Note : Les données sectorielles concernant les ETI ne sont pas encore disponibles auprès de la Banque de France
  • 20. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 20 2.4 CREDITS INTER-ENTREPRISES ET FINANCEMENTS OBLIGATAIRES 2.4.1 Crédit inter-entreprises et délais de paiement Pour 2013, la dernière étude d’Altarès sur les délais de paiement au quatrième trimestre 2013 révèle que :  Seulement 32% des entreprises françaises respectent la date d’échéance de leurs factures : - 37,1% règlent leurs factures avec un à quinze jours de retard ; - Moins d’une entreprise sur trois (32%) respecte la date d’échéance ; - Le nombre d’entreprises respectant les échéances sont néanmoins en augmentation au dernier trimestre 2013. source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2013 : comportements de paiement des entreprises en France et en Europe  Ce sont les TPE qui montrent l’exemple tandis que les ETI et les Grandes Entreprises sont les moins vertueuses : - En fin d’année 2013, 43,3% des plus entreprises, n’employant aucun salarié réglaient leurs fournisseurs sans aucun retard, soit +4,2% par rapport à l’été 2013. Les TPE de 9 à 12 salariés donnent elles-aussi des signes de légère amélioration ; - Sur les PME de 10 à 249 salariés, les tensions sont encore fortes, le taux de PME respectant les dates de facture restant stable ; - Les ETI et les Grandes Entreprises sont à peine 8% à régler leurs fournisseurs et sous-traitants dans les délais prévus. COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES PAR TAILLE Paiement sans retard Retards < 15 jours Retards de 15 à 30 jours Retards > 30 jours Retards en jours TAILLES D'ENTREPRISES T3 2013 T4 2013 T3 2013 T4 2013 T3 2013 T4 2013 T3 2013 T4 2013 T3 2013 T4 2013 Microentreprises (sans salarié) 39,2% 43,3% 29,1% 27,4% 24,4% 22,4% 7,4% 6,8% 12,2 11,9 TPE (1 à 9 salariés) 35,5% 37,2% 33,8% 33,2% 25,0% 24,0% 5,8% 5,6% 11,2 11,1 PME (10 à 249 salariés) 22,4% 22,5% 44,0% 44,3% 29,2% 29,0% 4,3% 4,2% 11,5 11,6 ETI & Grandes entreprises (250 à 4999 salariés) 7,9% 7,7% 56,6% 57,7% 32,7% 31,9% 2,8% 2,7% 12,1 12 Grandes entreprises (5000 salariés et plus) 8,60% 7,90% 62,7% 61,1% 28,5% 28,9% 0,20% 2% 9,5 10,6 Source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2014 : comportements de paiement des entreprises en France et en Europe COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES PAR TRIMESTRE (exprimés en pourcentage et distribués par tranches de retard) TRANCHES DE JOURS DE RETARD T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T4 2013 / T3 2013 Paiement sans retard 32,9 % 32,6 % 33,2 % 32,3 % 31,5 % 31,2 % 31,7 % 30,6 % 32,0 % 1,4% Moins de 15 jours 35,7 % 35,7 % 36,2 % 36,1 % 36,6 % 36,8 % 36,7 % 37,4 % 37,1 % -0,3% De 15 à 30 jours 25,8 % 25,8 % 25,3 % 26,2 % 26,3 % 26,4 % 26,2 % 26,6 % 25,7 % -0,9% Supérieur à 30 jours 5,7% 5,7% 5,3% 5,4% 5,6% 5,6% 5,4% 5,4% 5,2% -0,2%
  • 21. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 21 La question du respect des délais de paiement, reste une question essentielle concernant le financement des PME françaises :  Le dernier rapport de l’Observatoire des délais de paiement (rapport 2013 portant sur les statistiques de 2012) révèle que : - L’encours des créances clients de l’ensemble des entreprises françaises atteint 635,2 Md€ et celui des dettes fournisseurs, 526,1 Md€. Pour les seules PME françaises, l’encours des créances clients atteignait 119 Md€ (en 2011). ENCOURS DES CREANCES CLIENTS ET DETTES FOURNISSEURS ET DELAIS DE PAIEMENT (encours en milliards d'euros ; délais clients exprimés en jour de chiffre d'affaires, délais en jours d'achats) 2011 déf. 2012 prov. Encours Chiffre d'affaires TTC 4305,8 4359,3 Créances clients et comptes rattachés plus effets escomptés non échus 637,3 635,2 Avances, acomptes reçus sur commande en cours 101,2 99,4 Achats et autres charges externes TTC* 3159,4 3206,2 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 536,2 526,1 Avances, acomptes versés sur commandes 31 28,6 Délais de paiement Délais de paiement clients brut des acomptes (délais moyen) 53,3 52,5 Délais de paiement clients net des acomptes (délais moyen) 44,8 44,3 Délais de paiement fournisseurs brut des acomptes (délais moyen) 61,1 59,1 Délais de paiement fournisseurs net des acomptes (délais moyen) 57,6 55,9 *Achat de marchandises + achats de matières premières + autres achats et charges externes Source : INSEE, ESANE, les données 2012 sont des estimations - Le non-respect des délais de paiements a conduit à une perte implicite de trésorerie pour les entreprises de 6 Md€ en deux ans. Le respect de délais de paiement à 60 jours aurait un impact positif de 14,9 Md€ sur la trésorerie des Pme et de 6,2 Md€ sur celle des ETI. IMPACT DU RESPECT DES DELAIS DE PAIEMENT SUR LA TRESORERIE DES ENTREPRISES FRANCAISES SELON LEUR TAILLE (montants en milliards d'euros) 2008 2009 2010 2011 2012 Encours des créances clientes de plus de 60 jours de maturité 119,3 102,5 104,6 105,6 99,1 Encours des dettes fournisseurs de plus de 60 jours de maturité 110,8 95 97,6 94,4 85,8 Trésorerie libérée en cas de retour à 60 jours (créances clients - dette fournisseurs) 8,5 7,5 7 11,1 13,3 dont transferts vers les PME 16,4 14,9 transferts vers les ETI 7,1 6,2 transferts vers les grandes entreprises -12,4 -7,8 Variation annuelle : gain (-) ou perte implicite (+) de trésorerie -9,4 -1 -0,5 4,1 2,2 Champs : Unités légales Source : Banque de France, base FIBEN, novembre 2013
  • 22. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 22  La dernière étude Altares montre par ailleurs la corrélation forte qui existe entre délais de paiement et défaillances d’entreprises COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES FRANCAISES TRANCHE DE JOURS DE RETARD DE PAIEMENT T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 Retard < 15 jours entreprises défaillantes 35,2% 35,4% 35,3% 36,7% 35,4% 36,5% 36,8% 36,6% 37,2% ensemble des entreprises 68,6% 68,6% 69,4% 68,4% 68,1% 68% 68,4% 68% 69,1% Retard > 15 jours entreprises défaillantes 64,8% 64,6% 64,7% 63,3% 64,6% 63,5% 63,2% 63,4% 62,8% ensemble des entreprises 31,4% 31,4% 30,6% 31,6% 31,9% 32% 31,6% 32% 30,9% Source : Altares, Analyse 4ème trimestre 2013 : comportements de paiement des entreprises en France et en Europe 2.5 FINANCEMENT PARTICIPATIF : LA MACHINE EST LANCEE 2.5.1 Une nouvelle réglementation pour une nouvelle activité Le 14 février 2014, Fleur Pellerin, alors ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique au PME, a présenté une réforme pour « faire de la France le pays pionnier de la finance participative ». Les mesures annoncées modifient principalement le financement participatif au moyen de la souscription de titres ou de l’octroi de prêts :  En ce qui concerne la souscription de titres, avant la réforme, le régime réglementaire était relativement strict obligeant la rédaction d’un prospectus pour toute émission de titres au public d’au moins 100.000 €. Désormais, l’émission de titres (de capital ou de dette) se réalise à l’aide d’une information simplifiée jusqu’à un maximum de 1 000 000 € par an et par projet. Les titres doivent être impérativement proposés par une plateforme animée par un « conseil en investissement participatif » (CIP). Les plateformes ne requièrent aucun minimum de fonds propres mais sont soumises à une transparence accrue sur les frais de gestion et les risques de l’investissement. Enfin, l’investissement dans une SAS (société par actions simplifiée) est permis ;  Le nouveau cadre réglementaire du financement participatif par prêts, dérogeant au monopole bancaire français relatif aux opérations de crédits, autorise les prêts entre particuliers et entre particuliers et entreprises à hauteur de 1 000 000 € par an et par projet. Les prêts se réalisent par « blocs » de 1 000 € maximum. Un statut est créé (IFP) pour les plateformes de prêts sans minimum de fonds propres. De plus, les prêteurs sont tenus d’être informés par les plateformes des risques encourus et des frais de gestion potentiels et bénéficient d’une aide à la décision. La réforme assouplie le cadre réglementaire en supprimant des barrières à l’entrée tout en exigeant une grande transparence des acteurs. Pour ce faire un label accrédite les plateformes qui respectent les nouvelles exigences réglementaires. La réforme permet ainsi de rendre la France plus attractive que les Etats-Unis ou le Royaume-Uni.
