Intervention du Conseil des arts et des lettres du Québec à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://fondationlitterairefleurdelysaccueil.wordpress.com/
Voir notre DOSSIER SUR LE PRIX UNIQUE DU LIVRE :
http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
Prix unique du livre - Mémoire du Conseil consultatif de la lecture et du livreSerge-André Guay
Intervention du Conseil consultatif de la lecture et du livre à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
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Prix unique du livre - Mémoire de Illustration QuébecSerge-André Guay
Intervention de l'association Illustration Québec à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Prix unique du livre au Québec (Consultations gouvernementales)Serge-André Guay
Si, ces dernières années, l’avènement du numérique, l’essor de la vente en ligne et l’évolution du contexte concurrentiel se sont avérés d’indéniables vecteurs d’innovation et de concertation, ils ont aussi représenté des défis considérables pour l’écosystème et l’économie du livre. C’est dans ce contexte, et dans l’optique d’en réguler les effets, que la perspective de réglementer le prix de vente au public des livres neufs est réapparue au Québec.
Cette mesure consiste à fixer, pendant une période déterminée, le prix de vente au public des nouveautés afin que le même livre soit obligatoirement vendu au prix établi par l’éditeur ou l’importateur par tous les détaillants, y compris ceux pratiquant la vente en ligne, avec la possibilité d’un escompte autorisé. Cette réglementation est réclamée par le milieu du livre qui dit vouloir ainsi prémunir la chaîne du livre, et plus particulièrement les librairies économiquement fragiles, des effets de la concurrence et de la vente à rabais des best-sellers sur le réseau de diffusion du livre et sur la bibliodiversité, c’est-à-dire la nécessaire variété des livres mis à la disposition des lecteurs.
En raison de l’importance du livre et de la lecture, tant sur les plans social et éducatif que sur le plan culturel, et considérant le débat que suscite une telle perspective réglementaire, le gouvernement du Québec souhaite évaluer, en commission parlementaire, la pertinence de réglementer le prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques. Il appartient à cette commission parlementaire :
- de mesurer les impacts socioéconomiques, culturels, commerciaux et juridiques d’une telle mesure;
- d’examiner les paramètres propres à une application optimale;
- de recommander tout autre moyen pour assurer l’accès au livre et à sa diversité, et pour soutenir les acteurs québécois de la chaîne du livre qui s’y emploient.
Le présent document vise à faire état de la situation du livre au Québec et à mettre en perspective les multiples facettes de la réglementation du prix de vente au public des livres neufs, dans le but de susciter et d’accueillir les réflexions sur cette avenue.
Prix unique du livre - Mémoire du Conseil consultatif de la lecture et du livreSerge-André Guay
Intervention du Conseil consultatif de la lecture et du livre à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Prix unique du livre - Mémoire de Illustration QuébecSerge-André Guay
Intervention de l'association Illustration Québec à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Prix unique du livre au Québec (Consultations gouvernementales)Serge-André Guay
Si, ces dernières années, l’avènement du numérique, l’essor de la vente en ligne et l’évolution du contexte concurrentiel se sont avérés d’indéniables vecteurs d’innovation et de concertation, ils ont aussi représenté des défis considérables pour l’écosystème et l’économie du livre. C’est dans ce contexte, et dans l’optique d’en réguler les effets, que la perspective de réglementer le prix de vente au public des livres neufs est réapparue au Québec.
Cette mesure consiste à fixer, pendant une période déterminée, le prix de vente au public des nouveautés afin que le même livre soit obligatoirement vendu au prix établi par l’éditeur ou l’importateur par tous les détaillants, y compris ceux pratiquant la vente en ligne, avec la possibilité d’un escompte autorisé. Cette réglementation est réclamée par le milieu du livre qui dit vouloir ainsi prémunir la chaîne du livre, et plus particulièrement les librairies économiquement fragiles, des effets de la concurrence et de la vente à rabais des best-sellers sur le réseau de diffusion du livre et sur la bibliodiversité, c’est-à-dire la nécessaire variété des livres mis à la disposition des lecteurs.
En raison de l’importance du livre et de la lecture, tant sur les plans social et éducatif que sur le plan culturel, et considérant le débat que suscite une telle perspective réglementaire, le gouvernement du Québec souhaite évaluer, en commission parlementaire, la pertinence de réglementer le prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques. Il appartient à cette commission parlementaire :
- de mesurer les impacts socioéconomiques, culturels, commerciaux et juridiques d’une telle mesure;
- d’examiner les paramètres propres à une application optimale;
- de recommander tout autre moyen pour assurer l’accès au livre et à sa diversité, et pour soutenir les acteurs québécois de la chaîne du livre qui s’y emploient.
Le présent document vise à faire état de la situation du livre au Québec et à mettre en perspective les multiples facettes de la réglementation du prix de vente au public des livres neufs, dans le but de susciter et d’accueillir les réflexions sur cette avenue.
L’atelier-conférence permet de démystifier l’entrepreneuriat artistique et culturel. Il permet également d'outiller les agents de développement économique dans le soutien et l’accompagnement des projets d’entreprises (individuelles ou collectives) dans le secteur des arts et de la culture.
Prix unique du livre - Mémoire de l'Institut économique de MontréalSerge-André Guay
Intervention de l'Institut économique de Montréal à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
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http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
(Lévis, Québec, Canada – 20 avril 2017) Que l’on soit pour ou contre, nous attendons tous des changements majeurs advenant l’indépendance du Québec. À l’approche de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, permettez-moi d’exposer mes attentes dans ces domaines, notamment au sujet de «Loi du livre» (Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre (chapitre D-8.1)), de la Loi sur le droit d’auteur et de la mission du ministère de la Culture et des Communications.
Fin des audiences de la commission parlementaire sur le prix unique du livre ...Serge-André Guay
(Lévis, Québec, 23 septembre 2013) Au terme des six jours d’audience de la commission parlementaire sur le prix unique du livre, l’industrie québécoise du livre n’a aucune assurance de l’adoption d’une réglementation par le gouvernement. En effet, lors de ses remarques finales, le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Maka Kotto, a souligné que «certaines initiatives de réglementations du prix des livres mises de l’avant à l’étranger sont structurantes, mais se sont révélées insuffisantes». De plus, le ministre a rappelé à deux reprises l’absence d’unanimité sur le prix de vente du livre entre les 42 individus et groupes entendus en commission pour se rabattre sur le consensus sur le rôle vital des librairies. Le ministre s’est limité à donner aux intervenants l’assurance qu’il les a entendus sans promettre une réglementation.
Palmarès 2014 des bibliothèques municipales du Québec 1/2Serge-André Guay
Palmarès 2014 des bibliothèques municipales du Québec
Le livre québécois sous représenté dans les bibliothèques municipales
Saviez-vous que seulement 31% des livres en français sont des livres québécois ?
(Lévis – Québec – juin 2014 – Agence de presse Appui-Livres) Une étude des plus récentes données de StatBib révèle que le livre québécois représente seulement 31% des livres de langue française disponibles dans les bibliothèques municipales du Québec.
Municipalités de 5,000 habitants et plus : 35%
Le livre québécois compte pour 35% des 138 bibliothèques publiques autonomes du Québec (bibliothèques desservant les municipalités de 5,000 habitants et plus). La littérature française d’origine étrangère s’élève donc à 65% de tous les livres en français offerts dans ces bibliothèques. Ainsi, une part importante des subventions gouvernementales versées à ces bibliothèques servent à l’achat de livres en français étrangers au détriment du livre québécois.
Seulement 12 de ces bibliothèques comptent 50% et plus de livres québécois dans leurs répertoires de livres en français. En tête de liste du palmarès, la bibliothèque municipale de Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie avec 67% de livres québécois, suivie par Chertsey (64%), Waterloo (63%), Westmount (62%) (SB), St-Jacques (57%), Sainte-Sophie (54%), Mont-Joly (53%), Bécancour (52%), L’Île Perrot (51%), Baie-D'Urfé (50%) (SB), Sainte-Adèle (50%) et Saint-Amable (50%). Fait à noter, la présence de deux municipalités à majorité anglophone (statut bilingue) parmi les 12 premières bibliothèques avec la meilleure offre de livres québécois.
