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Paris palaces 2011
Durant les deux prochaines années, l’univers feutré des hôtels de
luxe sera bousculé par l’arrivée à Paris de plusieurs chaînes asia-
tiques qui entament avec la capitale leur implantation en Europe.
Fortes d’une réputation d’excellence, ces enseignes entendent
bien intégrer le cercle très fermé des palaces. Le premier à ouvrir
le bal fut, le 18 octobre 2010, Le Royal Monceau Raffles, suivi en
décembre par le Shangri-La ; le Mandarin Oriental ouvrira en
2011, et le Peninsula, en 2012. Ces ouvertures confirment la
position stratégique et incontournable de Paris pour les grands
Four Seasons Hotel George V © Jean-Marie Del Moral
acteurs touristiques mondiaux.
> UN MARCHÉ EXCLUSIF
Les hôtels historiques
Paris compte sept palaces qui se sont accordé cette appellation
en raison de leur histoire et de leur localisation, mais aussi d’une
reconnaissance implicite de la clientèle et des professionnels du
tourisme. Ce cercle compte :
Le Bristol • Le Meurice • L’Hôtel de Crillon • Le Plaza Athénée • Le
Fouquet’s Barrière • Le Ritz • Le Four Seasons Hotel George V.
Les critères
En l’absence de nomenclature définie, un certain nombre de critères sont communément admis pour appartenir
au petit monde des palaces parisiens. Outre l’emplacement de l’hôtel – exclusivement, à ce jour, sur la rive droite
de la Seine –, il faut prendre en compte la taille des chambres, la qualité du service, le prix moyen et le prix vendu,
l’existence de multiples lieux de restauration dont un restaurant gastronomique, l’offre d’installations annexes :
piscine, coiffeur, boutiques… Sans oublier l’histoire et le mythe associés à l’établissement. À cela, des éléments
nouveaux sont récemment venus s’ajouter comme la création de suites et de salles de bain toujours plus gigan-
tesques, l’ouverture de superbes centres de remise en forme et le recours à de grands chefs – avec à la clé l’ob-
tention de précieuses étoiles au Guide Michelin.
> Un label Palace sera institué en 2011 à l’initiative du ministère du Tourisme. Il devrait permettre de clarifier
la situation de chacun et surtout des nouveaux entrants, qui devront faire leurs preuves en matière de produits
et de services, remplir l’ensemble des critères fixés, voire se créer une histoire pour faire oublier l’absence
d’un mythique passé.
L’offre
Sur les 1 466 établissements de la capitale (76 000 chambres), les sept palaces ne comptaient qu’un peu moins
de 1 200 chambres en juin 2010, représentant 1,5 % du parc hôtelier parisien.
> Elles seront plus de 1 800 chambres en 2012, soit une augmentation de 50 % des capacités.
Les palaces qui ont tous obtenu la 5e étoile (Le Royal Monceau Raffles ne pourra le faire que plus tard) font
partie de la quinzaine d’établissements classés à Paris dans cette catégorie suite à la réforme de la classification
hôtelière de janvier 2009. L’obtention de ce classement a permis de vérifier l’ensemble des critères fixés et de
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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2. > Dossier de presse Paris palaces 2011
remettre à plat toutes les normes. Le fait d’arborer une 5e étoile a par ailleurs apporté une meilleure visibilité aux
palaces dans les classements hôteliers internationaux, notamment sur Internet.
Principales métropoles sur le marché des palaces (source : MKG Hospitality)
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Les chambres
Les palaces possèdent un nombre
limité de chambres standard ou
classiques, allant de 67 pour le
Fouquet’s Barrière à 186 pour le
Four Seasons George V et 187 pour
le Bristol. Toujours spacieuses,
elles possèdent une superficie
comprise entre 30 et 37 m2, le
minimum étant fixé à 24 m2 dans la
nouvelle classification 5*. À cela, il
faut ajouter diverses catégories de
Suite du Bristol © DR
suites, représentant selon les hôtels
entre 40 et 59 chambres supplé-
mentaires, soit de 23 % à 37 % de
l’offre totale d’hébergement (Étude
Deloitte Conseil 2009).
> Le record de la plus grande suite est actuellement détenu par le Fouquet’s Barrière pour les 535 m2 de
« La grande suite de Paris », qui offre une vue imprenable sur la tour Eiffel et l’Arc de triomphe.
Le service
Pour proposer le meilleur à la clientèle, le service est assuré 24h/24 par une armée de collaborateurs : 350 au
Fouquet’s Barrière, 360 à l’Hôtel de Crillon, 400 au Meurice, 500 au Ritz et au Plaza Athénée, 530 au Bristol. Un
département Concierge répond par ailleurs aux moindres désirs de la clientèle pour des locations de voiture,
excursions, sorties au théâtre ou à l’opéra, réservations de restaurant ou conseils de shopping.
