La lutte contre le changement climatique s’accélère en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone de notre pays en 2050. Avec 31 % des émissions nationales en 2018, le transport représente le principal poste des émissions de gaz à effet de serre et ses émissions ont même augmenté de 6 % par rapport à 1993. Comment infléchir cette tendance ? En particulier, quels leviers actionner pour réduire les émissions du transport routier ?
Cet ouvrage analyse les opportunités, les difficultés à lever et formule des propositions concrètes pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre du transport routier. Les solutions sont examinées sur les plans technique et économique pour les différentes catégories du transport routier, en particulier la batterie d’autonomie limitée pour une large part des trajets des personnes et des biens, et l’électrification des autoroutes pour le transport de marchandises longue distance. En outre, elles montrent l’importance de la concertation et de la coordination entre les acteurs publics et privés, au niveau national et européen.
Cette publication s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens qui souhaitent en savoir davantage sur les options possibles et leurs conséquences pour la décarbonation du transport routier.
Ce travail est issu d’un mémoire de deux ingénieurs-élèves du Corps des mines en troisième année de formation. Ils ont rencontré de nombreux acteurs du transport pour analyser les différents points de vue exprimés sur leur sujet et pour approfondir les approches technico-économiques possibles.
Plusieurs fois envisagée par l’Union européenne, l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est désormais explicitement à l’agenda des 27 États membres. Sur le plan environnemental, ce mécanisme réduit les « fuites de carbone » provoquées par l’asymétrie des politiques climatiques dans le monde. Par ricochet, il favorise la réduction des émissions mondiales en incitant les pays tiers à décarboner leur industrie. Sur le plan économique, il protège les producteurs européens du « dumping climatique » en taxant le carbone importé au même niveau que leurs propres émissions.
En dépit du caractère séduisant de cet instrument, sa mise en oeuvre attendue pour 2023 se heurte à de nombreux défis techniques, économiques, juridiques et politiques, décryptés dans cet ouvrage. Fondé sur une analyse originale des réponses des acteurs industriels à la consultation européenne et sur de nombreux entretiens avec des porte-parole de l’industrie, ce livre apporte un éclairage précieux et didactique. Il explique ainsi pourquoi les entreprises semblent si hésitantes à se saisir de ce qui semble être à première vue une opportunité de préserver leur compétitivité.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre le fonctionnement et les ambitions de ce nouvel instrument de tarification du carbone.
Exposition sectorielle au surcoût carbone
La tarification du carbone qui se développe partout dans le monde constitue un élément essentiel des politiques climatiques mises en oeuvre par les États signataires des Accords de Paris. Il s’agit d’inciter les producteurs à investir dans des technologies bas carbone, devenues rentables du fait du renchérissement des émissions, et donc in fine d’encourager l’innovation permettant de limiter les coûts de la transition climatique.
Cet ouvrage présente le niveau de surcoût auquel chaque secteur d’activité risque de faire face, en l’état actuel des techniques de production et dans l’hypothèse d’un prix du carbone de 250 € par tonne. Pour ce faire, il modélise la répercussion du prix du carbone le long des chaînes de valeur, en tenant compte de la capacité relative de chaque secteur à absorber ou à transférer une partie de ce « surcoût carbone » dans ses prix de vente. En bout de chaîne, l’étude montre que les ménages assument un peu moins de la moitié du surcoût induit par la tarification des producteurs européens (hors taxe carbone à la consommation, donc) quand certains secteurs fortement émetteurs sont également très significativement affectés, à hauteur de plusieurs points de chiffre d’affaires.
Cette étude aborde un aspect, et un aspect seulement, des effets attendus de la tarification du carbone. Le déplacement global de l’offre et de la demande sous l’effet du « coût carbone » dépendra également d’autres paramètres tels que l’inflation et son acceptabilité, la compétitivité des entreprises face à la concurrence, les effets de substitution, le progrès technologique et les investissements.
Cette étude permet toutefois d’identifier les secteurs pour lesquels un effort d’investissement semble prioritaire pour soutenir la transition énergétique et en minimiser l’impact sur les consommateurs.
Cette note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la tarification du carbone et de sa répercussion au sein des chaînes de valeur.
L’effet sur la compétitivité industrielle de la tarification du carbone.
La France vise la neutralité carbone en 2050, c’est-à-dire zéro émission nette tous gaz à effet de serre confondus. Cet objectif suppose un changement significatif de notre rythme de décarbonation pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés, puisque les émissions françaises n’ont diminué que de 19 % depuis 1990. Pour y répondre, les pouvoirs publics nationaux et locaux et l’Union Européenne songent à de nouveaux schémas d’action.
C’est une certitude : le coût du carbone émis va croître dans les prochaines années en France et en Europe, ce qui fait logiquement naître des inquiétudes sur la compétitivité de l’industrie, en concurrence avec des entreprises localisées dans des pays ayant une politique climatique moins ambitieuse.
Cette note rassemble les principaux résultats de la recherche en économie concernant l’impact de la tarification du carbone sur la compétitivité de l’industrie et sur ses emplois. Elle présente également une réflexion sur les mesures publiques de promotion ou de préservation de la compétitivité qui pourraient l’accompagner.
Elle s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les mécanismes et les enjeux industriels de la tarification du carbone.
Dans ce numéro de mai, nous vous proposons d’aborder des sujets aussi variés que d’actualité dans notre course pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La plupart des articles synthétisent des projets auxquels nous nous sommes consacrés durant notre semestre d’étude et constituent des réflexions originales mêlant économie et énergie. S’il semble difficile de trouver une articulation au regard du sommaire, la prise de recul et le travail bibliographique font systématiquement émerger des limites à certaines solutions technologiques et politiques sur lesquelles nombre d’acteurs de la transition énergétique se reposent.
Selon un volet technique, un dossier pointe les limites environnementales et économiques des technologies de capture et valorisation du carbone. Un autre article nous emmène en Afrique de l’Ouest et se consacre aux opportunités de prise de leadership de ces pays dans le développement des réseaux de demain, leviers de leur développement économique. Sera aussi abordé le paradoxe entre l’ahurissante empreinte environnementale de l’IT ou de la Blockchain face à la meilleure gestion des énergies qu’elle permet. Un autre volet nous livrera une réflexion sur les faiblesses de la COP21 et les « évasions » qui s’ensuivent naturellement. Un bref état de l’art du cadre des rénovations thermiques fermera cette partie.
Paradoxalement, c’est à l’heure de l’explosion de l’influence des nouvelles technologies sur la modification de nos modes de vie que se pose urgemment la question de la soutenabilité de ces modes de vie…
Bonne lecture !
Raphaël CLUET
Pour atteindre en 2050 la neutralité carbone inscrite dans la loi énergie-climat, le Gouvernement s’est fixé pour objectif de réduire la consommation d’énergie en France de 40 % d’ici 2030. Le secteur industriel, qui représente 20 % de la consommation énergétique finale, doit contribuer significativement à cette économie.
Les sites industriels les plus gourmands en énergie sont notamment ceux qui transforment la matière, comme on en trouve dans les industries chimique, pétrochimique, pharmaceutique, agroalimentaire ... Sur place, des fluides sont soumis à des changements de température ou d’état (conversion de liquide en vapeur par exemple), ce qui consomme de l’énergie par endroits et en libère en d’autres. On peut dès lors optimiser la consommation du site industriel en recyclant cette énergie, notamment en récupérant la chaleur produite à un endroit pour chauffer un fluide froid situé ailleurs via un échangeur de chaleur, qui transfère l’énergie thermique d’un fluide vers un autre sans les mélanger. Nous avons développé un logiciel qui propose à l’exploitant industriel des solutions pragmatiques de réduction de consommation d’énergie thermique respectant les contraintes du site.
