Le projet Equiparcours, mené en région PACA, a permis de documenter différents aspects de l’élevage équin pastoral dans le Sud-Est de la France. Cette première conférence associe des résultats du projet Equiparcours et d’un projet passé en région Languedoc-Roussillon, ainsi que des éléments issus de la littérature scientifique pour amener quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
Trois méthodes pour améliorer la qualité des prairies permanentes ou temporaires de longue durée sont présentées dans ce diaporama, résultats d’études à l’appui.
Le projet Equiparcours, mené en région PACA, a permis de documenter différents aspects de l’élevage équin pastoral dans le Sud-Est de la France. Cette première conférence associe des résultats du projet Equiparcours et d’un projet passé en région Languedoc-Roussillon, ainsi que des éléments issus de la littérature scientifique pour amener quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
Trois méthodes pour améliorer la qualité des prairies permanentes ou temporaires de longue durée sont présentées dans ce diaporama, résultats d’études à l’appui.
Ce guide pratique est destiné aux propriétaires de bois et forêts. Il permet d’identifier la biodiversité potentielle à l’échelle de l’arbre ou du peuplement. Il rappelle les réflexes à avoir lors des interventions en forêt pour préserver et développer la biodiversité ordinaire et extraordinaire. Il peut également s’avérer utile lors de l’élaboration d’un document de gestion durable.
L'éco-pâturage – Cesson-Sévigné – 16 mai 2017Chloé Amilhac
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson-Sévigné, intervenant de ce colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires.
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson a animé le colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires - Cesson-Sévigné – 16 mai 2017
Une forêt ou un massif forestier est un écosystème, relativement étendu, constitué principalement d'un peuplement d'arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), ainsi que de l'ensemble des autres espèces qui lui sont associées et qui vivent en interaction au sein de ce milieu. Elle peut être naturelle ou exploitée en sylviculture. Les espèces animales, végétales ainsi que les champignons qui vivent au sein des forêts sont qualifiées d'espèces forestières.Un boisement de faible étendue est dit bois, boqueteau ou bosquet selon son importance.
Divers types de forêts existent ; des forêts primaires aux forêts dites urbaines, avec les gradients intermédiaires[5]. Elles peuvent être naturelles ou exploitées par l'homme. Dans ce cas il existe de nombreux types d'exploitation des forêts (sylviculture, ligniculture, agrosylviculture…).
Les forêts sont aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l'être humain : au début du xxie siècle, plus de cinq cent millions de personnes[6], dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords. Elles abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée.
L'action de l'Homme dans plusieurs régions de la planète conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela engendre une importante déforestation qui concerne surtout actuellement les forêts tropicales et la taïga. La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du xxe siècle[7]. Il n'y a pas de gouvernance mondiale des forêts, ni de convention internationale, mais l'ONU a mis en place un Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF).
Les sorghos sont des plantes annuelles qui se sèment en mai ou juin, pour être exploitées durant la période estivale. De nombreuse variétés existent et le choix se fait en fonction de l’utilisation voulue : pâturage, récolte en ensilage ou enrubannage. Attention cependant à ne pas pâturer en dessous de 60 cm de hauteur car il y a un risque important de toxicité.
Ce 6ième webinaire InnOvin traite de la luzerne, du semis à son utilisation par les brebis. Des conseils utiles pour bénéficier des atouts de cette plante qui a toutefois ses exigences !
Ce guide pratique est destiné aux propriétaires de bois et forêts. Il permet d’identifier la biodiversité potentielle à l’échelle de l’arbre ou du peuplement. Il rappelle les réflexes à avoir lors des interventions en forêt pour préserver et développer la biodiversité ordinaire et extraordinaire. Il peut également s’avérer utile lors de l’élaboration d’un document de gestion durable.
L'éco-pâturage – Cesson-Sévigné – 16 mai 2017Chloé Amilhac
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson-Sévigné, intervenant de ce colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires.
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson a animé le colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires - Cesson-Sévigné – 16 mai 2017
Une forêt ou un massif forestier est un écosystème, relativement étendu, constitué principalement d'un peuplement d'arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), ainsi que de l'ensemble des autres espèces qui lui sont associées et qui vivent en interaction au sein de ce milieu. Elle peut être naturelle ou exploitée en sylviculture. Les espèces animales, végétales ainsi que les champignons qui vivent au sein des forêts sont qualifiées d'espèces forestières.Un boisement de faible étendue est dit bois, boqueteau ou bosquet selon son importance.
