Depuis 2007 la zone euro a accumulé un retard d’investissement important vis-à-vis des États-Unis. Ce retard est manifeste pour l’Espagne et l’Italie tandis que le diagnostic est plus difficile à établir pour la France et l’Allemagne.
https://strategie.ssl-gouv.fr/publications/y-t-un-retard-dinvestissement-france-europe-2007
Note d'analyse - Les leviers d'une stratégie européenne d'investissementFrance Stratégie
Le ralentissement de l'investissement durant la crise explique en partie la baisse de la croissance potentielle en Europe. Une stratégie d'investissement dans des secteurs clés, appuyée sur une gouvernance efficace et des instruments diversifiés pourrait y remédier.
http://www.strategie.gouv.fr/publications/leviers-dune-strategie-europeenne-dinvestissement
Le marché des bureaux en région lyonnaise - Bilan & Perspectives 2013JLL France
Economie acte 1 à 4 : pour le « Double-dip » finalement c’est oui en Europe …
Lors de notre précédente édition du Bilan et Perspectives de décembre 2012, les perspectives économiques de la zone Euro et de la France s’assombrissaient et l’année qui s’achève n’est pas venue contredire cette prévision, au contraire. 2012 est le résultat logique d’une mécanique d’évènements économiques et financiers qui agitent le monde depuis 2007 et qui ont mené les économies de la zone Euro au « double-dip » en 2012.
Trois secteurs cibles pour une stratégie européenne d'investissementFrance Stratégie
Quel potentiel d’investissement dans les transports, l’énergie et le numérique peut-on envisager dans le cadre du plan Juncker annoncé en juillet 2014 ? Quels que soient les choix retenus, les projets devront avoir fait l’objet d’une sélection rigoureuse.
Les mutations socioéconomiques en Allemagne : bilan et perspectivesFrance Stratégie
Ni miracle ni mirage, mais bilan contrasté. Les succès indéniables enregistrés par l’Allemagne, notamment sur les fronts de l’emploi et des comptes publics masquent une augmentation des inégalités et des perspectives d’évolution en demi-teinte.
En savoir plus :
http://www.strategie.gouv.fr/publications/mutations-socioeconomiques-allemagne-bilan-perspectives
Note d'analyse - Les leviers d'une stratégie européenne d'investissementFrance Stratégie
Le ralentissement de l'investissement durant la crise explique en partie la baisse de la croissance potentielle en Europe. Une stratégie d'investissement dans des secteurs clés, appuyée sur une gouvernance efficace et des instruments diversifiés pourrait y remédier.
http://www.strategie.gouv.fr/publications/leviers-dune-strategie-europeenne-dinvestissement
Le marché des bureaux en région lyonnaise - Bilan & Perspectives 2013JLL France
Economie acte 1 à 4 : pour le « Double-dip » finalement c’est oui en Europe …
Lors de notre précédente édition du Bilan et Perspectives de décembre 2012, les perspectives économiques de la zone Euro et de la France s’assombrissaient et l’année qui s’achève n’est pas venue contredire cette prévision, au contraire. 2012 est le résultat logique d’une mécanique d’évènements économiques et financiers qui agitent le monde depuis 2007 et qui ont mené les économies de la zone Euro au « double-dip » en 2012.
Trois secteurs cibles pour une stratégie européenne d'investissementFrance Stratégie
Quel potentiel d’investissement dans les transports, l’énergie et le numérique peut-on envisager dans le cadre du plan Juncker annoncé en juillet 2014 ? Quels que soient les choix retenus, les projets devront avoir fait l’objet d’une sélection rigoureuse.
Les mutations socioéconomiques en Allemagne : bilan et perspectivesFrance Stratégie
Ni miracle ni mirage, mais bilan contrasté. Les succès indéniables enregistrés par l’Allemagne, notamment sur les fronts de l’emploi et des comptes publics masquent une augmentation des inégalités et des perspectives d’évolution en demi-teinte.
En savoir plus :
http://www.strategie.gouv.fr/publications/mutations-socioeconomiques-allemagne-bilan-perspectives
Le premier Plan de modernisation et d'équipementFrance Stratégie
Le Commissariat général du Plan de modernisation et d'équipement (CGP) a été créé le 3 janvier 1946 à l'initiative du Général de Gaulle et de Jean Monnet, premier commissaire au Plan.
Afin de célébrer 70 années de dialogues et de prospective, France Stratégie souhaite mettre à l'honneur son passé et son avenir au travers de plusieurs manifestations qui auront lieu tout au long de cette année 2016., notamment à travers la publication des différents plans.
Le premier Plan de modernisation et d'équipement (ou plan Monnet) est resté dans la mémoire collective comme celui qui, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, a exprimé en chiffres et traduit en actions concrètes le dilemme « modernisation ou décadence » (chapitre I de la première partie du Plan).
http://www.strategie.gouv.fr/travaux/1946-2016-plan-france-strategie
Le sixième Plan de développement économique et socialFrance Stratégie
Le sixième Plan est voté par la loi n° 71-567 du 15 juillet 1971 portant approbation du sixième Plan de développement économique et social, publiée dans le Journal officiel du 16 juillet 1971. Comme les autres Plans, il détermine les principales orientations assignées au développement économique et social de la France pour cinq années (1971-1975).
Le sixième Plan est l’aboutissement d’un long processus d’études, de discussions et de concertations réalisées dans les commissions de modernisation, les comités de groupes et intergroupes, constitués sous l’égide du Commissariat général du Plan, ainsi que dans les instances régionales.
http://strategie.gouv.fr/actualites/sixieme-plan-de-developpement-economique-social
L'évaluation socioéconomique des projets de transportFrance Stratégie
le Commissariat général à l’investissement (CGI) et France Stratégie ont inauguré une série de colloques sur l’évaluation socioéconomique des investissements publics. Ils se sont associés avec le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) pour traiter dans cette première séance la question de l’évaluation socioéconomique des projets de transport. Roger Guesnerie, président de Paris School of Economics, a bien voulu accepter de présider ce cycle de séminaires et cette première journée : qu’il en soit ici remercié.
http://www.strategie.gouv.fr/publications/levaluation-socioeconomique-projets-de-transport
Avis de la CNEPI sur la politique des pôles de compétitivitéFrance Stratégie
La Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI), après avoir établi un panorama de l’évolution d’ensemble des dispositifs en faveur de l’innovation[1], a engagé des travaux sur certains d’entre eux.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/avis-de-cnepi-politique-poles-de-competitivite
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Nouvelle étude de l'ACPR dans la série "Analyses et Synthèses".