Parfois trop vite réduit à un espace mal défini entre Strasbourg et Mulhouse, un simple entre-deux, le Territoire d’industrie Alsace Centrale se distingue pourtant à plusieurs titres. Innovant et fortement tourné vers l’international, il offre à ses entreprises un positionnement géographique au carrefour de l’Europe, des infrastructures de transport et numériques de qualité et des outils de production modernes. Flânez le long d’un axe Molsheim-Obernai, Colmar et Sélestat et vous découvrirez un tissu d’industries variées et d’entreprises familiales.
Ce Territoire d’industrie puise sa force dans son histoire et dans sa proximité culturelle et économique avec l’Allemagne. En outre, depuis les années 2000, a émergé une culture du dialogue entre les acteurs publics et privés, qui participe à la construction de l’identité du territoire et à sa résilience face aux crises. L’ancrage à long terme des entreprises en garantit la pérennité : quand on s’installe en Alsace Centrale, on ne la quitte plus !
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, aux collectivités locales et aux dirigeants d’entreprises qui réfléchissent aux moyens de stimuler le développement industriel de leur territoire, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent à la diversité des territoires industriels français.
La lutte contre le changement climatique s’accélère en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone de notre pays en 2050. Avec 31 % des émissions nationales en 2018, le transport représente le principal poste des émissions de gaz à effet de serre et ses émissions ont même augmenté de 6 % par rapport à 1993. Comment infléchir cette tendance ? En particulier, quels leviers actionner pour réduire les émissions du transport routier ?
Cet ouvrage analyse les opportunités, les difficultés à lever et formule des propositions concrètes pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre du transport routier. Les solutions sont examinées sur les plans technique et économique pour les différentes catégories du transport routier, en particulier la batterie d’autonomie limitée pour une large part des trajets des personnes et des biens, et l’électrification des autoroutes pour le transport de marchandises longue distance. En outre, elles montrent l’importance de la concertation et de la coordination entre les acteurs publics et privés, au niveau national et européen.
Cette publication s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens qui souhaitent en savoir davantage sur les options possibles et leurs conséquences pour la décarbonation du transport routier.
Ce travail est issu d’un mémoire de deux ingénieurs-élèves du Corps des mines en troisième année de formation. Ils ont rencontré de nombreux acteurs du transport pour analyser les différents points de vue exprimés sur leur sujet et pour approfondir les approches technico-économiques possibles.
Plusieurs fois envisagée par l’Union européenne, l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est désormais explicitement à l’agenda des 27 États membres. Sur le plan environnemental, ce mécanisme réduit les « fuites de carbone » provoquées par l’asymétrie des politiques climatiques dans le monde. Par ricochet, il favorise la réduction des émissions mondiales en incitant les pays tiers à décarboner leur industrie. Sur le plan économique, il protège les producteurs européens du « dumping climatique » en taxant le carbone importé au même niveau que leurs propres émissions.
En dépit du caractère séduisant de cet instrument, sa mise en oeuvre attendue pour 2023 se heurte à de nombreux défis techniques, économiques, juridiques et politiques, décryptés dans cet ouvrage. Fondé sur une analyse originale des réponses des acteurs industriels à la consultation européenne et sur de nombreux entretiens avec des porte-parole de l’industrie, ce livre apporte un éclairage précieux et didactique. Il explique ainsi pourquoi les entreprises semblent si hésitantes à se saisir de ce qui semble être à première vue une opportunité de préserver leur compétitivité.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre le fonctionnement et les ambitions de ce nouvel instrument de tarification du carbone.
Exposition sectorielle au surcoût carbone
La tarification du carbone qui se développe partout dans le monde constitue un élément essentiel des politiques climatiques mises en oeuvre par les États signataires des Accords de Paris. Il s’agit d’inciter les producteurs à investir dans des technologies bas carbone, devenues rentables du fait du renchérissement des émissions, et donc in fine d’encourager l’innovation permettant de limiter les coûts de la transition climatique.
Cet ouvrage présente le niveau de surcoût auquel chaque secteur d’activité risque de faire face, en l’état actuel des techniques de production et dans l’hypothèse d’un prix du carbone de 250 € par tonne. Pour ce faire, il modélise la répercussion du prix du carbone le long des chaînes de valeur, en tenant compte de la capacité relative de chaque secteur à absorber ou à transférer une partie de ce « surcoût carbone » dans ses prix de vente. En bout de chaîne, l’étude montre que les ménages assument un peu moins de la moitié du surcoût induit par la tarification des producteurs européens (hors taxe carbone à la consommation, donc) quand certains secteurs fortement émetteurs sont également très significativement affectés, à hauteur de plusieurs points de chiffre d’affaires.
Cette étude aborde un aspect, et un aspect seulement, des effets attendus de la tarification du carbone. Le déplacement global de l’offre et de la demande sous l’effet du « coût carbone » dépendra également d’autres paramètres tels que l’inflation et son acceptabilité, la compétitivité des entreprises face à la concurrence, les effets de substitution, le progrès technologique et les investissements.
Cette étude permet toutefois d’identifier les secteurs pour lesquels un effort d’investissement semble prioritaire pour soutenir la transition énergétique et en minimiser l’impact sur les consommateurs.
Cette note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la tarification du carbone et de sa répercussion au sein des chaînes de valeur.
L’effet sur la compétitivité industrielle de la tarification du carbone.
La France vise la neutralité carbone en 2050, c’est-à-dire zéro émission nette tous gaz à effet de serre confondus. Cet objectif suppose un changement significatif de notre rythme de décarbonation pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés, puisque les émissions françaises n’ont diminué que de 19 % depuis 1990. Pour y répondre, les pouvoirs publics nationaux et locaux et l’Union Européenne songent à de nouveaux schémas d’action.
C’est une certitude : le coût du carbone émis va croître dans les prochaines années en France et en Europe, ce qui fait logiquement naître des inquiétudes sur la compétitivité de l’industrie, en concurrence avec des entreprises localisées dans des pays ayant une politique climatique moins ambitieuse.
Cette note rassemble les principaux résultats de la recherche en économie concernant l’impact de la tarification du carbone sur la compétitivité de l’industrie et sur ses emplois. Elle présente également une réflexion sur les mesures publiques de promotion ou de préservation de la compétitivité qui pourraient l’accompagner.
Elle s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les mécanismes et les enjeux industriels de la tarification du carbone.
Dans ce numéro de mai, nous vous proposons d’aborder des sujets aussi variés que d’actualité dans notre course pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La plupart des articles synthétisent des projets auxquels nous nous sommes consacrés durant notre semestre d’étude et constituent des réflexions originales mêlant économie et énergie. S’il semble difficile de trouver une articulation au regard du sommaire, la prise de recul et le travail bibliographique font systématiquement émerger des limites à certaines solutions technologiques et politiques sur lesquelles nombre d’acteurs de la transition énergétique se reposent.
