1. BONJOUR ៑ Rêve de fraternité, de 1971 à 2010 PENSEZ-Y !
Patinoire de Marquette : der-
niers jours ! ៑ La patinoire
de Marquette, installée cette
année dans le jardin public,
est ouverte jusqu’au 2 janvier.
Si vous souhaitez en profiter,
c’est donc maintenant ! ᔡ
AUJOURD’HUI
Rencontre-débat à La Made-
leine ៑ Mme
Ghysel, du ser-
vice prévention santé, don-
nera des conseils sur l’hy-
giène bucco-dentaire. Rendez-
vous au 70, rue de Berkem, à
14 h. ᔡ
Inlassablement, hier, face aux jour-
nalistes, venus nombreux, le maire
de Marcq, Bernard Gérard, a expli-
qué le sens de ce rassemblement
qui dépassait aisément les cou-
rants politiques : « C’est une mani-
festation de soutien à Hervé Ghes-
quière, Stéphane Taponier, leurs ac-
compagnateurs et tous les otages
qui souffrent de l’absence des
leurs. Nous les attendons, nous es-
pérons qu’ils rentrent bien vite chez
eux. » Au micro, il a élargi le pro-
pos : « Que vive notre idéal de li-
berté et de fraternité entre les peu-
ples ! » Les paroles d’Imagine, écri-
tes en 1971, y faisant écho : « Ima-
ginez qu’il n’y ait aucun pays...
Aucune cause pour laquelle tuer ou
mourir... Imaginez tous les gens vi-
vant en paix. » ᔡ C. F.
Hier, à Marcq, 365 ballons
avaient été gonflés. Autant que
de jours de captivité pour le
Marcquois Hervé Ghesquière,
Stéphane Taponier et leurs
accompagnateurs. Les sphères
légères ont été lâchées par des
élus et des citoyens d’horizons
divers, pour demander la
libération de tous les otages
retenus dans le monde.
PAR CHRISTIAN FURLING
lambersart@lavoixdunord.fr
PHOTOS CHRISTOPHE LEFEBVRE
ET PIERRE LE MASSON
Un instant, hier matin, le soutien
de la ville aux journalistes Hervé
Ghesquière et Stéphane Taponier,
ainsi qu’à leurs trois accompagna-
teurs, s’est fait moins discret. Plu-
sieurs dizaines de personnes ont
pris place sur les marches de l’hôtel
de ville et lâché les ballons tricolo-
res dans le froid humide.
Entre Noël et Nouvel An, il ne fal-
lait pas s’attendre à une intense
mobilisation. Mais élus et citoyens
ont répondu à l’appel de la munici-
palité. « Je m’aperçois qu’un certain
œcuménisme règne, se réjouissait
Patrick Detrain, venu en tant que
journaliste, citoyen et Marcquois.
Je reconnais des gens de tous bords,
professionnels et politiques. »
« Le PS, le PC et le MoDem sont
aussi là, c’est vraiment œcuméni-
que », appréciait le maire, Bernard
Gérard. Maints élus de sa majorité
étaient présents. Auprès d’eux,
Martine Roussel pour le PC et Phi-
lippe Harquet pour le PS. « Nous
sommes totalement solidaires des
actions menées, notait le chef de file
socialiste. La situation n’est pas fa-
cile à gérer (par le gouvernement)
et les familles sont en forte attente.
On peut se demander si Stéphane Ta-
ponier et Hervé Ghesquière sont
bien retenus ensemble et si ça ne
complique pas les négociations. »
Le MoDem était représenté par le
conseiller général Olivier Henno.
« Je suis là à titre personnel, j’étais
voisin d’Hervé Ghesquière en 1re
et
terminale à Kernanec, j’ai joué au
rugby avec lui. Et là comme ci-
toyen, car Hervé Ghesquière et Sté-
phane Taponier incarnent mainte-
nant la liberté de l’information. »
On remarquait encore les maires
Gérard Vignoble (Wasquehal), Pa-
trick Delebarre (Bondues) et Régis
Cauche (Croix), ainsi que Michèle
Delsalle, 1re
adjointe de Mouvaux.
Si les jeunes des centres de loisirs
ont étoffé les rangs, les simples ci-
toyens étaient rares. Françoise,
une Lilloise marquée « par toutes
les prises d’otages », accompagnait
son mari, qui travaille à Marcq.