> L’ouverture du Royal Monceau Raffles, du Shangri-La et du Mandarin Oriental devrait créer plus de 1 000 emplois
à Paris.
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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3. > Dossier de presse Paris palaces 2011
Les clientèles
Les Français sont peu représentés dans la clientèle des palaces, qui accueillent 80 % à 90 % d’étrangers avec une
répartition différente selon le positionnement et l’histoire des établissements.
Trois exemples de répartition des clientèles
Le Plaza Athénée Le Ritz Le Fouquet’s Barrière
Amérique du Nord 20 % 30 % 8%
Amérique du Sud 16 % NC NC
Grande-Bretagne 20 % 10 % NC
Europe (dont France) 20 % 20 % 15 %
Moyen-Orient 10 % 15 % 30 %
Russie 9% 9% 15 %
Asie NC 8% 5%
Le tourisme de loisirs à Paris est la motivation première de ses visiteurs, le Meurice n’accueillant ainsi que 30 %
de clients affaires, et le Ritz, 20 %. Le Fouquet’s Barrière, en revanche, n’hésite pas à parler de « Bleisure », mot
composé de business et de leisure, estimant qu’une importante partie de sa clientèle associe les deux. Les chaînes
qui s’implantent à Paris comptent attirer leurs clients asiatiques les plus fidèles. Pour se rassurer face à cette
nouvelle concurrence, les palaces traditionnels déclarent que toute compétition est positive, la communication
réalisée à l’international autour de ces ouvertures devant faire de Paris une destination encore plus attractive.
Ils espèrent surtout que les touristes fortunés auront envie de descendre dans d’autres palaces à l’occasion d’un
second ou d’un troisième séjour dans la capitale.
> Tous les palaces misent sur un marché potentiel en forte croissance avec 10 millions de millionnaires en
dollars dans le monde (+17 % en 2009).
La durée de séjour
La durée moyenne de séjour est plutôt courte. Elle se situe ainsi à 2,5 jours pour le Ritz, ce qui correspond à la
moyenne des touristes résidant dans la capitale française. Les visiteurs en provenance des marchés lointains
affichent la durée de séjour la plus longue. Sans parler de certains clients du Moyen-Orient, qui résident un mois
dans une suite.
Les tarifs publics
Le prix est un élément clé pour appartenir à l’univers des palaces, qui affichent des tarifs 50 % supérieurs à ceux
des autres hôtels haut de gamme. Ces prix débutent entre 600 et 800 € pour une nuit en chambre standard avec
le petit déjeuner (contre 261 € en moyenne en 4*). Au Bristol, il faut compter 770 € pour une chambre supé-
rieure et jusqu’à 12 000 € pour passer une nuit dans la suite Royale de 300 m2 composée de deux chambres et de
salons. Les tarifs du Four Seasons Hotel George V sont légèrement supérieurs, allant de 825 € pour une chambre
Supérieure à 13 000 € pour la suite Royale. Ceux du Meurice s’échelonnent de 665 € à 14 000 € pour la suite Belle
Étoile. La suite Eiffel 361 du Plaza Athénée, avec vue imprenable sur la tour Eiffel, est proposée à 8 000 € la nuit.
Au Ritz, enfin, la suite Impériale se loue 13 650 € ; le palace de la place Vendôme affiche un premier prix à 550 €
pour une chambre classique en basse saison.
> Le Royal Monceau Raffles a ouvert avec des prix d’ouverture allant de 780 € pour une Studio Room, la
chambre standard, à 1 290 € pour une Junior Suite et 1 890 € en Gallery Suite. Les appartements de 400 m2
sont commercialisés à 20 000 € la nuit.
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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4. > Dossier de presse Paris palaces 2011
La commercialisation
Outre les réservations réalisées en direct, les palaces sont commercialisés via l’affiliation à des réseaux comme
Four Seasons pour le George V, Dorchester Group pour le Meurice et le Plaza Athénée et surtout Leading Hotels
of the World, qui compte parmi ses membres le Ritz, le Crillon, le Bristol et le Fouquet’s Barrière.
> Les nouveaux palaces misent sur la notoriété internationale de leur chaîne hôtelière de luxe : Raffles/
Fairmont, Shangri-La, Mandarin Oriental et Peninsula.
Une crise oubliée
Avec la reprise économique enregistrée au premier semestre 2010, les palaces ont retrouvé le sourire. La
fréquentation touristique de la capitale est repartie à la hausse et avec elle le taux d’occupation des palaces, le
Ritz tablant ainsi sur une moyenne de 74 % en 2010.