Selon un volet technique, un dossier pointe les limites environnementales et économiques des technologies de capture et valorisation du carbone. Un autre article nous emmène en Afrique de l’Ouest et se consacre aux opportunités de prise de leadership de ces pays dans le développement des réseaux de demain, leviers de leur développement économique. Sera aussi abordé le paradoxe entre l’ahurissante empreinte environnementale de l’IT ou de la Blockchain face à la meilleure gestion des énergies qu’elle permet. Un autre volet nous livrera une réflexion sur les faiblesses de la COP21 et les « évasions » qui s’ensuivent naturellement. Un bref état de l’art du cadre des rénovations thermiques fermera cette partie.
Paradoxalement, c’est à l’heure de l’explosion de l’influence des nouvelles technologies sur la modification de nos modes de vie que se pose urgemment la question de la soutenabilité de ces modes de vie…
Bonne lecture !
Raphaël CLUET
Pour atteindre en 2050 la neutralité carbone inscrite dans la loi énergie-climat, le Gouvernement s’est fixé pour objectif de réduire la consommation d’énergie en France de 40 % d’ici 2030. Le secteur industriel, qui représente 20 % de la consommation énergétique finale, doit contribuer significativement à cette économie.
Les sites industriels les plus gourmands en énergie sont notamment ceux qui transforment la matière, comme on en trouve dans les industries chimique, pétrochimique, pharmaceutique, agroalimentaire ... Sur place, des fluides sont soumis à des changements de température ou d’état (conversion de liquide en vapeur par exemple), ce qui consomme de l’énergie par endroits et en libère en d’autres. On peut dès lors optimiser la consommation du site industriel en recyclant cette énergie, notamment en récupérant la chaleur produite à un endroit pour chauffer un fluide froid situé ailleurs via un échangeur de chaleur, qui transfère l’énergie thermique d’un fluide vers un autre sans les mélanger. Nous avons développé un logiciel qui propose à l’exploitant industriel des solutions pragmatiques de réduction de consommation d’énergie thermique respectant les contraintes du site.
Parfois trop vite réduit à un espace mal défini entre Strasbourg et Mulhouse, un simple entre-deux, le Territoire d’industrie Alsace Centrale se distingue pourtant à plusieurs titres. Innovant et fortement tourné vers l’international, il offre à ses entreprises un positionnement géographique au carrefour de l’Europe, des infrastructures de transport et numériques de qualité et des outils de production modernes. Flânez le long d’un axe Molsheim-Obernai, Colmar et Sélestat et vous découvrirez un tissu d’industries variées et d’entreprises familiales.
Ce Territoire d’industrie puise sa force dans son histoire et dans sa proximité culturelle et économique avec l’Allemagne. En outre, depuis les années 2000, a émergé une culture du dialogue entre les acteurs publics et privés, qui participe à la construction de l’identité du territoire et à sa résilience face aux crises. L’ancrage à long terme des entreprises en garantit la pérennité : quand on s’installe en Alsace Centrale, on ne la quitte plus !
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, aux collectivités locales et aux dirigeants d’entreprises qui réfléchissent aux moyens de stimuler le développement industriel de leur territoire, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent à la diversité des territoires industriels français.
Il n’existe pas aujourd’hui de consensus mondial sur le coût d’une tonne de CO2 émise ; et l’engagement des pays à réduire leurs émissions est inégal – seuls 59 pays ont fait part d’un objectif de neutralité carbone parmi les 183 parties qui ont ratifié l’Accord de Paris en 2015. Une telle asymétrie des ambitions et des efforts en matière de lutte contre le changement climatique renforce le risque de fuite de carbone, et donc d’une augmentation des émissions mondiales.
Pour y remédier, la Commission européenne a dévoilé le 14 juillet 2021 une proposition de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), visant à mettre sur un pied d’égalité les producteurs de l’UE et ceux des pays tiers. Ce mécanisme, d’une ampleur inédite, apparaît prometteur à bien des égards. D’un point de vue environnemental, il contribue à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone. D’un point de vue économique, il résout la distorsion de compétitivité qui pèse sur les producteurs européens dans une perspective d’augmentation du prix du carbone.
Or cette proposition n’a, dans les faits, répondu qu’à une partie des inquiétudes de l’industrie européenne, et a déclenché nombre de réactions sur la scène internationale. Entre incitations politiques et menaces de représailles commerciales, l’Europe a replacé avec ce MACF la question climatique au centre des négociations internationales.
Comment utiliser le moteur électrique pour décarboner le transport routier en...La Fabrique de l'industrie
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, chaque pays doit réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre (GES), et notamment ses émissions de dioxyde de carbone (CO2).
La France s’est ainsi engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050, mais cela suppose une accélération du rythme actuel de décarbonation. Sur le territoire national, le secteur des transports représente un tiers des émissions de GES, dont la grande majorité provient du secteur routier. Samuel Delcourt et Étienne Perrot, diplômés du Corps des mines, ont donc souhaité explorer les gisements de réduction des émissions du transport routier.
En concentrant leurs travaux sur des solutions technologiques existantes ou implémentables à moyen terme et les infrastructures associées, ils formulent une série de propositions pour réduire les émissions de GES du secteur. Une large partie d’entre elles visent à accélérer la conversion du transport routier au moteur électrique.
Les mesures de confinement mises en place pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont entraîné une baisse des émissions mondiales de CO2 alors que celles-ci ne faisaient qu’augmenter depuis 1975 à l’exception de trois événements majeurs – le deuxième choc pétrolier de 1979, la dissolution de l’Union soviétique en 1991 et la crise financière de 2009. Selon les chiffres estimés en avril, cette diminution surpasse celle des précédentes crises et serait de l’ordre de 5,4 % en 2020. Cette baisse inédite ne suffira pourtant pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, objectif pour lequel le rythme de réduction devrait être de 7,6 % par an.
Au niveau national, l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite un rythme de décarbonation plus élevé que celui des dernières années et un renforcement du prix du carbone pour inciter producteurs et consommateurs à privilégier des options bas carbone. Nous montrons que le marché européen du carbone n’a pas, dans ses premières phases de fonctionnement, nui significativement à la compétitivité industrielle, alors qu’il a conduit à une baisse des émissions des secteurs concernés. Des études économétriques projetant un prix du carbone plus élevé suggèrent qu’un prix du carbone ne dépassant pas 100 €/tCO2 n’aurait pas d’impact très sensible sur l’emploi mais entraînerait une réallocation significative de l’emploi entre entreprises et secteurs industriels, avec des effets hétérogènes selon les secteurs. Au-delà de ce seuil, les incertitudes sont trop grandes pour prédire les conséquences sur l’emploi.
France Greentech, la référence des éco-pme à l'international, réalisé en partenariat avec Environnement magazine et le PEXE
www.ecoentreprises-france.fr
Compte-rendu de la séance du jeudi 26 novembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie, en partenariat avec l'Ecole de Paris du management.
Intervenants : Patrice BERNOS, Chemparc / Audrey LE-BARS, Pays de Béarn / Dominique MOCKLY, Teréga / Jean-Michel SÉGNERÉ, Ségneré
Territoire pilote du dispositif Territoires d’industrie, Lacq-Pau-Tarbes a construit son identité autour d’une pluralité d’industries allant de l’aéronautique à l’agroalimentaire, en passant par la chimie fine, la céramique technique ainsi que l’extraction et le travail de la pierre.