Les cinq grands groupes bancaires qui font l'objet de cette étude [BNP Paribas (BNPP), Groupe BPCE (GBPCE), Groupe Crédit Agricole (GCA), Groupe Crédit Mutuel (GCM) et Société Générale (SG)] représentent, au 31 décembre 2013, un peu plus de 85 % du total de bilan du secteur bancaire français comptant par ailleurs environ 600 établissements de crédit.
En outre, avec un total de bilan équivalant à 280 % du Produit Intérieur Brut (PIB) français, l'envergure de ces cinq grands groupes bancaires dépasse largement le seul cadre national. Ce sont des acteurs internationaux qui entrent au niveau européen dans la catégorie des « banques significatives » dont la BCE est en charge de la supervision directe à partir du 4 novembre 2014. Au niveau mondial, les quatre premiers d'entre eux (BNPP, GBPCE, GCA et SG) figurent dans la catégorie beaucoup plus restreinte des banques d'importance systémique mondiale. [...]
Entre fin 2006 et fin 2013, les engagements internationaux des grands groupes bancaires français sont passés de 1 716 milliards à près de 2 550 milliards d'euros (soit, hors engagements en termes de garanties, de 26% à 35 % du total des actifs bancaires), avec une forte progression jusqu'en décembre 2010, suivi d'un recul marqué depuis en lien avec la crise financière et le contexte global de désendettement...
Les derniers chiffres publiés par l’Insee ont conforté l’impression d’embellie économique en ce début d’année 2017. L’investissement des entreprises a de nouveau progressé en 2016, plus rapidement encore qu’en 2015, ce qui devrait augurer de belles perspectives pour l’économie française. Depuis plusieurs années pourtant, le niveau particulièrement élevé de l’investissement en France ne s’est pas traduit par le dynamisme économique qu’il aurait théoriquement dû générer. Le décalage est même tel que, depuis la fin de la crise, de nombreux experts s’interrogent sur les origines du « mal-investissement » français.
Le marché des bureaux en Ile-de-France - Bilan et perspectives 2013JLL France
• Les perspectives de croissance pour les mois à venir ont été revues à la baisse et le début de 2013 ne sonnera pas la reprise tant attendue.
• Pour le marché locatif, 2013 sera synonyme de chasse aux coûts pour les entreprises, et de chasse au vide locatif pour les propriétaires. Dans ce contexte nous anticipons un niveau de demande placée en léger repli par rapport à 2012 compris entre 1,9 et 2 millions de m².
• Les perspectives du marché de l’investissement pour 2013 devraient elles s’inscrire au niveau « conventionnel » observé depuis 10 ans. Nous anticipons donc un volume d’investissement compris entre 8 et 10 milliards d’euros pour l’an prochain.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Lettre économique Japon, Corée, Australie et Nouvelle-Zélande n36 (mai 2012)
Plus d'informations sur le site des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, Section Australie: http://australie.cnccef.org
Note de synthèse - Les facteurs d’attractivité des sites de production, d’in...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
20 ans de capital investissement en france 1994-2014Bpifrance
Bpifrance propose un bilan de 20 ans de capital investissement public, le bilan des années 1994-2014.
Découvrez l'étude publiée à l'occasion de Bpifrance Capital Invest 2014
Mettre la fiscalité de l'épargne au service d'une croissance durableFrance Stratégie
Pour relever les défis de long terme du pays, l’épargne des Français doit être mieux mobilisée pour financer les investissements les plus porteurs d’une croissance durable et inclusive. La note formule des pistes pour réformer la fiscalité de l’épargne aujourd’hui complexe et peu efficace.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/note-danalyse/mettre-fiscalite-de-lepargne-service-dune-croissance-durable
Le premier Plan de modernisation et d'équipementFrance Stratégie
Le Commissariat général du Plan de modernisation et d'équipement (CGP) a été créé le 3 janvier 1946 à l'initiative du Général de Gaulle et de Jean Monnet, premier commissaire au Plan.
Afin de célébrer 70 années de dialogues et de prospective, France Stratégie souhaite mettre à l'honneur son passé et son avenir au travers de plusieurs manifestations qui auront lieu tout au long de cette année 2016., notamment à travers la publication des différents plans.
Le premier Plan de modernisation et d'équipement (ou plan Monnet) est resté dans la mémoire collective comme celui qui, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, a exprimé en chiffres et traduit en actions concrètes le dilemme « modernisation ou décadence » (chapitre I de la première partie du Plan).
http://www.strategie.gouv.fr/travaux/1946-2016-plan-france-strategie
Le sixième Plan de développement économique et socialFrance Stratégie
Le sixième Plan est voté par la loi n° 71-567 du 15 juillet 1971 portant approbation du sixième Plan de développement économique et social, publiée dans le Journal officiel du 16 juillet 1971. Comme les autres Plans, il détermine les principales orientations assignées au développement économique et social de la France pour cinq années (1971-1975).
Le sixième Plan est l’aboutissement d’un long processus d’études, de discussions et de concertations réalisées dans les commissions de modernisation, les comités de groupes et intergroupes, constitués sous l’égide du Commissariat général du Plan, ainsi que dans les instances régionales.
http://strategie.gouv.fr/actualites/sixieme-plan-de-developpement-economique-social
L'évaluation socioéconomique des projets de transportFrance Stratégie
le Commissariat général à l’investissement (CGI) et France Stratégie ont inauguré une série de colloques sur l’évaluation socioéconomique des investissements publics. Ils se sont associés avec le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) pour traiter dans cette première séance la question de l’évaluation socioéconomique des projets de transport. Roger Guesnerie, président de Paris School of Economics, a bien voulu accepter de présider ce cycle de séminaires et cette première journée : qu’il en soit ici remercié.
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Avis de la CNEPI sur la politique des pôles de compétitivitéFrance Stratégie
La Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI), après avoir établi un panorama de l’évolution d’ensemble des dispositifs en faveur de l’innovation[1], a engagé des travaux sur certains d’entre eux.
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Nouvelle étude de l'ACPR dans la série "Analyses et Synthèses".
