Guide de Survie pour l'Emploi 2014 rédigié par Qapa.fr
Sommaire :
1. Je suis au chômage…
2. Assurer ses besoins physiologiques
3. Booster son mental : la psychologie de la réussite
4. Prendre soin de son corps
5. Préparer ses outils pour combattre
6. Connaitre et s’adapter à l’environnement
7. Partir en chasse
8. Bien communiquer
9. Attirer l’attention
10. Bouger vite
11. L’entretien d’embauche
12. Quitter le mode survie et passer en mode « vie »
L'entrepreneuriat, ce n'est pas de la magie, ce n'est pas une affaire de super-héros, ça peut s'apprendre et c'est donc pour tout le monde !
Cette présentation est à destination des aspirants entrepreneurs, des étudiants mais aussi de ceux qui sont déjà entrepreneurs et ceux qui accompagnent les entrepreneurs (incubateur, investisseurs, coaches, etc).
Alors pourquoi pas vous?
Présentation effectuée à Tripoli- Liban le 29/05/2015
Guide de Survie pour l'Emploi 2014 rédigié par Qapa.fr
Sommaire :
1. Je suis au chômage…
2. Assurer ses besoins physiologiques
3. Booster son mental : la psychologie de la réussite
4. Prendre soin de son corps
5. Préparer ses outils pour combattre
6. Connaitre et s’adapter à l’environnement
7. Partir en chasse
8. Bien communiquer
9. Attirer l’attention
10. Bouger vite
11. L’entretien d’embauche
12. Quitter le mode survie et passer en mode « vie »
L'entrepreneuriat, ce n'est pas de la magie, ce n'est pas une affaire de super-héros, ça peut s'apprendre et c'est donc pour tout le monde !
Cette présentation est à destination des aspirants entrepreneurs, des étudiants mais aussi de ceux qui sont déjà entrepreneurs et ceux qui accompagnent les entrepreneurs (incubateur, investisseurs, coaches, etc).
Alors pourquoi pas vous?
Présentation effectuée à Tripoli- Liban le 29/05/2015
Les erreurs à ne pas commettre quand on crée sa boîteArthur Massonneau
Une conférence organisée par Leeaarn (http://www.leeaarn.com/), en partenariat avec Maddyness (http://www.maddyness.com/)
Intervenants :
Vincent Redrado
Emilie Gobin
Daniel Jarjoura
Lara Rouyres
6 familles de salariés difficiles à gérerolivier2466
La plupart des salariés ont un comportement normal dans l'entreprise.
Toutefois, certains, qu'on peut classer dans 6 familles différentes ont un comportement qui, s'il n'est pas géré, peut s'avérer dangereux pour la cohésion du groupe.
Prises de notes sur les mythes de l'entrepreneuriat dans le cadre du MOOC Effectuation de l'EM Lyon, enseigné par Philippe Silberzah : http://mooc.em-lyon.com/
Les erreurs à ne pas commettre quand on crée sa boîteArthur Massonneau
Une conférence organisée par Leeaarn (http://www.leeaarn.com/), en partenariat avec Maddyness (http://www.maddyness.com/)
Intervenants :
Vincent Redrado
Emilie Gobin
Daniel Jarjoura
Lara Rouyres
6 familles de salariés difficiles à gérerolivier2466
La plupart des salariés ont un comportement normal dans l'entreprise.
Toutefois, certains, qu'on peut classer dans 6 familles différentes ont un comportement qui, s'il n'est pas géré, peut s'avérer dangereux pour la cohésion du groupe.
Prises de notes sur les mythes de l'entrepreneuriat dans le cadre du MOOC Effectuation de l'EM Lyon, enseigné par Philippe Silberzah : http://mooc.em-lyon.com/
powerpoint de la séance1.1 E-commerce and Internet Marketing
Entrepreneurship icemba 1
1. Entrepreneurship and innovation techniques
SOYEZ LES BIENVENUS A LA
FORMATION SUR LE THEME :
Animé Par : Victor EHOUSSOU
Formateur senior, Conférencier, Coach en Entrepreneuriat, Management et Marketing
CEL: 57 57 89 22
2. PRÉSENTATION DES PARTICIPANTS
• Nom, prénom
• Spécialisation
• Vos expériences dans
l’entrepreneuriat
• Motivation et attentes par
rapport au cours.
5. 5
OBJECTIFS DE LA FORMATION
A la fin de la séance les participants seront en mesure
de :
Comprendre ce qu’est l’entrepreneuriat et ses
implications
Identifier les différentes motivations qui conduisent
à la création d’entreprise
Identifier une bonne idée d’entreprise
Savoir où trouver les fonds pour financer son
entreprise
9. Il y a trois phases dans la vie
On travaille
pour quelqu'un
Phase 1 Phase 2 Phase 3
On travaille
pour soi même
On fait travailler
les autres
9
10. 10
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
1. UN FOND HÉRÉDITAIRE DÉFAVORABLE.
Malheureusement on ne peut rien faire ou si peu, pour ceux qui sont nés
avec une déficience mentale. Cependant, notez que cette cause
d’échec est la SEULE des 30 qui ne peut être corrigée facilement par
l’individu qui en est victime.
2. LE MANQUE DE BUT BIEN DÉFINI DANS LA VIE.
Il n’y a aucun espoir de succès pour celui qui n’a pas de but bien précis
et défini. C’est probablement à cause du manque d’ambition.
3. LE MANQUE D’AMBITION D’ALLER AU-DELÀ DE LA MÉDIOCRITÉ.
Il n’y a aucun espoir de réussir pour celui qui est tellement indifférent
qu’il ne veuille ni réussir sa vie, ni payer le prix de l’effort.
11. 11
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
4. UNE ÉDUCATION INSUFFISANTE.
Ce handicap peut être soigné facilement. L’expérience a montré que les
personnes les mieux instruites sont souvent des autodidactes. Il faut
plus qu’un diplôme universitaire pour avoir de l’instruction. L’homme qui
est instruit est celui qui a appris à obtenir ce qu’il veut de la vie sans
violer les droits des autres. L’instruction ne consiste pas seulement en
un ensemble de connaissances, mais en un savoir efficace et
constamment APPLIQUÉ. Les hommes sont payés pour ce qu’ils savent
mais surtout pour CE QU’ILS FONT DE LEUR SAVOIR.
5. LE MANQUE D’AUTODISCIPLINE.
La discipline vient du contrôle de soi. Cela signifie qu’on doit contrôler
tous ses défauts. Avant de pouvoir contrôler des situations, vous devez
d’abord savoir vous contrôler vous-même.
La maîtrise de soi est la tâche la plus difficile de tout le monde. Si vous
ne vous contrôlez pas, vous serez contrôlé. Vous verrez dans votre
miroir votre meilleur ami ou votre plus grand ennemi.
12. 12
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
6. UNE MAUVAISE SANTÉ.
Personne ne peut savourer un succès sans être en bonne santé. En
général, les causes de la mauvaise santé peuvent être contrôlées et
maîtrisées. Elles se résument principalement en :
a. La consommation excessive de nourritures nuisibles pour la santé.
b. La mauvaise habitude de se laisser guider par des pensées négatives.
c. Les abus sexuels.
d. Le manque d’exercices physiques convenables.
e. Le manque d’oxygénation appropriée dû à une mauvaise respiration.
7. DES MAUVAISES INFLUENCES PENDANT L’ENFANCE.
“La plante pousse selon son tuteur”. Dans la plupart des cas, la
tendance au crime se développe pendant l’enfance à cause des
mauvaises fréquentations et des contacts avec un entourage malsain.
