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L’ECHO DE SAINT BONNET DE SALERS
Le mot du Maire
La fin de l’année approche à grands pas et, bientôt, notre commune revêtira des couleurs de fête avec
des illuminations, toujours plus économes en énergie électrique. Dans le bourg, bien sûr mais
également dans les villages alentours où seront installées des guirlandes lumineuses.
A la mi-décembre, comme chaque année, le club des Gentianes, conjointement avec la municipalité,
recevra toutes les personnes de la commune de plus de 70 ans (adhérentes ou non) qui souhaiteront se
réunir pour les agapes festives, tandis que celles qui, pour des raisons diverses, n’auront pas pu s’y
joindre, recevront un colis de Noël.
C’est aussi l’occasion de remercier toutes celles et ceux qui apportent leur aide efficiente pour que
VOUS TOUS puissiez vivre dans la joie et la paix dans votre commune.
En cette période des vœux pour l’année nouvelle, je souhaite que 2017 soit pleine de plaisirs, de
réussite et de bonne santé.
Je vous adresse à tous, petits et grands, tous mes meilleurs vœux.
Colette Dauzet
Adresse courriel du journal : mairie.stbonnetdesalers@wanadoo.fr
Bulletin de décembre 2016
Le chantier de l’unité de méthanisation (suite)
Actuellement en construction, le méthaniseur, développé par l’entreprise Méthajoule et la
CO.DE.COM. du pays de Salers, sera opérationnel au cours du premier trimestre 2017.
Dans le courant de l’été, la communauté de communes et Salers Biogaz ont organisé une visite de
chantier pour faire le point.
La cuve à percolat est un cylindre de 18 mètres de diamètre pour six mètres de hauteur permettant de
récolter tous les liquides. C’est un réacteur qui va produire du biogaz avec le contenu des liquides que
l’on va avoir et, devant, sur une longueur de 31 mètres sont maintenant implantés des casiers, puis de
grands garages en béton, verrouillés avec une grande porte en acier. Entre cuve et garages, un réseau
partira sur le dessus pour asperger la marchandise qui sera mise dans ces casiers. Ce liquide va
circuler en circuit fermé et reproduire du biogaz.
Devant la cuve et le site, un bassin de sécurité a été
créé pour permettre de vérifier qu’il n’y a aucune
fuite sur la cuve. Face aux casiers, nous aurons une
zone de préparation d’environ 500 m2 et devant les
silos de stockage de toutes les matières que l’on va
collecter puis préparer pour la méthanisation : du
déchet vert. Le produit des casiers sera ensuite dirigé
vers une double membrane qui permet de stocker le
biogaz, ensuite valorisé par le moteur de pro
génération (c’est le dôme conique vert que l’on
aperçoit sur le site). C’est là que l’électricité sera
produite et conduite au réseau E.D.F. en bordure du parking.
Les effluents nécessaires à la fabrication du biogaz seront collectés chez neuf agriculteurs locaux ;
l’infrastructure s’inscrit en effet, dans une démarche de valorisation des ressources locales. L’objectif
est de déployer plus d’un mégawatt en 2019 à partir d’une capacité de traitement de 50 000 tonnes
par an.
Le premier utilisateur de l’électricité produite sera la coopérative laitière située à proximité du site.
Celui-ci sera ensuite arboré de façon à offrir un environnement protégé. Cette réalisation est la
première de l’espèce. Elle pourrait être suivie d’une dizaine de projets similaires dans les années à
venir.
Récemment, par voie de presse, nous avons appris que la communauté d’agglomérations du bassin
aurillacois avait un projet partenarial qui associerait les agriculteurs, les collectivités et des entreprises
privées. Ce serait 35 000 tonnes d’effluents qui pourraient être traités chaque année. Ceci faisant suite
à une étude de faisabilité d’une filière de méthanisation, avec pour projet la construction de deux
unités sur un territoire restreint, limité à un périmètre d’une trentaine de kilomètres autour d’Aurillac
pour une question de coût de transport des matières.
A l’évidence, nous sommes là dans la mouvance de projets novateurs et de progrès que l’on arrivera à
rentabiliser.
Colette Dauzet
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Une chapelle oubliée...
Encerclée, aujourd'hui, au milieu des ronces et des herbes hautes, elle avait été construite par
Félix de La Salle de Rochemaure près du château du Doux où il résidait avec sa famille. Elle avait
été consacrée en 1887. Et le duc de La Salle avait fait abriter ses parents les plus proches dans la
crypte. Il avait, lui-même, souhaité y être inhumé ainsi qu'Alphonsine de Forceville, épousée en 1882
et qui lui avait donné trois fils : Marc, Robert et Gérald.
Depuis 1915 et 1925, Félix de La Salle et sa femme reposent dans cette crypte.
Le vent, les intempéries ont eu raison des murs, des statues. Le toit s'est effondré...Le temps a
fait son œuvre de destruction. La famille ruinée a vendu les terres qui entouraient la chapelle qui est,
elle-même, incessible puisqu'elle est un cimetière privé.
En janvier prochain, il y aura cent deux ans que la chapelle attend qu'on s'occupe d'elle. Après
de nombreuses tentatives toutes aussi louables les unes que les autres, aucune n'a abouti. Aussi,
récemment, lors d'une réunion entre des cousins, tous descendants de la famille, son sort a été évoqué
à plusieurs reprises avec une telle mélancolie qu'enfin l'idée de sauvegarder dignement la sépulture
du duc de La Salle est née. En août dernier, l’« Association pour la sauvegarde de la chapelle du Doux
et la mémoire de l’œuvre du duc de La Salle de Rochemaure » a été initiée. Cette création permettra,
nous l'espérons, de sauvegarder cet édifice religieux ainsi que sa crypte. L’œuvre du duc de La Salle
sera à l'honneur après tant d'années d'oubli.
La première manifestation de l'association aura lieu le 15 janvier prochain à Ayrens où la
famille séjournait tout comme à Yolet. A 9 h 30, il y aura une messe en mémoire du duc, puis une
conférence donnée par Monsieur Bernard Belaigues ainsi qu'un déjeuner amical. Venez nombreux
pour évoquer un cantalien qui aimait son pays. Soyez de ceux qui aideront à la sauvegarde. Nous
vous attendons.
G. Nicole de la Tour d'Auvergne
Présidente
Contacts :
Adresse mail : "mailto:chapelle@laposte.net"
Tél. : 04.71.40.76.39
Le siège social de l'association se trouve à Saint-Bonnet-de-Salers, lieu de résidence de la présidente
Accès au site avec votre smartphone :
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Blanche ou l'enfant du pays Vert (suite)
Résumé :
De retour de la Drôme, où elle a une petite maison, Blanche raconte sa rencontre avec ce petit
coin de Provence et surtout sa découverte du métier de berger, avec Augustin qui deviendra son ami.
Aujourd'hui, elle revient sur son enfance auprès de sa mère, Jeanne, reprenant le cours de l'année
1948.
VII- LE DESTIN DE JEANNE
L'automne cantalien se traîne de froid en pluie et Blanche me reçoit au coin du feu, frileusement
emmitouflée dans son châle de soie, une tasse de thé fumant calée dans le creux de ses mains. Son
regard s'attarde sur les traînées de pluie qui s'écrasent sur la vitre embuée, puis sa voix claire me
transporte à nouveau...
« Nous en étions restées à ce printemps 1948, ma mère reprenait alors sa vie en main et voyait
l'avenir lui sourire, sans se douter que ce n'était là que les prémices d'un plus vaste destin. »
Les mois passent rapidement, la fin de l'année approche et l'atelier de couture de Jeanne croule
sous les demandes. Elle a fini par prendre une jeune fille deux jours par semaine pour l'aider dans les
tâches les plus simples et la former progressivement. Pauline a 16 ans, elle est vive et attentive, le
métier lui plaît, elle apprendra vite.
Les clientes viennent de loin pour renouveler leur garde-robe, Jeanne a un vrai style et sait faire
preuve d'imagination pour créer des modèles uniques.
Le bouche-à-oreille fait vite d'elle une vraie révélation de la mode en Auvergne et elle compte même
quelques parisiennes en villégiature parmi ses plus fidèles clientes.
L'une d'elles, après lui avoir fait plusieurs commandes importantes se présente sous le nom de
Marie-Blanche de Polignac (Marguerite de son premier prénom), fille de Jeanne Lanvin...curieux
rapprochement de ces deux femmes, dont l'une a le prénom de la fille et l'autre de la mère, curieux
signe du destin, qui les unit par une même passion de la couture.
Jeanne plaît à l’héritière Lanvin, aux commandes de la maison de couture depuis le décès deux ans
auparavant, de sa mère qui l'adorait,.
Elle lui propose de la rejoindre comme petite main dans la prestigieuse maison, lui promettant une
belle carrière au sein de l'équipe parisienne.
La modeste couturière refuse d'abord, de peur de quitter ceux qu'elle aime et d'arracher Blanche à
ses amis et à sa vie sereine, vient aussi la peur de ne pas être à la hauteur de la tâche, de ne pas
s'adapter à la tumultueuse capitale...
4
Marie-Blanche lui laisse le temps de la réflexion ; elle a jusqu'au printemps prochain pour donner
sa réponse.
Elles se rencontrent plusieurs fois durant le séjour auvergnat de la parisienne et s'apprécient
mutuellement, malgré la différence d'âge, (Marie-Blanche a cinquante-et-un ans et Jeanne en a trente-
trois) et de statut social, la confiance s'établit et la proposition fait son chemin.
Jeanne parle de ce fabuleux appel du destin à son ami Jules, partagé entre enthousiasme et
déchirement à l'idée de se séparer de celle qu'il aime en secret. Il a sans doute laissé échapper sa
chance, à trop attendre, à ne pas vouloir briser l'équilibre fragile qui peut en quelques mots conduire à
la perte de l'autre.
La peur d'un refus a toujours fait faillir ses tentatives, le laissant sans voix et sans courage...
Blanche, qui voit régulièrement cette grande dame de la couture parisienne en compagnie de sa
mère, comprend qu'un lien se tisse et pressent un événement à venir sans savoir vraiment de quoi il
retourne. Alors elle attend patiemment que Jeanne lui confie ses rêves en se projetant dans un avenir
confus.
La belle couturière ne peut se résoudre à peiner sa fille, et, sans se l'avouer vraiment, à quitter son
cher Jules, compagnon discret de ces années difficiles durant lesquelles il a fallu tout recommencer.
Et puis sera-t-elle aussi libre qu'avant ? Il est sans doute temps de parler à sa fille...
L'héritière Lanvin devra peut-être faire preuve de patience et de persuasion avant de voir sa
protégée franchir le pas d'une vie nouvelle, cette femme de tête sait se tenir à ses visions, le temps
œuvre pour elle...
A suivre …
Patricia MASSON
Marguerite, Marie, Blanche LANVIN, enfant chérie de Jeanne LANVIN
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Les murs de l'école se mettent aux couleurs du Tour de France
Depuis 2015, les murs du préau de l'école ont pris des couleurs. Les enfants y ont couché la
représentation qu'ils se font de leur magnifique environnement où se côtoient volcans, lacs et de
nombreuses espèces d'animaux.