Divers types de forêts existent ; des forêts primaires aux forêts dites urbaines, avec les gradients intermédiaires[5]. Elles peuvent être naturelles ou exploitées par l'homme. Dans ce cas il existe de nombreux types d'exploitation des forêts (sylviculture, ligniculture, agrosylviculture…).
Les forêts sont aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l'être humain : au début du xxie siècle, plus de cinq cent millions de personnes[6], dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords. Elles abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée.
L'action de l'Homme dans plusieurs régions de la planète conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela engendre une importante déforestation qui concerne surtout actuellement les forêts tropicales et la taïga. La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du xxe siècle[7]. Il n'y a pas de gouvernance mondiale des forêts, ni de convention internationale, mais l'ONU a mis en place un Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF).
Les sorghos sont des plantes annuelles qui se sèment en mai ou juin, pour être exploitées durant la période estivale. De nombreuse variétés existent et le choix se fait en fonction de l’utilisation voulue : pâturage, récolte en ensilage ou enrubannage. Attention cependant à ne pas pâturer en dessous de 60 cm de hauteur car il y a un risque important de toxicité.
Ce 6ième webinaire InnOvin traite de la luzerne, du semis à son utilisation par les brebis. Des conseils utiles pour bénéficier des atouts de cette plante qui a toutefois ses exigences !
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
2. Associer diverses végétations pour assurer le repas
Le « ligneux » : riche
en fibre, parfois en
essences,
complément parfois
important
Le « grossier » :
grosses
graminées peu
appétentes,
riches en fibre,
parfois
dominantes,
consommation
selon expérience
de l’animal et
gestion
Le « fond » :
valeur moyenne,
souvent le cœur
de la ration : la
plupart des
graminées,
certains carex…
Le « fin » : plus
appétent que la
moyenne,
légumineuses,
bonnes
graminées,…
5. Je mange avec
mes dents…
Mais ce sont mes pieds
qui dégradent !
Le rapport DENT / PIED est essentiel !
Manger sans dégrader (1)…
La conduite pastorale : quelques fondamentaux
Le plus de prélèvement possible…
Avec le moins de déplacement
possible…
6. • Durée du pâturage limitée
• + Consommation aussi complète que possible du
tapis herbacé au moins certaines années
• En évitant d’insister sur des végétations fragiles,
• En évitant d’insister sur des végétations sensibles
• En évitant d’insister sur des reliefs non fixateurs du pâturage
• En acceptant l’hétérogénéité des prélèvements selon le relief.
• Ce qui suppose un chargement instantané plutôt fort
(entre 15 et 100 ovins / ha en parcs selon les milieux ; ou
une conduite au pâturage encourageant des repas
stabilisés en un lieu qui le permet en gardiennage)
Les fondamentaux de la conduite en parc clôturé (1)
7. Limiter le temps de pâturage avec un chargement
suffisant pour obtenir le prélèvement souhaitable sur
l’herbe
Éviter un temps de pâturage long, même avec un
chargement faible
Tri permanent de la part des animaux
Pas de temps de récupération des bonnes espèces végétales qui
s’épuisent
Un chargement fort et un temps de présence court +++
Un chargement faible et un temps de présence long - - -
Les fondamentaux de la conduite en parc clôturé (2)
8. … encourage la consommation des ligneux par les
ovins
Le pâturage complet de l’herbe…
9. Pâturage complet
prélèvement de
l’herbe sans refus
Pâturage en tri :
prélèvement partiel
de la strate herbacé
0
60
100
80
% de consommation
20
40
Temps au pâturage Herbacée Arbustive
0
5 : Impact
impact fort à très fort sur la
strate arbustive
4 : Gestion
impact sur la strate arbustive
3 : Pâturage prudent
impact faible à nul sur la strate
arbustive
2 : Tri
prélèvement faible sur l’herbe
1 : Passage rapide
60
20
40
80
Le pâturage complet de l’herbe…
10. La gestion d’un parcours avec des ovins ou des
bovins, même embroussaillé ou boisé, c’est
d’abord la gestion de l’herbe…
… parce que la bonne gestion de l’herbe conditionne son
renouvellement
… parce que c’est le résultat sur l’herbe qui contribue à
ralentir l’embroussaillement
Comment gérer un parcours ovin, bovin, équin ?
