DIA MUNDIAL DO MIGRANTE E DO REFUGIADO 2021Maike Loes
O documento defende que Deus criou todos os seres humanos como iguais e complementares, destinados a formar um "NÓS" cada vez maior. Pretende-se construir uma sociedade mais inclusiva onde não existam "os outros", mas apenas um único povo unido. A Igreja deve acolher a todos sem preconceitos para promover a comunhão entre pessoas de diversas origens.
JORNADA MUNDIAL DEL MIGRANTE Y DEL REFUGIADO 2021Maike Loes
El documento habla sobre la necesidad de construir un "Nosotros" cada vez más grande que incluya a toda la humanidad. Dios nos creó a todos como iguales, pero actualmente el mundo está fragmentado y marginan a los migrantes y refugiados. Debemos esforzarnos por derribar los muros entre las personas y construir puentes de encuentro para crear una comunión entre todos. El futuro depende de que trabajemos juntos como un solo pueblo para el cuidado de nuestro planeta y las generaciones futuras.
This document discusses the need for greater unity and inclusion among all people. It argues that God created humanity as both male and female in order to form a "we" that would grow together. However, today divisions exist that separate people into "them" and "those." The document calls for embracing diversity and building communion between all, including foreigners, migrants and refugees. It envisions an ever wider "we" that encompasses all of humanity as God intended. Borders should become places where people of different backgrounds encounter each other and form new bonds of shared humanity.
[1] A carta agradece às irmãs pelo trabalho missionário realizado nos últimos anos e convida a refletir sobre o tema do Dia Mundial do Migrante e do Refugiado, contemplando a Sagrada Família como exemplo de família migrante. [2] A carta também agradece o apoio dado às missionárias, especialmente no aprendizado de línguas e culturas estrangeiras, e deixa uma mensagem de gratidão e oração por todas as irmãs.
Este documento es una carta de la Consejera para las Misiones Sor Alaíde Deretti a las hermanas de su orden religiosa. En la carta, ella agradece a las hermanas por su apoyo al trabajo misionero durante los últimos 10 años, y las anima a apoyar a los migrantes y refugiados como lo hizo la Sagrada Familia cuando tuvo que huir a Egipto. También les desea lo mejor para su misión presente y futura.
1. The document is a letter from Sr. Alaide Deretti, Councilor for Missions, thanking the sisters for their support of missionary work over the past year.
2. It encourages sisters to reflect on Pope Francis' message for the upcoming World Day of Migrants and Refugees, seeing migrants as fellow human beings in need of welcome and support.
3. It draws a parallel between the Holy Family's flight into Egypt to escape danger and the current reality of families forced to migrate and live as foreigners, urging sisters to support migrant brothers and sisters through welcome and non-judgement.
Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 august 2021 engMaike Loes
The document is a letter from Sr. Alaide Deretti, Councilor for Missions, to her sisters reflecting on the figure of St. Joseph and the importance of the initial proclamation of Christ. She highlights how Joseph witnessed key events in Jesus' life like his birth and the visits of the shepherds and Magi. The initial proclamation is communicating one's personal encounter with Christ in order to transform lives and share joy with others. As FMAs, each sister should strive to renew her encounter with Christ daily and live her missionary life with greater joy and creativity, becoming a witness of God's love through her actions.
Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 porMaike Loes
A carta discute São José como testemunha do primeiro anúncio de Jesus e como modelo para as Irmãs Salesianas. São José presenciou o nascimento de Jesus e encontros de Jesus com pastores, magos e outros. Da mesma forma, as Irmãs devem ser testemunhas do amor de Deus por meio de seus próprios encontros com Jesus e anúncios do Evangelho.
Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 ita
Messaggio della Consigliera per le Missioni - Sr. Alaide Deretti - 14 luglio 2017 (FRA)
1. PremièreExpéditionMissionnaire
Rome, 14 juillet 2017.
Très chères sœurs,
« Que rendrai-je au Seigneur pour cette expérience débordante de joie ? »
Le dernier 5 juillet, en rentrant de la retraite avec la Mère et les Sœurs du Conseil, nous avons eu la
joie de nous arrêter au port de Gêne, d’où son parties, il y a 140 ans, les premières sœurs
missionnaires ad gentes vers l’Uruguay. Cela a été un moment particulier d’action de grâce au
Seigneur pour l’audace prévoyante de nos Fondateurs et pour le courage et l’ingéniosité des
premières sœurs.
Nous avons porté avec nous une valise en carton et qui contenait, symboliquement, trois regards :
un regard de contemplation, un regard de mémoire et un regard du futur.
