L’autonomie protéique et l’efficience nette de conversion des protéines permettent d’avoir un autre regard sur l’élevage laitier. En France, les fermes laitières produisent de 60 à 90% des protéines qu’elles utilisent. Et près de 75% d’entre elles produisent plus de protéines consommables par l’Homme qu’elles n’en consomment.
La diversité des élevages résulte de combinaisons entre les systèmes alimentaires, les conduites, les objectifs de production et les troupeaux. En nous appuyant sur des résultats d’expérimentations et sur des pratiques d’éleveurs, nous cherchons des réponses à la question : Comment adapter la génétique du troupeau à sa propre situation ?
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
L’autonomie protéique et l’efficience nette de conversion des protéines permettent d’avoir un autre regard sur l’élevage laitier. En France, les fermes laitières produisent de 60 à 90% des protéines qu’elles utilisent. Et près de 75% d’entre elles produisent plus de protéines consommables par l’Homme qu’elles n’en consomment.
La diversité des élevages résulte de combinaisons entre les systèmes alimentaires, les conduites, les objectifs de production et les troupeaux. En nous appuyant sur des résultats d’expérimentations et sur des pratiques d’éleveurs, nous cherchons des réponses à la question : Comment adapter la génétique du troupeau à sa propre situation ?
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
Webinaire 31 mars 2022 de 10h à 12h
Restitution de l’action 1 du projet COPRAME
des COPROduits pour Améliorer la Multiperformance des Elevages bovins lait et viande
Trente-cinq fermes réparties dans les 3 régions du Grand Ouest, seront identifiées suivant un gradient de valorisation de l’herbe par les troupeaux, à partir des connaissances acquises dans le VR1 et des données du Réseau Redcap.
Quels scénarii d’avenir et quelle stratégie en faveur
de la valorisation de la prairie, de l’amélioration de
l’autonomie alimentaire des systèmes caprins du
Grand Ouest et de la production de fromages de
chèvre sous signes de qualité à horizon 2025
Parce qu’il affecte les systèmes fourragers et les performances des animaux, le changement climatique impacte les résultats technico-économiques des exploitations laitières. Pour réduire ces effets, deux études, initiées par le Cniel et pilotées par Idele, ont été menées : l’une sur les impacts du changement climatique sur les fourrages et les voies d’adaptation possibles (CLIMALAIT), l’autre sur les techniques permettant de limiter le stress thermique auquel peuvent être soumises les vaches laitières en bâtiment.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
1ères Biennales des conseillers fourragers 2015 - EARL des Ancres à Malaucourt sur Seille (57), Emilie Frustin (Chambre régionale d’agriculture de Lorraine, Inosys-Réseaux d’Élevage)
Webinaire 31 mars 2022 de 10h à 12h
Restitution de l’action 1 du projet COPRAME
des COPROduits pour Améliorer la Multiperformance des Elevages bovins lait et viande
Trente-cinq fermes réparties dans les 3 régions du Grand Ouest, seront identifiées suivant un gradient de valorisation de l’herbe par les troupeaux, à partir des connaissances acquises dans le VR1 et des données du Réseau Redcap.
Quels scénarii d’avenir et quelle stratégie en faveur
de la valorisation de la prairie, de l’amélioration de
l’autonomie alimentaire des systèmes caprins du
Grand Ouest et de la production de fromages de
chèvre sous signes de qualité à horizon 2025
Parce qu’il affecte les systèmes fourragers et les performances des animaux, le changement climatique impacte les résultats technico-économiques des exploitations laitières. Pour réduire ces effets, deux études, initiées par le Cniel et pilotées par Idele, ont été menées : l’une sur les impacts du changement climatique sur les fourrages et les voies d’adaptation possibles (CLIMALAIT), l’autre sur les techniques permettant de limiter le stress thermique auquel peuvent être soumises les vaches laitières en bâtiment.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
1ères Biennales des conseillers fourragers 2015 - EARL des Ancres à Malaucourt sur Seille (57), Emilie Frustin (Chambre régionale d’agriculture de Lorraine, Inosys-Réseaux d’Élevage)
Avec les interventions d'Hugues Chauveau - Arvalis, Elodie Tranvoiz et Claire Caraës - CA de Bretagne, Romaric Puthod - PRISM - Poisy, Alice Berchoux et Valérie Brocard, Idele
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Le diaporama comprend :
- une introduction permettant de vérifier les prérequis sur les spécificités de la reproduction ovine ;
- un 1er chapitre sur le contexte : le cahier des charges bio, une production très saisonnée en bio, le marché (pics de demande), la production d’agneaux bio française ;
- un 2ème chapitre sur la problématique rencontrée par la filière agneaux bio : l'adéquation offre-demande et les solutions pour y répondre ;
- un 3ème chapitre sur les techniques mobilisables pour étaler la production localement (en bassin herbager ou en bassin rustique) et sur la possibilité de jouer sur les complémentarités entre bassin, avec des exercices d'application.