13. 13
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
8. L’HÉSITATION.
C’est une des causes les plus courantes de l’échec. La “vieille hésitation
humaine” se tient comme son ombre derrière chaque individu, prête à lui
gâcher toute chance de succès. Beaucoup passent leur vie à vivre dans
la médiocrité parce qu’ils attendent toujours le “bon moment” pour
commencer à faire quelque chose de valable. N’attendez pas. Le “le bon
moment” ne viendra jamais. Commencez immédiatement et travaillez
avec n’importe quel outil dont vous disposez. Les meilleurs outils
viendront aussitôt que vous commencerez.
9. LE MANQUE DE PERSÉVÉRANCE.
En général, nous commençons bien ce que nous entreprenons, mais
nous le finissons mal. Beaucoup ont tendance à abandonner aux
premiers signes de défaite. Rien ne peut remplacer la
PERSÉVÉRANCE. Celui qui en fait son mot d’ordre découvre que “Le
vieil homme de l’échec” s’effondre à la longue et plie ses bagages.
Échec ne rime pas avec persévérance.
14. 14
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
10. UNE PERSONNALITÉ NÉGATIVE.
Il n’y a aucun espoir de succès pour celui qui repousse les autres par sa
personnalité négative. Le succès vient par le pouvoir, et le pouvoir
s’obtient grâce à la coopération de tous. Une personnalité négative
n’incite pas à la coopération.
11. LE MANQUE DE CONTRÔLE DES BESOINS SEXUELS.
L’énergie sexuelle est le plus puissant de tous les stimulants qui
entraînent les gens dans l’ACTION. Puisqu’elle est la plus puissante des
émotions, il faut apprendre à la contrôler par la transmutation et à
l’utiliser à d’autres fins.
12. LE DÉSIR INCONTRÔLÉ D’AVOIR “QUELQUE CHOSE SANS
RIEN DONNER”.
L’instinct du jeu conduit des millions de gens à l’échec.
15. 15
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
13. LE MANQUE DE DÉCISION BIEN DÉFINIE.
Les hommes qui réussissent prennent des décisions rapidement et en
changent très lentement, selon les cas. Les hommes qui échouent
prennent des décisions très lentement et en changent rapidement, le
plus souvent. L’indécision et l’hésitation sont deux sœurs jumelles.
Quand on trouve l’une, l’autre n’est sûrement pas loin. Éliminez-les
avant qu’elles ne vous entraînent à L’ÉCHEC.
14. LES CRAINTES DE L’ECHEC.
Elles doivent être maîtrisées avant de pouvoir lancer efficacement vos
services sur le marché.
15. MAL CHOISIR SON CONJOINT.
C’est une des causes les plus courantes de l’échec. Les relations entre
2 êtres mariés sont très intimes. Si elles ne sont pas harmonieuses,
l’échec viendra facilement. Les rapports maritaux seront une forme
d’échec s’ils sont marqués par la misère, la tristesse et la destruction de
tout signe d’AMBITION.
16. 16
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
16. LA PRUDENCE EXCESSIVE.
Celui qui ne saisit pas sa chance devrait généralement se contenter des
miettes laissées par les autres. La prudence excessive est aussi
mauvaise que la négligence. Toutes les deux sont des extrémités à
éviter. La vie elle-même est pleine d’occasions à saisir.
17. MAL CHOISIR SES ASSOCIÉS DANS LES AFFAIRES.
C’est une des causes les plus courantes de l’échec dans les affaires.
Dans la vente des services personnels, il faut prendre grand soin à
sélectionner un associé intelligent et qui a réussi. Nous avons tendance
à imiter ceux avec qui nous sommes associés. Choisissez un associé
qui pourra être un exemple pour vous.
18. LA SUPERSTITION ET LES PRÉJUGÉS.
La superstition est une forme de peur. C’est également un signe
d’ignorance. Ceux qui ont réussi ont l’esprit ouvert et n’ont peur de rien.
17. 17
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
19. SE TROMPER DE VOCATION.
Personne ne peut réussir dans un projet qu’il n’aime pas. Il est essentiel
de choisir un métier pour lequel vous vous donnerez cœur et âme.
20. LA DISPERSION DE VOS EFFORTS.
Le “touche à tout” est rarement bon. Concentrez tous vos efforts sur un
BUT PRÉCIS bien DÉFINI.
21. L’HABITUDE DE DÉPENSER SANS COMPTER.
Un dépensier ne pourra jamais réussir, parce qu’il vivra éternellement
dans la CRAINTE DE LA PAUVRETÉ. Prenez l’habitude d’économiser
systématiquement une partie de vos revenus. Avoir un compte en
banque donne confiance et COURAGE pour la vente de services
personnels. Sans argent, on doit se contenter de ce qui est offert et être
heureux de l’obtenir.
18. 18
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
22. LE MANQUE D’ENTHOUSIASME.
Sans enthousiasme, on ne peut convaincre personne. De plus,
l’enthousiasme est contagieux et la personne qui l’a est généralement
bien accueillie dans n’importe quel groupe.
23. L’INTOLÉRANCE.
Celui qui a un esprit “fermé” réussit rarement. Être intolérant signifie
qu’on s’oppose à toute nouvelle connaissance. Les formes d’intolérance
les plus néfastes sont celles liées aux divergences de vues religieuses,
raciales et politiques.
24. L’INTEMPÉRANCE.
La pire forme d’intempérance concerne les aliments, les boissons et la
vie sexuelle. L’excès dans ces domaines est fatal au succès.
19. 19
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
25. L’INCAPACITÉ DE COOPÉRER.
C’est ainsi que l’on perd sa situation et la chance de sa vie. C’est une
erreur qu’aucun chef ou homme d’affaires bien informé ne tolérera.
26. LA POSSESSION D’UN POUVOIR NON ACQUIS PAR SES
PROPRES EFFORTS.
(Les enfants d’hommes riches et autres qui héritent de fortunes qu’ils
n’ont pas gagnées) Le pouvoir est souvent fatal au succès s’il n’est pas
gagné petit à petit. LES RICHESSES RAPIDES sont plus dangereuses
que la pauvreté.
27. LA MALHONNÊTETÉ INTENTIONNELLE.
Rien ne remplace l’honnêteté. Il peut arriver que l’on soit malhonnête
temporairement, par la force des circonstances incontrôlables, sans
dégâts permanents. Mais il n’y a AUCUN ESPOIR pour celui qui a choisi
d’être malhonnête. Tôt ou tard, il sera trahi par ses actes, et il les payera
par la perte de sa réputation ou peut-être même de sa liberté.
20. 20
LES 30 PRINCIPALES CAUSES DE L’ECHEC
28. L’ÉGOÏSME ET LA VANITÉ.
Ces défauts font fuir les autres. ILS SONT FATALS AU SUCCÈS.
29. L’ESTIMATION AU LIEU DE LA RÉFLEXION.
La plupart des gens sont trop indifférents ou trop paresseux pour juger
par eux-mêmes de la RÉALITÉ. Ils préfèrent agir sur des “avis” créés
par des intuitions ou des préjugées.
30. LE MANQUE DE CAPITAL.
C’est une cause d’échec courante pour ceux qui se lancent dans les
affaires pour la première fois, sans réserve suffisante de capital pour
réparer les erreurs et les soutenir jusqu’à ce que la RÉPUTATION soit
établie.