> Le ramadan, qui débutait en 2010 le 11 août, a poussé de riches familles arabes à séjourner à Paris en
juillet, faisant bondir à 90,5 % le taux d’occupation et le prix moyen par chambre à près de 917 € (étude MKG).
Août 2010 fut, a contrario, un peu moins bon, cette clientèle ayant quitté la capitale au début du mois.
Ces bons résultats interviennent après une année 2009
affectée par la crise internationale, qui a frappé d’abord
Restaurant Le Dalí, Le Meurice © G. de Laubier
les établissements haut de gamme. Le taux d’occupa-
tion moyen des hôtels 4* et 4* Luxe de Paris était alors
tombé à 70,8 %, contre 76,1 % en 2008 (-5,3 points). Il
s’est élevé à 72 % au Meurice, sachant que le seuil de
rentabilité des palaces est fixé à 65 % par le cabinet de
conseil en immobilier Jones Lang LaSalle. Le revenu
par chambre disponible (RevPAR) a pour sa part reculé
de 10 % à 18 % selon les établissements.
> En 2008, le RevPAR des palaces parisiens s’éle-
vait à 628 € par nuit pour une recette moyenne par
chambre de 870 € (étude Deloitte Conseil 2009).
> LES NOUVEAUX CHALLENGERS
Le Royal Monceau Raffles Paris
C’est après une incroyable vente du mobilier à l’Hôtel Drouot et une mémorable « Demolition Party » très people
que le Royal Monceau a fermé ses portes en juin 2008. Devenu propriété du fonds Qatari Diar, qui a investi plus
de 100 M€ dans les travaux, l’hôtel de luxe a rouvert le 18 octobre 2010 sous la forme d’un palace de 149 cham-
bres (contre 220 auparavant), dont 54 suites et 10 appartements de 400 m2. C’est à Philippe Starck que l’on doit
le nouveau visage de cet hôtel de luxe ouvert en 1928 au 37 avenue Hoche (8e). Tout en respectant l’esprit des
lieux, le célèbre designer français a joué la carte chic et tendance pour rajeunir la clientèle, avec en ligne de
Suite 500, Royal Monceau Raffles © Stéphane Jaladis
mire les « millionnaires en basket » âgés de 35 à 50
ans. Pour imaginer « l’esprit français d’aujourd’hui »,
300 œuvres d’art ont été utilisées dans la décoration
de l’hôtel, qui compte une galerie d’art et une librairie
spécialisée, mais aussi un Art Concierge chargé de
conseiller les clients sur les meilleures expositions de
la capitale. Côté gastronomie, l’établissement compte
quatre espaces de restauration placés sous la houlette
du chef Laurent André, la pâtisserie étant confiée à
Pierre Hermé. Une salle de cinéma de 99 places – une
première dans un palace – ainsi qu’une salle de réunion
de 150 m2 viennent compléter les équipements déjà
opérationnels. Le Royal Monceau Raffles inaugurera
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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5. > Dossier de presse Paris palaces 2011
en 2011 ses dix grands appartements, son spa My Blend by Clarins et son centre de remise en forme de 1 000 m2
avec piscine de 26 mètres de long. Avec une équipe de 450 employés dirigés par Sylvain Ercoli, le Royal Monceau
est géré par le groupe singapourien Raffles, dont il constitue la première implantation en Europe.
Le Shangri-La Paris
C’est en décembre 2010 qu’a été inauguré le Shangri-La Paris, situé
10 avenue d’Iéna (16e). Cet hôtel marque la première implantation
en Europe de la chaîne asiatique de luxe fondée à Hong-Kong. Le
palace de 81 chambres, dont 27 suites présentées comme les plus
grandes de la capitale (de 50 m2 à 270 m2 pour la suite Impériale), a
été aménagé dans l’ancien hôtel particulier érigé en 1896 par le prince
Roland Bonaparte, petit-neveu de Napoléon. Le bâtiment historique
a été restructuré par l’architecte Richard Martinet et décoré dans un
Le Shangri-La © Stéphane Jaladis
style Empire par le designer Pierre-Yves Rochon. Le jardin intérieur
est l’œuvre du paysagiste Louis Benech. Le Shangri-La est dirigé par
Alain Borgers, qui officie au sein de la chaîne Shangri-La depuis une
quinzaine d’années. Sous la houlette du chef Philippe Labbé, le palace
propose trois lieux de restauration avec une salle gastronomique de
cuisine française, L’Abeille (48 couverts), un restaurant cantonais,
Shang Palace (106 couverts) et un restaurant lounge 24h/24 sous la
grande verrière XIXe (78 places). Côté réception, il dispose de 850 m2
de magnifiques salons au décor entièrement restauré. Un palace ne pouvant se passer d’un spa, le Shangri-La
propose à sa clientèle un espace bien-être avec salles de soins, salle de sport et piscine (16 m). En plus de ses
chambres raffinées, équipées des dernières technologies, et de la qualité du service qui a fait la réputation de
Shangri-La en Asie, le palace entend faire la différence par sa localisation proche de l’Étoile et des Champs-
Élysées mais surtout par la vue sur la tour Eiffel que découvrent les clients depuis la fenêtre de leur chambre.