En queue de peloton avec seulement 25% de livres québécois sur l’ensemble des livres en français : Victoriaville, Dorval (SB), Alma et Sherbrooke, suivi de Mont-Royal (SB) et Côte-Saint-Luc (SB) (26%), Rouyn-Noranda, Rimouski, Beloeil et Kirkland (SB) (29%). Dans toutes les bibliothèques, certaines dans des villes francophones phares du Québec, le livre québécois pèse pour moins de 30% de l’offre de livres en français.
Le livre québécois fait également piètre figure dans les bibliothèques des cinq plus grandes villes du Québec : Montréal (30%), Québec (33%) et Laval (37%), Gatineau (35%) et Longueuil (38%).
Municipalités de moins de 5,000 habitants : 27 %
Le livre québécois représente 27% de l’ensemble des livres en français dans les 734 bibliothèques des municipalités de moins de 5,000 habitants. Elles sont affiliées aux Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP, aussi appelés Réseau Biblio). La meilleure offre de livres québécois revient au centre régional du Saguenay-Lac-St-Jean (45%) suivi de celui de la Côte-Nord (43%). La pire offre de livres québécois se retrouve au centre régional de l’Estrie (15%), suivi de celui de Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie (20%) et de celui de la Montérégie (22%).
Les milieux documentaires au cœur de la société apprenante. Marie GRÉGOIRE, Mathieu THUOT-DUBÉ et Pascale GRENIER, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)(Québec)
Prix unique du livre - Mémoire des Librairies indépendantes du QuébecSerge-André Guay
Intervention des Librairies indépendantes du Québec à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Prix unique du livre - Commission parlementaire - Une étude sectorielle de l’...Serge-André Guay
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 10 SEPTEMBRE 2013
FONDATION LITTÉRAIRE FLEUR DE LYS
PRIX UNIQUE DU LIVRE – COMMISSION PARLEMENTAIRE
Une étude sectorielle de l’industrie du livre et ça presse !
1. L’Association nationale des éditeurs de livres incapable de préciser le nombre d’éditeurs au Québec
2. Le Conseil consultatif du livre et de la lecture n’a pas de données pour appuyer son avis au ministre
3. Le titulaire de la Chaire de recherche des arts Carmelle-et-Rémi-Marcoux aux HEC de Montréal n’avait que son opinion, aucune étude
4. Rémunération des employés en librairie
Association des librairies du Québec : 12.00$/heure
Société de développement des entreprises culturelles : 15.00$/heure
QUEL EST LE VÉRITABLE SALAIRE ?
5. Le Conseil des arts et des lettres du Québec soutient que le prix unique du livre améliorera la rémunération des écrivains mais ne dispose d’aucune donnée pour le démontrer
6. Le ministère des Finances et de l’Économie du Québec doit s’impliquer !
Voir le communiqué de presse en pièce jointe
Serge-André Guay, président éditeur
Fondation littéraire Fleur de Lys
TÉLÉPHONE
418-903-5148 (Lévis,Québec, Canada)
ADRESSE POSTALE
Fondation littéraire Fleur de Lys,
31 rue St-Joseph,
Lévis,
Québec,
Canada.
G6V 1A8
ADRESSE ÉLECTRONIQUE
contact@manuscritdepot.com
SITE INTERNET
http://www.manuscritdepot.com
Prix unique du livre - Mémoire de Costco Wholesale Canada (Club Price)Serge-André Guay
Intervention de Costco Wholesale Canada (Club Price) à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Sondage Léger : Les arts et la culture au QuébecLa French Team
L’Union des artistes (UDA) a demandé à la firme Léger de sonder les Québécois pour savoir ce qu’ils pensent des arts, de la culture d’ici ainsi que des artistes. Loin des préjugés et des lieux communs qui sévissent dans certains milieux, on découvre une population en amour avec ses artistes et attachée à la protection et à la promotion de sa culture.
Observations de la commission parlementaire sur le prix unique du livre - QuébecSerge-André Guay
Les observations de la commission parlementaire sur le prix unique du livre sont les suivantes :
2. Observations
Au terme des consultations particulières et des auditions publiques sur le document intitulé ((Document de consultation sur la réglementation du prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques )) :
-La Commission reconnaît que des librairies indépendantes au Québec vivent une situation difficile et précaire;
- La Commission reconnaît qu’il est impératif de tenter de préserver les librairies indépendantes de nos villes, villages et quartiers afin d’empêcher leur hécatombe.
On ne parle pas du prix unique du livre !
Proposition de création d’un label d’origine pour le livre québécoisSerge-André Guay
Communiqué de presse - 10 juin 2013
La Fondation littéraire Fleur de Lys propose la création d’un label d’origine «Imprimé au Québec» dédié aux livres. La proposition poursuit deux objectifs : 1. encourager les lecteurs à soutenir notre économie nationale; 2. inciter les gouvernements à obliger des éditeurs québécois agréés à imprimer de leurs livres au Québec. La Fondation littéraire Fleur de Lys croit que les éditeurs québécois subventionnés par les gouvernements du Québec et du Canada, à même les taxes et les impôts des Québécois, ont l’obligation morale d’imprimer leurs livres au Québec pour soutenir l’économie nationale. Cependant, certains éditeurs impriment leurs livres à l’étranger.
Synthèse de la concertation du spectacle vivant en Rhône-AlpesLa French Team
Menée en Rhône-Alpes de mai 2014 à mai 2015, la concertation régionale sur le spectacle vivant a réuni, à l’invitation d’une quinzaine d’organisations professionnelles – fédérations, syndicats, réseaux – et avec le concours de La Nacre, plus de cent soixante personnes. Au travers de cinq ateliers, elle a entrepris d’analyser les politiques culturelles sur lesquelles repose le spectacle vivant dans la région. Objectif : au regard d’une actualité institutionnelle, budgétaire et sociale fortement préoccupante, produire de la pensée collective et engager un processus régulier d’échanges et de dialogue.
Le 23 avril prochain se tiendra la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur sous l’égide de l’UNESCO. « En célébrant cette journée, l’UNESCO cherche à promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection du droit d’auteur » précise l’organisme des Nations Unies. Malheureusement, cet appel lancé aux « auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires » à travers le monde n’encadre pas les initiatives prises par les instances internationales, nationales et locales. Ainsi, chacun y va avec sa propre perception des activités à tenir dans le cadre de la journée mondiale. Et dans le contexte où les intérêts du capitalisme dominent notre société, la Journée mondiale du livre devient de plus en plus commerciale et tenue dans le seul but de vendre davantage de livres.
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Prix unique du livre - Mémoire de l'Institut économique de MontréalSerge-André Guay
Intervention de l'Institut économique de Montréal à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
(Lévis, Québec, Canada – 20 avril 2017) Que l’on soit pour ou contre, nous attendons tous des changements majeurs advenant l’indépendance du Québec. À l’approche de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, permettez-moi d’exposer mes attentes dans ces domaines, notamment au sujet de «Loi du livre» (Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre (chapitre D-8.1)), de la Loi sur le droit d’auteur et de la mission du ministère de la Culture et des Communications.
Fin des audiences de la commission parlementaire sur le prix unique du livre ...Serge-André Guay
(Lévis, Québec, 23 septembre 2013) Au terme des six jours d’audience de la commission parlementaire sur le prix unique du livre, l’industrie québécoise du livre n’a aucune assurance de l’adoption d’une réglementation par le gouvernement. En effet, lors de ses remarques finales, le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Maka Kotto, a souligné que «certaines initiatives de réglementations du prix des livres mises de l’avant à l’étranger sont structurantes, mais se sont révélées insuffisantes». De plus, le ministre a rappelé à deux reprises l’absence d’unanimité sur le prix de vente du livre entre les 42 individus et groupes entendus en commission pour se rabattre sur le consensus sur le rôle vital des librairies. Le ministre s’est limité à donner aux intervenants l’assurance qu’il les a entendus sans promettre une réglementation.