À la question de la fin de l’exploitation de gaz qui a fait sa réputation, le territoire a répondu par le développement de projets dans les bioénergies, la méthanisation et l’hydrogène. Il a décidé de faire de son interrégionalité un atout et, aujourd’hui, les acteurs d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine collaborent pour attirer de nouvelles activités et accompagner les entreprises dans leur démarche à l’export.
De belles aventures industrielles sont ainsi à construire en Béarn et en Bigorre !
La responsabilité sociale et environnementale ne relève pas uniquement des États mais aussi des entreprises. Ces dernières courent un double risque juridique et d’image si elles n’ont pas recours à des outils d’autorégulation. Parmi eux, les accords d’entreprise transnationaux (AET) apparaissent prometteurs. Cette Note, fondée sur l’analyse de 267 accords et un grand nombre d’entretiens, propose aux acteurs sociaux et aux dirigeants des modèles de négociation et d’amélioration de leur effectivité.
Retrouvez les meilleurs articles parus dans la presse régionale, nationale et internationale en 2015 sur le pôle de compétitivité français Santé Alsace BioValley
C’est devenu une habitude. Depuis désormais cinq ans, la prudence est de mise lorsque l’on évoque, à cette période de l’année, le numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle. L’industrie, et au premier chef la sous-traitance, n’est-elle pas pointée du doigt comme la principale victime et le symbole de la crise durable que traverse l’Europe en général et la France en particulier ?
Cette 43ème édition du MIDEST, qui se tiendra du 19 au 22 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, ne fait pas exception à la règle. Mais, ses organisateurs sont à ce stade résolument optimistes, enregistrant de bons résultats en France comme à l’international et travaillant à faire en sorte que leur événement soit plus que jamais au service des sous-traitants, non seulement pour les aider à traverser cette période mais, bien plus, à renforcer leur activité et à la développer en attirant des visiteurs issus en particulier de secteurs nouveaux ou en développement pouvant offrir des débouchés concrets et rémunérateurs. Les exposants semblent d’ailleurs bien conscients des opportunités que leur offre cette manifestation puisqu’au 23 mai, le taux de réservation est supérieur de 7% à celui de 2012 à la même période avec 70% de la surface fermement réservée.
Afin de les accompagner au mieux, le salon lance, cette année encore, de nombreuses nouveautés. Il réalisera ainsi un focus sur un secteur d’avenir, l’énergie, et mettra pour la première fois à l’honneur une nation non-européenne, l’Afrique du Sud, ouvrant des perspectives de coopération nouvelles pour les
sous-traitants tournés vers l’export. Des actions accompagnées par le lancement, ces dernières semaines, d’un tout nouveau site Internet destiné à favoriser les recherches des internautes tout au long de l’année et valorisant mieux les différents secteurs de la sous-traitance industrielle et l’actualité des marchés.
La tribune du numéro de Juin 2019 s’ouvre à Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances : "Loin des idées reçues qui peuvent renvoyer l’image d’un secteur vieillissant aux métiers peu attractifs et peu rémunérateurs, l’industrie française est aujourd’hui synonyme d’innovation et d’excellence". Le dossier est consacré à la Fabrication additive, son industrialisation et comment les industriels peuvent se l’approprier.
Le secteur industriel connaît actuellement des bouleversements profonds. L’introduction de nouvelles technologies de production et l’utilisation massive d’outils numériques de pointe au sein des usines changent la manière de produire et de travailler. La prolifération des objets connectés fait évoluer les modes de consommation et conduit les industriels à adapter leur offre de produits et de services. Les espoirs à l’égard de ce que certains appellent déjà la quatrième révolution industrielle sont immenses. Pour un pays comme la France, cette « industrie du futur » représente une opportunité pour enrayer le phénomène de délocalisation massive de ces dernières décennies.
Les pouvoirs publics prennent conscience de ces enjeux. La France s’est lancée dans la course à partir de 2013 mais elle n’est pas la seule. L’Allemagne a construit dès 2011 une stratégie nationale autour de cet enjeu majeur et de nombreux autres pays ne sont pas en reste (Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Royaume-Uni…).
Cet ouvrage vous propose une comparaison des programmes mis en place par ces différents pays. Elle explore également quelques-uns des atouts sur lesquels l’industrie française peut s’appuyer pour réussir sa transformation.
Il n’existe pas aujourd’hui de consensus mondial sur le coût d’une tonne de CO2 émise ; et l’engagement des pays à réduire leurs émissions est inégal – seuls 59 pays ont fait part d’un objectif de neutralité carbone parmi les 183 parties qui ont ratifié l’Accord de Paris en 2015. Une telle asymétrie des ambitions et des efforts en matière de lutte contre le changement climatique renforce le risque de fuite de carbone, et donc d’une augmentation des émissions mondiales.
Pour y remédier, la Commission européenne a dévoilé le 14 juillet 2021 une proposition de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), visant à mettre sur un pied d’égalité les producteurs de l’UE et ceux des pays tiers. Ce mécanisme, d’une ampleur inédite, apparaît prometteur à bien des égards. D’un point de vue environnemental, il contribue à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone. D’un point de vue économique, il résout la distorsion de compétitivité qui pèse sur les producteurs européens dans une perspective d’augmentation du prix du carbone.
Or cette proposition n’a, dans les faits, répondu qu’à une partie des inquiétudes de l’industrie européenne, et a déclenché nombre de réactions sur la scène internationale. Entre incitations politiques et menaces de représailles commerciales, l’Europe a replacé avec ce MACF la question climatique au centre des négociations internationales.
Comment utiliser le moteur électrique pour décarboner le transport routier en...La Fabrique de l'industrie
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, chaque pays doit réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre (GES), et notamment ses émissions de dioxyde de carbone (CO2).
La France s’est ainsi engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050, mais cela suppose une accélération du rythme actuel de décarbonation. Sur le territoire national, le secteur des transports représente un tiers des émissions de GES, dont la grande majorité provient du secteur routier. Samuel Delcourt et Étienne Perrot, diplômés du Corps des mines, ont donc souhaité explorer les gisements de réduction des émissions du transport routier.
En concentrant leurs travaux sur des solutions technologiques existantes ou implémentables à moyen terme et les infrastructures associées, ils formulent une série de propositions pour réduire les émissions de GES du secteur. Une large partie d’entre elles visent à accélérer la conversion du transport routier au moteur électrique.
Les mesures de confinement mises en place pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont entraîné une baisse des émissions mondiales de CO2 alors que celles-ci ne faisaient qu’augmenter depuis 1975 à l’exception de trois événements majeurs – le deuxième choc pétrolier de 1979, la dissolution de l’Union soviétique en 1991 et la crise financière de 2009. Selon les chiffres estimés en avril, cette diminution surpasse celle des précédentes crises et serait de l’ordre de 5,4 % en 2020. Cette baisse inédite ne suffira pourtant pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, objectif pour lequel le rythme de réduction devrait être de 7,6 % par an.
Au niveau national, l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite un rythme de décarbonation plus élevé que celui des dernières années et un renforcement du prix du carbone pour inciter producteurs et consommateurs à privilégier des options bas carbone. Nous montrons que le marché européen du carbone n’a pas, dans ses premières phases de fonctionnement, nui significativement à la compétitivité industrielle, alors qu’il a conduit à une baisse des émissions des secteurs concernés. Des études économétriques projetant un prix du carbone plus élevé suggèrent qu’un prix du carbone ne dépassant pas 100 €/tCO2 n’aurait pas d’impact très sensible sur l’emploi mais entraînerait une réallocation significative de l’emploi entre entreprises et secteurs industriels, avec des effets hétérogènes selon les secteurs. Au-delà de ce seuil, les incertitudes sont trop grandes pour prédire les conséquences sur l’emploi.
