Depuis les années 60, la croissance économique wallonne était constamment inférieure à celle
de la Flandre. Mais ce retard de croissance a pris fin au cours de la dernière décennie. Cette
évolution reflète une dynamique de croissance industrielle un peu plus soutenue en Wallonie,
et est également liée au ralentissement de la croissance de l’économie flamande. Le tout est
de savoir si la Wallonie a amorcé un mouvement de réajustement par rapport à la Flandre. Un
signe encourageant est le changement de cap de la politique industrielle wallonne, surtout via
le plan Marshall qui soutient le développement de nouveaux pôles de croissance industrielle.
Les statistiques des investissements et des exportations donnent également à penser que cette
réorientation porte progressivement ses fruits. Mais malgré cette embellie, la Wallonie est toujours
plus faible dans divers domaines par rapport à la Flandre. Ainsi, les exportations (surtout
à l’extérieur de l’UE) et l’esprit d’entreprise y sont moins développés, la productivité dans
les secteurs des services y est plus faible, l’enseignement est moins performant et le chômage
structurel reste obstinément élevé. Si la Wallonie parvient à corriger ces relatives faiblesses, le
rythme de croissance restera légèrement supérieur à celui de la Flandre, notamment grâce à
une démographie moins défavorable. Cela suppose toutefois que la Wallonie, outre la réorientation
de sa politique industrielle, s’attelle à mettre en oeuvre des réformes du marché du travail
qui seront d’ailleurs nécessaires dans toutes les régions pour élever le taux d’emploi.
L'AURH publie, en avril 2019, le cahier de son observatoire habitat et foncier consacré à la promotion immobilière dans la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole en 2017.
L'étude analyse les deux grandes tendances :
la stabilité du marché depuis 2013,
la stabilité des prix portés par les ventes de grands logements de standing.
Le document présente également les principaux projets en cours dans le territoire et présente la conjoncture régionale du marché de la promotion immobilière.
The document discusses immigration in Belgium, focusing on immigration from Morocco. It provides statistics on the Moroccan population in Belgium, which is concentrated in certain regions. Historically, immigration to Belgium was driven by labor needs, recruiting workers from countries like Italy, Spain, and Morocco through conventions. More recently, immigration has been driven by family reunification, naturalization, and asylum/refugees. The document emphasizes that education and jobs are top drivers of successful integration, with language ability, education levels, and labor market access playing important roles. It also discusses moving from viewing immigrants as "foreign" to embracing a shared identity as Belgian citizens.
This document discusses the challenges of integrating refugees into the Belgian labor market. It finds that while over 60% of asylum seekers are granted refugee or protected status, only 3% of recognized refugees had actually worked in 2016, and only 1 in 4 "highly qualified" refugees had steps taken to recognize their degrees. This low level of integration is due to the lengthy asylum process not aligning with integration support services, a lack of urgency and collective will, and refugees not having a competitive advantage in the market. The document recommends providing integration and activation services alongside the asylum process, matching housing and education with jobs, and facilitating market access through transition support and alternative employment options to better support refugee labor market integration.
Depuis les années 60, la croissance économique wallonne était constamment inférieure à celle
de la Flandre. Mais ce retard de croissance a pris fin au cours de la dernière décennie. Cette
évolution reflète une dynamique de croissance industrielle un peu plus soutenue en Wallonie,
et est également liée au ralentissement de la croissance de l’économie flamande. Le tout est
de savoir si la Wallonie a amorcé un mouvement de réajustement par rapport à la Flandre. Un
signe encourageant est le changement de cap de la politique industrielle wallonne, surtout via
le plan Marshall qui soutient le développement de nouveaux pôles de croissance industrielle.
Les statistiques des investissements et des exportations donnent également à penser que cette
réorientation porte progressivement ses fruits. Mais malgré cette embellie, la Wallonie est toujours
plus faible dans divers domaines par rapport à la Flandre. Ainsi, les exportations (surtout
à l’extérieur de l’UE) et l’esprit d’entreprise y sont moins développés, la productivité dans
les secteurs des services y est plus faible, l’enseignement est moins performant et le chômage
structurel reste obstinément élevé. Si la Wallonie parvient à corriger ces relatives faiblesses, le
rythme de croissance restera légèrement supérieur à celui de la Flandre, notamment grâce à
une démographie moins défavorable. Cela suppose toutefois que la Wallonie, outre la réorientation
de sa politique industrielle, s’attelle à mettre en oeuvre des réformes du marché du travail
qui seront d’ailleurs nécessaires dans toutes les régions pour élever le taux d’emploi.