21. 21
CAUSES D’ECHEC DES ENTREPRISES
NOUVELLES
Problèmes commerciaux
Marché mal ciblé
Clientèle potentielle surévaluée
Délais de paiement clients sous évalués
Gamme de produits insuffisante
Politique marketing peu adéquate
Problèmes de gestion
Sous-évaluation des besoins financiers
Plan d’investissement mal échelonné dans le temps
Sous-estimation des coûts de revient
Mauvaise gestion des ressources humaines
22. 22
CAUSES D’ECHEC DES ENTREPRISES
NOUVELLES ….suite
Problèmes techniques
– Mauvaise conception du produit
– Absence d’évolution technique du produit ou de service
– Compétence technique non mise à jour
– Erreur dans le choix du matériel
PROBLÈMES RELATIONNELS
– Mésentente entre les associes
– Problèmes familiaux
– Malhonnêteté d’un partenaire
24. Au lendemain de son accession à la souveraineté
nationale, la Côte d’Ivoire avait estimé qu’il
fallait créer des PME/PMI pour rattraper le
retard économique. Pour y parvenir, elle a choisi
un système économique et social qui encourage
l’initiative privée, la libre entreprise. C’est le
capitalisme qui est fondé sur la propriété privée
des moyens de production et d’échange.
HISTORIQUE SUR L’ENTREPRENEURIAT
EN CÔTE D’IVOIRE
24
1.1
25. A l’époque, les particuliers n’avaient pas assez d’argent
et ne voulaient pas donc prendre le risque de créer
leur entreprise. C’est donc dans ce contexte que l’Etat
est devenu grand entrepreneur en initiant de grands
projets d’entreprises d’ETAT pour ensuite les
rétrocéder aux particuliers ivoiriens. L’objectif étant de
mettre en place un dispositif pour promouvoir
l’initiative privée en COTE D’IVOIRE. Ce dispositif
devrait permettre d’avoir à long terme une nouvelle
race d’entrepreneurs ivoiriens capables de mettre en
place les stratégies de gestion et les systèmes de
pilotage pour assurer la réussite de l’entreprise. C’est
ainsi que des structures d’appui technique et de
financement ont été mises en place. 25
26. On pourrait citer :
F.G.C.E.I (1968) : Fonds de Garanti des Crédits
aux Entreprises Ivoiriennes.
O.P.E.I (1968) : Office de Promotion des
Entreprises Ivoiriennes.
F.S.P.M.E (1970) : Fonds Spécial pour les P M E.
F.I.D.E.N (1996) : Fonds de Développement des
Entreprises Nationales
26
C.A.P.E.N (1982) : Centre d’Assistance et de Promotion
des Entreprises Nationales
27. Quel bilan peut-on faire ?
Tous ces dispositifs mis en œuvre ont eu un impact notable sur
la croissance des PME car il y eu a une multiplication des PME.
Mais elles ont connu des fortunes diverses. Certaines d’entre
elles ont été fermées puis rouvertes, d’autres n’ont pas pu
survivre pour cause de mauvaise gestion. Grâce à ce dispositif,
à cette politique, 509 PME ont été créés de 1982 à 1990. En
2002 nous assistons à la création de 26 000 PME qui passe à
13 000 en 2010. Cette baisse est due à la crise que traverse le
pays.
Imaginez l’assiette fiscale n’a pas baissé et ne fait
qu’augmenter chaque année. C’est dire que ce sont les 13 000
PME qui supportent cette assiette fiscale à la place des 26 000.
27
28. 1.2
L’entrepreneuriat se développe dans un contexte socioculturel marqué par
l’esprit d’entreprise, l’initiative privée. Or, notre culture ne valorise pas
l’initiative privée et la libre entreprise. Dans l’esprit de tout ivoirien, ce sont les
études diplomantes, doctorales qui sont valorisées. Seule l’étude nourrit son
homme et peut faire de lui un haut cadre. Certaines cultures ivoiriennes ne
cultivent pas l’entrepreneuriat de sorte que l’individu qui a la volonté
d’entreprendre se décourage, se démotive. Son entourage ne l’encourage pas
et on aboutit dans la plupart des cas à des échecs patents. Bien souvent, cela
arrive parce qu’on ne prend pas en compte réellement l’individu qui est
l’initiateur, qui est au début et à la fin du projet. On cherche plutôt les
résultats et donc on met un accent particulier sur le projet. Si donc on n’accord
plus d’importance au projet, l’on ne doit pas s’étonner du mauvais résultat.
Dans la réussite d’un projet, il faut à la fois prendre en compte et le projet et
l’individu.
Les 3P (bon Projet – bon Promoteur – bon Parrain) ne doivent pas être oubliés.
En Côte d’Ivoire, on n’a pas promu la culture entrepreneuriale. C’est en cela
qu’il est important d’amener tout individu à connaître toute la démarche à
suivre pour créer une entreprise.
L’ENTREPRENEURIAT
28
29. Définition
Entrepreneuriat vient du verbe entreprendre.
Entreprendre, c’est prendre la décision de faire quelque chose. C’est aussi
chercher à gagner, prendre une initiative, commencer une action.
L’entrepreneuriat est l’ambition personnelle, l’individualisme, le goût du
risque. C’est surtout une disposition d’esprit qui s’appuie sur des aptitudes
à pratiquer certains comportements et qui s’appuie aussi sur des
connaissances des techniques et de gestion.
Le développement de l’entrepreneuriat inclus donc :
– l’action d’entreprendre,
– l’entrepreneur en tant qu’individu,
– l’entreprise.
29
30. Selon Beranger et al (1998) l’entrepreneuriat se définit de deux
manières :
- En tant qu’activité, c’est l’ensemble des activités et démarches
qu’impliquent la création et le développement d’une entreprise, et
plus généralement la création d’activité.
- En tant que discipline d’enseignement, c’est la discipline qui
décrit l’environnement et le processus de création de richesse
et de construction sociale, à partir de risques individuels.
30
31. Selon Fayolle A. (1999), l’entrepreneuriat peut être définit par des
situations particulières créatrices de richesses économiques et
sociales, caractérisées par un degré élevé d’incertitude, donc
l’existence de risques, dans lesquelles des individus sont
impliqués très fortement et doivent développer des
comportements basés sur l’acceptation du changement et des
risques associés, la prise d’initiative et le fonctionnement
autonome.
31
32. Les différentes situations entrepreneuriales
L’entrepreneuriat au sens strict : dans cette situation l’acteur
principal est axé sur l’innovation et la croissance.
L’entrepreneur est une personne qui crée une entreprise ou
développe quelque chose de nouveau dans une entreprise
qu’il a acquise.
La propriété-direction de PME : l’acteur principal est une
personne polyvalente et généraliste, sachant prendre des
décisions rapidement en tant que propriétaire-dirigeant de
PME
32
33. Les entreprises familiales : ce sont des entreprises dont la
gestion est fortement influencée par les membres de la famille
propriétaire. C’est la famille qui contrôle la gestion de
l’entreprise.
Les micro-entreprises : dans cette structure l’entrepreneur
doit bien connaître son métier de base donc sa spécialisation
et celui de dirigeant de micro-entreprise. L’entrepreneur dans
cette situation s’apparente à celui de propriétaire-gérant de
PME sauf que sur une plus petite échelle.
Le travail autonome : il s’apparente à la gestion d’une micro-
entreprise, sauf qu’il s’agit d’une personne qui préfère travailler
seule ou avec quelques collaborateurs occasionnels. Ils
peuvent être volontaires ou involontaires.
33
34. Le technopreneuriat : cette situation d’entrepreneuriat
rassemble tous les entrepreneurs technologiques et les
inventeurs qui préfèrent commercialiser eux-mêmes leurs
produits.
L’entreprise cooperative : dans cette situation la dimension
humaniste tient une place de taille. La coopérative considère
les dimensions d’éducation, la formation et le développement
des personnes comme primordiales et y investit généralement
une bonne partie des ressources. Un aspect important à
maîtriser par les créateurs d’entreprises coopératives est la
gestion des différences liées aux groupes.
34
35. L’entrepreneuriat sociale : les entrepreneurs sociaux
jouent un rôle entrepreneurial soit en créant une activité
bénévole soit en innovant dans le secteur d’activité
bénévole où ils œuvrent. Peuvent également rentrer dans
cette catégorie d’entreprise les situations comme les
personnes créant des activités d’affaires sans but lucratif,
les personnes qui offrent des services (conseils et soutiens)
aux organisations à but non lucratif.