Les cinq grands groupes bancaires qui font l'objet de cette étude [BNP Paribas (BNPP), Groupe BPCE (GBPCE), Groupe Crédit Agricole (GCA), Groupe Crédit Mutuel (GCM) et Société Générale (SG)] représentent, au 31 décembre 2013, un peu plus de 85 % du total de bilan du secteur bancaire français comptant par ailleurs environ 600 établissements de crédit.
En outre, avec un total de bilan équivalant à 280 % du Produit Intérieur Brut (PIB) français, l'envergure de ces cinq grands groupes bancaires dépasse largement le seul cadre national. Ce sont des acteurs internationaux qui entrent au niveau européen dans la catégorie des « banques significatives » dont la BCE est en charge de la supervision directe à partir du 4 novembre 2014. Au niveau mondial, les quatre premiers d'entre eux (BNPP, GBPCE, GCA et SG) figurent dans la catégorie beaucoup plus restreinte des banques d'importance systémique mondiale. [...]
Entre fin 2006 et fin 2013, les engagements internationaux des grands groupes bancaires français sont passés de 1 716 milliards à près de 2 550 milliards d'euros (soit, hors engagements en termes de garanties, de 26% à 35 % du total des actifs bancaires), avec une forte progression jusqu'en décembre 2010, suivi d'un recul marqué depuis en lien avec la crise financière et le contexte global de désendettement...
Les derniers chiffres publiés par l’Insee ont conforté l’impression d’embellie économique en ce début d’année 2017. L’investissement des entreprises a de nouveau progressé en 2016, plus rapidement encore qu’en 2015, ce qui devrait augurer de belles perspectives pour l’économie française. Depuis plusieurs années pourtant, le niveau particulièrement élevé de l’investissement en France ne s’est pas traduit par le dynamisme économique qu’il aurait théoriquement dû générer. Le décalage est même tel que, depuis la fin de la crise, de nombreux experts s’interrogent sur les origines du « mal-investissement » français.
Le marché des bureaux en Ile-de-France - Bilan et perspectives 2013JLL France
• Les perspectives de croissance pour les mois à venir ont été revues à la baisse et le début de 2013 ne sonnera pas la reprise tant attendue.
• Pour le marché locatif, 2013 sera synonyme de chasse aux coûts pour les entreprises, et de chasse au vide locatif pour les propriétaires. Dans ce contexte nous anticipons un niveau de demande placée en léger repli par rapport à 2012 compris entre 1,9 et 2 millions de m².
• Les perspectives du marché de l’investissement pour 2013 devraient elles s’inscrire au niveau « conventionnel » observé depuis 10 ans. Nous anticipons donc un volume d’investissement compris entre 8 et 10 milliards d’euros pour l’an prochain.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Lettre économique Japon, Corée, Australie et Nouvelle-Zélande n36 (mai 2012)
Plus d'informations sur le site des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, Section Australie: http://australie.cnccef.org
Note de synthèse - Les facteurs d’attractivité des sites de production, d’in...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
20 ans de capital investissement en france 1994-2014Bpifrance
Bpifrance propose un bilan de 20 ans de capital investissement public, le bilan des années 1994-2014.
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Mettre la fiscalité de l'épargne au service d'une croissance durableFrance Stratégie
Pour relever les défis de long terme du pays, l’épargne des Français doit être mieux mobilisée pour financer les investissements les plus porteurs d’une croissance durable et inclusive. La note formule des pistes pour réformer la fiscalité de l’épargne aujourd’hui complexe et peu efficace.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/note-danalyse/mettre-fiscalite-de-lepargne-service-dune-croissance-durable
Etat actionnaire : 33 milliards d'euros de privatisations Fondation iFRAP
L’État actionnaire, c’est 1 750 participations directes, pour une valeur comptable de 98,9 milliards d’euros et 538,6 milliards de chiffre d’affaires en 2015. Au sein de l’OCDE, la France est de loin le pays dans lequel les entreprises publiques emploient le plus (800 000 personnes soit 3,3 % des emplois salariés contre 2,5 % en moyenne pour l’OCDE).
Quelle place pour les compétences dans l’entreprise ?France Stratégie
Les approches fondées sur les compétences occupent une place centrale dans les discours propres au monde de l’entreprise, devenant un objet de dialogue social et un composant central de la gestion des ressources humaines. La compétence est aussi devenue une référence pour les politiques de formation et d’emploi. Pourtant, dans les faits, on constate que la gestion des compétences reste encore largement minoritaire en entreprise, où prédominent des logiques de postes et de qualification.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/place-competences-lentreprise
Évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauv...France Stratégie
Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre 2018 la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. D’après l’estimation avancée de l’Insee, le taux de pauvreté monétaire en 2019 en France métropolitaine serait de 14,5%, soit 9,1 millions personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si les chiffres pour 2020 ne sont pas encore connus, il apparait dès à présent que la crise sanitaire a et aura des conséquences économiques et sociales très importantes.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/evaluation-de-strategie-nationale-de-prevention-de-lutte-contre-pauvrete-rapport-2021
Avis de la Plateforme RSE - Labels RSE. Propositions pour des labels RSE sect...France Stratégie
Parmi les outils permettant de structurer une démarche de RSE pertinente, la labellisation permet de garantir et valoriser, sous certaines conditions et de manière volontaire, un engagement en matière de RSE. On constate toutefois ces dernières années une multiplication de « labels RSE » qui n’ont pas tous la même robustesse. La Plateforme RSE a constitué un groupe de travail « Labels RSE » afin de pouvoir établir un diagnostic sur les labels RSE, et plus particulièrement les labels sectoriels. Elle formule ainsi 24 recommandations, adressées au gouvernement, aux entreprises, aux fédérations professionnelles et aux chercheurs.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/labels-rse-propositions-labels-rse-sectoriels-destines-aux-tpe-pme-eti
Le programme de France Stratégie pour 2021 a une ambition simple mais exigeante : que nos travaux contribuent utilement à l’action publique à un moment où celle-ci doit faire face à des difficultés sans précédent. La crise sanitaire, économique et sociale de 2020 a représenté un double défi pour France Stratégie : la prendre en compte dans ses travaux pour apporter aux décideurs publics et à l’opinion des éléments d’information à jour sur des sujets d’actualité, et ne pas relâcher l’effort sur les travaux de moyen et long terme.