En revanche, les proches d’Hervé
Ghesquière n’étaient pas là. Sa
mère, qui vit à Marcq, est âgée et fa-
tiguée. « Il faut la protéger », a
glissé le maire. Béatrice, sa compa-
gne, était restée à Paris. Quelques
mots ont été dits aux médias, un
soutien, apporté à la ville.
« Cette période de fêtes souligne dou-
loureusement les absences, a noté
Bernard Gérard au micro. Nous ap-
pelons à la libération d’un citoyen
de notre ville et de tous les otages.
Et que vive notre idéal de liberté et
de fraternité entre les peuples ! »
C’était donc aussi un cri d’espoir,
d’où les applaudissements qui se
sont élevés avec les ballons, tandis
que retentissait Imagine. ᔡ
៑ Voir aussi en page 22.
« L’œcuménisme règne.
Je reconnais des gens de
tous bords, professionnels
et politiques. »
Abigaël, 8 ans, n’avait pas en-
tendu parler d’Hervé Ghesquière
et Stéphane Taponier. Ses anima-
teurs lui ont expliqué, à elle et à
ses camarades, le sort des deux
journalistes et de leurs trois accom-
pagnateurs, retenus en otage en
Afghanistan depuis exactement un
an. « Il y a des journalistes prison-
niers depuis un an, a retenu la
fillette, et on leur donne des lettres
(les cartes attachées aux ballons).
J’aimerais pas aller en prison, c’est
important de faire ce qu’on fait. »
Rémi, 10 ans, lui, a régulièrement
regardé les informations à la télévi-
sion. « Il faut vraiment aider ces per-
sonnes, parce qu’elles n’ont rien
fait ; et je les admire beaucoup. »
Mofeïla, 10 ans, était au courant
du lâcher de ballons d’hier par son
frère, collégien. Pourquoi est-ce im-
portant d’être là ? « Car ce sont
quand même des êtres humains. »
Autrement dit, des êtres qu’on ne
saurait oublier ou abandonner. Sa
copine, Camille, 10 ans, s’alarme :
« Ils n’ont rien à manger ». Si l’on
sait peu de choses sur leurs condi-
tions de détention, on est sûr qu’ils
sont privés de liberté. Une manifes-
tation comme celle d’hier peut-elle
aider nos confrères à la retrouver ?
« Je ne sais pas », lâche Mofeïla.
Sans vraie réponse pour un adulte,
la question est encore plus com-
plexe pour un enfant, comme ces
jeunes des deux centres de loisirs
marcquois ouverts toutes la jour-
née (Charcot et Buisson), présents
hier sur le perron de l’hôtel de ville.
Ils ont en tout cas transmis toute
leur énergie aux ballons qui s’éle-
vaient dans le ciel, pour que soient
relâchés les deux journalistes rete-
nus en Afghanistan. ᔡ
Unis pour la liberté d’Hervé Ghesquière,
Stéphane Taponier et tous les autres
Quand des enfants pensent aux journalistes otages
À Marcq, environ 150 personnes de tous horizons ont demandé la libération des journalistes de France 3.
ON EN PARLE
14 MARCQ-EN-BARŒUL
LA VOIX DU NORD
JEUDI 30 DÉCEMBRE 2010
1226.
2. BONJOUR ៑ Une échelle, ça sert toujours... PENSEZ-Y !
Pré-inscriptions à Wambre-
chies ៑ Les pré-inscriptions
dans les écoles pour septem-
bre 2011 ont lieu à la mairie,
au service « guichet unique »,
à compter du 7 février. Du
lundi au vendredi de 8 h à 12 h
et de 13 h 30 à 17 h. ᔡ
AUJOURD’HUI
Expositions Pascal Oleksiak
à Marcq-en-Barœul ៑ Des
peintures et des sculptures
qui font la légende de ces hé-
ros urbains. Le vernissage a
lieu aujourd’hui à la galerie de
la Corderie, 56 rue Albert-
Bailly. ᔡ
Deux cents gamins formant le chif-
fre « 400 ». La manifestation de sou-
tien aux deux journalistes français
retenus en Afghanistan a attiré de
nombreux journalistes, dont des
photographes et des « JRI », des
journalistes reporters d’images.
Ces derniers, toujours à l’affût, de
la meilleure place pour prendre un
cliché ou filmer une image,
s’étaient installés sur le toit du
club-house de l’OM rugby. Pano-
rama garanti. Sauf qu’au moment
où les jeunes pousses se sont dé-
ployés, les journalistes ont
constaté que le chiffre se formait à
l’envers de leur point de vue. Et
pas moyen de se réorganiser à la
va-vite. Résultat : les bénévoles
ont sorti une échelle. Ça sert tou-
jours une échelle... ᔡ G. C.