35
36. Les valeurs entrepreneuriales
Les valeurs entrepreneuriales sont basées sur
le mot SACRE
Solidarité
Autonomie
Créativité
Responsabilité
Ethique
36
37. Solidarité : Etre solidaire à toute action dans des situations
difficiles comme favorables.
Autonomie : Ne dépendre de personne
Créativité : Etre imaginatif et réfléchir plus vite que les autres
Responsabilité : Assumer votre responsabilité de chef
d’entreprise en pensant à tous ceux qui tirent
des revenus directs ou indirects grâce à votre
entreprise
Ethique : Respecter les règles de fonctionnement de
votre activité
37
38. 1.3
L’entreprise est le résultat de l’entrepreneuriat. En d’autres termes, c’est une unité
économique, de production à but industriel ou commercial (biens et services).
L’entreprise crée l’emploi et la richesse. Elle joue un rôle important dans
l’économie et la vie sociale d’une localité, d’une région, ou d’un pays, car elle
peut :
Satisfaire aux besoins de consommation des populations;
Créer de nouveaux services ou produits pour répondre aux attentes
des populations;
Aider à maintenir ou à diminuer par la concurrence les coûts et les prix
à leurs plus bas niveaux;
Procurer de l’emploi aux populations;
Valoriser les potentialités locales;
Contribuer à la croissance économique, au développement local
et régional;
Créer de la richesse;
Permettre l’épanouissement de la personne.
L’ENTREPRISE
38
39. Les types d’entreprise
a) Classification selon le statut juridique
L’Entreprise Individuelle (E.I.) : Elle appartient à un individu
(unipersonnel).
La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L.) : Société de
capitaux dont les propriétaires sont appelés associés. Elle
peut appartenir à une ou plusieurs personnes.
La Société Anonyme (S.A.) : Société de capitaux dont les
propriétaires sont appelés Actionnaires. Elle peut appartenir à
une ou plusieurs personnes.
Le groupement coopératif : Il est fréquent en milieu rural et
regroupe plusieurs personnes.
39
40. b) Classification selon la dimension
Petite entreprise : effectif de 1 à 10 salariés
Moyenne entreprise : effectif de 10 à 500 salariés
Grande entreprise : effectif supérieur à 500 salariés
40
41. c) Classification selon les indications économiques
Les entreprises manufacturières ou de production
Les entreprises commerciales
Les entreprises prestataires de services
Les établissements de crédit
Les entreprises d’assurance
41
43. Stade 1: La Pré-entreprise
C’est l’étape de préparation d’un projet de création d’une
entreprise. Cette étape est importante, car elle conditionne déjà le
succès futur de l’entreprise. C’est à cette étape que:
Une bonne idée est trouvée pour démarrer une entreprise ;
Les informations sur la future entreprise sont recueillies ;
Le marché où on veut commercialiser des produits ou des
services est évalué;
Les ressources que l’on doit mobiliser sont identifiées.
NB: Bref, c’est à cette étape que l’on réalise son plan
d’affaires ou business plan.
43
44. Stade 2: Le Lancement
A ce stade, le rêve devient réalité :
Toutes les procédures de création de l’entreprise sont engagées;
Les fonds sont obtenus auprès des partenaires financiers ;
Le personnel est engagé ;
Le matériel pour l’exploitation est acquis ;
L’exploitation a démarré: production et vente des produits ou
des services, les coûts sont contrôlés, etc.
En général, à cette étape, l’entrepreneur occupe toutes les
fonctions. Il est à la fois directeur, secrétaire, ouvrier, bref, il joue
en même temps tous les rôles dans son entreprise. C’est pourquoi,
on entend souvent dire que «l’entreprise, c’est moi».
L’entrepreneur s’identifie totalement à son entreprise.
44
45. Stade 3: La Croissance
Après le lancement c'est-à-dire le démarrage des activités de
l’entreprise, l’entrepreneur devra assurer la progression du volume
des ventes d’une année à l’autre. Cette croissance peut
nécessiter des modifications ou des ajustements des activités ou de
la structure de l’entreprise. Des besoins financiers nouveaux vont
apparaître, le personnel s’accroît ainsi que les activités
administratives. Cette étape est très importante pour l’avenir de
l’entreprise. Elle exige du promoteur qu’il soit capable de:
Prévoir et planifier les activités de production,
d’approvisionnement ;
Assurer le contrôle du budget, de la production, du personnel ;
Déléguer des responsabilités.
45
46. Stade 4: L’Expansion – La consolidation
L’expansion : c’est la poursuite de la croissance avec de
nouveaux projets de développement de l’entreprise. Le
problème majeur rencontré à ce stade est celui du
financement des nouveaux projets.
La consolidation : l’entreprise peut décider de ne pas
poursuivre la croissance mais plutôt de consolider les acquis.
L’entrepreneur ne cherche plus à développer son entreprise.
Il mettra tous ses efforts à protéger les acquis accumulés.
46
47. Stade 5: Le Déclin
Le déclin correspond à une chute amorcée de l’entreprise.
L’entreprise qui vendait bien, ne vend plus assez. Elle perd des
marchés et des clients, les produits qu’elle propose ne sont
plus compétitifs, les procédés de fabrication sont désuets, etc.
Combien de temps peut-on passer d’un stade à un autre ?
Tout est question du dynamisme de l’entrepreneur, du
secteur d’activité où opère l’entreprise et de l’environnement
économique et social.
47
48. Utilisation de l’intelligence entrepreneuriale
dans le cycle de vie d’une entreprise
48
Demande plus d’activité
intellectuelle que répétitive
Demande autant d’activité
intellectuelle que répétitive
Demande moins d’activité
intellectuelle que répétitive
51. Les motivations peuvent être classées
en 4 grands groupes
les motivations professionnelles,
les motivations financières,
les motivations économiques,
les motivations personnelles ou émotionnelles.
51
52. 2.1
Des individus, qui pour une raison ou une autre ont perdu leur emploi et
se sentent dans l’impossibilité d’en trouver un autre, peuvent se lancer
dans les affaires pour trouver une solution à leurs difficultés.
Des travailleurs peuvent avoir des carrières professionnelles qui ne
présentent pas de perspectives intéressantes soit, elles sont dans une
impasse ou en voie de garage. Dans une telle situation ces derniers sont
tentés de s’installer à leur compte. C’est aussi le cas de ceux qui sont
professionnellement mécontents ou démotivés pour diverses raisons :
mésententes et conflits fréquents avec les chefs hiérarchiques,
frustrations, injustices et favoritisme, etc.
Certaines personnes, pendant leurs expériences professionnelles, ont
acquis une expertise qui les rend performants. Ces derniers se sentent
capables de mettre ces acquis à leur profit à travers leur propre
entreprise. Ils se convertissent donc en entrepreneur.
Des individus qui exercent un travail ‘’robotique’’ ou routinier désirent
faire quelque chose d’autre, ce qu’ils aiment. Cela peut les amener à créer
une entreprise pour avoir cette occasion.
LES MOTIVATIONS
PROFESSIONNELLES
52
53. 2.2
La majeure partie des créateurs potentiels existe dans le but de
se faire de l’argent tandis que d’autres disposent de moyens
financiers mais pas d’idées. Dans le premier cas de figure, les
créateurs veulent tout simplement devenir riches, bâtir une
fortune qu’ils estiment ne jamais pouvoir faire en étant
salariés.
Dans le deuxième cas de figure, d’autres créateurs le
deviennent tout simplement parce qu’ils ont de l’argent. Ils
disposent, à un moment donné de leur vie, d’une somme
relativement importante qui leur donne l’envie de s’installer à
leur compte. Cet argent peut provenir de l’épargne personnelle
sur plusieurs années, des tontines, d’un héritage important ou
d’une source quelconque.
