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L’ECHEC, UN ACCIDENT DE PARCOURE BENEFIQUE
Echouer est mal vu. La société africaine a placé l’échec dans le placard de la honte et du
déshonneur. Et pourquoi nous ne devrions pas échouer alors que nous affirmons chaque
jour que l’homme est infaillible ? On n’est pas absolu à l’image de DIEU. Notre destin n’est
nullement d’être un omnipotent ni un omniscient. On a une partie de claire et une autre
obscure. Quelque chose nous échappe même dans la plus indéniable évidence.
L’exigence qui nous oblige de réussir doit nous tolérer l’échec s’il tel en est le cas. Personne
dans son entreprise autrement dit dans son projet n’a pour objectif l’échec. Ce dernier n’est
jamais une fin en soi mais un accident de parcoure. L’échec n’est jamais prémédité ni voulu.
J’aimais on ne verra un étudiant prier pour échouer a son examen, un chef d’entreprise
souhaiter perdre un contrat ou un président de la république échouer dans sa politique
économique. Si cela est le cas on n’est plus de la sphère de la rationalité humaine mais de la
folie. Cette folie humaine est, à la limite, une remise en cause de son humanisme et de ce
qui nous est le plus chère et distinctif des animaux : la raison.
Cette raison humaine est fortement liée à une volonté de progrès, de réussite et de
valorisation de nos efforts. L’homme véritablement doté de raison bien exploitée ne se
souhaite jamais un destin vers la perte, l’échec et le sacrifice négatif. Naturellement, la
personne humaine veut le succès. Dans toutes nos actions nous ne voulons que la réussite
et non l’échec. Cette réussite tant souhaitée est une pesanteur lourde sur nos efforts
fournis. Plus même, pour nous, ces efforts sont déployés en vue de gagner le jugement
positif des autres. Pendant ce temps nous nous interdisons de ne jamais penser à un
éventuel échec. Et pourquoi ? Refusons de croire que c’est normal et de l’intégrer dans nos
probabilités de résultats.
La société africaine a placé l’échec dans le placard de la honte et du déshonneur. Le poids
du jugement sociétal sur la perte et l’échec a enfreint toute initiative entrepreneuriale et
tout courage à l’initiative. Avant de commencer un projet ou une entreprises de toute sorte
que ce soit, nous pensons d’abord et plus au qu’en dira-t-on des autres si j’échoue que si je
réussi ? Cette peur à l’échec nous enfreint et encrasse notre empowerment. Nous mettons
toujours en primo en pesage le poids, la valeur et la peur de l’échec plus que les
possibilités et les merveilles de la réussite et du succès.
Dans nos sociétés en date très lointaine, un échec était une empreinte indélébile dans sa vie,
à la limite une stigmatisation a vie. En exemple, Beaucoup de jeunes filles veuves (très tôt)
sont restées à vie célibataires pour cause d’avoir précocement perdu leur mari. Cet échec,
plutôt naturel, du couple est un préjudice négatif faisant fuir les hommes. Pis si ce malheur
lui arrive à nouveau dans un prochain ménage, elle risque d’être veuve éternellement de sa
vie. Des garçons restaient, eux aussi, longtemps célibataires car ayant eu, sous le malheur
coup de l’effet de la nature, pendant un hivernage, une contre production aux champs (tool
bu booy, tool bu bekor, tool bu ngint). Ce qui le présenté comme un malchanceux, un
incapable assimilé à un futur époux pingre (neey ay gaffe). Pis encore, un garçon qui
n’arrivait pas à bien élever son cheval, son âne (bêtes) ou qui par mal chance les voyers
mourir était taxé de mauvais gaffeur. Celui donc restait sans possibilité de trouver une
copine dans le village.
Dans la société moderne ces stigmatisations ont d’autres manifestations en toutes formes
allant de l’échec scolaire, politique, professionnel, entrepreneurial, dans le ménage, dans la
famille. Dans nos entreprises nos managers sont allergiques à l’erreur et à l’échec de leurs
collaborateurs. N’hésitant pas à réprimander pour ne pas dire sanctionner, ils font dans le
management au « bâton » ou à « l’épée » suspendu. Du coup la crispation gagne les
bureaux, les ateliers, les groupes, les couloirs. L’atmosphère est tendue et la créativité
absence portant un réel coup à la performance collective et individuelle. La peur de l’échec
ne doit toutefois pas prendre le dessus sur nous. Apres chaque échec forcement la réussite
suivra. NELSON mandella ne disait-il pas ? « JE NE PERD JAMAIS, SOIT JE GANGNE OU
J’APPREND » Cette assertion me donne l’envie de partager ici avec vous quelque exemple
d’échec suivi de succès.