Avec le regard de contemplation, nous avons rappelé tout ce que disent les Actes de CGXXIII : «
Elargissez le regard. Avec les jeunes, missionnaires d'espérance et de joie ».
En contemplant le ciel, la mer … en sentant l’air, le vent, le bruit de l’eau, la chaleur du soleil…
nous avons laissé parler notre cœur. Le regard de contemplation est le regard de Dieu qui,
contemplant l’œuvre de ses mains, « il vit que tout était bon ».
Avec le regard de mémoire, nous avons revisité ce lointain 14 novembre 1877, lorsque Don
Bosco et Madre Mazzarello ont accompagné les salésiens et les FMA au port de Gêne pour le
départ. Là nous pouvions sentir l’écho vif du cœur paternel et maternel de Don Bosco et de Mère
Mazzarello.
La « Cronistoria », parmi tant d’autres choses, nous parle des « yeux du Fondateur pleins de
larme », et pourtant Don Bosco réussit à sourire, à parler, à réconforter ! En plus, il arrête l’attention
sur Madre Mazzarello, dont le cœur sentait « le besoin de se donner et de se donner encore à ses
filles, qu’elle pense de ne jamais plus revoir, c’est pourquoi elle s’entretenait avec chacune d’elles
en particulier… ». La Chronique continue en disant : « A partir du pont, le groupe, ému, salue : Don
Bosco adresse un dernier long regard, Madre Mazzarello avec peine, elle reteint les larmes. Don
Cagliero aurait voulu dire quelque blagues pour soulever les esprits, mais il ne le pût. A un certain,
moment, de la mer, une onde sonore arriva : c’est don Costamagna au piano, qui accompagne le
chœur des missionnaires : " Moi, je veux aimer Marie " (Io voglio amar Maria). A distance, le
chant se perdit ».
Nous aussi en ce moment-là, nous avons éprouvé un peu de cette émotion, celle que, je pense, ont
expérimenté nos jeunes sœurs de l’année 1877.
Avec le regard du futur, nous avons prié pour les personnes qui ont été contraintes à laisser leur
terre au cours de ces derniers siècles. Oui, un regard vers le futur pour que … celui qui part, part
toujours avec l’espérance de trouver une place où vivre avec plus de dignité, en paix, avec plus de
possibilité d’avoir le nécessaire pour lui et pour les siens.
L’histoire nous montre qu’en Italie, après l’année 1870, l’augmentation de la population fit monter
considérablement l’influence migratoire. Entre les années 1876 et 1925, plus de 9 millions d’italiens
sont partis. Parmi eux, plusieurs étaient des paysans et des pauvres journaliers et analphabètes, mis
en dehors de la désoccupation et de la faim.
Le 11 novembre 1875, lors du départ de la première Expédition Missionnaire SDB, à la fin des
Vêpres, Don Bosco, « monta sur le pupitre et reproduisit aux partants le programme de leur action.
En premier lieu, ils s’occuperaient des italiens émigrants en Argentine : " Je vous recommande
avec une insistance particulière la position douloureuse de plusieurs familles italiennes. Vous
2. PremièreExpéditionMissionnaire
trouverez un très grand nombre d’enfants et même des adultes qui vivent dans une ignorance
déplorable de la lecture et de l’écriture et de chaque principe religieux. Allez, cherchez nos frères,
ceux-là que la misère et l’aventure portèrent en terre étrangère" ».
L’Agence des Nations Unies per les Réfugiés nous offre des données qui méritent notre réflexion. A
la fin de l’année 2016, les personnes contraintes d’abandonner leurs maisons dans tout le monde
ont été au nombre de 65,6 millions. Le conflit en Syrie reste la principale cause de l’origine des
réfugiés (5,5 millions). Le Sud Soudan a contribué à la fuite de 1,87 millions de personnes. Les
personnes déplacées à l’intérieur de leur propre Pays sont à peu près 40,3 millions. Dans le monde,
une personne sur 113 est contrainte d’abandonner sa propre maison et une personne chaque trois
secondes est aussi obligée d’abandonner sa propre maison – c’est serait moins de temps nécessaire
pour lire cette phrase. Les enfants constituent la moitié des réfugiés dans le monde. Les
demandes des écoles maternelles présentées par les enfants non accompagnés, sont 75.000. On
estime que, à la fin de l’année 2016, au moins 10 millions de personnes s’avéreraient privées de
nationalité.