France Greentech, la référence des éco-pme à l'international, réalisé en partenariat avec Environnement magazine et le PEXE
www.ecoentreprises-france.fr
Compte-rendu de la séance du jeudi 26 novembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie, en partenariat avec l'Ecole de Paris du management.
Intervenants : Patrice BERNOS, Chemparc / Audrey LE-BARS, Pays de Béarn / Dominique MOCKLY, Teréga / Jean-Michel SÉGNERÉ, Ségneré
Territoire pilote du dispositif Territoires d’industrie, Lacq-Pau-Tarbes a construit son identité autour d’une pluralité d’industries allant de l’aéronautique à l’agroalimentaire, en passant par la chimie fine, la céramique technique ainsi que l’extraction et le travail de la pierre.
À la question de la fin de l’exploitation de gaz qui a fait sa réputation, le territoire a répondu par le développement de projets dans les bioénergies, la méthanisation et l’hydrogène. Il a décidé de faire de son interrégionalité un atout et, aujourd’hui, les acteurs d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine collaborent pour attirer de nouvelles activités et accompagner les entreprises dans leur démarche à l’export.
De belles aventures industrielles sont ainsi à construire en Béarn et en Bigorre !
La responsabilité sociale et environnementale ne relève pas uniquement des États mais aussi des entreprises. Ces dernières courent un double risque juridique et d’image si elles n’ont pas recours à des outils d’autorégulation. Parmi eux, les accords d’entreprise transnationaux (AET) apparaissent prometteurs. Cette Note, fondée sur l’analyse de 267 accords et un grand nombre d’entretiens, propose aux acteurs sociaux et aux dirigeants des modèles de négociation et d’amélioration de leur effectivité.
Retrouvez les meilleurs articles parus dans la presse régionale, nationale et internationale en 2015 sur le pôle de compétitivité français Santé Alsace BioValley
C’est devenu une habitude. Depuis désormais cinq ans, la prudence est de mise lorsque l’on évoque, à cette période de l’année, le numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle. L’industrie, et au premier chef la sous-traitance, n’est-elle pas pointée du doigt comme la principale victime et le symbole de la crise durable que traverse l’Europe en général et la France en particulier ?
Cette 43ème édition du MIDEST, qui se tiendra du 19 au 22 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, ne fait pas exception à la règle. Mais, ses organisateurs sont à ce stade résolument optimistes, enregistrant de bons résultats en France comme à l’international et travaillant à faire en sorte que leur événement soit plus que jamais au service des sous-traitants, non seulement pour les aider à traverser cette période mais, bien plus, à renforcer leur activité et à la développer en attirant des visiteurs issus en particulier de secteurs nouveaux ou en développement pouvant offrir des débouchés concrets et rémunérateurs. Les exposants semblent d’ailleurs bien conscients des opportunités que leur offre cette manifestation puisqu’au 23 mai, le taux de réservation est supérieur de 7% à celui de 2012 à la même période avec 70% de la surface fermement réservée.
Afin de les accompagner au mieux, le salon lance, cette année encore, de nombreuses nouveautés. Il réalisera ainsi un focus sur un secteur d’avenir, l’énergie, et mettra pour la première fois à l’honneur une nation non-européenne, l’Afrique du Sud, ouvrant des perspectives de coopération nouvelles pour les
sous-traitants tournés vers l’export. Des actions accompagnées par le lancement, ces dernières semaines, d’un tout nouveau site Internet destiné à favoriser les recherches des internautes tout au long de l’année et valorisant mieux les différents secteurs de la sous-traitance industrielle et l’actualité des marchés.
La tribune du numéro de Juin 2019 s’ouvre à Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances : "Loin des idées reçues qui peuvent renvoyer l’image d’un secteur vieillissant aux métiers peu attractifs et peu rémunérateurs, l’industrie française est aujourd’hui synonyme d’innovation et d’excellence". Le dossier est consacré à la Fabrication additive, son industrialisation et comment les industriels peuvent se l’approprier.
Le secteur industriel connaît actuellement des bouleversements profonds. L’introduction de nouvelles technologies de production et l’utilisation massive d’outils numériques de pointe au sein des usines changent la manière de produire et de travailler. La prolifération des objets connectés fait évoluer les modes de consommation et conduit les industriels à adapter leur offre de produits et de services. Les espoirs à l’égard de ce que certains appellent déjà la quatrième révolution industrielle sont immenses. Pour un pays comme la France, cette « industrie du futur » représente une opportunité pour enrayer le phénomène de délocalisation massive de ces dernières décennies.
Les pouvoirs publics prennent conscience de ces enjeux. La France s’est lancée dans la course à partir de 2013 mais elle n’est pas la seule. L’Allemagne a construit dès 2011 une stratégie nationale autour de cet enjeu majeur et de nombreux autres pays ne sont pas en reste (Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Royaume-Uni…).
Cet ouvrage vous propose une comparaison des programmes mis en place par ces différents pays. Elle explore également quelques-uns des atouts sur lesquels l’industrie française peut s’appuyer pour réussir sa transformation.
Le PEXE vous recommande Le 7 Juillet 2016 - Musée de l'air et de l'espace, Le Bourget
Cet événement professionnel favorisera la mise en relation directe des principaux fournisseurs de matériel et de service avec les responsables des entreprises du recyclage.
La Journée technique nationale de Federec est l'occasion de dresser un état des lieux des offres d'équipement et d'ouvrir sur des projets et des offres commerciales.
Nouvelle France industrielle : 34 plans de reconquêtepolenumerique33
Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée. A cette occasion, 34 plans de reconquête ont été présentés par François Hollande
À la recherche de l’immatériel : comprendre l’investissement de l’industrie f...La Fabrique de l'industrie
À l’heure de l’industrie dite "4.0", l’investissement dans les logiciels et bases de données contribue à la numérisation de la production industrielle et à la compétitivité des entreprises. Selon les statistiques internationales, le taux d’investissement dans les logiciels des industriels français est bien plus élevé que celui de leurs homologues européens, depuis longtemps et pour tous les secteurs manufacturiers. Pourtant, leurs performances économiques ne les distinguent pas particulièrement de celles de leurs partenaires.
Cette Note élaborée par La Fabrique de l’industrie et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) examine les raisons de cet écart. Cette différence apparente provient en réalité, pour une grande partie, de pratiques de comptabilisation différentes entre les offices statistiques nationaux. Il existe tout de même un supplément réel d’investissement en France, mais il est réparti de manière très inégale entre les entreprises et les secteurs, ce qui pourrait expliquer son rendement décevant.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs et étudiants souhaitant comprendre les ressorts de l’investissement immatériel privé.
Similaire à PROFLUID infos Numéro 85 - OOctobre 2018 (20)
Directive équipements sous pression - Mise à jour Juillet 2014
PROFLUID infos Numéro 85 - OOctobre 2018
1. Édito
Une usine grandeur nature
Pour redorer l’image de l’industrie et re-
penser la vision de l’usine, cet événement
cible en premier lieu les jeunes (collé-
giens, lycéens et étudiants) et leurs pres-
cripteurs (parents, enseignants).
