Comme le poinçonneur des lilas faisait des petits trous, Gérard Lognon fait des petits plis. Le plissage, dans le sillage de la haute couture ; un métier d’un autre temps, celui d’un Paris élégant.
Collection de minituatures ayant pour thème la fée Mélusine dans différents manuscrits médiévaux, provenant des fonds de la Bibliothèque nationale de France ainsi que des images de toutes provenances concernant la fée
1ère édition 100% française du magazine lifefstyle du groupe d'immobilier de prestige Engel & Völkers
Vous y retrouverez de nombreux dossiers sur les thèmes Glamour, Arty, Nature, Immobilier...
Contact : paris@engelvoelkers.com
https://www.engelvoelkers.com/fr/
Images de propagande? Les représentations de la Ligue et l'élaboration de l'i...Martial Martin
Les représentations de la Ligue telles qu’on les trouve dans les gravures satiriques royalistes ou dans les images fortes (hypotyposes) des libelles (qui recourent souvent à la description d’œuvres iconographiques fictives) constituent un préalable à la diffusion d’une image du roi Henri IV, comme élu de Dieu, père du peuple, garant de l’unité du royaume, etc. Figurer ce qui participe de l’étranger et du mal, c’est préfigurer les qualités essentielles du bon roi français.
Paradoxalement, cette image positive est aussi le produit des représentations négatives du roi par ses ennemis ; la propagande royaliste s’ingénie à récupérer l’imagerie adverse pour modifier son sens (par exemple, les multiples conquêtes amoureuses comme marque de l’inconstance du relaps retournée en signe de son énergie constructive…). On ne gomme pas l’image de la « propagande » ligueuse ; on mise sur sa propagation, mais en activant une autre lecture.
On se proposera, donc, pour résumer, de comprendre le rôle des imageries satiriques (quelles que soient leurs origines) dans l’émergence d’une image de gloire et de pouvoir.
Collection de minituatures ayant pour thème la fée Mélusine dans différents manuscrits médiévaux, provenant des fonds de la Bibliothèque nationale de France ainsi que des images de toutes provenances concernant la fée
1ère édition 100% française du magazine lifefstyle du groupe d'immobilier de prestige Engel & Völkers
Vous y retrouverez de nombreux dossiers sur les thèmes Glamour, Arty, Nature, Immobilier...
Contact : paris@engelvoelkers.com
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Images de propagande? Les représentations de la Ligue et l'élaboration de l'i...Martial Martin
Les représentations de la Ligue telles qu’on les trouve dans les gravures satiriques royalistes ou dans les images fortes (hypotyposes) des libelles (qui recourent souvent à la description d’œuvres iconographiques fictives) constituent un préalable à la diffusion d’une image du roi Henri IV, comme élu de Dieu, père du peuple, garant de l’unité du royaume, etc. Figurer ce qui participe de l’étranger et du mal, c’est préfigurer les qualités essentielles du bon roi français.
Paradoxalement, cette image positive est aussi le produit des représentations négatives du roi par ses ennemis ; la propagande royaliste s’ingénie à récupérer l’imagerie adverse pour modifier son sens (par exemple, les multiples conquêtes amoureuses comme marque de l’inconstance du relaps retournée en signe de son énergie constructive…). On ne gomme pas l’image de la « propagande » ligueuse ; on mise sur sa propagation, mais en activant une autre lecture.
On se proposera, donc, pour résumer, de comprendre le rôle des imageries satiriques (quelles que soient leurs origines) dans l’émergence d’une image de gloire et de pouvoir.
COLLECTION GÉRARD GOMBERT "LA GOMBE"
Jeudi 10 Novembre 2016 à 10h30 & 14h
OSENAT FONTAINEBLEAU
9-11 rue Royale, 77300 Fontainebleau Tél. : 00 33 (0)1 64 22 27 62
www.osenat.com
C’est l’histoire d’un mec, aurait dit son ami Coluche.
Moi je dirais d'un homme libre.
C’est aussi l’histoire d’une époque, et une histoire d’émotion, celle qui vous saisit quand on pénètre dans «l’Hacienda».
Sur la vie et la passion de Gérard Gombert tout a été dit, par ceux qui l’ont bien connu, Gilles Valérian et Benoît Boulanger que je remercie.
Mais sur son oeuvre le regard est plus incertain.
