Face à la crise économique, l'institution du secret bancaire qui jouissait d'une forme de stabilité, est aujourd'hui dénoncé et critiquée. Ce qui nous amène à nous interroger sur son avenir
Face à la crise économique, l'institution du secret bancaire qui jouissait d'une forme de stabilité, est aujourd'hui dénoncé et critiquée. Ce qui nous amène à nous interroger sur son avenir
Investir dans la pierre-papier avec Notapierre
Tout en commentant trois opérations immobilières emblématiques réalisées par l’Union notariale financière (Unofi), Florence DOURDET-FRANZONI, directeur général-délégué d’Unofi-Gestion d’Actifs dessine la politique d’investissement appliquée à la SCPI Notapierre.
Les IDE et la balance des paiements, D. Nivat BdF, Jéco 2016, "La fin des par...Soledad Zignago
Les investissements directs étrangers et la balance des paiements, présentation de Dominique Nivat, Banque de France, à la séance Jéco, La fin des paradis fiscaux ? du 10/11/16 à Lyon, modérée par Christian Chavagneux, Alternatives Economiques. avec Marie-Pascale Antoni (MEDEF), Philippe Lamberts (Groupe des Verts/ALE), Pascal Luquet (Mazars Société d'Avocats) et Giorgia Maffini (OECD - OCDE).
La croissance est annoncée pour la France par la Commission européenne à 1,4 % en 2016, ce qui ne suffira pas à relancer la création d'emplois marchands. Et la croissance spontanée des recettes publiques et donc le redressement des comptes sont intimement liés à la croissance et à la création d'emplois. 2016 s'annonce pour nous plutôt autour de 3,8 % de déficit public et 2017 devrait tutoyer les 3,5 %. Bien loin des engagements du gouvernement, qui annonçait un déficit public autour de 1 % en 2017 dans la loi de programmation 2012-2017. Autre motif d'inquiétude: nous allons droit vers les 100 % de dette publique, avec déjà plus de 97 %. La seule manière de redresser les comptes est de baisser les dépenses publiques, mais aucun gouvernement n'a réussi à concrétiser cet objectif. Les dépenses publiques seront passées sur la durée du quinquennat de 1 150 milliards d'euros par an à plus de 1 280 milliards. Tout cela avec une inflation négligeable et une croissance atone. Autant dire que rien n'a été fait pour réellement freiner la dérive. On reste dans l'affichage.
Quatre proposition pour de bonnes règles budgétairesFondation iFRAP
Tout le monde connait les règles budgétaires (les 3% demandés par Bruxelles, les 60% de dette maximum par rapport au PIB), seulement peu de pays les respectent vraiment et surtout pas la France qui est à :
-* Plus de 4% de déficit par rapport au PIB,
-* Près de 95% de dette par rapport au PIB,
-* A 57% de dépenses publiques par rapport au PIB...
Force est de constater que ni la contrainte européenne, ni la loi française ne suffisent à remettre la France dans les rails du sérieux budgétaires. Pourtant, les exemples étrangers de bonnes pratiques budgétaires existent et la Fondation iFRAP s'est penchée, dans cette étude, à deux exemples étrangers : la Suisse et la Suède.
Francine Closener a présenté l’édition 2017 du Bilan compétitivité, élaboré par l’Observatoire de la compétitivité et présentant notamment le nouveau tableau de bord mesurant la compétitivité du Luxembourg en comparaison avec les autres États membres de l’Union européenne.
Investir dans la pierre-papier avec Notapierre
Tout en commentant trois opérations immobilières emblématiques réalisées par l’Union notariale financière (Unofi), Florence DOURDET-FRANZONI, directeur général-délégué d’Unofi-Gestion d’Actifs dessine la politique d’investissement appliquée à la SCPI Notapierre.
