LETTRE PASTORALE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE D’HAITI (CEH) POUR L’ANNEE SAINT...Radio Télévision Caraibes
Par la présente lettre, nous Évêques de l’Église Catholique d’Haïti, nous donnons quelques orientations
spirituelles et pastorales pour vous aider à vivre le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, proclamé par le
Pape François. Il débutera le 8 Décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse
Vierge Marie, et se conclura le 20 Novembre 2016, solennité du Christ, Roi de l’Univers. Qu’est-ce qu’un
Jubilé ? Dans la tradition catholique, le Jubilé est un grand événement religieux. C'est l'année de la
rémission des péchés et des peines pour les péchés, c'est l'année de la réconciliation entre les
adversaires, de la conversion et de la pénitence sacramentelle, et, en conséquence, de la solidarité, de
l'espérance, de la justice, de l'engagement au service de Dieu dans la joie et dans la paix avec ses frères.
L'Année jubilaire est avant tout l'année du Christ, porteur de vie et de grâce à l'humanité.
REDÉCOUVRIR LE VÉRITABLE VISAGE DE DIEU COMME UN « DIEU DE MISÉRICORDE »
LETTRE PASTORALE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE D’HAITI (CEH) POUR L’ANNEE SAINT...Radio Télévision Caraibes
Par la présente lettre, nous Évêques de l’Église Catholique d’Haïti, nous donnons quelques orientations
spirituelles et pastorales pour vous aider à vivre le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, proclamé par le
Pape François. Il débutera le 8 Décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse
Vierge Marie, et se conclura le 20 Novembre 2016, solennité du Christ, Roi de l’Univers. Qu’est-ce qu’un
Jubilé ? Dans la tradition catholique, le Jubilé est un grand événement religieux. C'est l'année de la
rémission des péchés et des peines pour les péchés, c'est l'année de la réconciliation entre les
adversaires, de la conversion et de la pénitence sacramentelle, et, en conséquence, de la solidarité, de
l'espérance, de la justice, de l'engagement au service de Dieu dans la joie et dans la paix avec ses frères.
L'Année jubilaire est avant tout l'année du Christ, porteur de vie et de grâce à l'humanité.
REDÉCOUVRIR LE VÉRITABLE VISAGE DE DIEU COMME UN « DIEU DE MISÉRICORDE »
Un calendrier de l'Avent qui invite à vivre en famille un Avent davantage missionnaire, à partager la joie de Noël grâce à des propositions variées :
Défis missionnaires à relever
Découverte des symboles de Noël
Figures missionnaires à découvrir
Contes de Noël
Prières
Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 ita
Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 dicembre 2020 fra
1. Rome, 14 Décembre 2020
Très chères sœurs,
Lors de notre dernière réunion en 2020, nous
avons salué chaleureusement et avec reconnaissance
chacune de vous et vos communautés
éducatives respectives.
Nous avons récemment célébré la
solennité de l’Immaculée Conception de Marie, un
anniversaire très spécial pour notre famille. Avec
Don Bosco, nous avons rappelé le début de
l’Oratoire et, avec Mère Mazzarello, son
parcours formatif-spirituel : de Fille de
l’Immaculée à Fille de Marie-Auxiliatrice.
Dans la Chronique (tome 1), nous trouvons un détail qui suscite joie et gratitude, sous le titre
significatif : « Nous ne serons pas moins que l’Immaculée puisque nous sommes toutes
auxiliatrices ».
Je vous invite à relire cette belle histoire pour renforcer encore notre spiritualité Mariale. Je
voudrais souligner quelques expressions : « Le Père Pestarino nous dit que, dans toutes les maisons
salésiennes, la fête de Marie Immaculée est solennellement célébrée comme celle de Marie
Auxiliatrice ; et dans les Constitutions, concernant le vœu de chasteté, Don Bosco recommande une
tendre dévotion à Marie Très Sainte Immaculée. Oui, Don Bosco ne nous a pas détachées de notre
dévotion primitive, mais il l’a perfectionnée ; nous sommes maintenant Filles de Marie Auxiliatrice,
parce que nous avons tant aimé Marie Immaculée ».
En cette période liturgique de l’Avent, où tout nous invite à un voyage de préparation à Noël,
Marie est la présence maternelle qui nous enseigne à demeurer dans la Parole, à garder le temps
d’attente pour identifier le passage de Dieu dans notre histoire personnelle et dans celle de l'humanité.
Noël 2020 sera certainement inoubliable, comme tous les événements de cette année, en raison
de la tempête inattendue et furieuse qui nous a tous pris par surprise : la pandémie de Covid-19. Cette
période historique nous a fait vivre notre vulnérabilité, la fragilité de nos certitudes et les limites de
nos connaissances. Mais entre-temps, elle a aussi réveillé en nous - avec plus de force - la passion
missionnaire et le désir de faire le bien, traduits par de nombreux gestes de solidarité et la capacité de
trouver une issue à chaque nouvelle difficulté qui se présente.
Pour Mère Mazzarello aussi, la maladie du typhus était une bonne occasion de recommencer sa
vie et de prendre une décision. Sa « conversion » a eu lieu précisément dans un moment de souffrance,
lorsqu’elle a réalisé qu’elle ne pouvait plus vivre et travailler comme avant. À ce moment, Maìn ne
s’est pas adapté à une « nouvelle normalité », mais a fait un saut dans la foi. Elle a changé sa vie
quotidienne, a grandi dans son amour et sa fidélité au Seigneur.