LES MOTIVATIONS
FINANCIERES
53
54. 2.3
2.3.1. En période de croissance économique
Un pays en période de croissance économique offre un
environnement favorable à la réussite des activités
économiques. Pendant cette période, beaucoup de personnes
n’hésitent pas à formaliser leurs idées en projet. C’est en cette
période que l’on assiste à la floraison des PME/PMI.
2.3.2. En période de crise économique
Plusieurs entreprises en période de crise économique tombent
en faillite et poussent leurs employés au chômage. Ces
compressions de personnel s’accompagnent généralement de
versement de droits et primes de licenciement. Ces personnes
brutalement au chômage et munies des droits perçus, et dans
l’impossibilité et l’incertitude de trouver un autre emploi,
n’hésitent pas à se lancer dans les affaires.
LES MOTIVATIONS
ECONOMIQUES
54
55. 2.4
2.4.1. Le désir d’indépendance
Etre son propre chef et ne pas recevoir d’ordre de qui que ce soit, est le rêve
de beaucoup de créateurs potentiels. Il existe des gens qui désirent
ardemment être maîtres de leur destin. Ceux-là supportent mal la
subordination et acceptent difficilement de recevoir des ordres sans toujours
avoir la possibilité de donner leur point de vue.
2.4.2. Le désir de paraître
En Afrique, il n’est pas rare de voir des gens créer leur entreprise pour se
donner de l’importance, pour épater l’entourage, pour frimer en camouflant
une situation personnelle momentanément difficile. Ils oublient qu’à vouloir
trop paraître, l’on finit par disparaître !
2.4.3. L’idée de génie, l’opportunité
On peut créer une affaire parce qu’on a une idée de génie. La découverte
d’une excellente opportunité jusque là ignorée par les autres, peut
effectivement être un prétexte pour se lancer dans les affaires. C’est le
créneau qui pousse souvent à tenter l’aventure.
LES MOTIVATIONS PERSONNELLES
OU EMOTIONNELLES
55
56. 2.4.4. Diverses raisons d’ordre sentimental
On peut créer une entreprise pour des raisons telles que :
Se rendre utile dans une communauté donnée. On veut jouer son
rôle de « bon citoyen » en se rendant utile à sa communauté, en offrant
un service dont tout le monde a réellement besoin dans le quartier, le
village ou la ville. Ici, la motivation n’est pas uniquement le gain
financier, mais le service à la communauté. Cela peut être la création
d’un établissement scolaire, une société de transport, une boutique ou
une boulangerie dans un quartier neuf, une clinique etc.
Participer au redressement économique national, créer des emplois
dans une localité donnée, devenir un exemple pour les jeunes, etc.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Il y a en effet, beaucoup d’autres
raisons logiques, psychologiques et sentimentales qui peuvent pousser
une personne à créer une entreprise.
56
59. 3.1
Toutes les entreprises qui existent aujourd’hui sont nées
chacune d’une idée. Elles sont bâties autour d’une idée,
d’un concept. Mais, au juste, qu’est-ce qu’une idée ?
L’on peut définir l’idée comme un produit ou un service
destiné à satisfaire un besoin exprimé ou latent, à
compléter la satisfaction d’un besoin existant et
insuffisamment satisfait.
Ainsi défini, le nombre d’idées d’affaires paraît presque
illimité. L’idée d’affaire, c’est donc quelque chose (de
tangible ou pas) que l’on peut vendre, de façon continue, à
une clientèle potentielle ou réelle, à partir d’une
organisation (c’est-à-dire une entreprise qui peut être
individuelle ou collective).
DEFINITION D’UNE IDEE
DITE ‘’BONNE’’
59
60. 3.2
Pour qu’elle soit bonne, toute idée doit avoir un certain nombre de
caractéristiques. Ainsi, elle doit :
3.2.1. Permettre de satisfaire un besoin
- inconscient (créer le besoin)
- non satisfait
- ou insuffisamment satisfait.
3.2.2. Correspondre à un besoin solvable
Il faut s’assurer qu’il existe un marché réel ou potentiel intéressant pour l’idée
que l’on veut mettre en œuvre, c'est-à-dire :
- qu’il y a des gens qui éprouvent le besoin,
- que ces gens (qui éprouvent ce besoin) ont de l’argent à dépenser
pour s’offrir le produit ou le service,
- et qu’ils sont prêts à le faire à un certain prix et de manière durable.
- Tout cela peut être obtenu grâce à l’étude de marché que l’on verra
plus loin.
CARACTERISTIQUES D’UNE
IDEE DITE ‘’BONNE’’
60
61. 3.2.3. Apporter un plus
L’idée doit effectivement apporter un « plus » ; elle doit constituer une innovation
totale ou partielle. Elle ne doit pas procéder, d’une simple action d’imitation du
voisin ou d’un simple phénomène de mode, donc très passager.
3.2.4. Etre économiquement et financièrement acceptable
L’idée doit être réalisable :
- à un coût raisonnable et supportable. Il ne sert à rien d’avoir une bonne idée
mais dont la réalisation va vous coûter une fortune (que vous n’avez d’ailleurs pas
encore).
- à un niveau de risque calculé et accepté : on sait que toute entreprise
comporte un risque. Mais ce risque doit être calculé et acceptable
- à un niveau de rentabilité satisfaisante : vous ne créez pas une entreprise
pour faire de bonnes œuvres sociales, mais pour gagner de l’argent (même si vous
pouvez devenir philanthrope par la suite).
Donc, pour qu’une idée soit jugée bonne, sa réalisation doit être satisfaisante du
point de vue de la rentabilité financière.
61
62. 3.3
Le test de l’idée ou le projet d’entreprise doit définir assez
brièvement la faisabilité.
Vous devez pouvoir répondre à plusieurs questions :
- Pourquoi ce projet doit existé ?
- Quelle sera sa particularité ? en quoi se distingue-t-il de la
concurrence ?
- Est-ce une idée réaliste ?
- Est-ce une idée compétitive ?
- Quelle sera la clientèle ?
- Réaliser l’analyse FFOM (forces, faiblesses, opportunités,
menaces)
- En quoi son existence modifiera-t-elle les choses ?
- Quelles sont les ressources nécessaires pour la création de
l’entreprise (matérielles, humaines, financières) ?
COMMENT TESTER SON
IDEE D’ENTREPRISE ?
62
65. Historique
Début de la réflexion stratégique dans les année 50.
Résultat d’une étude mené par Albert S. Humphrey en 1960.
L’objectif était de comprendre pourquoi les planifications
d’entreprise échouent.
Cette méthode d’analyse est devenue aujourd’hui, un outil
universel d’aide à la décision.
65
66. Le SWOT: Définition
Centré sur l’évaluation des forces (strengths) et faiblesses
(weaknesses) de l’entreprise d’une part, sur l’identification
des opportunités (opportunities) et menaces (threats)
présente dans l’environnement d’autre part, le modèle LCAG
est également connu sous l’acronyme « SWOT ».
66
67. L’analyse SWOT
L'analyse SWOT est un outil très souvent utilisé comme aide à
la compréhension des marchés et à la prise de décisions.
Un des facteurs clés de succès est d'identifier Ie sujet de
I’analyse et ses enjeux afin que la mise en perspective des
forces, faiblesses, menaces et opportunités soit plus efficace.
L'analyse SWOT s'utilise autant pour une marque, un produit
ou un projet d’entreprise (exemple : la création d’un journal
d’entreprise, la mise en place d’un Intranet,…).
67
68. Pourquoi l’utiliser?
Cette analyse permet, pour une entreprise, de mettre en
perspective toutes les données externes et internes qui
permettront pour une marque, un produit ou un projet
particulier de se développer.