https://idele.fr/detail-article/kit-pedagogique-revabio
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Ce diaporama présenté à l'édition 2021 de Tech-Ovin présente différents itinéraires de production à contre-saison dans les bassins herbagers ainsi qu'une estimation du surcoût du système d'alimentation.
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Webinaire santé prédation - Doré Nicolas Inrae 31 mai 2024.pdf
6 La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique - JP Coutard, J. Fortin
1. La ressource alimentaire, un enjeu dans les
élevages en agriculture biologique
COUTARD J.P., FORTIN J.
Chambre d’agriculture - Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou (49)
1La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique
2. Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou
Un outil de Recherches, Démonstration, Communication
Une ferme de polyculture élevage, conduite en AB
• 137 Ha SAU, 106 Ha de SFP, 25 ha cultures, 6 ha d’essais
• 48% de prairies permanentes et de longue durée dans la SFP
Des sols au potentiel agronomique modeste
• sols limono-sableux, caillouteux, peu profonds
• très séchants l’été, hydromorphes l’hiver
• 680 mm de pluviométrie annuelle
Un troupeau de vaches allaitantes productif
• 68 vaches allaitantes de race Limousine + suite (environ 110 UGB)
• naisseur-engraisseur de bœufs, avec un chargement de 1,1 UGB/ha SFP
Une recherche d’autonomie alimentaire totale
Une ferme viable hors coûts de recherche
• un EBE de 85 800 € (42,8% du PB), 59 300 € de MO rémunérée soit 1,7 technicien (a)
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 2
Un système prototype amélioré pas à pas
Trou d’été habituel
Impossibilité de finir
totalement à l’herbe
(a) Moyenne 2012/2015
3. Les 7 leviers de l’autonomie alimentaire
Optimiser l’efficacité des UGB présents
Privilégier les prairies à flore variée
Associer céréales et protéagineux
Implanter les prairies sous couvert
Cultiver de la luzerne, sur sols acides ?
Cultiver de la féverole d’hiver
Pratiquer des rotations adaptées
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 3
De nombreux essais sur les ressources et leur valorisation zootechnique
4. Optimiser l’efficacité des UGB présents
En limitant au maximum les UGB improductifs par une conduite
rigoureuse de la reproduction
• double période de vêlages stricte, avec un taux de renouvellement élevé,
• un premier vêlage à 30 mois : 30,4 mois (moyenne 1999-2015)
• des IVV maîtrisés : 368,2 jours (moyenne 1999-2015)
En maximisant la productivité des UGB présents
• par une sélection adaptée
• 10% supérieurs de la race (IVMAT mères)
• avec un troupeau mixte viande
• par une production de carcasses lourdes
• femelles jeunes (74% à moins de 6 ans)
• des bœufs de 30-33 mois
• valorisées dans la filière BIO (UNEBIO)
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 4
Vaches Bœufs
Nombre 79 37
Age moyen 4,9 ans 32,3 mois
Carcasses (kg) 446,9 482,5
Rendement (%) 55,7 57,6
Conformation R+/U- U-/R+
Prix /kg c (€) 4,97 € 5,03 €
Résultats d'abattage 2013-2015
Un gain de poids vif par UGB de 345 kg (moyenne 2012 – 2015)
5. Privilégier les prairies à flore variée
Pour apporter des fonctions complémentaires à la prairie
• 7 essais de longue durée ont permis de préciser les assemblages adaptés
Les prairies à flore variée produisent plus que le RGA – TB
• + 1,5 T MS/ha, y compris sur sols profonds
• Avec une variabilité atténuée, un meilleur étalement
Une souplesse dans les rythmes d’utilisation
• permise par la richesse en légumineuses et la diversité botanique
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 5
6. Privilégier les prairies à flore variée
