3. Production graphique : Groupe IBI/DAA
Les Programmes
d’inclusion sociale
et de lutte contre la
pauvrete extreme
du Gouvernement
Martelly-Lamothe
GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE D’HAÏTI
4.
5. 1 HAITI AP VANSE /1
2 À PROPOS DE EDE PÈP /2
3 PANYE SOLIDARITE et KANTIN MOBIL
LES PROJETS SOCIAUX DU GOUVERNEMENT /6
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB /8
5 TI MANMAN CHERI /14
6 KORE ETIDYAN /16
7 BON DIJAN SOLIDARITE /20
8 KORE MOUN ANDIKAPE /22
9 KORE TI GRANMOUN /25
10 KORE FANM NAN AGRIKILTI /27
11 PANYE SOLIDARITE /30
12 KORE PEYIZAN /33
13 DISTRIBISYON BET POU ELV AJ /36
14 PROGRAMME DE SCOLARISATION UNIVERSELLE
GRATUITE ET OBLIGATOIRE /38
15 ALPHABÉTISATION /41
16 KANTIN ESKOLÈ /42
17 RESTORAN KOMINOTÈ /44
TABLE DES MATIÈRES
6. VI
Je suis contente d’avoir reçu un
Panye Solidarité car à présent,
j’ai des provisions alimentaires
pour toute la famille ! « Panye
Solidarite » m’a permis de ne
pas débourser mon argent pour
ces produits dont j’avais besoin.
J’aimerais que ce programme
continue.»
Solange, 38 ans, Grand-Anse
1 HAITI AP VANSE
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
7. 1
1 HAITI AP VANSE
Suite à la volonté marquée de l’administration Martelly-Lamothe de
combattre l’extrême pauvreté en Haïti, le Gouvernement a lancé un
programme d’assistance sociale sur tout le territoire national, nommé
EDE PÈP.
Ce programme vise à soutenir les plus démunis et à les aider à sortir de
leur situation précaire. Conscient que 56 % de la population haïtienne vit
avec moins de 1 $ USD par jour, le Gouvernement a montré à travers EDE
PÈP qu’il fait des couches défavorisées, une priorité.
Administration Martelly/Lamothe
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
1 HAITI AP VANSE
8. 2
2 À PROPOS DE EDE PÈP
L’initiative gouvernementale EDE PÈP regroupe 15 projets d’assistance
sociale et touche des domaines variés. Lancés par le Gouvernement haïtien,
ils visent à améliorer directement le niveau de vie des bénéficiaires.
Les projets décrits ci-dessous, s’inspirent des expériences des pays proches
d’Haïti au niveau de la zone de l’Amérique Latine et les Caraïbes. En effet,
dans l’ensemble de ces pays, des programmes d’assistance sociale ont été
lancés et un réel impact a pu être enregistré sur la réduction graduelle de
la pauvreté de la population. Le Gouvernement haïtien a ainsi décidé de se
donner les moyens d’améliorer les conditions de vie de sa population en
mobilisant plusieurs leviers:
En allouant un budget important pour les programmes d’assistance sociale.
Par cela le Gouvernement montre sa bonne volonté d’action.
En utilisant ses organes d’exécution compétentes en matière de
gestion des projets de développement pour Haïti: le Fonds d’Assistance
Economique et Sociales (FAES), le Ministère de l’Intérieur, le Ministère
des Affaires Sociales et du Travail, le Ministère des Droits Humains et la
Lutte contre la Pauvreté Extrême, le Ministère Délégué à la Promotion
de la Paysannerie, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère à la Condition
Féminine, le Ministère de l’Education Nationale, le Bureau du Secrétaire
d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées, le Programme National
des Cantines Scolaires (PNCS), le Programme de Scolarisation Universelle
Gratuite et Obligatoire (PSUGO).
L’initiative gouvernementale EDE PÈP
regroupe 15 projets d’assistance sociale
et touche des domaines variés. Lancés
par le Gouvernement haïtien, ils visent à
améliorer directement le niveau de vie des
bénéficiaires.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
2 À PROPOS DE « EDE PÈP »
9. 3
En utilisant les expériences vécues par les pays voisins d’Haïti qui ont
pu voir une réelle évolution dans leurs situations, suite à la prise en
charge de leurs populations.
En adoptant une approche volontaire et en se dotant des meilleurs
experts pour pouvoir adapter au mieux les programmes aux besoins
d’Haïti, conscient que chaque pays à sa propre culture et ses propres
spécificités, les programmes doivent voir le jour en prenant en compte
les demandes de la population et les expériences précédentes.
De plus, il est important d’attirer l’attention sur un point clef qui est
la force de collaboration de l’ensemble des unités gouvernementales.
En effet, par la coordination entre les différents services, l’assistance
pourra atteindre plus facilement les personnes dans le besoin.
Ainsi, est-il prioritaire d’insister sur l’importance de chacun des services
qui sont des éléments essentiels dans l’approche des populations,
car ils sont présents pour orienter les actions vers les sites les plus
nécessiteux et peuvent apporter leur contribution dans le travail
communautaire.
Le Gouvernement Martelly-Lamothe est heureux de pouvoir présenter
le programme EDE PÈP et l’ensemble de ses composantes mises en
œuvre en son sein.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
2 À PROPOS DE « EDE PÈP »
10. 4
STRUCTURES DES PROGRAMMES EDE PÈP
PSUGO
KANTIN ESKOLÈ
KORE ETIDYAN
ALPHABÉTISATION
CAPITAL HUMAIN
KORE FANM NAN AGRIKILTI
KORE PEYIZAN
DISTRIBISYON BETAY
BOURAD EKONOMIK
PANYE SOLIDARITE KORE MOUN ANDIKAPE
KANTIN MOBIL KORE TI GRANMOUN
BON DIJANS-
SOLIDARITÉ
ASSISTANCE SOCIALE
URGENCE STRUCTURANT
TI MANMAN CHERI
RESTORAN KOMINOTE
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
2 À PROPOS DE « EDE PÈP »
11. « Pèp la Jwenn. »
5
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
2 À PROPOS DE « EDE PÈP »
12. 6
Les programmes « Panye Solidarite » et « Kantin
Mobil » distribuent plusieurs milliers de kits
alimentaires et de plats chauds chaque jour.
Au delà d’une solution transitoire apportée aux
familles, ils appuient la production nationale.
Une approche qui à première vue, pourrait être
perçue comme insatisfaisante vu qu’elle ne
réponde pas à 100 % aux problèmes d’insécurité
alimentaire que connait le pays. Ces programmes
ne résolvent peut-être pas tous les problèmes
mais ils sont incontestablement le début d’une
partie de la solution.
3 PANYE SOLIDARITE ET KANTIN MOBIL
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
13. 7
ZOOM SUR LES FOURNISSEURS LOCAUX
« Je m’étonne toujours d’entendre les gens dire
qu’il n’y a pas de riz dans l’Artibonite ! De 2006
jusqu’à nos jours, nous avons livré plus de 15
mille tonnes de riz à la Coopération Française.
Donc du riz, il y en a ! ». C’est pour la première
fois après 1986, qu’un Gouvernement a
contracté les vrais producteurs de riz haïtien et
non des spéculateurs. Grâce à cela, nos produits
sont valorisés, ce qui nous encourage à être
plus productifs. Si l’état injecte de l’argent dans
l’agriculture, cela poussera les jeunes à cultiver
la terre et ainsi augmenter le taux d’emploi.
C’est un bon commencement avec EDE PÈP !
A.P.M.P, Association des Planteurs de Moreau
Peye, Artibonite,
Fournisseur de riz à EDE PÈP depuis
octobre 2012.
« Avant mon partenariat avec EDE PÈP, mon
entreprise n’employait que cinq personnes !
Grâce à EDE PÈP, Ce nombre a triplé !
Aujourd’hui, je fournis au programme, 5 mille
poules du terroir haïtien, par cycle de quarante-
cinq jours. Le fait que le gouvernement achète
les produits locaux, a un impact positif dans ma
ville, Gressier.
