1. Microsoft Power Query for Excel ou l’informatique décisionnelle à la portée des utilisateurs Excel ! – Gil Pla, DT d’Idigao, le 16 juillet 2013
L’éditeur Microsoft a lancé il y a quelques semaines une version bêta « Data Explorer for Excel », officiellement intégrée à sa suite Power BI depuis le 08 Juillet 2013. L’objectif de cette solution : offrir à des utilisateurs Microsoft Office une boîte à outils BI simple et totalement intégrée à Microsoft Excel. Aujourd’hui, celle-ci est composée de Power Query et Power Map.
Power Query, comment ça marche ?
Power Query est facile à appréhender pour les utilisateurs d’Excel. L’accès aux données est clair et simple. Les fonctions de transformation sont intuitives. Les représentations de données sont celles déjà maîtrisées par les utilisateurs d’Excel.
1/ Accès aux données :
Power Query permet de créer une liaison avec des données en provenance de sources hétérogènes : classiques (types bases de données et fichiers .txt, .csv, .xml), ou sites Web (pages HTML). L’utilisateur peut ainsi combiner ses propres données internes avec des données externes (hors domaines de l'entreprise) : publiques, réseaux sociaux, etc. Cette liaison persistante permet une mise à jour des données à chaque ouverture du classeur Excel.
Exemple d’application
2. 2/ Transformation de données :
- Lors du chargement :
Power Query transforme les données avant leurs chargements dans le classeur Excel. Ces transformations restent simples (exemples : conversion, concaténation, renommage…) et sont stockées dans un « historique » d’étapes ; nous pouvons ainsi retrouver facilement les transformations appliquées aux données.
- Post-chargement : ici l’utilisation d’Excel est classique : formules, macros, mise en page, etc.
3/ Restitution des données : aucun changement pour l’utilisateur, celui-ci peut manipuler les données et les visualiser avec les fonctionnalités graphiques Excel (histogrammes, etc.).
Les limites de Power Query
Moins lourd à mettre en oeuvre qu'une suite BI traditionnelle, il est aussi moins puissant. Nous restons ici dans les limites de volumétrie imposées par la solution Excel (1 million de lignes). Power Query ne remplace ni un ETL comme SSIS ou Talend, ni un outil de restitution BI (modélisation et analyse) comme Power Pivot ou QliKView.
1/ Ce n’est pas Microsoft SQL Server Integration Services (SSIS)
Certes, il charge des données provenant de sources hétérogènes, il applique quelques transformations. Mais Power Query ne charge que dans Excel, au contraire de SSIS qui intègre des fonctions de transformation avancées (slowly changing dimensions…) et charge vers des destinations hétérogènes. Par ailleurs, les fonctions de transformation sont peu nombreuses et ne donnent pas la possibilité d’écrire ses propres fonctions de transformation.
2/ Un restitution 100% Microsoft Excel
Les limites de l’outil en matière de restitution et de visualisation des données sont celles d’Excel. Notons néanmoins la possibilité avec l’outil Power Map de représenter les données sur une carte géographique.
Pour conclure
Si comme nous venons de le voir, Power BI ne remplace pas les outils décisionnels du marché, notamment en terme de capacité d’analyse de grands volumes de données, il a au moins 2 avantages :
- être facile d’accès pour les utilisateurs Excel avec une certaine autonomie vis-à-vis de la DSI,
- être disponible pour les versions Office 2010 et 2013, ainsi que l’offre 365, dont l’analyse sur cette version cloud reste à approfondir.
Pour plus d’informations sur cette solution : Microsoft Power Query for Excel Help, vous pouvez également contacter l’équipe Idigao au 01 44 71 09 68 ou par email idigaocal@idigao.com.