journal de quartier de Brest saint-Marc

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octobre - novembre - Décembre 2020
N°47
Pilier-Rouge - Sébastopol - Kéruscun - Poul Ar Bachet - Forestou - Petit-
Paris - Kérangall / Kérampéré - Le Guelmeur - Saint-Marc Bourg -
Le Bot / Pont-Neuf
OO
II
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Sommaire
Dossier :
Manoir et rucher de Clénunan
Zoomsur
Saint-Marc
deBrestà
Cadix
Lemanoiretle
rucherde
Clécunan
Dansnosjardins
l’heuchère
Lechemincôtier
dupolder
Lenomdes
rues:Lalandelle
Recttedusaint-
MarcQuoi?
Potimaron
encrêpe
Lecoindes
poètes
Editorial
Rencontre:
GaëlleMorvan
Nouvelle
adjointeauMaire
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2. Notre rédacteur a rencontré le vendredi 31 juillet, Gaelle Morvan, récemment élue
adjointe au maire sur le quartier de St Marc. Elle est également en charge d’une
délégation pour l’accueil et l’accompagnement des victimes.
Nous la félicitons ainsi que tous les membres élus et lui souhaitons un bon premier
mandat. C’est en effet son premier mandat politique. Elle est écologiste, affiliée Europe
Ecologie Les Verts et ainsi prend en continuité de courant politique la suite de Nathalie
Chaline que nous remercions pour les 2 mandats passés.
Née à Brest, elle habite dans le quartier du pilier rouge. Psychologue clinicienne, elle
travaille en insertion sociale et professionnelle et intervient aussi auprès de personnes
victimes d’événements graves.
Comme élément directeur de ce mandat ; elle souhaite soutenir les actions de proximité,
concertées avec la population et les acteurs de terrain.
Lors de cette première prise de contact, nous avons évoqué les grandes lignes de son
action future au sein de l’équipe municipale, en accord avec les points de programme
sur lesquels la liste « Brest au cœur » a été élue.
Elle accorde une importance primordiale à la concertation avec les habitants, les
associations, les structures de quartier…Bien entendu Saint-Marc s’inscrit dans un projet
global pour Brest et sa métropole : «nous faisons partie d’un ensemble cohérent, et qui
n’ignore pas les spécificités des quartiers et en l’occurrence celui de St Marc.»
Ce mandat s’inscrit dans l’écoute des citoyens pour des
sujets transverses : transports, urbanisation, accès à la
Coronavirus, covid 19, ont résonné depuis le début d’année dans toutes les oreilles,
ont été répétés à l’envi sur toutes les ondes. Ces mots ont laissé les uns perplexes, les
autres craintifs, certains moralisateurs et bien d’autres dans des situations délicates ou
même difficiles. Certains, les plus fragiles nous ont quittés. Nous pensons bien sur aux
familles qui en ont profondément souffert. Aussi, il convient de remettre à tous un peu
de beaume au coeur. Le saint marc quoi n’a pas l’ambition de résoudre quel que
problème que ce soit, mais de continuer à donner des nouvelles des Saint-Marcois aux
Saint-Marcois. Nous nous sommes aussi arrêtés, n’avons pas publié, soucieux de
respecter les règles édictées.
Les évènements relatés dans les quelques pages de ce modeste journal sont
intentionnellement tournées vers l’avenir : une nouvelle gouvernance à la mairie ; nous
avons rencontré pour vous la toute nouvelle et toute fraîche adjointe au maire.
Nous avons aussi rencontré une Saint-Marcoise éleveuse d’abeilles, productrice de
miel et propriétaire d’un site remarquable que beaucoup d’entre nous ignorons. Nous
en avons fait la visite qui invite à la protection de la nature, du patrimoine, des lieux de
vie de notre “bourgade”, des sujets de plus en plus sensibles dans notre ville.
Bien entendu, nous irons dans une rue qui doit son nom à un évènement, un
personnage, une date dans l’histoire... Notre 47 ème numéro est une invitation à nous
ancrer plus fort dans notre territoire, d’en prendre soin et accompagner les
associations, les clubs, les acteurs de la communauté au sein du CCQ.
La vie reprend lentement ses droits et avec prudence mais détermination, nous
continuons à rêver dans ces lieux si particuliers dont regorge “Saint-Marc”, du stade
brestois au port et son polder, du GR 34 et sa promenade jusqu’au jardin botanique,
sans oublier nos anciens à Kérampéré, nos plus jeunes aux jardins partagés et toute
cette vie foisonnante de l’ensemble de nos quartiers de Strasbourg à l’octroi, de l’octroi
au port, du Guelmeur au Petit-Paris, du Forestou au Moulin Blanc...