Très chères sœurs, en tant que FMA, le regard du futur devrait susciter en nous inquiétude, points
d’interrogations, …
Quelles sont les demandes qui surgissent de notre cœur face à la situation de beaucoup de
personnes que doivent abandonner leur propre terre, langue, culture, famille ... ?
Quel avenir d’espérance se présente pour les jeunes immigrants, pour les mineurs non
accompagnés?
Quelle réponse le charisme de Don Bosco et de Mère Mazzarello peut donner aux jeunes en fuite,
aux jeunes privés de nationalité, victimes de la guerre, de la traite, de la pauvreté ?
En outre, le regard du futur devrait allumer en nous beaucoup d’espérance d’atteindre de
nouveaux horizons de vie à offrir aux nouvelles générations.
A la fin de notre escale au Port de Gêne, nous avons reçu des mains de Mère Mazzarello, en la
personne de la Mère Sœur Yvonne, une lettre spéciale qui nous pousse vers le futur, pour que nous
puissions vivre avec un nouvel élan apostolique missionnaire, notre service d’animation et de
gouvernement de l’Institut aujourd’hui.
Ainsi, mes Sœurs, en ce 14 juillet, je vous invite à prier ensemble, comme communauté, pour
tous les déplacés, les immigrants, les réfugiés de notre temps, de façon particulière pour les
jeunes et les enfants à qui la vie n’a pas donné une autre possibilité que celle de fuir, de se sauver,
de traverser les frontières, les mers, les déserts … Prions aussi pour ceux qui sont partis, mais qui
n’arriveront jamais !
De plus, je vous invite à entretenir le regard de contemplation, le regard de mémoire et le regard du
futur en lisant une des 25 lettres écrites par Mère Mazzarello aux missionnaires. Je suggère de
laisser ces correspondances (lettres) à la chapelle, ainsi, dans un moment de prière personnelle,
vous pouvez confronter votre regard avec celui de Mère Mazzarello. Cela donnera la profondeur à
votre préparation à la GRANDE EXPEDITION MISSIONNAIRE du mois de novembre et à votre
geste prophétique.
Nous nous souhaitons d’avoir toujours notre valise prête, petite et légère, pour répondre
généreusement à l’appel du Seigneur et de la réalité qui nous entoure.
3. PremièreExpéditionMissionnaire
J’unis un vif remerciement à toute les Provinces qui ont offert à l’Institut une missionnaire ad
gentes en cette 140ème année d’expédition. Elles sont 11, les sœurs qui feront à Rome le parcours
de préparation à la mission ad gentes. « Dieu aime qui donne avec joie ! ».
Je remercie le Seigneur pour que le groupe des missionnaires continue aujourd’hui comme hier à
franchir les océans du monde pour témoigner la face de Dieu et annoncer la Bonne Nouvelle,
présente dans chaque réalité, culture, langue, peuple et nation.
MAGNIFICAT, Seigneur, parce que le Charisme est vivant et il est la réponse aux attentes des
jeunes, des pauvres, des immigrants, … Aide-nous à élargir encore plus le regard pour rejoindre nos
frères et sœurs qui ont soif et faim de la Bonne Nouvelle de vie et espérance.
De plus, je partage avec vous certaines des résonances des sœurs du Conseils sur l’expérience vécue
au port de Gêne le 5 juillet u.s.
En Don Bosco et Mère Mazzarello, unies aux premières missionnaires de l’année 1877, une
accolade fraternelle et une pensée dans la prière.
Conseillère pour les Missions
alaide@cgfma.org
4. PremièreExpéditionMissionnaire
Ir. Phyllis Neves – En ce temps de préparation au 140e anniversaire de la première expédition
missionnaire, je veux accueillir l’invitation de Mère Mazzarello à visiter mes sœurs, nos jeunes, les
pauvres chaque jour dans le cœur de Jésus... en particulier dans les visites personnelles quotidiennes
à Jésus Eucharistie (au Saint Sacrement) en s’arrêtant devant Lui, même par des brefs instants, dans
l’esprit indiqué par l’article 50 de nos Constitutions. Je veux offrir mon action de grâce et ma prière
pour chaque sœur, chaque jeune, chaque communauté éducative, pour notre Mère et pour tout
l’Institut.