Quatre cents. Comme le nombre
de jours de détention des deux
journalistes français et de leurs
guides, en Afghanistan. Hier, à
l’occasion de ce triste
anniversaire, deux cents jeunes
rugbymen de l’OM ont formé ce
chiffre symbolique sur la
pelouse du stade Defrance. Le
combat contre l’oubli continue.
PAR GILLES CONTRAIRE
lambersart@lavoixdunord.fr
PHOTOS PIERRE LE MASSON
Le 29 décembre dernier, 365 bal-
lons s’envolaient du perron de l’hô-
tel de ville. Trente-cinq jours plus
tard, la ville de Marcq s’est à nou-
veau mobilisée pour Hervé Ghes-
quière, Stéphane Taponier et leurs
guides, Mohamed Reza, Ghulan et
Satar.
Après la municipalité, à l’origine
du lâcher de ballons, ce sont les bé-
névoles du club de rugby où Hervé
Ghesquière a joué plusieurs années
qui ont eu l’idée d’un nouveau ras-
semblement. « C’est Pierrot », pré-
cise Didier Cottenye, le président de
l’Olympique marcquois rugby.
« Pierrot », c’est Pierre Van-Assel,
ancien copain de terrain du journa-
liste marcquois. « Ça m’est venu
avec un autre ancien de l’OM, Jean-
Luc Itier, alors que ça faisait
382 jours qu’ils étaient retenus.
On s’est dit qu’il fallait faire quel-
que chose pour le cap des quatre
cents jours », dit-il.
Ce colosse quadragénaire a réussi
son coup. Hier après-midi, télés, ra-
dios et journaux régionaux avaient
fait le déplacement pour relayer
l’événement, en présence d’anony-
mes venus apporter leur soutien
par leur simple présence.
Roger Lecointe, cousin germain du
Nordiste, de toutes les manifesta-
tions en faveur des otages depuis
plusieurs mois, avait préféré la pe-
louse marcquoise à l’Assemblée na-
tionale, devant laquelle le comité
de soutien organisait au même mo-
ment une manifestation de sou-
tien. Anonyme, mais ô combien
symbolique, la compagne d’Hervé
Ghesquière avait également ac-
cepté l’invitation de l’Olympique
marcquois rugby (1).
Tandis que près de deux cents ga-
mins de l’école de rugby se dé-
ployaient sur la pelouse, un tee-
shirt blanc sur les épaules, Pierre
Van-Assel a évoqué le sort des cinq
hommes, et, évidemment, son an-
cien équipier. Le temps d’une anec-
dote – « la dernière fois qu’il a joué
avec les anciens, il s’était fêlée deux
côtes ». Un sourire pour signifier
que le passé doit se conjuguer au
futur.
Derrière l’ancien rugbyman, ont
été accrochés au grillage les visa-
ges des deux journalistes. « Nous
les enlèverons quand ils seront de re-
tour. » ᔡ
៑ 1.- Elle a toutefois accepté de répon-
dre à nos questions (lire en page 5.).
Comme un symbole,
la compagne du
Marcquois était présente,
hier, parmi les anonymes.
L’OM rugby mobilisée pour les 400 jours
de détention de Ghesquière et Taponier
ON EN PARLE
Près de deux cents jeunes ont formé hier le chiffre « 400 » au stade Defrance. Soit le nombre de jours de détention d’Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier.
Pierre Van-Assel, à l’origine de
la manifestation de soutien.
15MARCQ-EN-BARŒUL
LA VOIX DU NORD
JEUDI 3 FÉVRIER 2011
1226.
3. BONJOUR ៑ Des petits comme des grands PENSEZ-Y !
Conseil municipal à Mar-
quette et La Madeleine : ៑
Le premier est prévu demain
mercredi à 19 h salle d’hon-
neur « Michel Delebarre » à la
mairie. Le second jeudi, à la
mairie également. ᔡ
AUJOURD’HUI
Festival pour jeune public à
Marcq-en-Barœul ៑ Fes-
ti’Loup propose un conte magi-
que interactif pour les 3/11
ans. A 17 h 30 au théâtre de la
Rianderie, 2, rue du Marquisat.