  • 23. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 23 2.5.2 Des montants investis qui progressent très fortement mais la France reste encore loin derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la Chine Les dernières données produites par l’association FPF (Financement Participatif France) montrent une très nette accélération des montants apportés par la finance participative aux PME françaises  Encore marginaux au début de la décennie 2010, les financements apportés en capital ou en dette atteignent respectivement 10 M€ et près de 50 M€ en 2013 soit des progressions en 2 ans de respectivement 987% et 2 450% ;  Les montants globaux restent cependant aujourd’hui relativement faibles comparativement aux montants apportés par les sources de financement traditionnelles (Marchés boursiers, Capital Investissement et crédit bancaire) ou aux montants en jeu dans les pays anglo-saxon (supérieurs au milliard d’euros). EVOLUTION DES MONTANTS APPORTES EN FRANCE (en milliers €) EVOLUTION DU NOMBRE DE PROJETS ET NOMBRE DE «CROWDFUNDERS » EN FRANCE Source : Finance Participative France, baromètre 2012/S1 2013 0 10000 20000 30000 40000 50000 2011 2012 2013 950 3120 10331 5083 8964 20019 1875 1937 47943 Capital Don Prêt 10000 21000 32 329 0 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 2011 2012 2013 Nombre de projets Nombre de personnes (à droite)
  • 24. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 24 3. CREATIONS ET DEFAILLANCES DE PME ET ETI EN FRANCE 3.1 LES CREATIONS D’ENTREPRISES EN FRANCE 53 070 créations en janvier et 48 618 en février soit 101 688 sur 2 mois : une accélération en 2014 avec un niveau moyen mensuel de création d’entreprises de plus de 50 000 : un record depuis 2009. Evolution des créations d’entreprises en France depuis 10 ans selon le statut juridique Source : INSEE Note : La série des créations d'entreprises est constituée à partir des informations du répertoire SIREN. Toute entreprise, personne physique ou personne morale, est inscrite au répertoire lors de sa première déclaration de démarrage d'activité non salariée et reçoit un numéro d'identification unique. Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise présentée par l'INSEE s'appuie sur le concept défini par Eurostat afin d'harmoniser et de comparer les données européennes. 3.2 LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE Près de 17 000 défaillances d'entreprises ont été enregistrées en France au premier trimestre, en hausse de 3,4% sur un an, selon la dernière étude publiée par le cabinet Altares :  Lors des trois premiers mois de l'année 2014, 16 858 procédures de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaires ont été prononcées au total, contre 16 310 lors du premier trimestre 2013 ;  Le nombre d'emplois concernés est important: 62 800 salariés sont touchés par la défaillance de leur entreprise, en légère baisse cependant par rapport au premier trimestre 2013 (62.900). 64098 60909 59896 63552 61610 63843 62887 62214 61533 60412 61592 61691 58780 56809 57319 57858 62188 62960 63220 64868 62173 87573 76497 87646 107801 86103 74283 82075 75578 72461 64600 71607 83348 76238 69199 71402 73536 67354 61301 67192 126 271 148 482 136 393 151 198 169 411 149 946 137 170 144 289 137 111132 873 126 192 133 298 142 128 133 047 126 518129 260 135 724 130 314 124 521 132 060 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000 Sociétés dont EI Auto-Entrepreneurs ' '
  • 25. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 25  LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISE AU 1ER TRIMESTRE 2014 « Comme attendu, 2014 démarre difficilement pour les petites entreprises. Ces dernières attendent de pouvoir profiter elles-aussi des premiers signaux encourageants donnés par les PME. Le deuxième trimestre pourrait être moins sévère que le premier, même si environ 15 000 entreprises, essentiellement des petites, seront encore contraintes de déposer le bilan. Dans une conjoncture qui manque encore de tonus et de perspectives, la reprise profite en amont aux acteurs du +B2B+ (commerce entre entreprises, ndlr) mais se fait attendre pour les TPE dépendantes de la consommation des ménages » Thierry Milion, Directeur des études Altares EVOLUTION DES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES EN FRANCE DEPUIS 10 ANS Source : Altares NOMBRE DE DEFAILLANCES D'ENTREPRISES PAR TYPE DE PROCEDURE PAR TRIMESTRE (Données arrêtées au 8 avril de chaque année) 2009 T1 2010 T1 2011 T1 2012 T1 2013 T1 2014 T1 Evolution 2013/2012 Sauvegardes 329 340 322 343 411 412 0,2% Redressements Judiciaires (RJ) et Liquidations judiciaires J directs 16 532 16 281 16 126 16 267 15 899 16 446 3,4% dont RJ 5 042 5 021 4 966 4 899 4 641 4 777 2,9% dont LJ 11 490 11 260 11 160 11 368 11 258 11 669 3,7% TOTAL FRANCE 16 861 16 621 16 448 16 610 16 310 16 858 3,4% Dont PME > 50 salariés 189 123 122 139 156 113 -27,6% Total Emplois menacés 73 700 64 600 57 800 63 400 62 900 62 800 -0,2% Source : Altares La situation est cependant très contrastée puisque les défaillances de PME de plus de 50 salariés atteignent leur niveau le plus bas depuis la crise, en baisse de 28%, alors qu'à l'inverse les TPE continuent de souffrir, avec un nombre de défaillances en hausse de 14%. 48342 49295 47091 49850 56162 62313 59296 59018 59780 61468 16858 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 T1 2014