En savoir plus
https://www.strategie.gouv.fr/actualites/programme-de-travail-2021
Note d'analyse - Quelle sécurité d’approvisionnement électrique en Europe à h...France Stratégie
Après qu'à l'automne le gestionnaire de réseau a mis en garde sur de potentielles difficultés d'approvisionnement en électricité en cas de grand froid cet hiver, la question d’éventuelles défaillances des systèmes électriques en Europe et en particulier en France a été remise dans le débat alors qu’elle avait quasiment disparu des préoccupations du grand public.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/securite-dapprovisionnement-electrique-europe-horizon-2030
Document de travail - Une nouvelle approche de l’inadéquation des compétencesFrance Stratégie
L’inadéquation de compétences – c’est-à-dire l’utilisation sous-optimale des compétences d’un individu dans l’activité qu’il exerce – peut constituer un facteur d’insatisfaction pour les travailleurs et un frein à la progression de la productivité.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/une-nouvelle-approche-de-linadequation-competences
Note d'analyse - Polarisation du marché du travail : Y a-t-il davantage d’emp...France Stratégie
À en croire les comparaisons internationales, la France serait un des pays d’Europe où la polarisation de l’emploi est la plus marquée. On assisterait à l’affaissement des emplois moyennement qualifiés "typiquement les employés et ouvriers qualifiés" accompagnée de la montée symétrique aux extrémités des plus qualifiés et des moins qualifiés.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/polarisation-marche-travail-y-t-davantage-demplois-qualifies
Document de travail - Évolution tendancielle de la productivité du travail en...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Note de syntèse - Le rôle du capital humain dans le ralentissement de la prod...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Note de synthèse - Les politiques industrielles en France - Évolutions et com...France Stratégie
À l’heure où la crise sanitaire met en lumière nos difficultés d’approvisionnement, France Stratégie publie un diagnostic approfondi de la désindustrialisation en France. Ce rapport pointe notamment l’impact des prélèvements obligatoires pénalisants, les efforts faits depuis une dizaine d’années pour y remédier et améliorer l’environnement des entreprises industrielles, avec des focus sur sept secteurs où l’État joue un rôle majeur, et une approche comparative permettant de situer la France par rapport à ses voisins européens.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/politiques-industrielles-france-evolutions-comparaisons-internationales
Document de travail - Inégalités primaires, redistribution : une comparaison ...France Stratégie
Les inégalités de revenu disponible sont en France plus faibles que dans une majorité de pays européens. Cette performance s’explique par une redistribution plus élevée dans notre pays, mais aussi par de moindres inégalités avant prélèvements et transferts sociaux.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/inegalites-primaires-redistribution-france-se-situe-europe
Note d'analyse - Inégalités primaires, redistribution : comment la France se ...France Stratégie
Les inégalités de revenu disponible sont en France plus faibles que dans une majorité de pays européens. Cette performance s’explique par une redistribution plus élevée dans notre pays, mais aussi par de moindres inégalités avant prélèvements et transferts sociaux.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/inegalites-primaires-redistribution-france-se-situe-europe
Document de travail - Les facteurs de localisation des investissements direct...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
Note d'analyse - Comment évaluer l’externalité carbone des métauxFrance Stratégie
À eux seuls, l’extraction et le raffinage des métaux sont à l’origine d’un dixième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec toutefois des variations considérables. Certains métaux rares ou précieux ont ainsi une très grande intensité en carbone : 20 600 tonnes de CO2 émises pour une tonne extraite et raffinée de platine, 5 100 tonnes de CO2 pour une tonne d’or, quand l’acier ne consomme que 2 tonnes de CO2 et l’aluminium 17. En volume, deux métaux concentrent l’essentiel des émissions : l’acier et l’aluminium produisent à eux seuls près des neuf dixièmes des émissions de CO2 des dix-sept métaux étudiés dans cette note.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluer-lexternalite-carbone-metaux
Document de travail - Maîtriser la consommation énergétique du numérique : le...France Stratégie
Avec un double phénomène d’augmentation du nombre des internautes et d’explosion des usages mobiles, le secteur numérique vit un âge d’or qui se traduit dans les faits par une croissance exponentielle du nombre d’équipements connectés à internet et par une explosion du trafic IP dans les réseaux télécoms et les data centers.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/maitriser-consommation-energetique-numerique-progres-technologique-ny-suffira
Document de travail - Accroître l’investissement dans la rénovation énergétiq...France Stratégie
Le plan de relance dégage des fonds publics supplémentaires pour la rénovation énergétique des logements. Pour que cet effort se traduise par une accélération du rythme des rénovations conforme aux objectifs, cette note propose un dispositif innovant qui informerait les ménages de la rentabilité de la rénovation de leur logement, et leur permettrait de la réaliser sans avance de frais ni endettement, en contrepartie d’une rétrocession de 75% de l’économie réalisée sur leur facture d’énergie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/accelerer-renovation-energetique-logements
Note d'analyse - Comment accélérer la rénovation énergétique des logementsFrance Stratégie
Le plan de relance dégage des fonds publics supplémentaires pour la rénovation énergétique des logements. Pour que cet effort se traduise par une accélération du rythme des rénovations conforme aux objectifs, cette note propose un dispositif innovant qui informerait les ménages de la rentabilité de la rénovation de leur logement, et leur permettrait de la réaliser sans avance de frais ni endettement, en contrepartie d’une rétrocession de 75% de l’économie réalisée sur leur facture d’énergie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/accelerer-renovation-energetique-logements
Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital – Deuxième rapport France Stratégie
Le comité d’évaluation, piloté par France Stratégie sous la présidence de Fabrice Lenglart, publie un nouveau rapport, dans la continuité du précédent présenté il y a un an.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/comite-devaluation-reformes-de-fiscalite-capital-deuxieme-rapport
Évaluation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Synthèse des ...France Stratégie
Dans le prolongement du dernier rapport du comité de suivi et d’évaluation du CICE en 2018, France Stratégie a souhaité poursuivre la démarche d’évaluation entamée en 2013, qui s’est traduite par la publication de six rapports du comité jusqu’en 2018.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluation-credit-dimpot-competitivite-lemploi-synthese-travaux-dapprofondissement
Note de synthèse - Les solidarités entre territoires : un levier pour la tran...France Stratégie
L’action des collectivités territoriales est essentielle à la conduite de la transition écologique. Elle implique de rendre cohérentes l’ensemble des politiques publiques territoriales autour de ces enjeux et de coordonner l’action des différentes collectivités. Alors que les élections municipales de 2020 ont mis en place de nouveaux exécutifs locaux, les retours d’expérience des collectivités étudiées par France Stratégie - Albi, Grand Genève, Brest, Hauts-de-France - permettent de formuler des recommandations pour une gouvernance adaptée et des moyens d’intervention accrus à l’échelle locale.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/solidarites-entre-territoires-un-levier-transition-ecologique
Note de synthèse - Les solidarités entre territoires : un levier pour la tran...