Abraham Lincoln : Illustre président des Etats – Unis, Mr Lincoln incarne par son histoire
l'exemple parfait de la force de détermination et d'engagement dans ses idéaux face aux
échecs. Celui-ci a dû faire face dès son enfance tout à tour a des drames familiaux, échecs
entrepreneuriales et politiques cascade, pour enfin être élu au poste suprême à l’âge de 52
ans
Steven Spielberg : Réalisateur à gros succès mondiale, Mr Spielberg a connu une avalanche
d’échec. Echec universitaire ou il a été rejeté, télévisuel par 3 fois puis par abandon lors d’un
nouveau cursus universitaire pour un poste de directeur. C’est 35 ans après ses premières
études qu’il entame un nouveau cursus et universitaire et décroche son Business Arward.
Dick Cheney : Connu comme vice-président des Etats Unis et comme brillant homme
d’affaire, Mr Cheney a échoué par deux fois à ses examens universitaires de Yale. Loin de le
handicapé, sa force de motivation extraordinaire l’a emmené jusqu’à la maison blanche.
Winston Churchill : Célèbre homme politique anglais et lauréat d'un prix Nobel, Mr Churchill
à très tôt dû faire face à une succession d'échec d’abord scolaire, puis politiques en accusant
une succession de défaite électorale pour enfin décroché le poste de premier ministre à
l’âge de 62 ans.
Isaac Newton : Connu comme génie des mathématiques, ce que beaucoup de gens ignorent,
c’est qu’il n’excellait pas dans cette matière le temps de sa scolarité, jusqu’à rejoindre la
ferme familiale sans succès jusqu’à ce qu’il s’épanouisse à l’université de Cambridge.
Albert Einstein : Identifié à un génie par le commun des mortels, celui-ci a pourtant débuté
son existence par un retard dans la parole et la lecture jusqu’à être soupçonné de
déficience mentale. Acharnement du destin, celui-ci fut d’abord renvoyé de l’école
normale et quelques années après, il ce vu refuser l’entré à l’école polytechnique. Loin
d’abdiquer face à cette situation, celui-ci persista jusqu’à obtenir le prix Nobel et changer le
visage de la physique moderne
FW Woolworth: Avant d’avoir été l’un des plus grands noms dans les chaines de magasins
aux Etas – Unis, celui-ci a débuté dans un magasin de marchandise en étant privé de la
relation clientèle sous prétexte que son patron ne le jugeait pas assez qualifié.
Soichiro Honda: Mr Honda a commencé son parcours professionnel par une succession
d’échec et revers cuisant passant du rejet d’un poste d’ingénieur par une période sans
emploi, Celui-ci a finalement rebondi en créant son propre scooter et encouragé par des
voisins, à créer cette société aujourd’hui mondialement connu.
J. k. Rowling : Auteur de la saga Harry Potter, l’histoire de Mme Rowling est digne d’un
succès story.
Presque sans le sou, déprimé, divorcé et élevant un enfant à sa charge, elle écrit des romans
qui ne connaissent aucun succès jusqu’à la saga d’Harry Potter qui propulse Mme Rowling
sans le sou au statut d’une des femmes les plus riche au monde en moins de 5 ans grâce à
son travail acharné et sa détermination.
Michael Jordan : Basketteur mondialement admiré pour son talent hors pair et considéré
par beaucoup comme le meilleur basketteur au monde, celui-ci commença son expérience
dans ce sport en étant tout simplement écarté de l’équipe de son lycée. Loin de ce laissé
stopper par ce revers, celui-ci déclare à ce propos « « j'ai raté plus de 9 000 coups dans ma
carrière. J'ai perdu presque 300 Jeux. À 26 reprises j'ai eu confiée le tir gagnant du jeu, et j'ai
raté. J'ai échoué plus et maintes et maintes fois dans ma vie. Et c'est pourquoi j'arrive à
gagner.
Si d’autre peuples comme nous ne supportent pas l’échec cependant d’autres l’acceptent.