3 €. ᔡ
® REPÈRES
Certes, ils ont encore des répon-
ses d’enfant, qui font sourire. Ainsi,
quand dans le travail sur la liberté
dans le cadre d’Un dessin pour la li-
berté (lire ci-dessous), on demande
aux écoliers de grande section de
maternelle de l’école Desrous-
seaux à Marcq, ce qui se passe
quand on n’est pas libre, il y a une
réponse du type : « On ne peut plus
aller au McDo ou regarder la télé. »
Mais les petits élèves savent aussi
avoir des réflexions de grands.
C’est quoi être libre ? : « C’est faire
ce qu’on veut ; c’est pouvoir sortir
et aller où on veut ; c’est dire ce
qu’on veut ; c’est jouer avec qui on
veut ; c’est s’habiller comme on
veut. » Réponses simples de pe-
tits... que tous les grands ne parta-
gent pourtant pas. ᔡ J.-CH. G.
Pour l’Aghanistan ៑ L’exposi-
tion Un dessin pour leur liberté
est visible dans le hall de l’hôtel
de ville de Marcq jusqu’au 16
avril. Ensuite, après un bref re-
tour dans les écoles, les dessins
(sans les textes pour éviter tout
problème) doivent être achemi-
nés en Afghanistan par Repor-
ters sans frontières, avec l’es-
poir qu’au moins l’un d’eux
puisse arriver juqu’aux otages.
À La Madeleine ៑ Les éco-
liers madeleinois ont également
travaillé sur Un dessin pour
leur liberté. L’exposition est
inaugurée cette après-midi
(15 h) à la mairie.
Après avoir travaillé sur le
thème de la liberté, les petits
écoliers marcquois ont réalisé
des dessins, des montages,
écrit des poèmes... L’exposition
de leur travail en hommage aux
journalistes français et leurs
accompagnateurs, otages en
Afghanistan, est visible à
l’hôtel de ville, avant de partir
là-bas, grâce à Reporters sans
frontières.
PAR JEAN-CHARLES GATINEAU
lambersart@lavoixdunord.fr
PHOTOS CHRISTOPHE LEFEBVRE
Léa et Léandre sont des « grands »
de la maternelle Desrousseaux.
« Nous avons fait des dessins pour
Hervé et Stéphane. Pour dire ce que
feraient en premier les gens qui sor-
tent de prison. » Pour Léandre, ce
serait jouer de la guitare dans sa
chambre. Pour Léa, aller voir sa
maîtresse et ses amis. Pour
d’autres de leurs petits camarades,
ce serait voir papa et mamam, aller
à la piscine, faire du ski, ou en-
core... manger au McDo !
Hervé et Stéphane, ce sont Hervé
Ghesquière et Stéphane Taponier,
les deux journalistes français rete-
nus prisonniers en Afghanistan de-
puis le 29 décembre 2009. « Nous
avons laissé de côté leurs noms de fa-
milles, pour que cela soit plus sim-
ple, explique leur institutrice, Flo-
rence Duplaa. Les enfants ont bien
compris que les deux journalistes
n’étaient pas en prison parce qu’ils
avaient fait quelque chose de pas
bien, mais juste parce que dans cer-
tains pays, il n’y a pas la même li-
berté qu’ici. »
Les quinze écoles maternelles et élé-
mentaires publiques de la ville ont
participé à cette opération baptisée
« Un dessin pour leur liberté », me-
née par l’Éducation nationale, avec
l'appui de Reporters sans frontières
et Otages du monde. Des dessins,
des écrits, des poèmes, pour ne pas
oublier les deux journalistes otages
et leurs trois accompagnateurs
afghans. Menée à travers le pays,
cette opération a forcément eu un
écho plus important dans la ville
d’où est originaire Hervé Ghes-
quière. « Nous n’avons pas de bon-
nes nouvelles d’eux, a dit hier, Ro-
ger Lecointre, cousin de Jeannine,
la mère d’Hervé. La pire des choses,
c’est l’oubli. Chaque matin, nous de-
vons penser à eux. Nous espérons
toujours que dans ce lointain Afgha-
nistan, ils vous entendront ou vous
verrons. »
Au-delà du travail réalisé dans
leurs classes autour du thème de la
fenêtre sur la liberté (« nous avons
voulu que les enfants travaillent sur
un thème positif » précise Jean-Jac-
ques Calmelet, l’inspecteur de
l’Éducation nationale du secteur)
c’est donc cet espoir-là qui porte
l’exposition. L’espoir « qu’Hervé et
Stéphane » puissent un jour enten-
dre parler, ou voir, l’arbre de la li-
berté des élèves de l’école Niki de
Saint-Phalle, Les cages aux cou-
leurs vives, celles de l’espoir, de
Charles-Péguy, ou encore les mes-
sages de liberté des petits de Pas-
teur. Car, comme l’a rappelé Jöelle
Longueval, adjointe au maire char-
gée des écoles, « souvenons-nous
que l’ancienne otage Florence
Aubenas, avait dit avoir retrouvé
un peu d’espoir en détention à la
simple évocation de son nom, depuis
la France. » ᔡ
« Nous avons fait
des dessins pour dire
ce que feraient les gens
qui sortent de prison. »
Pour ne pas oublier « Hervé et Stéphane »,
un « Dessin pour leur liberté »
LES VISAGES DE L’ACTUALITÉ LES ÉCOLIERS MARCQUOIS MOBILISÉS POUR LES OTAGES EN AFGHANISTAN
Avant de présenter leurs travaux, les écoliers ont lu poèmes et messages sur le thème de la liberté.