Sr. Paola Battagliola – Il a été très significatif de “amarrer” nos cœurs au port de Gênes. Un arrêt
symbolique, mais vécu intensément et profondément. J’ai remercié le Seigneur pour le “Oui”
généreux et audacieux des six premières missionnaires que, dépourvues d’instruction, mais pleines
du désir d’annoncer le Royaume, elles sont parties vers les rives lointaines accompagnées et
soutenues par le regard maternel de Marie auxiliatrice. Qu’est-ce qu’elles auront apporté dans leur
petite valise en carton? Certainement le plus précieux de ce qu’elles possédaient: la flamme de
l’amour de Dieu, le désir de le faire connaître et le faire aimer jusqu’aux confins de la terre; le
souci de faire sourire la vie de beaucoup de filles pauvres et abandonnées, en pariant en confiance et
en leur ouvrant les chemins d’avenir.
Avec l’audace renouvelée, j’ai de nouveau jeté ma petite “ ancre” dans les eaux sans frontières et
j’ai renouvelé mon “Oui” missionnaire. J’ai demandé à l’Esprit Saint de continuer à gonfler les
voiles à travers le don de nouvelles missionnaires “Ad gentes” pour sillonner les mers encore
“inédites” et continuer à donner vie au rêve missionnaire.
Sr. Silvia Boullosa – En ce jour où comme Conseil Général nous avons fait la commémoration du
140e anniversaire de la première expédition missionnaire, mon cœur s’émeut parce que le Seigneur
a choisi cette petite nation de l’Uruguay, qui en ce temps célèbre aussi les 140 ans de la présence
des FMA. Je suis émue parce que le charisme et “ l’Esprit de Mornèse” se sont incarnés en Uruguay
avec la présence de ces sœurs qui dès le début de l’Institut ont été ensemble avec Mère Mazzarello.
Elles ont continué avec l’élan missionnaire, et en dépit d’être les premières FMA du lieu, elles sont
allées aussi en mission dans d’autres divers lieux d’Amérique, pour rendre présent le charisme en
faveur des jeunes. Merci Seigneur pour notre vocation et accroît le courage de la réponse chez les
jeunes qui veulent te suivre.
Une salutation particulière à toutes les sœurs de l’Uruguay et aux communautés éducatives.
Sr. Chantal Mukase Ruzagiriza – Cette expérience vécu hier au port de Gênes avec la belle prière
préparée par sœur Alaíde, conseillère pour les missions, ensemble avec deux autres conseillères,
m’a aidé une fois de plus à remercier le Seigneur pour la dimension missionnaire de notre cher
Institut.
Les symboles utilisés pendant la prière , le geste de la Mère de porter la valise en carton pendant
notre petite procession et le contenu de celle-ci – une lettre pour chacune de ses filles – remplie de
5. PremièreExpéditionMissionnaire
tant d’encouragement, a éveillé en moi le désir d’être ... une des premières... d’il y a 140 ans.
L’autre symbole qui nous a été donné, l’image de Marie Auxiliatrice, la première missionnaire, qui
les guida en cette nouvelle aventure avec le Seigneur, et qui continue à nous guider dans notre
mission. Il y a toujours Marie en qui nous confier!
Merci beaucoup pour ce moment si beau et fort qui m’a fait vivre et renouveler le zèle
charismatique avec une touche missionnaire ad gentes.
Sr. Piera Cavaglià – Célébrer le 140e anniversaire du premier départ missionnaire des FMA au
port de Gênes le 5 juillet 2017 était une expérience de grâce et de forte émotion, mais une émotion
remplie de gratitude et de prière.
Je me suis identifiée en cette ardeur missionnaire si forte à défier chaque peur et préoccupation en
ces nos six jeunes sœurs qui ont tout quitté pour ne plus jamais retourner dans leur pays natal.
Leur amour pour Jésus et pour l’évangélisation des filles et des familles était si ardent qu’il les a
soutenu dans cette si grande mission !
J’ai remercié le Père et Marie Auxiliatrice pour les avoir soutenues et pour les avoir choisies
comme une petite semence qui aujourd’hui est devenue un grand arbre dans l’Eglise et dans le
monde. Chacune de nous, qui était là à célébrer cet départ, peut dire que nous sommes nées de ce
dynamisme de l’amour missionnaire de nos premières sœurs animées de Don Bosco et de Madre
Mazzarello.
J’ai médité beaucoup sur la fécondité d’un “Oui” prononcé avec tant de générosité et j’ai donné
espace à la louange d’action de grâce à Celui qui accomplit de grandes choses dans notre petitesse
et pauvreté.