En effet, le programme a incité les autres
personnes de la communauté à rejoindre
le travail de la terre sur leurs terrains non
exploités. Si l’on continue sur cette lancée, avec
ce projet EDE PÈP, dans cinq ans, il y aura un
impact encore plus grandiose et direct sur les
coûts de la production locale. Ce qui entrainera
la hausse du pouvoir d’achat des Haïtiens et
une concurrence plus loyale sur le marché. »
Mamoune Poulailler, Gressier,
Fournisseur de volaille à EDE PÈP
depuis octobre 2012.
« Je suis le chef d’entreprise de RACE. Depuis
le début de mon partenariat avec EDE PÈP,
c’est-à-dire de octobre 2012 jusqu’au mois de
mars, j’ai déjà livré 30 tonnes de poids et 20
tonnes de maïs issues de ma région. Grâce à
ce partenariat le marché est sûr. Je suis à l’abri
des risques que comporte la vente à crédit aux
clients, les trajets entre les transports publics
et la Croix-des-Bossales...
J’ai remarqué que depuis la venue de EDE PÈP
dans les zones rurales, beaucoup de personnes,
surtout des jeunes, sont intéressés à cultiver
la terre. Le gouvernement Martelly-Lamothe
est en train de faire un grand pas vers la vraie
relance de la production nationale ! »
Réseau des Agro-Entrepreneurs du Centre
(RACE),Plateau Central/Mirebalais
Fournisseur de poids et de maïs à EDE PÈP
depuis octobre 2012.
3 PANYE SOLIDARITE et KANTIN MOBIL
LES PROJETS SOCIAUX DU GOUVERNEMENT
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
3 PANYE SOLIDARITE ET KANTIN MOBIL
14. 8
4 Le réseau d’AGENTS SOCIAUX
et LE RUB
LES AGENTS DE TERRAIN
La création d’un réseau d’agents sociaux contribue à l’identification de
la demande, la diffusion d’information aux bénéficiaires et au public en
général, ainsi qu’à la transparence et la validation des différentes activités
à réaliser.
Ainsi pour rendre plus opérationnel le programme EDE PÈP, un réseau
social est en train d’être créé afin de :
»» Fournir des informations à la population sur les programmes
sociaux et comment y accéder;
»» Servir de liaison entre les structures régionales du FAES et la
population;
»» Agir comme agent social des bénéficiaires des programmes sociaux.
La création d’un Registre Unique de Bénéficiaires (RUB), permet d’identifier
et de sélectionner les ménages vivant dans des conditions d’extrême
pauvreté. Le « RUB » est prioritaire pour que la stratégie EDE PÈP,
assure que les ressources assignées aux différents programmes sociaux
arrivent effectivement à la population la plus vulnérable. De cette façon,
le « RUB » est un mécanisme transparent et objectif qui permet de diriger
les ressources publiques vers les ménages les plus pauvres. tifier et de
sélectionner les ménages vivant dans des conditions d’extrême pauvreté.
Le Registre Unique de Bénéficiaires « RUB » est
un registre national des familles pauvres pour la
sélection des bénéficiaires des programmes sociaux.
C’est un ensemble de procédures pour
l’enregistrement et la mise à jour des informations
économiques relatives aux familles vivant dans la
pauvreté et leur identification.
On estime que la population totale enregistrée dans
le « RUB » atteindrait environ 1 million de ménages.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
15. 9
Le « RUB » est prioritaire pour que la stratégie EDE PÈP, assure que
les ressources assignées aux différents programmes sociaux arrivent
effectivement à la population la plus vulnérable. De cette façon, le « RUB »
est un mécanisme transparent et objectif qui permet de diriger les
ressources publiques vers les ménages les plus pauvres.
POURQUOI LE « RUB » ?
»» Identifier et prioriser les familles extrêmement pauvres
»» Sélectionner facilement les bénéficiaires tenant compte du degré de
pauvreté, les caractéristiques et la composition des ménages pauvres
»» Réduire la déviation des ressources vers les zones géographiques et
secteurs non-prioritaires
»» Offrir aux institutions d’exécution un mécanisme de transparence et
d’efficacité dans le transfert de subsides
»» Faciliter le suivi des programmes sociaux de manière à ce qu’ils
atteignent les objectifs de réduction de la pauvreté définis
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
16. 10
Etang
Ladimette
Etang
Bois
Neuf
Etang De
Miragoane
Trou Caiman
Etang
Laborde
Etang
You
Lagon Chien
Grand
Lagon
Petit
Etang De
Miragoane
Etang
Douat
Etang
Flangieux
Lagon
Petit
Paradis
Etang
Saumatre
Lagon Aux
Boeufs
Lac De
Péligre
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ARTIBONITE
NORD-EST
NORD
CENTRE
SUD
NORD-OUEST
GRANDE-ANSE
OUEST
SUD-EST
NIPPES
ST. JEAN
DU SUD
TIBURON
LES
IROIS
ANSE-A-PITRE
ANSE-A-GALET
ILE A
VACHE
FORT
LIBERTE
CARACOLLIMONADE
PLAINE
DU NORD
BAS
LIMBE
PORT
MARGOT
ST. LOUIS
DU SUD
ABRICOTS
BELLE
ANSE
CAVAILLON
GRAND-GOAVE
PETIT
TROU DE
NIPPES
BARADERES
GRAND
BOUCAN
PESTEL
AQUIN
CORAIL
CABARET
CROIX-DES-BOUQUES
MIRAGOANE
FONDS-VERRETTES
PLAISANCE
PORT-A-PIMENT
THIOTTE
PERCHES
PORT-SALUT
CAMP
PERRIN
GANTHIER
ARNIQUET
ROCHE-A-BATEAU
LA TORTUE
TROU DU
NORD
BONBON
CORNILLON /
GRAND-BOIS
SAUT-D'EAU
CHARDONNIERES
GRESSIER
GRAND
GOSIER
COTEAUX
MAISSADE
LES
ANGLAIS
MOMBIN
CROCHU
BELLADERE
LA CHAPELLE
SAVANETTE
DONDON
ANSE
ROUGE
LA VICTOIRE
MARIGOT
MIREBALAIS
DESDUNES
GROS
MORNE
ANSE A
FOLEUR
L'ESTERE
MARMELADE
CHAMBELLAN
ANSE-D'AINAULT
THOMASSIQUE
GRANDE
RIVIERE
DU NORD
BAIE DE
HENNE
CARREFOUR
LEOGANE
MILOT
ROSEAUX
POINTE A
RAQUETTE
COTE-DE-FER
TORBECK
ENNERY
MOLE SAINT
NICOLAS
QUARTIER
MORIN
JEAN
RABEL
BOUCAN
CARRE
LIMBE
RANQUITTE
DAME-MARIE
PILATE
BORGNE
BOMBARDOPOLIS
MONT
ORGANISE
FERRIER
OUANAMINTHE
THOMAZEAU
TERRIER
ROUGE
CAPOTILLE
BASSIN
BLEU
SAINT
LOUIS
DU NORD
MORON
CARICE
VALLIERE
SAINTE
SUZANE
CERCA
CARVAJAL
GRANDE
SALINE
CHANTAL
VERRETTES
PETITE RIVIERE
DE L'ARTIBONITE
BAHON
PIGNON
DESSALINES
/ MARCHANDES
TERRE
NEUVE
SAINT-MICHEL
SAINT-MARC
ST.
RAPHAEL
CECA LA
SOURCE
ACUL DU
NORD
MANICHE
CAYES-JACMEL
CHANSOLME
L'ASILE
PLAISANCE
DU SUD
ARNAUD
FONDS DES
NEGRES
PAILLANT
PETITE
RIVIERE DE
NIPPES
ANSE-A-VEAUBEAUMONT
PETION-VILLE
KENSCOFF
TABARRE
CITE
SOLEIL
PORT-AU-PRINCE
DELMAS
ARCAHAIE
THOMONDE
LASCAHOBAS
PETIT-GOAVE
BAINET
LA VALLEE
LES CAYES
CAP-HAITIEN
JACMEL
GONAIVES
JÉRÉMIE
HINCHE
PORT-DE-PAIX
FORT-LIBERTÉ
REPUBLIQUE
DOMINICAINE
JÉRÉMIE
LES CAYES
CAP-HAITIEN
JACMEL
GONAIVES
HINCHE
PORT-DE-PAIX
FORT-LIBERTÉ
LÉGENDE
Limites administratives
Chef Lieu Département
Chef Lieu Commune
Département
Limite Commune
Réseau routier (classification)
Route nationale
Route départementale
Route communale
Réseau hydrographique
Plan d’eau
Indice de vulnérabilité (classification)
Très vulnérable
Vulnérable
Moins vulnérable
Non vulnérable
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
17. 11
CIBLAGE EN DEUX ÉTAPES
A/ GÉOGRAPHIQUE ET TERRITORIAL
Identification des zones et localités prioritaires de part leur situation
de pauvreté sur base de la carte de pauvreté et/ou de l’insécurité
alimentaire.