En Asie (japon chine, Corée) la pratique du KARAHIRI était si fréquent sous l’effet de la honte
à l’échec. Une personne qui échoué dans son domaine ehontait et déshonorait du coup sa
famille, sa tribu et toute sa communauté. Pour effacer cette honte seul le KARAHIRI était le
moyen salutaire. Ce suicide d’honneur populaire ou la personne se poignarde de couteau
tranchant le ventre tranché vers le haut était cet acte guerrier et ultime considéré par la
société asiatique pour effacer tout déshonneur ou échec. Le taux de suicide dans ses pays
est si élevé que le harakiri est devenu monnaie courante tant l’échec est prohibé. Dans
d’autre pays cependant, l’échec n’est jamais, ni avant ni aujourd’hui, un mal. Aux USA il est
dit que les hommes qui échouent sont ceux qui entreprennent. Et ceux-là qui entreprennent
sont ceux-là dotés de courage particulier qui les distingue des autres car décidant de sortir
de leur zone de confort (bisounour) pour créer une chose utile à l’humanité. Ceux-là qui
pensent aux autres d’abord avant eux même méritent tout le respect autant dans leurs
réussites que dans leurs échecs. Aux pays anglo-saxon les personnes qui échouent sont
citées en exemple et enseignées dans des cas d’école. Leurs mérites viennent de leur audace
à essayer et échouer, des pistes qu’ils ont ouvertes et des jalons posés susceptibles d’être
une fermentation de ressources et d’inspirations aux autres. Bref des lois même à la
tolérance à l’erreur au travail sont votées comme le cas récemment en France.
Vaut mieux une initiative en échec que de rester la peur de l’action. Ceux qui essaient,
même en échouant, ont plus de mérite que ceux qui n’essaient pas. Les personnes qui
échouent sont plus dégourdies que ceux qui n’osent pas, n’essaient pas. Ceux qui échouent
sont plus curieux et orientés solutions car voulant après l’échec découvrir ce qui n’a pas
marché, ce qui a cloché pour après une frustration positive vont vers la recherche de
solutions. Souvent c’est à partir d’eux que les solutions, les théories, les formules et les
règles viennent. C’est en essayant-échouer, échouant-essayant, recommençant qu’on en
arrive à la chose.
Dans les nouvelles formes de gouvernances modernes, le droit à l’erreur et à l’échec est
reconnu et accepté. Pratiquer la tolérance à l’échec et à l’erreur est impérative pour un
succès du groupe. Si les dirigeants toléraient a leurs collaborateurs l’échec ou l’erreur, ils
accroitront leur productivité et leur confiance en soi et du coup les enchanteraient au gout
de l’effort soutenu. Une personne à qui on accepte une marge naturelle à l’erreur ou
pardonne l’échec est plus enclin à la perfection et à la réussite car étant mis en plein de ses
responsabilités.
En prohibant l’échec ou l’erreur à ses collaborateurs, on suspend la terreur et la peur sur
leurs têtes et ainsi jamais une tache parfaitement réussie ne pourrait se réaliser. Les gens
sont plus performants au travail dans un esprit tranquille que dans la contrainte corporel,
moral et spirituel. Un esprit libéré est plus productif qu’un autre contraint surtout à
atteindre ipso facto un objectif. Les plus belles réalisions sont nées et fait dans un
foisonnement d’initiatives. Telles sont possibles que si on sait que si on échoue la sanction
ne sera pas la réponse. La connaissance à l’échec accepté ou à la tolérance à l’erreur est un
stimulus à la performance. La personne qui sait que, même dans l’échec, ses efforts sont
récompensés par ne serait-ce que un mot, un geste ou un soutien est plus a lui-même de
réussir. Des paroles comme : « pas mal vous avez essayé », « merci, c’est mieux que rien »,
« bravo, vous avez le mérite d’essayer », « c’est tout de même un début », etc. sont des
formules magiques valant mieux que n’importe quelle émulation ou motivation pour
l’avenir. Un soutien de main, un sourire motivant, un clin d’œil amical, un OK motivateur
sont tous également un coup magique qui valorise un échec. Un échec accepté, pardonné et
toléré un est une sanction positive sur son auteur qui dans l’avenir saura tirer les leçons
nécessaires pour la réussite prochaine fois. La tolérance à l’erreur ou à l’échec est un palliatif
à une contreperformance répétée. L’être humaine étant ce qu’il est dans la vie sociale,
professionnelle ou autre n’aime pas être toujours indexé ou rappelé à l’ordre. Un échec
valorisé en privé comme en publique est un poids lourds et un fort fardeau pouvant être
utilisé pour un cocktail de performance à l’ avenir combinant efficience et efficacité. Le
« ONE DONE » américain sera à coup sur la pratique la mieux partagée dans l’avenir avec un
échec pardonné.