Sr. M. Assunta Inoue Sumiko – Au port de Gênes, j’ai senti le souffle vivant des premières
missionnaires, femmes courageuses qui, avec une simple valise, sont parties pour un pays où Dieu
les avait destiné sans penser se retourner en arrière. Le “Oui” total d’Abraham, de Marie et de Maín
continue encore aujourd’hui, avec le souffle de l’Esprit Saint, dans les sœurs qui offrent leur vie à la
mission ad gentes.
Sr. Mira Peče – Avoir fait cette célébration, après l’expérience des exercices spirituels à Mornèse,
une fois de plus m’a touchée la grandeur de la grâce de Dieu qui se sert des petits et des humbles,
pour faire connaître au monde “ de génération en génération” son amour. Comme il a trouvé à
Nazareth une jeune fille qui n’avait autre projet que celui de vivre pour Lui, ainsi il a trouvé dans la
communauté de Mornèse les jeunes filles généreuses qui n’avaient autre désir que celui d’annoncer
Jésus jusqu’aux confins de la terre. Dans notre célébration j’ai revécu le “Oui” de Marie, de Maín
et des premières FMA, leur foi et l’abandon confiant au Père et j’ai simplement demandé cette
audace pour toutes les FMA d’aujourd’hui, avec une prière fervente: afin qu’encore aujourd’hui
qu’ils y aient beaucoup de jeunes qui découvrent la beauté de la vie consacrée et aient le courage
de “jeter les filets” sur sa Parole.
Sr. Runita Borja – Pendant que nous étions en train de faire la célébration, mon cœur allait chez
les missionnaires qui ont commencé notre présence aux philippines. J’ai eu la joie de connaître ces
femmes merveilleuses qui avec une grande passion ont laissé leur propre terre pour embrasser la
nouvelle terre promise. Je suis le “fruit” de cette forte passion, de ce grand cœur, totalement donné à
Dieu et à son Règne.
6. PremièreExpéditionMissionnaire
Peut-être pas que toutes auront la possibilité de franchir d’autres terres, mais chaque jour Jésus nous
appelle à laisser “notre terre”, nos sécurités, pour embrasser “ la terre promise de Lui”, non avec nos
compétences et habilités, mais avec une grande confiance en Lui. Si nous sommes avec Jésus,
chaque terre devient terre promise.
Sr. Chiara Cazzuola – Ce qui m’a le plus touché dans cette expérience est de penser que d’un
minuscule et inconnu village comme Mornèse des simples femmes, sans culture et sans
connaissance des langues, sont parties avec courage et la conviction de qui croit et se confie
vraiment à Dieu, Père et Providence.
Sans ressources culturelles mais avec tant de sainteté ont été les semences certes pour la croissance
du charisme en Amérique et dans d’autres continents. Elles ont vécu vraiment dans le sacrifice total
de soi, avec joie et désintérêts, et ont été des femmes fascinantes, qu’elles ont su attirer et cultiver
les vocations.
Aujourd’hui nous sommes appelées à revenir à une radicalité dans le vécu de notre consécration et
notre mission, nous sommes appelées à “raviver le feu” (cf L 27 Mère Mazzarello) si nous voulons
être vraiment avec les jeunes, missionnaires de joie et d’espérance, dans la mission ad gentes et
inter gentes.
Sr. Maria Luisa Miranda – Partir au port de Gênes où sont partis beaucoup de missionnaires mais
aussi beaucoup de migrants, a éveillé en moi deux pensées et émotions diverses:
la première: un grand sentiment de reconnaissance aux premières sœurs parties avec courage qui ne
pouvait être autre que la parresia que l’Esprit Saint leur avait donnée. Comment pouvaient être en
effet pour ces pauvres, petites et jeunes sœurs qui ne connaissaient rien en dehors de leurs pays et
qui n’avaient seulement une idée vague du monde, de la culture et de la langue qui les
attendaient?... Grande gratitude, parce que je me sens en dette à Sr. Teresa Gedda, qui était parmi
les premières à arriver dans ma patrie, Mexique, en particulier à Puebla, ma ville natale... Si je suis
FMA c’est grâce aussi à leur passion pour Jésus et à leur sainteté! Alors, une joie profonde et un
merci infini s’élèvent au Seigneur pour ses grandes œuvres accomplies par l’intercession de Marie
Auxiliatrice!
L’autre pensée est allée tout de suite aux migrants d’hier, d’aujourd’hui et de tout temps... Don
Bosco avait demandé aux premiers salésiens et Filles de Marie Auxiliatrice de prendre soin des
Italiens immigrés, décrivant très vivement leur condition dans les terres où ils débarquèrent...