La grille finale permettra :
• de visualiser les principaux faits (+ et/ou -) ayants un impact fort
• de faciliter la prise de décision stratégique.
• d’établir des objectifs réalistes et ciblés
• de définir des stratégies et des moyens les plus efficaces au
regard des enjeux.
68
69. Quand utiliser une analyse
SWOT ?
Un outil idéal pour :
• Comprendre
• Communiquer
• Améliorer une situation
On peut l’utiliser pour auditer :
• Une organisation
• Une entreprise
• Un plan stratégique
• Un concurrent
• Un produit
• Une idée
69
70. Détermination des forces
et faiblesses
Il s’agit de déterminer comment sont réparties les
ressources du business audité.
Il faut se placer du point de vue du client pour repérer
les facteurs significatifs (qui définissent l’avantage
concurrentiel).
Il ne faut considérer que les facteurs sur lesquels le
business peut agir.
70
71. Détermination des
opportunités et menaces
Il s’agit de lister les conditions extérieures favorables et
défavorables au business.
Ces facteurs existent indépendamment du business. Ils
seraient présents même si le business n’existait pas.
71
73. Analyse Externe : Opportunités
Facteurs externes favorables à l’entreprise : conditions qui
peuvent donner lieu à une augmentation de la performance si
elles sont exploitée par l’organisation en question.
Des règlementations, une démographie favorable, l’évolution
qualitative de la demande vers certains types de produits ou
encore un partenariat potentiel…
Ex : Ouverture du marché Chinois – Courtage financier et
marché de l’immobilier…
73
74. Analyse Externe :
Synthèse
Les menaces et les opportunités portent sur toutes les
caractéristiques de l’environnement qui peuvent influencer à
court, moyen ou long terme la performance de l’entreprise :
– La concurrence,
– La demande,
– La réglementation,
– Le développement technologique,
– Les conditions économiques…
74
76. Analyse Interne :
Forces
Atouts que l’entreprise possède et contrôle : caractéristiques
internes sur lesquelles l’organisation analysée est.
Les forces représentent les compétences distinctives d’une
firme et correspondent la plupart du temps aux éléments du
Mix Marketing.
Ex : une force de vente efficace et importante ou une
organisation orientée client…
76
77. Analyse Interne :
Faiblesses
Facteurs internes sur lesquels l’entreprise est moins
performante
Un mauvais réseau de distribution ou un endettement
important sont autant de limites à la performance des
entreprises.
77
78. Analyse Interne :
Synthèse
Les forces & faiblesses concernent généralement :
– Dimension commerciale : Produit, Distribution,
Communication, Prix
– Dimension financière : Endettement, Trésorerie, Liquidité…
– Dimension technologique : potentiel d’innovation, coûts de
production, détention de brevets…
– Dimension organisationnelle : qualité du management & de
la main d’oeuvre, système de contrôle, flexibilité de la
structure
78
81. Conclusion
La méthode SWOT est simple et facilement compréhensible
dans différentes cultures. Elle est flexible et peut s’appliquer
à différents types d’organisations. Elle offre un grand
potentiel pour des adaptations méthodologiques.
La méthode SWOT, comme toute méthode participative,
favorise l’appropriation des constats et des conclusions de la
démarche par les participants. Par des discussions
généralement intenses entre eux, elle favorise l’échange
d’informations, la communication et la formation collective
d’opinion. Elle donne l’occasion de mieux connaître les
perceptions de chacun.
81
84. 10 raisons d’innover :
pour créer de la valeur
pour conquérir de nouveaux marchés
pour réussir à l’exportation
pour améliorer son offre
pour anticiper
pour distancer la concurrence
pour garder le contrôle
pour gérer le changement
pour mobiliser ses salariés
pour survivre…
Pourquoi Innover ?
85. Innovation?
C’est créer de nouveaux produits, développer des
produits existants, mais aussi, adopter les
dernières technologies issues de la recherche
fondamentale.
Pour répondre aux besoins du marché
86. L'invention
Idée technique susceptible
d'applications potentiellement
utiles
L'innovation entretient des rapports étroits avec les phénomènes de :
Découverte
Scientifique et
Technique
Production de connaissances
nouvelles
Les activités de
recherche-
développement
R&D
Dans tous les cas, pour pouvoir être considérée comme innovation, la nouveauté doit être porteuse d'une valeur
économique (capacité de satisfaire un besoin solvable ou de créer de la richesse) reconnue et exploitée de manière viable.
Innovation?
87. INNOVATION en aval d’une INVENTION
INNOVATION : l’invention + son marché
le passage de l'invention à l'innovation n'est
pas automatique.
Innovation?
88. Étapes du processus d’innovation
Les trois étapes du lancement d'une innovation:
Invention
La base de l'innovation
est une invention, c'est
le cœur de l'offre.
Modèle d'entreprise
Sur cette invention, un
entrepreneur va
construire un modèle
d'entreprise ("business
model")
Lancement
La dernière phase
correspond à la mise en
œuvre matérielle du
modèle d'entreprise:
production, achat, ventes.
1 2 3
89. La roue La boussole L’électricité La pénicilline Le transistor
La locomotive Le réfrigérateurLe micro-ondes Le GPS
Consiste à appliquer à un nouveau domaine une technologie qui existe déjà
Le transfert technologique
La création
A été obtenu par la création ou l'invention de faits scientifiques qui n'étaient pas connus auparavant.
Système
refroidissement
Le plus souvent technologique
92. Les Limites de l’innovation
L’innovation est vitale mais
- coûteuse
- risquée
Cabinet Page : 40% des nouveaux produits sont des échecs
- Plus de 20 000 nvx produits, sur le marché alimentaire, chaque année dans le
monde.
- Pourtant, 29% des innovations disparaissent avant la première année d’existence,
50% avant la deuxième
Les entreprises doivent donc se demander dans quelles mesures l’innovation est
cohérente avec leur mode de fonctionnement.
93. - Humain : Motivation des hommes de l'entreprise ?
- Commercial : s'il y a un marché, existe-t-il des clients ?
- Financier : les investisseurs ne préféreront-ils pas d'autres choix ?
- Technologique : le nouveau produit atteindra-t-il les spécifications
attendues ?
N'implique qu'une incertitude
technique lorsqu'elle est utilisée
exclusivement dans l'entreprise.
On n’est jamais certain du succès d’une innovation
L'essentiel est que le solde des succès et des échecs soit positif sur quelques
années.
(Plus facile pour les grande entreprises que pour les PME)
Implique une incertitude
technique et commerciale
L'innovation produit+++ l'innovation-procédé+
Toutes les innovations n’ont pas le même niveau de risque:
Les Freins à l’innovation
94. 1- L'étude de faisabilité (en amont)
Le but d’une étude de faisabilité est de vérifier que « théoriquement » le projet
technologique est cohérent avec la stratégie et les moyens de l’entreprise.
- Déterminer si le projet est techniquement faisable
- Valider ou effectuer un choix parmi les solutions technologiques
envisagées
- Réaliser des tests
- Identifier les segments de marché que vous pouvez envisager
- Estimer le volume global du marché
- Identifier la concurrence directe et indirecte
- Quelles sont les contraintes d’accès à ces marchés
- Définir la stratégie commerciale
- Estimer le prix que le marché est prêt à payer
- Fixer des objectifs précis et réalisables de ventes
- Combien coûtera le projet ?
- Quels sont les moyens financiers à
mobiliser ?