Etait-il le facteur Cheval de l’automobile de collection, un psychopathe pris du délire de l’accumulation ou un artiste contemporain dont l’installation serait digne de figurer à la FIAC.
Comment cet homme qui aimait tant la vie a-t-il pu laisser pourrir les objets de son désir ?
Il devait penser avec raison que les ravages du temps n’ont pas les mêmes effets sur les hommes que sur les automobiles et que si sa résurrection à lui était compromise, celle de ses chères autos ne l’était pas du tout.
Il s’était ainsi laissé pénétrer peu à peu par cette ambiance mélancolique, née de l’envahissement irrémédiable des tôles par la nature, du mariage des ronces et de la mécanique et de l’atmosphère poétique et mystérieuse qui s’en dégage.
Sans doute aussi Françoise Sagan aurait-elle pensé «Bonjour Tristesse» en découvrant son AC Bristol dans cet état; mais au fond, n’est-elle aussi belle comme ça, en tout cas elle n’en est que plus désirable.
Du reste, jamais je n’oublierai quand mon ami Peter Comme grand collectionneur et spécialiste de la marque m’a appelé pour me dire "Jean Pierre, tu sais à qui à appartenu cette voiture ? Françoise Sagan !"
Quelle émotion.
Objets inanimés avez-vous donc une âme ?
Venez donc à Fayence, vous ne vous poserez plus la question.
Maintenant tous ces objets, autos, motos qui ont fait le bonheur de Gérard Gombert vont donc être dispersés sous le marteau du commissaire priseur pour être, comme le demandait Edmond de Goncourt dans son testament, redistribués à des héritiers de ses gouts.
Amis collectionneurs, restaurateurs, vous l’avez compris, c’est à vous de jouer.
C’est une histoire de femmes, mordues de pastel, une multitude de couleurs façonnées à la main depuis trois générations dans une boutique d’un autre temps. Immersion!
Architecte urbaniste qui intègre la nature, Edouard François s’inscrit dans son époque. Entre crise et verdure, il donne la couleur du temps avec des bâtiments qui ont du sens.
L’un a repensé les tuileries il y a vingt ans, l’autre y organise la 6e édition de “jardins,jardin” du 5 au 7 juin, l’événement vert au coeur de Paris. Louis Benech et Pierre-Alexandre Risser ont plus que jamais leurs mots à dire sur notre époque qui se met au vert.
Avec poésie, humour et légèreté, olivier saillard tisse une histoire d’amour et de papier. Responsable des expositions au musée de la mode et du textile, sa ligne de papeterie “griffonnage” est présentée à l’appartement de mode du bon marché. Visite à domicile.
La maison Desrues, installée dans l’Oise, est le maillon indispensable de l’accessoire Chanel. Visite en coulisses du fournisseur attitré de ses boutons et de ses bijoux fantaisie.
Mythique, elle n’en finit pas son ascension. Accessoire indispensable de toute “fashionista”, elle tient le haut du pavé parisien et ne cesse de se réinventer chaque jour. itinéraire d’un soulier ludique et poétique.
Loin de l’agitation jet-set de Mykonos, face à la côte turque,Chios et Ikaria font figure de paradis. L’une recueille le mastic depuis la nuit des temps, l’autre cultive une délicieuse nonchalance.
Tout l’été, “Madame Figaro” vous ouvre les portes de demeures LÉGENDAIRES. Deuxième de ces visites confidentielles, la villa San Michele, folie néoclassique, édifiée À CAPRI à la fin du XIXe siècle par le médecin suédois Axel Munthe.
Sur son paramoteur, le photographe Benjamin Thouard défie le danger pour traquer les plus belles déferlantes, de Tahiti aux Tuamotu, ces atolls perdus au bout du monde.
Au large du Kerala, l’archipel des Laquedives constitue un territoire vierge pour les surfeurs. Le Français Manu Bouvet l’a exploré en stand up paddle avec sa famille.
Aux Palaos, un couple de Français explore, avec ses filles, le plus grand sanctuaire de poissons au monde. Découverte en stand up paddle d’un archipel vierge.
Sabine Bouvet vous emmène à Catuçaba dans la propriété des frères Campana. Cette propriété agricole des années 1850, qui s’étend sur 450 hectares, a été reconvertie en hôtel de charme et résidence d’artistes.