  • 26. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 26  Les micro-entreprises, sans salarié, sont les premières touchées, avec 7 000 défaillances sur les trois premiers mois de l'année. Cela concerne surtout les structures plus anciennes, les entreprises de plus de cinq ans voyant le nombre de défaillance augmenter de 8%, alors que celles de moins de trois ans enregistrent une baisse dans les mêmes proportions ;  En revanche, les TPE employant de 1 à 9 salariés voient leur situation s'améliorer, avec une baisse de 2,7% des défaillances au premier trimestre, à un niveau toutefois toujours élevé puisque 8 455 se sont retrouvées en difficulté ;  La situation des entreprises employant plus de 10 salariés est également mieux orientée globalement, avec une baisse de 3,6% du nombre de défaillance ;  A mesure que la taille de l'entreprise augmente, la tendance baissière est plus marquée, le nombre de défaillance de sociétés de plus de 100 salariés est ainsi en baisse de 30%. DEFAILLANCES D’ENTREPRISES SELON LE NOMBRE DE SALARIES DES ENTREPRISES CONCERNEES EFFECTIFS T1 2013 T1 2014 Var% 0 salarié 6 079 6 900 13,5% 1 ou 2 salariés 4 927 4 874 -1,1% 3 à 5 salariés 2 546 2 459 -3,4% 6 à 9 salariés 1 215 1 122 -7,7% 10 à 19 salariés 709 718 1,3% 20 à 49 salariés 299 277 -7,4% 50 à 99 salariés 71 59 -16,9% 100 à 199 salariés 37 24 -35,1% 200 salariés et plus 16 13 -18,8% TOTAL 15 899 16 446 3,4% Source : Altares, Ce sont les secteurs du bâtiment et du commerce de détail qui restent les premiers concernés, avec respectivement 4.180 (+2,3%) et 2.288 (+2,7%) défaillances d'entreprises au premier trimestre. L'élevage agricole (46%), la vente à distance (+41,2%) et les boucheries (+23,3%) connaissent la plus forte hausse de nombre d'entreprises en cessation de paiement.  PERSPECTIVES 2014 « Pour 2014, la consolidation de la reprise doit permettre de renforcer la croissance des chiffres d’affaires et surtout des marges des PME-ETI. L’industrie manufacturière et le commerce inter-entreprises devraient en être les premiers bénéficiaires, avant de pouvoir embarquer dans leur sillage le reste de l’économie. Dans ces conditions, le nombre des redressements et liquidations judiciaires pourrait être voisin de 31 000 pour le premier semestre avant de retomber vers 29 000 en deuxième partie d’année, soit un volume annuel légèrement inférieur à celui de 2013. La gestion et la prévention du risque (financier et commercial) va donc rester un point d’attention strict pour les investisseurs, les acheteurs et les fournisseurs. Toutefois, pour gagner le pari de la reprise il faudra que chaque entreprise soit également capable de saisir, et donc détecter très en amont les meilleurs signaux des opportunités de croissance ! » Thierry Millon, Directeur des études Altares
  • 27. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 27 4. LES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES ET FINANCIERS DES PME ET ETI FRANCAISES : EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES Toutes les données présentées ci-après sont extraites de la base de données Altavalue qui permet pour plus de 50 000 PME et ETI françaises de dresser un panorama complet des évolutions depuis 2008 et des prévisions jusqu’en 2015 de leurs principaux agrégats économiques et financiers Les analyses se fondent sur les comptes sociaux et consolidés publiés par les PME et ETI françaises. A fin mars 2014, 98% des entreprises de l’univers ont publié leurs comptes 2012, seulement 2% ont publié leurs comptes 2013. La mise à jour en continu de la base permet ainsi pour chacune de nos publications d’ajuster nos estimations pour l’année 2013 et nos prévisions pour 2014 et 2015 (prévisions 2015 publiées pour la première fois dans cette note). ESTIMATIONS 2013 ET PREVISIONS 2014 ET 2015 2013 2014 2015 Nous avons révisé nos anticipations CA 2013, à +2,1% contre +2,6% précédemment. Nous confirmons pour 2014 une reprise de la croissance des ventes et des profits. 2015 devrait s'inscrire dans la même tendance que 2014 Nos prévisions de progression de l'Ebitda sont stables, à +3,5% vs 2012. Le CA moyen des PME et ETI devrait croître de 4,7% en 2014 (4,9% prévus) Nous prévoyons une croissance des ventes de 4,6%, croissance des profits de 6,2%. La marge d'Ebitda moyenne devrait s'établir pour les PME et ETI à 8,7% Les profits devraient progresser encore plus significativement, à +6,2% (vs +6% prévus précédemment) La marge d'Ebitda devrait continuer de progresser tout comme le renforcement des fonds propres La marge moyenne devrait donc poursuivre sa progression, à 8,9% vs 8,7% en 2,14
  • 28. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 28 4.1 L’UNIVERS ALTAVALUE DES PME-ETI VALORISABLES .PERIMETRE DES ENTREPRISES ANALYSEES DANS L’UNIVERS ALTAVALUE. LES HOLDING ET LES SOCIETES FINANCIERES NE SONT PAS VALORISEES 4.2 ACTIVITE DES PME ET ETI FRANÇAISES 4.2.1 Chiffre d’affaires EVOLUTION ET PREVISION DU CHIFFRE D’AFFAIRES MOYEN DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012 REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014 Source : PME Finance/Altavalue 2,9% 2,3% 4,9% 4,7% 1,5% 2,3% 4,6% 4,5% 2,0% 1,6% 4,4% 4,5% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe 2,8% 5,1% 2,6% 4,8% 2,3% 4,9% 2,3% 4,6% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014 1ère estimation Révision