B/ INDIVIDUEL
›› Identification des chefs de ménages pauvres
1/ Collecte d’information à travers l’administration d’une enquête
socio-économique
2/ Saisie et évaluation des données collectées
3/ Evaluation de la pauvreté avec l’aide d’un système de catégorisation
de ménages
›› Ciblage individuel : Collecte d’informations
Un formulaire de registre et classement socioéconomique des ménages
et individus est l’outil utilisé par le « RUB » pour recueillir des données
essentielles pour le ciblage individuel. Ce formulaire a été structuré en 5
sections :
1/ LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE DU MÉNAGE
Ces informations permettent d’obtenir la localisation exacte de chaque
ménage sur le terrain.
2/ INFORMATION GÉNÉRALE DU DEMANDEUR
Cette section a comme objectif de recueillir des informations générales
sur le demandeur d’assistance publique.
3/ STRUCTURE FAMILIALE DU DEMANDEUR
Les données d’identification démographique, éducative et économique
de chaque membre du ménage sont enregistrées.
4/ ONDITIONS DE VIE
Cette section a comme but d’enregistrer les données relatives au
logement, l’accès aux services de base et les actifs du ménage.
5/ CONTRÔLE DE L’ENTRETIEN
Cette section a comme objectif de registrer des données qui
permettent contrôler les résultats de l’entretien.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
18. 12
OUTILS DU « RUB »
A/ QUESTIONNAIRE « RUB »
Questionnaire court recueillant toutes les informations de base
sur les ménages et leur conditions de vie, mais permettant une
enquête agile/rapide et sans besoin de mises à jour fréquentes.
›› Une page recto-verso
›› 36 questions
›› Interview d’environ 10-15 min
›› Capitalisation sur l’expertise locale : formulation de questions sur
base du RGPH et autres enquêtes ménages existantes, testées et
reconnues
›› Modélisé sur les registre d’éligibles dans d’autres pays de la région
(République dominicaine, Équateur…)
›› Outil générique pour la catégorisation des ménages: applicable
pour tous les programmes
›› Outils du « RUB » (2)
B/ ANNEXES
›› Questionnaire Personnes Handicapées WHODAS 2.0
›› Une page recto-verso, 12 questions, interview d’environ 5 minutes
›› Outil international développé par l’OMS qui évalue le degré
d’handicap de la personne
›› Questionnaires spécifiques aux programmes partenaires
(voir stratégie de mise en œuvre)
›› Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire
(PSUGO)
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
19. 13
RÉVISION, CONTRÔLE, SAISIE ET ÉVALUATION
La révision et l’évaluation des formulaires est réalisée pour faire le suivi de qualité de l’information; celle-ci comprend le sous-processus suivants :
1/ Réception des fiches recueillies
2/ La révision de consistance (« codification » ou « critique ») - série
de vérifications et contrôles pour améliorer la qualité de la saisie
d’information, éviter les omissions d’information sur des variables
spécifiques et établir une correspondance entre elles.
3/ La saisie des données sur une matrice de saisie dédiée
4/ L’évaluation de l’information saisie et élaboration des tableaux de
résultats - vérification et correction des erreurs commises lors du
processus de saisie ou de ventilation des données.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
4 LE RÉSEAU D’AGENTS SOCIAUX ET LE RUB
20. 14
J’adore le programme « Ti Manman
Cheri ». Parfois, on n’a pas les
moyens d’assurer nos besoins
et tout-àcoup,on reçoit un SMS,
nous avertissant que l’argent est
disponible sur notre compte. C’est
vraiment un soulagement.J’aimerais
que ce programme ne s’arrête
jamais !
Sandia, 23 ans, 2 enfants,
Carrefour–Feuilles.
« Ti Manman Cheri » m’aide beaucoup
dans mes dépenses. C’est mon unique
revenu fixe. Cela me permet d’acheter
des livres scolaires, ou des souliers
pour mes enfants ou encore de
préparer leurs boites à lunch le matin
pour aller à l’école. Ce programme est
vraiment intéressant !
Marie-Carmelle, 48 ans,
2 enfants, Port-au-Prince
« Ti Manman cheri » est un programme
de protection sociale du Gouvernement
Haïtien qui aide les mères à supporter
leurs familles et à investir dans l’éducation
de leurs enfants.
5 TI MANMAN CHERI
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
21. 15
5 TI MANMAN CHERI
CONDITION
Pour bénéficier du programme, il faut être une mère dont l’enfant est
inscrit dans une école et doit y assister régulièrement, cet élément
sera vérifié quatre fois par an, chaque six mois, une mère pourra être
renouvelée ou sortira du programme si elle ne répond plus aux conditions.
BÉNÉFICIAIRES
Les mères doivent être issues des zones défavorisées et chacune doit
avoir au moins un enfant inscrit dans une école.
LE TRANSFERT D’ARGENT
Le transfert d’argent se fait mensuellement aux mères, les « Ti Manman
Cheri », enregistrées dans le programme. Cet argent peut alors être
collecté chez n’importe quel Agent de transfert autorisé dans la ville.
DURÉE
Chaque maman est inscrite et approuvée pour 6 mois de transfert. Elle
a complètement la garantie d’être reçue tous les 6 mois sauf en cas de
fraude ou de disqualification au moment de l’inscription.
RAISONS DE DISQUALIFICATION
1/ Si le participant n’utilise pas l’argent dans les 90 jours qui suivent le
transfert, l’argent sera retourné au gouvernement haïtien.
2/ Si lors des contrôles, le programme découvre qu’une mère a présenté
des faux documents, partagé de mauvaises informations ou exagéré
sa situation en aucune façon, elle sera immédiatement disqualifiée du
programme sans aucune chance de renouvellement.
3/ Ce programme vient donc soutenir directement les objectifs du
gouvernement en termes de promotion de l’éducation et de la volonté
de faciliter son accès dans un pays où nous connaissons les coûts
élevés pour les familles que représente le fait d’envoyer son enfant
à l’école.
4/ Aujourd’hui ce programme vise à enrôler 100 000 mères vulnérables
dont au moins 1 enfant est à l’école.
Exécuté par :
MINISTRE DÉLÉGUÉ
AUX DROITS DE L’HOMME
ET LA LUTTE CONTRE
LA PAUVRETÉ EXTRÊME
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
5 TI MANMAN CHERI
22. 16
6 KORE ETIDYAN
QUI EST QUALIFIÉ ?
L’équipe de « Kore Etidyan » vérifiera que les potentiels bénéficiaires
remplissent les conditions suivantes:
»» Être étudiant d’une faculté de l’UEH ou de l’UPR ou d’une
École Nationale d’enseignement supérieur ;
»» Assister régulièrement les cours pendant l’année académique
2013-2014;
»» Avoir une Carte d’Identité Nationale (CIN) ;
»» Posséder un téléphone.
QUI EST DISQUALIFIÉ?
Sont disqualifiés tous ceux qui ne répondent pas aux critères de
qualification sus- mentionnés, et qui :
»» N’ont pas une performance académique avec une moyenne égale
ou supérieure à 65 au cours des années précédentes (pour les
anciens) ;
»» Sont immatriculé à l’université au-delà de 5 ans;
»» Sont des mémorants ou déjà gradués;
»» Reprennent l’année ou qui ont été sujets à des sanctions
disciplinaires.
Exécuté par :
MENFP
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
6 KORE ETIDIAN
23. 17
« Kore Etidyan » est un programme de transfert
de cash créé par le gouvernement Martelly/
Lamothe. Lancé le 17 octobre 2012, ce programme
cible les étudiants du premier cycle de l’UEH et
ceux des facultés publiques en région urbaine.