Nom et adresse de l ‘éditeur:
Le Saint-Marc Quoi?
1, rue Fleurus - 29200 Brest
Imprimeur:
CERID
31 rue Frédéric Chopin
29200 brest
Directeur de publication et responsable
de la rédaction:
Albert Sparfel
Comité de rédaction:
Alain Appéré
Jeanine Arzur
Pierre Boulc’h
Anne Borgniet-Youenou
Eric cann
Jean-Yves Guéguéniat
François Grosjean
Françoise Omnès
Nicole Poullaouec
Rencontre entretien avec ...
Gaelle Morvan
Éditorial
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3. La ville de Brest a, au fil des années, signé de nombreux
jumelages autour du monde. Le plus ancien est celui avec
Denver (Colorado ), ville bienfaitrice. Suivent Plymouth (G.B) ,
Kiel( Allemagne), Yokosuka(Japon), Tarente (Italie) ,
DunLaoghaire (Irlande) et Cadix (Espagne).
A noter que toutes ces villes sont portuaires et périphériques.
Enfin, Brest s'est également engagée dans deux jumelages-
coopération : Saponé (Burkina-Faso) et Constanta (Roumanie) ,
un jumelage économique : Quingdao (Chine) et a également des
villes amies telle Bejaia (Algérie).
L'objet de cet article est d'évoquer les liens entre le jumelage
Brest-Cadiz et Saint-Marc.
La charte entre ces deux villes a été signée le 31 octobre 1986, à
Cadiz par Don Carlos Diaz Medina, maire de Cadiz et Monsieur
Georges Kerbrat, maire de Brest. Etaient aussi présents, Pierre
Maille, représentant alors l'opposition et de nombreux Brestois
qui avaient souhaité être présents .
La Maison Pour Tous Du Guelmeur, dont le président était André
Jezequel et le directeur Philippe Le Marchand, présentait un
programme d'activités avec la nouvelle ville jumelle et
accompagnait des oeuvres de Jean-Yves Madec, artiste peintre
lui aussi domocilié à Saint-Marc, lesquelles ont été exposées à la
Diputación, équivalent de notre Conseil Général, lieu
remarquable par son architecture et son histoire.
Cadiz est en effet la "capitale" du département du même nom.
Plus tard, le Foyer Laïque de Saint-Marc a été également à
l'origine de rencontres tant culturelles que sportives .
Le club Nautique et l'auberge de jeunesse n'ont pas manqué,
bien sûr d'accueillir de nombreux groupes de jeunes "voileux", de
jeunes basketteurs ...
Ce petit récit retrace les initiatives d'échanges dues aux
structures Saint-Marcoises ; des lecteurs s'y reconnaitront peut-
être et pourraient compléter les informations qui y sont données .
D'autres Saint-Marcois connus ont d'ailleurs ensuite participé à
des échanges avec Cadiz : Jean-Yves André , artiste peintre ,
Alain Boulaire , historien. Des articles futurs pourraient leur être
consacrés !
Un petit voyage au bout de
l'Europe vous a été offert sur
le papier, car, en ce
moment , difficile de
traverser l'Espagne !
citoyenneté et aux droits.
Elle souhaite également continuer de développer la culture,
l’artistique et l’esthétique pour le quartier.
Une orientation qui favorise également une ville apaisée avec des
déplacements doux, des transports plus accessibles et plus
proches des besoins exprimés par les habitants, des CCQ
remodelés qui soient force de propositions.
C’est pour l’heure le temps de l’apprentissage, de la découverte
des contours de la fonction, des services.
C’est aussi avec détermination qu’elle s’engage dans cette
nouvelle mission pour instaurer un climat de confiance et
d’échanges, il faut aussi s’accorder du temps.
C’est pourquoi nous lui proposerons une rencontre dans quelques
mois pour approfondir certains sujets et ainsi dans notre volonté
d’information localisée, apporter aux Saint- Marcois les éclairages
nécessaires et qu’ils souhaitent.