Lisa a lu un poème de Paul Verlaine : des images de ce que peuvent
voir les prisonniers depuis la fenètre de leur « prison » afghane.
Léa et Léandre, avec leur institutrice Florence Duplaa, de l’école
Desrousseaux, devant les dessins de leur classe.
19MARCQ-EN-BARŒUL
LA VOIX DU NORD
MARDI 5 AVRIL 2011
1226.
4. BONDUES
Exposition ៑ « L’eau », visi-
ble jusqu’au 24 avril à l’espace
culturel, rue René-d’Hespel.
Les lundis, mardis, jeudis et
vendredis de 15 h à 18 h ; mer-
credis, samedi, et dimanches
de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h.
¥ 03 20 94 42 76.
Permanences ៑ De la psy-
chologue de l’EPSM, mardi 12
avril de 14 h à 17 h 30 au centre
André-Vandaele, bureau 2.
- De l’infirmière de l’EPSM,
mardi 12 avril de 14 h à 17 h 30
au centre André Vandaele, bu-
reau 3.
SAINT-ANDRÉ
Centenaire de l’USSA gym
៑ L’USSA gymnastique fête
cette année ses 100 ans. Dans
le cadre de cet anniversaire,
ses bénévoles recherchent des
personnes possédant des docu-
ments et des photos. Il est évi-
dent qu'un soin particulier y
sera apporté. Pour confier vos
archives sur la gymnastique de
Saint-André, ¥ 03 20 40 64 38
ou sur internet le site ussagym-
nastique.com.
Enquête INSEE ៑ Sur les
ressources et les conditions de
vie des ménages, du lundi
9 mai au samedi 25 juin. A cet
effet, un enquêteur interrogera
un certain nombre d’habitants.
Par courrier, les intéressés se-
ront préalablement avisés du
passsage de l’enquêteur.
Marché aux saveurs : il
reste quelques emplace-
ments ៑ Lancé par l’office
de tourisme intercommunal du
Val de Deûle, le marché aux sa-
veur aura lieu samedi 4 juin de
9 h à 18 h à Saint-André, face à
la mairie, dans le parc du châ-
teau Vandame. Il reste encore
quelques emplacements (gra-
tuits) pour y participer. Il sera
animé par des concerts toute
la journée, des animations
pour les enfants, des stands de
dégustation, des balades en ca-
lèches, une balade contée.
¥ 03 28 38 84 21
WAMBRECHIES
Les Déchets Ménagers
Spéciaux (DMS) ៑ Ramas-
sage tous les 2e
samedis du
mois de 14 h à 15 h, parking de
l’hôtel de ville (rue des écoles).
Les DMS sont une classe de dé-
chets à part. Il s’agit de pro-
duits inflammables ou toxi-
ques, ou encore corrosifs à
l’instar des huiles moteur ou
ménagères, des batteries, des
peintures, des solvants, des
médicaments, des désher-
bants, des produits phytosani-
taires, etc.
EN BREF
Comme leurs camarades marc-
quois l’avaient fait juste avant
eux (notre édition de mardi 5
avril) les écoliers madeleinois ont
inauguré leur exposition « Un des-
sin pour leur liberté » la semaine
dernière. Une exposition dédiée
aux otages, Hervé Ghesquière, Sté-
phane Taponnier, leurs accompa-
gnateurs et tous ceux retenus dans
le monde. Elle sera visible jusqu’à
samedi.