L'année scolaire passée fut l'occasion de prolonger ce beau projet, autour de ce qu'ils ont vécu comme
un grand événement : le passage de la grande boucle dans cette Auvergne sauvage dont ils sont si
fiers.
Pour vous donner envie de vous arrêter et d'admirer leur travail, le mieux est certainement de les
laisser vous en parler :
- « A l'occasion du passage du Tour de France, on a fait une fresque sur le thème du vélo. Comme
l'année dernière avec les animaux dans les volcans, Jean-Louis nous a aidés.
Avec les artistes de l'association UCLA, nous avons réalisé un nouveau projet.
Nous sommes partis de photos en noir et blanc que nous avons imprimées. Nous avons fait le contour
des photos sur le mur puis nous avons peint. »
On voit que les enfants aiment les étapes du tour de France : ils ont un grand sourire et semblent
heureux de leur travail.
Les élèves de l'école de Saint Bonnet de Salers
Victor Lafarge
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Nouvel objectif de l’Education nationale
La convention de 2014 est prolongée pour trois ans.
Dans la réalité, depuis 2014, le Cantal aurait perdu une trentaine de postes
d’enseignants sans la convention. D’ici à 2019, nous devrions perdre
encore 350 élèves, ce qui voudrait dire 20 postes en moins.
L’objectif à « effectifs constants, moyens constants » est maintenu. Si les
effectifs baissent, la reprise des postes sera plafonnée à cinq par an. En
contrepartie, les élus locaux doivent s’engager à faire évoluer le tissu
scolaire.
Désormais :
 Nous devrons veiller à la définition de territoires pertinents
 L’accueil des moins de trois ans sera officiel
 Le développement du numérique sera poursuivi
Colette Dauzet
Les transports scolaires... comment ça marche ?
Désormais, ils sont organisés administrativement par la CO.DE.COM. du pays de Salers. En effet, la
volonté reste celle d’une tarification unique.
Ainsi, le Conseil départemental, facture 120 € aux familles par enfant et par an.
La commune participera financièrement pour aider les familles et prendra en charge 80 € par enfant ;
c’est donc 40 € par enfant qui resteront à la charge des familles.
Colette Dauzet
Bienvenue BenildeLopes !Bonne retraite DominiqueLatrémolière !
Arrivée de notre nouvelle secrétaire de mairie.
Depuis le 2 novembre, Madame Benilde Lopes œuvre au secrétariat de notre mairie. Elle remplacera
Madame Dominique Latrémolière qui a fait valoir ses droits à la retraite. Elle occupait cette fonction
depuis 1983 à la satisfaction générale de la population, à laquelle elle a apporté aide et
professionnalisme solidement établi, grâce à sa rigueur et à sa disponibilité.
Nous retiendrons son implication et son égal sens du devoir et de la discrétion.
Colette Dauzet
 
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Les Gentianes
Comme il est de coutume, début septembre, nous avons repris nos différentes activités.
La sortie d’une journée s’est déroulée le mardi 6 septembre à Vichy. Lanobre fut notre première
escale pour le petit déjeuner.
Vers 11 heures, nous étions accueillis pour notre première visite : la Pastillerie... Qui ne connaît pas
les vertus de ce produit qui aide à digérer ! Nous avons pu parcourir l’atelier de fabrication ;
l’historique et l’origine de ce bonbon nous furent expliqués en détail.
Un succulent repas nous a ensuite été servi dans une magnifique salle du restaurant « au Midland ».
La balade en petit train qui suivit n’en fut que plus appréciée. Installés confortablement, nous avons
profité pleinement de la visite guidée de la reine des villes d’eau.
Ce sont 46 voyageurs qui retrouvèrent Saint Bonnet enchantés de leur journée, heureux d’avoir pu
partager dans la bonne humeur de très bons moments.
En vrac ou... en sachets 
Cette sortie s’est terminée au « Domaine
des fleurs séchées de Bayet ». La plupart
des fleurs destinées à orner les objets de
décoration, sont cultivées, séchées et
travaillées sur place. Plus de cinquante
compositions au mélange harmonieux de
formes et de couleurs ont comblé notre
regard admiratif.
8
Une rencontre « restaurant » à « l’Amandine » à Valette rassembla à nouveau tout le monde.
Le repas d’automne a pu cette année s’appeler « soirée châtaignes » puisque ce fruit délicieux était au
rendez-vous.
Concours de belote : 13 novembre
25 novembre (au profit du Téléthon)
Le 11 décembre, aura lieu le traditionnel repas de Noël qui rassemble les adhérents et tous les
membres de la municipalité.
Belles fêtes de fin d’année à toutes et à tous... Très bonne année 2017.
Jacqueline Chazoule
    
Neuf intercommunalités dans le cantal au 1er janvier 2017
Aujourd’hui, il y en a dix-sept, il ne devrait en rester que six mais ce seront finalement neuf
intercommunalités qui seront effectives au 1er janvier prochain.
Monsieur le Préfet a respecté la décision des élus qui n’ont pas souhaité modifier le périmètre de leurs
intercommunalités.
C’est le cas des quatre communautés de commune de l’arrondissement de Mauriac qui vont garder
leur indépendance.
 Pays de Mauriac : 6916 habitants
 Pays de Salers : 8889 habitants
 Pays Gentiane : 5566 habitants
 Sumène-Artense : 6986 habitants
Ces collectivités locales ont exprimé leur volonté de réaliser ces fusions mais en disposant d’un délai
plus important pour réussir la mise en place du schéma départemental de coopération intercommunale
proposé par l’autorité préfectorale.
Colette Dauzet
La tablette pour tous
Dans ce courant d'année 2017, l'agence postale sera dotée d'une tablette numérique avec toutes les
fonctions de la Poste et un accès à tous les services publics : mairie, cadastre, allocations familiales...
Ce sera en accès libre pour tous.
Sébastien Borne
9
Les Gentianes
- Baptême du feu -
Souvenirs d’une secrétaire
Madame Rigaudière, la présidente, décédée en février 1998, le bureau dut être recomposé.
Monsieur Jarrige de Pailhès fut nommé président, Mademoiselle Rilhac continua d’assurer la
trésorerie et il fut demandé à une nouvelle arrivante d’occuper la fonction de secrétaire.
La nouvelle, c’était moi ! J’acceptais volontiers puisque le secrétariat... ça me connaissait.
Ma première mission, fut d’organiser une sortie d’une journée dans l’Allier. Le matin, les adhérents
avaient souhaité une balade sur la rivière Allier avec un guidage sur la présence du saumon dans ce
lieu réputé. L’après-midi était réservé à la visite d’une fabrication artisanale d’objets décorés de fleurs
séchées.
A cette époque, (comme aujourd’hui encore) un petit déjeuner était prévu en route mais surtout, les
participants avaient pour habitude de confectionner des gâteaux pour le goûter.
Le matin du départ, à cinq heures, je me réveille en sursaut... J’avais simplement oublié de téléphoner
au bar qui devait nous accueillir pour ce fameux petit déjeuner. Je m’empresse d’appeler cet
établissement. Devinez l’accueil du maître des lieux qui n’avait que quelques heures de sommeil au
compteur ! Il m’assura toutefois qu’il y aurait du café à volonté, mais pour le reste ?
Je remercie encore Jacqueline Rilhac pour m’avoir un peu rassurée. Après tout, on mangerait un peu
des provisions du goûter.
Arrivés dans l’établissement, je demandais au patron de bien vouloir m’excuser pour ce contretemps,
ce qui a un peu calmé son humeur maussade. Tout le monde s’est installé. Quelques volontaires sont
partis tous azimuts dévaliser les boulangeries qui venaient d’ouvrir. Finalement, ce sont les habitants
du coin qui ont dû se demander, en allant acheter leur baguette, qui avait pu faire une telle razzia en
croissants et autres viennoiseries !... Les boulangers, eux, étaient ravis. C’était pour eux un chiffre
d’affaire inattendu.
Paulette Fricard
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10 EME ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION CULTURELLE
« Notre première Assemblée, fin 2007. »
U.C.L.A : L’Union Culture et Loisirs Associative a fêté sa dixième assemblée générale d’ouverture à
la salle polyvalente de SAINT BONNET de SALERS, le jeudi 13 octobre, à 18h00.
Nous pouvons, à ce terme, établir un bilan de ce que nous vous avons pu vous proposer.
Chaque année : des cours d’informatique (deux par semaine les quatre premières années), de dessin et
peinture (même fréquence).
Plus ponctuellement :
 Des projections cinématographiques principalement axées sur le monde rural (une dizaine sur
trois années) : Biquefarre, Farrebique, Toi l’Auvergnat dernier paysan d’Auvergne, suivis de
bien d’autres. Avec le concours appuyé des deux amis Aveyronnais : Jean Louis et Roselyne
DOUCET, projectionnistes et conférenciers.
 Suite à des contacts téléphoniques récents,
certaines communes proches de la nôtre vont
reprendre le flambeau afin de faire perdurer
encore un peu les souvenirs de nos enfances.
 Certains d’entre vous avaient émis le souhait
d’une programmation la plus actuelle possible.
Sachez que nous sommes soumis à une
réglementation drastique interdisant la projection de films récents. De plus, chacune de ces
projections peut être facturée de 500 € à 1000 € (selon la notoriété et la gestion des droits du
film), quel que soit le nombre de spectateurs. L’association fonctionnant exclusivement en
fonds propres, hormis les 250 € annuels de la municipalité, nous ne pouvions
malheureusement pas nous le permettre, étant particulièrement soucieux de notre équilibre
budgétaire.
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 Avec le concours de l’ensemble « IRIS », des concerts pour les grandes fêtes religieuses : fête
votive, Noël, commémorations diverses, Fêtes de la Musique, etc.
 Des cours hebdomadaires de musique et de chant avec l’aide de l’ensemble vocal
polyphonique « IRIS », partie prenante de notre association et composé d’une dizaine de
personnes.
 Des expositions picturales des œuvres produites par les différents membres de l’association,
 Des expositions d’artistes avant-gardistes, avec l’aide d’un fond départemental,
 Des cours de cuisine, deux années durant, avec l’aide de Nicole, ancienne directrice de l’Ecole
Hôtelière de Cannes, chef de l’Auberge des saveurs de Drugeac.
 Des conférences portant sur différents thèmes :
Les Pandas du parc de Sichuan avec Monsieur DAUTEUILLE,
sinologue averti.
Une présentation de l’œuvre de Pieter Bruegel dit l'Ancien avec le
concours INDISPENSABLE de Madame Geneviève BOISSET,
ancienne responsable du musée d’Aurillac.
 La visite de l’équipe consulaire de La République Populaire de Chine, avec la présence de
Madame la Consule générale Madame YIN LIXIAN, aujourd’hui ambassadrice de Chine aux
Seychelles. Un grand merci à Monsieur DAUTEUILLE pour son aide.