Note d'analyse - Y a-t-il un retard d'investissement en France et en Europe depuis 2007 ?
1. www.strategie.gouv.fr
FRANCE STRATÉGIE 1
www.strategie.gouv.fr
SEPT.
2014
N°16
* Départements Développement durable et Économie Finances.
LA NOTE D’ANALYSE
Y a-t-il un retard d’investissement
en France et en Europe
depuis 2007 ?
Fabien Dell, Pierre Douillard, Lionel Janin et Nicolas Lorach*
L’essoufflement de la reprise de l’activité en zone euro à partir du printemps 2014 a conduit, dans
le sillage des élections européennes de mai 2014, à faire éclore un débat sur l’investissement
en Europe. L’investissement est une notion économique qui permet la jonction des problématiques
de l’offre et de croissance potentielle à moyen-long terme d’une part, et de demande à plus court
terme d’autre part.
Alors que la zone euro fait face à un déficit conjoncturel de demande agrégée et à d’importants
défis structurels de compétitivité, la résorption d’un retard d’investissement apparaît comme une
préconisation équilibrée.
Entre 2007 et 2013, malgré une première phase où l’investissement a relativement bien résisté, la
zone euro a accumulé un retard important vis-à-vis des États-Unis. L’Espagne et l’Italie notamment
connaissent un reflux très marqué de l’investissement dans toutes ses composantes.
Le diagnostic concernant la France et l’Allemagne est plus difficile. L’Allemagne connaît un sous-investissement
public chronique depuis de nombreuses années que la crise n’a pas ralenti, bien au
contraire. La France est plutôt confrontée à un mal-investissement : insuffisance de la formation de
capital productif de haute qualité (en particulier R & D), et orientation des ressources vers des
secteurs qui ne préparent pas l’avenir (immobilier notamment).
Formation brute de capital fixe dans le secteur manufacturier* (en volume)
* Investissement au sens de la comptabilité nationale. Toutes les données de FBCF sont en base 2005
et ne prennent donc pas en compte la récente révision en base 2010.
Source : Eurostat.
2. LA NOTE D’ANALYSE
SEpTEmbRE 2014 - N°16
L’annonce, le 15 juillet 2014, par le nouveau président-élu
de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, d’un
programme de 300 milliards d’euros d’investissements
pour la période 2015-2017 symbolise l’importance poli-tique
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INTrODuCTION
2
du débat. Pour autant, les éléments de diagnostic
comme de préconisations en matière d’investissement au
sein de la seule zone euro, et même en France, sont à ce
stade largement incomplets.
Alors que la discussion sur l’orientation du policy-mix au
sein de l’uEM peine à se préciser en dépit de l’appel lancé
par Mario Draghi dans son discours prononcé le 22 août
2014 à Jackson Hole1, l’accent mis sur l’investissement, s’il
est une option séduisante d’un point de vue politique,
reste source de certaines confusions sous l’angle écono-mique.
À cet égard, l’identification précise d’un investment gap
qui serait à combler recèle un certain nombre d’ambiguï-tés
: s’agit-il d’un retard de l’investissement public, en
infrastructures par exemple, ou de l’investissement des
entreprises dont le capital productif serait trop faible, trop
ancien ou simplement inadapté à l’économie du XXIe siè-cle
? Ce retard serait-il lié aux difficultés que rencontre-raient
en particulier les PME à se financer, ou concernerait-il
également les grands groupes ? Y aurait-il aussi un
retard de l’investissement des ménages, en particulier en
matière de logement ?
Dans les pays du sud de la zone euro (Italie, Espagne), la
crise des dettes souveraines a conduit à des ajustements
qui, au-delà de leurs spécificités, ont eu en commun un
impact très négatif sur le potentiel de croissance notam-ment
parce que le stock de capital productif, mais aussi
humain, a été endommagé par plusieurs années d’investis-sement
ralenti et par une augmentation massive du chô-mage.
En Allemagne, la politique budgétaire très rigoureuse
menée de longue date a pesé fortement sur l’investisse-ment
public. Il est désormais acquis que l’état des infra-structures
publiques est un frein potentiel à l’activité et un
débat est lancé, tant dans le monde académique que dans
la sphère politique, sur la nécessité d’un plan d’investisse-ment
public2.
Concernant l’investissement privé, le principal détermi-nant
de court terme est la demande anticipée : comme la
mesure d’un écart à cette tendance est difficile à évaluer,
la priorité consiste à mener la bonne combinaison de poli-tiques
budgétaires et monétaires (policy-mix). Certes, les
contraintes financières peuvent jouer un rôle contrai-gnant,
notamment pour les pays dans lesquels le secteur
bancaire doit encore être assaini. En France, rien n’indique
que les entreprises soient contraintes par un rationne-ment
du crédit et la mise en place de la BPI3 améliore le
financement de celles des activités (innovation notam-ment)
qui font face à des contraintes de financement.
L’achèvement de l’union bancaire, et notamment la
conduite des stress tests prévus à l’automne 2014 et les
recapitalisations qui suivront, permettront de rétablir pro-gressivement
le fonctionnement des canaux de finance-ment
de l’économie. Le programme annoncé en septembre
2014 par la BCE d’achat d’ABS et de covered bonds devrait
également concourir à ce rétablissement.
À plus long terme, l’attractivité globale du site « Europe »
est le déterminant des flux d’investissements et de la
localisation de nouvelles activités créatrices d’activité et
d’emploi. Ceci justifie d’évaluer les investissements néces-saires
à cette attractivité. Il s’agit là d’infrastructures au
sens large (transports, télécommunications, énergie, mais
aussi l’ensemble des « infrastructures » contribuant à la
qualité du capital humain) qui traditionnellement sont lar-gement,
mais pas exclusivement, financées sur fonds
publics. Si la réflexion sur le besoin d’investissements
favorables à l’attractivité et à la compétitivité est parfaite-ment
justifiée d’un point de vue économique, la quantifica-tion
se heurte néanmoins à d’importants obstacles métho-dologiques.