Palmarès 2014 des bibliothèques municipales du Québec 1/2Serge-André Guay
Palmarès 2014 des bibliothèques municipales du Québec
Le livre québécois sous représenté dans les bibliothèques municipales
Saviez-vous que seulement 31% des livres en français sont des livres québécois ?
(Lévis – Québec – juin 2014 – Agence de presse Appui-Livres) Une étude des plus récentes données de StatBib révèle que le livre québécois représente seulement 31% des livres de langue française disponibles dans les bibliothèques municipales du Québec.
Municipalités de 5,000 habitants et plus : 35%
Le livre québécois compte pour 35% des 138 bibliothèques publiques autonomes du Québec (bibliothèques desservant les municipalités de 5,000 habitants et plus). La littérature française d’origine étrangère s’élève donc à 65% de tous les livres en français offerts dans ces bibliothèques. Ainsi, une part importante des subventions gouvernementales versées à ces bibliothèques servent à l’achat de livres en français étrangers au détriment du livre québécois.
Seulement 12 de ces bibliothèques comptent 50% et plus de livres québécois dans leurs répertoires de livres en français. En tête de liste du palmarès, la bibliothèque municipale de Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie avec 67% de livres québécois, suivie par Chertsey (64%), Waterloo (63%), Westmount (62%) (SB), St-Jacques (57%), Sainte-Sophie (54%), Mont-Joly (53%), Bécancour (52%), L’Île Perrot (51%), Baie-D'Urfé (50%) (SB), Sainte-Adèle (50%) et Saint-Amable (50%). Fait à noter, la présence de deux municipalités à majorité anglophone (statut bilingue) parmi les 12 premières bibliothèques avec la meilleure offre de livres québécois.
En queue de peloton avec seulement 25% de livres québécois sur l’ensemble des livres en français : Victoriaville, Dorval (SB), Alma et Sherbrooke, suivi de Mont-Royal (SB) et Côte-Saint-Luc (SB) (26%), Rouyn-Noranda, Rimouski, Beloeil et Kirkland (SB) (29%). Dans toutes les bibliothèques, certaines dans des villes francophones phares du Québec, le livre québécois pèse pour moins de 30% de l’offre de livres en français.
Le livre québécois fait également piètre figure dans les bibliothèques des cinq plus grandes villes du Québec : Montréal (30%), Québec (33%) et Laval (37%), Gatineau (35%) et Longueuil (38%).
Municipalités de moins de 5,000 habitants : 27 %
Le livre québécois représente 27% de l’ensemble des livres en français dans les 734 bibliothèques des municipalités de moins de 5,000 habitants. Elles sont affiliées aux Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP, aussi appelés Réseau Biblio). La meilleure offre de livres québécois revient au centre régional du Saguenay-Lac-St-Jean (45%) suivi de celui de la Côte-Nord (43%). La pire offre de livres québécois se retrouve au centre régional de l’Estrie (15%), suivi de celui de Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie (20%) et de celui de la Montérégie (22%).
Les milieux documentaires au cœur de la société apprenante. Marie GRÉGOIRE, Mathieu THUOT-DUBÉ et Pascale GRENIER, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)(Québec)
Prix unique du livre - Mémoire des Librairies indépendantes du QuébecSerge-André Guay
Intervention des Librairies indépendantes du Québec à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Prix unique du livre - Commission parlementaire - Une étude sectorielle de l’...Serge-André Guay
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 10 SEPTEMBRE 2013
FONDATION LITTÉRAIRE FLEUR DE LYS
PRIX UNIQUE DU LIVRE – COMMISSION PARLEMENTAIRE
Une étude sectorielle de l’industrie du livre et ça presse !
1. L’Association nationale des éditeurs de livres incapable de préciser le nombre d’éditeurs au Québec
2. Le Conseil consultatif du livre et de la lecture n’a pas de données pour appuyer son avis au ministre
3. Le titulaire de la Chaire de recherche des arts Carmelle-et-Rémi-Marcoux aux HEC de Montréal n’avait que son opinion, aucune étude
4. Rémunération des employés en librairie
Association des librairies du Québec : 12.00$/heure
Société de développement des entreprises culturelles : 15.00$/heure
QUEL EST LE VÉRITABLE SALAIRE ?
5. Le Conseil des arts et des lettres du Québec soutient que le prix unique du livre améliorera la rémunération des écrivains mais ne dispose d’aucune donnée pour le démontrer
6. Le ministère des Finances et de l’Économie du Québec doit s’impliquer !
Voir le communiqué de presse en pièce jointe
Serge-André Guay, président éditeur
Fondation littéraire Fleur de Lys
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Lévis,
Québec,
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Prix unique du livre - Mémoire de Costco Wholesale Canada (Club Price)Serge-André Guay
Intervention de Costco Wholesale Canada (Club Price) à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
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Sondage Léger : Les arts et la culture au QuébecLa French Team
L’Union des artistes (UDA) a demandé à la firme Léger de sonder les Québécois pour savoir ce qu’ils pensent des arts, de la culture d’ici ainsi que des artistes. Loin des préjugés et des lieux communs qui sévissent dans certains milieux, on découvre une population en amour avec ses artistes et attachée à la protection et à la promotion de sa culture.
Observations de la commission parlementaire sur le prix unique du livre - QuébecSerge-André Guay
Les observations de la commission parlementaire sur le prix unique du livre sont les suivantes :
2. Observations
Au terme des consultations particulières et des auditions publiques sur le document intitulé ((Document de consultation sur la réglementation du prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques )) :
-La Commission reconnaît que des librairies indépendantes au Québec vivent une situation difficile et précaire;
- La Commission reconnaît qu’il est impératif de tenter de préserver les librairies indépendantes de nos villes, villages et quartiers afin d’empêcher leur hécatombe.
On ne parle pas du prix unique du livre !
Proposition de création d’un label d’origine pour le livre québécoisSerge-André Guay
Communiqué de presse - 10 juin 2013
La Fondation littéraire Fleur de Lys propose la création d’un label d’origine «Imprimé au Québec» dédié aux livres. La proposition poursuit deux objectifs : 1. encourager les lecteurs à soutenir notre économie nationale; 2. inciter les gouvernements à obliger des éditeurs québécois agréés à imprimer de leurs livres au Québec. La Fondation littéraire Fleur de Lys croit que les éditeurs québécois subventionnés par les gouvernements du Québec et du Canada, à même les taxes et les impôts des Québécois, ont l’obligation morale d’imprimer leurs livres au Québec pour soutenir l’économie nationale. Cependant, certains éditeurs impriment leurs livres à l’étranger.
Synthèse de la concertation du spectacle vivant en Rhône-AlpesLa French Team
Menée en Rhône-Alpes de mai 2014 à mai 2015, la concertation régionale sur le spectacle vivant a réuni, à l’invitation d’une quinzaine d’organisations professionnelles – fédérations, syndicats, réseaux – et avec le concours de La Nacre, plus de cent soixante personnes. Au travers de cinq ateliers, elle a entrepris d’analyser les politiques culturelles sur lesquelles repose le spectacle vivant dans la région. Objectif : au regard d’une actualité institutionnelle, budgétaire et sociale fortement préoccupante, produire de la pensée collective et engager un processus régulier d’échanges et de dialogue.