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Article paru dans LA MONTAGNE
« Unedélégation chinoise, conduite par la consule générale basée
à Lyon, Yin Lixian, a découvert la région de Salers vendredi et
samedi derniers. La première étape s'est déroulée vendredi en fin
de journée, à la salle polyvalente Antonin-Fruitiere de Saint-
Bonnet avec la visite de l'exposition « Images picturales de Chine
», organisée par l'association UCLA présidée par Jean-Louis
Fraysse.
L'exposition comporte des estampes sur pierres de tombeaux en
relief, des peintures sur soie et papier, des reproductions de
peinturesanciennes,de nombreuses estampes sur bois réalisées à
l'occasion du nouvel an chinois, et une exposition de papiers
découpés.
Dimanche après-midi, M. Dauteuille a proposé une conférence sur l'art pictural chinois. Parallèlement, Yin
Lixian et ses collèguesontpu visiter samedimatin la ville de Salers,la coopérativefromagèrede Saint-Bonnet-
de -Salers, avec Bruno Faure, président de la communauté de communes du Pays de Salers, et Daniel
Fruiquière. Cette journée fut également l'occasion de visiter la maison de la salers et du Herd book salers. »
 Une représentation théâtrale avec la troupe « Des Tr‘Acteurs ». Au final, un excellent moment,
tout simplement.
Article paru dans LA MONTAGNE
« Les agriculteurs de la compagnie des Tr'acteurs présenteront leur nouvelle pièce de théâtre, "Un si joli
village", vendredi16 janvier,à 20 h 30, à la salle polyvalentede Saint-Bonnet-de-Salers.Cette pièce traitant de
la rumeur a été entièrement créée par la troupe avec l'aide de Philippe Coudert. Entrée : 5 €, gratuit pour les
moins de 15 ans. »
 Nos voyages organisés : ci-dessous une journée au parc des volcans, une autre à Sarlat.
13
Pour conclure cette énumération non exhaustive, la réalisation de deux fresques du préau de notre
école avec la participation conjointe des enfants de l’école et de nos adhérents.
Chaque fois que possible, nous avons tout fait pour vous offrir le plus large panel d’activités pour un
coût toujours contenu.
Cela n’a pu se faire qu’avec l’aide des membres de notre association tout au long de ces années, le
maître-mot, étant la disponibilité.
Voyons maintenant notre actualité concernant l’année 2016/2017.
« SE FAIRE PLAISIR. »
Le jeudi 13 octobre une partie des membres de l’Association s’est retrouvée afin d’organiser et de
déterminer les grandes lignes de nos actions à venir.
 Reprise des cours de dessin :
Au rez-de-chaussée du bâtiment de la mairie, dans l’annexe de l’école, tous les jeudis en dehors
des congés scolaires, de 17h00 à 19h00.
Pour un premier contact vous avez la possibilité de joindre :
Madame Annie MAIQUEZ au 04 71 69 14 87.
 Les cours d’informatique :
Nous sommes actuellement une dizaine. Chaque semaine, le cours a lieu chez l’un des participants.
Le projet de travail est établi à la carte, en fonction des désidérata de chacun et du moment, traitant
aussi bien les questions purement informatiques que téléphoniques.
Mêmes conditions que pour le dessin, c'est-à-dire absolument aucune. Chacun étant là pour
apprendre ou s’améliorer.
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Pour vous inscrire ou obtenir des réponses à vos légitimes interrogations, vous pouvez prendre
directement contact avec Monique VEYRIERE au 04 71 69 13 58.
Vous êtes tous les bienvenus, sans distinction aucune. Seule la bonne humeur et la bonne volonté sont
requises. Pour le reste, nous pourvoirons.
_________
Question bassement matérielle :
L’abonnement à U.C.L.A. reste et demeure de 20 € pour l’année scolaire.
En dehors des activités proposées, chaque année, nous organisons notre repas annuel ainsi qu’une
journée découverte.
_________
Notre calendrier :
Etant dans l’ensemble restés de grands enfants, nous fonctionnons sur les mêmes cycles et prenons les
mêmes congés qu’eux.
Permettez-moi de vous souhaiter au nom des adhérents, à toutes et à tous, les meilleures fêtes de fin
d’année.
Une pensée particulière pour celles et ceux dans la douleur.
Jean-Louis FRAYSSE
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GYM’ DETENTE
Nous avons repris nos activités dès la mi-septembre. Elles ont toujours lieu en période scolaire.
Gymnastique (tous les mardis soir de 20 h 30 à 21 h 30 dansla salle polyvalente de Saint Bonnet).
 25 adhérentes (attitude permanente : la bonne humeur !)
Aquagym (tous les lundis soir de 20 h 30 à 21 h 30 en piscine de Mauriac - sauf en hiver).
 18 participantes
Notre 1er trimestre (10 séances) est déjà terminé, nous reprendrons le 6 Mars 2017.
Le 8 Octobre avait lieu notre sortie à Brommat
Au programme :
 Cours de cardiotraining
 Chorégraphies avec baguettes et swissball
 Renforcement musculaire
 Initiation au mini-trampoline
 Salle de musculation...etc.
Ce fut une journée de détente, que toutes les participantes ont, une fois de plus, beaucoup appréciée.
Un concours de belote est prévu (sa date sera annoncée ultérieurement).
Dès Janvier, venez nous rejoindre. Un appel est lancé aux Messieurs qui seront les bienvenus !
Bonnes fêtes de fin d’année.
Monique Veyrière
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FOOTBALL
L’Entente Anglards de Salers, Saint Bonnet a repris sa saison fin août avec un effectif de 22 joueurs,
5 dirigeants et un arbitre jeune.
Le club est inscrit dans plusieurs compétitions :
 La coupe du Cantal
 La coupe Barrès
 2ème division de district
Cette année encore, le championnat va se dérouler en deux phases, séparées par la trêve hivernale.
Pour le premier match de la saison, l’E.A.S.S.B. s’est déplacée à Trizac pour jouer le premier tour de la
Coupe du Cantal, où malheureusement nos joueurs ont dû s’incliner devant le score de 7 à 1, ce qui les
élimine de cette compétition.
En 1ère phase du championnat, les joueurs de l’Entente ont comme adversaire, l’équipe « 3 »
d’Arpajon, la « réserve » d’Ayrens, St Illide, Chaussenac, Loupiac et la réserve de l’A.S. Doire-
Bertrande.
A ce stade de la compétition, l’Entente est dernière de sa poule, ce qui présage pour la suite, une poule
de « maintien » pour la 2ème phase du championnat. Les joueurs devront se battre pour rester en 2ème
division de District.
Nous espérons vivement que nos joueurs arriveront à dompter une nouvelle fois cette épreuve de la
2ème phase, et que le club pourra récupérer quelques joueurs absents actuellement pour s’être blessés
dès le début de la saison.
Céline Chanut
        
17
La véritable histoire du France
En 1835, le gouvernement français prend conscience de l’absence de liaison maritime avec le nouveau
monde. Le premier service de bateaux-poste entre le Havre et New York fut créé cette année- là. La
traversée était assurée par des voiliers américains de faible capacité (450 tonnes). Ce succès
encouragea les armateurs à construire des unités de plus fort tonnage. Les Anglais ayant inauguré un
service entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la France décida à son tour de se lancer dans le
transport de voyageurs. Le gouvernement français refusa d’abandonner aux autres le monopole des
relations transatlantiques et le 24 juin 1848, le port du Havre1
recevait le premier navire de service.
Les constructions des années suivantes se dérouleront dans les cales de Penhoët situées à Saint-
Nazaire. Dès 1840, il est décidé d’aménager un nouveau port pour les grands navires. Le chantier qui
occupe 5 hectares en 1869 se développera pour en occuper une centaine. Pour faire face à la
concurrence les chantiers de Penhoët fusionneront avec ceux de la Loire pour donner naissance aux
chantiers de l’Atlantique. Plus de 10500 personnes y seront alors employées. Dès sa création en 1861,
la Compagnie Générale Transatlantique (C.G.T.) s’engagea à assurer la ligne de l’Atlantique Nord pour
le plus grand prestige de la France avec la construction d’une quarantaine de paquebots, qui en un
siècle donneront au monde l’image du raffinement français.
L’histoire du « France » est complexe car les différents articles parus depuis des décennies mélangent en fait
plusieurs types de constructions sans chronologie précise. Quelques articles de fond dénoncent les aspirations
d’une population désireuse de prendre du bon temps dès le début
des voyages transatlantiques en opposition avec celles d’aujourd’hui
qui valorisent les transports rapides à coût « low cost » (bas prix :
ndlr). En fait, trois paquebots auront le nom de « France ». Ils
porteront en eux, toutes les innovations techniques du moment avec
le luxe des cabines à « La Française ».
- France 1, premier du nom : paquebot en fer, construit à Penhoët, 108 mètres de long, 850 chevaux, 13
nœuds (24km/h) ; inauguré le 1er octobre 1864. Il sera allongé de 12 mètres, on lui enlèvera ses roues à
aubes en 1874.
Sur cette photo, un troisième mât est ajouté. Entre deux voyages, il participera à l’expédition du Tonkin. Il sera
vendu à la démolition en 1910.
Peu de documents retracent son épopée et les photos sont rares à cette époque. Le début du 20eme
siècle voit se
développer, la construction d’immenses paquebots. En Angleterre avec la construction de » l’Olympic » et du
« Titanic2
» ; en France avec le « Normandie » et « La Picardie »
qui deviendra « Le France » N°2.
1. Le port du Havre fut choisi au détriment de Nantes, car avec
l’accroissement de la taille des bateaux, cela rendait la
navigation dans l’estuaire de la Loire très difficile.
2. Le Titanic : paquebot de 2603 passagers qui coulera au large
de Terre-Neuve le 15 avril 1912.
- France 2, deuxième du nom.
Dès 1912, le Royaume Uni connaît les drames du Titanic, avec celui du « Lusitania » torpillé par un
sous-marin allemand en 1915, suivi de l’incendie du « Queen Elizabeth » au large de Hong-Kong. Côté
français, le paquebot « Paris » brûle et chavire dans le port du Havre. Pour répondre à une clientèle
désireuse de voyager dans le confort, la Compagnie Générale Transatlantique apporte au transport
maritime le moyen de traverser l’Atlantique dans le luxe avec un deuxième « France ».
18
France 2, construit en 1912 aux chantiers de Penhoët à Saint Nazaire sous le nom de « La Picardie
», il sera rebaptisé « France » avant son lancement. Il va assurer la ligne du Havre à New York
jusqu’en 1932. Il sera le seul navire français à posséder 4 cheminées. Sûrement le plus luxueux de son
époque, la décoration et l’espace qu’il proposait le feront surnommer « le Versailles des mers ». Il
avait 500 hommes d’équipage, pesait 24 666 tonnes avec une puissance de 45 000 chevaux et une
vitesse de 25 nœuds (46 km/h).
Il sera réquisitionné le 18 mars 1915 comme croiseur auxiliaire, puis comme transport de troupes. Il
embarque à Toulon l’état major de la 156 ème division et ses 4000 hommes pour le détroit des
Dardanelles ou ils sont débarqués le 2 mai.