Ce programme fait partie du grand Programme
National d’Assistance Sociale EDE PÈP qui
représente l’engagement du gouvernement
haïtien de contribuer à la formation d’une nouvelle
génération de citoyens aptes à renforcer les
institutions du pays. Pour l’année académique
2012-2014, Kore etidyan compte élargir son
programme en finançant un plus grand nombre
d’étudiants sur le territoire national, soit 30 000.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
6 KORE ETIDIAN
24. 18
Le programme de « Kore Etidyan »
est un avantage financier énorme
car cela me permet de payer mes
trajets en transport publique, mes
livres, mes fournitures scolaires, mes
photocopies et d’autres dépenses
imprévues. Avec « Kore Etidyan », je
suis disposé pour mes études !
Bernard, 22 ans étudiant
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
6 KORE ETIDIAN
25. 19
RAISONS DE DISQUALIFICATION
1/ Si le bénéficiaire n’a opéré aucune transaction financière sur une
période de 90 jours, les fonds retourneront automatiquement dans
les caisses du gouvernement haïtien. Ce bénéficiaire pourra réactiver
son statut s’il contacte le centre d’appel et prouve qu’il a rempli les
critères d’adhésion au programme.
2/ Si un bénéficiaire a fourni de fausses informations, (documents
falsifiés ou dénaturés sa situation), il/elle sera automatiquement
disqualifié(e) et exclu(e) du programme, sans droit de recours pour un
éventuel renouvellement.
3/ Si un bénéficiaire s’inscrit dans deux entités ou avec deux numéros de
téléphone ou encore avec deux identités, il/elle sera automatiquement
disqualifié (e) et exclu (e) du programme, sans droit de recours pour un
éventuel renouvellement.
4/ Si l’étudiant ne possède pas encore de Carte d’Identification Nationale
(CIN), il doit se rendre au bureau de l’Office Nationale d’Identification
(ONI) de sa région pour en avoir une.
NOUVELLE MODALITÉ DE PAIEMENT
Pour la seconde année de mise en œuvre du projet « Kore Etidyan »,
2 nouvelles modalités sont proposées :
»» l’accès à une carte de débit : « Kore Etidyan » va doter chaque étudiant
d’une carte prépayée, dénommée la carte « Kore Etidyan », portant
le nom, le prénom, le numéro de compte bancaire de l’étudiant ainsi
que le logo de EDE PÈP et de « Kore Etidyan ». La carte respecte les
standards inter-nationaux propres à ce type de carte.
»» l’accès à un ordinateur portable : les étudiants inscrits au
programme ont le choix entre recevoir la subvention des
2 000 HTG par mois durant 9 mois ou recevoir un ordinateur
portable et un seul versement de 2 000 HTG. Ce volet vise à
faciliter l’accès aux technologies et surtout l’accès aux moyens
d’apprentissage.
MODE D’UTILISATION DE LA CARTE « KORE ETIDYAN »
Les étudiants munis de leur carte « Kore Etidyan » pourront faire leurs
retraits à partir :
1/ des succursales de la SOGEX-PRESS gratuitement ;
2/ des ATM de la SOGEBANK ; un frais de 2,5 % du montant sera prélevé.
Lesétudiantspourronteffectuerdesachatscheztouslescommerçants
affiliés à la SOGECARTE à travers le pays dans la mesure où les fonds
sont disponibles.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
6 KORE ETIDIAN
26. 20
7 BON DIJAN SOLIDARITE
Haïti se trouvant dans une situation de pauvreté qui touche la majorité de sa population,
elle se voit également soumise aux aléas climatiques et géologiques. En effet, comme
observé dans le passé, les tremblements de terre, les épidémies, les cyclones, ouragans,
glissements de terrain et autres événements viennent régulièrement détériorer les
conditions de vie de la population.
Ainsi comme vu précédemment lors du passage d’ISAAC en août 2012 et du passage
de SANDY, en octobre 2012, le Gouvernement veut pouvoir apporter un soutien à sa
population. Donc, ce programme a vu le jour et vient apporter un soutien ponctuel en
réponse à un événement non prévisible.
« Bon Dijans » est un programme de transfert d’espèces qui vise à fournir une aide
financière d’urgence suite aux catastrophes naturelles afin de soutenir les personnes
affectées le temps qu’ils puissent recouvrir leurs moyens de subsistance.
Le subside du programme consiste en un transfert unique de 1 000 gourdes par ménage.
Ces subsides de soutien en urgence ont pour objectif d’amortir le choc immédiat des
désastres naturels. Le programme est activé suite aux urgences dans les lieux où
l’ampleur des désastres est non connue. De ce fait, une collaboration avec la Direction
de la Protection Civile (DPC) sera réalisée.
BÉNÉFICIAIRES
En tant que fond d’urgence, les bénéficiaires de ce
programme pourraient être de n’importe quelle zone
géographique étant donné que mis à part les différents
niveaux de risques tout le pays est vulnérable à ces
évènements.
Les Centres d’Operations d’Urgence (COU), en tant
qu’instances opérationnelles décentralisées du Plan
National de Gestion des Risques et Désastres en charge
de la coordination des différentes institutions dans la
réponse aux urgences et aux catastrophes, seront chargés
d’identifier et d’enregistrer les bénéficiaires de « Bon
Dijans » dans les zones respectives. Composé de différents
secteurs et d’organismes communautaires, le COU est
l’instance appropriée pour pouvoir échanger et réunir les
informations et emplacements nécessaires afin d’assurer
une réponse immédiate aux besoins de la population.
CONDITIONS DE PARTICIPATION
Les participants devront être munis d’une Carte
d’Identification Nationale (CIN) et un numéro de téléphone.
Environ200000personnesbénéficierontdeceprogramme,
ce dernier apportera un soulagement à la charge financière
des familles des zones les plus vulnérables.
Au cours de l’opérationnalisation de ce programme,
il porte le nom de « Bon Solidarité ». Seul en période
d’urgence décrétée par le Gouvernement, ces bons sont
dénommés « Bon Dijans. »
TRANSFERT
Un montant de 1 000 HTG sera versé à chaque foyer.
Cette subvention se fera par l’intermédiaire d’une
agence de transfert ayant une large couverture sur le
territoire national. Chaque bénéficiaire recevra un SMS
avec un code PIN de sécurité et un voucher, permettant
à la personne de récupérer son transfert dans n’importe
quel bureau de service de l’opérateur de transfert. Cette
subvention restera valide durant trente jours, passé ce
délai l’argent retournera sur le compte du FAES et une
autre personne en bénéficiera.
Les personnes bénéficiant de cette aide ponctuelle
entreront ainsi dans la base de données des programmes
EDE PÈP. Cette base de données permettra ensuite
d’ajuster les actions et de permettre à ces bénéficiaires
ponctuels d’intégrer prioritairement les programmes de
longue durée de cash transfert.
Exécuté par :
Ministère de l’Intérieur
et des Collectivités
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
7 BON DIJAN SOLIDARITE
27. 21
Mon commerce s’est écrasé lors du passage du cyclone Sandy.
C’est avec l’argent que j’ai reçu du programme « Bon Dijans »
du Gouvernement Martelly-Lamothe que j’ai pu le remettre sur
pied. Je tire mon chapeau pour le Gouvernement !
Anatus, 54 ans,
Baie-de-Henne
« Bon Dijans » est un programme de
transfert d’espèces qui vise à fournir
une aide financière d’urgence suite
aux catastrophes naturelles afin de
soutenir les personnes affectées le
temps qu’ils puissent recouvrir leurs
moyens de subsistance.
7 BON DIJAN SOLIDARITE
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
28. 22
« Kore Moun Andikape » est un programme
de transferts de cash à l’échelle nationale.
Il vise les personnes à mobilité réduite,
faisant partie d’un foyer vivant dans
la pauvreté extrême, et qui sont dans
l’incapacité d’intégrer le marché du travail.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
8 KORE MOUN ANDIKAPE
29. 23
8 KORE MOUN ANDIKAPE
« Kore Moun Andikape » est un programme de transferts de cash à
l’échelle nationale. Il vise les personnes à mobilité réduite, faisant partie
d’un foyer vivant dans la pauvreté extrême, et qui sont dans l’incapacité
d’intégrer le marché du travail.