Une valeur nutritive de l’herbe satisfaisante
• mais une chute au 2ème cycle (repousses partiellement épiées) avec risque de refus
De bonnes
performances
au pâturage
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 6
Moyenne sur
7 campagnes
et 2 essais
+ 1 000 UFL/ha
Offre Prairies à flore Pâturage
d'herbe + variée riches + tournant
abondante en légumineuses 5 parcelles
Reprise de Croissance Intensité de
poids et d'état + élevée + la croissance
des vaches des veaux compensatrice
7. Privilégier les prairies à flore variée
Des stocks de qualité
• une valeur des foins variant comme attendu en fonction du stade de récolte et du
pourcentage de légumineuses
• une ingestibilité des foins nettement supérieure à celle des foins de prairie
naturelle (+16% en moyenne de 3 essais)
Sur les prairies de plus de 5 ans
• la flore se diversifie et le % de légumineuses baisse fortement
• la valeur des foins devient comparable à celle observée sur foins de PN
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 7
Valeur alimentaire des foins à flore variée de premier cycle
Rang de Nb Date de Lég MAT dMo UFL PDIN PDIE UEB
l'année Foins Fauche % g/kg MS % /kg MS g/kg MS g/kg MS / kg MS
1 à 5 29 6/6 23,1 87 62,7 0,71 55 74 1,17
6 à 12 29 12/6 11,4 64 57,0 0,64 40 65 1,27
Lég : % de légumineuses dans la MS récoltée
8. Associer céréales et protéagineux
Les objectifs
• un mélange productif, riche en légumineuses, en évitant la verse, avec une bonne
maîtrise des adventices, récolté avant la sécheresse estivale
De nombreux essais pour préciser les assemblages adaptés
Un rendement comparable à celui du triticale cultivé pur
• satisfaisant compte tenu du plus faible potentiel productif des protéagineux
• 8,0 T MS/ha en fourrages (supérieur à celui des praires à flore variée)
• 39,8 q/ha en grain
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 8
Récolte Triticale Avoine Pois (2) Vesce Total
(1) fourrager commune
Grain 300 20 320
Fourrages 290 15 15 320
260 30 15 15 320
(1) augmenter de 10% si semences fermières
(2) la variété assas constitue une valeur sûre
Densités de semis
Conseillées
(graines par m²)
Avec une forte variabilité du % de protéagineux récoltés
9. Associer céréales protéagineux
La teneur en MAT augmente avec le % de protéagineux récoltés
• La valeur azotée globale du fourrage récolté reste modeste
(66 g PDIN et 79 g PDIE sur triticale-pois-vesce avec 30,9% de protéagineux)
Un fourrage bien valorisé par les animaux du troupeau allaitant
• testé pendant 3 campagnes sur vaches allaitantes en vêlage d’automne
• testé pendant 4 campagnes sur vaches en finition
Un concentré équilibré à 90-95 g PDIN/UF avec 35 % de pois
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 9
Valeur nutritive
Des composantes
Des associations
Thorigné d’Anjou
2006 - 2014
10. Les 7 leviers de l’autonomie alimentaire
Optimiser l’efficacité des UGB présents
Privilégier les prairies à flore variée
Associer céréales et protéagineux
Implanter les prairies sous couvert
Cultiver de la luzerne, sur sols acides ?
Cultiver de la féverole d’hiver
Pratiquer des rotations adaptées
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 10
De nombreux essais sur les ressources et leur valorisation zootechnique
11. Finition des vaches allaitantes Limousines conduites en agriculture biologique 11
Essais réalisés avec la participation financière de la région Pays de la Loire
12. Implanter les prairies sous couvert
Deux essais à Thorigné d’Anjou
Une technique séduisante
• en cours de déploiement
Semis :
• une prairie à flore variée,
• sous couvert d’une association
triticale-protéagineux
• en octobre
Permet de supprimer l’ interculture
• avec une prairie installée et «propre»