L'AURH publie, en avril 2019, le cahier de son observatoire habitat et foncier consacré à la promotion immobilière dans la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole en 2017.
L'étude analyse les deux grandes tendances :
la stabilité du marché depuis 2013,
la stabilité des prix portés par les ventes de grands logements de standing.
Le document présente également les principaux projets en cours dans le territoire et présente la conjoncture régionale du marché de la promotion immobilière.
The document discusses immigration in Belgium, focusing on immigration from Morocco. It provides statistics on the Moroccan population in Belgium, which is concentrated in certain regions. Historically, immigration to Belgium was driven by labor needs, recruiting workers from countries like Italy, Spain, and Morocco through conventions. More recently, immigration has been driven by family reunification, naturalization, and asylum/refugees. The document emphasizes that education and jobs are top drivers of successful integration, with language ability, education levels, and labor market access playing important roles. It also discusses moving from viewing immigrants as "foreign" to embracing a shared identity as Belgian citizens.
This document discusses the challenges of integrating refugees into the Belgian labor market. It finds that while over 60% of asylum seekers are granted refugee or protected status, only 3% of recognized refugees had actually worked in 2016, and only 1 in 4 "highly qualified" refugees had steps taken to recognize their degrees. This low level of integration is due to the lengthy asylum process not aligning with integration support services, a lack of urgency and collective will, and refugees not having a competitive advantage in the market. The document recommends providing integration and activation services alongside the asylum process, matching housing and education with jobs, and facilitating market access through transition support and alternative employment options to better support refugee labor market integration.
Islamic primary schools have existed in the Netherlands since 1988. While two Islamic secondary schools were closed due to low quality and fraud, Islamic primary schools tend to be less fundamentalist and ethnically diverse. However, Islamic schools still struggle with quality issues. 27.5% of Islamic primary schools are rated as very weak, compared to an average of 7% for other school types. Potential explanations for lower performance of students from Islamic backgrounds include conservative educational focus, ethnically homogeneous student bodies, closedness to urban culture, and very low parental socioeconomic status. Gender inequality in countries of origin also correlates with lower educational performance for migrant students from Islamic countries. While Islamic schools offer a means of cultural adjustment, success is not guaranteed.
The document discusses using happiness and well-being as metrics for policy goals instead of solely economic indicators like GDP. It argues that more wealth does not necessarily lead to more happiness (the Easterlin Paradox) and that happiness can be scientifically measured. While happiness is undoubtedly good, a policy focused solely on increasing happiness may raise issues and more qualitative factors are also important. Some policies like income redistribution, education, health care, and work-life balance could plausibly increase well-being. Overall it advocates considering happiness alongside traditional economic goals but recognizes limitations to engineering happiness through government intervention.
Itinera pleit voor gedurfd realisme: wat zijn de beleidsprioriteiten die ná de verkiezingen op de lijsten van de onderhandelaars moeten staan? Dit was de insteek van de Itinera-verkiezingsreeks. Bekijk onze presentatie
Slides utilisés par Julien Manceaux, senior economist chez ING Belgique lors de sa conférence du 24/11/16, au Forum financier de Charleroi.
Titre complet de la conférence : "Taux d’intérêt et tendances démographiques : Perspectives du marché immobilier"
Islamic primary schools have existed in the Netherlands since 1988. While two Islamic secondary schools were closed due to low quality and fraud, Islamic primary schools tend to be less fundamentalist and ethnically diverse. However, Islamic schools still struggle with quality issues. 27.5% of Islamic primary schools are rated as very weak, compared to an average of 7% for other school types. Potential explanations for lower performance of students from Islamic backgrounds include conservative educational focus, ethnically homogeneous student bodies, closedness to urban culture, and very low parental socioeconomic status. Gender inequality in countries of origin also correlates with lower educational performance for migrant students from Islamic countries. While Islamic schools offer a means of cultural adjustment, success is not guaranteed.
The document discusses using happiness and well-being as metrics for policy goals instead of solely economic indicators like GDP. It argues that more wealth does not necessarily lead to more happiness (the Easterlin Paradox) and that happiness can be scientifically measured. While happiness is undoubtedly good, a policy focused solely on increasing happiness may raise issues and more qualitative factors are also important. Some policies like income redistribution, education, health care, and work-life balance could plausibly increase well-being. Overall it advocates considering happiness alongside traditional economic goals but recognizes limitations to engineering happiness through government intervention.
Itinera pleit voor gedurfd realisme: wat zijn de beleidsprioriteiten die ná de verkiezingen op de lijsten van de onderhandelaars moeten staan? Dit was de insteek van de Itinera-verkiezingsreeks. Bekijk onze presentatie
Slides utilisés par Julien Manceaux, senior economist chez ING Belgique lors de sa conférence du 24/11/16, au Forum financier de Charleroi.