Ainsi, les objectifs poursuivis par ce programme sont les suivants :
»» Augmenter les ressources financières des personnes à mobilité
réduite et améliorer leur condition de vie;
»» Soutenir leurs autonomisations en leur permettant de contribuer
au foyer où elles vivent;
»» Informer cette communauté des différents services médicaux et
paramédicaux existants afin d’améliorer son accès aux soins de
santé.
Chaque bénéficiaire recevra un montant de 800 gourdes chaque deux
mois, durant 12 mois, cette allocation vise à apporter une aide financière
à une des couches les plus vulnérables de la population. En augmentant
les ressources financières, le programme permettra d’améliorer les
conditions de vies ainsi qu’à soutenir l’autonomisation des personnes
handicapées qui n’ont aucune autre source d’assistance financière
institutionnelle.
CONDITIONS D’ADMISSION
En collaboration avec le Bureau du Secrétaire d’État à l’Intégration des
Personnes Handicapées (BSEIPH) et les agents sociaux EDE PÈP, les
bénéficiaires seront retenus selon les critères suivants:
»» Être âgé entre 18 et 65 ans ;
»» Vivre dans une maison résidentielle et non dans un centre pour
personnes handicapées ;
»» Avoir une personne de confiance ;
»» Avoir un handicap qui le rend incapable de travailler ;
»» Vivre dans des conditions d’extrême pauvreté ;
»» Posséder une carte d’identification nationale ;
»» Ne pas bénéficier d’une pension pour incapacité.
Exécuté par :
Ministère des
Affaires Sociales
et du Travail
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
8 KORE MOUN ANDIKAPE
30. 24
PROCÉDURE DE PAIEMENT
Chaque deux (2) mois, le bénéficiaire recevra un SMS sur son téléphone
de l’opérateur de transfert l’informant que l’argent est disponible ainsi
qu’un PIN qui lui permettra de récupérer le montant. Dans le cas où le
bénéficiaire ne puisse pas se déplacer, le bénéficiaire devra désigner
une personne de confiance possédant un CIN qui pourra, le cas échéant,
récupérer le montant à sa place. Si la personne de confiance récupère le
montant à la place du bénéficiaire deux (2) fois de suite, un agent EDE
PÈP fera une enquête pour s’assurer que le montant arrive toujours au
bénéficiaire.
RAISONS DE DISQUALIFICATION
»» Si le participant n’utilise pas l’argent dans les 60 jours suivant le
transfert, l’argent sera retourné au gouvernement haïtien.
»» Si un bénéficiaire a présenté des faux documents, partagé de
mauvaises informations ou exagéré sa situation en aucune façon,
elle sera immédiatement disqualifié du programme sans aucune
chance de renouvellement.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
8 KORE MOUN ANDIKAPE
31. 25
9 KORE TI GRANMOUN
LES OBJECTIFS POURSUIVIS PAR CE PROGRAMME
»» Augmenter les ressources financières des personnes âgées et
améliorer leurs conditions de vie.
»» Soutenir l’autonomisation des personnes âgées en leur
permettant de contribuer au foyer.
CONDITIONS POUR ÊTRE BÉNÉFICIAIRE
Le bénéficiaire sera retenu selon les critères suivants :
»» Être âgé de 66 ans et plus ;
»» Être à la retraite ;
»» Vivre dans des conditions d’extrême pauvreté ;
»» Posséder une Carte d’Identification Nationale (CIN) ;
»» Ne pas bénéficier d’une pension de retraite ;
»» Vivre dans une maison résidentielle et non dans un hospice;
»» Ayant une personne de confiance.
NB : Une priorité sera donnée aux anciens bénéficiaires
du programme « Kore Moun Andikape ».
Les bénéficiaires recevront leur
premier paiement le mois de
leur enregistrement et par la
suite recevront un paiement
chaque deux mois.
« Kore Ti Gran Moun » est un
programme qui prend en charge
les personnes âgées les plus
vulnérables de la population
n’ayant pas la capacité d’avoir
des revenus fixes.
Exécuté par :
Ministère des
Affaires Sociales
et du Travail
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
9 KORE TI GRANMOUN
32. 26
TRANSFERT DE CASH
Chaque deux (2) mois, le bénéficiaire recevra un SMS de l’agent de
transfert sur son téléphone l’informant que l’argent est disponible.
Un numéro de PIN lui sera également communiqué afin de récupérer
ce montant.
Dans le cas où le bénéficiaire se trouve dans
l’incapacité de se déplacer, un agent de la
maison de transfert livrera l’argent à
domicile. Le choix se présentera lors
de l’enregistrement. Le bénéficiaire
devra également remplir et signer
un mandat désignant une personne
de confiance possédant un CIN qui
pourra, le cas échéant, récupérer le
montant à sa place.
Si la personne de confiance récupère le
montant à la place du bénéficiaire deux
(2) fois de suite, un agent EDE PÈP fera une
enquête pour s’assurer que le montant
arrive toujours au bénéficiaire.
PAIEMENT DES BÉNÉFICIAIRES
Les bénéficiaires recevront leur premier paiement le mois de leur
enregistrement et par la suite recevront un paiement chaque deux (2) mois.
Les conditions d’éligibilité seront vérifiées lors de la collecte de l’argent
par les bénéficiaires. En cas de décès du bénéficiaire, une nouvelle
personne éligible du programme pourra être ajoutée.
Lorsque le bénéficiaire ira récupérer son transfert, il remplira également
un questionnaire permettant d’évaluer le programme afin de pouvoir
effectuer les ajustements nécessaires. Cela permettra aussi de savoir si
l’argent donné est bénéfique effectivement au bénéficiaire.
Lors des vérifications, un participant peut être renvoyé du programme si :
»» Le participant n’utilise pas l’argent dans les 60 jours suivant
le transfert ; l’argent sera automatiquement retourné au
Gouvernement Haïtien.
»» Un bénéficiaire a présenté des faux documents, partagé de
mauvaises informations ou exagéré sa situation de quelque façon,
il sera immédiatement disqualifié du programme sans aucune
chance de renouvellement.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
9 KORE TI GRANMOUN
33. 27
10 KORE FANM NAN AGRIKILTI
Afin de faire face à cette situation de pauvreté qui se féminise de plus
en plus, le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme
(MCFDF), en collaboration avec le FAES a convenu de lancer la campagne
agricole de printemps 2013 avec le programme d’assistance sociale
intitulé « Kore Fanm nan Agrikilti». Ce programme vise à porter une
amélioration sur le plan économique pour les femmes vivant dans les
milieux ruraux en leur facilitant l’accès au microcrédit et à financer des
activités productives créatrices d’emplois favorisant leur intégration aux
circuits de production, transformation et de commercialisation dans des
filières agricoles.
Le secteur agricole représente 26 % du Produit
Intérieur Brut en Haïti. Au cours de l’année 2012, les
communautés rurales haïtiennes dont l’économie est
basée sur l’agriculture ont été rudement touchées
par la sécheresse et deux cyclones. Les femmes qui
habitent ces zones sont particulièrement affectées. En
plus d’être victimes des conditions climatiques et des
catastrophes naturelles, elles font face à des inégalités
quant à l’accès aux ressources et leur contrôle mais
également aux opportunités économiques.
Exécuté par :
Ministère à la
Condition Féminine
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
10 KORE FANM NAN AGRIKILTI
34. 28
LES OBJECTIFS VISÉS SONT LES SUIVANTS
»» Faciliter l’accès au microcrédit aux femmes vivant dans les
milieux ruraux impliquées dans les secteurs de la production,
transformation et dans le commerce agricole.
»» Faciliter l’accès à des produits financiers adaptés à des petites et
moyennes entreprises dirigées par des femmes du secteur agricole
en milieu rural.
»» Faciliter l’établissement de contrats de fourniture de
produits de qualité aux programmes de protection sociale et
environnementaux du gouvernement et à de grandes entreprises
agro industrielles.
»» Promouvoir des investissements publics et privés nationaux
et internationaux pour la création d’un Fonds d’appui à
l’entrepreneuriat féminin en milieu rural.
QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES ?
Environ 10 000 femmes issues d’organisations légalement constituées
sont sélectionnées. Parmi elles, 80 % ont déjà une activité génératrice de
revenu (production, transformation et commerce de produits agricoles)
et 20 % ont un projet jugé viable par le MCFDF et les institutions
financières.