Souleymane DIOUF
Formateur professionnel en techniques de vente et de négociations commerciales
777827322
pvgmanager11@gmail.com

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  • 1. L’ECHEC, UN ACCIDENT DE PARCOURE BENEFIQUE Echouer est mal vu. La société africaine a placé l’échec dans le placard de la honte et du déshonneur. Et pourquoi nous ne devrions pas échouer alors que nous affirmons chaque jour que l’homme est infaillible ? On n’est pas absolu à l’image de DIEU. Notre destin n’est nullement d’être un omnipotent ni un omniscient. On a une partie de claire et une autre obscure. Quelque chose nous échappe même dans la plus indéniable évidence. L’exigence qui nous oblige de réussir doit nous tolérer l’échec s’il tel en est le cas. Personne dans son entreprise autrement dit dans son projet n’a pour objectif l’échec. Ce dernier n’est jamais une fin en soi mais un accident de parcoure. L’échec n’est jamais prémédité ni voulu. J’aimais on ne verra un étudiant prier pour échouer a son examen, un chef d’entreprise souhaiter perdre un contrat ou un président de la république échouer dans sa politique économique. Si cela est le cas on n’est plus de la sphère de la rationalité humaine mais de la folie. Cette folie humaine est, à la limite, une remise en cause de son humanisme et de ce qui nous est le plus chère et distinctif des animaux : la raison. Cette raison humaine est fortement liée à une volonté de progrès, de réussite et de valorisation de nos efforts. L’homme véritablement doté de raison bien exploitée ne se souhaite jamais un destin vers la perte, l’échec et le sacrifice négatif. Naturellement, la personne humaine veut le succès. Dans toutes nos actions nous ne voulons que la réussite et non l’échec. Cette réussite tant souhaitée est une pesanteur lourde sur nos efforts fournis. Plus même, pour nous, ces efforts sont déployés en vue de gagner le jugement positif des autres. Pendant ce temps nous nous interdisons de ne jamais penser à un éventuel échec. Et pourquoi ? Refusons de croire que c’est normal et de l’intégrer dans nos probabilités de résultats. La société africaine a placé l’échec dans le placard de la honte et du déshonneur. Le poids du jugement sociétal sur la perte et l’échec a enfreint toute initiative entrepreneuriale et tout courage à l’initiative. Avant de commencer un projet ou une entreprises de toute sorte que ce soit, nous pensons d’abord et plus au qu’en dira-t-on des autres si j’échoue que si je réussi ? Cette peur à l’échec nous enfreint et encrasse notre empowerment. Nous mettons toujours en primo en pesage le poids, la valeur et la peur de l’échec plus que les possibilités et les merveilles de la réussite et du succès. Dans nos sociétés en date très lointaine, un échec était une empreinte indélébile dans sa vie, à la limite une stigmatisation a vie. En exemple, Beaucoup de jeunes filles veuves (très tôt) sont restées à vie célibataires pour cause d’avoir précocement perdu leur mari. Cet échec, plutôt naturel, du couple est un préjudice négatif faisant fuir les hommes. Pis si ce malheur lui arrive à nouveau dans un prochain ménage, elle risque d’être veuve éternellement de sa vie. Des garçons restaient, eux aussi, longtemps célibataires car ayant eu, sous le malheur coup de l’effet de la nature, pendant un hivernage, une contre production aux champs (tool bu booy, tool bu bekor, tool bu ngint). Ce qui le présenté comme un malchanceux, un
  • 2. incapable assimilé à un futur époux pingre (neey ay gaffe). Pis encore, un garçon qui n’arrivait pas à bien élever son cheval, son âne (bêtes) ou qui par mal chance les voyers mourir était taxé de mauvais gaffeur. Celui donc restait sans possibilité de trouver une copine dans le village. Dans la société moderne ces stigmatisations ont d’autres manifestations en toutes formes allant de l’échec scolaire, politique, professionnel, entrepreneurial, dans le ménage, dans la famille. Dans nos entreprises nos managers sont allergiques à l’erreur et à l’échec de leurs collaborateurs. N’hésitant pas à réprimander pour ne pas dire sanctionner, ils font dans le management au « bâton » ou à « l’épée » suspendu. Du coup la crispation gagne les bureaux, les ateliers, les groupes, les couloirs. L’atmosphère est tendue et la créativité absence portant un réel coup à la performance collective et individuelle. La peur de l’échec