Les IDE et la balance des paiements, D. Nivat BdF, Jéco 2016, "La fin des par...Soledad Zignago
Les investissements directs étrangers et la balance des paiements, présentation de Dominique Nivat, Banque de France, à la séance Jéco, La fin des paradis fiscaux ? du 10/11/16 à Lyon, modérée par Christian Chavagneux, Alternatives Economiques. avec Marie-Pascale Antoni (MEDEF), Philippe Lamberts (Groupe des Verts/ALE), Pascal Luquet (Mazars Société d'Avocats) et Giorgia Maffini (OECD - OCDE).
La croissance est annoncée pour la France par la Commission européenne à 1,4 % en 2016, ce qui ne suffira pas à relancer la création d'emplois marchands. Et la croissance spontanée des recettes publiques et donc le redressement des comptes sont intimement liés à la croissance et à la création d'emplois. 2016 s'annonce pour nous plutôt autour de 3,8 % de déficit public et 2017 devrait tutoyer les 3,5 %. Bien loin des engagements du gouvernement, qui annonçait un déficit public autour de 1 % en 2017 dans la loi de programmation 2012-2017. Autre motif d'inquiétude: nous allons droit vers les 100 % de dette publique, avec déjà plus de 97 %. La seule manière de redresser les comptes est de baisser les dépenses publiques, mais aucun gouvernement n'a réussi à concrétiser cet objectif. Les dépenses publiques seront passées sur la durée du quinquennat de 1 150 milliards d'euros par an à plus de 1 280 milliards. Tout cela avec une inflation négligeable et une croissance atone. Autant dire que rien n'a été fait pour réellement freiner la dérive. On reste dans l'affichage.
Quatre proposition pour de bonnes règles budgétairesFondation iFRAP
Tout le monde connait les règles budgétaires (les 3% demandés par Bruxelles, les 60% de dette maximum par rapport au PIB), seulement peu de pays les respectent vraiment et surtout pas la France qui est à :
-* Plus de 4% de déficit par rapport au PIB,
-* Près de 95% de dette par rapport au PIB,
-* A 57% de dépenses publiques par rapport au PIB...
Force est de constater que ni la contrainte européenne, ni la loi française ne suffisent à remettre la France dans les rails du sérieux budgétaires. Pourtant, les exemples étrangers de bonnes pratiques budgétaires existent et la Fondation iFRAP s'est penchée, dans cette étude, à deux exemples étrangers : la Suisse et la Suède.
Francine Closener a présenté l’édition 2017 du Bilan compétitivité, élaboré par l’Observatoire de la compétitivité et présentant notamment le nouveau tableau de bord mesurant la compétitivité du Luxembourg en comparaison avec les autres États membres de l’Union européenne.
La croissance a longtemps rassemblé les Français. Aujourd’hui elle risque de les diviser. Certains continuent à voir en elle une condition indispensable à la prospérité de notre société. D’autres considèrent qu’elle est porteuse d’inégalités sociales et territoriales et qu’elle est néfaste pour l’environnement.
http://francestrategie1727.fr/thematiques/modele-de-developpement-et-repartition-du-revenu/
Projet de loi de finances 2015 - 01/10/2014FactaMedia
Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget, ont présenté le projet de loi de finances pour 2015, le 1er octobre 2014 à Bercy.
Ce livret propose un panorama de l'édition 2015 des Perspectives de l'OCDE sur l'entreprise et la finance.
Pour plus d'informations sur le rapport :
http://www.oecd.org/daf/oecd-business-finance-outlook.htm
France Strategie - 2017-2017 - TendancesEric LEGER
Une étude prospective mettant en avant quelques pistes pour lesquelles il faudrait agir, repenser leurs modèles : formation et éducation, distribution des revenus, mobilité sociale, discrimination, innovation, capital risque, etc.
Similaire à BEPS, general prospects, risks and opportunities for Switzerland - Summary (20)
BEPS, general prospects, risks and opportunities for Switzerland - Summary
1. BEPS, perspectives générales, risques et opportunités pour la Suisse 1
Bachelor of Science in Economics and Management
Le plan de lutte de l'OCDE contre l'érosion
de la base d'imposition et le transfert de
bénéfices (BEPS).