Le Mandarin Oriental
Attendu pour la mi-2011, le Mandarin Oriental déploiera ses 138 chambres et suites au 247-251 rue Saint-Honoré
(1er). Le groupe hôtelier hongkongais assurera la gestion de l’établissement dont les murs appartiennent à la
Société Foncière Lyonnaise (SFL). Pour en faire un véritable palace parisien, il s’est engagé à investir près de
32 M€ notamment dans la décoration, le mobilier et les frais de pré-ouverture. La transformation de l’immeuble
Arts déco des années 30 a été confiée à l’architecte français Jean-Michel Wilmotte. La décoration des chambres et
des espaces publics sera assurée par le cabinet de Sybille de Margerie, le bureau Jouin Design prenant en charge
celle des bars et restaurants. Plusieurs salons de réception seront aménagés au sein du Mandarin Oriental qui
s’articulera autour d’un vaste patio intérieur. Ouvert à la clientèle extérieure, le spa proposera des massages dans
des suites privées équipées pour des soins mêlant hydrothérapie et sources de chaleur. Une piscine intérieure
et une salle de sport compléteront les installations du Mandarin Oriental, que la chaîne présente d’ores et déjà
comme exceptionnel. Ancien directeur général du Crillon, Philippe Lebœuf aura la tâche d’atteindre cet objectif
d’excellence. Outre sa décoration dite « parisienne, chic et moderne », les points forts du palace seront sa table,
premier restaurant parisien du chef étoilé Thierry Marx, et sa situation au cœur du quartier des grands couturiers
de la rue Saint-Honoré et à deux pas des bijoutiers de la place Vendôme.
Le Peninsula Paris
Propriété à 80 % de Qatari Diar (également propriétaire à 100 % du Royal Monceau raffles), le Peninsula va investir
les murs de l’ancien Centre de conférences internationales du ministère des Affaires étrangères situé près de
l’Arc de triomphe. Racheté 460 M€ en 2007 à l’État français, le montant de la transformation de l’imposant bâti-
ment de l’avenue Kléber (16e) est estimé à plus de 50 M€. La gestion des 200 à 250 chambres et suites prévues
sera assurée pour trente ans par la chaîne Peninsula du groupe The Hongkong and Shanghai Hotels (actionnaire
à 20 % du projet), qui s’implante pour la première fois en Europe. À son ouverture, prévue en 2012, ce lieu retrou-
vera sa vocation initiale puisqu’il abrita à l’origine l’hôtel Majestic. Un passé prestigieux que Peninsula met d’ores
et déjà en avant dans sa communication internationale concernant ce futur palace, dont les travaux viennent de
débuter.
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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6. > Dossier de presse Paris palaces 2011
> LE CERCLE HISTORIQUE
Face à l’arrivée de nouveaux concurrents, plusieurs palaces de la capitale ont mené à bien certains projets de
développement ou préparent la riposte. D’autres semblent attendre des jours meilleurs faute de financement.
Le Meurice
Situé depuis 1835 face au jardin des Tuileries au 228 rue de Rivoli (1er), le Meurice a été le premier palace de Paris,
destiné à l’origine à accueillir la clientèle britannique. Sa réputation est fondée sur un glorieux passé, à la fois «
hôtel des rois » et lieu de toutes les excentricités du peintre Salvador Dalí. Dirigé par Franka Holtmann, le Meurice
est membre de la Dorchester Collection, comme le Plaza Athénée, les deux palaces étant la propriété du Sultan de
Brunei. Depuis 2007, l’hôtel fait l’objet d’un programme d’embellissement pour répondre aux nouvelles attentes
de la clientèle internationale. Les salons du palace ont ainsi retrouvé leur lustre originel, l’entrée principale de
l’hôtel a été déplacée rue de Rivoli et une fresque monumentale recouvre désormais la verrière du restaurant Le
Dalí. Cette œuvre a été réalisée par Ara Starck, fille du designer français Philippe Starck qui a collaboré au projet
de rénovation de l’hôtel. L’ambiance des 160 chambres, dont 45 suites, a été repensée par le tapissier Charles
Jouffre avec comme fil conducteur « on change tout en ne changeant rien ». Ce décor évoque une demeure privée
du XVIIIe siècle ou un appartement de style Empire avec une touche de glamour. Outre les 10 M€ investis dans la
rénovation des chambres et des couloirs, l’hôtel modernise ses cuisines et rafraîchit ses salons de réception.
