« Transformer sans casser » (Les Cahiers du DRH, février 2012, n° 184, p 25 à 34 par Bruno Lefebvre et Matthieu Poirot). Un article sur l\'accompagnement humain du changement. L’accent est mis sur les principaux risques d’un changement mal conduit, les modalités d’implication des dirigeants, le rôle de la DRH et les avantages d’une démarche collaborative.
« Transformer sans casser » (Les Cahiers du DRH, février 2012, n° 184, p 25 à 34 par Bruno Lefebvre et Matthieu Poirot). Un article sur l\'accompagnement humain du changement. L’accent est mis sur les principaux risques d’un changement mal conduit, les modalités d’implication des dirigeants, le rôle de la DRH et les avantages d’une démarche collaborative.
Livre blanc : Meilleurs pratiques des entreprises du secteur financier en mat...Selenis
Le Livre blanc vous présente une sélection des projets RSE mis en place par les banques, les sociétés d'assurance ou de la protection sociale : lutte contre la corruption, égalité hommes / femmes, équilibre de la vie professionnelle et personnelle, protection de l'environnement, ...
Découvrez les solutions RSE proposées par SO3 Conseil depuis la conception de votre stratégie RSE, de votre engagement sociétal et de votre programme environnemental jusqu\'au reporting RSE et rapport RSE.
NewDDeal est le 1er GUIDE Professionnel du Développement Durable & de la RSE. Un outil d’aide à la décision indispensable, qui répond au besoin croissant d’information des entreprises de toute taille et de tout secteur d’activité.
Perception des enjeux de la performance sociale par les dirigeants du LoiretCCI Loiret
Du 23 au 27 novembre 2009 la CCI du Loiret a réalisé une enquête téléphonique auprès de 200 entreprises du Loiret la perception
des enjeux de la performance sociale. Les entreprises interrogées proviennent des secteurs suivants : commerce, industrie, BTP, services aux particuliers, services aux entreprises.
Etude - Les Enjeux 2013 de la RSE et du Développement Durable by BDO-MM-ORSE-...Squaremetric
Réunissant l'avis de plus de 200 professionnels chargés de la RSE, l’étude sur les enjeux 2013 de la RSE et du développement durable des entreprises en France a été réalisée par BDO, 5ème réseau mondial d’audit et de conseil, Malakoff Médéric, groupe de protection sociale, paritaire et mutualiste, PRODURABLE et l'institut d'études Squaremetric, et le soutien de l'ORSE, en mars 2013. Les 20 nouveaux résultats de l’étude sont disponibles sur www.squaremetric.com | RSE
RSE : le Medef et EcoVadis publient un guide pratique pour accompagner les PMEAdm Medef
Les entreprises sont aujourd’hui face à de profondes transformations, à la fois dans leur environnement naturel, économique et financier, industriel et humain, sociétal et règlementaire. Elles ont pris acte de cette évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s’accentuer. Face à ces bouleversements, la RSE est un des leviers que peut utiliser le chef d’entreprise pour développer des solutions à même d’y répondre.
Les TPE, PME et ETI sont directement concernées. Faire le choix de la RSE est, pour elles, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs parties prenantes. S’engager dans la voie de la RSE est un pari gagnant puisqu’une étude de France Stratégie montre que l’écart de performance entre les entreprises qui introduisent des pratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.
Néanmoins, des efforts restent à faire pour favoriser le large déploiement des pratiques responsables. Pour cela, le Medef et EcoVadis se sont associés pour publier un guide pratique visant à aider concrètement les TPE-PME à mettre en place une démarche RSE.
Ce guide, composé de 10 témoignages de terrain détaillant chacun une bonne pratique, a été conçu pour donner à tous les chefs d’entreprise de TPE-PME de nouvelles idées d’actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis sont autant de bonnes pratiques mises en œuvre dans des secteurs d’activité variés. Elles ne sont pas nécessairement transposables et généralisables en l’état à toutes les entreprises, mais doivent être prises comme des sources d’inspiration.
