1. LE SAVIEZ-VOUS?
Alexandre Yersin est l’un des rares français dont le Vietnam d'aujourd'hui honore
encore la mémoire.
Sa vie fut rocambolesque et passionnante: découvreur du bacille de la peste,
explorateur, initiateur de la future station climatique du Lang Bian (la ville de Da
Lat), initiateur des plantations du quinquina, d'hévéas...
SPECIALISTE DU VOYAGE SUR-MESURE AU VIETNAM, CAMBODGE ET LAOS
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Les expéditions en Indochine
Après avoir travaillé à l’Institut Pasteur, Yersin décide d’embarquer pour l’Indochine. Il réalise par
la suite trois expéditions à travers la jungle indochinoise, et apprend à y vivre alors que cette
région est réputée dangereuse et sauvage et reste peu connue. Il devient un explorateur
remarquable grâce à la réalisation de cartes précises et à ses nombreuses observations sur la
population locale, leurs ressources et économie. Il découvre également le site de Da Lat lors de
l’une de ses expéditions.
La découverte du microbe de la peste
En 1894, une épidémie de peste atteint le sud de la Chine et
Hong-Kong. Le gouvernement français et l’Institut Pasteur dépêche
Yersin afin qu’il étudie l’épidémie, celle-ci menaçant le commerce
maritime. Il arrive à isoler le microbe de la peste grâce à des
autopsies réalisés sur des cadavres et entre dans l’histoire avec le
« bacille Yersin ».
Dès lors, il essaie de trouver un vaccin à la peste pour prévenir et
guérir la maladie mais échoue. En effet, le sérum était trop peu
efficace et menaçait donc des vies humaines.
Le laboratoire de Nha Trang
Dans son laboratoire de Nha Trang, Yersin se dirige alors vers les maladies infectieuses chez les
animaux et travaille notamment sur la peste bovine où il rencontre beaucoup plus de succès. Il
introduit également l’Hévéa au Viet Nam et ses récoltes de latex sont mêmes achetées par
Michelin. Aujourd’hui, cet arbre est encore une des ressources du pays, puis il s’oriente vers les
plantations de Cinchonas afin de produire la quinine permettant de soigner le paludisme. Ces
plantations lui permettent de pourvoir ses besoins et d’accroitre l’agriculture indochinoise.
Durant cette période, il installe à Da Lat un sanatorium et la ville devient une importante station de
villégiature pour les coloniaux et les riches saïgonnais.
Le laboratoire de
Nah Trang
Le sérum