Titre complet de la conférence : "Taux d’intérêt et tendances démographiques : Perspectives du marché immobilier"
Le document Les données clés de l'Estuaire de la Seine, publié par l'AURH illustre à travers des cartes, données chiffrées, graphiques et tableaux, 6 grandes thématiques étudiées :
- la population (Évolution, catégorie socioprofessionnelle, revenu médian, indice de vieillissement, nombre de ménages...)
- les mobilités (Migrations domicile - lieu de travail, origine des actifs de l'Estuaire, nombre d'étudiants...)
- l'habitat (Nombre de logement, résidences principales ou secondaires, logements vacants, taux de construction...)
- l'emploi/économie (Nombre d'emplois dans l'Estuaire, population par type d'activité, répartition de l'emploi salarié...)
- le tourisme
- l'agriculture (Répartition des âges des chefs d'exploitation, orientation technico-économique de la commune dans l'Estuaire, richesses naturelles...)
Sobriété dans nos modes de vie : un choix ?LIEGE CREATIVE
Crise énergétique, changements climatiques, accroissement des inégalités interrogent nos modes actuels de production, de consommation, et de vie. La sobriété, par la vision de société qu’elle porte, peut être une réponse intéressante à explorer, mais elle nécessite d’être questionnée. Quelles visions de la société, des solidarités, des vulnérabilités et du collectif se trouvent derrière cette terminologie ? S’alimenter, se déplacer, s’équiper… dispose-t-on, toutes et tous, du choix de la sobriété ? Comment conjuguer enjeux de durabilité, vulnérabilités individuelles et protections collectives ?
Dans la poursuite des échanges générés à l’occasion de notre conférence de lancement de saison, centrée sur la « sobriété en tant que levier pour la transition », cette rencontre entre Christine Mahy, figure emblématique de la lutte contre la pauvreté, et Sébastien Brunet permettra de réinterroger cet « idéal » de sobriété au regard de la réalité socio-économique et des enjeux qu'elle charrie.
Panorama de l'économie bruxelloise - juillet 2017impulse.brussels
Le Panorama de l’économie bruxelloise réalisé par le 1819 et impulse.brussels rassemble une mine d’informations sur la population, le marché du travail, l’activité économique et l’entrepreneuriat dans la Région de Bruxelles-Capitale.Voici un aperçu des données statistiques contenues dans ce PowerPoint aux 1001 graphiques
Ambitieus preventiebeleid nodig om escalatie kost chronische aandoeningen te ...Itinera Institute
De factuur van de vier belangrijkste chronische aandoeningen in de EU loopt op tot bijna € 500 miljard of ongeveer 35% van de totale uitgaven aan gezondheidszorg. Naast deze directe medische kost is er een hoge indirecte niet-medische kost – voornamelijk als gevolg van verliezen in productie en productiviteit – van € 321 miljard in 2015 (2,2 % van het Europese BBP). Het potentieel van een sterk preventiebeleid is gelukkig zeer attractief. Wetenschappelijke analyses laten toe te concluderen dat ongeveer de helft van de chronische aandoeningen vermeden kan worden bij het opteren voor een gezonde levensstijl. Een ambitieus preventiebeleid is de sleutel tot dit potentieel.
Falen: een les op weg naar succes! (over ondernemen)Itinera Institute
Dit boek omvat de wetenschappelijke benadering van faillissement en zijn aspecten. Met aanbevelingen voor het beleid en met veel informatie en inspiratie voor starters en ondernemers.
This document outlines a PhD thesis examining how care pathways can improve teamwork in healthcare and prevent burnout. It begins with an introduction describing the growing need for effective teamwork in healthcare due to high rates of medical errors. Barriers to teamwork like fragmented structures and high workload are discussed. The thesis then explores how care pathways, as a type of organizational intervention, may improve teamwork by facilitating communication and coordination among healthcare teams.
The PhD study involved four studies to examine indicators of teamwork, the impact of care pathways on teamwork, and conditions influencing care pathway implementation. A cluster randomized controlled trial found that teams using care pathways perceived themselves as more of a real team and had a better quality work environment than control teams
This document outlines the doctoral thesis of Dr. Svin Deneckere on improving teamwork and preventing burnout through the use of care pathways. It discusses the growing need for teamwork in healthcare due to factors like increasing specialization and fragmented structures. Care pathways are presented as a tool to improve teamwork by facilitating communication, coordinating roles, and documenting care processes. The thesis involved 4 studies: 1) developing a set of indicators for measuring teamwork; 2) a literature review finding care pathways can improve teamwork; 3) a cluster randomized controlled trial finding care pathways positively impact teamwork; and 4) process evaluations of implementation. The thesis examines how care pathways can enhance teamwork in healthcare organizations.