Il revient à Toulon avec 640 blessés et fait un second voyage du 18 au 24 mai avec à nouveau 4000
hommes. Pendant cette période difficile, il est converti en navire-hôpital avec une capacité de 2500
lits et ramènera au pays les soldats américains en 1919. Pour la dernière fois, ce paquebot de légende
quitte le Havre, le 15 avril 1935, soit moins d’un mois avant l’arrivée inaugurale du « Normandie »
pour être démoli à Dunkerque.
Après la seconde guerre mondiale, la question de construire de grands navires se pose en
termes économiques face au développement sans précédent du transport aérien.
Même si les vols sont longs et coûteux entre Paris et New York avec un confort encore assez limité,
on voyage en Constellation depuis 1946 à 520 km/h et on évoque dès 1956, un nouveau modèle que
prépare la firme Boeing : le 707 qui doublera pratiquement cette vitesse de croisière. De son côté, la
Compagnie Générale Transatlantique lance en 1953, l’étude d’un nouveau paquebot appelé
« France ».
Il sera le troisième du nom, encore plus grand et plus beau.
19
- France 3, troisième du nom.
Que de tergiversations pour décider de construire ce navire... La décision finale fut prise en 1956,
pour une mise à l’eau en 1960. Ce laps de temps va coûter très cher car l’addition de 273 millions
de francs à la commande va passer à 418 millions à la livraison3
.
Il y a 55 ans, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs affluent à Saint-Nazaire pour
assister au lancement du plus grand paquebot du monde.
À propos du nom France, très vite une querelle s'installe: faut-il dire «Le France», «La
France» ou «France». Chacun donne son avis. Finalement, la direction générale de la
Transat tranche, on doit dire «France» tout simplement.
« France » comportait un bon nombre d’innovations techniques : chaudières à haute
pression, occasionnant une économie de carburant ; structures en alliage léger
d’aluminium permettant une plus grande vitesse ; ailerons stabilisateurs de roulis ; cabines
à air conditionné.
La construction des cheminées s’achève le 11 mars 1961 par la pose des ailerons très
caractéristiques sur ce navire. Ceux-ci sont conçus pour éviter que la fumée ne se rabatte
sur le pont et donc sur les passagers en utilisant les vortex de bout d’aile4
. Les cheminées
pèsent 40 tonnes, elles mesurent 15,60 mètres de haut et l’envergure des ailerons est de 19
mètres. La décoration intérieure est terminée le 11 novembre 1961. Le 19 novembre, à 14
heures, il quitte Saint-Nazaire pour le Havre, son port d’attache. Son premier commandant
est le capitaine au long cours Georges Croisile. Pendant 12 ans, il assure les traversées
transatlantiques et quelques croisières autour du monde.
3. Le commandant du navire Christian Pettré dénoncera plus tard, le manque de décision de la compagnie qui
placera le France dans une position commerciale obsolète.
4. Les vortex, bien connus en aviation permettent un rejet de l’air vers le haut.
20
La première traversée de l’Atlantique a eu lieu le 3
février 1962, il y avait 1806 passagers, 580 en première classe
et 1226 en classe touriste. La traversée dura 5 jours dont 4 par
gros temps. A son arrivée dans la rade de New York, le 8
février 1962, il est salué par des milliers de personnes depuis
les rives de l’Hudson. Quelques années plus tard,
l’équipage apprend lors de la traversée vers New York que la
compagnie a décidé la mise en vente du France. Il terminera sa
vie au mois de décembre 1974, quai de l’oubli. Déjà, fin 1965,
les recettes sont pour la première fois inférieures aux dépenses.
Bien des paramètres n’ont pas été pris en compte : le « Queen
Elizabeth 2 » entre en service en 1969 et devient un rude
concurrent. La dévaluation du dollar fait perdre encore plus d’argent. Les hausses du prix du carburant. Une
politique de commercialisation terne et bloquante. Les rigidités administratives avec l’interdiction de mettre en
place un casino. Le copinage trop important avec un équipage dans les nominations. Les grèves à répétition
avec leur opposition à tout changement. Circonstances aggravantes le 1er
choc pétrolier de 1973, avec le
quadruplement du prix du baril. Cerise sur le gâteau, Jacques Chirac suit les recommandations de VGE5
et
stoppe toute subvention. Le 24 octobre 1977, Akram Ojjch, riche saoudien achète le France pour 80 millions de
francs. Le 25 juin 1979, le norvégien Knut Ulstein Kolsterle l’achète à son tour pour 77 millions de francs. Le
France quitte le Havre le 18 août 1979, remorqué par l’Abeille Provence. Il sera rebaptisé « Norway » et
continuera ses courses pendant 20 ans.
Epilogue : le 25 mai 2003 à Miami, le « Norway » est endommagé par l’explosion de l’une des quatre
chaudières causant la mort de plusieurs marins. La compagnie norvégienne décide alors de vendre le
bateau devenu non rentable. Il retourne à Bremerhaven6
jusqu’au 10 août 2005. De là il effectue son
dernier voyage vers la Malaisie, à l’ouest de Kuala Lumpur où il sera débaptisé. Il devient le « Blue
Lady » fin janvier 2006. Le 2 août 2006, la Cour suprême de l’Inde autorise le démantèlement du
paquebot. En deux jours, Artcurial7
vend aux enchères les 446 pièces de mobilier et autres pour la somme
de 937 800 €.
Source :
5. Valérie Giscard d’Estaing
6. Port d’Allemagne
7. Salle de vente à Paris Gérard Pinski

21
Mon paysage, mon patrimoine
Ce projet porté par la Communauté de Communes en collaboration étroite avec les 27 communes,
avait pour but d’exposer des photographies typiques de notre patrimoine, par exemple l’église de Saint
Bonnet dans les années 1920 et ce même édifice de nos jours.
Ainsi, cela a été l’occasion de redécouvrir le Pays de Salers en photographies exposées sur un tripode
mis en valeur sur nos places centrales.
Colette Dauzet
    
Une info utile
Les percolateurs Nespresso ont du succès, mais les capsules de café et de thé utilisées dans ces
machines n’étaient jusque là pas recyclées alors qu’elles sont en aluminium.
La collecte est désormais possible grâce aux bacs placés dans les trois déchetteries du Pays de Salers ;
pour nous, aux 4 Routes.
Ces capsules constituées d’un contenant en aluminium et de marc de café sont entièrement
recyclables.
Colette Dauzet
22
CONSEIL MUNICIPAL
Alors qu'il n'est fait mention, sur aucun des registres municipaux, des multiples changements de
régime de notre pays, (époque révolutionnaire, 1er Empire, Charles X, Louis-Philippe 1er, II éme République) des
conseillers (5 sur 12) ont cru bon de marquer leur
'allégeance' à Sa majesté l'Empereur.
Ce nouveau-né, Eugène, Louis, fils unique de
Napoléon III, est mort le 1er juin 1879. Tué par les
Zoulous, il combattait sous l'uniforme britannique en
Afrique du sud.
Il était né le 16 mars 1856, et baptisé en grande pompe,
en l'église Notre Dame de Paris, le 14 juin de cette
même année. Son parrain, le pape Léon IX n'ayant pu
se déplacer, envoya sa bénédiction par télégraphe. Sa
marraine, la reine Victoria d'Angleterre, de confession
protestante, s'était elle aussi, faite représenter.
Sur les registres communaux, il n'y a aucune trace de sa mort …
… les conseillers n'étaient plus les mêmes !
François Venon
23
Tout ça pour des fusils...
    
Le 1er novembre 1844, monsieur le sous-préfet de Mauriac, par une lettre du 16 octobre courant,
propose à la commune de rendre 10 fusils qui lui avait été confiés pour l'armement de la garde
nationale, car les frais d'entretien de ces armes sont à la charge de la dite commune, et aussi, de faire
réintégrer ces armes dans les arsenaux de l’État. Sur quoi, le conseil municipal refuse cette proposition
et estime qu'il est bon et nécessaire que la commune ait à sa disposition des armes de guerre, pour
qu'elle puisse en cas de besoin, les délivrer aux gardes nationales.
Le conseil municipal est d'avis unanime pour que les fusils confiés à la commune soient gardés à la
mairie, et non rendus à l’État.
Le 10 juin 1853, neuf ans après, il est demandé de réparer les fusils détenus par la commune ou de les
rendre. Il est décidé de les garder et de payer les réparations. Celles-ci vont s'élever à une somme de
32,40 francs. Mais, humblement, le conseil ne sait pas où il va trouver l'argent.
Il n'y aura plus de trace de ces fameux fusils. Que sont-ils devenus ? Ont-ils été réparés, ont-ils été
rendus, … ou disparus dans la nature ? Dans les différents budgets suivants, il n'y a aucune trace du
payement de la réparation, … si elle a été effectivement faite.
Quant à la garde nationale, elle a été dissoute, une première fois, durant le mois d’août 1871.
François Venon
    
24
Anomalies cadastrales
Dans le but de résoudre d’éventuels litiges ou incompréhensions, nous souhaitons mettre en place une
journée sur le thème de la vérification des anomalies cadastrales constatées sur le terrain.
Dans ce but, nous souhaiterions que vous fassiez parvenir, dès à présent et par écrit à la mairie vos
éventuelles remarques.
A la suite de quoi, ce qui sera reconnu comme étant imputable à la mairie sera réglé par celle-ci et les
autres manquements seront à la charge du plaignant. Colette DAUZET
Recensement
Vous allez être recensé(e) en 2017, entre le 19 janvier et le 18 février. Un agent recenseur se
présentera donc prochainement chez vous. Il vous demandera de répondre à l'enquête sous quelques
jours et vous proposera de le faire en priorité sur internet. Il vous remettra à cet effet des codes
personnels pour vous faire recenser en ligne.
Si vous ne pouvez pas répondre par internet, l’agent recenseur vous fournira des questionnaires papier
qu’il viendra ensuite récupérer à une date fixée avec vous.
Votre participation est essentielle et rendue obligatoire par la loi. C’est un devoir civique, utile à tous.
L’agent recenseur est tenu au secret professionnel. Il est muni d’une carte officielle qu’il vous
présentera. Je vous remercie de lui réserver le meilleur accueil. Vos réponses resteront confidentielles
et seront remises à l’INSEE afin d’établir des statistiques rigoureusement anonymes.
Etat-civil
Naissance
- Le 27 septembre 2016, de Kelya, au foyer de Lucie Dauzet et Anthony Lamarche, petite-fille
de Monsieur et Madame Henri Dauzet de Férréol, arrière-petite-fille de Madame Marguerite
Dauzet du Martinet.
Tous nos vœux au bébé et nos félicitations à sa famille.
Décès
- Le 24 août 2016 de Monsieur Robert Pomeyrol, âgé de 83 ans, père de Stéphane Pomeyrol
d’Embrouzellou.
- Le 30 août 2016 ont été célébrées les obsèques de Madame Valentine Garrigou, âgée de 88
ans, mère de Monique Veyrière du bourg.
Nous adressons nos très sincères condoléances à ces familles dans la peine.
Nouveaux horaires de la mairie
A partir du lundi 19 décembre, la mairie sera ouverte au public du lundi au vendredi, de 10 h30 à
12 h.
Nous vous rappelons que vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales jusqu’à la fin de l’année
pour pouvoir voter aux prochaines électorales.