ne doit toutefois pas prendre le dessus sur nous. Apres chaque échec forcement la réussite suivra. NELSON mandella ne disait-il pas ? « JE NE PERD JAMAIS, SOIT JE GANGNE OU J’APPREND » Cette assertion me donne l’envie de partager ici avec vous quelque exemple d’échec suivi de succès. Abraham Lincoln : Illustre président des Etats – Unis, Mr Lincoln incarne par son histoire l'exemple parfait de la force de détermination et d'engagement dans ses idéaux face aux échecs. Celui-ci a dû faire face dès son enfance tout à tour a des drames familiaux, échecs entrepreneuriales et politiques cascade, pour enfin être élu au poste suprême à l’âge de 52 ans Steven Spielberg : Réalisateur à gros succès mondiale, Mr Spielberg a connu une avalanche d’échec. Echec universitaire ou il a été rejeté, télévisuel par 3 fois puis par abandon lors d’un nouveau cursus universitaire pour un poste de directeur. C’est 35 ans après ses premières études qu’il entame un nouveau cursus et universitaire et décroche son Business Arward. Dick Cheney : Connu comme vice-président des Etats Unis et comme brillant homme d’affaire, Mr Cheney a échoué par deux fois à ses examens universitaires de Yale. Loin de le handicapé, sa force de motivation extraordinaire l’a emmené jusqu’à la maison blanche. Winston Churchill : Célèbre homme politique anglais et lauréat d'un prix Nobel, Mr Churchill à très tôt dû faire face à une succession d'échec d’abord scolaire, puis politiques en accusant une succession de défaite électorale pour enfin décroché le poste de premier ministre à l’âge de 62 ans. Isaac Newton : Connu comme génie des mathématiques, ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’il n’excellait pas dans cette matière le temps de sa scolarité, jusqu’à rejoindre la ferme familiale sans succès jusqu’à ce qu’il s’épanouisse à l’université de Cambridge. Albert Einstein : Identifié à un génie par le commun des mortels, celui-ci a pourtant débuté son existence par un retard dans la parole et la lecture jusqu’à être soupçonné de déficience mentale. Acharnement du destin, celui-ci fut d’abord renvoyé de l’école
  • 3. normale et quelques années après, il ce vu refuser l’entré à l’école polytechnique. Loin d’abdiquer face à cette situation, celui-ci persista jusqu’à obtenir le prix Nobel et changer le visage de la physique moderne FW Woolworth: Avant d’avoir été l’un des plus grands noms dans les chaines de magasins aux Etas – Unis, celui-ci a débuté dans un magasin de marchandise en étant privé de la relation clientèle sous prétexte que son patron ne le jugeait pas assez qualifié. Soichiro Honda: Mr Honda a commencé son parcours professionnel par une succession d’échec et revers cuisant passant du rejet d’un poste d’ingénieur par une période sans emploi, Celui-ci a finalement rebondi en créant son propre scooter et encouragé par des voisins, à créer cette société aujourd’hui mondialement connu. J. k. Rowling : Auteur de la saga Harry Potter, l’histoire de Mme Rowling est digne d’un succès story. Presque sans le sou, déprimé, divorcé et élevant un enfant à sa charge, elle écrit des romans qui ne connaissent aucun succès jusqu’à la saga d’Harry Potter qui propulse Mme Rowling sans le sou au statut d’une des femmes les plus riche au monde en moins de 5 ans grâce à son travail acharné et sa détermination. Michael Jordan : Basketteur mondialement admiré pour son talent hors pair et considéré par beaucoup comme le meilleur basketteur au monde, celui-ci commença son expérience dans ce sport en étant tout simplement écarté de l’équipe de son lycée. Loin de ce laissé stopper par ce revers, celui-ci déclare à ce propos « « j'ai raté plus de 9 000 coups dans ma carrière. J'ai perdu presque 300 Jeux. À 26 reprises j'ai eu confiée le tir gagnant du jeu, et j'ai raté. J'ai échoué plus et maintes et maintes fois dans ma vie. Et c'est pourquoi j'arrive à gagner. Si d’autre peuples comme nous ne supportent pas l’échec cependant d’autres l’acceptent. En Asie (japon chine, Corée) la pratique du KARAHIRI était si fréquent sous l’effet de la honte à l’échec. Une personne qui échoué dans son domaine ehontait et déshonorait du coup sa famille, sa tribu et toute sa communauté. Pour effacer cette honte seul le KARAHIRI était le moyen salutaire. Ce suicide d’honneur populaire ou la personne se poignarde de couteau tranchant le ventre tranché vers le haut