Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson-Sévigné, intervenant de ce colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires.
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson a animé le colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires - Cesson-Sévigné – 16 mai 2017
Conservation de la biodiversité et approche sylvo-pastorale au Parc National ...RIAAM
Conservation de la biodiversité et approche sylvo-pastorale au Parc National du Grand Paradis (Italie)
Par Paolo Varese, Claire Souben, Cristiana Cerrato, Ramona Viterbi, Diana Baucken, Bruno Bassano
RIAAM2017 Rencontres Internationales des Acteurs de l'Agro-sylvo-pastoralisme Méditerranéen : 17 octobre au 20 octobre 2017 entre Montpellier et Florac http://riaam.events/
Le Parc National du Grand Paradis gère environ 71.000 ha de milieux naturels de haute et moyenne montagne à cheval entre le Piémont et la Vallée
d’Aoste, dans les Alpes nord-occidentales. Les bas-versants sont en grande partie occupés par une forêt de mélèzes et épiceas et, surtout du côté piémontais,
par des peuplements feuillus qui sont en train de coloniser les anciens pâturages et prairies de fauche là où la déprise agricole et pastorale a déclenché des
dynamiques évolutives vers des stades forestiers. Ces milieux ouverts possèdent pourtant une biodiversité parfois remarquable: des suivis sur la flore et
l’entomofaune des prairies ont été mis en place. Il s’agit de rechercher un équilibre qui puisse être le plus favorable à la biodiversité végétale et animale et
permettre une activité agro-sylvo-pastorale soutenable. Des techniques sylvicoles en milieu pastoral ne sont pas encore au point sur ce territoire: des recherches
dans ce domaine sont en cours pour bien répondre aux nombreuses implications de la gestion sylvo-pastorale de ces versants de montagne.
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson a animé le colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires - Cesson-Sévigné – 16 mai 2017
Conservation de la biodiversité et approche sylvo-pastorale au Parc National ...RIAAM
Conservation de la biodiversité et approche sylvo-pastorale au Parc National du Grand Paradis (Italie)
Par Paolo Varese, Claire Souben, Cristiana Cerrato, Ramona Viterbi, Diana Baucken, Bruno Bassano
RIAAM2017 Rencontres Internationales des Acteurs de l'Agro-sylvo-pastoralisme Méditerranéen : 17 octobre au 20 octobre 2017 entre Montpellier et Florac http://riaam.events/
Le Parc National du Grand Paradis gère environ 71.000 ha de milieux naturels de haute et moyenne montagne à cheval entre le Piémont et la Vallée
d’Aoste, dans les Alpes nord-occidentales. Les bas-versants sont en grande partie occupés par une forêt de mélèzes et épiceas et, surtout du côté piémontais,
par des peuplements feuillus qui sont en train de coloniser les anciens pâturages et prairies de fauche là où la déprise agricole et pastorale a déclenché des
dynamiques évolutives vers des stades forestiers. Ces milieux ouverts possèdent pourtant une biodiversité parfois remarquable: des suivis sur la flore et
l’entomofaune des prairies ont été mis en place. Il s’agit de rechercher un équilibre qui puisse être le plus favorable à la biodiversité végétale et animale et
permettre une activité agro-sylvo-pastorale soutenable. Des techniques sylvicoles en milieu pastoral ne sont pas encore au point sur ce territoire: des recherches
dans ce domaine sont en cours pour bien répondre aux nombreuses implications de la gestion sylvo-pastorale de ces versants de montagne.
Protéger les chauves-souris en Poitou-CharentesLISEA
Avec 26 espèces de chauves-souris en Poitou-Charentes (sur 34 présentes en France), la région porte une responsabilité particulière dans la conservation de plusieurs espèces, et notamment celle du Grand rhinolophe.
Si les sites utilisés en hiver par les chauves-souris sont aujourd’hui bien localisés et suivis, les sites utilisés le reste de l’année, en particulier pour la reproduction, sont encore très méconnus. Ils se trouvent souvent dans les bâtiments (combles, greniers, etc).
Diaporama - L'arbre de nos villes, l'arbre de nos champs - après-midiPascal Maurand
L'arbre de nos villes, l'arbre de nos champs.
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Voici le support projeté des intervenants de l'après-midi de la journée du 12 décembre.
Protéger les chauves-souris en Poitou-CharentesLISEA
Avec 26 espèces de chauves-souris en Poitou-Charentes (sur 34 présentes en France), la région porte une responsabilité particulière dans la conservation de plusieurs espèces, et notamment celle du Grand rhinolophe.
Si les sites utilisés en hiver par les chauves-souris sont aujourd’hui bien localisés et suivis, les sites utilisés le reste de l’année, en particulier pour la reproduction, sont encore très méconnus. Ils se trouvent souvent dans les bâtiments (combles, greniers, etc).