Des associations de femmes des zones ciblées ont été identifiées
et sélectionnées par la Coordination départementale du MCFDF en
concertation avec des réseaux et regroupements des organisations
de femmes bien établies. Ces derniers faciliteront l’identification de
groupements et associations de femmes impliqués dans les secteurs de
production, transformation et commercialisation de produits agricoles.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
10 KORE FANM NAN AGRIKILTI
35. 29
QUI SONT LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ?
Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme (MCFDF)
a signé des protocoles d’accords avec des organismes et institutions
financières déjà impliqués dans le microcrédit et offrant des services
de proximité dans des zones rurales ciblées, notamment avec des
coopératives reconnues et des membres de réseaux de coopératives
établis et reconnus, les caisses populaires reconnues par le Conseil
National des Coopératives (CNC) et la Banque de la République d’Haïti
(BRH) et des institutions de micro finance (IMF) qui ont l’expérience
dans le domaine de financement avec une population ne disposant pas
de garanties réelles ni de revenus réguliers (Desjardins, Association
Nationale des Caisses d’épargne et de Crédit, Conseil National des
Coopératives, etc.).
Ces institutions ont été retenues car elles peuvent offrir des produits
et services dans les zones ciblées et des prêts à des conditions
préférentielles. Les institutions démontrant un intérêt à se renforcer
pour l’intégration de femmes dans des fonctions de prise de décision ont
été priorisées. Cette démarche aura pour objectif précis l’augmentation
des revenus des femmes et le développement de leur esprit d’entreprise
et gestion financière.
QUELLE PRISE EN CHARGE POUR CES FEMMES ?
Un atelier de formation (recyclage de cadres) de 3 jours sera organisé
pour les institutions de micro finance associées à l’action qui y
délégueront des dirigeants et des responsables d’opérations de crédit de
sexe féminin. Cette formation vise à renforcer les capacités de prise de
décision des femmes au sein des institutions de micro finance et à former
leurs cadres de sexe féminin qui à leur tour formeront et encadreront
les bénéficiaires de crédit en vue d’une meilleure gestion de leurs avoirs
financiers.
Les objectifs spécifiques de cette formation sont de :
1/ Contribuer à la maîtrise des participantes des concepts et techniques
clefs en éducation financière.
2/ Doter les participantes de connaissances et outils nécessaires pour
organiser des séances de formation auprès des bénéficiaires et les
encadrer.
NB : Une vidéo, un CD et un guide en créole seront développés afin
d’assurer la démultiplication et la vulgarisation de l’éducation financière
par des radios communautaires, des leaders d’associations de femmes
et les responsables de crédit des groupes solidaires formés.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
10 KORE FANM NAN AGRIKILTI
36. 30
« Panye Solidarite » est l’une des initiatives de protection
sociale du Gouvernement Martelly-Lamothe qui vise à
répondre à l’urgence alimentaire et nutritionnelle des
familles vulnérables, et également d’apporter une aide
alimentaire directe à la population.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
11 PANYE SOLIDARITE
37. 31
11 PANYE SOLIDARITE
CE PROGRAMME VIENT RENFORCER DEUX ASPECTS
1/ Lutter contre la faim, dans un pays ou plus de 50 % de la population vit
avec moins de 1 $ USD par personne par jour.
2/ Renforcer la production nationale : en faisant le choix de constituer ses
kits de 100 % de produits locaux.
L’ensemble des produits constituant le kit est issu de la production locale;
cela garantit par la même occasion un écoulement certain des produits
locaux, ce qui aura pour effet d’augmenter la production nationale.
BÉNÉFICIAIRES
Le gouvernement compte distribuer 60 000 paniers chaque mois à des
familles vulnérables localisées dans les zones les plus touchées par
l’insécurité alimentaire déterminées par la Coordination Nationale pour
la Sécurité Alimentaire (CNSA).
Un ménage ne pourra participer qu’une seule fois au programme dans sa
phase de mise en place, par la suite les mêmes bénéficiaires pourront de
nouveau bénéficier du panier. La sélection des familles bénéficiaires se
fera selon un double critère de ciblage, territorial et individuel.
Ainsi, les bénéficiaires du programme doivent être :
1/ Membres des ménages qui résident dans les communes sélectionnées,
2/ Être âgé entre 18 et 65 ans,
3/ Avoir une Carte d’identité Nationale,
4/ Posséder un téléphone.
Exécuté par :
MDPP
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
11 PANYE SOLIDARITE
38. 32
COMPOSITION DU PANIER
Le panier alimentaire est composé de riz, mais, poids, spaghetti, pate de
tomâtes et d’huile. Dans le choix des produits alimentaires, les habitudes
de consommation des familles haïtiennes à faible revenu et la capacité
de production nationale et les besoins nutritionnels d’un individu ont été
prises en compte.
MODE DE DISTRIBUTION
Toutes les communes du pays sont concernées par ce programme, un
quota sera attribué par département en fonction du niveau de pauvreté
et d’insécurité alimentaire.
Le comité de sélection des bénéficiaires devra se procurer des listes des
bénéficiaires au FAES contenant les numéros de la Carte d’Identification
Nationale (CIN) et le numéro de téléphone des bénéficiaires à qui il sera
remis un voucher qui leur permettra de retirer un kit alimentaire le jour
de la distribution. Chaque famille recevra un panier.
Notons que ce programme peut également se voir attribuer des
ressources supplémentaires en cas d’urgence et permet de couvrir une
population sinistrée. Ainsi, suite à l’ouragan Sandy 38 400 kits ont été
distribués en plus des ressources initialement allouées et en plus des
dons de riz en nature des gouvernements amis d’Haïti.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
11 PANYE SOLIDARITE
39. 33
12 KORE PEYIZAN
En vu de permettre à ces gens défavorisés de mieux s’exprimer,
d’inclure leurs préoccupations à l’ordre du jour des débats d’orientation
et d’améliorer leur bien-être économique, le gouvernement Martelly-
Lamothe a mis en place le Ministère Délégué à la Promotion de la
Paysannerie (MDPP) pour intervenir en partenariat avec les autres
instances étatiques et non gouvernementales de façon à atteindre les
moindres détails de la vie des communautés rurales.
Pour déboucher sur des résultats rapides, le MDPP a formulé un
ensemble de mesures dont la mise en place d’un programme «KORE
PEYIZAN » priorisant les axes d’intervention dont :
»» Les filières agricoles;
»» Le secteur de la pêche;
»» La formation des agriculteurs ;
»» L’achat des produits locaux.
Les données du dernier recensement en Haïti
indiquent que la population est d’environ 10 millions
d’habitants, près de 60 % de cette population vie en
milieu rural et dépend de l’agriculture. L’agriculture
demeure l’activité économique et sociale la plus
importante, elle embauche plus de 60 % de la
population active et représente 25 % du PIB. En dépit
de son apport dans l’économie du pays, ce secteur est
marginalisé et par conséquent les paysans attachés
au milieu rural sont très vulnérables. On enregistre
depuis quelques décennies un déplacement massif des
habitants de ces lieux vers les grandes villes.
Exécuté par :
MDDP
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
12 KORE PEYIZAN
40. 34
LES BÉNÉFICIAIRES DU PROGRAMME SERONT
PRIORITAIREMENT
»» Les agriculteurs, les pêcheurs, les apiculteurs ou autres paysans
qui ont été décapitalisés par les désastres naturels survenus au
cours de l’année 2012
»» Les femmes exploitantes et chefs de ménage
»» Les paysans sans terre nécessitant d’un appui financier
Le nombre total de bénéficiaires directs sera de 50 000 et 35 associations
de femmes marchandes de produits de mer.
DISTRIBUTION DE KITS D’INTRANTS
ET OUTILLAGES AGRICOLES
L’initiative consiste à faciliter aux agriculteurs des zones ciblées des
semences et autres intrants capables de satisfaire une partie des
besoins pour la mise en place d’une parcelle couvrant au maximum 0,25
ha. En vue d’atteindre les effets escomptés, des Kits d’intrants seront
distribués à temps pour respecter le calendrier cultural des différentes
zones agro-écologiques.
Au total ,15 000 ha de terre seront mise en valeur en appuyant 45 000
agriculteurs par la mise à leur disposition d’intrants. Des semences de
céréales et légumineuses seront achetées sur place en vue d’encourager
la production artisanale de semences par les agriculteurs locaux.