Similaire à Prix unique du livre - Mémoire du Conseil des arts et des lettres du Québec (20)
Le 23 avril prochain se tiendra la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur sous l’égide de l’UNESCO. « En célébrant cette journée, l’UNESCO cherche à promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection du droit d’auteur » précise l’organisme des Nations Unies. Malheureusement, cet appel lancé aux « auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires » à travers le monde n’encadre pas les initiatives prises par les instances internationales, nationales et locales. Ainsi, chacun y va avec sa propre perception des activités à tenir dans le cadre de la journée mondiale. Et dans le contexte où les intérêts du capitalisme dominent notre société, la Journée mondiale du livre devient de plus en plus commerciale et tenue dans le seul but de vendre davantage de livres.
La version numérique de ce livre est gratuite
Ce livre se présente d’abord comme un guide-conseil pour les nouveaux auteurs, les auteurs et les écrivains professionnels. Il traite de tous les types d’édition (édition à compte d’éditeur, édition à compte d’auteur, autoédition, édition participative et édition en ligne). Il vous permettra de prendre les meilleures décisions quant à l’avenir votre manuscrit. Il vous informe sur les pièges à éviter à chaque étape.
Ce livre se veut aussi un essai critique sur le nouveau et l’ancien monde du livre. Il vous aidera à situer votre projet dans le contexte particulier de l’évolution du monde traditionnel de l’édition et de la révolution technologique à l’origine d’un tout nouveau monde du livre.
Enfin, ce livre dresse un portrait de l’Internet et du web littéraire québécois et canadien-français. Il traite aussi du poids de notre culture sur le web avec une attention particulière au livre et votre livre. Il vous introduit au projet APPUI-LIVRES, un quotidien et une agence de presse web dédiés au livre.
Au besoin, l’auteur témoigne de son expérience à titre de président éditeur de la Fondation littéraire Fleur de Lys, le premier éditeur libraire québécois sans but lucratif sur le web avec impression papier et numérique à la demande.
Le monde québécois du livre et ses coulisses
Guide pratique et critique
Serge-André Guay, président éditeur
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, Canada, 2016, 478 pages.
Format 6 X 9 pouces, reliure allemande
ISBN 978-2-89612-487-9
Ce livre se présente d’abord comme un guide-conseil pour les nouveaux auteurs, les auteurs et les écrivains professionnels. Il traite de tous les types d’édition (édition à compte d’éditeur, édition à compte d’auteur, autoédition, édition participative et édition en ligne). Il vous permettra de prendre les meilleures décisions quant à l’avenir votre manuscrit. Il vous informe sur les pièges à éviter à chaque étape.
Ce livre se veut aussi un essai critique sur le nouveau et l’ancien monde du livre. Il vous aidera à situer votre projet dans le contexte particulier de l’évolution du monde traditionnel de l’édition et de la révolution technologique à l’origine d’un tout nouveau monde du livre.
Enfin, ce livre dresse un portrait de l’Internet et du web littéraire québécois et canadien-français. Il traite aussi du poids de notre culture sur le web avec une attention particulière au livre et votre livre. Il vous introduit au projet APPUI-LIVRES, un quotidien et une agence de presse web dédiés au livre.
Au besoin, l’auteur témoigne de son expérience à titre de président éditeur de la Fondation littéraire Fleur de Lys, le premier éditeur libraire québécois sans but lucratif sur le web avec impression papier et numérique à la demande.
SOMMAIRE
Avant-propos – L’objectif de ce livre
Préface par Pierre Bonin
Introduction – Le plaisir de lire et… d’écrire
PARTIE I – CONSEILS AUX NOUVEAUX AUTEURS
(et aux écrivains professionnels)
Chapitre 1 L’édition de votre manuscrit
Chapitre 2 ISBN, Code à barres, CIP et Dépôt légal
Chapitre 3 Droits d’auteur
Chapitre 4 Les parties d’un livre
Chapitre 5 Mise en page – Éviter les horreurs
Chapitre 6 Décider de l’édition de votre manuscrit
Chapitre 7 À la recherche de lecteurs
Chapitre 8 Un auteur actif dans le milieu du livre
PARTIE II – LE NOUVEAU MONDE DU LIVRE
Chapitre 9 Une aventure révolutionnaire
Chapitre 10 La nouvelle économie du livre
Chapitre 11 De l’édition à la contre-édition
Chapitre 12 Le Peuple en écriture
Chapitre 13 Le nouveau monde du livre au Québec
PARTIE III – L’ANCIEN MONDE DU LIVRE
(ou l’industrie traditionnelle du livre)
Chapitre 14 L’industrie québécoise du livre et la Loi du livre
Chapitre 15 Un loi exclusive plutôt qu’inclusive
Chapitre 16 L’Ancien monde du livre vu par le trou de la serrure
PARTIE IV – UN PROJET EMBALLANT: APPUI-LIVRES
Chapitre 17 L’Internet et le web littéraire québécois et canadien-français
Chapitre 18 Le poids de la culture québécoise sur le web
Chapitre 19 Un quotidien web et une agence de presse du livre
CONCLUSION – La promotion du lecteur et de son expérience pour convaincre de nouveaux lecteurs
ANNEXE I – Le contrat d’édition
ANNEXE II – Liste et coordonnées des Conseils régionaux de la culture.
Renouvellement de la Politique culturelle
Le gouvernement du Québec pris au piège de la Loi du livre
(Lévis – Québec – 16 février 2016) Lors du lancement des travaux en vue du renouvellement de la Politique culturelle du Québec hier, la ministre de la Culture et des Communications, madame Hélène David, a souligné que «La politique culturelle confirmera la place du livre comme maître médium par lequel nos concitoyens enrichissent leur imaginaire et au moyen duquel nos créateurs forgent notre identité culturelle.» Malheureusement, le gou¬vernement du Québec ne pourra pas aller très loin dans cette direction parce qu’il est pris au piège de la Loi du livre (Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre).
Le livre dont parle la ministre concerne uniquement et exclusivement la publication par un éditeur agréé par le gouvernement. Autrement dit, au Québec, un livre est un livre que s’il a été publié par un éditeur agréé. Et ce dernier obtiendra son agrément que si ses publications sont offertes sur support papier, confiées à un distributeur agréé et vendues par des libraires agréés, chacun devant avoir pignon sur rue. Bref, la Loi du livre dicte au gouvernement qui fait partie de la chaîne du livre et comment elle fonctionne.
Ainsi, le gouvernement du Québec ne peut pas agréer un éditeur uniquement numérique vendant les titres numériques à son catalogue uniquement dans une librairie virtuelle en ligne. Cet éditeur ne distribue pas ses titres en librairies physiques; il n’est donc pas un éditeur au sens de la Loi du livre. On parle ici non seulement de la dématérialisation du livre vers le numérique, mais aussi d’une nouvelle chaîne du livre entièrement virtuelle. Ailleurs dans le monde, il est question de la «nouvelle économie du livre» soutenue au même titre que l’industrie traditionnelle du livre par les gouvernements. Au Québec, la Loi du livre interdit au gouvernement de soutenir et de subventionner cette nouvelle économie du livre.
Ce livre est disponible en format papier et numérique dans la librairie en ligne de la Fondation littéraire Fleur de Lys à l’adresse suivante : http://manuscritdepot.com/a.serge-andre-guay.5.html
Mémoire déposé par La Fondation littéraire Fleur de Lys à la madame Hélène David, ministre de la Culture et des Communications du Québec, dans le cadre de l'application de la Stratégie culturelle numérique
La culture québécoise au Royaume-Uni, en Irlande et dans les pays nordiquesSerge-André Guay
La Délégation générale du Québec à Londres a publié une brochure promotionnelle qui en jette plein la vue et détaille la présence culturelle québécoise au Royaume-Uni, en Irlande et dans les pays nordiques, de janvier à avril 2015. Dans son message d'introduction, le délégué général du Québec à Londres, Christos Sirros, rappelle l'importance des liens culturels entre le Québec et ces pays où 1 680 spectacles, expositions et projets associant des artistes québécois ont été réalisés l'année dernière, soulignant qu'une croissance est à prévoir.