  • 29. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 29 Les dernières publications des comptes des sociétés pour 2012 et les premières publications pour 2013 confirment la faiblesse de l’activité des PME et ETI françaises en 2013 à l’image de 2012 et conduisent à réviser légèrement à la baisse nos estimations 2013 et nos prévisions 2014 (voir graphiques). Pourtant, sur la base des signaux envoyés par les valorisations de grandes entreprises et l’impact de l’activité de ces dernières sur celles des PME et ETI, 2014 et 2015, les PME et ETI devraient être marquées par un net rebond de l’activité. Les PME et ETI se sont désendettées et ont reconstitué en partie leur fonds propres. Elles recouvrent par ailleurs quelques marges. 4.2.2 Chiffre d’affaires à l’export En dépit d’une baisse d’activité générale sur la période étudiée, la part du CA Export continue d’augmenter. L’accélération de l’activité à l’export se confirme à travers une augmentation constante chez toutes les entreprises. Ceci illustre la prise en compte réelle par les PME-ETI de l’importance de ce facteur de croissance. Une première estimation des taux d’export enregistrés pour l’année 2013 sera disponible dès juillet 2014 CHIFFRE D’AFFAIRES A L’EXPORT DES PME ET ETI FRANCAISES Source : PME Finance/AltaValue 9,0% 18,0% 14,1% 9,7% 18,7% 14,1% 9,8% 19,2% 16,2% 10,0% 19,5% 16,4% -3,0% 2,0% 7,0% 12,0% 17,0% 22,0% PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe 2009 2010 2011 2012
  • 30. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 30 4.2.3 Emploi EVOLUTION DE L’EMPLOI DES PME ET ETI FRANÇAISES Source : PME Finance/AltaValue 4.3 INVESTISSEMENT ET RENTABILITE 4.3.1 Evolution de l’investissement des PME et ETI françaises Toujours affecté depuis la crise de 2009, les publications 2013 viendront confirmer le phénomène : le taux d’investissement n’a toujours pas retrouvé les niveaux de 2008 (14,4% de l’Ebitda et 1% du CA). La priorité accordée à la défense de la trésorerie reste encore ce trimestre le principal frein à la compétitivité des entreprises françaises dans les prochaines années. Comme nous l’anticipons dès 2014, la reprise d’activité devrait s’accompagner d’une hausse modeste des Capex durant les 24 prochains mois. EVOLUTION ET PREVISION DES DEPENSES D’INVESTISSEMENT DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012 Source : PME Finance/Altavalue -1,3% 0,6% 0,6% 1,3% 0,0% 0,5% 1,6% 2,2% -0,6% 0,6% 1,2% 1,7% -1,5% -1,0% -0,5% 0,0% 0,5% 1,0% 1,5% 2,0% 2,5% 2009 2010 2011 2012 PME ETI Ensemble des PME et ETI 4,1% -34,5% 4,6% 5,0% -2,6% -14,9% 3,6% 4,3% -9,0% -17,5% 2,9% 3,6% -40,0% -35,0% -30,0% -25,0% -20,0% -15,0% -10,0% -5,0% 0,0% 5,0% 10,0% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
  • 31. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 31 CAPEX moyennes /Ebitda Moyen 2011 2012 2013 2014 2015 PME 28% 29% 18% 18% 17% ETI 34% 32% 26% 25% 25% PME et ETI filiale de GE 38% 33% 26% 26% 26% 4.3.2 Taux de marge MARGES MOYENNES EBIDTDA DES PME ET ETI FRANÇAISES (En % du CA) REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014 Source : PME Finance/Altavalue 4.4 STRUCTURE FINANCIERE DES PME FRANCAISES 4.4.1 Evolution des fonds propres EVOLUTION ET PREVISION DES FONDS PRORPES DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012 REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014 Source : PME Finance/Altavalue 8,2% 8,4% 8,6% 8,8%9,2% 9,5% 9,7% 9,9% 14,0% 14,1% 14,2% 14,3% 0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% 14,0% 16,0% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe 8,2% 9,5% 8,4% 9,7% 8,4% 9,5% 8,6% 9,9% 0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014 1ère estimation Révision 5,5% 8,0% 8,6% 8,6% 5,3% 5,4% 6,4% 6,5% 4,1% 4,6% 4,5% 5,9% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 8,0% 9,0% 10,0% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe 6,2% 5,5% 7,9% 6,4% 8,0% 5,4% 8,6% 6,4% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 8,0% 9,0% 10,0% PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014 1ère estimation Révision
  • 32. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 32 Bien que les signaux de reprise commencent à se manifester, toutes les catégories d’entreprises sont concernées par renforcement des fonds propres. Si les conditions permettent un retour de la confiance, nous devrions assister à une stabilisation des fonds propres au profit d’un ré-endettement, notamment via des Capex en hausse. FONDS PROPRES MOYENS DES PME ET ETI FRANCAISES En M€ Nombre d’entreprises 2011 2012 2013 2014 2015 PME 47 096 1,49 1,58 1,70 1,85 2,01 évolution en % 5,5% 8,0% 8,6% 8,6% ETI 2 720 22,7 23,9 25,2 26,8 28,5 évolution en % 5,3% 5,4% 6,4% 6,5% PME-ETI filiales gds groupes 2 217 35,9 37,4 39,1 40,9 43,3 évolution en % 4,1% 4,6% 4,5% 5,9% Ensemble des PME-ETI 52 033 4,07 4,27 4,53 4,82 5,15 évolution en % 4,9% 5,9% 6,4% 7,0% 4.4.2 Dettes nettes et taux d’endettement financier Le désendettement reste stratégique, à ce jour, malgré les signes de reprise nous ne voyons pas d’inversion de tendance.  