1. Disparités et convergence économiques:
ensemble mais différents
JEAN HINDRIKS
MATTÉO GODIN
26 NOVEMBRE 2015
2. Convergence économique:
cœur de l’actualité
Plans régionaux: Marshall 2.vert,
Vlaanderen in Actie, etc.
Fonds structurels européens
3. Cohésion économique et cohésion sociale:
état des lieux
PIB par habitant en 2013 • Classement des arrondissements selon leur
taux de croissance moyen du PIB (2000-2013):
• 1-5:Nivelles, Ieper, Eeklo, Oudenaarde,
Tournai.
• 5-10:Turnhout, Huy, Aalst, Marche-en-
Famenne, Thuin.
…
• 39-44:Soignies, Verviers, Bruxelles, Arlon,
Virton.
• Croissance 3,5* plus importante dans les 5
meilleurs que dans les 5 moins bons.
4. Cohésion économique et cohésion sociale:
état des lieux
Revenu disponible par habitant en 2012 • Classement des arrondissements selon
leur revenu disponible en 2012:
• 1-5: Leuven, Halle-Vilvoorde,
Mechelen, Nivelles, Aalst
• 5-10: Oudenaarde, Veurne, Brugge,
Dendermonde, Sint-Niklaas
…
• 39-44: Philippeville, Mons, Marche-
en-Famenne, Charleroi, Mouscron
5. La mobilité comme facteur de cohésion sociale
Navetteurs
◦ Un travailleur sur trois travaille hors de son arrondissement de résidence
Migrations internes
◦ Corrélation positive entre solde migratoire interne et revenu disponible
6. Evolution des disparités dans le temps:
le coefficient de variation
0
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Bruxelles et Flandre
Coefficient de variation du PIB SEC95
Coefficient de variation du PIB SEC10
Coefficient de variation du revenu disponible
0
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Bruxelles et Wallonie
Coefficient de variation du PIB SEC95
Coefficient de variation du PIB SEC10
Coefficient de variation du revenu disponible
8. Evolution des disparités dans le temps:
Le décrochage de Bruxelles
2000 2013
PIB bruxellois relatif à la moyenne belge 203% 174%
PIB flamand relatif à la moyenne belge 99% 101%
PIB wallon relatif à la moyenne belge 72% 74%
PIB/tête bruxellois relatif à la moyenne
européenne (EU28) 256% 207%
PIB flamand relatif à la moyenne
européenne (EU28) 124% 120%
PIB wallon relatif à la moyenne
européenne (EU28) 91% 88%
2003 2012
Revenu disponible bruxellois relatif à
la moyenne belge 98% 91%
Revenu disponible flamand relatif à la
moyenne belge 105% 106%
Revenu disponible wallon relatif à la
moyenne belge 91% 91%
PIB par habitant Revenu disponible par habitant
9. Evolution des disparités dans le temps:
Les régions belges et l’Europe
78
80
82
84
86
88
90
92
110
112
114
116
118
120
122
124
126
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
PIB par habitant relatif à la moyenne EU28
PIB Flandre SEC95
PIB Flandre SEC10
PIB Wallonie SEC95
Axe vertical gauche: Flandre. Axe vertical droite: Wallonie.
200
210
220
230
240
250
260
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
PIB Bruxelles SEC95 PIB Bruxelles SEC10
PIB par habitant bruxellois relatif à la moyenne EU28
10. Evolution des disparités dans le temps:
Flandre/Wallonie :le coefficient de variation
0
0.002
0.004
0.006
0.008
0.01
0.012
0.014
0.016
0.018
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Flandre et Wallonie
Coefficient de variation du PIB SEC95 Coefficient de variation du PIB SEC10 Coefficient de variation du revenu disponible
12. Evolution des disparités dans le temps:
Les disparités économiques au sein des régions
Augmentation des disparités économiques
au sein des régions
o Clusters de production
o Pas incompatible avec une
convergence du revenu disponible
17. Convergence du revenu disponible:
la vitesse
• Vitesses:
• Half-life entre arrondissements
d’une région: 14 ans
• Half-life entre arrondissements de
régions différentes: 49 ans
18. Convergence du revenu disponible:
le décrochage
Grandes villes de production
o Emigrations des plus riches vers la
périphérie
Population peu mobile
o Distance géographique
o Distance linguistique
19. Conclusions
Fortes disparités économiques mais certaine cohésion sociale
Disparités économiques:
◦ Bruxelles chute relativement aux autres régions (fécondité importante à Bruxelles)
◦ Stables entre Wallonie et Flandre
◦ Augmentent au sein de la région wallonne (plans Marshall)
20. Conclusions
Cohésion sociale:
◦ Cohésion certaine grâce aux navetteurs
◦ Diminue entre les régions (appauvrissement des grandes villes)
◦ Augmente au sein des régions
◦ Convergence
21. Conclusions
Orientations politiques:
◦ Attirer/garder les classes supérieures au sein des grandes villes
◦ Réaménagement des zones résidentielles
◦ Favoriser la mobilité des travailleurs
◦ Diminuer les coûts de mobilité pendulaire (transports en commun)
◦ Diminuer les coûts des transactions immobilières
◦ Formation du capital humain (prioritairement les langues)
Notes de l'éditeur
De nombreuses mesures ont été mises en place pour assurer le rattrapage économique des entités géographiques les plus pauvres en Europe et en Belgique
-La production par tête est beaucoup plus importante à Bruxelles que dans les autres arrondissements belges. Pour le reste, la distribution de la production par tête est très inégalitaire en Belgique. La distribution inégalitaire au sein des régions est imputable aux politiques économiques de clusterisation des activités productives.
-Il est important de distinguer PIB (lieu de production de l’activité économique) et revenu disponible (fonction du lieu de résidence). La convergence de la production n’est pas une fin en soit, ce que visent implicitement les politiques de rattrapage c’est la convergence du revenu disponible, autrement dit améliorer la cohésion sociale. La cohésion sociale au sein des arrondissement belges est beaucoup plus forte que la cohésion économique.
-En Wallonie, le PIB par tête est égal à 73% de la moyenne belge mais le revenu disponible est lui égal à 96% de la moyenne.
Si les disparités de revenu disponible sont moins importantes que les disparités économiques c’est grâce principalement aux navetteurs. Les migrations internes permettent de diminuer les disparités de revenu disponible dans le temps.
Il y a eu une augmentation des disparités du revenu disponible par tête entre la Flandre et Bruxelles. Les flamands sont de plus en plus riche que les bruxellois. Les wallons sont devenus aussi riches que les bruxellois en 2011. La convergence économique entre la Flandre et Bruxelles et Bruxelles et la Wallonie est principalement expliquée par un taux de fécondité beaucoup plus importante à Bruxelles que dans les deux autres régions.
L’écart absolu de production ne change pas significativement entre Bruxelles et les deux autres régions mais le taux de croissance de Bruxelles est plus faible.
Le décrochage de Bruxelles est en partie expliqué par son important taux de fécondité. La part du PIB de Bruxelles dans le PIB total belge reste équivalent sur la période.
Les disparité économiques entre la Flandre et la Wallonie sont équivalente en 2000 et en 2013. La Flandre a néanmoins été plus impactée que la Wallonie durant la crise de 2008.
Les disparités entre régions peuvent être augmentées de disparités au sein des régions. Pour tenir compte de ces disparités au sein des régions nous avons utilisé l’indice de Theil. Au sein des régions les disparités de production augmentent sur la période étudiée. Cela rend compte des politiques de clusterisation de l’activité économique.
Ici nous nous concentrons sur les extrêmes en termes de taux de croissance du PIB
Ici nous nous concentrons sur les extrêmes en termes de taux de croissance du PIB
Ici focus sur grosses entités de production wallonnes
Ici focus sur grosses entités de production flamandes
L’étude des disparités suggère qu’il existe une diminution des disparités du revenu disponible au sein des régions. Il est possible de mesurer la vitesse de rattrapage au travers d’une régression de beta convergence. Selon nos estimations, au sein des régions, d’ici 14 années les différences de revenu auront diminué de moitié entre arrondissements. Entre arrondissements de 2 régions différentes il faudra 49 ans pour voir l’écart de revenu se réduire de moitié.
Si on observe un processus de rattrapage entre de nombreux arrondissements, le mouvement n’est toutefois pas généralisé à tous les arrondissements. Les arrondissements pauvres avec des faibles taux de croissance du revenu disponible risquent de décrocher du train si aucune politique n’est mise en place dans le futur. -Ces arrondissements sont en général ceux qui englobent des grandes villes (de production). Dans la majorité des grandes villes productives du pays on observe une migration des populations aisées vers la périphérie. -Ils sont par ailleurs majoritairement situés sur la dorsale Wallonne qui nécessite une attention toute particulière.
La cohésion sociale entre les régions diminue principalement à cause du décrochage de Bruxelles qui s’appauvrit. Au sein des réions il y a une convergence du revenu disponible.