Le Meurice est également réputé pour son bar, « Le 228 », ses trois étoiles au Guide Michelin obtenues en 2007
grâce à son chef Yannick Alléno, son spa Valmont, sans oublier La Belle étoile, sa suite de 275 m2 avec terrasse
privée (250 m2) et vue à 360° sur Paris. Le Meurice joue plus que jamais la carte de l’excellence française auprès
de sa clientèle internationale, notamment celle en provenance de nouveaux marchés qu’elle entend fidéliser en
recrutant d’avantage de personnel étranger. Enfin, l’hôtel a relancé en 2010 les Meuriciades, un salon artistique
créé dans les années 50 par la milliardaire Florence Jay Gould.
Le Ritz
Dominant le 15 place Vendôme (1er), le Ritz
Suite Coco Chanel, Le Ritz © Christophe Madamour
est né en 1898 de la passion de l’entrepre-
neur suisse César Ritz, qui fut le premier à
proposer à ses riches clients l’électricité, le
téléphone et une salle de bain dans chaque
chambre. Le palace aux allures de « château
français » abrite 103 chambres à la décora-
tion classique et 56 suites jusqu’à 130 m2.
Elles donnent sur la place royale (pour les
6 suites de prestige dont la suite Impériale
classée de 200 m2), un jardin privatif ou la
rue Cambon. L’hôtel est célèbre pour avoir
accueilli de nombreuses personnalités
telles qu’Edouard VII, Winston Churchill,
Coco Chanel, qui y résida plus de 30 ans, et Ernest Hemingway pour lequel le barman créa le cocktail Bloody Mary.
Réputé pour sa gastronomie, notamment grâce à l’école Ritz Escoffier fondée en 1988 (du nom du chef qui y créa
en son temps plusieurs desserts comme la pêche Melba et la poire Belle Hélène), le restaurant « L’Espadon » a
valu deux étoiles au Guide Michelin 2009 à son chef Michel Roth. L’hôtel possède par ailleurs en sous-sol la plus
grande piscine privée de la capitale. Propriété depuis 1979 du milliardaire Mohamed Al-Fayed, le Ritz a dans
ses cartons un important projet de rénovation – la dernière datant de 1990 – qui nécessiterait une fermeture
complète. En attendant, le Ritz vient de changer les moquettes et de repeindre ses chambres.
Le Crillon
Avec ses 147 chambres, dont 39 suites, le Crillon offre depuis 1909 un cadre prestigieux à sa clientèle grâce à
son décor XVIIIe et à sa situation sur la place de la Concorde (8e). Membre de la chaîne Leading Hotels of the
World, l’établissement est dirigé depuis quelques mois par Luc Delafosse. Son arrivée a été suivie par celle de
Christopher Hache, chef, à 29 ans, des cuisines du Crillon et plus particulièrement de son restaurant gastrono-
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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7. > Dossier de presse Paris palaces 2011
mique « Les Ambassadeurs », créé dans l’an-
cienne salle de bal de l’hôtel. Le chef somme-
lier David Biraud a pour sa part été distingué
comme le troisième meilleur sommelier au
Façade de l’hôtel de Crillon © Éric Cuvillier
monde en 2010. Le Crillon abrite trois suites
présidentielles possédant une vue excep-
tionnelle sur la place de la Concorde. Elles
peuvent être réunies sur demande afin de
constituer un grandiose appartement de
350 m2 de 4 chambres et 3 salons. Située au
dernier étage, la suite Louis-XV a le privilège
de disposer d’une terrasse sur la célèbre
place. Le Crillon a été racheté en 2010 par un
fonds d’investissement saoudien et confié en
gestion au groupe suisse Kempinski, dont c’est le premier hôtel en France. Ancien hôtel particulier du Comte
de Crillon, où fut notamment signé l’acte d’indépendance des États-Unis le 6 février 1778, le palace nécessite
d’importants travaux de rénovation. La restauration des façades classées, œuvres de l’architecte Jacques-Ange
Gabriel, vient de commencer.