Grâceàdesexpériencesimmersives,lignes
de production recréées sur place, réalité
virtuelle, exposition de machines monu-
mentales,legrandpublicpourradécouvrir
les coulisses de l’usine d’aujourd’hui, réso-
lument tournée vers l’avenir.
Dans un parcours composé de 4 univers,
répartis sur 13 000 m² : Inventer, Fabri-
quer, Connecter et Partager, les visiteurs
pourront explorer la réalité de l’usine et
comprendre comment l’industrie répond
déjà aux défis majeurs de notre société.
Des visites pédagogiques guidées sont
proposées aux collégiens et lycéens avec
leurs enseignants les jeudi 22 et vendredi
23 novembre.
Un événement d’intérêt général
La Fondation Usine Extraordinaire, re-
connue d’utilité publique, a été créée
sous l’égide de FACE (Fondation Agir
Contrel’Exclusion),àl’initiativedelaFIM
(Fédération des Industries Mécaniques),
l’UIMM (Union des Industries et Métiers
de la Métallurgie), l’Alliance pour l’Indus-
trie du Futur et BPI France.
Elle confère une dimension collective à cet
événement d’intérêt général porté par
toute l’industrie française et placé sous le
haut patronage du Président de la Répu-
blique.
Soutenue par le Ministère de l’Économie
et des Finances, le Ministère de l’Éduca-
tion Nationale et le Secrétariat d’État
chargé du Numérique, l’Usine Extraordi-
naire accueillera le prochain Conseil Na-
tional de l’Industrie (CNI) présidé par le
Premier Ministre Édouard PHILIPPE, le
22 novembre prochain.
Le choix de l’industrie
L’an dernier la France a créé plus d’usines
qu’elle n’en a fermées.
Pourvoyeuse d’emplois méconnue, l’in-
dustrie française a beaucoup à offrir aux
jeunes, il est donc primordial de rétablir
son image auprès d’eux et auprès du
grand public. C’est pour changer d’idée
sur l’usine que l’Usine Extraordinaire
s’installe au Grand Palais !
L’industrie est une filière de choix trop
souvent délaissée. Or l’industrie a notam-
ment besoin de jeunes talents pour rester
compétitive.
En balayant les vieilles idées reçues,
l’Usine Extraordinaire est une formidable
opportunité de faire découvrir des filières
d’avenir.
Pour visiter l’Usine Extraordinaire :
s’inscrire à partir de mi-octobre sur
www.usineextraordinaire.com.
Il est encore possible de contribuer
à cet événement unique, pour en savoir
plus nloubar@profluid.org
Marc VIGREUX,
Délégué Général
de PROFLUID
Chiffres clés
« D’ici la fin de l’année il faudra
avoir signé les 16 contrats de
filières industrielles », indiquait
le Premier Ministre Édouard
PHILIPPE le 18 septembre
dernier : ces « feuilles de
route » signent les enjeux clés
de 16 piliers d’une politique
industrielle d’innovation.
Ce sera bientôt chose faite pour
la filière nucléaire, et pour la
filière française de l’eau,
dans lesquelles les industriels
représentés par PROFLUID
jouent un rôle majeur.
Nous sommes heureux de vous
annoncer que 3 adhérents
PROFLUID ont été élus au sein
d’organes décisionnaires du
GIFEN, le nouveau porte-voix
de l’industrie nucléaire
française. Nous vous
annonçons également que
PROFLUID a été désigné
pour siéger à l’une des deux
instances de gouvernance du
Comité Stratégique de la Filière
Eau (CSF Eau). PROFLUID a aussi
été retenu dans le comité
de pilotage et de labellisation
de la « plateforme française
de l’Innovation pour l’Eau »
au sein du CSF Eau. Nous
sommes fiers de ces nouvelles
responsabilités qui marquent
la reconnaissance envers
les industriels représentés
par PROFLUID. Nous nous
réjouissons de renforcer
encore, sous de nouveaux
prismes, nos réunions de
Section et de Département,
vos travaux accélèrent la
transition vers l’Industrie
du Futur, continuez à nous
rejoindre nombreux !
60 milliards
de dollars*
>5%
+5%
Augmentation de la consommation
mondiale du marché de la pompe
pour un marché total de plus de
chiffre 2017
Croissance la plus rapide de
la demande de pompes attendue
dans la région Asie-Pacifique
Prévision de Oxford Economics
concernant la hausse de la demande
mondiale des pompes pour 2018
L’an dernier la France a créé plus
d’usines qu’elle n’en a fermées.
ASSOCIATION FRANÇAISE DES POMPES ET AGITATEURS, DES COMPRESSEURS ET DE LA ROBINETTERIE
Octobre
2018#85infos
Sommaire
Actualités Àsuivre...
Viedel’association
Nominations
aux Comités
Stratégiques
de Filières !
Consommation mondiale
du marché de la pompe (2018)
>9%Source * sur la base de l’étude Oxford Economics – “Global pump market outlook” Spring 2018.
+ d’info memzivat@profluid.org
Un lieu d’exception pour un événement unique, gratuit
et ouvert à tous. L’Usine Extraordinaire s’installe au Grand Palais
pour faire découvrir au grand public que tout ce qui fait le quotidien
est le produit d’une usine ancrée dans le futur.
L’ UsineExtraordinaire
Du 22 au 25 novembre 2018
2. Actualités
PROFLUID INFOS | #85 | OCTOBRE 20182
+ d’infos : memzivat@profluid.org
Les industriels et associations de la filière nucléaire française créent le Groupement des Industriels
Français de l’Energie Nucléaire (GIFEN)
À six mois du Brexit, Londres et Bruxelles négocient toujours
les conditions de sortie. La Commission Européenne encourage
donc tous les acteurs à intensifier les actions de préparation
au Brexit et à prendre en compte tous les scénarios possibles.
Le 14 juin 2018, les associations
nationales de la filière nucléaire
(AIFEN,GIIN,PFMEetleFAIF),
24 industriels majeurs, et les
principaux donneurs d’ordres
(EDF, ORANO, Framatome,
le CEA et l’ANDRA), ont créé
le Groupement des Industriels
Français de l’Energie Nucléaire
(GIFEN).
Ce groupement a vocation à re-
présenter l’ensemble des indus-
triels de la filière, qui regroupe
2 600 entreprises et 220 000
emplois, auprès des pouvoirs pu-
blics, des administrations, et
dans diverses instances en
France, en Europe ou à l’interna-
tional et mènera des projets
transverses en appui de la filière,
notamment pour contribuer au
développement des activités de
ses membres en France et à l’in-
La révision de la Directive est en-
trée dans la phase « discussion »
au sein des 3 instances euro-
péennes.Alorsque laproposition
initiale de la Commission nous
semble inadaptée pour ce qui
concerne les matériaux en
contact avec l’eau potable, les dé-
putéseuropéens,emmenésparle
Rapporteur du texte Michel
DANTIN,ontadoptéencommis-
ternational (expositions, salons,
etc.). Cette création s’inspire de
ce qui existe dans le secteur de
l’aéronautique et de l’espace, re-
groupé au sein du GIFAS, qui or-
ganise le salon du Bourget tous
les deux ans.
Au sein du GIFEN, le Groupe-
ment des Industriels Fournis-
seurs des Exploitants – GIFE –
représentera les fournisseurs de
la filière nucléaire. Il permettra à
tous ses membres d’entretenir et
de poursuivre les relations de
longue date et de développer les
échanges avec d’autres donneurs
d’ordres étrangers.