La vie de nos
quartiers
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de Brest à Cadiz
georges kerbrat
Photo ouest-france
Jean-Yves André
Photo Le télégramme
Alain Boulaire
Photo ouest-france
Jean-yves Madec
http://culture.celtie.free.fr/pei
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4. La construction date de 1960, mais sa particularité est
d’avoir été réalisée à partir des ruines du Manoir de
Clénunan (1580) qui se trouvait en “tas de pierres” sur la
commune de Dirinon. Il aura fallu au docteur Elie et son
épouse, beaucoup d’amour des belles pierres et du site de
Saint­Marc, de conviction et de volonté, pour réaliser, en
respectant les pierres et leur origine pour faire cette belle
demeure qui surplombe la rade. Son originalité est à la fois
la préservation du magnifique jardin et du pavillon
secondaire, mais aussi la restauration et l’assemblage des
pierres du manoir pour la construction de la maison
principale dont le Docteur Elie, passionné de sculpture et
de taille de pierre, a lui­même réalisé de nombreux
éléments de l’édifice.
La maison principale datait de 1873. C’était une demeure
de belle facture malheureusement abandonnée après la
guerre, car elle avait subi des dégâts considérables. Pour
autant l’histoire perdure. Propriété de la famille Cras, le
compositeur, amiral dont une rue Saint­Marcoise porte le
nom, elle a été rachetée par le Docteur Elie et son épouse,
tous deux décédés respectivement en 2007 et 2011.
C’est la famille Courtin qui en est propriétaire aujourd’hui,
Madame Courtin, fille du docteur Elie étant l’heureuse
héritière de ce lieu magnifique au cœur d’un jardin dessiné
au 19 ème siècle. Dans celui­ci s’épanouissent encore des
arbres bi et tricentenaires dont cinq pins blancs du tibet et
deux tilleuls majestueux de plus de 30 mètres à la cime.
Madame Courtin souligne également la présence de
camélias de près de 150 ans qui fleurissent dès le mois de
novembre.
La maison secondaire, baptisée “Roscanvel’, plus ancienne
que l’actuel «manoir», a vu passer Victor Segalen et fût
l’endroit privilégié de l’amiral Cras pour y faire ses
compositions, L’amiral Jean cras a aussi laissé son nom à la
règle de Cras, bien connue des marins. Elle a bien sûr
nécessité également des travaux conséquents pour
retrouver une allure digne du site malgré les traces laissées
par la guerre.
Il faut imaginer la propriété au début des 19 ème et 20 ème
siècle, lorsque traversant le site, le chemin des amoureux
menait à la plage située quelques mètres plus bas, avant la
réalisation du polder. La grève se situait alors à la hauteur
du pont de la pénétrante sud. Au nord, comme à l’est de la
propriété s’étendait une large zone de cultures
maraîchères, aujourd’hui devenue zone
pavillonnaire.
Voisines du manoir, il y sur la parcelle voisine une maison
du 19 ème, mais surtout d’anciennes maisons de pêcheur
du 18 ème lorsque Saint­Marc était une commune à part
entière. C’est aussi dire que cet endroit surplombe la
Chapelle Notre Dame du Bon Port se situant au bas du GR
34 aussi nommée rampe de Kerveguen, très fréquentée par
les promeneurs qui ainsi découvrent la beauté du site.
L’une des autres particularités
remarquables de ce lieu est, depuis 10 ans l’implantation
d’un rucher comptant une vingtaine d’unité, abritant
quelques milliers d’abeilles qu’élève Isabelle Courtin. Elle
produit un miel primé exclusivement issudu rucher de la
propriété.
Après avoir réalisé sa formation au GDSA, maintenant
installée commercialement, elle dispense au profit du
Groupement des Apiculteurs, des cours de formation pour
participer à la conservation du savoir­faire et de l’apiculture
locale. En 2011, elle crée sa société apicole : Le Rucher de
Clécunan, sur le site du manoir. Ce rucher compte
aujourd’hui 20 ruches peuplées d’abeilles noires. La récolte
est proposée dans le quartier en vente directe. Le miel
produit au rucher de Clécunan a obtenu en 2020, la note
maximale de « 5 étoiles » pour l’ensemble de ses qualités.
L’emplacement du rucher n’a pas été décidé au hasard : un
cours d’eau souterrain créant un champ tellurique passe
sous le rucher. Au moment des essaimages, les essaims
suivent ces champs magnétiques créés par les cours d’eau
souterrains. Cela permet, à l’endroit où sourde la source
sur le terrain, de les capter et de les cueillir à coup sûr, en
toute sécurité pour le voisinage. Ainsi, aucun des essaims
ne se retrouvent sur la voie publique, très fréquentée.