- Estimer la rentabilité financière du projet
- Faisabilité organisationnelle
- Faisabilité juridique
- Faisabilité économique
- Faisabilité commerciale
- Faisabilité technologique
- Etude des moyens
- Organiser le travail et utilisation des ressources
- Vérifier les législations
- Vérification des brevets
Moyens de diminuer les risques
95. L’innovation, ce n’est pas si simple!!
« Le voyage en train à grande vitesse est impossible parce que les passagers
mourront d'asphyxie. » D. Lardner, professeur à l'université de Londres, (1850)
« Qu'est-ce que notre entreprise pourrait bien faire de jeux électriques? »
William Orton, président de la Western Union, refusant à Alexandre Graham Bell d'acheter son téléphone (1876)
« Il est impossible de faire voler des objets plus lourds que l'air. »
Lord Kelvin, président de Royal Society (1895)
« Le cheval restera toujours, l'automobile n'est qu'une nouveauté qui passera. »
Le président de la Michigan Savings Bank, déconseillant à l'avocat d'Henry Ford d'investir dans ce domaine (1903)
« Les avions sont des gadgets amusants mais sans aucun intérêt militaire. »
Ferdinand Foch, responsable de la stratégie militaire française et futur commandant de guerre (1911)
« Mais qui donc a envie d'entendre parler les acteurs de cinéma ? »
Harry M. Warner, président de Warner Bros (1927)
96. L’innovation, ce n’est pas si simple!!
« Je pense qu'il y a un marché mondial d'environ cinq ordinateurs. »
Thomas Watson, président d'IBM (1943)
« La télévision ne conservera aucun des marchés qu'elle a gagnés au cours de ses six premiers mois... »
Les gens en auront vite assez de regarder une boîte en contreplaqué tous les soirs. »
Darryl F. Zanuck, patron de la 20th Century Fox (1946)
« Les futurs ordinateurs ne pèseront peut-être qu'une tonne et demie. »
Popular Mechanics, magazine américain (1949)
« Les groupes de guitaristes sont en voie de disparition. »
Decca Corporation, justifiant le refus de signer avec les Beatles (1962)
« Nous ne vendrons jamais nos dessins animés sur vidéocassettes. »
Plan stratégique de Disney (années 70)
« Il n'y a aucune raison que les gens aient un jour un ordinateur chez eux. »
Ken Olsen, président de Digital Equipment (1977)
97. Risques Recherche
et Développement
Risques industriel,
marketing & commercial
idée maquette prototype-- Pré-série Produit Produit vendu-
+ Risque technologique faible -
- Engagement financier élevé +
- Engagement financier faible +
+ Risque technologique fort -
Le processus de l’innovation
98. Estimation besoins de
financements et des
ressources mobilisables
Identification des
facteurs clefs de
succès et d’échecs
Etat de l’art
Formulation
besoins /
applications visés Etude du
marché
Elaboration du
cahier des
charges
Homologations
et agréments
extension PI
Elaboration de
l’offre
commerciale
Mise en place de
l’action
commerciale
Levée des
barrières
technologiques
Mise au point
du prototype
Industrialisation
Mise en place d’une
stratégie de PI
Mise en place des financements
nécessaires au lancement industriel
et commercial
Constitution équipe
Optimisation des
produits, de l’outil
de production,
Liberté
d’exploitation
1ère
ébauche
d’un plan de
financement
Planning de
développement
2 à 3 ans
Investisseurs
MANAGEMENT
&
ORGANISATION
ASPECTS
FINANCIERS
ASPECTS
JURIDIQUES
ASPECTS
TECHNIQUES
ASPECTS
COMMERCIAUX
& MARKETING
Le processus de l’innovation
99. 99
Approche de la rentabilité
meilleure façon de distribuer ou de vendre et de définir le bon prix pour
un bien ou un service
Economie traditionnelle
Marge = (Prix de vente - Coût de revient)
Economie de l’innovation
Atteindre le point mort (breakeven point) = stade où l’entreprise
commence à faire des profits
Le modèle économique de l’innovation
100. 100
Modèles économiques de l’innovation
déconnexion du coût de réalisation et des recettes perçues
Google régie publicitaire (le client direct n’est pas l’utilisateur)
Valorisation des déchets transformation d’un coût en ressource
Modèle de l’imprimante laser faible coût relatif de la machine par rapport au
coût de renouvellement des consommables
Web services coût de distribution quasi nul, mais nouveaux modes de
communication marketing qui peuvent être très onéreux
Valeur ajoutée dans le services récurent le coût de la technologie est
relativement faible par rapport à celui du service et de la formation qui lui sont
associé
101. 101
Cycle de vie d’un produit innovant (source Pearson Education 2007)
maquette prototypeidée Pré-
série
Produit Produits et services vendus,
royalties
Le cycle de vie d’une innovation
Point mortInvestissements
Revenus
Profits
102. 102
Catégorie
Services : Supervision et réactions aux attaques des réseaux, 6cure
Produits : répulsifs pour mammifères marins, Sinay
Procédé : nouvelles molécules de bores synthétisées par cryochimie, Borochem
Type
Convergence : guide multimédia géolocalisés, Guidesigners,
Rupture : animation d’images 3D à partir de dessins, Quadraxis
Sociétale : virtualisation des postes de travail, Ultéo
Environnemental : Eoliennes urbaines, Cheminée à vent
Réglementaire : prédiction in silico de la toxicité des produits chimiques, Predireach
Incrémentale : nouvelle technique de pêche à la palangre, Able du Croisic
Position par rapport au marché
Demand « pull » : répond à un besoin exprimé par le marché
Technology « push » : répond à des nouveaux besoins
Réglementaire : nouvelles opportunités pour innover
Exemples (de projets) d’entreprises innovantes
103. Le processus repose sur 4 principes
1. La recherche d’information (Etat de l’art ! )
Qu’est-ce qui existe déjà ? Quels sont les besoins du marché ? Qu’est-ce que l’innovation apporte de mieux ?
Quelles sont les solutions proposées par les concurrents ? Comment sont-elles produites, distribuées et
vendues ? Quelles sont les contraintes réglementaires du marché ?
2. La protection intellectuelle et industrielle
Comment protéger mon innovation ? Quelles précautions prendre pour parler de mon innovation ? Quel est le
mode de protection (brevet, marque, droit d’auteur, dessin, …) ?
3. Le marché : le marketing de l’innovation
Quelle est la nature de mon innovation ? Quelles sont les applications rendues possibles de l’innovation ? Quelles
sont les cibles visées ? Comment vais-je les atteindre ? Comment communiquer pour faire connaître
l’innovation ? Quels sont les facteurs clés de succès ? Les principaux facteurs de risques ?
4. Le financement de l’innovation
Quels sont les acteurs ? Quels sont les financements disponibles ? Qui finance quoi et comment ? Comment
bien utiliser la fiscalité de l’innovation ?
104. 1. La recherche d’informations
Internet (moteurs de recherche, alertes, abonnement, logiciel
spécifique …)
les bases de données de brevets, marques (www.inpi.fr)
des études sectorielles INSEE, SESSI
des prestataires externes (consultant, cabinet conseil ….)
des formations spécialisées
des prestataires publics ARIST, pôle de compétitivité, CRITT
les bases de données et sites concernant la vie des entreprises
Sans information sur son contexte, l’innovation perd son sens
105. L’innovation n’est pas une fin en soi pour remplir pleinement son rôle, elle
doit être protégée
La protection est différente selon le type d’innovation
• la loi sur les brevets concerne les innovations d’ordre technique
• le droit d’auteur protège les œuvres, les logiciels, les plans
• la loi sur les dessins et modèles protège les innovations d’ordre esthétiques
• le secret protège les savoir-faire, les recettes, les procédés
• les droits commerciaux sont protégés par les marques
• les accords de confidentialité protège contre la copie et la divulgation prématurée
2. La propriété industrielle et intellectuelle
106. Le brevet
Conditions de validité d’un brevet :
Droits : donne le monopole de l’invention pendant 20 ans et en interdit
l’exploitation aux tiers autorisation et sans contreparties
Obligations : payer des taxes et des annuités, divulguer après
• l’invention concernée doit être nouvelle (pas de divulgation prématurée)
• faire preuve d’activité inventive (pas d’évidence pour l’homme de métier)
• et être susceptible d’application industrielle (produit, procédé…exclus les
idées, les concepts et les logiciels …)
Les spécificités de la création d’entreprises innovantes
107. les études de faisabilité (technologique, juridique, marketing, financière,
stratégique)
la R&D (contrats de recherche, étude technique, prestation, expertise …)
les hommes (chef de projet, chercheurs, ingénieurs, technicien…)
la stratégie de propriété intellectuelle (brevet, marque, dessin, achat de
licence, …)
la réalisation d’un prototype (matériels, personnels, pré-industrialisation …)
la veille technologique, économique et normative
…
4. Le financement de l’innovation
Quelles sont les financements possibles ?