dès l’automne de l’A0
• avec un rendement satisfaisant de
l’association récoltée en fourrage
Mais avec un rendement pénalisé de
l’association récoltée en grain
• poursuite des essais pour optimiser
les itinéraires
En un seul passage, avec un semoir à
double caisson
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 12
13. Cultiver de la luzerne sur sols acides ?
C’est possible même sur sols acides
• Une fois installée, la luzerne est très résistante à la sécheresse
Des limites agronomiques à intégrer
• lenteur d’installation : faible productivité et salissement en A1
• ne supporte pas l’hydromorphie : disparition lors d’hivers très humides (a)
• est fortement concurrencée par les graminées et diverses après les hivers doux (b)
• la récolte est délicate : risque de pertes de feuilles
Une solution intéressante pour équilibrer les régimes, avec des foins ou BRE
• riches en MAT mais à valeur énergétique modeste
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 13
Essai Période Durée Sols Luzerne Luzerne Trèfle Rgh Asso Flore
Dactyle violet Tv (1) variée (2)
1 2003/2005 3 profond 16,0 16,0 13,3 14,6
2 2009/2012 4 peu profond 9,4 5,4 7,2
(1) fétuque élevée, dactyle, trèfle violet.
(2) fétuque élevée, RGA, trèfle hybride, lotier corniculé
Productivité annuelle (TMS/ha)
(a) 2012/2013 et 2013/2014, (b) 2015/2016
14. Cultiver de la féverole d’hiver
Pour équilibrer les fourrages à faible teneur en MAT
• foins de prairies naturelles, et de prairies de logue durée,…
Les protéagineux des cultures à risque :
• difficultés à semer tôt en fin d’hiver
• sécheresse, coups de chaleur
• maladies fongiques
(notamment anthracnose sur lupin)
• gel sur protéagineux d’hiver
La féverole d’hiver : le compromis
• le moins risqué dans notre contexte
• bon précédent
• PDIN/UF 156 vs 139 sur pois
• Moins salissant (sauf si début d’été humide)
Un rendement moyen de 26,9 q/ha
(11,2 à 48,6)
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 14
15. Pratiquer des rotations adaptées
Les rotations prairies – cultures en AB ont 3 objectifs :
• 1 – offrir aux cultures des conditions de nutrition azotée satisfaisantes
• 2 – maîtriser les adventices
• 3 –limiter l’impact des maladies et ravageurs
Elles ont à Thorigné d’Anjou une durée moyenne de 7 ans (par ex)
La culture suivant la prairie : le plus souvent sans déherbage mécanique
Un intervalle minimum de 5 ans entre 2 féveroles pour :
• limiter le risque de maladies fongiques
Augmenter la durée de vie des prairies :
• pas toujours possible sur sols superficiels
• conduirait à des rotations plus (trop) courtes sur cultures
• et le % de légumineuses baisse sur prairies de plus de 5 ans
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 15
16. Indicateurs globaux
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 16
2002 2012
2011 2015
SAU ha 116,4 126,6
SFP ha 100,0 103,8
SFP/SAU % 85,9 82,0
Cheptel UGB 112,2 111,1
Chargement UGB/ha SFP 1,12 1,07
Gain de poids vif /UGB kg 303 345
Total MS récoltée T MS 220,8 311,4
MS récoltée/UGB T MS /UGB 1,96 2,80
Fourrage consommé T MS/UGB 2,12 2,24
Concentré consommé Kg/UGB 389 466
Période
17. Variabilité de la consommation
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 17
Fourrages stockés (T MS/UGB)
18. Rendement moyen annuel
La ressource alimentaire, un enjeu dans les élevages en agriculture biologique 18
Nb Moy E.T CV
Ensilage flore variée 1er cycle T MS/ha 9 5,1 1,2 24
Foin flore variée 1er cycle T MS/ha 15 3,9 0,7 18
Repousses T MS/ha 15 2,6 0,9 34
Foin prairies naturelles Salvert C1 T MS/ha 17 3,3 0,6 19
Coudreaux C1 T MS/ha 18 2,9 0,9 29
Enrubannage FV print print, déb été T MS/ha 9 3,7 1,0 28
T MS/ha 8 7,7 4,0 53
T MS/ha 10 8,0 1,7 21
Luzerne Total annuel T MS/ha 11 8,7 2,5 29
Triticale Grain q/ha 14 39,2 15,6 40
Paille T/ha 14 3,7 1,4 36
Triticale - pois Assas Grain q/ha 15 39,8 11,6 29
Paille T/ha 15 3,8 1,4 38
Blé Grain q/ha 9 32,7 10,5 32
Paille T/ha 8 3,2 1,3 40
Pois Printemps q/ha 4 28,3 15,7 56
Lupin Printemps q/ha 5 15,2 10,0 66
Féverole Hiver q/ha 13 26,9 11,2 42
Tournesol q/ha 7 18,7 5,8 31
Maïs ensilage
Ensilage association