25
Comment expliquer la crise économique à un âne ?
      
Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.
Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 € l’unité, tous les
ânes qu’on lui proposerait.
Les villageois le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui
topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie.
Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des
habitants lui vendirent leurs bêtes.
Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait, vendirent les derniers
ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 €
dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce
même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité.
Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois
rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances
méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés
jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur
emprunt.
Le cours de l’âne s’effondra.
Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.
Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses
fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à
la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour
qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit-dit en passant.
26
Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des
villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée et prise à la gorge par les taux d’intérêts, la commune
demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en
aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses :
moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale…
On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on
baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.
C’était, disait-on, inévitable.
Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
François Venon - Source : site internet
      
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Ettrèsbonnesfêtesdefind’année
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Bulletin decembre 2016

  • 1. L’ECHO DE SAINT BONNET DE SALERS Le mot du Maire La fin de l’année approche à grands pas et, bientôt, notre commune revêtira des couleurs de fête avec des illuminations, toujours plus économes en énergie électrique. Dans le bourg, bien sûr mais également dans les villages alentours où seront installées des guirlandes lumineuses. A la mi-décembre, comme chaque année, le club des Gentianes, conjointement avec la municipalité, recevra toutes les personnes de la commune de plus de 70 ans (adhérentes ou non) qui souhaiteront se réunir pour les agapes festives, tandis que celles qui, pour des raisons diverses, n’auront pas pu s’y joindre, recevront un colis de Noël. C’est aussi l’occasion de remercier toutes celles et ceux qui apportent leur aide efficiente pour que VOUS TOUS puissiez vivre dans la joie et la paix dans votre commune. En cette période des vœux pour l’année nouvelle, je souhaite que 2017 soit pleine de plaisirs, de réussite et de bonne santé. Je vous adresse à tous, petits et grands, tous mes meilleurs vœux. Colette Dauzet Adresse courriel du journal : mairie.stbonnetdesalers@wanadoo.fr Bulletin de décembre 2016
  • 2. Le chantier de l’unité de méthanisation (suite) Actuellement en construction, le méthaniseur, développé par l’entreprise Méthajoule et la CO.DE.COM. du pays de Salers, sera opérationnel au cours du premier trimestre 2017. Dans le courant de l’été, la communauté de communes et Salers Biogaz ont organisé une visite de chantier pour faire le point. La cuve à percolat est un cylindre de 18 mètres de diamètre pour six mètres de hauteur permettant de récolter tous les liquides. C’est un réacteur qui va produire du biogaz avec le contenu des liquides que l’on va avoir et, devant, sur une longueur de 31 mètres sont maintenant implantés des casiers, puis de grands garages en béton, verrouillés avec une grande porte en acier. Entre cuve et garages, un réseau partira sur le dessus pour asperger la marchandise qui sera mise dans ces casiers. Ce liquide va circuler en circuit fermé et reproduire du biogaz. Devant la cuve et le site, un bassin de sécurité a été créé pour permettre de vérifier qu’il n’y a aucune fuite sur la cuve. Face aux casiers, nous aurons une zone de préparation d’environ 500 m2 et devant les silos de stockage de toutes les matières que l’on va collecter puis préparer pour la méthanisation : du déchet vert. Le produit des casiers sera ensuite dirigé vers une double membrane qui permet de stocker le biogaz, ensuite valorisé par le moteur de pro génération (c’est le dôme conique vert que l’on aperçoit sur le site). C’est là que l’électricité sera produite et conduite au réseau E.D.F. en bordure du parking. Les effluents nécessaires à la fabrication du biogaz seront collectés chez neuf agriculteurs locaux ; l’infrastructure s’inscrit en effet, dans une démarche de valorisation des ressources locales. L’objectif est de déployer plus d’un mégawatt en 2019 à partir d’une capacité de traitement de 50 000 tonnes par an. Le premier utilisateur de l’électricité produite sera la coopérative laitière située à proximité du site. Celui-ci sera ensuite arboré de façon à offrir un environnement protégé. Cette réalisation est la première de l’espèce. Elle pourrait être suivie d’une dizaine de projets similaires dans les années à venir. Récemment, par voie de presse, nous avons appris que la communauté d’agglomérations du bassin aurillacois avait un projet partenarial qui associerait les agriculteurs, les collectivités et des entreprises privées. Ce serait 35 000 tonnes d’effluents qui pourraient être traités chaque année. Ceci faisant suite à une étude de faisabilité d’une filière de méthanisation, avec pour projet la construction de deux unités sur un territoire restreint, limité à un périmètre d’une trentaine de kilomètres autour d’Aurillac pour une question de coût de transport des matières. A l’évidence, nous sommes là dans la mouvance de projets novateurs et de progrès que l’on arrivera à rentabiliser. Colette Dauzet 2
  • 3. Une chapelle oubliée... Encerclée, aujourd'hui, au milieu des ronces et des herbes hautes, elle avait été construite par Félix de La Salle de Rochemaure près du château du Doux où il résidait avec sa famille. Elle avait été consacrée en 1887. Et le duc de La Salle avait fait abriter ses parents les plus proches dans la crypte. Il avait, lui-même, souhaité y être inhumé ainsi qu'Alphonsine de Forceville, épousée en 1882 et qui lui avait donné trois fils : Marc, Robert et Gérald. Depuis 1915 et 1925, Félix de La Salle et sa femme reposent dans cette crypte. Le vent, les intempéries ont eu raison des murs, des statues. Le toit s'est effondré...Le temps a fait son œuvre de destruction. La famille ruinée a vendu les terres qui entouraient la chapelle qui est, elle-même, incessible puisqu'elle est un cimetière privé. En janvier prochain, il y aura cent deux ans que la chapelle attend qu'on s'occupe d'elle. Après de nombreuses tentatives toutes aussi louables les unes que les autres, aucune n'a abouti. Aussi, récemment, lors d'une réunion entre des cousins, tous descendants de la famille, son sort a été évoqué à plusieurs reprises avec une telle mélancolie qu'enfin l'idée de sauvegarder dignement la sépulture du duc de La Salle est née. En août dernier, l’« Association pour la sauvegarde de la chapelle du Doux et la mémoire de l’œuvre du duc de La Salle de Rochemaure » a été initiée. Cette création permettra, nous l'espérons, de sauvegarder cet édifice religieux ainsi que sa crypte. L’œuvre du duc de La Salle sera à l'honneur après tant d'années d'oubli. La première manifestation de l'association aura lieu le 15 janvier prochain à Ayrens où la famille séjournait tout comme à Yolet. A 9 h 30, il y aura une messe en mémoire du duc, puis une conférence donnée par Monsieur Bernard Belaigues ainsi qu'un déjeuner amical. Venez nombreux pour évoquer un cantalien qui aimait son pays. Soyez de ceux qui aideront à la sauvegarde. Nous vous attendons. G. Nicole de la Tour d'Auvergne Présidente Contacts : Adresse mail : "mailto:chapelle@laposte.net" Tél. : 04.71.40.76.39 Le siège social de l'association se trouve à Saint-Bonnet-de-Salers, lieu de résidence de la présidente Accès au site avec votre smartphone : 3
  • 4. Blanche ou l'enfant du pays Vert (suite) Résumé : De retour de la Drôme, où elle a une petite maison, Blanche raconte sa rencontre avec ce petit coin de Provence et surtout sa découverte du métier de berger, avec Augustin qui deviendra son ami. Aujourd'hui, elle revient sur son enfance auprès de sa mère, Jeanne, reprenant le cours de l'année 1948. VII- LE DESTIN DE JEANNE L'automne cantalien se traîne de froid en pluie et Blanche me reçoit au coin du feu, frileusement emmitouflée dans son châle de soie, une tasse de thé fumant calée dans le creux de ses mains. Son regard s'attarde sur les traînées de pluie qui s'écrasent sur la vitre embuée, puis sa voix claire me transporte à nouveau... « Nous en étions restées à ce printemps 1948, ma mère reprenait alors sa vie en main et voyait l'avenir lui sourire, sans se douter que ce n'était là que les prémices d'un plus vaste destin. » Les mois passent rapidement, la fin de l'année approche et l'atelier de couture de Jeanne croule sous les demandes. Elle a fini par prendre une jeune fille deux jours par semaine pour l'aider dans les tâches les plus simples et la former progressivement. Pauline a 16 ans, elle est vive et attentive, le métier lui plaît, elle apprendra vite. Les clientes viennent de loin pour renouveler leur garde-robe, Jeanne a un vrai style et sait faire preuve d'imagination pour créer des modèles uniques. Le bouche-à-oreille fait vite d'elle une vraie révélation de la mode en Auvergne et elle compte même quelques parisiennes en villégiature parmi ses plus fidèles clientes. L'une d'elles, après lui avoir fait plusieurs commandes importantes se présente sous le nom de Marie-Blanche de Polignac (Marguerite de son premier prénom), fille de Jeanne Lanvin...curieux rapprochement de ces deux femmes, dont l'une a le prénom de la fille et l'autre de la mère, curieux signe du destin, qui les unit par une même passion de la couture. Jeanne plaît à l’héritière Lanvin, aux commandes de la maison de couture depuis le décès deux ans auparavant, de sa mère qui l'adorait,. Elle lui propose de la rejoindre comme petite main dans la prestigieuse maison, lui promettant une belle carrière au sein de l'équipe parisienne. La modeste couturière refuse d'abord, de peur de quitter ceux qu'elle aime et d'arracher Blanche à ses amis et à sa vie sereine, vient aussi la peur de ne pas être à la hauteur de la tâche, de ne pas s'adapter à la tumultueuse capitale... 4