108. AIDES & FINANCEMENTS
Idée >>> Projet >>> Concrétisation >>> Mise en œuvre >>> Suivi >>> Développement
110. 110
Exante ID, brainstrorming. Dépend du parcours personnel de chacun des
membres de l’équipe (client –jeu de rôle-, concepteur, ingénieur, vendeur).
L'acte créatif peut être considéré comme la réorganisation, d’une manière
nouvelle, de l’information provenant de la mémoire.
Suspendre le jugement : individus imaginatifs sont les individus qui ont la
faculté d’éliminer de manière plus ou moins active pour un certain temps le
souci d’adaptation au réel.
Graham Bell, inventeur du téléphone
« Il ne serait jamais venu à un électricien l'idée d'entreprendre les
expériences que j'ai faites. L'idée de créer un courant électrique par l'action
de la voix humaine sur une plaque métallique eût été considérée comme
chimérique par un spécialiste de l'électricité».
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
111. Validation ID en projet avec questions,
- quoi, description du projet
- qui, le porteur et son équipe
- pour qui, le client (besoins à satisfaire)
- pourquoi, réponses nouvelles ou meilleures
- comment, avec quels moyens (financiers et techniques)
- combien, évaluation des coûts
- quand, livraison du produit, du procédé, mise en œuvre du service
Rassembler l’information (dont validation par internet –moteurs de recherche)
Evaluer les contraintes
Evaluer les alternatives possibles
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
112. La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
L’équipe, compétences existantes et nécessaires
Leadership
-le leader doit mettre en avant l’étendue de son expérience et de ses
compétences au sein de l’équipe, Qualités :
1) Capter l’attention de l’entourage 2) Communiquer l’essentiel de la
situation 3) Se maîtriser 4) Perception et écoute active
5) Responsabilisation et prise de décision 6) Motivation 7) Résolution
de conflits
Etendue des compétences
-L’équipe couvre t’elle l’ensemble des domaines nécessaires à la
réalisation du projet ? (scientifique, technique, marketing,
commercial, juridique, management, gestion, finance …) ?
-Comment compte t’elle palier les manques ? (recrutement,
partenariat, parrainage, étudiants, conseils externes …) ,
113. 113
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
Présentez votre produit ou service en détail.
(technologie , services supplémentaires, explication du matériel ou
compétences…).
Évaluez le marché en terme de chiffres
Quelle est la demande c’est-à-dire les utilisateurs potentiels, quelle part de
marché ciblez vous. Prouvez que votre produit ou service correspond à une
part de marché non exploitée …
Comment fonctionne le marché et comment est-il découpé ?
Analysez l’organisation et le fonctionnement de vos concurrents
Donnez la vision du produit ou service par un client potentiel
Prouvez que vos produits ou services ont leur place sur ce marché. Démontrez
sans dénigrer vos concurrents que vos produits ont des spécificités que
n’ont pas les autres
114. 114
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
MATRICE SWOT
115. La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
- Le diagnostic interne identifie les forces et les faiblesses du domaine
d'activité stratégique. Celles-ci peuvent être déterminées à l'aide
d'une série de modèles d'analyse stratégique, tels que la chaîne de
valeur, l’étalonnage (benchmarking), l’analyse du tissu culturel.
(actifs spécifiques, qualifications, ressources qu’une entreprise a à
sa disposition)
- Le diagnostic externe identifie les opportunités et les menaces
présentes dans l'environnement. Celles ci peuvent être déterminées à
l'aide d'une série de modèles d'analyse stratégique, tels que le
modèle PESTEL, le modèle des 5 forces de la concurrence de Michael
Porter ou encore une analyse de scénarios.
(ces facteurs émergent de la dynamique concurrentielle
industrie/marché ou des facteurs démographiques, politiques,
sociaux, techniques, légaux ou culturels)
116. Les 5 forces concurrentielles
(Porter)
Les 5 forces concurrentielles
(Porter)
Pouvoir
de négociation
des clients
Menace
de nouveaux
entrants
Pression
des
substituts
Pouvoir
de négociation
des fournisseurs
MODELE DE PORTER
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
117. L’horloge stratégiqueL’horloge stratégique
3
4
5
1
2
PrixPrix
Valeur
perçue
Valeur
perçue
FaibleFaible
FaibleFaible ÉlevéÉlevé
ÉlevéeÉlevée
Stratégies destinées
à l ’échec (3, 4, 5)
Stratégies destinées
à l ’échec (3, 4, 5)
Différenciation gagnante :
Hausse de la différenciation perçue
avec ou sans hausse du prix (1, 2)
Différenciation gagnante :
Hausse de la différenciation perçue
avec ou sans hausse du prix (1, 2)
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
118. Quelle source à son avantage concurrentiel ?
118
Stratégie de domination par les coûts
Stratégie de
différenciation
Avantages
Position forte face à une concurrence sur les
prix
Limites
Sensible à l’évolution du prix des
approvisionnements, des matières premières
Avantages
-échapper à la concurrence sur les prix
-être moins sensible aux évolutions défavorables
des coûts de production
Limites
-perte de perception de la
différenciation par la clientèle
-risque d’imitation de concurrents
-risque de surcoût
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de définition et de conception d’un projet
119. La création, une gestion de projet spécifique
Phase de planification
Comment allez vous vous organiser pour produire ou
fournir le service : achat, sous-traitance, embauche
Déterminez les moyens dont vous aurez besoin pour
mener à bien votre activité. : matériel, locaux, besoin
humains…
Faîtes la balance entre les risques et les opportunités.
Traitez les incertitudes qui persistent…
Déterminez le coût de revient de votre produit ou
service . Il faut déjà avoir travaillé sur votre budget pour le
faire.
Vous aurez ainsi le point sur la rentabilité de votre projet :
combien dois je vendre de produits et à quel prix pour que
mon entreprise s’en sorte et prospère ?
120. 120
Les étapes de votre projet. Exemple Lancement d’une franchise
GANT
La création, une gestion de projet spécifique
Phase de réalisation
Lots de travaux :
Ensemble autonome se
découpant
lui même en différentes
tâches élémentaires.
122. • Avant de chercher les financiers :
• Questions : le nouveau produit peut-il être développé ?
• Y a-t-il des acheteurs potentiels prêts à acheter ?
• S’il y en a, paieront-ils assez pour couvrir les coûts du projet et
engendrer un profit suffisant ?
• La meilleure façon de répondre à ses questions est de construire un
business plan : qui correspond aux étapes programmées
– Le business plan typique est un document de 20 à 40 pages
comprenant :
• Résumé
• description des produits ou services planifiés
• Description du marché envisagé
• Description de la stratégie de la compagnie
• Description de l’équipe de management
• Projections financières et résultats
En ce qui concerne le capital risque seuls 2 à 5% des
business plans sont abondés.
La recherche par les entrepreneurs des financeurs:
Notions de gestion de Projet