Avec une réduction de la dette nette supérieure à 30% chaque année, si la tendance se poursuit, 2015 sera pour la première fois une situation de dette nette positive, c’est-à-dire cash ;  Elément clé pour toutes les entreprises, le désendettement s’est généralisé nettement quelle que soit la taille de la société étudiée ;  Compte tenu du faible niveau d’investissement des entreprises, nous prévoyons que cette tendance devrait se poursuivre à un rythme stable ;  Naturellement, la meilleure santé des fondamentaux des entreprises est toute relative tant le niveau de marge reste faible. DES DETTES NETTES MOYENNES DES PME ET ETI FRANÇAISES DEPUIS 2012 REVISION DES PREVISIONS 2013 ET 2014 Source : PME Finance/Altavalue -0,11 -0,22 -0,33 -0,45 2,47 1,74 0,87 -0,11 10,1 9,6 8,8 7,4 -2,00 0,00 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe -0,27 2,03 -0,40 1,11 -0,22 1,74 -0,33 0,87 -100,0% -50,0% 0,0% 50,0% 100,0% 150,0% 200,0% 250,0% PME 2013 ETI 2013 PME 2014 ETI 2014 1ère estimation Révision
  • 33. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 33 4.4.3 Besoin en fonds de roulement et capacité d’autofinancement : EVOLUTION DU BFR DES PME ET ETI DEPUIS 2012 EVOLUTION DES CASH FLOWS DEPUIS 2012 Source : PME Finance/Altavalue Source : PME Finance/Altavalue 8,31% 0,85% 4,36% 4,40% 3,2% 1,1% 4,4% 4,4% 0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00% 5,00% 6,00% 7,00% 8,00% 9,00% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe 2,1% -7,8% 7,2% 7,1% 3,6% -7,7% 7,4% 6,7% 10,8% -25,8% 3,3% 6,3% -30% -25% -20% -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 2012 2013 2014 2015 PME ETI PME et ETI appartenant à un grand groupe
  • 34. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 34 4.5 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES SECTORIELS Les secteurs traditionnellement aux avant-postes de l’économie devraient connaître les plus forts taux de croissance en 2014. Nos premières anticipations pour 2015 font état d'une poursuite assez généralisée de la reprise, avec une croissance du CA moyen des secteurs régulièrement comprise entre 3,5 et 6%. Marge d'Ebitda moyenne Moyenne Capex/Ebidta C.A. moyen CA Moyen Sociétés 2013 2013 Evol 2013 Var annualisée 12-15 Activités de services administratifs et de soutien 2 326 6,8% 19,3% -0,6% 3,1% Activités immobilières 919 33,0% 24,7% 3,4% 3,7% Activités spécialisées, scientifiques et techniques 3 829 11,4% 14,8% 2,2% 4,0% Agriculture, sylviculture et pêche 333 15,2% 26,6% -1,6% 2,1% Arts, spectacles et activités récréatives 218 19,8% 23,7% 1,4% 4,6% Autres activités 255 15,7% 42,0% -1,1% 3,2% Commerce de détail 7 433 6,3% 19,1% 2,8% 3,4% Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 1 204 5,7% 16,4% 2,1% 3,4% Commerce interentreprises 11 019 5,9% 14,2% 5,8% 5,0% Construction 7 473 7,0% 20,8% 0,5% 3,0% Hébergement et restauration 2 223 14,1% 24,2% 4,9% 3,9% Industrie manufacturière 8 312 8,8% 27,9% -2,1% 2,4% Industries extractives 250 19,6% 38,6% -3,7% 1,2% Information et communication 1 906 11,9% 25,2% 0,9% 2,9% Prod. & distrib. eau assainisst, gestion déchets & dépollution 510 12,5% 40,2% -1,7% 1,7% Prod. & distribution électricité, gaz, vapeur & air conditionné 130 35,9% 35,3% -7,3% -1,6% Santé humaine et action sociale 1 216 13,2% 26,2% 2,1% 3,9% Transports et entreposage 2 477 8,1% 28,9% 3,0% 3,7% Total Général 52 033 8,7% 23,3% 2,0% 3,5%
  • 35. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 35 4.6 FONDAMENTAUX ET PERSPECTIVES REGIONAUX Marge d'Ebitda moyenne Moyenne Capex/Ebidta C.A. moyen CA Moyen Sociétés 2013 2013 Evol 2013 Var annualisée 12-15 Alsace 999 7,7% 30,4% 2,1% 3,6% Aquitaine 2 693 8,1% 24,7% 1,6% 3,3% Auvergne 1 031 8,3% 25,0% 1,1% 3,2% Basse-Normandie 1 051 8,3% 28,7% 0,8% 3,0% Bourgogne 1 305 8,8% 23,8% 1,7% 3,5% Bretagne 1 945 7,8% 25,0% 1,0% 3,1% Centre 1 829 8,1% 22,8% 1,1% 3,2% Champagne-Ardenne 1 147 8,9% 31,6% 0,7% 3,1% Corse 337 8,0% 23,8% 2,5% 3,8% DOM TOM 12 7,5% 25,6% 3,3% 6,0% Franche-Comté 940 8,3% 29,7% 1,3% 3,4% Haute-Normandie 1 181 8,2% 23,9% 0,8% 3,0% Ile de France 13 159 10,5% 21,9% 2,4% 3,7% Languedoc-Roussillon 1 835 7,9% 22,1% 2,5% 3,8% Limousin 468 6,7% 18,9% 0,7% 2,9% Lorraine 1 006 8,4% 26,2% 0,3% 2,8% Midi-Pyrénées 2 383 7,9% 22,7% 2,9% 3,9% Nord-Pas de Calais 2 375 7,8% 27,0% 2,0% 3,3% PACA 4 296 8,4% 20,9% 3,7% 4,2% Pays de Loire 2 723 7,7% 22,9% 1,4% 3,4% Picardie 1 231 8,1% 22,9% 0,8% 3,0% Poitou-Charentes 1 183 8,0% 16,6% 3,0% 3,8% Rhône-Alpes 6 904 8,3% 26,1% 1,8% 3,6% Total général 52 033 8,7% 23,3% 2,0% 3,5%