11. Gérer des prairies au pâturage
Sol profond
• Pâturage raisonné en
rotation en passages courts
• Plusieurs passages au
printemps : dP, PP, fP
gggggggg
• Retour à l’automne
ffffffffffffff
• La fauche peut se substituer
au(x) premier(s) pâturage(s)
• Fauche des refus possible
Gérer des pelouses
Sol superficiel
• Pâturage sur un temps
limité ffff
• Un seul passage au
printemps à une période
adaptée au cortège
floristique
• Retour à l’automne possible,
pas forcément tous les ans
• Pas de fauche
??? Débroussaillement ???
Sur parcours : spécificité = sol souvent superficiel
12. Le relief détermine le comportement spatial et alimentaire
des animaux
Le comportement spatial et alimentaire des animaux
détermine les niveaux de prélèvement et de circulation
Les savoirs de berger
s’appuient sur la
compréhension fine du
comportement animal dans le
relief et la végétation
L’implantation de parcs de
pâturage gagne à intégrer les
logiques de comportement
induites par le relief
Sur parcours : spécificité = relief souvent marqué
13. • Durée du pâturage limitée
• Consommation aussi complète que
possible du tapis herbacé au moins
certaines années
• En évitant d’insister sur des végétations sensibles
• En évitant d’insister sur des reliefs non fixateurs
du pâturage
• En acceptant l’hétérogénéité des prélèvements
selon le relief.
• Ce qui suppose un chargement instantané
plutôt fort
• Avec une conduite en gardiennage encourageant
des repas stabilisés en un lieu qui le permet
(secteur-ressource)
Manger sans dégrader (2)…
La conduite pastorale : quelques fondamentaux
14. La diversité de l'offre pastorale
Herbe très saisonnière
Herbe grossière, adaptée
au report sur pied
Arbustes à feuille caduque
Arbuste à feuilles
persistantes
Fruits
15. Climat méditerranéen : les 7 saisons pastorales (1)
H dP PP fP E A fA
J F M A M J J A S O N D
f H f E
Soudures
16. Saison
pastorale
Caractéristique s
dP Première pousse riche en azote, pas encore
abondante, mise à l’herbe,
PP Explosion du printemps en quantité comme en
qualité
fP Herbe mûrie, encore verte, pousse stoppée par
le sec (état vert prolongé si petites pluies)
E Herbe séchée, parfois disponible sur pied +
disponibilité du feuillage des ligneux
A Repousse avec les pluies d’automne, environ 1/4
à 1/3 de la pousse printanière
fA Herbe encore verte, pousse stoppée par le froid
(état vert prolongé si douceur des températures)
H Herbe sèche, « stock sur pied » selon espèces +
feuillage ligneux persistants
Saison
Saison
Arrière-
saison
Arrière-
saison
Contre-
saison
Contre-
saison
Climat méditerranéen : les 7 saisons pastorales (2)
17. Surpâturage ? Une notion à déconstruire
• Sensu stricto : surpâturage signifie « prélèvement ou chargement excessif »
Plutôt rare dans nos régions en déprise
• Les facteurs de dégradation et leur correction :
• Circulation excessive sur un temps long (même avec prélèvement global faible)
Réduire la durée de présence (on peut même augmenter le chargement)
Recouper le quartier ou le parc en deux
• Durée trop prolongée en fin de saison
Attention à la « semaine de trop » en fin d’estive
• Montée trop précoce sur certaines pelouses : pelouses méditerranéo-
montagnardes, quartiers d’août
Insister sur des végétations souvent grossières plus bas pour retarder la montée
Attention, le bon diagnostic est nécessaire à la bonne correction !
18. Deux exemples de diagnostic
• Plante en rosette (piloselle) généralisée
• Temps de présence des animaux très long sur vaste
surface, prélèvement faible
• Créer un plan de gestion délimitant plusieurs
quartiers en limitant le temps de présence sur chacun
• Absence de grosses bouchées en fin de saison de
pâturage
• Fort risque de réaliser la « semaine de trop » en fin
d’estive.
• Ne pas céder à la tentation !