Le Plaza Athénée
Situé au 25 avenue Montaigne (8e), le Plaza
Athénée est la propriété du Sultan de Brunei,
comme Le Meurice, les deux palaces étant
membres de la Dorchester Collection. Ouvert
en 1913, à deux pas du Théâtre des Champs-
Élysées inauguré la même année, le palace
Hôtel Plaza Athénée © Stéphane Jaladis
compte 146 chambres et 45 suites, dont la
décoration varie selon les étages de l’hôtel :
classique, de type Louis-XVI et Régence,
ou Arts déco. Le designer star de l’hôtel est
Patrick Jouin, un disciple de Philippe Starck,
qui après avoir redessiné le bar vient de
terminer la réfection du restaurant étoilé
« Alain Ducasse au Plaza Athénée ». Le palace
est également réputé pour son chef pâtissier
Christophe Michalak, champion du monde
de la discipline en 2005, pour son institut Christian Dior (dont la maison de couture est aussi située avenue
Montaigne) et pour sa patinoire installée pendant les fêtes de Noël. Sans oublier ses chambres « Barbie », créées
le temps d’un été et réservées aux enfants des riches clients. Dirigé par François Delahaye, le Plaza Athénée ne
manque pas de projets. Le rachat de trois immeubles mitoyens permettra la réalisation, d’ici à 2014, de nouvelles
chambres, de grandes suites et, pour la première fois, de salles de réunion.
Le Four Seasons Hotel George V
Avec sa façade Arts déco située au 31 avenue
George-V (8e), à deux pas des Champs-Élysées,
Restaurant Le Cinq, Four Seasons Hotel
le Four Seasons Hotel George V compte 245
chambres, dont 59 suites. L’hôtel fondé en
1928 par un riche Américain est aujourd’hui
la propriété du prince Al Waleed Bin Talal Bin
Abdulaziz Al Saud d’Arabie Saoudite, qui en a
confié la gestion à la chaîne Four Seasons. Le
George V © DR
palace offre une décoration intérieure clas-
sique allant du XVIIe au XIXe siècle conçue par
Pierre-Yves Rochon (qui officie actuellement
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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8. > Dossier de presse Paris palaces 2011
au Shangri-La). Le Four Seasons Hotel George V est réputé pour « Le Cinq » (60 couverts), sa table distinguée par
deux étoiles au Guide Michelin 2008 grâce au chef Éric Briffard. La décoration classique française de l’hôtel est
magnifiée par les compositions florales signées Jeff Leatham. Quelque 9 000 fleurs sont livrées chaque semaine
de Hollande pour illustrer un nouveau thème. Le palace communique par ailleurs sur ses services exclusifs,
comme ses programmes pour enfants (visite des coulisses de l’hôtel, cours de cuisine avec le chef pâtissier…) ou
la mise à disposition d’une Rolls Royce Phantom personnalisée par Hermès pour se déplacer dans la capitale.
Dix ans après sa réouverture, le Four Seasons Hotel George V va consacrer 20 M€ sur trois ans au « rafraîchisse-
ment » de ses chambres, opération qui a débuté à l’automne 2010.
Le Bristol
Situé rue du Faubourg-Saint-Honoré (8e), le Bristol béné-
La terrasse du Bristol © Roméo Balancourt
ficie de sa localisation – à deux pas de l’Élysée, des gale-
ries d’art et des boutiques de luxe. Après trois ans de
travaux, l’hôtel a inauguré en septembre 2009 une aile de
3 250 m2 située à l’angle de l’avenue Matignon. 21 cham-
bres de luxe de 40 m2 et cinq suites allant jusqu’à 200 m2
pour la suite Paris (qui possède une vue imprenable sur
la tour Eiffel) sont ainsi venues s’ajouter aux 162 cham-
bres du palace historique ouvert en 1925 et propriété de
la famille Oetker depuis 1978. Le Bristol est le seul palace
appartenant à une famille européenne. C’est d’ailleurs à
Maja Oetker que l’on doit la décoration des nouvelles chambres, qui exaltent le « luxe à la française » dans le plus
pur style XVIIIe. Déjà classé trois étoiles au Guide Michelin pour son restaurant gastronomique, grâce au talent
d’Éric Fréchon, le Bristol a gagné avec cette extension une brasserie de luxe, le « 114 Faubourg », confiée au chef
de 30 ans Éric Desbordes en collaboration avec Éric Fréchon. La direction générale du Bristol vient d’être confiée
à Didier Le Calvez, qui a notamment dirigé le Four Seasons Hotel George V et préparé l’ouverture du Shangri-La.
Ses premières actions ont été la création d’ambiances musicales au bar et au jardin ainsi que l’élaboration de
nouvelles offres de restauration au « 114 Faubourg » et au restaurant gastronomique. Les 36 chambres et suites
donnant sur le jardin à la française – le plus grand des palaces parisiens, avec ses 1 200 m2 – ont été refaites à
neuf en 2010. Le Bristol consacre ainsi 5 M€ par an à des actions de rénovation voire des travaux d’envergure. La
superficie du spa sera doublée dès le premier trimestre 2011 et une nouvelle suite sera créée au 8e étage. Elle
viendra s’ajouter aux 85 suites, faisant du Bristol l’un des premiers palaces en nombre de suites à Paris.