Dans ce contexte, les politiques publiques peuvent inter-venir
à plusieurs niveaux pour résorber un éventuel retard
d’investissement. D’une part, en levant les obstacles à l’in-vestissement
privé lorsqu’ils existent, obstacles régle-mentaires,
mais également ceux liés au manque de prévi-sibilité
concernant les prix relatifs, la fiscalité, etc. Créer
les conditions d’une plus grande prévisibilité relève de la
puissance publique qui, ainsi, facilite l’investissement
privé et définit un environnement favorable à l’investisse-ment
à long terme. D’autre part, de manière plus directe, la
puissance publique peut remédier au retard de l’investis-sement
public lorsqu’il existe, et même, dans un contexte
macroéconomique d’atonie de la demande et face au
risque de stagnation structurelle, accélérer des investisse-ments
qui auraient été nécessaires à moyen terme et qui
peuvent, sans inconvénient majeur, être anticipés.
1. http://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2014/html/sp140822.en.html
2. Les travaux réalisés au DIW (Berlin) depuis 2013 et la parution en septembre 2014 de l’ouvrage de Marcel Fratzscher, Die Deutschland Illusion, sont la contribution la
plus récente à ce débat.
3. Banque publique d’investissement.
3. LE DÉCrOCHAgE DE L’INvESTISSEMENT
EN zONE EurO DEPuIS 2007
Depuis le début de la crise financière, la part de l’investis-sement
(au sens de la comptabilité nationale – formation
brute de capital fixe – FBCF) dans le PIB a reculé dans l’en-semble
des économies développées. Si la zone euro a,
dans un premier temps, mieux résisté que les États-unis,
elle a décroché fin 2011 alors que la FBCF aux États-unis
amorçait un redressement (graphique 1).
Ce décrochage est lié à la conjonction d’un repli marqué en
Italie et en Espagne, alors que l’Allemagne et la France ont
rapidement connu une stabilisation mais pas de reprise.
Ces évolutions confortent le constat d’un sous-investisse-ment
dans le sud de la zone euro (et au royaume-uni) ; en
revanche pour ce qui concerne la France et l’Allemagne, la
question reste ouverte et exige une analyse plus appro-fondie
FRANCE STRATÉGIE 3
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des composantes de l’investissement.
GRAPHIQUE 1 – FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
(EN vOLuME)
Source : Eurostat.
L’investissement en logement n’a contribué que
partiellement à ce recul
L’investissement en logement constitue une composante
très importante de la FBCF en particulier en France où il
représente 30 % de la FBCF totale.
L’évolution de cet investissement (par les ménages mais
également par le secteur privé et les administrations
publiques) traduit une tendance à un recul marqué, en par-ticulier
dans les pays qui ont connu une bulle immobilière
avant la crise (baisse aux États-unis, en Espagne et au
royaume-uni de 30 à 50 % de l’investissement en loge-ment
sur la période), accompagnée (sauf au royaume-uni)
d’une hypertrophie du secteur de la construction, en parti-culier
résidentielle. La France ou l’Italie enregistre une
baisse plus modérée. L’Allemagne fait exception avec une
croissance substantielle de l’investissement en logement
après 2010.
Au total, les évolutions de l’investissement en logement
ont fondamentalement accentué les variations de la FBCF
au cours de la crise. Mais la FBCF hors logement s’est, elle
aussi, repliée sur la période (graphique 2). Cependant, en
France et en Allemagne le recul (5 points) est beaucoup
moins marqué que pour la zone euro en moyenne
(15 points).
GRAPHIQUE 2 – FBCF HORS LOGEMENT
(EN vOLuME)
Sources : OCDE, Eurostat et Bureau of Economic Analysis.
La réflexion sur l’existence et les conséquences écono-miques
d’un retard de l’investissement renvoie principale-ment
à l’investissement « productif » : infrastructures,
équipement dans le secteur manufacturier et les services.
La composante construction, en particulier de logements
(mais aussi d’immobilier d’entreprise), n’est pas prioritaire
dans cette analyse4.
C’est l’éventuelle accumulation d’un retard pris dans l’in-vestissement
productif privé qui risque au premier chef
d’obérer la croissance future.
4. Rappelons toutefois que la dynamique de l’investissement dans le logement rejoint la problématique de la compétitivité à deux titres au moins. D’une part, un
éventuel sous-investissement en logement, lorsqu’il participe à la pénurie de logements et renchérit les prix de l’immobilier, nuit à la compétitivité de l’économie
notamment par la pression à la hausse qu’il exerce tendanciellement sur les salaires. D’autre part, le secteur du logement recèle, avec l’amélioration thermique
de l’habitat, un fort potentiel d’investissement, voire d’innovation.
4. Une évolution contrastée de l’investissement
productif en zone euro
Lorsque l’on observe le taux d’investissement des socié-tés
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4
non financières (valeur ajoutée / FBCF), le constat d’un
recul marqué en zone euro s’impose, avec une tendance à
la baisse continue, alors que ce taux a amorcé un redres-sement
aux États-unis depuis 2010.
La zone euro témoigne d’une forte hétérogénéité, la
France faisant figure, depuis 2009-2010, de précurseur
dans le rebond, même si 2012 a marqué l’amorce d’un tas-sement.
Des travaux de l’Insee qui s’appuient sur une
équation d’investissement aboutissent à une conclusion
proche : on observerait à partir de 2010 un niveau d’inves-tissement,
hors construction, des entreprises non finan-cières
françaises conforme, voire même supérieur, à celui
qu’impliquent ses déterminants5. À l’inverse, cette étude
de l’Insee avance un possible sous-investissement des
entreprises allemandes6.
En restreignant le champ au secteur manufacturier, le
constat peut être affiné (graphique 3). Pour les pays de la
zone euro, une bonne tenue de la formation de capital fixe
productif en France et en Allemagne, dans une légèrement
moindre mesure, se confirme, Espagne et Italie accusant
un retard toujours très important. Les États-unis présen-tent
un profil de redressement plus marqué dès 2010 et
ont dépassé, dès 2012, de 10 % le niveau antérieur à
2007.
Là encore, si le constat d’années perdues pour le sud de la
zone euro ne fait aucun doute, le bilan est plus nuancé
pour la France et l’Allemagne.
Le comportement des flux d’investissement ne constitue
qu’un déterminant particulier de l’évolution du stock de
capital dont dispose le secteur privé. En particulier l’âge
moyen et la vitesse d’obsolescence du stock de capital,
ainsi que la qualité des nouveaux investissements (bâti-ments
ou machines, TIC, modernité des équipements) doi-vent
être pris en compte pour mesurer l’effet total des évo-lutions
observées sur la croissance potentielle de
l’économie.