Quatre cents ans dans la vie des Gagnon, récit familial,
Jacqueline Gagnon, Fondation littéraire Fleur de Lys
Ce récit familial raconte l’histoire d’hommes et de femmes courageux qui ont su prendre le risque de la migration vers des contrées nouvelles. Nos premiers Gagnon sont partis du Perche pour venir tenter leur chance en Nouvelle-France. Installés sur la Côte-de-Beaupré pendant quelques générations, certains de nos Gagnon quitteront cette région à la recherche de nouvelles terres à Charlevoix ou à Saint-Nicolas au sud de Québec.
Nos ancêtres seront confrontés aux attaques indiennes et aux épidémies meurtrières. Ils subiront le siège de Québec et verront les Anglais brûler leurs belles propriétés et leurs récoltes.
La menace de l’invasion américaine amènera Pierre Gagnon à La Prairie tandis que son fils Lucien, grand leader patriote lors de la Rébellion de 1837-1838, devra s’exiler aux États-Unis pour éviter la pendaison. Ses fils ruinés migreront dans l’Ouest américain à la recherche d’or ou de terres fertiles.
Au fil des générations, la route des Gagnon croisera celle des premiers immigrants irlandais et des descendants d’Acadiens revenus d’exil et installés dans La P’tite Cadie.
Tout au long de ces quatre cents ans, vous découvrirez la vie difficile des femmes Gagnon : mères, épouses ou filles. Ces femmes vous surprendront parfois par leur force de caractère comme certaines, dès le 17e siècle, qui n’hésiteront pas à dénoncer la violence conjugale ou familiale dont elles sont victimes.
Ces Gagnon, cultivateurs pour la plupart pendant plusieurs générations, vous raconteront la petite histoire d’un Québec rural déserté par ses fils et ses petits-fils au cours du 20e siècle. Et maintenant, nos Gagnon, instruits et urbains, aiment se rappeler leurs origines et les ancêtres qui ont bâti leur pays.
Jacqueline Gagnon
CE LIVRE EST OFFERT EN FORMAT NUMÉRIQUE ET EN FORMAT PAPIER À PARTIR DE CETTE PAGE WEB :
http://manuscritdepot.com/a.jacqueline-gagnon.1.htm
MÉMOIRE – Comment soutenir les librairies indépendantes québécoises ? à l’att...Serge-André Guay
Mémoire «Comment soutenir les librairies indépendantes québécoises?» préparé à l'attention du gouvernement du Québec à la demande de monsieur Luc Fortin, Adjoint parlementaire de madame Hélène David, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, et Député de Sherbrooke (Parti Libéral du Québec).
Most consumers now spend much of their leisure time engaged with multiple screens, moving seamlessly between devices like smartphones, computers, tablets, and TVs. There are two main ways people multi-screen - sequentially, by starting an activity on one device and finishing it on another, and simultaneously, by using multiple devices at the same time. Smartphones are the most common starting point for online activities that are then continued on other screens. People also frequently use their smartphone and another device simultaneously, with most attention split between unrelated activities on each screen.
Prix unique du livre - Mémoire de l'Association des distributeurs exclusifs d...Serge-André Guay
Intervention de l'Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://fondationlitterairefleurdelysaccueil.wordpress.com/
Voir notre DOSSIER SUR LE PRIX UNIQUE DU LIVRE :
http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
Prix unique du livre - Mémoire de Librairie Renaud-BraySerge-André Guay
Intervention de la chaine de librairies Renaud-Bray à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://fondationlitterairefleurdelysaccueil.wordpress.com/
Voir notre DOSSIER SUR LE PRIX UNIQUE DU LIVRE :
http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
Prix unique du livre - Mémoire de l'Institut de recherche et d’informations s...Serge-André Guay
Intervention de l'Institut de recherche et d’informations socio-économiques à la commission parlementaire sur le prix unique du livre (Québec).
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://fondationlitterairefleurdelysaccueil.wordpress.com/
Voir notre DOSSIER SUR LE PRIX UNIQUE DU LIVRE :
http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
Mis en ligne par la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://fondationlitterairefleurdelysaccueil.wordpress.com/
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http://fondationlitterairefleurdelys.wordpress.com/2013/07/06/dossier-prix-unique-du-livre/
Cycle de Formation Théâtrale 2024 / 2025Billy DEYLORD
Pour la Saison 2024 / 2025, l'association « Le Bateau Ivre » propose un Cycle de formation théâtrale pour particuliers amateurs et professionnels des arts de la scène enfants, adolescents et adultes à l'Espace Saint-Jean de Melun (77). 108 heures de formation, d’octobre 2024 à juin 2025, à travers trois cours hebdomadaires (« Pierrot ou la science de la Scène », « Montage de spectacles », « Le Mime et son Répertoire ») et un stage annuel « Tournez dans un film de cinéma muet ».
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
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Les points abordés lors de la formation :
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Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 12-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
Le fichier :
Les newsletters : https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
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Prix unique du livre - Mémoire du Conseil des arts et des lettres du Québec
1. Mémoire
déposé à la Commission de la culture
et de l’éducation
dans le cadre des consultations
particulières et auditions publiques
sur le Document de consultation sur
la réglementation du prix de vente au
public des livres neufs imprimés et
numériques
CCE – 028M
C.P. – Livres
neufs imprimés
et numériques
2. Conseil des arts et des lettres du Québec
Québec (siège social)
79, Boul. René-Lévesque Est
3e
étage
Québec (Québec)
G1R 5N5
Montréal
500, place d’Armes
15e
étage
Montréal (Québec)
H2Y 2W2
Août 2013
3. 3
Table des matières
Présentation du Conseil des arts et des lettres du Québec 4
Résumé 6
1. Introduction 7
2. Le CALQ et la littérature québécoise 8
3 Les principaux enjeux de la réglementation du prix de vente au public
du livre neuf imprimé 9
4. Les principaux enjeux de la réglementation du prix de vente au public
du livre neuf numérique 11
5. Conclusion 14
4. 4
Présentation du Conseil des arts et des lettres du Québec
Dans une perspective de développement culturel, le Conseil des arts et des lettres du
Québec (CALQ) a pour mission de soutenir, dans toutes les régions du Québec, la création
artistique et littéraire, l’expérimentation, la production et la diffusion.
Les domaines dans lesquels le CALQ exerce ses attributions sont la littérature et le conte,
les arts de la scène (théâtre, danse, musique, chanson, arts du cirque) les arts
multidisciplinaires, les arts médiatiques (arts numériques, cinéma et vidéo), les arts
visuels, les métiers d’art ainsi que la recherche architecturale. Le CALQ soutient également
le rayonnement des artistes, des écrivains, des organismes artistiques et de leurs œuvres,
que ce soit au Québec, ailleurs au Canada ou à l’étranger.
Le CALQ gère un ensemble de programmes d’aide financière. Il offre aux écrivains et aux
artistes professionnels des bourses destinées à soutenir la recherche et la création, le
perfectionnement, les résidences à l’étranger, les déplacements, la promotion, la
commande d’œuvre, l’accueil en résidence, les spectacles littéraires ou de contes. Il
attribue également des bourses de carrière aux créateurs ayant plus de vingt ans de
pratique et ayant marqué de façon notable leur discipline. Le CALQ contribue également à
la reconnaissance des créateurs par la remise de prix à la création et à l’excellence
artistiques. Il propose aux organismes artistiques sans but lucratif des programmes de
subventions pour soutenir leur fonctionnement, leurs projets de production, de
promotion, de développement de marchés ou de diffusion, de tournées au Québec et hors
Québec, d’accueil de spectacles étrangers et d’organisation d’événements nationaux et
internationaux. Le CALQ soutient également des associations professionnelles d’artistes,
des regroupements nationaux et des organismes de services œuvrant dans le domaine des
arts et des lettres.