Le Fouquet’s Barrière
Le Fouquet’s Barrière qui a ouvert fin 2006 au 46 avenue George-V (8e) est issu de la réunion de cinq bâtiments.
Premier palace parisien à avoir décroché la 5e étoile en 2009, le Fouquet’s Barrière dispose de 107 chambres dont
40 suites de 80 à 535 m2. Malgré sa jeunesse, le Fouquet’s Barrière estime répondre à l’ensemble des critères
inhérents aux palaces, y compris ceux du mythe et de la tradition grâce à la renommée internationale de la bras-
serie du Fouquet’s, située depuis 1899 à l’angle des Champs-Élysées et de l’avenue George-V. Décoré par Jacques
Garcia, l’hôtel a dès sa conception accordé une place importante à la technologie et surtout au développement
durable. L’établissement a ainsi déposé la marque « Dignified luxury® », « luxe respectable », et accumule les
certifications et labels : Iso 9001 pour la qualité et le service, Iso 14001 pour l’aspect environnemental, Luxury Eco
Certification Standard de l’organisation Sustainable Travel International… Le Fouquet’s Barrière, qui propose à
ses clients de se déplacer dans Paris en limousine hybride
ou en e-Solex électrique, réalise chaque année un bilan
carbone de ses activités avec la volonté de réduire de 20 %
ses émissions de CO2 d’ici à 2020. En attendant, le palace
est devenu en juillet 2010 le premier hôtel en Europe et le 3e
Le Fouquet’s Barrière © DR
dans le monde à intégrer la catégorie Hotel Leading Green
de l’enseigne Leading Hotels of the World. L’hôtel entend
élever encore davantage ses standards d’excellence grâce
à l’arrivée de Pierre Ferchaud, nouveau directeur général,
qui a officié pendant dix-sept ans au Bristol.
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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9. > Dossier de presse Paris palaces 2011
> ET DEMAIN
Un label Palace
Dans le cadre de la réforme de la classification
hôtelière, le secrétariat d’État au Tourisme compte
Place Vendôme © Marc Bertrand/OTCP
instituer un label Palace. Parmi la centaine d’hô-
tels classée 5* en France, l’objectif est de réunir
la vingtaine d’établissements symbolisant « l’ex-
cellence et la perfection, le luxe et l’intempora-
lité ». François Delahaye, directeur général du
Plaza Athénée, et Pierre Ferchaud, directeur
du Fouquet’s Barrière, ont remis mi-septembre
2010 au secrétaire d’État un rapport visant à
définir les critères du label qui a été institué en
novembre 2010 par arrêté ministériel. Ce label
Palace repose sur une grille de critères techniques objectifs et sur l’avis d’un comité composé de cinq sages
concernant les critères d’excellence, qui sont subjectifs.
Le rapport propose d’abord de durcir le référentiel 5* en rendant obligatoires 38 critères aujourd’hui facultatifs, et
de multiplier ces derniers en y ajoutant par exemple la livraison des bagages dans les chambres en moins de dix
minutes, la plus grande superficie des chambres, le pourcentage du chiffre d’affaires investi chaque année dans
l’embellissement et l’entretien de l’établissement, etc. Des éléments qualitatifs sont également prévus comme
une situation géographique exceptionnelle, l’histoire du lieu ou son intérêt patrimonial, l’esthétique de l’hôtel.
Un délai de cinq ans sera également observé avant de pouvoir prétendre au titre de Palace afin de donner à ces
établissements le temps de cultiver la légende. Le rapport préconise enfin l’instauration d’un ratio de personnel
par chambre de 2,75, sachant qu’un palace devra, selon François Delahaye et Pierre Ferchaud, avoir de 50 à 200
chambres. L’agence touristique Atout France dévoilera le nom des premiers élus en 2011.
Des concurrents très tendance…
Sans appartenir à la catégorie Palace, quelques hôtels 4* et 5* entendent bien jouer les trouble-fête, en raison
de leur situation privilégiée, de leur décor design et contemporain, d’un service stylé et de prestations de grande
qualité – sans oublier une table gourmande et imaginative. Figurent notamment parmi ces établissements de
luxe le Lancaster (rue de Berri), l’hôtel Costes (rue Saint-Honoré), le Park Hyatt Paris Vendôme (rue de la Paix),
le Westin (rue de Castiglione), l’hôtel Banke (rue Lafayette) sans oublier le futur W Paris (90 chambres) du groupe
Starwood Hotels, dont l’ouverture est annoncée en 2011 à côté de l’Opéra Garnier.
Le Lutétia, premier palace de la Rive gauche ?