Diaporama - L'arbre de nos villes, l'arbre de nos champs - après-midiPascal Maurand
L'arbre de nos villes, l'arbre de nos champs.
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Voici le support projeté des intervenants de l'après-midi de la journée du 12 décembre.
2. Sommaire
Définition
Eco-pâturage et biodiversité
« L’Outil de travail »
Le matériel
Suivi administratif
L’éco-pâturage à Cesson-Sévigné
Communication
Conclusion
3. Eco-pâturage ou éco-pastoralisme?
Certaines collectivités utilisent le terme « éco-pastoralisme » pour définir
l’entretien de l’espace public par des animaux. La notion d’éco-pâturage
est plus adaptée à ce type de problématique.
Même si ces 2 activités ont pour points communs la gestion de l’espace par
l’animal et la préservation de la biodiversité, l’éco-pastoralisme est une
activité agricole à part entière qui intègre notamment des composantes
économiques, sociales, foncières, environnementales, paysagères et
touristiques.
4. Intégration de l’éco-pâturage
dans la gestion différenciée de nos espaces verts.
Solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores issus de races
locales de préférence.
Pratiquée par le passé et plus fréquemment dans les espaces naturels sensibles, cette
technique a été mise de côté au profit de l’entretien mécanique et chimique.
Objectifs : maintien ou restauration du milieu tout en limitant les coûts de gestion avec
des animaux adaptés aux milieux à des périodes propices à la faune et à la flore.
Selon le milieu choisi et les objectifs envisagés, de multiples espèces rustiques issues des
races locales sont utilisées. Les avantages de ce mode d’entretien sont nombreux :
écologique, social, attractif, participation active à la conservation, etc...
L’éco-pâturage est donc un outil de gestion précieux pour des zones accidentées
souvent exigeantes sur le plan environnemental.
8. L’éco-pâturage : Source de biodiversité
L’éco-pâturage ne se déplace pas seul.
Il est accompagné d’un cortège d’espèces parasites (internes ou externes) et
coprophages (Vers de terre, Diptères et Coléoptères), ainsi que de leurs prédateurs
associés (oiseaux notamment), qui participent à la biodiversité.
Il favorise également des dizaines d’espèces de champignons fimicoles (de fumier) ainsi
que certaines mousses.
L’éco-pâturage extensif améliore la richesse spécifique botanique du milieu, et favorise
également tout le cortège d’insectes inféodés à ces plantes (en moyenne une vingtaine
d’espèces d’insectes par espèce végétale).
L’introduction d’herbivores permet ainsi d’optimiser le potentiel
floristique du milieu. L’action de pollinisation par les insectes favorise
le brassage génétique entre les végétaux et assure la production de
graines que de nombreux granivores (oiseaux, mammifères, insectes)
sauront exploiter.
Géotrupe
9. Avifaune
Fauvette à tête noire
( Carduelis cannabina)
Verdier d’Europe
( Carduelis chloris)
Accenteur mouchet
(Prunelle modularis)
10. Les insectes, mollusques et amphibiens
Le gerris (Gerris lacustris)
Agrion élégant
(Ischnura elegans)
Le petit gris (Helix aspersa)
Le crapaud commun (Bufo bufo)
12. La massette à larges feuilles
(Thypha latifolia)
Le jonc
(Juncus effusus)
Saule cendré
(Salix cinerea)
13. Bretonnes Pie Noir
Moutons d’Ouessant
Chèvres des fossés
Moutons Solognots
Choisir « L’outil de travail »
14. « L’outil de travail »
- Le service espaces verts de la ville, avec l’appui technique de l’écomusée
du Pays de Rennes, a choisi la chèvre des fossés pour gérer ces zones
accidentées et difficiles d’accès.
- Ces 6 « débroussailleuses » sont accompagnées aujourd’hui de 13 béliers
de race « Lande de Bretagne » qui eux, ont plus une vocation de
« tondeuses ».
- Ce choix de races a été fait sur des critères de rusticité et d’adaptation au
milieu dans lequel ils évolueront.
- Autres critères pour le choix des animaux: Surfaces, typologie de l’espace,
compétences du personnel, moyens matériels, moyens budgétaires…
- Utilisation de mâles non-castrés uniquement
15. Population relique, découverte
récemment en Brière où les
pratiques de pâturage estival sur
les îles du marais ont préservé les
troupeaux de tout croisement.
- Qualités : Moutons de format moyen
d’une rusticité remarquable.
- Effectifs : faibles mais en progression,
environ 950 animaux.
- Hauteurs : 54 à 62cm.
- Poids moyens : 30 à 40kg.