était cet acte guerrier et ultime considéré par la société asiatique pour effacer tout déshonneur ou échec. Le taux de suicide dans ses pays est si élevé que le harakiri est devenu monnaie courante tant l’échec est prohibé. Dans d’autre pays cependant, l’échec n’est jamais, ni avant ni aujourd’hui, un mal. Aux USA il est dit que les hommes qui échouent sont ceux qui entreprennent. Et ceux-là qui entreprennent sont ceux-là dotés de courage particulier qui les distingue des autres car décidant de sortir de leur zone de confort (bisounour) pour créer une chose utile à l’humanité. Ceux-là qui pensent aux autres d’abord avant eux même méritent tout le respect autant dans leurs réussites que dans leurs échecs. Aux pays anglo-saxon les personnes qui échouent sont citées en exemple et enseignées dans des cas d’école. Leurs mérites viennent de leur audace
  • 4. à essayer et échouer, des pistes qu’ils ont ouvertes et des jalons posés susceptibles d’être une fermentation de ressources et d’inspirations aux autres. Bref des lois même à la tolérance à l’erreur au travail sont votées comme le cas récemment en France. Vaut mieux une initiative en échec que de rester la peur de l’action. Ceux qui essaient, même en échouant, ont plus de mérite que ceux qui n’essaient pas. Les personnes qui échouent sont plus dégourdies que ceux qui n’osent pas, n’essaient pas. Ceux qui échouent sont plus curieux et orientés solutions car voulant après l’échec découvrir ce qui n’a pas marché, ce qui a cloché pour après une frustration positive vont vers la recherche de solutions. Souvent c’est à partir d’eux que les solutions, les théories, les formules et les règles viennent. C’est en essayant-échouer, échouant-essayant, recommençant qu’on en arrive à la chose. Dans les nouvelles formes de gouvernances modernes, le droit à l’erreur et à l’échec est reconnu et accepté. Pratiquer la tolérance à l’échec et à l’erreur est impérative pour un succès du groupe. Si les dirigeants toléraient a leurs collaborateurs l’échec ou l’erreur, ils accroitront leur productivité et leur confiance en soi et du coup les enchanteraient au gout de l’effort soutenu. Une personne à qui on accepte une marge naturelle à l’erreur ou pardonne l’échec est plus enclin à la perfection et à la réussite car étant mis en plein de ses responsabilités. En prohibant l’échec ou l’erreur à ses collaborateurs, on suspend la terreur et la peur sur leurs têtes et ainsi jamais une tache parfaitement réussie ne pourrait se réaliser. Les gens sont plus performants au travail dans un esprit tranquille que dans la contrainte corporel, moral et spirituel. Un esprit libéré est plus productif qu’un autre contraint surtout à atteindre ipso facto un objectif. Les plus belles réalisions sont nées et fait dans un foisonnement d’initiatives. Telles sont possibles que si on sait que si on échoue la sanction ne sera pas la réponse. La connaissance à l’échec accepté ou à la tolérance à l’erreur est un stimulus à la performance. La personne qui sait que, même dans l’échec, ses efforts sont récompensés par ne serait-ce que un mot, un geste ou un soutien est plus a lui-même de réussir. Des paroles comme : « pas mal vous avez essayé », « merci, c’est mieux que rien », « bravo, vous avez le mérite d’essayer », « c’est tout de même un début », etc. sont des formules magiques valant mieux que n’importe quelle émulation ou motivation pour l’avenir. Un soutien de main, un sourire motivant, un clin d’œil amical, un OK motivateur sont tous également un coup magique qui valorise un échec. Un échec accepté, pardonné et toléré un est une sanction positive sur son auteur qui dans l’avenir saura tirer les leçons nécessaires pour la réussite prochaine fois. La tolérance à l’erreur ou à l’échec est un palliatif à une contreperformance répétée. L’être humaine étant ce qu’il est dans la vie sociale, professionnelle ou autre n’aime pas être toujours indexé ou rappelé à l’ordre. Un échec valorisé en privé comme en publique est un poids lourds et un fort fardeau pouvant être utilisé pour un cocktail de performance à l’ avenir combinant efficience et efficacité. Le
  • 5. « ONE DONE » américain sera à coup sur la pratique la mieux partagée dans l’avenir avec un échec pardonné. Souleymane DIOUF Formateur professionnel en techniques de vente et de négociations commerciales 777827322 pvgmanager11@gmail.com