Le CALQ conclut, depuis plusieurs années déjà, des ententes de partenariat dans la plupart
des régions du Québec. En marge des programmes réguliers du CALQ, ces ententes
permettent d’attribuer un soutien financier orientés vers des besoins ciblés et
correspondant aux réalités propres à chaque région. Il a également établi des partenariats
avec l’étranger pour favoriser les échanges entre les milieux artistique et littéraire,
notamment par le moyen d’un réseau d’ateliers-résidences.
5. 5
Le CALQ gère aussi le programme Mécénat Placements Culture qui repose sur la création
de fonds de dotation et de fonds de réserve et qui vise à assurer une consolidation
durable du développement des organismes. De plus, il coopère avec le réseau
gouvernemental de la culture, incluant le Ministère et l’ensemble des sociétés d’État. Il
collabore aux travaux de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec et
participe à son comité de direction. Enfin, il entretient des rapports étroits avec les autres
conseils des arts et organismes qui soutiennent les arts au Québec, au Canada et ailleurs
dans le monde.
Le conseil d’administration est composé de 15 membres, dont la présidente du conseil
d’administration, madame Marie Du Pont, et le président-directeur général, monsieur
Stéphan La Roche. Huit de ses membres, dont la présidente du conseil d’administration, se
qualifient comme administrateurs indépendants. Le CALQ compte également 11 membres
issus des domaines culturels dans lesquels le CALQ exerce ses attributions et deux
membres issus d’autres domaines d’activités, culturels ou non. Au moins trois de ces
membres proviennent de diverses régions du Québec, autres que celles de Montréal et de
la Capitale-Nationale. Enfin, le conseil d’administration est composé à parité de femmes et
d’hommes.
Le président-directeur général gère une équipe de 73 personnes dont 8 directeurs.
6. 6
Résumé
_________________________________________________________________________
Même s’il est un produit de consommation soumis aux lois du marché, le livre demeure
distinct de tout autre produit de par la dimension culturelle qui lui est fortement
rattachée : c’est un véhicule privilégié de l’identité, de la culture et de la langue en plus
d’être un outil essentiel à l’éducation, un vecteur de l’information, et un transmetteur de
l’histoire, de l’économie, de la politique et autres.
Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) est d’avis que la réglementation du
prix de vente au public du livre neuf, en format imprimé ou numérique, compléterait
adéquatement les autres interventions de l’État québécois en matière de soutien au
développement de la littérature et du livre. Le CALQ injecte à lui seul environ 3,4 millions
de dollars dans le secteur de la littérature, sous forme de bourses aux écrivains et aux
conteurs professionnels et de subventions aux organismes et aux périodiques littéraires.
L’ensemble du soutien de l’État québécois permet une production littéraire importante,
diversifiée et accessible à la population.
Il importe de prendre en considération les créateurs dans la réflexion portant sur la
réglementation du prix du livre. Les écrivains doivent être justement rétribués pour leur
travail, et par conséquent, améliorer leurs conditions de vie et de création. Il est tout aussi
important de maintenir, et même d’élargir, l’accessibilité, la variété et le rayonnement des
œuvres littéraires québécoises pour rejoindre le plus grand lectorat possible. Dans cette
optique, la réglementation du prix de vente au public des livres neufs apparaît comme un
moyen de parvenir à ces objectifs dans la perspective où elle permet à tous les
intervenants de la chaîne du livre d’en tirer profit le plus équitablement possible.
De plus, pour que le Québec, ses auteurs, ses œuvres, ses entreprises, trouvent leur place
dans l’univers numérique actuellement en plein déploiement, le CALQ souligne
l’importance pour l’État québécois de développer une stratégie numérique de la culture.
Cette stratégie, de même que le développement de la lecture, un soutien accru aux
écrivains par les bourses à la création, une meilleure diffusion de la littérature et la
consolidation des différents organismes et des acteurs qui y travaillent, contribueront à
l’essor et au dynamisme des arts et des lettres au Québec.
7. 7
Mémoire déposé à la Commission de la culture et de l’éducation, dans le cadre des
consultations particulières et auditions publiques sur le Document de consultation sur la
réglementation du prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques
1. Introduction
Le livre est un objet extraordinaire. C’est non seulement un produit de consommation,
mais aussi un bien culturel. Notre culture, aujourd’hui très dynamique, continue de
s’affirmer fortement malgré sa situation minoritaire dans un contexte continental, voire
mondial, dominé par l’industrie culturelle américaine. L’intervention de l’État québécois
en culture avec un encadrement législatif stratégique s’avère nécessaire pour rééquilibrer
les iniquités conséquentes à la force du nombre. Cette intervention est vitale et
essentielle pour permettre l’accès de la population à ses artistes et à ses écrivains, à leurs
œuvres et à leurs livres.
Le Conseil des arts et des lettres du Québec, (CALQ) présentera ici les arguments qui
expliquent sa position en faveur de la réglementation du prix de vente au public des livres
neufs imprimés et numériques. Tout d’abord, nous sommes d’avis qu’une telle
réglementation compléterait adéquatement les autres interventions de l’État québécois
en matière de soutien au développement de la littérature et du livre. Cet outil semble
pertinent et utile dans la perspective où il permet à tous les intervenants de la chaîne du
livre d’en tirer profit le plus équitablement possible. Par ailleurs, il semble que cet outil ait
fait ses preuves, jusqu’à un certain point, dans plusieurs pays où il s’inscrit dans un
ensemble de mesures visant à favoriser le développement de la littérature.
Dans son essence, la question du prix réglementé du livre est une question éminemment
économique. L’influence de la fixation des prix sur le marché du livre a déjà été abordée
par de nombreuses études. C’est pourquoi le CALQ n’entend pas ici ajouter d’arguments à
l’aspect économique du débat. Cependant, il espère contribuer à la réflexion sur les
retombées d’une réglementation du prix du livre sur la création littéraire et les écrivains
québécois.
8. 8
2. Le CALQ et la littérature québécoise
Tel que mentionné dans le document de consultation de la Commission de la culture et de
l’éducation, le gouvernement du Québec offre un soutien financier important au secteur
du livre. Chaque année, le CALQ injecte à lui seul environ 3,4 millions de dollars dans le
secteur de la littérature, sous forme de bourses aux écrivains et aux conteurs
professionnels et de subventions aux organismes et aux périodiques littéraires. Le soutien
à la création d’œuvres littéraires1
, à la promotion et à la diffusion du travail des écrivains,
ainsi qu’au rayonnement de la littérature au Québec, au Canada et à l’étranger sont au
cœur de ses préoccupations.
Le CALQ appuie également une grande variété d’organismes qui produisent et diffusent
des activités littéraires de plusieurs types sur l’ensemble du territoire québécois. Les
organismes et les périodiques littéraires qu’il finance offrent un espace privilégié à la
création et constituent une porte d’accès aux écrivains d’ici et d’aujourd’hui. Festivals,
tables rondes, conférences, lectures publiques, lancements de livres ou spectacles
littéraires assurent également la promotion des arts littéraires. À cet égard, les
événements littéraires soutenus par le CALQ enrichissent la vie culturelle québécoise
grâce à des activités variées d’animation, des lectures, des expositions et des créations qui
permettent parfois la rencontre entre différentes disciplines artistiques. Ces activités sont
complémentaires au domaine du livre dans le sens où les œuvres adaptées et mises de
l’avant par ces activités sont d’abord disponibles sous forme de livres. Par ailleurs, les
créateurs de spectacles littéraires originaux sont aussi les auteurs d’œuvres littéraires
éditées et diffusées sous forme de livres.
Ainsi, le soutien de l’État québécois permet une production littéraire florissante : en 2011,
les éditeurs commerciaux québécois, c’est-à-dire les éditeurs non gouvernementaux, ont
publié plus de 6 000 livres2
, dont environ 2 400 œuvres littéraires3
. La part de marché des
1
Romans, récits, nouvelles, contes, poésie et essais portant sur les arts et les lettres.
