Messaggio della Consigliera, sr. Alaide Deretti (francese)

1. Très chères sœurs,
Meilleurs voeux pour une mission heureuse et fructueuse !
Je vous rejoins du Brésil, où je me trouve en ce moment pour un discernement en vue de la
nomination de la Provinciale de la nouvelle Province « Notre-Dame d’Aparecida » qui, dans un avenir très
proche, regroupera les réalités de Campo Grande (BCG), Porto Alegre (BPA) et São Paulo (BSP).
Après l’intense mois d’octobre, nous avons maintenant la grande opportunité de faire retomber sur
nos réalités provinciales et locales tout ce que nous avons vécu soit au niveau du Mois Missionnaire
Extraordinaire – « Baptisés et Envoyés : l'Église du Christ en mission dans le monde » – qu’au niveau du
Synode Panamazonique – « Amazonie : nouveaux chemins pour l'Église et pour une écologie intégrale ».
Du Synode il y aurait tant de choses à dire... mais je crois qu’il est nécessaire de remercier Dieu
pour la force de son Esprit qui a apporté à l’Église un air frais, un air de nouveauté et d’espérance ! Nous
cherchons de vivre ce temps qui est le nôtre, chères sœurs, en communion avec les peuples des neuf pays
qui forment la région Panamazonique, ayant comme horizon de la mission le défi que le prochain
Chapitre Général nous offre : être une communauté génératrice de vie au cœur de la
contemporanéité.
Oui, c’est un souhait que nous faisons à toutes les FMA présentes et qui opèrent en cette «terre
sainte» : être génératrice de vie là où les plus petits et les plus marginalisés souffrent à cause de la
«culture du rejet». Et à toutes les FMA qui ne sont pas présentes sur le territoire panamazonique, je fais
une invitation : que nous puissions collaborer avec cette réalité de plus en plus en sachant que « tout
est interconnecté ». En tant que FMA, nous embrassons cette réalité avec un regard d’audace et d’espoir.
Saint Paul dit : «Si un membre souffre, tous les autres membres souffrent également» (1Cor 12, 26) : alors,
ce que l’Église et l’humanité vivent dans cette région si loin de nous, la Panamazonie, fait également partie
de ma vie et de mon histoire. Nous formons un tout avec toute la famille humaine !
Pour cette raison, je vous invite à connaître et à approfondir le Document Final du Synode
Panamazonique, qui pour l’instant ne se trouve qu’en espagnol (version officielle). Sûrement, bientôt, les
versions traduites seront disponibles.
Chères sœurs, prenons le temps de lire et de réfléchir sur ce que le Synode Panamazonique a dit et
indiqué, en le reliant au thème du XXIV Chapitre Général, qui, dans beaucoup de nos réalités, est en
train de se concrétiser dans la célébration des Chapitres Provinciaux.
Je voudrais également partager avec vous un détail qui augmente la joie de célébrer le 50e
anniversaire de la mort de Sr Maria Troncatti. Nous avons célébré ce 50e
au mois d’août, mais on nous
avait dit, depuis l’année dernière, que toute l’année 2019 serait pour nous, une occasion pour se rappeler
d’elle et pour demander l’intercession de notre sœur qui a pu donner sa vie pour la vie du peuple Shuar. Il
est donc bon de garder à l’esprit que Sœur Maria Troncatti était figurée parmi les Témoins du Synode
Panamazonique.
Vous l’avez peut-être déjà entendu, mais je suis heureuse de le répéter : lors du Synode, le 23
octobre, on a fait mémoire de sœur Maria Troncatti dans la Prière pour les Martyrs de l’Amazonie. Cette
prière a été l’une des activités de la tente « Amazonie : Maison commune » dans laquelle l’Institut a
participé intensément avec la participation de divers groupes de FMA volontaires. La Tente a été
Rome, 14 novembre 2019

2. construite dans l’église Sainte-Marie de Traspontina - l’église des carmélites, rue de la Conciliation - la
Prière pour les Martyrs de l’Amazonie visait à mettre en lumière l’histoire des religieux et laïcs qui
ont offert leur vie pour l’Amazonie.
Durant le chemin de croix du 19 octobre, à la rue de la Conciliation, Sœur Maria Troncatti a été
rappelée avec beaucoup d’autres personnages de l’histoire de l’Amazonie. Et pour la plus grande joie de
tout l’Institut, Sœur Maria Troncatti - et le Père Luis Bolla sdb - sont aujourd’hui figurés parmi les 19
personnages de l’Amazonie, à l’intérieur des Musées du Vatican, dans la section consacrée à
l’Exposition Mater Amazonia : The deep breath of the world. Cette exposition, conçue par les Pères de la
Consolata en collaboration avec d’autres congrégations, a été inaugurée le 28 octobre et restera ouverte au
public jusqu’en janvier 2020.
Nous avons de bonnes raisons de louer le Seigneur et de travailler encore plus dur pour la vie de
l’Amazonie et de son peuple !
Je vous rappelle que le 30 novembre 2019 marque le centenaire de la Lettre apostolique
«Maximum Illud», de Benoît XV, qui a souhaité donner un nouvel élan à la responsabilité missionnaire de
proclamer l’Évangile. Le Pontife de l’époque avait ressenti le besoin de redonner qualité évangéliquement
à la mission dans le monde, afin qu’elle soit purifiée de toute empreinte coloniale et se tienne à l’écart de
ces objectifs nationalistes et expansionnistes que tant de catastrophes avaient causé. En outre, il a donné
une impulsion particulière à la missio ad gentes, en travaillant avec l’instrument conceptuel et
communicatif utilisé à l’époque, pour éveiller en particulier parmi le clergé, la conscience du devoir
missionnaire. «Maximum Illud» est très actuelle pour nous toutes !
Je vous salue à la fin de ce message, vous demandant de vous joindre à nous pour prier en ce 14
novembre pour la communauté « B. Maria Troncatti » de Misterbianco, appartenant à la Province
«Mère Magdalena Morano» (ISI), en Sicile. La communauté a été fondée le 30 septembre 2015 et a une
belle mission insérée dans la réalité paroissiale. Beaucoup de salutations aux sœurs de Misterbianco !
A vous toutes, chères sœurs, une forte accolade et toujours unies dans la prière d’action de grâce et
d’intercession pour toutes les réalités missionnaires de l’Église et de l’Institut.
Conseillère pour les Missions
Coin des Témoins de l’Amazonie, aux Musées du Vatican.
Exposition Mater Amazonia : The deep breath of the world.