Depuis peu, un groupe immobilier a déposé un permis de
construire, numéro 029019200030, pour l’édification de
trois immeubles, soit 30 logements sur un terrain tout
nouvellement classé en zone UH selon le cadastre. Il y a 4
ans, le terrain était encore en zone SEVESO, classé
inconstructible.
Si l’on doit se féliciter du fait que ce ne soit plus une zone
Seveso, il convient de considérer qu’il s’agit d’un
quartier d’habitations individuelles, parcouru de
chemins de randonnées et de ruelles déjà saturées
en termes de circulation routière. Un excès de
Un véritable témoignage de l’histoire de
Saint­Marc: le manoir de Clécunan, à l’abri
des regards, se trouve pourtant seulement
à quelques centaines de mètres du bourg. Il
borde le GR 34 niché au cœur d’une
propriété historique. Véritable témoignage
et héritage culturel de notre cité, ce site
très discret est sans doute l’un des plus
anciens entouré d’un jardin remarquable
qui a valu sont rachat par le Docteur
Gabriel Elie.
ZOOM sur .... Saint-Marc
Un superbe manoir au
coeur de la coulée verte,
rampe de Kerveguen.
Le rucher
Le manoir de Clécunan
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5. logements dans cette zone aurait pour indéniable
conséquence une sursaturation de la zone et des nuisances
importantes pour les actuels résidents, auxquels il avait été
indiqué qu’il n’y aurait pas de constructions d’immeubles
collectifs.
Le rucher est quant à lui situé sur le terrain du manoir de
Clécunan classé en zone NH(Cf PLU 2020) c’est à dire en zone
naturelle protégée. Mais le projet immobilier s’avère
menaçant pour le rucher, le bâtiment le plus proche étant
prévu à 5 mètres des ruches.
Tout le monde ou presque, lorsque les intérêts financiers ne
supplantent pas l’intérêt général, s’accorde à considérer
l’importance de protéger la faune, la flore, le patrimoine.
Nous sommes ici dans un cas marquant, puisqu’il s’agit
d’abeille. On dit qu’elles sont d’une importance cruciale dans
les équilibres naturels et pour le genre humain car la
pollinisation dont elles sont les principales actrices permet le
développement des fruits et de nombreuses plantes
indispensables à la nutrition humaine comme animale.
Gageons que nos édiles seront sensibles à cette réalité dont
il convient que chacun mesure l’importance et dont chaque
citoyen peut s’approprier la cause comme dans le cas ici
évoqué.
Cette prise de conscience vaut aussi en matière
d’urbanisation, d’équilibre des habitats, du respect de
l’histoire, de l’évolution des besoins.
Ainsi, les associations de défense informées de ce projet, ne
prônent pas l’abandon total d’habitations sous réserve que le
projet respecte quelques règles relatives au milieu naturel,
mais aussi du voisinage (qui a produit une pétition à
l’encontre du projet déposé et de nombreux recours),des
capacités de desserte en raison même de la nature des voies
d’accès, pendant comme après l’urbanisation éventuelle. Le
respect de la planète est une des thématiques majeures du
moment.
Il est donc important de préserver les zones protégées et
leur environnement naturel. Ainsi, il parait peu opportun de
creuser à 5 m ou 10 mètres des arbres remarquables et des
sources porteuses de courants telluriques, ceci pour les
fondations d’immeuble et la création de stationnement pour
les véhicules.
La construction d’immeubles d’habitation collectifs dans une
zone non desservie par les transports publics leur apparait
comme une hérésie lorsque l’on sait que les véhicules sont
de deux par foyer de manière générale, soit plus de 60
véhicules qui viendraient aggraver une situation déjà
délicate.
Il n’est donc pas interdit de penser qu’il serait préférable de
réaliser des habitations individuelles sur cette parcelle de
plus de 3700m².
Les frelons asiatiques constituent la seconde menace.
Malheureusement leur présence a été encore avérée au
rucher, et les dégâts sont importants. Les nids certainement
nombreux dans un périmètre de 500 mètres environ
constituent la menace la plus grave pour les abeilles. Il est
donc important que si vous avez connaissance d’un de ces
nids, il convient d’en informer la mairie et/ou le rucher de
Clécunan à toutes fins utiles, pour en organiser la
destruction qui nécessite des précautions particulières.
Chaque particulier dans le périmètre à considérer, peut aussi
concourrir à la diminution de la présence du frelon
prédateur, en installant de discrets pièges dans les jardins
avoisinants.
Le frelon asiatique - un
combat à mener par tous...
Une nécessaire prise de
conscience
un ensemble menacé par
l’urbanisation de la zone.