Le 26 septembre 2018 s’est tenue
la première séance plénière du
GIFE où le Comité de Direction a
été élu. PROFLUID est ravi d’an-
noncer que 3 adhérents – MM.
Étienne BERNARD, (BERNARD
sion une série d’amendements
quipermettrontdefaireungrand
pas en avant vers l’harmonisa-
tion européenne des matériaux
en contact avec l’eau potable. Le
Parlement doit maintenant voter
ce texte en plénière les 22/23 oc-
tobre. De son côté, le Conseil
sembleégalements’orienterdans
la bonne direction puisqu’une
largemajoritédesÉtatsMembres
CONTROLS), Jean-luc MAZEL
(VELAN), Frédéric SEGAULT
(SEGAULT) – y ont un siège.
PROFLUID sera membre du
GIFEN et participera aux travaux
du GIFE en représentation de
notre profession. Nous pouvons
ainsi présager d’une parfaite
complémentarité à venir entre
nos analyses et actions collectives
au sein de PROFLUID et un relai
efficace vers le GIFEN.
La Section Nucléaire de PRO-
FLUID aura un rôle accru et res-
tera l’espace d’échanges privilé-
gié sur les sujets qui ne peuvent,
par nature, pas être traités au
sein du GIFEN ; en engageant
également les actions nécessaires
à la défense et la promotion des
intérêts spécifiques de notre pro-
fession.
souhaitent aller beaucoup plus
loin que la Commission en
termes d’harmonisation. Il fau-
dra toutefois que la présidence
autrichienne maintienne ce sujet
dans ses priorités pour que le
Conseil se prononce avant la fin
de l’année si l’on veut que le tria-
logue puisse aboutir avant les
échéances électorales de 2019.
Quelquesoitlerésultatdesnégo-
ciations (accord de retrait ratifié
ou pas d’accord), le retrait du
Royaume-Uni de l’UE entraînera
des perturbations importantes
pour les citoyens, les entreprises
et les administrations à tous les
niveaux (européen, national, ré-
gional et local).
Il est donc conseillé à chacun de
se préparer à deux scénarios pos-
sibles :
1. Si un accord de retrait est
ratifié par l’UE et le Royaume-
Uniavantle30mars2019(date
officielle de retrait), une pé-
riode transitoire est prévue du
30 mars 2019 au 31 décembre
2020. En pratique, cela signi-
fie :
• Pendant la période de transi-
tion, la législation de l’UE
continuera en général à s’appli-
quer au Royaume-Uni, mais à
partir du 30 mars 2019, le
Royaume-Uni ne sera plus en
mesure de participer au pro-
cessus décisionnel de l’UE. et
aux organes et agences de l’UE.
• Un accord sur les relations fu-
tures entre l’UE et le Royaume-
Uni devrait être conclu, signé
et ratifié à la fin de la période
de transition et s’appliquer à
compter du 1er
janvier 2021.
2. S’il n’y a pas d’accord de re-
traitousil’accordn’estpasrati-
fié par l’UE et qu’il n’y a pas de
périodedetransition,lalégisla-
tion de l’UE cessera donc d’être
applicable à compter du 30
mars 2019. En pratique, cela
signifie :
• Il n’y aura pas de dispositions
en place pour les citoyens de
l’UE vivant au Royaume-Uni et
lescitoyensbritanniquesvivant
dans l’UE.
• Les tarifs seront appliqués aux
frontières avec le Royaume-
Uni, y compris les contrôles et
vérifications douaniers.
• Le Royaume-Uni, en tant que
pays tiers, sera soumis aux
règles internationales géné-
rales, y compris les règles de
l’OMC.
• Les entités britanniques ne re-
cevront plus de financement de
l’UE et ne participeront plus
aux procédures de passation de
marchés de l’UE.
La préparation au Brexit néces-
site des efforts conjoints aux ni-
veaux européen, national, régio-
naletlocal,etinclutenparticulier
les acteurs privés, les opérateurs
économiques et les profession-
nels. En conséquence, il est forte-
ment recommandé aux opéra-
teurs économiques et aux autres
entités privées d’évaluer leur si-
tuation spécifique et l’impact du
scénario le plus pessimiste dans
les négociations Brexit sur leurs
modèles économiques, ainsi que
de prendre les décisions écono-
miques nécessaires et de finaliser
toutes les mesures administra-
tives avant le 30 mars 2019.
BREXIT
Accord ou désaccord
soyez prêts…
+ d’infos : jchalet@profluid.org
+ d’infos : memzivat@profluid.org
Création du GIFEN
Le marché nucléaire français parle
d’une seule et même voix
État des discussions à Bruxelles sur la Directive Eau Potable
Directive eau potable
Matériaux en contact avec l’eau potable
3. BIOCARBURANTS
L’autorisation d’exploitation accordée en mai dernier à la bioraffinerie de Total à La Mède a remis
sur la place public le débat sur les bio-carburants. Dans le même temps, des évolutions règlementaires
sont en cours de discussion aux niveaux européens et français et vont orienter le marché
dans la prochaine décennie.
À suivre…
Face à la contraction de la de-
mande en produits pétroliers et à
la concurrence des pays émer-
gents, les raffineries françaises
traversent une crise inédite et
durable. Dans le cadre de la res-
tructurationdesonactivitéderaf-
finage, Total a ainsi annoncé en
2015 vouloir transformer celle de
La Mède (Bouches-du-Rhône) et
ainsi « pérenniser les activités de
ces sites industriels » en créant
« la première bioraffinerie fran-
çaise », tout en arrêtant fin 2016,
le traitement de pétrole brut.
L’autorisation d’exploitation est
arrivée en mai 2018. Jusqu’à
450 000 tonnes/an d’huiles végé-
tales brutes (palme, colza, soja…)
pourront être utilisées et le
groupe pétrolier s’est engagé à li-
miter son approvisionnement en
huile de palme à 300 000 tonnes.
La bio-raffinerie traitera égale-
ment 30 à 40 % de graisses ani-
males, d’huiles alimentaires usa-
gées et d’huiles résiduelles (huiles
issues de déchets et de l’industrie
papetière).
L’usage d’huile de palme a entraî-
né une vive polémique car elle
vient concurrencer les huiles pro-
duites en France et en Europe.
Mais les critiques contre les bio-
carburants sont nombreuses. Le
biodieselestainsiaccusédegéné-
rer beaucoup plus d’émission de
carbone que le diesel issu du pé-
trole. La déforestation est aussi
un angle d’attaque important en
particulier quand il s’agit d’huile
de palme. Des certifications
existent pour démontrer que
l’huile de palme est « durable »
sans que cela ne convainque les
ONG. Mais le principal reproche
fait aux agrocarburants est sans
doute de venir en concurrence
avec l’alimentation puisqu’ils
sont issus de cultures destinées
traditionnellement à l’alimenta-
tion : plantes oléifères ou plantes
à sucre (ex. : colza, betterave).
