Fiche de poste secrétaire direction assistant projet
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1. Serre: optimiser les charges
Pour contrôler son coût de production, Gilles Fournier, producteur de
tomates sous serre à Guipavas (Finistère), privilégie la maîtrise de deux
postes de charges en particulier: l’énergie et la main-d’œuvre.
Installé sur une exploitation de 81'000 m2
de serres à
Guipavas, en périphérie de Brest (Finistère), Gilles
Fournier s’est spécialisé dans la production de
tomates en petits segments (cœur-de-pigeon, petite
tomate allongée, cerises grappe et charnue). Sa
production annuelle, qui s’élève à 2700 tonnes, est
livrée à Savéol, une coopérative regroupant 130
maraîchers qui exploitent un parc de 235 hectares de
serres implantées dans le Grand Ouest. Dès son
installation, le serriste a fait de la maîtrise des
charges sa priorité, afin d’optimiser son outil.
«En plus de l’aspect management, le travail d’un chef d’entreprise consiste à
essayer de repérer et supprimer les dépenses ne contribuant pas à améliorer le
résultat d’exploitation. C’est à ce prix que l’on sera peut-être encore là
demain», indique-t-il. Du fait de la segmentation et de dates de plantation
relativement précoces (entre le 25 novembre et le 5 décembre), l’énergie et la
main-d’œuvre, qui représentent à elles seules près de deux tiers des charges,
constituent les leviers sur lesquels le producteur a choisi de jouer.
Améliorer la productivité en main-d'œuvre
L’exploitation maraîchère emploie en pleine saison une
centaine de salariés compte tenu du choix de la segmentation.
Tous les employés (permanents et saisonniers) sont en contrat
«modulé et annualisé» sur une base de 35 heures/semaine et
perçoivent une prime mensuelle dont le montant est fonction
de cinq critères: qualité, rapidité, esprit d’équipe, autonomie et
ponctualité. Pour les salariés qui n’effectuent que des tâches de
récolte et d’effeuillage, cette prime se situe entre 100 et 150
euros. «Lorsque tous les saisonniers se retrouvent avec 50
à150 heures supplémentaires en fin de contrat, tout le monde
trouve son compte: les salariés, qui obtiennent un meilleur
salaire et l’entreprise, qui a la certitude que le travail sera
toujours bien fait et dans les temps.»
Pour «optimiser» ses ressources humaines,
Gilles Fournier a aussi récemment investi
2. dans un nouveau système de badgeage
(Solane de la société Hesperid) qui permet
une analyse encore plus fine des temps de
travaux et du suivi des cultures. En quelques
clics, le responsable du personnel peut ainsi
contrôler l’état d’avancement des opérations,
le temps nécessaire pour effectuer ou
terminer une tâche, le temps passé dans
chaque rang ou les quantités récoltées par
rail…
«Un meilleur suivi devait me permettre de gagner entre 10 et 15% sur le poste
main d’œuvre, ce qui n’est pas rien», indique le serriste dont les charges de
personnel varient entre 16 et 18 euros/m2
. culture légumière