Toutes les écoles publiques madelei-
noises (maternelles et primaires)
ont participé à cette initiative de
Reporters sans frontières relayée
par l’inspection d’académie. Les élè-
ves ont été invités à imaginer une
fenêtre qui s’ouvrirait sur tout ce
qui manque aux otages, tout ce
dont on les prive, depuis près de
470 jours maintenant.
Des fleurs et des oiseaux
Les enfants ont fait preuve d’imagi-
nation autant dans les mots que
dans les dessins. Il faut souligner
aussi le travail des enseignants qui
ont dû expliquer à leurs élèves que
les otages n’étaient pas en prison
parce qu’ils avaient fait quelque
chose de mal. Une petite fille de
l’école Rostand a ainsi expliqué :
« On a fait des fleurs pour ne pas
oublier les otages. Et les oiseaux
vont les apporter aux otages ».
Alors quand, l’inspecteur d’acadé-
mie a dit : « Les dessins seront en-
voyés en Afghanistan par Reporters
sans frontières », elle a tout de suite
réagit : « Non ce sont les oiseaux ! »
Et Jean-Jacques Calmelet de recti-
fier,« c’est vrai on y avait pas
pensé. » Après cette visite guidée,
les enfants ont interprété une chan-
son sur la liberté.
Tout le monde espère que ces paro-
les d’enfants seront entendues de
très loin pour que les otages puis-
sent garder l’espoir. ᔡ M. C. (CLP)
៑ Exposition visible à l’hôtel de ville,
du lundi au vendredi de 8 h 15 à 12 h et
de 13 h 30 à 17 h 15 et le samedi de
8 h 30 à 12 h, jusqu’à samedi.
En images et avec leurs mots, les enfants ont ouvert
les fenêtres sur tout ce qui manque à « Hervé et Stéphane »
lambersart@lavoixdunord.fr
Demain, à partir de 20 h à la
salle des fêtes, la soirée Ciné
Soupe permettra au public de dé-
couvrir gratuitement huit films
courts du monde entier, sélection-
nés par les Rencontres Audiovisuel-
les. En tournée dans toute la ré-
gion depuis novembre 2010, la ma-
nifestation se veut aussi un temps
de rencontre avec les spectateurs :
« Voir des courts métrages c’est
bien, en parler c’est mieux ! »
Dans une ambiance conviviale,
l’équipe du Ciné Soupe invite donc
le public à partager ses impressions
autour d’un bol de soupe. Demain,
les spectateurs auront de surcroît
l’occasion de rencontrer la Wam-
brecitaine Marine Place, réalisa-
trice de Traverser, l’un des courts-
métrages projeté au cours de la soi-
rée.
Comédiens présents
« C’est l’histoire d’une femme en fin
de vie, Jeanne, qui rencontre un
jeune Afghan à Calais, raconte-t-
elle. Tous les deux ont quelque
chose à traverser... » Les comédiens
seront probablement présents éga-
lement demain soir et notamment
Ahmed qui n’a pas eu beaucoup de
mal à se mettre dans la peau de
son personnage puisqu’il est lui-
même Afghan. « Il est arrivé en
France il y a deux ans et demi. Il ne
parlait pas la langue et il est
aujourd’hui scolarisé au lycée Bag-
gio où il effectue un super parcours
scolaire. »
Traverser est le 4e
court métrage de
fiction de Marine Place qui s’est
lancée dans la réalisation il y a
douze ans. On lui doit aussi des do-
cumentaires de commande pour
France 3 Nord - Pas-de-Calais
comme En avant la musique, ren-
contre avec les fanfares et harmo-
nies de la région ou encore Le
monde est petit, qui dressait le por-
trait d’étrangers installés dans la ré-
gion. « La problématique était de
montrer comment vivre ici avec sa
propre culture ». Elle a aussi réalisé
trois gros documentaires : A mon
âge sur les personnes âgées, Corps
en suspens, qui retrace un an de la
vie de jeunes après leur sortie de
l’école du cirque de Lomme et Le
Choix de Valentin qui a fait l’objet
de nombreuses projections-débats,
« le portrait d’un jeune Calaisien de
17 ans et de son engagement
auprès des réfugiés ».
Actuellement, Marine Place tra-
vaille sur un projet de long mé-
trage qui devrait s’intituler Submer-
sion. L’histoire d’une famille de pê-
cheurs qui perd son bateau et de la
réaction des uns et des autres face
à la perte de leur outil de travail.