Chères sœurs, pour conclure la proposition faite tout au long de l’année 2020, se rencontrer
avec Mère Mazzarello à travers ses lettres aux missionnaires, dans la simplicité et le concret de la
vie ordinaire, je voudrais laisser pour votre lecture et votre réflexion quelques expressions de la Sainte
Mère concernant la fête de Noël.
Dans la Lettre 27, Mère Mazzarello écrit : « Au moment des Exercices, nous avons allumé le
feu dans notre cœur, mais si nous ne secouons pas de temps en temps les cendres et n’y mettons pas
1
2. du bois, il s’éteindra. C’est précisément le moment de raviver le feu. Lors des fêtes de l’Immaculée
et du Saint Noël, nous devons être si ferventes que nous le restons jusqu’à la mort. Mettons-nous
donc réellement en avant avec courage et bonne volonté, nous toutes ».
À Don Cagliero, missionnaire de la première heure, le 29 décembre 1875, la Mère écrit :
« Vive l’Enfant Jésus ! Et qui l’aime ! où qu’il soit. [...] Si c’était plus proche, je lui souhaiterais de
bonnes fêtes, mais dans le Nouveau Monde ... quand les vœux arriveront, Noël sera presque oublié. [...]
Oh ! oui, que l’Enfant Jésus bénisse leurs sacrifices et leurs travaux d’une telle bénédiction, qu’ils
portent des fruits abondants ; afin qu’à leur entrée au ciel [...] ils soient accompagnés de milliers
d’âmes sauvées par elle » (L 4).
Toujours dans la lettre 4, Mère Mazzarello demande à Don Cagliero d’envoyer des nouvelles.
A Mornèse, tout le monde attend « avec impatience une longue, très longue lettre » du cher directeur.
Avec sympathie et une saine curiosité, elle lui a dit : « Écrivez-nous même si cela ne leur a pas semblé
étrange de fêter Noël et le début de l’année estivale ! Il me semble que ces festivités ne sont pas si
belles en une telle saison, est-ce vrai ? Voir la neige qui recouvre nos campagnes, le silence qui règne
partout, donne une idée plus claire de l’Enfant Dieu couché dans une étable, abandonné de tous,
tremblant de froid ». Ensuite, il a présenté la « disponibilité missionnaire » de la communauté de
Mornèse : « Avec tout cela, cependant, si Dieu voulait que l’une d’entre nous aille célébrer la
naissance de l’Enfant Jésus dans ce district lointain que j’ai dit l’Amérique, nous irions tous
volontiers ».
Avec le désir de partir en mission, c’est donc une demande très importante. Pour Mère
Mazzarello, la bonne volonté de partir ne suffit pas, il faut une préparation. Elle est consciente qu’un
missionnaire doit « se dépouiller » de sa propre culture pour entrer dans une autre ; et l’apprentissage
de la langue est le premier outil pour embrasser un autre peuple : « Ayez la bonté de nous envoyer
bientôt des livres d’espagnol pour que nous puissions étudier et être préparés au premier appel.
J’aimerais pouvoir vous envoyer des livres frais que nous avons en abondance ; mais comme nous ne
pouvons pas attendre que vous nous envoyiez de l’Ange Gardien beaucoup de chaleur, de ce que
l’Enfant Jésus répand ». Les sujets sont variés... livres, premier appel, froid, chaleur, enfant Jésus...
Toujours à Don Cagliero, dans une lettre écrite le 27 décembre 1876, la Mère donne des
nouvelles de la communauté, exprime une fois de plus son désir d’aller en Amérique et indique les
noms des sœurs prêtes à partir. Comme le climat est celui de Noël, la Mère assure : « [...] toutes
ensemble nous avons prié l’Enfant Jésus du fond du cœur, même nos chers missionnaires salésiens.
(...) Le jour s’est ensuite écoulé dans la joie en compagnie de l’Enfant Jésus. Maintenant que je m’en
souviens, l’enfant existe-t-il en Amérique ? Sinon, nous le porterons ». (L 9)
Chères sœurs, en ce Noël spécial 2020, plaçons-nous devant la crèche pour accueillir dans la
foi cette parole que l’Enfant Jésus a réservée à chacune de nous. À l’écoute de sa parole, laissons-nous
interpeller par la réalité qui nous entoure et offrons le meilleur de nous-mêmes pour que le monde
puisse vivre une saison de guérison et de vie nouvelle.
Je voudrais terminer en rappelant les paroles de Mère Mazzarello aux sœurs de Montevideo-
Villa Colón (L 56) : « Je prie et je prierai l’Enfant Jésus pour vous, qui [vous] donnera les
bénédictions les plus choisies, d’abord une santé spirituelle et ensuite une grande santé robuste. [...]
Oui, que Jésus vous garde toujours zélées et ferventes au service du Seigneur. [...] Que Dieu vous
bénisse, vous et toutes vos sœurs, et dans le Cœur de l’Enfant Jésus [...] »,
Je vous embrasse avec affection, et toujours en union de prière.
Conseillère pour les Missions
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