Moutons « Landes de Bretagne »
16. Chèvres des fossés
Population caprine relique de Normandie et
Bretagne débordant vers les départements
limitrophes des Pays de Loire.
- Qualités : Rusticité, adaptation au climat
doux et humide. Docilité, respect des
enclos.
- Effectifs : Environ 1 200 animaux
actuellement.
- Hauteurs : 65 à 70cm.
- Poids moyens : 50 à 60KG.
17. Le matériel
Le logis
Amovible
Discret
Rustique
Fonctionnel
Le mobilier
Un râtelier
Un abreuvoir
Un support de pierre
à lécher
18. L’enclos
Matériel simple d’utilisation et de
mise en place lorsqu’il n’est pas
présent sur place
Piquets châtaignier
Clôtures électrifiées plutôt que
clôtures grillagées
Autonomie: Alimentation par
panneaux solaires
20. Suivi Administratif
Obligations
Inscription à l’EDE : (Etablissement Départemental de l’Elevage)
1ère prise de sang : A la réception des animaux: (Recherche de brucellose)
2ème prise de sang : 6 mois après la première maximum
Validation par la Direction Départementale des services vétérinaires : « Indemne de
brucellose »
Par la suite : prise de sang tous les 5 ans pour la totalité du cheptel en ce qui nous
concerne.
Registre d’enregistrement de toutes les interventions sur le troupeau à jour
22. Associations de races
ovines et caprines
Acquisitions plus faciles
Cheptel répertorié
Exploitation des supports de
communication
Participation à la préservation de
races à faibles effectifs
Infos sanitaires
Journées techniques
Conventions pour prêts d’animaux
Facultatif: Adhésions aux associations de races
25. Surfaces gérées ou susceptibles
d’être gérées en éco-pâturage
- Sites retenus pour l’éco-pâturage: 7 ha
- Sites d’hivernage et/ou d’infirmerie: 0,5 ha
- Sites potentiels pour l’éco-pâturage: 3,3 ha
26. Bassins d’orage de la Garenne
(5 900m²)- Progression du ligneux : les zones
d’enrochement sont totalement
colonisées par les saules et les ronces.
- Difficultés pour les interventions
mécaniques : pentes importantes en
zones humides.
- Accumulation des déchets de broyat dans le
lit pendant plusieurs années.
- Colonisation du lit par le liseron.
27. Préales (2 000m²) et Renaudière (2 000m²)
Site très intéressant en termes d’image
et pour la communication (Balade à
proximité).
- Interventions mécaniques complexes.
- Colonisation importante de saules et de
ronces.
- Sites entièrement clos, possibilités
immédiates d’intervention.
28. Bassin d’orage du pôle France (2 200m²)
Site intéressant en termes d’image
et pour la communication (Bords
de Vilaine à proximité).
Possibilité immédiate d’intervention
( Site entièrement clos).
Colonisation très importante des
ligneux (Ronces, saules, aulnes...)
Interventions mécaniques
complexes.
29. Vaux-Parés (1 500 m²)
- Aucune intervention mécanique possible,
eau quasi permanente.
- Colonisation importante de saules.
- Présence de renouée du Japon (Plante
invasive).
- Site intéressant en termes de communication
(Balade et flux routier importants à proximité)
30. Sites potentiels pour accueillir
l’éco-pâturage
Espaces de la Mare-Pavée (4 800 m²)
Le milieu se ferme progressivement
avec une colonisation importante et
inquiétante du ligneux. Le travail
mécanique y est extrêmement
compliqué et dangereux.
31. Rue du Rocher
Site potentiel : surface 10 000 m²
- Site entretenu mécaniquement avec énormément de difficultés:
- - Un ruisseau collecteur et bassin d’orage progressivement envahi par le ligneux.
- - Un talus avec un fort dénivelé.
- Site très intéressant pour communiquer (piétons, piste cyclable et rocade sud).
32. Site potentiel dans le cadre de
l’aménagement du Haut-Grippé (11 000 m²)
- Ce site est très intéressant en terme de situation. Les interventions mécaniques
y sont possibles seulement lorsque les conditions sont très favorables. De plus, le
fond de forme y est déstructuré et le volume de broyat est conséquent
puisqu’il n’y a pas d’exportation.
- Techniquement très intéressant pour un projet avec des animaux légers.
33. Site d’hivernage et/ou infirmerie
Ferme de la Lande de Tizé:
surface 5 000 m²
- Personnel sur place.
- Site isolé et calme.
- Facilite l’entretien du site.
38. Conclusion
Si votre projet est raisonné et raisonnable
Si vous avez les compétences en régie
Si vous bénéficiez de budget
N’hésitez pas, « l’éco-pâturage, ça marche !»