19. • La compétence alimentaire de
l’animal
• Elle se fonde dès le stade
embryonnaire (saveurs de la
diversité des aliments ingérés)
• Elle se construit par l’apprentissage
du jeune par imitation de l’adulte
(importance de mener les agnelles
au pâturage avec le troupeau)
• Elle s’enregistre dans sa mémoire
(retour sur les mêmes pâturages
d’une année l’autre)
La compétence de l’animal sur parcours et alpage
20. Ingérer des végétations grossières
La compétence de
l’animal : savoir valoriser
des végétations sèches,
grossières, à forte
composante de fibres
Fins d’été en alpage
Années sèches
…
Photo : M Meuret
21. Assurer l’abreuvement des animaux,
- pour une meilleure ingestion de la ressource grossière
Une bonne
alimentation en
eau encourage
l’animal à
consommer de la
végétation sèche
et fibreuse
22. Objectif : Assurer le bon renouvellement de la ressource pastorale
Résultats : Une grille d’observation visuelle comme outil d’aide à la
décision pour l’éleveur
Perspectives : Diffusion large dans le monde équin
Méthodologie
Adapter une grille ovine existante aux spécificités équines
Sur la base d’observations menées sur 3 parcs de pâturage, et en s’appuyant sur le comportement
alimentaire et spatial des chevaux, une grille visuelle en 5 niveaux (correspondant à des prélèvements
croissants sur l’herbe de 20 % en 20 % a été établie.
Il a été rajouté un niveau de « surpâturage » à éviter.
Piloter le pâturage équin sur parcours
23. Avoir un regard régulier sur l’état de la parcelle
Etre vigilant dès le niveau 3 (« je change de parc ou je prolonge un
peu »? »
Changer de parc ou de pâturage en arrivant au niveau 4 et
impérativement au niveau 5
Attention, au-delà de ces niveaux, ce n’est pas que le tapis herbacé
qui souffre, mais c’est aussi le cheval !
Sauf affouragement sur la parcelle, mais au détriment de l’état du milieu
Piloter le pâturage
24. 1 / 5 : prélèvement très faible (< 20 %)
On trouve des
traces de
prélèvement épars
sur l’herbe ou sur
les feuillages.
L’observateur devra
être attentif pour
repérer les coups
de dents
25. 2 / 5 : tri (20-40 %)
Le tapis herbacé est prélevé
de manière très partielle et
de façon très hétérogène
selon les préférences des
animaux : ce qui est préféré
est consommé alors que le
reste est totalement délaissé.
Les feuillages d’essences non
épineuses font en général
partie de ce qui est préféré.
26. 3 / 5 : pâturage irrégulier (40-60 %)
Le tapis herbacé est prélevé
de manière hétérogène en
fonction des préférences des
animaux : ce qui est préféré
est très bien consommé alors
que le reste est assez
largement délaissé.
Les feuillages d’essences non
épineuses sont volontiers
consommés.
27. 4 / 5 : pâturage assez complet (60-80 %)
Le tapis herbacé est
largement consommé mais
les refus restent nombreux,
notamment pour le stock sur
pied sec.
Les feuillages d’arbres et
arbustes sont très largement
consommés
28. 5 / 5 : pâturage complet (80-100 %)
Le tapis herbacé est rasé de
manière uniforme, quelque que
soit le type de plante comestible.
Il n’y a pratiquement plus de
stock sur pied sec. Ne subsistent
que des refus au niveau des
crottins.
Les feuillages d’arbres et
arbustes sont en très grande
majorité consommés. Ne
subsistent que les feuillages
protégés par d’ardentes épines
29. Surpâturage
Les plantes sont abrouties au ras
du collet (pour les
dicotylédones) ou du plateau de
tallage (pour des graminées),
voire en dessous : plantes
sectionnées au niveau des
racines.
30. Avoir un regard régulier sur l’état de la parcelle
Etre vigilant dès le niveau 3 (« je change de parc ou je prolonge un
peu »? »
Changer de parc ou de pâturage en arrivant au niveau 4 et
impérativement au niveau 5
Attention, au-delà de ces niveaux, ce n’est pas que le tapis herbacé
qui souffre, mais c’est aussi le cheval !