2
Mireille Laforce, Statistiques de l’édition au Québec en 2011, Montréal, Bibliothèque et Archives
nationales du Québec (BAnQ), 2013, p. 11, et Observatoire de la culture et des communications du
Québec (OCCQ), Tableau « Statistiques de l’édition de livres, Québec, 2009-2011 », site Internet de
l’Institut de la statistique du Québec, consulté le 6 août 2013.
3
Les livres de littérature font partie de la catégorie « Langue, littérature », qui comporte les livres édités
en « langues, linguistique », en « poésie », en « théâtre », en « roman », en « contes, nouvelles », et en «
littérature jeunesse ».
9. 9
éditeurs québécois de la catégorie « littérature générale4
» fut de 44 % en 20115
. On peut
donc affirmer que la littérature québécoise s’est taillé une place importante dans son
propre marché, malgré la forte concurrence du livre étranger. Les habitudes culturelles
témoignent également d’un certain intérêt de la population québécoise pour sa littérature :
en 2009, 62 % des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage sur les pratiques
culturelles ont affirmé avoir lu au moins un livre d’un auteur québécois6
.
En somme, l’état actuel de la littérature québécoise semble être relativement bon. Cela
peut être attribué, en partie, à la structuration progressive du milieu littéraire depuis 50
ans, et à la mise en place d’institutions, d’organismes et d’un cadre législatif répondant à
ses besoins. Son dynamisme actuel est attribuable, d’une part, au talent des écrivains
québécois et, d’autre part, au travail accompli par les maisons d’édition et les lieux de
diffusion, c’est-à-dire les salons du livre, les festivals littéraires, les organismes, les
librairies et les bibliothèques. L’intervention énergique de l’État québécois permet, pour
l’instant, de maintenir l’ensemble de ces intervenants dans un état de santé stable et
acceptable, mais certes fragile.
3. Les principaux enjeux de la réglementation du prix de vente au public du livre neuf
imprimé
Les auteurs sont au cœur de la littérature et du livre. Il importe donc de les prendre en
considération dans la réflexion portant sur la réglementation du prix du livre. Cette
réglementation sera-t-elle bénéfique et pertinente pour eux? Leur permettra-t-elle de
recevoir leur juste part de redevances et d’améliorer leurs conditions de vie et de
création? Si oui, de quelle façon? C’est dans cette perspective précise et dans les limites
du mandat qui lui a été attribué par la Loi sur le Conseil des arts et des lettres du Québec
(chapitre C-57.02) que le CALQ souhaite prendre position dans ce débat. Le CALQ soutient
dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les
domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada et à
l’étranger.
4
Aux fins de l’étude des parts de marché, l’OCCQ définit la « littérature générale » comme tous les
ouvrages grand public qui ne sont pas des ouvrages didactiques ou des manuels scolaires, soit tous les
livres sauf ceux destinés à l’enseignement.
5
OCCQ, Tableau « Ventes et parts de marché des éditeurs selon leur propriété et la catégorie de livres,
Québec, 2008-2011 », site Internet de l’Institut de la statistique du Québec, consulté le 6 août 2013.
6
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF), Direction de la
planification stratégique et de l’évolution organisationnelle, Recueil statistique : Les pratiques culturelles
au Québec en 2009 parmi les groupes sociaux, Québec, 2011, p. 97.
10. 10
Il convient d’abord de noter que la principale source de revenus des écrivains provient des
droits d’auteur qu’ils tirent de la vente de leurs livres, fruits d’un processus de création. En
règle générale, ils obtiennent environ 10 % du prix de chaque livre vendu. Les modalités
précises en matière de droits d’auteur sont déterminées par le contrat d’édition qui lie un
écrivain à son éditeur. Par ailleurs, la participation à certaines activités de diffusion peut
s’ajouter à leur pratique. Ces activités, qui consistent principalement en des visites dans
les écoles, des conférences, des lectures et leur présence à des activités publiques dans les
festivals, les bibliothèques ou les librairies, sont importantes non seulement parce qu’elles
font la promotion des écrivains et de leurs œuvres auprès du public, mais également
parce qu’elles représentent une source de revenus essentielle pour les créateurs. D’une
part, elles stimulent la vente de livres et, d’autre part, elles permettent aux auteurs de
recevoir un cachet pour leur présence ou leurs prestations.
Néanmoins, malgré les nombreuses activités littéraires et les différents programmes mis
sur pied afin de permettre la circulation des écrivains au Québec, dont le programme La
culture à l’école, peu d’écrivains peuvent prétendre « vivre de leur art ». Selon
l’Observatoire de la culture et des communications (OCCQ), 65 % des 1 500 écrivains
sondés dans le cadre d’une étude (soit environ 975 personnes) ont déclaré avoir gagné
moins de 5 000$ en revenus de création littéraire pour l’année 20087
. Au Québec, seuls
une soixantaine d’écrivains tirent la principale partie de leurs revenus de la création et
sont considérés comme des « auteurs à succès ». Dans cette analyse de l’OCCQ, il apparaît
important de souligner le rôle primordial de soutien à la création littéraire joué par le
CALQ par ses différents programmes de bourses, mais aussi l’importance des activités de
diffusion et de médiation culturelle qui permettent de mettre de l’avant la production
littéraire d’ici et ses artisans dans les revenus des écrivains.
Dans la mesure où la réglementation du prix du livre neuf imprimé peut être instaurée, le
CALQ croit fermement qu’elle doit, avant toute chose, permettre aux auteurs d’être
justement rétribués pour leur travail de création, et par conséquent, d’améliorer leurs
conditions de vie et de création. Dans cette optique, la réglementation du prix de vente au
public des livres neufs apparaît comme un moyen parmi d’autres d’y parvenir. Le CALQ
souhaite que cette réglementation, accompagnée par une série d’autres mesures, assure
l’accessibilité et le rayonnement des œuvres littéraires québécoises et de leurs auteurs,
et, ce faisant, de rejoindre le plus grand lectorat possible.
7
OCCQ, «Les écrivains québécois, un aperçu statistique», Optique culture, no. 3, mai 2011, p. 3.
11. 11
Pour le bénéfice de la littérature québécoise et des écrivains, la vitalité des librairies doit
être préservée puisqu’elles sont les alliées naturelles de la création littéraire au Québec.
Plus précisément, elles ont une influence importante car elles assurent l’accessibilité à une
littérature diversifiée sur l’ensemble du territoire. De plus, elles sont des lieux de diffusion
et de promotion de la littérature québécoise et étrangère grâce à l’expertise des libraires
et aux activités qui y sont tenues. Les lancements, séances de signature, débats,
conférences et lectures publiques permettent aux lecteurs d’aller à la rencontre des
écrivains. En ce sens, la librairie est complémentaire aux efforts du CALQ : à titre
d’instrument privilégié d’accès à la diversité de l’offre éditoriale, elle fait la promotion de
la littérature et se distingue par son engagement envers la création littéraire québécoise.
4. Les principaux enjeux de la réglementation du prix de vente au public du livre neuf
numérique
En 2011, faisant suite à un mandat donné par la ministre de la Culture, des
Communications et de la Condition féminine, le CALQ a mené une consultation auprès des
milieux artistique et littéraire portant sur l’impact des technologies numériques. Le
premier objectif de cette consultation était de produire un portrait d’ensemble
permettant de mieux cerner l’incidence des technologies numériques dans l’univers de la
culture. Dans son rapport Faire rayonner la culture québécoise dans l’univers numérique,
déposé à la ministre, le CALQ a pu mesurer l’ampleur des mutations qu’entraînent les
technologies numériques dans le domaine de la littérature en particulier.
Traditionnellement, l’œuvre littéraire circule grâce au livre imprimé et à la chaîne de
distribution qui y est liée, de l’éditeur jusqu’au libraire en passant par le distributeur. La
chaîne du livre joue un rôle prépondérant dans la vitalité de la littérature. Cependant,
l’avènement des technologies numériques et leur importance toujours croissante
constituent une véritable révolution, aux incidences économiques majeures, puisque ces
dernières rendent possible un modèle de distribution faisant abstraction des
intermédiaires du livre imprimé. Ce faisant, elles viennent donc bouleverser les rôles de
chacun dans la chaîne.