Le Développement Durable n’est plus une option. L’opinion publique l’a compris et la plupart des dirigeants aussi. Plus que jamais d’actualité au moment où resurgissent les grands enjeux climatiques (COP21 à Paris en décembre 2015) et les questions sociales dans un contexte de morosité économique, l’Observatoire du Développement Durable 2015 (ODD) livre un éclairage à la fois stratégique et opérationnel.
Baromètre référent et historique mis en place par l’Ifop dès 2002, l'ODD a déjà su accompagner plusieurs dizaines de grands groupes souscripteurs.
Si la sémantique « Développement Durable » s’est depuis installée, elle n’en demeure pas moins, sur le fond, essentielle pour bien comprendre comment la marque-entreprise est aujourd’hui perçue sur les questions d’engagement et de responsabilité sociétale.
Selon les marques, les secteurs et les catégories de produits et services, un équilibre s’opère dans les arbitrages du consommateur-citoyen entre les attributs corporate) et les attributs marketing. C’est l’objet d’étude de l’ODD que d’investiguer cet espace.
Bilan Cooperatif et RSE 2013 du Réseau des Banques PopulairesJean Brunet-Lecomte
L’histoire récente a été marquée par une crise sans précédent, qui a permis de démontrer toute la pertinence et la modernité de notre modèle coopératif. Sa force et sa capacité de résilience ont été réaffirmées sur le terrain où les Banques Populaires ont su montrer leur solidarité dans un environnement économique qui tournait au « chacun pour soi ».
La Responsabilité Sociétale des Entreprises apparaît comme le complément naturel de notre modèle coopératif. Pour marquer notre positionnement, nous en avons élargi la définition à la Responsabilité sociétale et coopérative des entreprises (RSE Coopérative), intégrant ainsi nos valeurs et principes fondateurs à notre démarche RSE. Pour faire face aux nouveaux défis posés par la réglementation, les nouvelles technologies et l’accélération des changements économiques, les Banques Populaires, fidèles à leurs principes de proximité et de solidarité, sauront s’appuyer sur leurs 3,9 millions de sociétaires et leurs Conseils d’administration pour poursuivre leur histoire, chaque jour réinventée, au service des hommes et de l’économie.
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Perception des enjeux de la performance sociale par les dirigeants du LoiretCCI Loiret
Du 23 au 27 novembre 2009 la CCI du Loiret a réalisé une enquête téléphonique auprès de 200 entreprises du Loiret la perception
des enjeux de la performance sociale. Les entreprises interrogées proviennent des secteurs suivants : commerce, industrie, BTP, services aux particuliers, services aux entreprises.
Etude - Les Enjeux 2013 de la RSE et du Développement Durable by BDO-MM-ORSE-...Squaremetric
Réunissant l'avis de plus de 200 professionnels chargés de la RSE, l’étude sur les enjeux 2013 de la RSE et du développement durable des entreprises en France a été réalisée par BDO, 5ème réseau mondial d’audit et de conseil, Malakoff Médéric, groupe de protection sociale, paritaire et mutualiste, PRODURABLE et l'institut d'études Squaremetric, et le soutien de l'ORSE, en mars 2013. Les 20 nouveaux résultats de l’étude sont disponibles sur www.squaremetric.com | RSE
RSE : le Medef et EcoVadis publient un guide pratique pour accompagner les PMEAdm Medef
Les entreprises sont aujourd’hui face à de profondes transformations, à la fois dans leur environnement naturel, économique et financier, industriel et humain, sociétal et règlementaire. Elles ont pris acte de cette évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s’accentuer. Face à ces bouleversements, la RSE est un des leviers que peut utiliser le chef d’entreprise pour développer des solutions à même d’y répondre.
Les TPE, PME et ETI sont directement concernées. Faire le choix de la RSE est, pour elles, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs parties prenantes. S’engager dans la voie de la RSE est un pari gagnant puisqu’une étude de France Stratégie montre que l’écart de performance entre les entreprises qui introduisent des pratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.
Néanmoins, des efforts restent à faire pour favoriser le large déploiement des pratiques responsables. Pour cela, le Medef et EcoVadis se sont associés pour publier un guide pratique visant à aider concrètement les TPE-PME à mettre en place une démarche RSE.
Ce guide, composé de 10 témoignages de terrain détaillant chacun une bonne pratique, a été conçu pour donner à tous les chefs d’entreprise de TPE-PME de nouvelles idées d’actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis sont autant de bonnes pratiques mises en œuvre dans des secteurs d’activité variés. Elles ne sont pas nécessairement transposables et généralisables en l’état à toutes les entreprises, mais doivent être prises comme des sources d’inspiration.
Le Développement Durable n’est plus une option. L’opinion publique l’a compris et la plupart des dirigeants aussi. Plus que jamais d’actualité au moment où resurgissent les grands enjeux climatiques (COP21 à Paris en décembre 2015) et les questions sociales dans un contexte de morosité économique, l’Observatoire du Développement Durable 2015 (ODD) livre un éclairage à la fois stratégique et opérationnel.
Baromètre référent et historique mis en place par l’Ifop dès 2002, l'ODD a déjà su accompagner plusieurs dizaines de grands groupes souscripteurs.
Si la sémantique « Développement Durable » s’est depuis installée, elle n’en demeure pas moins, sur le fond, essentielle pour bien comprendre comment la marque-entreprise est aujourd’hui perçue sur les questions d’engagement et de responsabilité sociétale.
Selon les marques, les secteurs et les catégories de produits et services, un équilibre s’opère dans les arbitrages du consommateur-citoyen entre les attributs corporate) et les attributs marketing. C’est l’objet d’étude de l’ODD que d’investiguer cet espace.
Bilan Cooperatif et RSE 2013 du Réseau des Banques PopulairesJean Brunet-Lecomte
L’histoire récente a été marquée par une crise sans précédent, qui a permis de démontrer toute la pertinence et la modernité de notre modèle coopératif. Sa force et sa capacité de résilience ont été réaffirmées sur le terrain où les Banques Populaires ont su montrer leur solidarité dans un environnement économique qui tournait au « chacun pour soi ».
La Responsabilité Sociétale des Entreprises apparaît comme le complément naturel de notre modèle coopératif. Pour marquer notre positionnement, nous en avons élargi la définition à la Responsabilité sociétale et coopérative des entreprises (RSE Coopérative), intégrant ainsi nos valeurs et principes fondateurs à notre démarche RSE. Pour faire face aux nouveaux défis posés par la réglementation, les nouvelles technologies et l’accélération des changements économiques, les Banques Populaires, fidèles à leurs principes de proximité et de solidarité, sauront s’appuyer sur leurs 3,9 millions de sociétaires et leurs Conseils d’administration pour poursuivre leur histoire, chaque jour réinventée, au service des hommes et de l’économie.
88% des Français leur font confiance et 75% estiment qu’ils sont disponibles et à l’écoute de leurs patients selon la deuxième édition du baromètre Groupe Pasteur Mutualité
« La confiance des Français à l’égard des professionnels de santé »
"74% des Français favorables à plus de prescriptions de thérapies sans médicament !" selon un sondage Groupe Pasteur Mutualité portant sur « L’opinion des Français sur les thérapies non médicamenteuses »
Les thérapies sans médicament ont le vent en poupe!
Dd3
1. SPÉCIAL DÉVELOPPEMENT DURABLE
36
JEUDI 3 NOVEMBRE 2011 LES ECHOS
SOLUTIONSRepenser dans la durée Novo Nordisk chiffre
sa responsabilité
la relation client-fournisseur La société danoise, leader dans le
traitement du diabète, a mis en place
La coopération avec des fournisseurs étrangers doit s’inscrire dans une démarche de qualité. des indicateurs socio-économiques.
P D
endant longtemps la rela- indéniables :unturnoverplusfaible, ans le monde, près de durable, le tableau de bord pros-
tion entre les entreprises et des employés mieux formés et 285 millions de personnes pectif et des facilitateurs. Le TBL
leurs fournisseurs étrangers moins d’absentéisme conduisent à sont atteintes de diabète, permet, quant à lui, de répartir
s’est construite sur une une augmentation de la producti- soit 6,6 % de la population les objectifs financiers et RSE à
approche dite « défensive ». vité.Lesnormesenvironnementales adulte mondiale. Une per- tous les niveaux. Ce tableau de
Il s’agissait de rédiger un code de peuvent également être facteurs de sonne meurt toutes les bord comporte 24 objectifs divi-
conduite essentiellement basé sur le développement économique. Ces dix secondes de cette maladie sés en quatre points essentiels :
respect du Code du travail, puis de payslecomprennentdeplusenplus et de ses complications. En tant les clients et la société civile, les
simplement vérifier, par des audits et la tendance est très forte. « En que leader dans le traitement finances, les process et, enfin, les
relativement irréguliers, que la moins de deux ans, d’importants du diabète, avec près de 51 % de gens et les associations.
charte était respectée. La coopéra- efforts ont été faits en matière de RSE part de marché en 2010, la
tionn’étaitpasvraimentdemise.Pis, dans les pays en voie de développe- société danoise Novo Nordisk a Equilibre à maintenir
le non-respect des règles imposées ment, passant d’un modèle orienté dû très tôt prendre en compte Les indicateurs sociaux et envi-
GETTY IMAGES/BRAND X
pouvait conduire au déréférence- très “charity” à une RSE mieux inté- les enjeux sociaux et environ- ronnementaux ont été définiti-
ment d’un fournisseur avec des grée. Il ne faut pas oublier que ces nementaux liés à son activité. vement intégrés aux rapports
conséquences encore plus dramati- pays doivent se développer sur tous La société, qui emploie 30.000 de performance financière en
ques sur le marché local de l’emploi, les fronts en même temps ! » personnes dans 74 pays, investit 2004. Selon les dirigeants de
sur l’économie locale et les habi- La coopération pour améliorer donc dans des programmes Novo Nordisk, il s’agit de « tou-
tants, comme ce fut le cas pour la Une gestion difficile à mettre en œuvre par peur de coûts supplémentaires. les performances des fournisseurs d’accès au soin et dans la forma- jours de faire en sorte que les
société britannique Primark, qui, n’est pourtant pas encore la règle. tion directement ou à travers ses décisions stratégiques maintien-
interdisant dans sa charte le travail à sa réputation a ses limites. » En 2001, logue social font aussi partie des prio- Selon une étude de UN Global Con- fondations d’entreprise. C’est nent l’équilibre entre la rentabi-
domicile dans ses pays fournisseurs, sous l’impulsion du Bureau interna- rités. » Aider les fournisseurs à com- tact parue en 2010, 93 % des PDG danssonorganisationqueréside lité et les intérêts sociétaux ».
a provoqué la mise au chômage de tional du travail, le programme Bet- prendre notamment comment une pensent que la durabilité est cru- l’originalité du géant pharma- Au fil des années, Novo Nor-
nombreuses femmes travaillant ter Factory Cambodia jette les bases bonne gestion des ressources cialepourlefuturdeleurentreprise, ceutique. Sa structure, déjà, disk a donc mis en place un
pour de petites sociétés textile habi- d’une méthodologie pour l’amélio- humainespeutservirleurentreprise et 88 % estiment que la RSE doit puisque le laboratoire, fondé en grand nombre d’indicateurs
tuéesàcemodedefonctionnement. ration des normes sociales des reste une tâche difficile. « De même, s’intégrer dans la chaîne d’approvi- 1923, est contrôlé financière- socio-économiques afin d’éva-
entreprises fournisseuses. Ce pro- la démarche qualité fait peur à cer- sionnement. Pourtant, 54 % appli- ment par la Fondation Novo luer l’impact de ses activités sur
Effets positifs indéniables grammes’estdepuisélargiauniveau tains fournisseurs qui craignent les quent réellement ce principe, et Nordisk qui possède une vaste les différents acteurs impliqués
« Un changement s’opère depuis une mondial.« Ilresteévidemmentbeau- surcoûts et la diminution des com- seuls 39 % coopèrent directement majorité des voix à travers son dans son secteur d’activité. La
dizaine d’années », rapporte cepen- coup de travail, explique Joëlle Bro- mandes, note Joëlle Brohier. Jus- avec leurs fournisseurs. « C’est le holding Novo A/S. Dans le société reconnaît cependant
dant Joëlle Brohier, directrice et fon- hier.Maisdeseffortsontétéfaitssurla qu’en 2005, la RSE était perçue néga- “business as usual” Tant que les
. reporting ensuite. Dès 1996, une que, même si à long terme le
datrice d’Anakout CSR Consulting et formation employeur-employés. En tivement dans certains pays, en Asie méthodes d’achat ne changent pas, approche de Triple Bottom Line retour sur investissement est
de RSE & Développement, basée à termes de management et de RH notamment, comme autant de con- que les critères se basent sur des prix (TBL), ou triple bilan, a été mise positif, il est extrêmement diffi-
Singapour. « Les entreprises ont pris pour les premiers, et en termes traintes imposées par les pays occi- bas et des délais très courts, il y aura en place en même temps qu’une cile d’intégrer les effets à court
conscience qu’il fallait travailler d’informations sur les droits pour les dentaux, de barrières commerciales toujours un risque. » méthodologie de management terme dans les calculs financiers
autrement et que la simple gestion de seconds. La santé, la sécurité et le dia- cachées. » Mais les effets positifs sont JÉRÉMY REBOUL (Novo Nordisk Way of Manage- internes et que de telles mesures
ment) avec pour but d’équilibrer ne sont pas forcément utilisées
les conflits d’intérêt entre les dif- pour rééquilibrer les problèmes
Les fondations d’entreprise au service des partenariats férents niveaux décisionnaires.
Cela s’organise autour de trois
et les différences qui peuvent se
poser entre les différentes parties
outils managériaux : le reporting prenantes. J. R.
En 2010, 350.000 entreprises d’Admical, association spécialisée décernant un Big Society Award. Les Uni en 2008, et depuis peu en
françaises ont pratiqué le mécé- dans le mécénat d’entreprise. 58 % Big Society Awards ont été instaurés France. Plus près de chez nous, le
nat. Un chiffre en hausse de 17 % des actions se sont orientées vers le par le cabinet du Premier ministre ministère du Développement dura-
par rapport à 2008. Le budget total
atteint 2 milliards d’euros. C’est
social, l’éducation et la santé, 37 %
vers la culture, 19 % vers la solidarité
en novembre 2010 pour récompen-
ser individus et organisations qui
ble récompense les entreprises
depuis deux ans par les Trophées du Orsa veut monter un
laboratoire mondial
moins qu’en 2008 mais beaucoup internationale, alors que seulement œuvrent au Royaume-Uni pour la mécénat, afin de les encourager à
plus qu’en 2002, où le budget 12 % concernaient l’environnement création d’une société plus grande et s’investir dans des actions auprès de
n’était que de 343 millions . avec de 220 millions d’euros investis généreuse. porteursdeprojet.Parmileslauréats
l’année dernière. On est encore loin 2010, on trouve la Fondation Proc-
Le principe des fondations d’entre-
prise est né dans les années 1990,
des chiffres des Etats-Unis, par
exemple, où les fondations et les
Trophées du mécénat
RockCorps a été créé en 2003 aux
ter & Gamble France pour la protec-
tion du littoral et son kit pédagogi-
L’entreprise brésilienne tente d’allier
mais a encore du mal à se dévelop- entreprises ont contribué à la géné- Etats-Unis pour organiser un pont que de sensibilisation à l’attention le bien-être du personnel, les profits,
entre les associations et ceux qui
per dans l’Hexagone. 85 % des
mécènes sont, en effet, des PME qui
rosité à hauteur de 56 milliards de
dollars. En Grande-Bretagne, le Pre- peuvent les aider. Depuis 2005,
des collèges et des écoles primaires.
La fondation d’entreprise Eiffage et la préservation de la planète.
ne possèdent pas toujours de fonda- mier ministre britannique, David RockCorps offre des places de pour la création de 13 logements
S
tion mais font partie de clubs ou Cameron, vient de reconnaître la concert en échange de quatre heu- passerelles avec accompagnement ergio Amoroso, le président
d’associations. Les fondations res- contribution du projet Orange Rock- res de bénévolat au profit d’associa- de locataires en Ile-de-France ou la fondateur du groupe Orsa,
tent donc l’apanage des grandes Corps à la collectivité en récompen- tions locales partenaires. Un pre- société des eaux de Volvic pour son ambitionne ni plus ni
entreprises avec tout de même 63 % sant son engagement et celui de tous mier programme Orange programmedesauvegardedumilan moins de monter « le plus grand
dubudget,selonladernièreenquête les bénévoles impliqués en lui RockCorps a été créé au Royaume- royal dans le Massif central. J. R. laboratoire socio-environnemen-
tal de la planète ». De la pâte à
papier à l’emballage cartonné à
São Paulo, en passant par l’huile
France Télécom développe
CAS D’ÉCOLE
d’olive en Amazonie, le groupe
Orsa a largement déployé ses
activités sur le territoire brésilien
son écosystème en Afrique e n t r e n t e a n s . Av e c u n e
constante : une vision qui tente
MILTON MANSILHA / LUZ
de marier les affaires, le social et
l’environnement. En 1994, coup
L’opérateur télécoms finance des actions sociales multiples dans l’éducation ou la santé. d’accélérateur. Amoroso met sur
pied une fondation chargée
Par son activité et le déploiement de son réseau, il participe au développement économique. d’appliquer la formule des
« 3 P » : allier le bien être du per- Sergio Amoroso, président
P
résent dans 17 pays africains, sociaux sont immenses. D’abord, « en négociation » avec d’autres opé- sonnel, les profits et la préserva- fondateur du groupe Orsa.
France Télécom mise beau- pour les opérateurs télécoms, rateurs dans plusieurs pays. tion de la planète. Amoroso
coup sur le continent pour l’objectif premier est de déployer un Au-delàdel’activitéclassiqued’un impose donc une règle d’or : 1 % le but de « transformer l’agricul-
assurer une croissance de son chif- réseau mobile. Pas toujours facile opérateur de télécommunications, duchiffred’affairesestdestinéau ture de subsistance, souvent asso-
fre d’affaires. Mais investir dans des dans des pays où les infrastructures, le groupe français a créé une fonda- financement de la fondation. Un ciée aux conditions de semi-es-
pays aussi pauvres que le Mali, le notamment électriques, sont défi- tion, dotée d’un budget de 18 mil- chiffre d’affaires qui atteint clavageenAmazonie »grâce à sa
Niger ou la République démocrati- cientes, voire inexistantes dans cer- lions d’euros, dont un tiers est investi au j ou rd’ hu i 6 0 0 m i l l i o n s dimension sociale. Adopter une
que du Congo – l’Institut internatio- taines régions. Orange a ainsi ins- en Afrique. A travers la Fondation d’euros, selon Sergio Amoroso. « vision commerciale » tout en
nal de recherche sur les politiques tallé plus d’un millier d’antennes en Orange, l’opérateur finance des pro- laissant « de l’argent dans la
alimentaires (Ifpri) considère que le Afrique et au Moyen-Orient fonc- jets liés à l’éducation, la santé et Un pari fou main du producteur de noix,
niveau de la faim dans ce dernier tionnant à l’énergie solaire. l’insertion sociale. A Madagascar, Résultats : tous les projets afin qu’il ait une vie décente »,
pays est « extrêmement alar- par exemple, la fondation finance le sociaux de la fondation ont à la explique Sergio Amoroso.
mant » –, et en recueillir les fruits Partager les investissements fonctionnement de 722 classes, fois un aspect développement Mais cet entrepreneur n’a pas
économiques, impose certains Le coût de tels équipements est plus représentant 12.000 élèves et économique et un volet protec- encore gagné son pari le plus
devoirs… Même si « l’activité d’opé- élevé mais cela permet d’amener la 575 postes d’enseignants, en payant tion de l’environnement. C’est le fou. En l’an 2000, le groupe Orsa
rateur de télécommunications est téléphonie mobile à des villages. les salaires, la rénovation des salles… cas en zone urbaine. Plutôt que a repris pour un franc (1 real)
intrinsèquement porteuse de progrès Dans ce cas, souvent, l’installation Dans la santé, Orange a créé le pre- devouloirtravaillerdanslesfave- symbolique le projet Jari au
pour les populations concernées », est gardée, les habitants peuvent mier centre de dialyse pour enfants las comme la plupart des ONG, milieu de l’Amazonie. Il s’agissait
comme l’explique Mireille Le Van, venir recharger leur téléphone pen- de l’Afrique de l’Ouest, à Abidjan. Orsa préfère les petites commu- d’un projet d’usine de cellulose
secrétaire générale de la fondation dant quelques heures à l’énergie « Nous essayons de nous appuyer le nautés agricoles proches des vil- imaginé par un milliardaire
Orange. En soi, connecter les gens solaire et, parfois, « le surplus d’éner- plus possible sur les équipes locales les, pour endiguer l’exode rural. américain dans les années 1960,
entre eux et au reste du monde per- gie capté par les panneaux solaires d’Orange, notamment pour évaluer « La solution, c’est de trouver un un projet grandiose vite voué à
met de développer des activités éco- estutilisépouralimenterenélectricité lesprojets »,expliqueMireilleLeVan. moyen d’éviter cela »,affirme Ser- l’échec (Ludwig avait importé
nomiques nouvelles. Depuis la fin une école ou d’autres locaux commu- Et « nous avons créé 6 fondations au gio Amoroso. Des prêts sont une usine du Japon et planté de
N. BAKER / ABACA /ORANGE
2010, plus de 500 millions d’Afri- nautaire. C’est le cas au Niger, où une niveau local pour nous aider dans les accordés aux agriculteurs pour l’eucalyptus dans la forêt tropi-
cains ont un téléphone mobile et ils case de santé est alimentée en électri- évaluations », poursuit-elle. L’opéra- planter des arbres (sur la moitié cale). L’an dernier, Sergio Amo-
seront 860 millions fin 2015. Selon le cité par la station solaire », confirme teur s’appuie aussi sur des parte- de leurs petites propriétés, les roso est parvenu à éponger les
cabinet Informa, à cette date, Mireille Le Van. L’autre possibilité, naire, tels que Planet Finance, l’orga- 30 % restants étant destinés à dettes de Jari auprès des ban-
265 millions s’échangeront de pour rentabiliser les investisse- nisme fondé et présidé par Jacques l’agriculture et 20 % à l’élevage). ques. Mais il se donne encore
l’argent par téléphone mobile, soit ments, est de les partager avec Attali, spécialisé dans le microcrédit. Il y a trois ans, le groupe Orsa a trois ou quatre ans pour que
plus que le nombre de comptes d’autres opérateurs. Elie Girard, Orange a installé plus d’un millier Orange participe ainsi au soutien de racheté l’entreprise Ouro Verde l’opération devienne rentable.
bancaires ouverts sur le continent. directeurexécutifdelastratégiechez d’antennes en Afrique et au Moyen- 800 artisans à Madagascar. (l’or vert), qui produit de l’huile THIERRY OGIER
Mais les défis économiques et France Télécom, confirme ainsi être Orient fonctionnant à l’énergie solaire. GILLAUME DE CALIGNON d’olive, des noix et de l’açaï, dans CORRESPONDANT À SÃO PAULO