  • 36. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 36 5. VALORISATIONS DES PME ET ETI FRANCAISES 5.1 VALORISATION GLOBALE La valorisation totale des entreprises de l’univers AltaValue s’établissait à fin décembre 2013 à 494 Md€. Cette valorisation se répartit comme suit : NIVEAU DES VALORISATIONS A FIN MARS 2014 PME ETI Filiales de Grands Groupes Sociétés 47 096 2 720 2 217 Valorisation globale (Md€) 191,9 136,9 165,7 Valorisation moyenne (M€) 4,1 50,3 74,7 5.2 VALORISATION PAR SECTEUR Sociétés Valorisation totale Mars 2014 Valorisation moyenne Mars 2014 % de révision vs déc 2013 Activités de services administratifs et de soutien 2 326 14,7 6,3 4,4% Activités immobilières 919 42,9 46,6 2,8% Activités spécialisées, scientifiques et techniques 3 829 40,8 10,7 2,5% Agriculture, sylviculture et pêche 333 2,2 6,5 -2,0% Arts, spectacles et activités récréatives 218 1,9 8,9 -2,0% Autres activités 255 3,1 12,0 2,7% Commerce de détail 7 433 25,9 3,5 -2,4% Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 1 204 3,0 2,5 -0,6% Commerce interentreprises 11 019 91,9 8,3 -0,5% Construction 7 473 45,2 6,0 -3,5% Hébergement et restauration 2 223 10,4 4,7 -0,7% Industrie manufacturière 8 312 118,3 14,2 -1,3% Industries extractives 250 5,6 22,4 2,5% Information et communication 1 906 44,7 23,4 2,2% Prod. & distrib. eau assainisst, gestion déchets & dépollution 510 6,6 12,9 -7,4% Prod. & distribution électricité, gaz, vapeur & air conditionné 130 3,6 27,7 -3,0% Santé humaine et action sociale 1 216 10,3 8,5 -2,4% Transports et entreposage 2 477 23,4 9,5 1,0% Les secteurs de l’Industrie Manufacturière, du Commerce Interentreprises et des Services aux Entreprises représentent à eux seuls 53% de la valorisation totale des sociétés de l’univers AltaValue.
  • 37. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 37 5.3 VALORISATION PAR REGION Les 3 premières régions de France représentent à elles seules près des 2/3 de la valorisation totale. L’île de France, qui cumule un grand nombre de sociétés et la valorisation moyenne la plus élevée (22 M€ pour une médiane nationale à 11,8 M€) pèse quasiment 50% de la valorisation. Rhône-Alpes se détache nettement ensuite, avec un poids d’un peu plus de 10%, suivie par PACA, environ 5% 8.5 md€ 15.5 md€ 5.1 md€ 8.7 md€ 6.8 md€ 10 md€ 13 md€ 1.1 md€ 9.4 md€ 8.3 md€ 242 md€ 8.8 md€ 3.9 md€ 7.2 md€ 11.3 md€ 18.7 md€ 24.6 md€ 16.7 md€ 8 md€ 9.1 md€ 54 md€ 8.4 md€
  • 38. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 38 VALORISATION MOYENNE PAR REGION (En milliers d’€) Nbre Sociétés Valo moyenne déc 2013 Valo moyenne mars 2014 Variation Alsace 768 10 073 11 067 0,1% Aquitaine 1 975 7 308 7 220 -1,2% Auvergne 740 6 294 6 238 -0,9% Basse-Normandie 748 10 931 10 964 0,3% Bourgogne 951 6 539 6 410 -2,0% Bretagne 1 364 6 524 6 610 1,3% Centre 1 372 8 516 8 307 -2,5% Champagne-Ardenne 843 9 431 9 331 -1,1% Corse 248 3 910 3 863 -1,2% DOM TOM 10 2 715 2 731 0,6% Franche-Comté 698 5 978 5 967 -0,2% Haute-Normandie 904 8 658 8 592 -0,8% Ile de France 10 462 22 023 22 165 0,6% Languedoc-Roussillon 1 371 5 832 5 785 -0,8% Limousin 355 10 520 10 544 0,2% Lorraine 756 8 444 8 359 -1,0% Midi-Pyrénées 1 756 5 919 5 823 -1,6% Nord-Pas de Calais 1 811 9 679 9 658 -0,2% PACA 3 244 7 158 7 033 -1,7% Pays de Loire 1 993 7 853 7 810 -0,6% Picardie 912 8 360 8 145 -2,6% Poitou-Charentes 851 10 177 9 972 -2,0% Rhône-Alpes 5 137 9 848 9 722 -1,3% Note : les valorisations totales par région recalculées à partir du tableau donnent des niveaux inférieurs différents de ceux présentés dans la carte de France. Les données présentées dans le tableau ont été calculées sur un périmètre d’entreprises plus restreint (celui des entreprises ayant pu être valorisées à la fois en décembre 2013 et en mars 2014)
  • 39. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 39 6. ANNEXES : CONCEPT DE LA BASE ALTAVALUE AltaValue, fruit de la combinaison des savoir-faire d’Altares et d’AlphaValue, permet d’enrichir le regard qui est porté sur le tissu des PME-ETI par les variations de l’économie internationale (la situation des grands donneurs d’ordres). En effet les grandes entreprises cotées sont utilisées comme source d’informations essentielle sur le devenir de l’économie mondiale :  Organisation de l’économie en filière ;  Mondialisation des profits des grandes entreprises ;  Sensibilité à des éléments macro (taux, change, matières première, prix de l’énergie …) ;  Accélération du rythme dans la prise de décision (mobilité, réseaux sociaux, big data …). Pour ce faire AltaValue a développé un modèle capable, pour chaque type d’activité, de capter les signaux émis par les perspectives et la valorisation des grandes entreprises cotées (470 sociétés européennes couvertes par AlphaValue), et d’en interpréter les conséquences sur les PME-ETI. Altares amène à AltaValue toute sa connaissance de l’univers des PME-ETI, grâce aux informations dont elle dispose sur les 100 000 PME-ETI qui publient chaque année leurs comptes : secteur d’activité (700), localisation, informations légales… Ainsi, le regard qui est porté sur les entreprises se voit complété par 2 éléments nouveaux :  La formulation de perspectives qui repose sur la performance de l’entreprise, rapprochée de la tendance générale chez les comparables ainsi que des variations à l’œuvre chez les grands donneurs d’ordres, qui conditionnent clairement la santé de tout l’éco-système ;  L’expression d’une valorisation propre à l’entreprise grâce notamment à la large couverture qui permet de dégager des ratios sectoriels solides ainsi que l’utilisation de méthodes de valorisation s’appuyant sur les perspectives évoquées précédemment (multiple des fonds propres, multiple du résultat, multiple du chiffre d'affaires, valeur d'entreprise sur excédent brut d'exploitation, Actualisation des cash-flows).