Comment ne pas penser à tant d’immigrés qui aujourd’hui partout dans le monde traversent les
frontières cherchant un avenir meilleur ou en fuite de la guerre, la violence, la faim, les injustices,
mourant dans des conditions terribles avant d’arriver à destination et si, arrivés: quelle est leur
condition , quelles prospectives, quel futur?...Cette pensée est devenue prière pour beaucoup d’eux,
mais aussi pour ceux qui peuvent donner un coup de main à ce “signe des temps” et à cette urgence
humanitaire... La Vierge Marie éveille en nous la créativité et beaucoup de vocation avec la même
ardeur apostolique de nos premières sœurs.
Sr. Maria Helena Moreira – Faire mémoire du 140e anniversaire de la première expédition
missionnaire, à Gênes, c’est faire mémoire de Dieu dans la vie des premières sœurs. Un Dieu
missionnaire qui a planté ses racines profondes dans la simplicité, l’humilité de la vie humaine,
dans la donation qui n’a pas connu de frontières parce que poussée par l’AMOUR.
7. PremièreExpéditionMissionnaire
Aujourd’hui, la mémoire de la réponse missionnaire des premières sœurs a réveillé en moi une plus
grande générosité à la volonté de Dieu, l’audace et la sensibilité au Dieu qui parle quotidiennement
dans l’histoire personnelle et dans l’histoire de l’Institut.
Sr. Lucy Rose Ozhukayil – Pour moi, ce n’était pas seulement une expérience nostalgique des
souvenirs du passé, mais une action de grâce continue à Dieu pour les grandes choses qu’il a faites à
travers des personnes simples. J’ai été vraiment poussée à penser à la foi, au courage et au zèle
missionnaire qui ont poussé et soutenu nos premières missionnaires, jeunes en âge mais riches en
générosité pour le salut des âmes. Don Bosco et mère Mazzarello furent émus jusqu’aux larmes
pensant aux merveilles que le charisme salésien avait accomplies dans cette terre lointaine et
rendaient grâce à Dieu. Je suis sûr que Jésus se réjouit dans l’Esprit de telles générosité et courage.
Marie auxiliatrice continue à trouver des filles généreuses pour porter la Bonne Nouvelle dans
d’autres terres et peuples.
Sr. Maria Nieves Reboso Padrón – Dans la rencontre au port de Gênes, mon cœur et mon esprit
ont vibré et se sont élevés vers le ciel. Aucunes des personnes que nous avons rencontrées
pouvaient imaginer la richesse que représentait pour nous ce « lieu touristique » et toutes ces
beautés naturelles, parce que ceux qui arrivent là, le font pour aller voir la beauté inimaginable du
parc aquatique.
Je me suis plongée dans l’ambiance et je suis retournée avec grande facilité 140 ans en arrière, et
j’ai regardé en direction du futur avec espérance. J’éprouve une grande reconnaissance pour le don
de soi, l’audace, la joie, la passion pour Jésus et l’élan missionnaire de ces sœurs si jeunes qui sont
parties en Amérique, avec leur peur, sachant et sentant la responsabilité d’aller et de participer à une
mission spéciale : implanter le trésor du charisme salésien, l’esprit de Mornese qu’elles ont vécu
elles-mêmes au contact direct de Mère Mazzarello.
J’ai beaucoup remercié pour la vie reçue et donnée. Oui, parce que je sens que la gratitude est une
force qui me pousse à donner ma vie comme les premières sœurs, comme l’ont fait don Bosco et
Mère Mazzarello et comme l’a offert Jésus, de qui elles ont tout appris.
En même temps j’ai regardé vers l’avenir avec espérance ... et j’ai remercié pour les expériences
d’aujourd’hui. J’ai repensé dans mon cœur à toutes les sœurs qui vivent leur mission au fil des
jours, incarnant et renouvelant chaque jour l’esprit de Mornese là où elles ont été appelées. Les
personnes qui passaient tandis que nous prions, ne savaient pas ce que nous étions en train de faire
ici et pourquoi. J’ai pu les observer et les présenter à Dieu avec toutes leurs préoccupations. Ceci je
l’ai appris de Mère Mazzarello!
Sr. Vilma Tallone – J’ai senti dans mon cœur que « l’être missionnaire » de l’Institut est un grand
don de l’Esprit qui fait briller le charisme et lui donne la saveur de l’ardeur juvénile et passionnée.
Maintenir vivant le sens et les choix missionnaires dans notre Institut sont des conditions de vitalité
et de fécondité apostolique, donc de l’édification du règne de Dieu.