Sauf affouragement sur la parcelle, mais au détriment de l’état du milieu
Piloter le pâturage
31. Les grilles d’évaluation du pâturage (1: ligneux)
• Grille sur les ligneux : espèce par espèce
• A appliquer sur les espèces principales ou sensibles
Prélèvement annuel %
0-10 10-20 20-40 40-60 > 60
Renouvellement de la
ressource ligneuse 1 2 3 4 5
Strate ligneuse en croissance
1
Strate ligneuse en croissance
ralentie
2
Ressource ligneuse en
équilibre avec le pâturage
3
Ressource ligneuse en baisse
ou en voie d'épuisement
4
Ressource ligneuse épuisée
5
32. C O P I L E q u i p a r c o u r s – P a r t i e C E R P A M – 1 1 m a r s 2 0 2 1
Résultats StratPasto -
Endurance
• Races : Arabe et Selle français
• Grande diversité de surfaces
valorisées :
• Alpages 9%
• Parcours boisés 16%
• Parcours herbacés 19%
• Prairies : 26 %
• Complémentation obligatoire mais
modérée
Surface pastorale / UGB
moyenne :
8,3 ha
Pourcentage de fourrages
distribués :
30 %
Base de l’alimentation = prairies
Distribution de foin pour maintenir
l’objectif de production
Recours à des parcours pour limiter
le distribué
La « ferme équine endurance PACA » : cumul 4 exploitations
33. C O P I L E q u i p a r c o u r s – P a r t i e C E R P A M – 1 1 m a r s 2 0 2 1
La « ferme équine Camargue PACA » : cumul 2 exploitations
Résultats StratPasto -
Camargue
• Race : Camargue
• Profil « Très grand Pastoral » :
• Taux de pastoralisme 67 %
• Taux de pâturage 89%
• Aucune complémentation
• Valorisation des surfaces présentes
dans le bassin Camargue, basse
altitude :
• Prairies irriguées
• Landes et marais
• Prairies embroussaillées
Surface pastorale / UGB
moyenne :
5,6 ha
Pourcentage de fourrages
distribués :
11 %
34. C O P I L E q u i p a r c o u r s – P a r t i e C E R P A M – 1 1 m a r s 2 0 2 1
Résultats StratPasto –
Loisir/Tourisme Equestre
• Races : Anglo-arabe, Mérens, Irish Cob,
Islandais
• Profil « Grand Pastoral » :
• Taux de pastoralisme 54 %
• Taux de pâturage 69 %
• Complémentation « homéopathique »
• Diversité des surfaces valorisées :
• Prairies permanentes 10%
• Parcours boisés 22 %
• Parcours herbacés 31%
• Variation « Pastoral distribué » ou
« Pastoral herbager » en fonction de
l’opportunité à avoir des prairies
Surface pastorale / UGB très
importante :
20 ha
Pourcentage de fourrages distribués :
31%
Base de l’alimentation =
parcours mixtes
Contribution des prairies si
opportunité
Distribué = contrainte
hivernale
La « ferme équine Loisir Tourisme équestre PACA » : cumul 6 exploitations
35. Les graminées grossières : un stock sur pied précieux lors
d’un été sec ou d’un hiver froid
• Brachypodes, fétuque paniculée, stipes,…
• Graminées « peu appétentes »,
« délaissées »,…
• Mais résistantes au sec et au froid et
productives,…
Une ressource nourricière pour
l’animal qui a appris à les manger !
Photo M. Meuret - Inrae
36. Le feuillage des arbustes, un ressource stable
malgré les aléas climatiques
• Feuilles coriaces, piquantes, vernissées, résineuses,…
autant de caractéristiques qui limitent leur
évaporation d’eau
Adaptation aux climats difficiles
Une ressource présente hors saison de pousse de l’herbe
• Presque toutes les feuilles d’arbustes se mangent.
• Quand l’herbe est moins verte, une ressource
pouvant assurer près de 50 % du repas pour des
ovins ou des bovins et 80 % pour des caprins
• Mais à gérer avec prudence pour renouveler la
ressource (la consommation doit rester partielle)
Photo P. Thavaud - CERPAM
37. Sous les arbres, une herbe
dont l’appétence se prolonge en période sèche
• L’effet « parasol » protège
l’herbe pour les animaux
• À condition que la canopée
ne soit pas trop dense et
laisse passer la lumière
• C’est tout l’enjeu du
sylvopastoralisme =
éclaircies pour combiner
production sylvicole et
maintien d’herbe
• Bénéfice écosystémique :
limitation des risques
d’incendie
Photo O. Bonnet - CERPAM
38. Face aux aléas climatiques : faire jouer les
sécurités pastorales
• S’assurer de disposer de différents compartiments d’alimentation
apportant une solution aux aléas
• Garder une ressource réserve capable de report sur pied pour
pâturer en cas d’aléas
• Assurer un abreuvement suffisant pour encourager l’animal à
ingérer du « sec »
• Etablir un système de conduite suffisamment souple pour
s’adapter à l’aléa climatique, donc à l’imprévu