Perspectives générales, risques et opportunités pour la Suisse
Yvan ZERMATTEN
11-694-957
M18, Travail de Bachelor
4
ème
année, Semestre de printemps 2016
10 crédits ECTS
Sous la direction de M. le Dr Simon Schnyder
Soutenance de juin 2016
2. BEPS, perspectives générales, risques et opportunités pour la Suisse2
Résumé
La mondialisation a provoqué une forte augmentation du commerce mondial, les échanges atteignant la somme
de US$ 18'500 Mrd en 2012. A cet accroissement de l’activité commerciale, s’est ajouté le développement des
multinationales. Toutes les entreprises capables de délocaliser l’ont fait, créant ainsi une chaîne de valeur
mondiale. Les biens intermédiaires circulent efficacement entre les pays grâce à la suppression des obstacles aux
échanges ainsi qu’à des coûts de transports maîtrisés.
Au milieu de tout cela, les Etats peinent à se profiler comme acteur de cette économie mondialisée. Tout
d’abord parce que tous ne participent pas de la même manière à la chaîne de valeur mondiale, certains abritant des
unités de production, d’autres les centres de décision. Ensuite, leurs citoyens n’ayant pas les mêmes attentes, leur
organisation varie et surtout leur budget diffère en taille et composition. Ceci dit, chaque Etat recourt à l’impôt
afin d’assurer la majeure partie de ses revenus. Malheureusement, les lois fiscales des pays sont antérieures à l’ère
de la mondialisation.
Les multinationales placent les Etats en situation de concurrence fiscale. L’impôt représentant une charge pour
l’entreprise, il convient pour celle-ci de la réduire à un minimum. Cette démarche rationnelle du point de vue
économique, n’a rien d’illégale. Elle fait cependant perdre aux Etats des revenus importants. Si importants, que
l’optimisation fiscale finit par devenir difficilement supportable.
Afin d’y remédier, le G20 demandera à l’OCDE, en 2013, que des normes minimales et internationales soient
mises en place. L’organisation va y répondre à travers son projet BEPS. Le plan d’action publié en 2015 contient
un catalogue de mesures visant à : empêcher la double non-imposition ou la faible imposition des bénéfices,
déterminer les prix de transfert et l’affectation des bénéfices en fonction du lieu de création de la valeur, augmenter
la transparence. L’OCDE veut des conditions équitables, les Etats restant libres de fixer le taux d’imposition qui
leur convient.
Les pratiques fiscales de la Suisse sont contraires à BEPS. Elles ont également provoqué un conflit larvé avec
l’Union Européenne. Réagissant à ces pressions, le Conseil fédéral lance le projet de troisième réforme de
l’imposition des entreprises ou RIE III. Les avantages fiscaux cantonaux ne sont plus tolérés au plan international.
Selon les critères de l’OCDE, ils sont dommageables. La Suisse se propose de les supprimer.
La stratégie du Conseil fédéral s’appuie sur un volet fiscal conduisant à la suppression de ces régimes spéciaux
accompagnée par l’introduction d’encouragements à la R&D et d’autres mesures de politique fiscale. Un volet
budgétaire fait également partie du plan. Il comprend des mesures de compensation devant permettre aux cantons
de modifier leur taux ordinaire d’imposition afin de maintenir l’attractivité du pays. De très nombreuses
multinationales bénéficiant de ces régimes spéciaux, les supprimer sans contre-mesures provoquerait, à court
terme, un recul conséquent des recettes des cantons, estimé à plusieurs milliards de CHF. La mise en place de la
réforme coûtera environ CHF 1 Mrd.
Pour la Suisse, RIE III est une réforme de grande portée car elle lui assurera une nouvelle conformité par
rapport aux standards internationaux et lui fera regagner en attractivité à court et moyen terme. A plus long terme,
la position de la Suisse pourrait même se renforcer.