COLLECTION GÉRARD GOMBERT "LA GOMBE"
Jeudi 10 Novembre 2016 à 10h30 & 14h
OSENAT FONTAINEBLEAU
9-11 rue Royale, 77300 Fontainebleau Tél. : 00 33 (0)1 64 22 27 62
www.osenat.com
C’est l’histoire d’un mec, aurait dit son ami Coluche.
Moi je dirais d'un homme libre.
C’est aussi l’histoire d’une époque, et une histoire d’émotion, celle qui vous saisit quand on pénètre dans «l’Hacienda».
Sur la vie et la passion de Gérard Gombert tout a été dit, par ceux qui l’ont bien connu, Gilles Valérian et Benoît Boulanger que je remercie.
Mais sur son oeuvre le regard est plus incertain.
Etait-il le facteur Cheval de l’automobile de collection, un psychopathe pris du délire de l’accumulation ou un artiste contemporain dont l’installation serait digne de figurer à la FIAC.
Comment cet homme qui aimait tant la vie a-t-il pu laisser pourrir les objets de son désir ?
Il devait penser avec raison que les ravages du temps n’ont pas les mêmes effets sur les hommes que sur les automobiles et que si sa résurrection à lui était compromise, celle de ses chères autos ne l’était pas du tout.
Il s’était ainsi laissé pénétrer peu à peu par cette ambiance mélancolique, née de l’envahissement irrémédiable des tôles par la nature, du mariage des ronces et de la mécanique et de l’atmosphère poétique et mystérieuse qui s’en dégage.
Sans doute aussi Françoise Sagan aurait-elle pensé «Bonjour Tristesse» en découvrant son AC Bristol dans cet état; mais au fond, n’est-elle aussi belle comme ça, en tout cas elle n’en est que plus désirable.
Du reste, jamais je n’oublierai quand mon ami Peter Comme grand collectionneur et spécialiste de la marque m’a appelé pour me dire "Jean Pierre, tu sais à qui à appartenu cette voiture ? Françoise Sagan !"
Quelle émotion.
Objets inanimés avez-vous donc une âme ?
Venez donc à Fayence, vous ne vous poserez plus la question.
Maintenant tous ces objets, autos, motos qui ont fait le bonheur de Gérard Gombert vont donc être dispersés sous le marteau du commissaire priseur pour être, comme le demandait Edmond de Goncourt dans son testament, redistribués à des héritiers de ses gouts.
Amis collectionneurs, restaurateurs, vous l’avez compris, c’est à vous de jouer.
C’est une histoire de femmes, mordues de pastel, une multitude de couleurs façonnées à la main depuis trois générations dans une boutique d’un autre temps. Immersion!
Architecte urbaniste qui intègre la nature, Edouard François s’inscrit dans son époque. Entre crise et verdure, il donne la couleur du temps avec des bâtiments qui ont du sens.
L’un a repensé les tuileries il y a vingt ans, l’autre y organise la 6e édition de “jardins,jardin” du 5 au 7 juin, l’événement vert au coeur de Paris. Louis Benech et Pierre-Alexandre Risser ont plus que jamais leurs mots à dire sur notre époque qui se met au vert.
Avec poésie, humour et légèreté, olivier saillard tisse une histoire d’amour et de papier. Responsable des expositions au musée de la mode et du textile, sa ligne de papeterie “griffonnage” est présentée à l’appartement de mode du bon marché. Visite à domicile.
La maison Desrues, installée dans l’Oise, est le maillon indispensable de l’accessoire Chanel. Visite en coulisses du fournisseur attitré de ses boutons et de ses bijoux fantaisie.
Mythique, elle n’en finit pas son ascension. Accessoire indispensable de toute “fashionista”, elle tient le haut du pavé parisien et ne cesse de se réinventer chaque jour. itinéraire d’un soulier ludique et poétique.
Loin de l’agitation jet-set de Mykonos, face à la côte turque,Chios et Ikaria font figure de paradis. L’une recueille le mastic depuis la nuit des temps, l’autre cultive une délicieuse nonchalance.
Tout l’été, “Madame Figaro” vous ouvre les portes de demeures LÉGENDAIRES. Deuxième de ces visites confidentielles, la villa San Michele, folie néoclassique, édifiée À CAPRI à la fin du XIXe siècle par le médecin suédois Axel Munthe.
Sur son paramoteur, le photographe Benjamin Thouard défie le danger pour traquer les plus belles déferlantes, de Tahiti aux Tuamotu, ces atolls perdus au bout du monde.