SECTEUR PÊCHE
Grâce à la distribution de 5 000 kits de petits matériels et de 35 congéla-
teurs, ce projet va apporter une contribution consistante dans:
»» Le renforcement des capacités technologiques et
organisationnelles de la pêche maritime dans le pays.
»» L’augmentation des revenus des pêcheurs à travers une meilleure
organisation de la conservation et commercialisation des fruits de
mer et de la promotion des filières créatrices de valeur ajoutée.
Il permettra aussi :
1/ d’augmenter significativement la production et la disponibilité
nationale de poisson en passant de 15 000 TM production actuelle à
17 000 TM sur une période de trois (3) années;
2/ de renforcer le cadre institutionnel et légal;
3/ de dynamiser le développement socio-économique de la filière à
travers des alliances stratégiques durables entre le secteur privé et
les organisations de pêcheurs;
4/ d’améliorer le système de conservation, de transformation et de la
commercialisation des produits de la pêche par l’installation de centres
communautaires de traitement de produits de pêche.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
12 KORE PEYIZAN
41. 35
APPUI À LA PRODUCTION ARTISANALE DE SEMENCES
ET FORMATION DES AGRICULTEURS
Le MDPP entend contribuer en collaboration avec la FAO (Organisation
des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) au renforcement
de ces structures et propose d’appuyer dans le cadre de ses actions, les
Groupements de Production Artisanale de Semences (GPAS) existants
pour la production de semences légumineuses et de céréales. Les
groupements cibles pourront bénéficier alors, d’une subvention pour
la réhabilitation des infrastructures (glacis, dépôt), l’acquisition de
matériels de stockage (silos), etc.
Un contrat de production sera établi avec les agriculteurs membres des
Groupes de Production Artisanale de Semences (GPAS) qui pourront
bénéficier de :
»» la totalité des semences et fertilisants à l’emblavement de 0,25 ha.
»» la formation sur les techniques de production.
Le bénéficiaire doit s’engager en retour à vendre la totalité de sa récolte
au groupement pour garantir la disponibilité des produits dans le cadre
des activités du MDPP.
ACHAT PRODUIT LOCAUX
Ce volet sera charpenté par une structures de cinq (5) réseaux
départementaux (Sud, Nippes, Ouest, Artibonite et Nord) à raison d’un
par département avec le MDPP à sa tête.
Ce programme vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie
des familles vulnérables par l’augmentation des productions nationales
que par l’accroissement des revenus des paysans (agriculteurs, pêcheurs,
apiculteurs etc.) pour agir sur les problèmes d’insécurité alimentaire.
ZONES D’INTERVENTION
Le programme compte toucher environ quatre-vingt six (86) communes
sur l’ensemble des dix (10) départements géographiques du pays et
particulièrement les principales zones de concentration des cultures
céréalières comme le maïs et le sorgho, des légumineuses telles que :
le haricot, le pois de souche, le vigna et le pois Congo, des espèces
maraîchères comme l’amarante, le chou, la carotte et le gombo et les
zones marines.
Pour répondre aux besoins des agriculteurs, des pêcheurs, des
apiculteurs et faciliter l’amélioration de la production agricole, du miel
et de la pêche maritime. Le ciblage des zones se fera sur la base des
critères suivants :
Pour le secteur agricole
»» Disponibilité des ressources (terre, eau...) et infrastructures pour la
mise en œuvre des activités.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
12 KORE PEYIZAN
42. 36
13 DISTRIBISYON BET POU ELV AJ
BÉNÉFICIAIRES
La répartition des bénéficiaires est ainsi faite :
»» 70 % des bénéficiaires devront être des femmes
»» 10 % des bénéficiaires devront être des handicapés (des deux
sexes)
»» 20 % des bénéficiaires devront être des hommes
De plus le bénéficiaire doit :
»» Être un sinistré ;
»» Être dans le besoin ;
»» Avoir la capacité de s’occuper des chèvres ;
»» Être prêt à participer aux séances de formation organisées par le
projet;
»» Être disposé à signer un contrat avec le GSB de sa section.
NB : Le GSB est un comité qui réunit, au niveau des sections communales,
les agents vétérinaires communautaires, les Casecs et des éleveurs
pour gérer les campagnes de vaccination et les programmes d’appui à
l’élevage.
« Distribisyon bet pou elevaj » est un
programme procédant à la distribution
de chèvres à environ 5 000 familles
paysannes à travers les 10 départements
du pays. Ce projet entre dans le cadre
de la production animale en vue de
recapitaliser les personnes ayant subi des
pertes dues à la sécheresse de l’année
2012 ou lors du passage des tempêtes
tropicales Isaac et Sandy.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
13 DISTRIBISYON BET POU ELV AJ
43. 37
CONDITIONS
Les familles recevront un versement de 6000 mille gourdes pour
acheter 2 chèvres et pour préparer un enclos, les animaux doivent être
achetés sur le marché de la même localité. Elles seront accompagnées
des vétérinaires qui les aideront à choisir des chèvres en bonne santé.
Au bout de deux (2) ans, ces familles auront multiplié au moins par
cinq (5) le capital de départ. Cependant, les bénéficiaires remettront à
leur tour deux (2) chèvres qui seront distribuées à une nouvelle famille
et ainsi de suite. Chaque année, à partir de ce même investissement
de départ du gouvernement, entre 5 000 à 7 500 nouvelles familles
intégreront le programme.
Exécuté par :
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
13 DISTRIBISYON BET POU ELV AJ
44. 38
14 PROGRAMME DE
SCOLARISATION UNIVERSELLE
GRATUITE ET OBLIGATOIRE
La mise en œuvre du Programme de Scolarisation Universelle Gratuite
et Obligatoire (PSUGO) se fait dans le but de scolariser 5 00 000 enfants
qui n’ont pas accès à l’éducation gratuite. Selon la Constitution de 1987,
l’éducation fondamentale est à la charge de l’Etat et des collectivités
territoriales. C’est dans ce contexte que le Président de la République,
Michel Joseph Martelly, a mis l’accent non seulement sur la gratuité de
l’éducation, mais aussi sur l’obligation scolaire. A cet effet, le Ministère de
l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) vise à
faciliter l’accès gratuit de tous les enfants à l’éducation fondamentale du
1er et 2ème cycle.
Au cours de l’exercice 2011-2012, le programme a pu toucher 1 023 073
enfants à travers 9 853 écoles (publiques et non publiques) réparties
dans les dix départements, à partir des fonds décaissés uniquement par
le trésor public (1 927 103 189,40 HTG). Pour l’année scolaire 2012-2013,
le MENFP entend faciliter l’accès à l’éducation de base à 1 300 écoles.
Un montant de 353 879 294,65 HTG a déjà été distribué à 3478 des 9 853
institutions scolaires bénéficiaires du programme.
Au total, 329 nouvelles écoles publiques dans
les huit (8) départements ont été créées. Le
département des Nippes arrive en tête avec
61 nouvelles écoles publiques, ensuite le Sud-est
avec 42 nouvelles écoles publiques.
14 PROGRAMME DE SCOLARISATION UNIVERSELLE GRATUITE ET OBLIGATOIRE
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
45. 39
BÉNÉFICIAIRES
Les bénéficiaires du programme sont répartis en six (6) grands groupes :
»» Le Groupe A comprenant les enfants de 6 à 12 ans scolarisés dans
les dix départements, sauf l’Ouest et l’Artibonite;
»» Le Groupe B fait référence aux enfants de première année du
fondamental (1e AF) qui sont accueillis dans des écoles non
publiques dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite
suivant une subvention 90 dollars américains par enfant;
»» Le Groupe C se compose de l’ensemble des écoles publiques
dont les enfants sont pris en charge intégralement par l’État en
éliminant les contributions scolaires habituellement payées par les
parents d’élèves;
»» Le Groupe D concerne les écoles des quartiers défavorisés
bénéficiant d’une subvention pour les enfants de la première (1e
AF) à la sixième (6e AF);
»» Les Groupes E et F regroupent les enfants bénéficiant d’une
subvention des Députés (E) et Sénateurs (F) dans les dix
départements du pays.
OBJECTIFS
Fondamentalement, le programme entend favoriser l’accès gratuit à
l’éducation de base à tous les enfants des dix (10) départements du pays.