Elle a aussi deux autres projets de
documentaires en cours d’écriture.
Les sujets de discussion ne de-
vraient donc pas manquer ce
mardi soir. Au cours de la journée
les écoliers de CM1 et CM2 pour-
ront voir trois des courts-métrages
projetés en soirée et s’adressant au
jeune public. ᔡ
ISABELLE PÉTILLON (CLP)
៑ Ciné Soupe , demain mardi, à 20 h à
la salle des fêtes. Entrée gratuite.
Ciné Soupe, avec la réalisatrice Marine Place,
demain soir à la salle des fêtes
LA MADELEINE
WAMBRECHIES
Les élèves donnent des explications sur leurs travaux sous la houlette de Jean-Jacques Calmelet.
Marine Place travaille aujourd’hui à l’écriture d’un long métrage et
de deux documentaires.
16 DANS VOS COMMUNES
LA VOIX DU NORD
LUNDI 11 AVRIL 2011
3226.
5. Compresse pense à ses croquettes
Une petite chienne parmi la foule des grévistes attendait la ve-
nue, mercredi à Marcq, du président de la commission santé du
conseil régional, Éric Corbeaux. Forcément, elle s’appelle « Com-
presse » et n’hésite pas à montrer son calicot de circonstance
pour appuyer l’action de sa maîtresse, infirmière, à la clinique
du Croisé Laroche, en grève avec l’ensemble du personnel de-
puis mardi. « Elle pense à ses croquettes et à savoir si sa maîtresse
va pouvoir continuer à les lui payer », s’exclament ses voisines en
riant.
Erreur, le catalpa... est un paulownia
En annonçant le concours « Un arbre, une lettre, un poème »
(notre édition du 14 avril), la légende de la photo annonçait le
premier adjoint au maire de La Madeleine, Claude Jegou, devant
un arbre classé remarquable et appelé par erreur un catalpa.
C’est en fait un paulownia. L’auteure de la confusion a retenu
l’explication du responsable du service des espaces verts, Sté-
phane Lejeune, et vous fait partager l’astuce mnémotechnique :
dans catalpa il y a 3 « a » qui rappellent les feuilles verticillées
par trois ; dans paulownia il n’y a que 2 « a » comme les feuilles,
opposées par deux ! En plus, les fleurs du premier sont blanches
tachetées de brun, celles du deuxième, violettes. Certes sur la
photo, il n’y avait ni feuille, ni fleur mais quand même, un tilt de
la mémoire aurait dû faire apparaître le souvenir des précéden-
tes saisons !
LES ÉCHOS
Le personnel de la clinique du
Croisé Laroche a voté à l’unani-
mité la reconduction de son mou-
vement pour ce week-end. Il n’y a
pas eu d’accord avec la direction
puisque la discussion reste blo-
quée sur les salaires.
Hier matin, Martine Roussel,
conseillère municipale commu-
niste marcquoise est venue soute-
nir les grévistes : « Elles sont très
déterminées. » À noter que la sec-
tion communiste de Marcq a dé-
cidé d’une collecte pour aider fi-
nancièrement les personnes en
grève. Hier les personnels ont éga-
lement défilé jusqu’à la mairie de
Marcq où une délégation a été re-
çue par le maire, Bernard Gérard,
qui a promis de venir rencontrer
les grévistes rue de la Rianderie.
Un comité d’entreprise extraordi-
naire doit se tenir lundi à la de-
mande de l’inspection du travail
qui s’est rendue auprès des grévis-
tes.
Les syndicats rappellent que le ma-
laise est grand au sein du groupe
HPM (Hôpital privé métropole) et
que le mouvement pourrait s’éten-
dre aux autres cliniques du
groupe. ᔡ
Le lycée Kernanec se mobilise pour Hervé et Stéphane
L’église Saint-Vaast sera le cadre,
le dimanche 29 à 17 h, d’un
concert-lecture qui permettra
d’entendre Michael Lonsdale et
Odile Samoël. En proposant un
parcours à travers les œuvres de
plusieurs auteurs d’horizons divers
et en les confrontant aux textes bi-
bliques, ce concert-lecture offrira
au spectateur « une méditation sur
l’eau qui, portée par la musique, de-
viendra au fil du spectacle une voie
de cheminement vers l’amour di-
vin » résument les organisateurs.