Au large du Kerala, l’archipel des Laquedives constitue un territoire vierge pour les surfeurs. Le Français Manu Bouvet l’a exploré en stand up paddle avec sa famille.
Aux Palaos, un couple de Français explore, avec ses filles, le plus grand sanctuaire de poissons au monde. Découverte en stand up paddle d’un archipel vierge.
Sabine Bouvet vous emmène à Catuçaba dans la propriété des frères Campana. Cette propriété agricole des années 1850, qui s’étend sur 450 hectares, a été reconvertie en hôtel de charme et résidence d’artistes.
Interview d'un "sensuel designer", Philippe Di Méo, gourmet et séducteur vous emmène dans son univers. Des objets et des recettes coquines et romantiques.
Entrez dans l'antre de Jean-Christophe
Stoerkel, paysagiste, décorateur et gastronome. Un restaurant dans un hôtel particulier pur XIXe, face à la tour Eiffel. Fraîcheur et gourmandise garanties.
1. 2
savoir-faire
COMME LE POINÇONNEUR DES LILAS FAISAIT DES PETITS TROUS, GÉRARD LOGNON FAIT DES PETITS PLIS.
LE PLISSAGE, DANS LE SILLAGE DE LA HAUTE COUTURE ; UN MÉTIER D’UN AUTRE TEMPS, CELUI D’UN PARIS ÉLÉGANT.
RÉALISATION AURÉLIE DES ROBERT. TEXTE SABINE BOUVET. PHOTOS PHILIPPE GARCIA.
profession plisseur
2. 3
A
8 h 30 comme tous les matins depuis plus de quarante
ans Gérard Lognon est sur le pied de guerre. Ses em-
ployés plient à tour de doigts, les machines étuvent, les
repasseuses lissent. Au 9 de la rue Danielle Casanova,
dans le Ier, on s’active. Christian Lacroix vient d’envoyer une com-
mande à faire d’urgence pour lundi, on est vendredi. Une robe de
cocktail ou plutôt une robe de mariée. Enfin pour Gérard Lognon,
c’est du pareil au même. Toutes ces dames sont pressées, “Les pau-
vres chéries n’ont rien à se mettre, vous comprenez!”. Les pauvres ché-
ries en l’occurrence, clientes de la haute couture ne sont plus que
mille contre trente mille clientes en 1967 quand Gérard prend ses
fonctions. “J’ai débuté à la même époque que monsieur Saint Lau-
rent. Tous les matins avec une livreuse, je faisais la tournée de l’avenue
Montaigne”. Aujourd’hui ils sont six employés (contre soixante-dix
hier) à exécuter un travail de plissage à quatre mains, savamment
Il faut parfois quinze
jours pour créer
un moule de plissage
en carton.
3. 4
savoir-faire
réglé comme du papier à musique. Un doigté d’expert pour un
rendu inimitable, hérité de l’arrière-grand-mère Emilie, teintu-
rière de la haute société, qui créa l’illustre maison en 1870 cité
du Retiro, derrière la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Les ate-
liers Lognon comptent tous les grands noms de la couture
comme fidèles clients: Dior, Chanel, Féraud, Gaultier, Mugler,
Léonard, etc. La liste est longue. Gérard a aussi une affection
particulière pour “les petits nouveaux” tels Stéphane Saunier ou
Franck Sorbier. Et les portes de l’atelier sont grandes ouvertes
aux étudiants en mode passionnés de plissage. Mais “Hermès
reste notre pain quotidien, on était voisin pendant trois généra-
tions”. La maison leur confie près de deux cents foulards par
jour à plisser en cent seize plis. Une idée de Georges Lognon, le
père de Gérard, en 1979 pour rafraîchir le célèbre carré. Consé-
cration magistrale en 1998 lors de l’année de la France au Japon,
la robe de Givenchy et son plissé fleurs “partie avec la statue de
la Liberté pour représenter la France à Tokyo”! Un morceau du
patrimoine français exposé au même titre que la vieille dame, qui
souvenez-vous pour l’occasion avait fait le voyage. Les ateliers
Lognon, un autre monument historique parisien auquel on sou-
haite longue vie.
AteliersLognon.9,rueDanielleCasanova,75001.Tél.0142614336.
Plis religieuses, soleil, diamant, fleur,
automne, Watteau, Tintin, Pic pic,
cocottes, etc; depuis 1870 les ateliers
Lognon inventent des plis
en travaillant main dans la main avec
créateurs, théâtres et opéras.