Pour une urbanisation
raisonnée.
Préserver la faune, la flore,
le patrimoine
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6. Au Jardin
L’HEUCHERE
L’heuchère appartient à la famille des Saxifragacées. Elle est appréciée pour
son feuillage coloré et sa floraison estivale légère et délicate. De culture facile,
principalement originaire d’Amérique du Nord, on en compte aujourd’hui plus de 250
variétés.
HEUCHERE OU « DESESPOIR DU PEINTRE »
Longtemps considérée comme la plante de « grand-mère», elle
revient au goût du jour grâce à la diversité de ses coloris. Les
nouvelles variétés possèdent des feuillages persistants, qualité
majeure pour un massif hivernal aux couleurs chatoyantes.
L’heuchère est une vivace à floraison estivale qui présente des
couleurs toutes plus étonnantes les unes que les autres. Ses
fleurs forment des clochettes blanches ou rosées accrochées sur
une longue tige. En pleine terre dans un massif, en rocaille ou en
pot, elle s’installe partout dans le jardin. Elle est une excellente
plante de bordure pour des allées un peu ombragées. Sa
plantation peut se faire au printemps, comme toute vivace
rustique suivie d’un arrosage indispensable.
Une exposition ensoleillée ou en mi-ombre sur un sol
drainé est idéale pour cette vivace rustique. Elle a besoin d’une
terre meuble retenant l’humidité. Par contre elle ne supporte pas
les situations trop chaudes.Il faut éviter la proximité de vivaces
trop vigoureuses. Toutefois, certaines variétés supportent bien les
conditions extrêmes, en raison de leurs grosses feuilles velues
plus adaptées (Heuchera villosa et Heuchera villosa ‘Macrantha’).
En fin d'hiver, rabattez la touffe pour favoriser le
renouvellement du feuillage, et apportez un compost bien
décomposé au pied de la plante. Lors de la floraison, supprimez
les hampes florales au fur et à mesure de la disparition des
fleurs..
L’Heuchère au-delà d’être simple de culture est aussi très
résistante aux maladies (mildiou ou oïdium) et aux ravageurs. La
forte chaleur, le soleil brûlant et l’humidité en excès restent leurs
véritables ennemis
Pour obtenir une plante plus florifère, diviser systématiquement
les souches tous les 3 ou 4 ans.
Parmi les nombreuses variétés créées ces dernières années,
quelques exemples de feuillages aux coloris
….originaux !
‘Snow Storm’, 40 cm, à fleurs rouge cerise.
‘Virginal’, à fleurs blanches.
‘Pewter Moon’, 50 cm, à feuillage pourpre et fleurs blanches.
'Palace purple', au feuillage rouge pourpré
'Plum pudding', au feuillage violacé ;
‘Caramel’, 60 cm. Se mêle très bien aux fleurs du géranium
vivace. Son coloris en a fait l’heuchère la plus populaire et le plus
grand succès de l’horticulture française. Ses feuilles veloutées
aux teintes cuivrées sont superbes et elle peut pousser presque
partout tant qu’elle est à la mi-ombre. Offrez un peu de soleil le
matin ou le soir pour éclaircir son feuillage.
‘Amber Waves’ : 40 cm, au lumineux feuillage découpé, ondulé,
mêlant l’ambre et le rose. Fleurs crème.
‘Chocolate Ruffles’ : 70 cm, feuilles triangulaires, brun chocolat
sur le dessous, bordeaux sur le revers. Fleurs pourpres.
‘Green Spice’ : 50 cm, au feuillage vert clair et aux nervures
rouges
Cette plante au feuillage coloré et à la floraison aérienne ou «
désespoir du peintre » doit son nom au fait que les peintres
étaient attirés par la légèreté aérienne des fleurs et la beauté des
feuilles mais ils avaient
souvent du mal à les
reproduire selon leurs
souhaits.
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7. Le chemin côtier du
Moulin Blanc
La rue de la Landelle
Une gentille petite rue ,
étroite et avec deux courbes , qui
relie la rue de Kérampéré et la
rue de Verdun , dernière rue de
Brest avant le rond-point de
Palaren .
Mais d'où vient ce nom ?
Monsieur Joseph Gabriel de la Landelle , né à
Montpellier en 1812 et mort en 1886 à Paris est un officier de
marine , homme de lettres, romancier de la mer et auteur
d'autres ouvrages maritimes. Il figure également parmi les
pionniers de l'aviation.