Ainsi, de nouveaux modes de diffusion qui propulsent les écrivains vers l’autodiffusion
sont apparus depuis quelques années (par exemple les blogues, les réseaux sociaux).
D’autre part, les géants américains, notamment Apple, Kobo, Amazon et Google, se livrent
12. 12
une guerre commerciale pour imposer leur modèle économique et leur plateforme aux
lecteurs et ainsi devenir les principaux intermédiaires, à l’échelle mondiale, dans la
distribution du livre et des produits culturels en général. La distribution numérique des
contenus culturels connaît une croissance phénoménale. Ces « agrégateurs », plateformes
légales de diffusion ou services culturels en ligne accaparent des parts de marchés de plus
en plus importantes. La « monétisation » de la création et de la notion de droit d’auteur
sont en profonde mutation. C’est dans ce contexte que se développe l’offre de livres
québécois en format numérique, grâce à la Société de développement des entreprises
culturelles (SODEC), non pas dans l’optique d’un remplacement du livre imprimé, mais en
complément à la chaîne du livre, dans un milieu où de nouveaux joueurs et où de
nouvelles façons de diffuser et de lire s’imposent à grande vitesse.
Pour soutenir la chaîne du livre et le créateur en particulier, le CALQ est favorable à une
intervention réglementaire sur le prix de vente au public du livre neuf en format
numérique, dans la mesure où celle-ci peut assurer un revenu équitable aux écrivains
québécois, en plus d’établir des règles claires dans le marché en ligne. Cette mesure
pourrait y parvenir en empêchant que des livres numériques soldés se traduisent par de
plus petites redevances, et en permettant aux points de ventes d’ici, qui sont fidèles à la
littérature québécoise et contribuent à son développement, de faire concurrence aux
géants de l’Internet. Le maintien d’une diversité de lieux de vente de livres numériques
garantira une saine concurrence, bénéfique à long terme sur la diversité de l’offre et sur
son accessibilité pour les lecteurs québécois.
Cependant, on doit ici réitérer le premier scénario d’action contenu dans le rapport Faire
rayonner la culture québécoise dans l’univers numérique, soit l’importance pour l’État
québécois de développer une stratégie numérique de la culture. Cette vision intégrée est
importante pour s’assurer notamment, que les mesures adoptées, telle que la
réglementation du prix du livre numérique, aident les créateurs à tirer profit du
développement numérique.
La politique culturelle du Québec reconnaît la création comme le levier premier du
développement culturel; cet axe fondamental s’impose aussi comme étant le cœur
d’une stratégie numérique pour le secteur de la culture. Le soutien aux créateurs doit
conséquemment se retrouver au centre des nouveaux modèles d’affaires et de
13. 13
développement culturel pour le Québec, au même titre que la constitution de son
patrimoine artistique et littéraire
8
.
Cette stratégie numérique de la culture pourrait aussi assurer que la totalité des œuvres
littéraires québécoises et des périodiques culturels soit rendue accessible en format
numérique aux lecteurs, aux consommateurs et aux usagers des bibliothèques, en offre
légale, assurant ainsi une juste rétribution des créateurs.
Bien qu’on ne sache pas quel sera l’avenir du livre numérique, ni l’ampleur ou le rythme
de son déploiement, l’État québécois peut déjà énoncer les bases sur lesquelles son
développement devrait se faire. Face aux défis que soulève le numérique, il importe de
défendre les intérêts des écrivains et l’intérêt des lecteurs québécois. Il va sans dire que
les technologies numériques constituent une importante occasion de diffusion pour les
écrivains québécois et leurs œuvres, et sont un extraordinaire outil de démocratisation et
d’accès. Toutefois, il est crucial, d’une part, que les auteurs tirent un revenu équitable de
leur œuvre et, d’autre part, que le public ait accès à la littérature québécoise. L’État doit
veiller à ce que les deux parties sortent gagnantes du développement en cours. Il faut
prendre acte des bouleversements et s’assurer que le Québec, ses auteurs, ses œuvres et
ses entreprises, trouvent leur place dans ce nouvel univers.
Dans ce milieu en mutation, le libraire joue un rôle, mais sa fonction est profondément
bouleversée. En effet, les lecteurs sont placés devant une pléthore de « contenus » offerts
sur Internet. Faire des choix devient peut-être encore plus difficile qu’auparavant, car
l’offre de contenus est mondiale. L’intervention d’un intermédiaire joue donc un rôle très
important pour guider les lecteurs, pour les aider à choisir leur prochaine lecture. C’était
et cela reste le rôle du libraire, qu’il doit aujourd’hui partager avec les réseaux sociaux et
d’autres intervenants commerciaux.
8
CALQ, Faire rayonner la culture québécoise dans l’univers numérique – Éléments pour une stratégie
numérique de la culture, Rapport du Conseil des arts et des lettres du Québec déposé à la ministre de la
Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Québec, 2011, p. 16.
14. 14
5. Conclusion
En conclusion, rappelons que l’État québécois intervient dans le domaine du livre parce
qu’il s’agit d’un secteur économique particulier. Même s’il est un produit de
consommation soumis aux lois du marché, le livre demeure distinct de tout autre produit,
de par la dimension culturelle qui lui est fortement rattachée : c’est un véhicule privilégié
de l’identité, de la culture et de la langue en plus d’être un outil essentiel à l’éducation, un
vecteur de l’information, et un transmetteur des connaissances sur l’histoire, l’économie
et la politique, etc.
La réglementation du prix de vente du livre neuf imprimé et numérique est cohérente
avec les autres interventions stratégiques de l’État québécois pour développer la
littérature et le livre, puisqu’elle vise à encourager une littérature saine et enrichissante
pour tous. Les écrivains, les éditeurs, les distributeurs, les libraires, les promoteurs, les
lecteurs, et même les magasins à grandes surfaces et les entreprises de commerce
électronique, ont intérêt à ce que la littérature et les autres intervenants de la chaîne du
livre se portent bien et fleurissent.
Le CALQ ne croit que pas que cette réglementation soit une solution qui réglera tous les
problèmes, mais c’est une action qui pourrait stimuler la vitalité des différents
intervenants de la chaîne du livre, et plus particulièrement les écrivains qui en sont la
source. Cependant, il est important de noter que le CALQ ne dispose d’aucune donnée lui
permettant d’établir une corrélation directe entre la mise en œuvre de la réglementation
du prix du livre et l’amélioration des conditions socio-économiques des écrivains. C’est
pourquoi, il propose de la mettre à l’essai et de l’implanter pour période de 24 à 36 mois,
période à la fin de laquelle il faudra en mesurer les effets afin de déterminer si elle a les
résultats escomptés sur la chaîne du livre et si elle est bénéfique pour les écrivains.
Que cette réglementation soit adoptée ou non, d’autres gestes devraient être posés afin
d’assurer aux écrivains leur juste part. Parmi les moyens à mettre en œuvre, outre
l’adoption d’une stratégie numérique pour la culture, on peut nommer la mise sur pied
d’un réseau de diffusion de la littérature couvrant l’ensemble du territoire québécois,
l’établissement de meilleures conditions contractuelles liant les écrivains à leurs éditeurs,
l’augmentation des budgets alloués aux bourses à la création littéraire et au rayonnement
des auteurs, le développement des habitudes de lecture chez les jeunes par un contact
plus fréquent avec la littérature québécoise, une plus large inscription de celle-ci au
15. 15
programme d’enseignement scolaire, le maintien d’un réseau de librairies concurrentielles
et en santé, la consolidation du réseau de bibliothèques, l’accroissement de l’importance
accordée à la littérature et aux auteurs dans les médias, et la disponibilité et l’accessibilité
accrues des œuvres littéraires québécoises en format électronique, à titre d’exemples.