  • 5. Marie-Blanche lui laisse le temps de la réflexion ; elle a jusqu'au printemps prochain pour donner sa réponse. Elles se rencontrent plusieurs fois durant le séjour auvergnat de la parisienne et s'apprécient mutuellement, malgré la différence d'âge, (Marie-Blanche a cinquante-et-un ans et Jeanne en a trente- trois) et de statut social, la confiance s'établit et la proposition fait son chemin. Jeanne parle de ce fabuleux appel du destin à son ami Jules, partagé entre enthousiasme et déchirement à l'idée de se séparer de celle qu'il aime en secret. Il a sans doute laissé échapper sa chance, à trop attendre, à ne pas vouloir briser l'équilibre fragile qui peut en quelques mots conduire à la perte de l'autre. La peur d'un refus a toujours fait faillir ses tentatives, le laissant sans voix et sans courage... Blanche, qui voit régulièrement cette grande dame de la couture parisienne en compagnie de sa mère, comprend qu'un lien se tisse et pressent un événement à venir sans savoir vraiment de quoi il retourne. Alors elle attend patiemment que Jeanne lui confie ses rêves en se projetant dans un avenir confus. La belle couturière ne peut se résoudre à peiner sa fille, et, sans se l'avouer vraiment, à quitter son cher Jules, compagnon discret de ces années difficiles durant lesquelles il a fallu tout recommencer. Et puis sera-t-elle aussi libre qu'avant ? Il est sans doute temps de parler à sa fille... L'héritière Lanvin devra peut-être faire preuve de patience et de persuasion avant de voir sa protégée franchir le pas d'une vie nouvelle, cette femme de tête sait se tenir à ses visions, le temps œuvre pour elle... A suivre … Patricia MASSON Marguerite, Marie, Blanche LANVIN, enfant chérie de Jeanne LANVIN 5
  • 6. Les murs de l'école se mettent aux couleurs du Tour de France Depuis 2015, les murs du préau de l'école ont pris des couleurs. Les enfants y ont couché la représentation qu'ils se font de leur magnifique environnement où se côtoient volcans, lacs et de nombreuses espèces d'animaux. L'année scolaire passée fut l'occasion de prolonger ce beau projet, autour de ce qu'ils ont vécu comme un grand événement : le passage de la grande boucle dans cette Auvergne sauvage dont ils sont si fiers. Pour vous donner envie de vous arrêter et d'admirer leur travail, le mieux est certainement de les laisser vous en parler : - « A l'occasion du passage du Tour de France, on a fait une fresque sur le thème du vélo. Comme l'année dernière avec les animaux dans les volcans, Jean-Louis nous a aidés. Avec les artistes de l'association UCLA, nous avons réalisé un nouveau projet. Nous sommes partis de photos en noir et blanc que nous avons imprimées. Nous avons fait le contour des photos sur le mur puis nous avons peint. » On voit que les enfants aiment les étapes du tour de France : ils ont un grand sourire et semblent heureux de leur travail. Les élèves de l'école de Saint Bonnet de Salers Victor Lafarge   6
  • 7. Nouvel objectif de l’Education nationale La convention de 2014 est prolongée pour trois ans. Dans la réalité, depuis 2014, le Cantal aurait perdu une trentaine de postes d’enseignants sans la convention. D’ici à 2019, nous devrions perdre encore 350 élèves, ce qui voudrait dire 20 postes en moins. L’objectif à « effectifs constants, moyens constants » est maintenu. Si les effectifs baissent, la reprise des postes sera plafonnée à cinq par an. En contrepartie, les élus locaux doivent s’engager à faire évoluer le tissu scolaire. Désormais :  Nous devrons veiller à la définition de territoires pertinents  L’accueil des moins de trois ans sera officiel  Le développement du numérique sera poursuivi Colette Dauzet Les transports scolaires... comment ça marche ? Désormais, ils sont organisés administrativement par la CO.DE.COM. du pays de Salers. En effet, la volonté reste celle d’une tarification unique. Ainsi, le Conseil départemental, facture 120 € aux familles par enfant et par an. La commune participera financièrement pour aider les familles et prendra en charge 80 € par enfant ; c’est donc 40 € par enfant qui resteront à la charge des familles. Colette Dauzet Bienvenue BenildeLopes !Bonne retraite DominiqueLatrémolière ! Arrivée de notre nouvelle secrétaire de mairie. Depuis le 2 novembre, Madame Benilde Lopes œuvre au secrétariat de notre mairie. Elle remplacera Madame Dominique Latrémolière qui a fait valoir ses droits à la retraite. Elle occupait cette fonction depuis 1983 à la satisfaction générale de la population, à laquelle elle a apporté aide et professionnalisme solidement établi, grâce à sa rigueur et à sa disponibilité. Nous retiendrons son implication et son égal sens du devoir et de la discrétion. Colette Dauzet  
  • 8. 7 Les Gentianes Comme il est de coutume, début septembre, nous avons repris nos différentes activités. La sortie d’une journée s’est déroulée le mardi 6 septembre à Vichy. Lanobre fut notre première escale pour le petit déjeuner. Vers 11 heures, nous étions accueillis pour notre première visite : la Pastillerie... Qui ne connaît pas les vertus de ce produit qui aide à digérer ! Nous avons pu parcourir l’atelier de fabrication ; l’historique et l’origine de ce bonbon nous furent expliqués en détail. Un succulent repas nous a ensuite été servi dans une magnifique salle du restaurant « au Midland ». La balade en petit train qui suivit n’en fut que plus appréciée. Installés confortablement, nous avons profité pleinement de la visite guidée de la reine des villes d’eau. Ce sont 46 voyageurs qui retrouvèrent Saint Bonnet enchantés de leur journée, heureux d’avoir pu partager dans la bonne humeur de très bons moments. En vrac ou... en sachets  Cette sortie s’est terminée au « Domaine des fleurs séchées de Bayet ». La plupart des fleurs destinées à orner les objets de décoration, sont cultivées, séchées et travaillées sur place. Plus de cinquante compositions au mélange harmonieux de formes et de couleurs ont comblé notre regard admiratif.
  • 9. 8
  • 10. Une rencontre « restaurant » à « l’Amandine » à Valette rassembla à nouveau tout le monde. Le repas d’automne a pu cette année s’appeler « soirée châtaignes » puisque ce fruit délicieux était au rendez-vous. Concours de belote : 13 novembre 25 novembre (au profit du Téléthon) Le 11 décembre, aura lieu le traditionnel repas de Noël qui rassemble les adhérents et tous les membres de la municipalité. Belles fêtes de fin d’année à toutes et à tous... Très bonne année 2017. Jacqueline Chazoule      Neuf intercommunalités dans le cantal au 1er janvier 2017 Aujourd’hui, il y en a dix-sept, il ne devrait en rester que six mais ce seront finalement neuf intercommunalités qui seront effectives au 1er janvier prochain. Monsieur le Préfet a respecté la décision des élus qui n’ont pas souhaité modifier le périmètre de leurs intercommunalités. C’est le cas des quatre communautés de commune de l’arrondissement de Mauriac qui vont garder leur indépendance.  Pays de Mauriac : 6916 habitants  Pays de Salers : 8889 habitants  Pays Gentiane : 5566 habitants  Sumène-Artense : 6986 habitants Ces collectivités locales ont exprimé leur volonté de réaliser ces fusions mais en disposant d’un délai plus important pour réussir la mise en place du schéma départemental de coopération intercommunale proposé par l’autorité préfectorale. Colette Dauzet La tablette pour tous Dans ce courant d'année 2017, l'agence postale sera dotée d'une tablette numérique avec toutes les fonctions de la Poste et un accès à tous les services publics : mairie, cadastre, allocations familiales... Ce sera en accès libre pour tous. Sébastien Borne 9
  • 11. Les Gentianes - Baptême du feu - Souvenirs d’une secrétaire Madame Rigaudière, la présidente, décédée en février 1998, le bureau dut être recomposé. Monsieur Jarrige de Pailhès fut nommé président, Mademoiselle Rilhac continua d’assurer la trésorerie et il fut demandé à une nouvelle arrivante d’occuper la fonction de secrétaire. La nouvelle, c’était moi ! J’acceptais volontiers puisque le secrétariat... ça me connaissait. Ma première mission, fut d’organiser une sortie d’une journée dans l’Allier. Le matin, les adhérents avaient souhaité une balade sur la rivière Allier avec un guidage sur la présence du saumon dans ce lieu réputé. L’après-midi était réservé à la visite d’une fabrication artisanale d’objets décorés de fleurs séchées. A cette époque, (comme aujourd’hui encore) un petit déjeuner était prévu en route mais surtout, les participants avaient pour habitude de confectionner des gâteaux pour le goûter. Le matin du départ, à cinq heures, je me réveille en sursaut... J’avais simplement oublié de téléphoner au bar qui devait nous accueillir pour ce fameux petit déjeuner. Je m’empresse d’appeler cet établissement. Devinez l’accueil du maître des lieux qui n’avait que quelques heures de sommeil au compteur ! Il m’assura toutefois qu’il y aurait du café à volonté, mais pour le reste ? Je remercie encore Jacqueline Rilhac pour m’avoir un peu rassurée. Après tout, on mangerait un peu des provisions du goûter. Arrivés dans l’établissement, je demandais au patron de bien vouloir m’excuser pour ce contretemps, ce qui a un peu calmé son humeur maussade. Tout le monde s’est installé. Quelques volontaires sont partis tous azimuts dévaliser les boulangeries qui venaient d’ouvrir. Finalement, ce sont les habitants du coin qui ont dû se demander, en allant acheter leur baguette, qui avait pu faire une telle razzia en croissants et autres viennoiseries !... Les boulangers, eux, étaient ravis. C’était pour eux un chiffre d’affaire inattendu. Paulette Fricard 10
  • 12. 10 EME ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION CULTURELLE « Notre première Assemblée, fin 2007. » U.C.L.A : L’Union Culture et Loisirs Associative a fêté sa dixième assemblée générale d’ouverture à la salle polyvalente de SAINT BONNET de SALERS, le jeudi 13 octobre, à 18h00. Nous pouvons, à ce terme, établir un bilan de ce que nous vous avons pu vous proposer. Chaque année : des cours d’informatique (deux par semaine les quatre premières années), de dessin et peinture (même fréquence). Plus ponctuellement :  Des projections cinématographiques principalement axées sur le monde rural (une dizaine sur trois années) : Biquefarre, Farrebique, Toi l’Auvergnat dernier paysan d’Auvergne, suivis de bien d’autres. Avec le concours appuyé des deux amis Aveyronnais : Jean Louis et Roselyne DOUCET, projectionnistes et conférenciers.  Suite à des contacts téléphoniques récents, certaines communes proches de la nôtre vont reprendre le flambeau afin de faire perdurer encore un peu les souvenirs de nos enfances.  Certains d’entre vous avaient émis le souhait d’une programmation la plus actuelle possible. Sachez que nous sommes soumis à une réglementation drastique interdisant la projection de films récents. De plus, chacune de ces projections peut être facturée de 500 € à 1000 € (selon la notoriété et la gestion des droits du film), quel que soit le nombre de spectateurs. L’association fonctionnant exclusivement en fonds propres, hormis les 250 € annuels de la municipalité, nous ne pouvions malheureusement pas nous le permettre, étant particulièrement soucieux de notre équilibre budgétaire. 11
  • 13.  Avec le concours de l’ensemble « IRIS », des concerts pour les grandes fêtes religieuses : fête votive, Noël, commémorations diverses, Fêtes de la Musique, etc.  Des cours hebdomadaires de musique et de chant avec l’aide de l’ensemble vocal polyphonique « IRIS », partie prenante de notre association et composé d’une dizaine de personnes.  Des expositions picturales des œuvres produites par les différents membres de l’association,  Des expositions d’artistes avant-gardistes, avec l’aide d’un fond départemental,  Des cours de cuisine, deux années durant, avec l’aide de Nicole, ancienne directrice de l’Ecole Hôtelière de Cannes, chef de l’Auberge des saveurs de Drugeac.  Des conférences portant sur différents thèmes : Les Pandas du parc de Sichuan avec Monsieur DAUTEUILLE, sinologue averti. Une présentation de l’œuvre de Pieter Bruegel dit l'Ancien avec le concours INDISPENSABLE de Madame Geneviève BOISSET, ancienne responsable du musée d’Aurillac.  La visite de l’équipe consulaire de La République Populaire de Chine, avec la présence de Madame la Consule générale Madame YIN LIXIAN, aujourd’hui ambassadrice de Chine aux Seychelles. Un grand merci à Monsieur DAUTEUILLE pour son aide. 12