Il est le descendant d'une famille de marins bretons :
les Coêtnempren .
La liste de ses oeuvres est
impressionnante, elles sont en général
en rapport avec la mer, mais il est
également amateur de la locomotion
aérienne, c'est dans son livre "Aviation
ou Navigation Aérienne" que le mot
AVIATION apparaît pour la première
fois, avant d'être repris en 1875 par
Clément Ader (dont le nom a été donné
à une autre rue de Saint Marc). Ce mot
vient bien sûr du latin avis : oiseau .
Bravo, monsieur de La Landelle, pour cette invention
linguistique . De nombreux ouvrages vous ont été consacrés ,
nos lecteurs avides d'en savoir plus pourront les consulter , la
période que nous vivons invite en effet à la lecture sinon à
l'envol !
Le nom
de ma
rue
En 2009, le chemin côtier du Moulin Blanc qui longeait le
polder et permettait une vision panoramique sur la rade a
été fermé. Les lourds travaux de génie civil de la création
d'un nouveau polder étaient incompatibles avec la présence
de promeneurs.
Dés la fin d'année 2009, les membres du CCQ de Saint
Marc ont réclamé à la région Bretagne, maître d'ouvrage,
une compensation à la perte du chemin très fréquenté.
Pendant près de 10 ans quelques personnes du CCQ ont
participé à différents ateliers avec les équipes de la région
Bretagne afin d'élaborer le nouvel espace de promenade et
suivre le déroulement des travaux. Des visites de chantier
ont été organisées, les avis retenus ou discutés.
Le résultat de ce travail commun est accessible depuis le
mois de novembre, favorablement accueilli par les
promeneurs et sportifs. Bancs et tables de pic nic au design
confortable, pour du mobilier de plein air, ont été pris
d'assaut dés la fin du confinement.
Une fois le nouveau polder asséché (dans quelques
années), le chemin se poursuivra en direction du goulet sur
quelques centaines de mètres.
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Festival de la soupe 2021
Programmée le 12 octobre, la seizieme édition du
festival de la soupe a été reportée en 2021 en
raison de la crise sanitaire que nous traversons.
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8. La recette proposée par
le Saint-Marc Quoi?
Personnes : 4
Ingrédients:
1 potimarron
2 courgettes
4 champignons de Paris
1 oignon de Roscoff
4 cuillères à soupe d'huile
d'olive
50 g de comté
2 cuillères à soupe de crème
fraîche
4 galettes de sarrasin
30 g de beurre
Thym, romarin
Sel, poivre
Instructions
Coupez le potimarron et les
courgettes en cubes d'1 cm
environ.
Coupez les champignons en
quatre.
Émincez la moitié de l'oignon.
Salez et poivrez l'ensemble de
ces légumes, ajoutez l'huile
d'olive, mélangez pour que les
légumes soient bien enrobés.
Ajoutez les herbes et
enfournez à 175°C pendant 40
mn.
Réchauffez les galettes,
beurrez-les légèrement.
Déposez les légumes rôtis sur
les galettes.
Ajoutez du comté râpé, de
l'oignon cru émincé, quelques
pointes de crème fraîche.
Servez immédiatement.
Le truc du chef
Cette recette fonctionne très
bien également sur une pâte à
pizza.
galette bretonne aux légumes d'automne Pour ce numéro, nous ne parlerons
pas breton.
C’est une nouvelle rubrique qui s’ouvre
pour laisser place à l’expression des saint-
marcois, qui confinés ont jeté quelques
mots sur la page blanche, ces mots qui
font les poésies, les poètes.
Adressez- nous vos poèmes, votre prose,
nous la publierons ici si, chers lecteurs,
votre texte ne dépasse pas une demi-
page.
Le coin des poêtes
Oh mon bateau
Quatrième semaine de confinement
Pour lui et pour moi
Confiné lui aussi dans la troisieme cale de radoub
Du haut du plateau du Guelmeur
Je l’observe avec sa belle coque bleue
plus bleu que la rade
Le soir quand la nuit tombe
des petites lumières dessinent
ses courbes majestueuses.
www.cuisinons-les-legumes.com/potimarron-sur-galette-de-sarrasin/
Une galette bretonne aux légumes d'automne
Auteur : Amaury de Ternay – Photo expression-
bretagne.com pour Prince de Bretagne
Photo: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/quatre-paquebots-
au-port-de-brest-c-est-du-jamais-vu-
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LE SAINT-MARC QUOI ?
N° 47
Le coin des poètes confinés:
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