  • 40. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 40 A PROPOS ET CONTACTS A PROPOS DE PME FINANCE Créée en 2010 par des entrepreneurs, des investisseurs et des professionnels du financement des PME, PME Finance s’est bâtie avec la conviction que la France ne retrouvera le chemin de la croissance économique qu’en finançant une multitude de projets d’entrepreneurs. L’association soutient la nécessité d’une réforme globale du financement des entreprises pour accélérer le développement des TPE, des PME et des ETI. Elle se propose de donner aux créateurs et dirigeants d’entreprises les moyens de franchir les seuils qui brident leur croissance et qui provoquent le manque de sociétés moyennes en France: accès au capital, internationalisation, innovation. Pour cela, l’association favorise le partage de bonnes pratiques de financement des PME en Europe et à l’international et elle accompagne la réflexion des pouvoirs publics sur les mesures destinées à renforcer l’émergence d’ETI et la croissance des PME françaises. PME Finance regroupe aujourd’hui quelque 250 membres, pour 40% d’entrepreneurs, 30% d’investisseurs et 30% issus d’autres professions. Leur diversité garantit l’indépendance de l’association vis-à-vis de tout intérêt sectoriel ainsi que la richesse des échanges pragmatiques en son sein. Ses idées viennent de ses membres et de la confrontation, sur le terrain, d’intérêts divergents. A PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DES ENTREPRENEURS Sous la présidence de Jean-Hervé Lorenzi et dirigé par Chloé Magnier (CM Economics), l'Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance surveille la chaîne du financement des TPE, PME et ETI, ainsi que leur développement et leur croissance, notamment à l’international. Il veut donner à la puissance publique des outils d’aide à l’émergence d’un tissu de PME dynamiques, comparable au mittelstand allemand et aux PME italiennes en publiant études économiques & statistiques, rapports thématiques et notes synthétiques. A PROPOS D’ALTAVALUE Connecter le tissu économique national à l’environnement mondial Altares, acteur majeur de l’information sur les entreprises, et AlphaValue, leader européen en recherche indépendante sur les actions ont associé leurs savoir-faire pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises. AltaValue dispose de plusieurs dizaines de milliers de valorisations d’entreprises, actualisées mensuellement, fondées sur des méthodes directement issues de l’univers des entreprises cotées (comparables, actualisation des cash-flows futurs),
  • 41. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 41 et d’une connaissance très fine de l’ensemble des secteurs d’activité (500 codes d’activité suivis). Parce que l’investissement se porte aussi sur les entreprises non cotées, AltaValue apporte un éclairage unique sur l’univers des PME et des ETI françaises. Les perspectives et valorisations sont construites de sorte à rendre accessible un prix de marché, neutre, offrant ainsi un repère utile à l’ensemble des parties prenantes (Chef d’entreprise, expert-évaluateur, investisseur, conseiller financier, banquier, partenaire sociaux, actionnaire …). A PROPOS DE CM ECONOMICS CM Economics est un bureau indépendant de recherches, études et analyses prospectives au service des entreprises, des associations et des collectivités publiques. Fondé en 2013, il fédère un réseau d’experts, économistes, analystes, statisticiens, chargés d’études économiques et/ou statistiques, indépendants ou attachés à des organisations de renom. CM Economics opère sur l’ensemble du territoire français avec un bureau à Paris et Poitiers. CONTACTS PME FINANCE 68 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris Presse : Céline Duc Kristell Le Nadan T. :06 45 53 64 05 T : 06 59 18 61 11 celine@pmefinance.org k.lenadan@pmefinance.org ALTAVALUE Christophe Scalabre Maxime Mathon Responsable du développement Communication & Marketing T. : 06 50 98 84 51 T. : 01 70 61 10 52 christophe.scalabre@altavalue.fr maxime.mathon@altavalue.fr CM ECONOMICS Chloé Magnier Présidente T. : 05 49 42 83 06 c.magnier@cm-economics.com
  • 42. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 42 Notes :
  • 43. Les PME et ETI françaises face à la conjoncture –2ème trim. 2014 – Observatoire des Entrepreneurs PME Finance / AltaValue / CM Economics# 43 www.pmefinance.org 68, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris