2. Ces paroles de participants ont été recueillies
lors du dispositif « Porteurs de Paroles » animé
par les réseaux locaux Parentalité
de Gignac et Lunel.
Le diaporama est un peu long car nous avons
choisi de conserver tous les textes pour
montrer la richesse de ces témoignages.
Quelques photos ont été intercalée pour
illustrer cette belle journée.
3.
4. « Manque de moyens spécifiques pour renforcer la
coopération.
Partenariat institutionnel faible.
Constat croisé avec les institutions mais pas de
réponses concrètes.
Sentiment de souffrance des familles avec un risque
de disqualification sociale.
Donc difficulté de se projeter et méfiance vis à vis des
institutions.
Nécessité d’une temporalité et nécessité de libérer la
famille de son contexte social
pour permettre la coopération. »
Professionnels
5. « Coopération faible voire inexistante par :
manque de temps et de moyens
humains et financiers.
C’est plus une consultation et une mobilisation
des habitants sur les actions élaborées
par les professionnels.
Pour développer la coopération
il faut plus de moyens humains :
ex : médiateur / participation des habitants. »
Professionnelle
6. « Pour qu’il y est coopération,
on devrait intégrer davantage les
préoccupations des parents.
Il faut qu’on soit à l’écoute du parent,
qu’on aille le rencontrer. »
Professionnel
7. « Le besoin des parents d’être écoutés
avec équité et confiance.
Dans les lieux d’accueil enfants parents,
j’ai apprécié le contact et les conseils
des pairs et des professionnels
qui n’étaient pas très envahissants ! »
Parent
8. « Parents et professionnels se rencontrent
chacun avec leur savoir-faire et leur
savoir-être → coopèrent à partir de là.
S’accueillir les uns, les autres déjà en tant
que personnes, portant une fonction
professionnelle et parentale
→ l’écoute est différente,
plus empathique peut-être. »
Professionnel
9. La Ville de Sète a mis à disposition gracieusement la
Salle Georges Brassens pour cette journée
10. « Relation de confiance créée entre parents
et professionnels grâce à l’accompagnement
social permet une relation plus facile
vers d’autres professionnels.
Mots clés : Ecoute, Confiance,
Isolement Rompu. »
11. « Pour de la coopération, il faut :
Ecoute globale de l’enfant
Coopération dans l’écoute des besoins de chacun
Construire ensemble à travers des ateliers, ex :
crèche papa musicien, maman cuisine
→au sein de la crèche
Le vivre ensemble
Aller chercher les compétences, mutualiser les
compétences parents / pro. »
Professionnelle
12. « Comment le parent participe-t-il
à la prise de décision
des mesures d’aides mises en place ?
Des tables rondes entre
professionnels et parents
pour une réflexion commune.
On avance ensemble ! »
Professionnelle
13. « Etablir une relation de confiance
Oser le dialogue
Notion d’empathie
Des professionnels n’étant pas eux même parents
peuvent parfois être confrontés au jugement
Faire des parents des porteurs de projets
Permettre le temps d’adaptation aux parents
// notion de handicap. »
Professionnelle
14. « Les parents doivent être là dans le
décisionnel avec les professionnels
pour la parentalité !
Les professionnels créent le contexte
favorisant l’échange : information et mise
à disposition de temps et d’espace. »
Professionnel
15. Le dispositif « Porteurs de Paroles » : la table des scribes
16. « Il y a un manque de coopération. Il y a
un clivage entre les professionnels du
« public » et du « privé », ainsi qu’en
interne entre eux. Il faut travailler une
vraie coopération. »
Professionnelle
17. « Le point de départ, c’est connaître et
respecter les valeurs de la famille pour
co-construire un projet.
Notion importante
d’accompagnement et de soutien. »
Professionnelle
18. « Les professionnels nous permettent
de sortir de la routine et du quotidien
avec enfants, sans enfants,
des sorties se font.
La dernière fois on a fait un couscous et il
y avait des enseignants,
des gens de la mairie, la PMI,
c’était un repas partagé devant l’école. »
Parent
19. « Les intentions sont loin de la réalité !
Les clés de la coopération :
Recevoir-accepter-écouter-partage-rencontre. »
Professionnelle
22. « La coopération c’est : s’écouter, s’entendre.
Il faut trouver des supports
pour œuvrer ensemble.
Il faut connaître les motivations des parents.
On a besoin d’aide ! »
Professionnelle
24. « Pour que la coopération fonctionne,
il faut commencer par
un questionnement commun parents/pros,
afin de faire émerger les idées, les besoins…
Les moments informels sont propices
(autour d’un café, entre deux portes…)
Le regard posé par le professionnel reste
difficile pour le parent. »
Parent et professionnelle
25. « Mots clés : confiance-relationnel
L’école doit se mettre au niveau
des parents ! Faire le lien.
Il n’y a pas de mauvais parents ! »
Professionnelle
26. « Même si le dispositif d’intervention
est contraint, les familles peuvent
être en demande. Il serait dommage
de judiciariser à tout prix.
Cet espace de travail est plus libre
ainsi que la rencontre. »
Professionnelle
27. Introduction de la journée avec de gauche à droite : Blandine Sagot, Directrice EPE 34 -
François Commeinhes, Sénateur Maire de Sète - Tina Candore-Peliza, Adjointe Déléguée à
l’enfance - Véronique Calueba-Rizzolo. Conseillère départementale – Rodolphe Damour,
Directeur adjoint en charge de l’action sociale de la Caf de l’Hérault
28. « Etre conscient que les parents
ont des compétences,
les repérer et s’appuyer dessus ! »
Professionnel
29. « Convoquer les parents !
Est-ce une bonne base pour une
coopération réussie ? »
30. « La coopération c’est l’interface
pour réunir des territoires
différents et faire des liens »
Professionnelle
31. « La collaboration ce peut-être
une clé pour offrir une
disponibilité, créer des espaces
d’échanges et de réflexions
partagées. »
Professionnel
32. « Mener des actions ensemble 50 / 50.
Chacun est au même niveau.
Il faut se mettre d’accord sur un projet
qui peut émaner aussi bien du
professionnel que du parent. »
Professionnel
33. « Prendre en considération
les compétences des parents.
Avoir assez d’humilité pour ne pas être
dans l’ingérence de la famille. »
Professionnelle
35. « Il faut lever les jugements
et les à priori des 2 côtés.
Etre transparent / authentique
Expliciter les attentes des uns et des autres.
Ne pas imposer un schéma pré-construit : « ce qui
est bien / ce qui est mal »
Accueillir la parole « même jugeante » du parent
Avancer sur des objectifs communs en partant de
la réalité vécue. »
Professionnelle
36. « Les professionnels du soutien à la parentalité
ne devraient pas être des professionnels
de la parentalité.
Car le fait d’être reconnu comme pro amène
à considérer qu’on sait
et que les parents ne savent pas.
Coopérer c’est être d’accord, s’associer,
être ensemble dans le même but,
donc dans le soutien à la parentalité,
il ne peut y avoir de coopération. »
Professionnelle
37. « Parentalité et convivialité.
Dans les institutions on trouvait qu’il
manquait de convivialité.
On a fait des rencontres familiales
avec des enfants placés par l’ASE.
Au début c’était des ateliers cuisine
et maintenant on met en place
des séjours avec les enfants.
A partir de leurs idées et de leurs besoins. »
Professionnelle
38. « En tant qu’assistante sociale, d’habitude on
parle plutôt de confiance, adhésion, alliance.
J’entends bien la différence avec la coopération
qui permet d’être au même niveau dans la
construction du projet pour l’enfant.
La présence des parents
est courageuse et primordiale. »
Professionnelle
39.
40. « Courage + Co-construction
Ouverture + Observation (recherche de sens)
Opportunité
Protection (de soi - des autres)
Echanges
Relation + Retour d’information
Avancée + Altérité
Territoire (visiter le territoire de l’autre)
Influence + Intuition
Objectif (à garder en vue)
Nommer ce qui doit être nommé ! »
41. « Pour que la coopération soit possible :
Pas d’injonction !
Pas de cloisonnement social (mais mixité…)
Construction d’un maillage fin
de différents éléments et valeurs
Espace convivial et solidaire
Ecoute – co-construction ;
matière essentielle amenée par les parents
(ce qu’ils sont, à travers leurs propres systèmes de valeurs)
Coopération : fait appel à tout :
Singularité, valeurs, histoires familiales
Confiance, affectif…
Construction sur le long terme »
42. « Rester dans le respect et
l’authenticité.
Ne pas se substituer à l’autre donc
reconnaître à chacun
ses compétences. »
Elue
43. « La Mare aux têtards n’a jamais de sangliers
(livre-CD à acheter).
Un projet de 3-4 ans d’atelier,
de mise en œuvre et d’enregistrement.
Atelier de chants du monde :
on a fait des collectes à partir des parents
et des enfants, ensuite on a proposé
de venir illustrer les chants dans un lieu
et de les traduire avec les parents. »
Professionnelle
44. « Ecoute empathique du
professionnel envers le parent et
vice-versa.
« Permet de répondre
à un besoin personnalisé » »
Professionnelle
46. « La coopération doit démarrer
dès l’école / le collège.
Les enseignants doivent être des relais vers
les actions de soutien à la parentalité.
Il faut ouvrir l’école sanctuarisée aux
partenaires.
Parfois, un constat est établi sur une
difficulté de l’enfant,
mais il n’y a pas de relais, … »
Parent
47. « La coopération c’est : se faire confiance,
chacun prend sa place dans la co-éducation.
Les dispositifs reflètent aux parents les difficultés
(« stigmatisation »).
Pour faciliter la coopération il faut prendre
en compte la globalité de la situation familiale (logement,
budget, insertion sociale, pro…)
Il faut aller vers le parent.
L’appellation REAAP renvoie
à quelque chose de problématique.
Notion de parent : « le parent a besoin ».
Attention à ne pas transmettre en tant que professionnel
des attentes de performances parentales. »
Professionnels
48. « La coopération c’est de
l’écoute, du respect mutuel,
de la co-construction.
Le respect de leur propre
éducation. »
Professionnelle
49. « Il faut créer du lien et de l’espace
temps pour permettre le dialogue.
Le professionnel doit amener le parent à
trouver ses propres réponses.
Savoir se faire aider : le réseau. »
Parents et professionnels
50. « Œuvrer ensemble en évitant
de rentrer dans la sphère personnelle
de la famille et réciproquement
→ pour le bien-être des enfants. »
51. Les animateurs du réseau Parentalité 34 : Christine Campagna et Régis Garcia
52. « Il faut impliquer les parents dès le démarrage
d’une volonté de coopération sinon
les parents ont l’impression que les pros
font « dans leur dos ».
Les parents sont dans une demande de
transparence, de réponse rapide car eux vivent
24h / 24h avec la problématique. »
Bénévole
53. « La coopération c’est développer
la communication, c’est ouvrir
davantage les structures aux familles.
Remise en cause des pratiques
professionnelles, s’adapter au
quotidien des parents :
développer les actions là où ils sont. »
Professionnelle
55. « Gros problème de communication.
Comprendre les besoins des parents. Se
remettre en question.
Le parent doit être acteur du projet.
Besoin d’un soutien pour
communiquer. »
Professionnel
56.
57. « La coopération est à double sens.
Les attentes sont à ajuster,
les représentations aussi. »
Professionnelle
58. « Les professionnels nous apportent du
plus, de l’aide, du partage, de l’écoute, du
réconfort, un moment d’échange.
C’est une rencontre, un pilier de soutien.
En tant que parent, on apporte de la
nouveauté, des idées,
du soutien pour accomplir leur projet. »
Parent
59.
60. « La coopération informelle
(bouche à oreille…)
est le vecteur fondamental pour
construire une coopération formelle. »
61. « Les parents sont aussi tous des
adultes et des fois on l’oublie.
Une maman c’est aussi une femme,
et un homme c’est aussi un papa. »
Discussion entre professionnels
62. « Importance d’agir ensemble.
Fédérer les compétences de
chacun. Construire un cadre. Cette
coopération mériterait plus de
relais entre parents et
professionnels. »
Parents
63. « La coopération parents-professionnels
c’est ne pas distinguer qui est parent,
qui est professionnel.
Les professionnels doivent se remettre
en question :
«Reconnaîtreettravaillerle jugement».»
Professionnelle
64. « La coopération reste difficile.
Les parents sont demandeurs de services.
Même la coopération parents – parents
reste difficile.
Par contre possible cette coopération
dans son expérience à travers de petites
conférences sur différents thèmes :
cyberaddiction – TADH… »
65. « L’institution doit donner
la place aux parents !
Parents / professionnels :
coéducation.
Mots clés : confiance mutuelle. »
Professionnelle
66. « Coopération :
Ecoute – empathie
Reconnaissance des capacités de l’autre
Pas de jugement de valeur
Beaucoup échanger »
Professionnels
67.
68. « Dans le travail social,
la coopération initiale est difficile
et peut être tronquée,
ce qui peut évoluer
avec le temps. »
Professionnelle
69. « Mise en relation par des supports :
le livre et le jeu.
Professionnels et parents se
retrouvent à la médiathèque autour
d’un dispositif mis en place pour la
petite enfance.
Intervention de l’EPE,
maison médicale, etc… »
Professionnelle
70. « Le professionnel doit être
rassurant auprès des parents,
créer une relation de confiance.
Mais garder une distance « juste »
pour ne pas épouser
l’anxiété des parents. »
Professionnelle
71. « Pour une coopération juste et équilibrée :
Epanouissement et réussite scolaire et sociale
de tous les enfants »
Professionnelles
Aidant aidé
Parents
Aidant aidé
Pros
74. « La coopération est à travailler.
Difficile parfois et pas innée !
La coopération n’est pas toujours
à la base des projets ou actions.
Assez mouvante, elle se construit.
L’objectif de l’accompagnement
est l’autonomie. »
Professionnelle
75. « Partir des préoccupations des parents, libérer
la parole, partager les expériences
pour favoriser les échanges et créer du lien.
Le professionnel permet une régulation de la
parole et est garant
de la bienveillance vis-à-vis de l’enfant. »
Professionnelle
76. « Au cours d’un entretien de médiation
entre parents et professionnels,
on peut entrer dans une réflexion
commune quidépasse lesstatuts dechacun.
Ce qui amène un échange constructif
et profitable à tous. »
Professionnelle
77. « La coopération dans les dispositifs :
Moyens à développer dans les actions
collectives
Outils mis à disposition
Thèmedanslequellesparentssontpartieprenante
Dispositifs parfois contraignants
Objectifs parents et professionnels décentré,
rythme de chacun à respecter. »
79. « Peu de parents sont en demande
de conseils éducatifs, la demande est faite
plus dans le domaine scolaire. »
Professionnel
80. « Posture du professionnel :
Non jugement
Bienveillance
Confidentialité / Anonymat
Méthode pro :
Etre à l’écoute des pros, des parents et des enfants
Favoriser le dialogue
Reformuler
Démarches du professionnel :
Savoir repérer les signes pour favoriser la participation des
parents
Aider les familles à trouver des solutions
Faire circuler la parole
Permettre aux parents de trouver les solutions entre eux »
Professionnelle
81. « Laisser la place
au « parent »
d’être parent »
82. « Le réseau parentalité est une
ressource pour les parents. Point
d’Appui pour les parents,
accueillant, accessible »
Professionnel