De manière spécifique, le programme vise à :
1/ Faciliter l’accès gratuit à l’enseignement fondamental à 1 500 000
enfants âgés de 6 à 12 ans;
2/ Assurer la gratuité de l’éducation de base à tous les enfants dans les
écoles publiques en éliminant les contributions scolaires;
3/ Créer 800 nouvelles écoles publiques;
4/ Recruter et former de 8 500 nouveaux enseignants.
Les résultats attendus sont les suivants :
»» 1 500 000 enfants de 6 à 12 ans touchés par le programme de
gratuité scolaire;
»» 8 500 enseignants du fondamental recrutés et formés ;
»» Une base de données a été mise en place pour faciliter la gestion
et le suivi du programme ;
»» De nouveaux cadres recrutés pour renforcer la coordination
du programme ;
»» 300 salles de classe réhabilitées ;
»» 800 nouvelles écoles créées.
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
14 PROGRAMME DE SCOLARISATION UNIVERSELLE GRATUITE ET OBLIGATOIRE
46. 40
DURÉE DU PROGRAMME
Le programme s’étend sur une période de cinq (5) ans, allant d’octobre
2011 à septembre 2016. Au cours de sa première année de mise en
œuvre, un ensemble d’activités a été réalisé pour permettre de faciliter
l’accès à l’éducation à plus d’un million d’enfants. Durant les quatre
années restantes le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation
Professionnelle (MENFP) continuera à renforcer ses capacités en vue
d’atteindre les objectifs visés.
COMPOSANTES ET ACTIVITÉS DU PROGRAMME
Dans le cadre du PSUGO, plusieurs activités sont réalisées dans le but
d’atteindre les objectifs visés. Ces activités sont décrites par quatre (4)
composantes :
Composante 1: Appui à la scolarité
1/ Identification des enfants à scolariser;
2/ Élimination des frais scolaires pour les enfants des écoles publiques;
3/ Octroiement de subventions pourles enfants des écoles non publiques;
4/ Dotation pour les élèves en kits scolaires;
5/ Dotation pour les élèves en uniforme.
Composante 2 : Amélioration des infrastructures scolaires et des
conditions d’apprentissage
1/ Dotation pour les écoles en mobiliers scolaires ;
2/ Dotation pour les écoles en matériels didactiques ;
3/ Réhabilitation de 300 salles de classe ;
4/ Création de 800 nouvelles écoles.
Composante 3 : Recrutement et Formation des enseignants, suivi
pédagogique et développement des programmes pédagogiques.
1/ Sélection et formation des formateurs;
2/ Recrutement et formation de 8 500 enseignants du fondamental;
3/ Formation des conseillers pédagogiques;
4/ Elaboration des contenus d’enseigne- ment;
5/ Production et distribution des fiches pédagogiques aux écoles.
Composante 4 : Mise en place d’une base de données.
1/ Gestion du programme, mise en place d’un dispositif de suivi et
d’évaluation ;
2/ Mise en place d’un système d’information pour le pilotage du
programme.
Depuis décembre 2012, des kits scolaires ont été distribués à plus de
295 000 élèves dans plus de 1 389 écoles. Des kits enseignants ont
également été offerts à 7 853 enseignants. De plus, en vue d’accueillir
les enfants non scolarisés dans les huit départements où la plupart des
écoles publiques existantes n’avaient plus de places assises, le Ministère
a été obligé de prendre des mesures en vue d’augmenter l’offre publique.
Exécuté par :
MENFP
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14 PROGRAMME DE SCOLARISATION UNIVERSELLE GRATUITE ET OBLIGATOIRE
47. WI, Mwen kapab.WI, Mwen kapab.
ALFABETIZASYONKANPAY NASYONAL
APRANN LI AK EKRI
POU AYITI KA VANSE
PI LWEN
Enèji pou Inyon Énergie pour l’Union Energía para la Unión Energy for Union
41
15 ALPHABÉTISATION
»» Lutter contre l’analphabétisme des adultes constitue une priorité
pour le gouvernement, ainsi soutenu par ses partenaires, le
Gouvernement a lancé le 21 mars 2014 sa campagne nationale
d’alphabétisation.
»» Ce programme vise à alphabétiser 450 000 personnes sur
une période de vingt quatre (24) mois. La présente campagne
sera réalisée sur l’ensemble du territoire national avec une
concentration d’activités au niveau des zones concernées par les
plans spéciaux du Gouvernement.
»» Un Comité mixte de pilotage a été mis en place pour accompagner
la Secrétairerie d’État à l’Alphabétisation dans le processus de
mise en œuvre de cette campagne.
»» Le programme d’alphabétisation se met en œuvre via des classes
contenant 30 personnes sur une durée de 4 mois.
»» Les bénéficiaires sont sélectionnés après un dépistage qui permet
d’identifier les personnes analphabètes.
Ce programme vise à alphabétiser 450 000 personnes
sur une période de vingt quatre (24) mois. La présente
campagne sera réalisée sur l’ensemble du territoire
national avec une concentration d’activités au niveau
des zones concernées par les plans spéciaux du
Gouvernement.
Exécuté par :
MENFP
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
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15 ALPHABÉTISATION
48. 42
Le Programme National des Cantines
Scolaires (PNCS) et le Programme
Alimentaire Mondial (PAM) ont lancé
officiellement, en octobre 2010, les
activités nationales de cantines scolaires.
16 KANTIN ESKOLÈ
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
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49. 43
16 KANTIN ESKOLÈ
L’alimentation scolaire reste une solution concrète afin de remédier à
la fois aux problèmes liés à la pauvreté et aux difficultés scolaires des
enfants mal nourris. En effet, les raisons économiques sont les plus
souvent invoquées par les parents afin d’expliquer la non-inscription
de leur enfant à l’école ou l’interruption précoce de leur scolarité. De
plus, une mauvaise alimentation diminue non seulement les capacités
d’apprentissage des enfants mais augmente également de manière
significative le taux de maladies et d’absentéisme. Les cantines scolaires
gratuites, permettent ainsi de réduire les dépenses en l’alimentation
des ménages et améliorent la situation nutritionnelle des enfants
vulnérables.
Le PNCS prévoit de nourrir plus d’un million d’écoliers du cycle fondamental,
soit la moitié des élèves de ce degré à travers tout le pays, la priorité étant
accordée aux écoles publiques. Actuellement, ce programme distribue
quotidiennement un plat chaud à plus de 35 000 écoliers.
Le programme ambitionne d’atteindre les 1,5 millions de bénéficiaires
dans les mois à venir. Par ce biais, le PNCS vise aussi la promotion
des produits locaux à travers les cantines scolaires, cela, en achetant
certaines denrées auprès des producteurs qui se regroupent en
association. Aujourd’hui, près de 30 % à 40 % des produits consommés
dans les cantines scolaires proviennent du marché local.
Exécuté par :
MENFP
LES PROGRAMMES D’INCLUSION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE EXTREME
DU GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE
16 KANTIN ESKOLÈ
50. 44
17 RESTORAN KOMINOTÈ
Ce programme de création de restaurants communautaires fait parti
du programme national d’assistance sociale EDE PÈP et a pour but
d’améliorer les conditions de vie de la population haïtienne.
Le gouvernement Martelly - Lamothe offre au peuple le bénéfice d’avoir
un repas chaud tous les jours pour seulement dix gourdes (10 gourdes).
Ce programme d’assistance sociale vise à aider ceux qui ne peuvent pas
manger à leur faim, répondre aux besoins fondamentaux du pays, et
ainsi contribuer à réduire le problème de famine en Haïti.
Pour seulement dix gourdes par personne, 500 repas par jour seront
distribués dans 300 restaurants à travers le pays et ce, du lundi au
vendredi. Il est important de pouvoir répondre aux problématiques
graves et importantes qui affectent le pays. Le gouvernement Martelly-
Lamothe souhaite impérativement, par tous les moyens possibles
encadrer la population haïtienne et créer ainsi un filet de sécurité.
Pour seulement dix gourdes par personne,
3 millions de plats seront distribués par mois,
soit 150 000 personnes à termes recevront
un plat chaud du lundi au vendredi.
Exécuté par :
MAST
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17 RESTORAN KOMINOTÈ