GRAPHIQUE 3 – FBCF DANS LE SECTEUR
MANUFACTURIER (EN vOLuME)
Source : Eurostat et Bureau of Economic Analysis.
uNE CrOISSANCE rALENTIE
DE L’INvESTISSEMENT DANS LES TIC
ET LA r & D
Comment se sont comportés les investissements en tech-nologie
de l’information et de la communication (TIC),
approchés ici par les dépenses d’investissement en maté-riel
informatique, équipement télécoms, logiciels et bases
de données ? Compte tenu de leur poids dans l’investisse-ment
total (environ 15 % en Europe, 18 % aux États-unis),
les TIC ne sont pas en mesure, à elles seules, de modifier
la tendance. En revanche, s’agissant des technologies à la
base de la troisième révolution industrielle, le maintien
d’un niveau suffisant d’investissement est essentiel pour
réaliser des gains d’efficacité qui sont au coeur de la crois-sance
de demain.
L’évolution de la FBCF en TIC montre un moindre impact de
la crise et un redressement plus rapide que pour l’investis-sement
en général. Pour autant, comme pour la FBCF
totale, la tendance récente est à une faible croissance en
zone euro, alors qu’un retour à une forte croissance sem-ble
s’installer aux États-unis.
Les investissements réalisés dans le secteur des télécom-munications
témoignent aussi d’un redressement plus
rapide que celui de l’investissement en général, mais ils ne
retrouvent pas le rythme de croissance antérieur à la crise.
LA NOTE D’ANALYSE
SEpTEmbRE 2014 - N°16
5. Insee (2013), « L’investissement des entreprises repartira-t-il en 2014 ? », Note de conjoncture, décembre.
6. Les travaux de l’Insee cités ci-dessus peuvent être rapprochés de ceux de Baldi et al. effectués sur données de panel : les auteurs trouvent que le taux
d’investissement français entre 2010 et 2012 est en ligne avec sa valeur estimée. Sur la même période, l’Allemagne et la zone euro auraient en revanche sous-investi.
Voir Baldi G. et al. (2014), « Weak investment dampens Europe’s growth », DIW, Berlin.
5. Il existe donc un déficit d’investissement dans le secteur
des TIC par rapport à la trajectoire antérieure.
Les dépenses en recherche et développement qui consti-tuent
également une forme d’investissement détermi-nante
pour la croissance future7, croissent à un rythme
ralenti. Dans le cas de la France, après une forte augmen-tation
en 2011, de 2,3 % en volume, la dépense intérieure
de recherche et développement (DIrD) augmenterait
moins vite en 20128.
Avec un niveau de l’ordre de 2,25 % du PIB, l’objectif régu-lièrement
rappelé de consacrer 3 % du PIB à la r & D est
encore loin, ce qui traduit également une forme de retard
d’investissement.
Ce ralentissement de l’investissement observé en zone
euro depuis le déclenchement de la crise conduit à un vieil-lissement
de l’appareil productif. D’après les données de la
Banque de France, l’âge moyen du capital en machines et
équipements9 a significativement augmenté depuis 2008
(graphique 4).
Cette augmentation est particulièrement marquée pour
l’Italie et l’Espagne (augmentation d’un an environ). En
France ou en Allemagne, le retour de l’investissement à
son niveau d’avant-crise n’est pas suffisant pour empê-cher
un vieillissement significatif (environ six mois). Ce
vieillissement de l’appareil productif a un impact non
négligeable sur la croissance potentielle10.
ÉVOLUTIONS DE L’INVESTISSEMENT
ET EFFETS DE LA COMPOSITION SECTORIELLE
DE L’ÉCONOMIE
Les différences de niveau d’investissement entre pays
dépendent dans une large mesure de la part de chaque secteur
dans l’économie nationale. On peut aussi supposer que
l’investissement dans chaque secteur a réagi de manière
différenciée pendant la crise. Les évolutions récentes des taux
d’investissement agrégés, où des pays semblent sous-investir
et d’autres où l’investissement s’est maintenu, seraient-elles
dues à des effets de composition sectorielle ?
Des travaux préliminaires11 sur sept pays européens12 semblent
indiquer que le maintien du taux d’investissement des sociétés
non financières françaises dans les années d’après-crise n’est
pas lié à la structure de l’économie française (qui serait
relativement bien dotée en secteurs à l’investissement
résilient) mais qu’à structure productive équivalente, la France
a un taux d’investissement supérieur aux six autres pays. Ces
travaux doivent être approfondis notamment pour tenir compte
de l’effet des évolutions heurtées de la valeur ajoutée sur le
taux d’investissement.
Pour les pays du Sud (Italie, Espagne), qui n’ont toujours
pas retrouvé leur niveau de production d’avant crise, un
fort ralentissement, voire un arrêt de l’investissement,
peut être mis en évidence. Si des effets de composition
sectoriels sont avérés (par exemple quasi-disparition en
Espagne du secteur de la construction, activité à fort taux
d’investissement), ils n’expliquent probablement pas l’in-tégralité
des évolutions observées. Par conséquent, il faut
s’attendre, dans cette partie de la zone euro, à un vieillis-sement
du stock de capital. Ce phénomène implique à la
fois une capacité réduite de l’économie à se rapprocher de
la frontière technologique en sortie de crise, mais égale-ment,
et c’est plus grave à court terme, à retrouver son
potentiel d’avant-crise : une partie des capacités non utili-sées
pourrait être en train de disparaître.
GRAPHIQUE 4 - ÂGE MOYEN DU CAPITAL
EN MACHINES ET ÉQUIPEMENTS
Source : Banque de France.
7. Ce point a récemment conduit à une modification de leur prise en compte dans la comptabilité nationale, elles figurent dans la formation brute de capital fixe depuis
2014 (passage en base 2010) et non plus en consommation intermédiaire.
8. http://www.insee.fr/fr/ffc/tef/tef2014/T14F161/T14F161.pdf
9. Estimé à partir des flux d’investissement en volume actualisés au taux unique constant de 4 %.
10. D’après une étude de la Banque de France, la crise financière s’est traduite par une baisse de la productivité totale des facteurs en zone euro de 4 points, dont 2,8
points sont liés à l’âge du capital. Pour la France, l’impact de la crise est 6,2 points, dont 2,9 points pour l’âge du capital. Voir Chouard V., Fuentes Castro D., Irac
D. et Lemoine M. (2014) : “Assessing the losses in euro area potential productivity due to the financial crisis”, Applied Economics, vol. 46(23), p. 2711-2720.