C’est en réponse à cette problé-
matiquequ’ontétédéveloppésles
carburants « avancés », ou « de
seconde génération », issus de
matières non alimentaires tels
que les déchets ou résidus agri-
coles. Ils peuvent être produits à
partirdelabiomasselignocellulo-
sique, par voie thermochimique
ou biochimique. La première so-
lutionconsisteàproduiredescar-
burants de synthèse liquides par
conditionnement de la biomasse,
gazéification et traitement du gaz
de synthèse pour obtenir du BtL
(Biomass to Liquids), de type die-
sel ou kérosène. La voie biochi-
mique permet, elle, de produire
de l’éthanol tiré du constituant
principaldelaplante :lacellulose.
La matière première lignocellulo-
sique nécessite une préparation
pour séparer la cellulose du reste,
et sa transformation en glucose
est assez complexe. Les étapes
suivantes sont les mêmes que
pourlesbiocarburantsde1e
géné-
ration : fermentation des sucres
enéthanol,distillationetpurifica-
tion de l’éthanol.
Ces deux procédés des filières
avancées de type lignocellulo-
sique font l’objet de nombreux
travaux sur des unités pilotes et
de démonstration et sont mainte-
nant en mesure d’assurer des
productions significatives. Leur
déploiementnécessiteratoutefois
que la réglementation soit suffi-
samment incitative. C’est peut-
êtreenIndequederéellescapaci-
tés de production verront le jour
en premier puisque le gouverne-
ment envisage un objectif de dé-
ploiement de 800 kt de capacités
de production d’éthanol lignocel-
lulosique. En France, le projet
BioTfueL vise à développer un
procédéinnovantdegazéification
de biomasse en bio-gazole et bio-
kérosène de grande qualité. La
gazéification permet d’élargir le
spectre de biomasse utilisable
pour la production de bio-carbu-
rants et d’utiliser la lignocellulose
(coproduits agricoles, résidus fo-
restiers ou biomasse spécifique).
Un autre projet français, FUTU-
ROL, vise à mettre au point un
procédé de production d’éthanol
par voie biologique, issue de co-
produits agricoles, forestiers, de
résidus ou de biomasse dédiée.
Avec77,3Mtep,lesbiocarburants
représentent 3,7 % de la consom-
mation mondiale d’énergie dans
le secteur des transports routiers.
Les taux d’utilisation varient for-
tement selon les régions, de 10 %
en Amérique latine à 1,3 % en
Asie. La France est le quatrième
pays producteur mondial de bio-
carburants (5 % de la production
mondiale) après les États Unis, le
Brésil et l’Allemagne. Ce marché
est toujours en croissance, plus
rapide que la consommation de
carburants totale, et les investis-
sements sont particulièrement
dynamiques au Brésil, aux États-
Unis et en Asie, surtout pour
l’éthanol. Mais ce sont les techno-
logies traditionnelles qui sont ap-
pliquées et les carburants de 2e
génération ne font pas encore
l’objet d’investissements compa-
rables.
Cette dynamique est portée par la
réglementation.
En Europe, une Directive de 2015
fixe les objectifs d’utilisation
d’énergie renouvelable, 7 % de
biocarburant en 2020, que
chaque pays cherche à atteindre
par ses propres moyens.
En France, un mécanisme fiscal
fait que cet objectif est atteint de-
puis plusieurs années. Ces objec-
tifs sont amenés à évoluer et le
Parlement et le Conseil sont tom-
bésd’accordcetétésurunobjectif
de 14 % d’énergies renouvelables
d’ici 2030 dans les transports.
Les agrocarburants d’origine
alimentaire participeraient à cet
objectif, mais sans dépasser
7 %, le reste étant couvert par
l’électricité ou les biocarburants
avancés. L’huile de palme fera
l’objet de restrictions supplémen-
taires jusqu’à être éliminée en
2030 en Europe, voire bien avant
en France. Il semble donc que le
marché des agro-carburants clas-
siques atteigne déjà ses limites et
dans la prochaine décennie, les
biocarburants avancés devraient
s’imposer dans le mix d’énergies
renouvelables des transports,
tout comme le biogaz et l’électri-
cité stockés dans des batteries ou
de l’hydrogène.
À plus long terme, il n’est pas cer-
tainqu’unéquilibretechnico-éco-
nomique permette à toutes ces
technologies de coexister.
3
Quels biocarburants pour 2030 ?
+ d’infos : memzivat@profluid.org
La France est le quatrième
pays producteur mondial
de biocarburants (5 % de la
production mondiale) après
les États Unis, le Brésil
et l’Allemagne.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’étude « Global Pump
Market Outlook 2018 » d’Oxford Economics, sélectionnée par
EUROPUMP dont PROFLUID est membre, est désormais disponible.
Étude de marché disponible
Oxford Economics est un cabinet
indépendantleaderen prévisions
économiques et en études quan-
titatives. Ses services couvrent
plus de 200 pays (pays dévelop-
pés, émergents ainsi qu’une tren-
taine d’agrégats dont les BRICs),
100industrieset3 000villes.Son
équipe de consultants et écono-
mistes, issus notamment de
banques centrales et d’institu-
tions internationales, est l’une
des plus importantes du secteur
privé.
Cette étude composée d’un rap-
port en PDF et d’un fichier Excel
avec toutes les données, com-
mandée par Europump et finan-
cée par les associations natio-
nales est revendue à un prix at-
tractif aux adhérents de PRO-
FLUID.
Global Pump
Market Outlook
2018
Nous avions répondu à une en-
quête publique à travers la FIM
au premier semestre.
Malgré notre intervention et les
nombreuses remarques formu-
lées par les diverses parties pre-
nantes, le plomb a été placé sur la
liste candidate en juin dernier.
Compte tenu des seuils extrême-
ment bas fixés par le règlement
(0.1 % m/m), et le plomb étant
présent dans une grande partie
des métaux que nos professions
utilisent (à commencer par les
laitons), nous devrions répondre
à un certain nombre d’exigences
plus ou moins contraignantes :
• Une obligation d’information
de la chaine aval, au titre de
l’article 33, dès lors qu’un des
composants d’un article
contient 0.1 % m/m de plomb
(pour rappel, il s’agit de la
masse du composant seul, et
non de l’article complet).
• Une obligation de notification
auprès de l’ECHA, au titre de
l’article 7, dans le cas d’impor-
tation d’hors UE à hauteur de
plus d’1 t/an, et si la substance
contenue n’a pas fait l’objet
d’un enregistrement au préa-
lable.
Pour ce dernier point, la subs-
tanceplombadéjàétéenregistrée
pour une utilisation « métal ».
Nous avons pris contact avec
l’ECHA afin de nous faire confir-
mer que cet enregistrement cou-
vrait bien les composants métal-
liques constitutifs de nos équipe-
ments. Ainsi, ne subsisterait que
l’obligationd’informationàdesti-
nationdesclientsdelaprofession
pouvant se formaliser par un
simple courriel, ou un ajout dans
les notices d’utilisation.
En parallèle, nous avons entamé
des démarches au niveau euro-
péen, aux côtés de l’association
des producteurs de métaux non-
ferreux, Eurométaux, afin d’évi-
ter un régime d’autorisation qui
impacterait fortement la profes-
sion, sans réel bénéfice par ail-
leurs pour l’utilisateur final.
REACH
Ajout du Plomb sur la liste
des substances candidates
à autorisation
+ d’infos : xsornaist@profluid.org
En décembre 2017, nous vous informions que la Suède allait
proposer que le plomb sous sa forme métallique soit ajouté sur
la liste des substances extrêmement préoccupantes candidates
à l’autorisation en raison de sa toxicité pour la reproduction.