Aux très beaux textes dits par
Michæl Lonsdale et Odile Samoël,
répondra la voix de l’orgue du père
Vincent-Marie et les percussions
ethniques et mélodiques d’Eric Sa-
narens. Quelques airs interprétés
par le baryton Bernard Masson
viendront ponctuer ce très beau
parcours méditatif. ᔡ
៑ Entrée libre (participation)
Grève reconduite à la clinique du Croisé Laroche
Hier, la barre des 500 a été franchie : 500 jours qu’Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et
leurs accompagnateurs sont détenus en Afghanistan. Pour lutter contre l’oubli, les élèves
du lycée Kernanec, où fut scolarisé Hervé, accompagnés d’anciens camarades, ont organisé
le matin une éphéméride dans la cour de l’établissement. Après un discours du proviseur et
du maire, les colombophiles ont lâché une centaine de pigeons. ᔡ
Michael Lonsdale en concert-lecture,
dimanche 29, à l’église Saint-Vaast
1110510800VD
WAMBRECHIES
Michael Lonsdale (à droite) à Wambrechies... et c’est gratuit ! À ne
pas rater, donc...
ACTUALITÉ SOCIALE OTAGES
DANS VOS COMMUNES 19
LA VOIX DU NORD
SAMEDI 14 MAI 2011
2226.
6. Hier matin, au stade Defrance,
des membres de l’OM rugby, où
joua Hervé Ghesquière durant
une dizaine d’années (lire égale-
ment ci-contre), ont enfin pu décro-
cher la banderole rappelant la dé-
tention des deux journalistes de
France 3 en Afghanistan.
Un geste fort pour Frédéric Alluin,
le président du club, qui a souligné
ne pas avoir encore pris d’initiative
pour le retour d’Hervé : « Il faut lui
laisser le temps de récupérer, qu’il
soit bien. Après le contrecoup,
quand les choses seront un peu plus
calmes dans sa tête, les anciens du
club seront là pour l’accueillir,
quand il le voudra. »
Son cousin, Roger Lecointe, arti-
san du décrochage de la banderole,
racontait avoir cru à un canular
lorsque mercredi, à très exacte-
ment 15 h 38, il a reçu du comité
de soutien parisien des deux jour-
nalistes, ce message : « Il est libre ».
« Mais quand j’ai su que c’était
vrai, j’ai éclaté en sanglots. En-
suite, je suis allé tout de suite préve-
nir sa maman. C’est merveilleux,
depuis vingt-quatre heures on est
sur un nuage. D’autant plus que
sans nouvelles depuis deux mois,
rien ne laissait présager qu’Hervé et
Stéphane allaient être libérés. » ᔡ
SERGE CARPENTIER (CLP)
« Enfin libres. » C’est par ces sim-
ples mots accrochés sur le fron-
ton de l’hôtel de ville que la muni-
cipalité a célébré, hier, la libération
de Stéphane Taponier et du Marc-
quois Hervé Ghesquière de leur
geôle afghane.
Pour Olivier Henno, ami d’enfance
et de rugby d’Hervé Ghesquière,
c’était un immense moment de
bonheur et d’émotion : « De bon-
heur parce qu’Hervé est la joie de vi-
vre personnifiée, mais aussi d’in-
tense émotion parce que je n’ai pu
m’empêcher de penser à notre ami
Didier Cottenye qui, là où il est
aujourd’hui, ne pourra pas partager
cet instant (1). J’ai très envie de re-
voir Hervé. Pour le moment, lais-
sons-le à sa famille. Quand nous
nous reverrons, nous aurons tout le
temps de nous remémorer les bons
moments du lycée et du
rugby. » ᔡ
៑ (1) Didier Cottenye, président de
l’OM rugby, est décédé brutalement le
1er
mars.
Hier, l’Olympique marcquois rugby a pu
enfin décrocher sa banderole de soutien
« Enfin libres » sur le fronton
de la mairie de Saint-André
(1) Tarif TTC du vendredi 16h au lundi 10h. Prix unitaire des équipements, Partner
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ON EN PARLE LE RETOUR EN FRANCE DES OTAGES D’AFGHANISTAN
Frédéric Alluin (sur l’échelle de droite) a coupé le lien retenant la banderole.
La banderole a été accrochée hier matin alors que le maire de
Saint-André, ami d’enfance d’Hervé Ghesquière, se disait très ému.
DANS VOS COMMUNES 19
LA VOIX DU NORD
VENDREDI 1er
JUILLET 2011
2226.