  • 14. Article paru dans LA MONTAGNE « Unedélégation chinoise, conduite par la consule générale basée à Lyon, Yin Lixian, a découvert la région de Salers vendredi et samedi derniers. La première étape s'est déroulée vendredi en fin de journée, à la salle polyvalente Antonin-Fruitiere de Saint- Bonnet avec la visite de l'exposition « Images picturales de Chine », organisée par l'association UCLA présidée par Jean-Louis Fraysse. L'exposition comporte des estampes sur pierres de tombeaux en relief, des peintures sur soie et papier, des reproductions de peinturesanciennes,de nombreuses estampes sur bois réalisées à l'occasion du nouvel an chinois, et une exposition de papiers découpés. Dimanche après-midi, M. Dauteuille a proposé une conférence sur l'art pictural chinois. Parallèlement, Yin Lixian et ses collèguesontpu visiter samedimatin la ville de Salers,la coopérativefromagèrede Saint-Bonnet- de -Salers, avec Bruno Faure, président de la communauté de communes du Pays de Salers, et Daniel Fruiquière. Cette journée fut également l'occasion de visiter la maison de la salers et du Herd book salers. »  Une représentation théâtrale avec la troupe « Des Tr‘Acteurs ». Au final, un excellent moment, tout simplement. Article paru dans LA MONTAGNE « Les agriculteurs de la compagnie des Tr'acteurs présenteront leur nouvelle pièce de théâtre, "Un si joli village", vendredi16 janvier,à 20 h 30, à la salle polyvalentede Saint-Bonnet-de-Salers.Cette pièce traitant de la rumeur a été entièrement créée par la troupe avec l'aide de Philippe Coudert. Entrée : 5 €, gratuit pour les moins de 15 ans. »  Nos voyages organisés : ci-dessous une journée au parc des volcans, une autre à Sarlat. 13
  • 15. Pour conclure cette énumération non exhaustive, la réalisation de deux fresques du préau de notre école avec la participation conjointe des enfants de l’école et de nos adhérents. Chaque fois que possible, nous avons tout fait pour vous offrir le plus large panel d’activités pour un coût toujours contenu. Cela n’a pu se faire qu’avec l’aide des membres de notre association tout au long de ces années, le maître-mot, étant la disponibilité. Voyons maintenant notre actualité concernant l’année 2016/2017. « SE FAIRE PLAISIR. » Le jeudi 13 octobre une partie des membres de l’Association s’est retrouvée afin d’organiser et de déterminer les grandes lignes de nos actions à venir.  Reprise des cours de dessin : Au rez-de-chaussée du bâtiment de la mairie, dans l’annexe de l’école, tous les jeudis en dehors des congés scolaires, de 17h00 à 19h00. Pour un premier contact vous avez la possibilité de joindre : Madame Annie MAIQUEZ au 04 71 69 14 87.  Les cours d’informatique : Nous sommes actuellement une dizaine. Chaque semaine, le cours a lieu chez l’un des participants. Le projet de travail est établi à la carte, en fonction des désidérata de chacun et du moment, traitant aussi bien les questions purement informatiques que téléphoniques. Mêmes conditions que pour le dessin, c'est-à-dire absolument aucune. Chacun étant là pour apprendre ou s’améliorer. 14
  • 16. Pour vous inscrire ou obtenir des réponses à vos légitimes interrogations, vous pouvez prendre directement contact avec Monique VEYRIERE au 04 71 69 13 58. Vous êtes tous les bienvenus, sans distinction aucune. Seule la bonne humeur et la bonne volonté sont requises. Pour le reste, nous pourvoirons. _________ Question bassement matérielle : L’abonnement à U.C.L.A. reste et demeure de 20 € pour l’année scolaire. En dehors des activités proposées, chaque année, nous organisons notre repas annuel ainsi qu’une journée découverte. _________ Notre calendrier : Etant dans l’ensemble restés de grands enfants, nous fonctionnons sur les mêmes cycles et prenons les mêmes congés qu’eux. Permettez-moi de vous souhaiter au nom des adhérents, à toutes et à tous, les meilleures fêtes de fin d’année. Une pensée particulière pour celles et ceux dans la douleur. Jean-Louis FRAYSSE 15
  • 17. GYM’ DETENTE Nous avons repris nos activités dès la mi-septembre. Elles ont toujours lieu en période scolaire. Gymnastique (tous les mardis soir de 20 h 30 à 21 h 30 dansla salle polyvalente de Saint Bonnet).  25 adhérentes (attitude permanente : la bonne humeur !) Aquagym (tous les lundis soir de 20 h 30 à 21 h 30 en piscine de Mauriac - sauf en hiver).  18 participantes Notre 1er trimestre (10 séances) est déjà terminé, nous reprendrons le 6 Mars 2017. Le 8 Octobre avait lieu notre sortie à Brommat Au programme :  Cours de cardiotraining  Chorégraphies avec baguettes et swissball  Renforcement musculaire  Initiation au mini-trampoline  Salle de musculation...etc. Ce fut une journée de détente, que toutes les participantes ont, une fois de plus, beaucoup appréciée. Un concours de belote est prévu (sa date sera annoncée ultérieurement). Dès Janvier, venez nous rejoindre. Un appel est lancé aux Messieurs qui seront les bienvenus ! Bonnes fêtes de fin d’année. Monique Veyrière 16
  • 18. FOOTBALL L’Entente Anglards de Salers, Saint Bonnet a repris sa saison fin août avec un effectif de 22 joueurs, 5 dirigeants et un arbitre jeune. Le club est inscrit dans plusieurs compétitions :  La coupe du Cantal  La coupe Barrès  2ème division de district Cette année encore, le championnat va se dérouler en deux phases, séparées par la trêve hivernale. Pour le premier match de la saison, l’E.A.S.S.B. s’est déplacée à Trizac pour jouer le premier tour de la Coupe du Cantal, où malheureusement nos joueurs ont dû s’incliner devant le score de 7 à 1, ce qui les élimine de cette compétition. En 1ère phase du championnat, les joueurs de l’Entente ont comme adversaire, l’équipe « 3 » d’Arpajon, la « réserve » d’Ayrens, St Illide, Chaussenac, Loupiac et la réserve de l’A.S. Doire- Bertrande. A ce stade de la compétition, l’Entente est dernière de sa poule, ce qui présage pour la suite, une poule de « maintien » pour la 2ème phase du championnat. Les joueurs devront se battre pour rester en 2ème division de District. Nous espérons vivement que nos joueurs arriveront à dompter une nouvelle fois cette épreuve de la 2ème phase, et que le club pourra récupérer quelques joueurs absents actuellement pour s’être blessés dès le début de la saison. Céline Chanut          17
  • 19. La véritable histoire du France En 1835, le gouvernement français prend conscience de l’absence de liaison maritime avec le nouveau monde. Le premier service de bateaux-poste entre le Havre et New York fut créé cette année- là. La traversée était assurée par des voiliers américains de faible capacité (450 tonnes). Ce succès encouragea les armateurs à construire des unités de plus fort tonnage. Les Anglais ayant inauguré un service entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la France décida à son tour de se lancer dans le transport de voyageurs. Le gouvernement français refusa d’abandonner aux autres le monopole des relations transatlantiques et le 24 juin 1848, le port du Havre1 recevait le premier navire de service. Les constructions des années suivantes se dérouleront dans les cales de Penhoët situées à Saint- Nazaire. Dès 1840, il est décidé d’aménager un nouveau port pour les grands navires. Le chantier qui occupe 5 hectares en 1869 se développera pour en occuper une centaine. Pour faire face à la concurrence les chantiers de Penhoët fusionneront avec ceux de la Loire pour donner naissance aux chantiers de l’Atlantique. Plus de 10500 personnes y seront alors employées. Dès sa création en 1861, la Compagnie Générale Transatlantique (C.G.T.) s’engagea à assurer la ligne de l’Atlantique Nord pour le plus grand prestige de la France avec la construction d’une quarantaine de paquebots, qui en un siècle donneront au monde l’image du raffinement français. L’histoire du « France » est complexe car les différents articles parus depuis des décennies mélangent en fait plusieurs types de constructions sans chronologie précise. Quelques articles de fond dénoncent les aspirations d’une population désireuse de prendre du bon temps dès le début des voyages transatlantiques en opposition avec celles d’aujourd’hui qui valorisent les transports rapides à coût « low cost » (bas prix : ndlr). En fait, trois paquebots auront le nom de « France ». Ils porteront en eux, toutes les innovations techniques du moment avec le luxe des cabines à « La Française ». - France 1, premier du nom : paquebot en fer, construit à Penhoët, 108 mètres de long, 850 chevaux, 13 nœuds (24km/h) ; inauguré le 1er octobre 1864. Il sera allongé de 12 mètres, on lui enlèvera ses roues à aubes en 1874. Sur cette photo, un troisième mât est ajouté. Entre deux voyages, il participera à l’expédition du Tonkin. Il sera vendu à la démolition en 1910. Peu de documents retracent son épopée et les photos sont rares à cette époque. Le début du 20eme siècle voit se développer, la construction d’immenses paquebots. En Angleterre avec la construction de » l’Olympic » et du « Titanic2 » ; en France avec le « Normandie » et « La Picardie » qui deviendra « Le France » N°2. 1. Le port du Havre fut choisi au détriment de Nantes, car avec l’accroissement de la taille des bateaux, cela rendait la navigation dans l’estuaire de la Loire très difficile. 2. Le Titanic : paquebot de 2603 passagers qui coulera au large de Terre-Neuve le 15 avril 1912. - France 2, deuxième du nom. Dès 1912, le Royaume Uni connaît les drames du Titanic, avec celui du « Lusitania » torpillé par un sous-marin allemand en 1915, suivi de l’incendie du « Queen Elizabeth » au large de Hong-Kong. Côté français, le paquebot « Paris » brûle et chavire dans le port du Havre. Pour répondre à une clientèle désireuse de voyager dans le confort, la Compagnie Générale Transatlantique apporte au transport maritime le moyen de traverser l’Atlantique dans le luxe avec un deuxième « France ». 18
  • 20. France 2, construit en 1912 aux chantiers de Penhoët à Saint Nazaire sous le nom de « La Picardie », il sera rebaptisé « France » avant son lancement. Il va assurer la ligne du Havre à New York jusqu’en 1932. Il sera le seul navire français à posséder 4 cheminées. Sûrement le plus luxueux de son époque, la décoration et l’espace qu’il proposait le feront surnommer « le Versailles des mers ». Il avait 500 hommes d’équipage, pesait 24 666 tonnes avec une puissance de 45 000 chevaux et une vitesse de 25 nœuds (46 km/h). Il sera réquisitionné le 18 mars 1915 comme croiseur auxiliaire, puis comme transport de troupes. Il embarque à Toulon l’état major de la 156 ème division et ses 4000 hommes pour le détroit des Dardanelles ou ils sont débarqués le 2 mai. Il revient à Toulon avec 640 blessés et fait un second voyage du 18 au 24 mai avec à nouveau 4000 hommes. Pendant cette période difficile, il est converti en navire-hôpital avec une capacité de 2500 lits et ramènera au pays les soldats américains en 1919. Pour la dernière fois, ce paquebot de légende quitte le Havre, le 15 avril 1935, soit moins d’un mois avant l’arrivée inaugurale du « Normandie » pour être démoli à Dunkerque. Après la seconde guerre mondiale, la question de construire de grands navires se pose en termes économiques face au développement sans précédent du transport aérien. Même si les vols sont longs et coûteux entre Paris et New York avec un confort encore assez limité, on voyage en Constellation depuis 1946 à 520 km/h et on évoque dès 1956, un nouveau modèle que prépare la firme Boeing : le 707 qui doublera pratiquement cette vitesse de croisière. De son côté, la Compagnie Générale Transatlantique lance en 1953, l’étude d’un nouveau paquebot appelé « France ». Il sera le troisième du nom, encore plus grand et plus beau. 19