Le Lutétia, qui appartient à ce « second cercle » des hôtels de prestige de la capitale, vient d’être vendu par le
groupe Starwood Capital pour 150 M€ au groupe israélien Alrov, qui a pour ambition d’en faire « le premier palace
de la Rive gauche ». Deux ans de travaux et un investissement de 50 à 80 M€ seraient nécessaires à ce projet,
dont les travaux débuteraient en 2012. Situé 45 boulevard Raspail (6e), le Lutétia, qui célèbrait ses cent ans en
2010, abrite derrière sa façade Arts déco 231 chambres, dont 60 suites. Positionné sur « le chic parisien », l’hôtel
bénéficie de son implantation privilégiée près de Saint-Germain-des-Prés, à deux pas des boutiques huppées de
la rive gauche.
Un hôtel à la Samaritaine ?
Fermé depuis 2005 par le groupe LVMH, le grand magasin de la Samaritaine (1er) sera en partie transformé en
hôtel de luxe (14 000 m2). Celui-ci pourra s’appuyer sur sa localisation exceptionnelle en front de Seine, sur ses
façades et son majestueux escalier classés. Les travaux débuteront en 2011 pour une inauguration prévue au
mieux en 2013. Aucune enseigne hôtelière internationale n’est à ce jour annoncée pour cet établissement.
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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10. > Dossier de presse Paris palaces 2011
Champs-Élysées © Jacques Lebar/OTCP
Un nouveau palace sur les Champs-Élysées ?
Déjà propriétaire des murs du Royal Monceau Raffles et du futur Peninsula, le fonds d’investissement Qatari Diar
lorgnerait sur l’immeuble aux 530 fenêtres du 103, avenue des Champs-Élysées, siège actuel de la banque HSBC
en France. En partie classé, le bâtiment compte deux cours pour une surface totale de 35 000 m2. Si la transaction
aboutissait, ce lieu retrouverait sa vocation originelle : de 1900 à 1920, le bâtiment abritait l’hôtel Élysées Palace,
célèbre pour l’arrestation de l’espionne Mata Hari dans la chambre 113, le 17 mai 1917. Sera-t-il alors transformé
en nouveau palace, ou en « simple » hôtel de luxe ? Tout reste possible…
> PARIS AUX 11 PALACES
Nom Adresse Ouverture Propriétaire Classement Chambres Suites Directeur Gestion Chef
Le 228 rue de 1835 Sultan 5* 160 45 Franka Dorchester Yannick
Meurice Rivoli (1er) de Brunei Holtmann collection Alléno
Le Ritz 15 place 1898 Mohamed 5* 103 56 Omer Acar Michel Roth
Vendome Al Fayed
(1er)
L’Hôtel Place de la 1909 (Fonds 5* 147 39 Luc Starwood Christopher
de Crillon Concorde (8e) saoudien) Delafosse Hache
Le Plaza 25 avenue 1913 Sultan 5* 191 45 François Dorchester Alain
Athénée Montaigne de Brunei Delahaye collection Ducasse,
(8e) Christophe
Michalak
Le Bristol 112 rue du 1925 Famille 5* 187 85 Didier Oetker Éric Fréchon
Faubourg- Oetker Le Calvez Hotel
Saint-Honoré Collection
(8e)
Le Four 31 avenue 1928 Prince 5* 245 59 Christopher Four Éric Briffard
Seasons George-V (8e) Al Waleed Norton Seasons
Hotel bin Talal bin
George V Abdulaziz
Le 46 avenue 2006 Groupe 5* 107 40 Pierre Groupe Jean-Yves
Fouquet’s George-V (8e) Lucien Ferchaud Lucien Leranguer
Barrière Barrière Barrière
> Office du Tourisme et des Congrès de Paris - rédaction : S. Jaladis - octobre 2010
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11. > Dossier de presse Paris palaces 2011
Le Royal 37 avenue 18 octobre Fonds attente 149 63 Sylvain Raffles Laurent
Monceau Hoche (8e) 2010 Qatari Diar classement Ercoli (Singapour) André, Pierre
Raffles Hermé
Le 10 avenue 17 Famille Kuok 101 35 Alain Shangri La Philippe
Shangri-La d’Iéna (16e) décembre (HK) Borgers (HK) Labbé
2010
Le 247-251 rue 2011 Société 138 Philippe Mandarin Thierry Marx
Mandarin Saint-Honoré foncière Lebœuf oriental
Oriental (1er) lyonnaise (HK)
(ESP)
Le 19 avenue 2012 Fonds 200 Peninsula
Peninsula Kléber (16e) Qatari Diar (HK)
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+33 (0) 1 49 52 53 27 - press@parisinfo.com
Plus d’informations sur http://presstraveltrade.parisinfo.com,
où vous trouverez également les dossiers « Paris art de vivre »,
les dossiers « Paris au fil des mois » et « Paris art et culture ».
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