11. Penanhoat-Aubry P. et Nicolaï J.-P., « L’hétérogénéité des comportements d’investissement post-crise en Europe », note France stratégie non publiée.
12. Allemagne, Danemark, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suède.
FRANCE STRATÉGIE 5
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6. Pour les pays du coeur de la zone euro, France et Alle-magne,
FRANCE STRATÉGIE
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6
le diagnostic est plus difficile à établir finement.
Au vu du déficit de demande agrégée dont a souffert la
zone euro depuis plusieurs années, la chronique de flux
d’investissement ne semble pas de nature à avoir impliqué
une dégradation marquée de l’état du stock de capital. La
question de la qualité de ce stock (âge, intensité techno-logique
etc.) est cependant posée en particulier pour la
France.
Le bilan de l’évolution de l’investissement depuis le début
de la crise exige de compléter l’analyse de l’investisse-ment
productif, largement aux mains des entreprises, par
celui des infrastructures pour le financement desquelles le
secteur des administrations publiques joue un rôle central.
L’INvESTISSEMENT
DANS LES INFrASTruCTurES
PuBLIquES EN rECuL DANS LE SuD
DE LA zONE EurO
En France, la part de l’investissement public dans le PIB
est particulièrement élevée comparée à la moyenne euro-péenne
et aux grands pays européens, mais est inférieure
à la part des dépenses publiques d’investissement aux
États-unis13. Contrairement à la plupart des autres pays
européens qui, après avoir mis en place des plans de
relance suite à la crise de 2008-2009, ont vu leurs
dépenses publiques d’investissement baisser (gra-phique
5), la France a conservé un niveau d’investisse-ment
public relativement stable.
quels que soient les périmètres choisis, la FBCF publique
accuse en zone euro un repli marqué entre 2007 et 2013.
Elle est tirée vers le bas par les pays du sud (Espagne en
particulier), évolution que la relative stabilité en France et
en Allemagne ne compense pas complètement.
Ces dépenses publiques ne couvrent cependant pas la
totalité des investissements dans les infrastructures d’in-térêt
général puisque, suivant les pays, certaines infra-structures
sont la propriété d’opérateurs privés ou semi-publics
qui couvrent leurs frais par un paiement des
usagers, voire par des redevances publiques, et qui ne
sont pas recensées dans les comptabilités nationales.
C’est le cas ainsi de la quasi totalité des investissements
dans l’énergie.
GRAPHIQUE 5 – FBCF DES ADMINISTRATIONS
PUBLIQUES (EN vOLuME)
Sources : OCDE et Eurostat.
L’investissement dans les transports, qu’il soit public ou
privé, fait l’objet d’une comptabilisation séparée qui mon-tre
une baisse d’environ 20 % au niveau européen depuis
2008. En France, le niveau d’investissement dans les
infrastructures de transport se situe dans la moyenne
européenne, à plus de 4 % de la FBCF totale. Ces dépenses
ont continué à augmenter en 2012 et 2013, grâce au
dynamisme des investissements ferroviaires et collectifs
urbains, alors que les investissements routiers, portuaires
et dans les voies navigables se sont maintenus.
Au sein de la zone euro, et malgré une tendance au repli
très marquée en Italie et en Espagne, l’investissement en
infrastructures se confirme, notamment grâce au dyna-misme
de la France.
LA NOTE D’ANALYSE
SEpTEmbRE 2014 - N°16
13. Cela est dû notamment à la part de la FBCF militaire dans le PIB, supérieure d’un point aux États-Unis à la part française.
7. FRANCE STRATÉGIE 7
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LA NOTE D’ANALYSE
SEpTEmbRE 2014 - N°16
CONCLuSION
Au moment où se développe en Europe un débat sur l’investissement à la fois comme outil de relance économique
à court terme et comme facteur de productivité, de compétitivité et d’attractivité du site Europe à moyen-long
terme, cette étude dresse un bilan raisonné de l’évolution de l’investissement en France et en zone euro depuis la
Grande Récession et met en relief des évolutions contrastées par rapport aux États-Unis.
Ce panorama est nuancé en fonction des pays concernés et des périmètres retenus. plusieurs faits stylisés impor-tants
doivent cependant être retenus : après une première phase de relativement bonne résistance, la zone euro
accuse un retard important vis-à-vis des États-Unis. Les éléments de diagnostic partiel disponibles concernant les
évolutions très récentes (2014) soulignent plus une accélération du phénomène qu’une réduction des écarts. Au
sein de la zone euro, l’Espagne et l’Italie montrent un reflux très marqué de l’investissement dans toutes ses com-posantes.
Le diagnostic concernant la France et l’Allemagne est plus difficile. L’Allemagne connaît un sous-investissement
public chronique depuis de nombreuses années que la crise n’a pas ralenti, au contraire. La France, elle, connaît
plutôt un mal-investissement : insuffisance de la formation de capital productif de haute qualité (en particulier R &
D) au profit d’une diversion de ressources dans des domaines qui ne préparent pas l’avenir (immobilier notam-ment).
Dans une moindre mesure, le même diagnostic peut être fait à propos de l’investissement public qui résiste
bien en France mais qui délaisse la formation de capital humain au profit de l’équipement en infrastructures
(notamment, mais pas uniquement, dans les transports, l’équipement des collectivités représente lui aussi une
part importante de l’investissement public).
Cette situation va peser sur le potentiel de croissance à deux titres :
– à court terme, le sous-investissement (mal-investissement) au sein des firmes du site zone euro est susceptible
de dégrader à la fois leur capacité de rebond immédiat (perte permanente de potentiel) et leur capacité à attein-dre
la frontière technologique – hissant ce faisant les économies européennes vers le haut de la chaîne de valeur
mondiale ;
– à moyen terme, le sous-investissement public est néfaste à l’attractivité du site zone euro et donc à sa capacité
à attirer les investissements.
Mots clés :
investissement, formation brute de capital fixe, zone euro,
capital.
8. DErNIèrES PuBLICATIONS À CONSuLTEr
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LES DErNIèrES ACTuALITÉS
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septembre 2014 - N° ISSN 1760-5733
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