  • 21. - France 3, troisième du nom. Que de tergiversations pour décider de construire ce navire... La décision finale fut prise en 1956, pour une mise à l’eau en 1960. Ce laps de temps va coûter très cher car l’addition de 273 millions de francs à la commande va passer à 418 millions à la livraison3 . Il y a 55 ans, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs affluent à Saint-Nazaire pour assister au lancement du plus grand paquebot du monde. À propos du nom France, très vite une querelle s'installe: faut-il dire «Le France», «La France» ou «France». Chacun donne son avis. Finalement, la direction générale de la Transat tranche, on doit dire «France» tout simplement. « France » comportait un bon nombre d’innovations techniques : chaudières à haute pression, occasionnant une économie de carburant ; structures en alliage léger d’aluminium permettant une plus grande vitesse ; ailerons stabilisateurs de roulis ; cabines à air conditionné. La construction des cheminées s’achève le 11 mars 1961 par la pose des ailerons très caractéristiques sur ce navire. Ceux-ci sont conçus pour éviter que la fumée ne se rabatte sur le pont et donc sur les passagers en utilisant les vortex de bout d’aile4 . Les cheminées pèsent 40 tonnes, elles mesurent 15,60 mètres de haut et l’envergure des ailerons est de 19 mètres. La décoration intérieure est terminée le 11 novembre 1961. Le 19 novembre, à 14 heures, il quitte Saint-Nazaire pour le Havre, son port d’attache. Son premier commandant est le capitaine au long cours Georges Croisile. Pendant 12 ans, il assure les traversées transatlantiques et quelques croisières autour du monde. 3. Le commandant du navire Christian Pettré dénoncera plus tard, le manque de décision de la compagnie qui placera le France dans une position commerciale obsolète. 4. Les vortex, bien connus en aviation permettent un rejet de l’air vers le haut. 20
  • 22. La première traversée de l’Atlantique a eu lieu le 3 février 1962, il y avait 1806 passagers, 580 en première classe et 1226 en classe touriste. La traversée dura 5 jours dont 4 par gros temps. A son arrivée dans la rade de New York, le 8 février 1962, il est salué par des milliers de personnes depuis les rives de l’Hudson. Quelques années plus tard, l’équipage apprend lors de la traversée vers New York que la compagnie a décidé la mise en vente du France. Il terminera sa vie au mois de décembre 1974, quai de l’oubli. Déjà, fin 1965, les recettes sont pour la première fois inférieures aux dépenses. Bien des paramètres n’ont pas été pris en compte : le « Queen Elizabeth 2 » entre en service en 1969 et devient un rude concurrent. La dévaluation du dollar fait perdre encore plus d’argent. Les hausses du prix du carburant. Une politique de commercialisation terne et bloquante. Les rigidités administratives avec l’interdiction de mettre en place un casino. Le copinage trop important avec un équipage dans les nominations. Les grèves à répétition avec leur opposition à tout changement. Circonstances aggravantes le 1er choc pétrolier de 1973, avec le quadruplement du prix du baril. Cerise sur le gâteau, Jacques Chirac suit les recommandations de VGE5 et stoppe toute subvention. Le 24 octobre 1977, Akram Ojjch, riche saoudien achète le France pour 80 millions de francs. Le 25 juin 1979, le norvégien Knut Ulstein Kolsterle l’achète à son tour pour 77 millions de francs. Le France quitte le Havre le 18 août 1979, remorqué par l’Abeille Provence. Il sera rebaptisé « Norway » et continuera ses courses pendant 20 ans. Epilogue : le 25 mai 2003 à Miami, le « Norway » est endommagé par l’explosion de l’une des quatre chaudières causant la mort de plusieurs marins. La compagnie norvégienne décide alors de vendre le bateau devenu non rentable. Il retourne à Bremerhaven6 jusqu’au 10 août 2005. De là il effectue son dernier voyage vers la Malaisie, à l’ouest de Kuala Lumpur où il sera débaptisé. Il devient le « Blue Lady » fin janvier 2006. Le 2 août 2006, la Cour suprême de l’Inde autorise le démantèlement du paquebot. En deux jours, Artcurial7 vend aux enchères les 446 pièces de mobilier et autres pour la somme de 937 800 €. Source : 5. Valérie Giscard d’Estaing 6. Port d’Allemagne 7. Salle de vente à Paris Gérard Pinski  21
  • 23. Mon paysage, mon patrimoine Ce projet porté par la Communauté de Communes en collaboration étroite avec les 27 communes, avait pour but d’exposer des photographies typiques de notre patrimoine, par exemple l’église de Saint Bonnet dans les années 1920 et ce même édifice de nos jours. Ainsi, cela a été l’occasion de redécouvrir le Pays de Salers en photographies exposées sur un tripode mis en valeur sur nos places centrales. Colette Dauzet      Une info utile Les percolateurs Nespresso ont du succès, mais les capsules de café et de thé utilisées dans ces machines n’étaient jusque là pas recyclées alors qu’elles sont en aluminium. La collecte est désormais possible grâce aux bacs placés dans les trois déchetteries du Pays de Salers ; pour nous, aux 4 Routes. Ces capsules constituées d’un contenant en aluminium et de marc de café sont entièrement recyclables. Colette Dauzet 22
  • 24. CONSEIL MUNICIPAL Alors qu'il n'est fait mention, sur aucun des registres municipaux, des multiples changements de régime de notre pays, (époque révolutionnaire, 1er Empire, Charles X, Louis-Philippe 1er, II éme République) des conseillers (5 sur 12) ont cru bon de marquer leur 'allégeance' à Sa majesté l'Empereur. Ce nouveau-né, Eugène, Louis, fils unique de Napoléon III, est mort le 1er juin 1879. Tué par les Zoulous, il combattait sous l'uniforme britannique en Afrique du sud. Il était né le 16 mars 1856, et baptisé en grande pompe, en l'église Notre Dame de Paris, le 14 juin de cette même année. Son parrain, le pape Léon IX n'ayant pu se déplacer, envoya sa bénédiction par télégraphe. Sa marraine, la reine Victoria d'Angleterre, de confession protestante, s'était elle aussi, faite représenter. Sur les registres communaux, il n'y a aucune trace de sa mort … … les conseillers n'étaient plus les mêmes ! François Venon 23
  • 25. Tout ça pour des fusils...      Le 1er novembre 1844, monsieur le sous-préfet de Mauriac, par une lettre du 16 octobre courant, propose à la commune de rendre 10 fusils qui lui avait été confiés pour l'armement de la garde nationale, car les frais d'entretien de ces armes sont à la charge de la dite commune, et aussi, de faire réintégrer ces armes dans les arsenaux de l’État. Sur quoi, le conseil municipal refuse cette proposition et estime qu'il est bon et nécessaire que la commune ait à sa disposition des armes de guerre, pour qu'elle puisse en cas de besoin, les délivrer aux gardes nationales. Le conseil municipal est d'avis unanime pour que les fusils confiés à la commune soient gardés à la mairie, et non rendus à l’État. Le 10 juin 1853, neuf ans après, il est demandé de réparer les fusils détenus par la commune ou de les rendre. Il est décidé de les garder et de payer les réparations. Celles-ci vont s'élever à une somme de 32,40 francs. Mais, humblement, le conseil ne sait pas où il va trouver l'argent. Il n'y aura plus de trace de ces fameux fusils. Que sont-ils devenus ? Ont-ils été réparés, ont-ils été rendus, … ou disparus dans la nature ? Dans les différents budgets suivants, il n'y a aucune trace du payement de la réparation, … si elle a été effectivement faite. Quant à la garde nationale, elle a été dissoute, une première fois, durant le mois d’août 1871. François Venon      24
  • 26. Anomalies cadastrales Dans le but de résoudre d’éventuels litiges ou incompréhensions, nous souhaitons mettre en place une journée sur le thème de la vérification des anomalies cadastrales constatées sur le terrain. Dans ce but, nous souhaiterions que vous fassiez parvenir, dès à présent et par écrit à la mairie vos éventuelles remarques. A la suite de quoi, ce qui sera reconnu comme étant imputable à la mairie sera réglé par celle-ci et les autres manquements seront à la charge du plaignant. Colette DAUZET Recensement Vous allez être recensé(e) en 2017, entre le 19 janvier et le 18 février. Un agent recenseur se présentera donc prochainement chez vous. Il vous demandera de répondre à l'enquête sous quelques jours et vous proposera de le faire en priorité sur internet. Il vous remettra à cet effet des codes personnels pour vous faire recenser en ligne. Si vous ne pouvez pas répondre par internet, l’agent recenseur vous fournira des questionnaires papier qu’il viendra ensuite récupérer à une date fixée avec vous. Votre participation est essentielle et rendue obligatoire par la loi. C’est un devoir civique, utile à tous. L’agent recenseur est tenu au secret professionnel. Il est muni d’une carte officielle qu’il vous présentera. Je vous remercie de lui réserver le meilleur accueil. Vos réponses resteront confidentielles et seront remises à l’INSEE afin d’établir des statistiques rigoureusement anonymes. Etat-civil Naissance - Le 27 septembre 2016, de Kelya, au foyer de Lucie Dauzet et Anthony Lamarche, petite-fille de Monsieur et Madame Henri Dauzet de Férréol, arrière-petite-fille de Madame Marguerite Dauzet du Martinet. Tous nos vœux au bébé et nos félicitations à sa famille. Décès - Le 24 août 2016 de Monsieur Robert Pomeyrol, âgé de 83 ans, père de Stéphane Pomeyrol d’Embrouzellou. - Le 30 août 2016 ont été célébrées les obsèques de Madame Valentine Garrigou, âgée de 88 ans, mère de Monique Veyrière du bourg. Nous adressons nos très sincères condoléances à ces familles dans la peine. Nouveaux horaires de la mairie A partir du lundi 19 décembre, la mairie sera ouverte au public du lundi au vendredi, de 10 h30 à 12 h. Nous vous rappelons que vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales jusqu’à la fin de l’année pour pouvoir voter aux prochaines électorales. 25
  • 27. Comment expliquer la crise économique à un âne ?        Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 € l’unité, tous les ânes qu’on lui proposerait. Les villageois le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait, vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village. Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent. Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune. Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit-dit en passant. 26
  • 28. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et prise à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable. Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes. François Venon - Source : site internet        27