Attestation de Conformité Sanitaire - Mise à jour juillet 2014
PROFLUID Infos N°71 - Avril 2015
1. Sommaire
Édito
La réglementation sur les Déchets d’Équi-
pements Électriques et Électroniques est is-
sue d’une Directive européenne, la DEEE ;
elle s’applique à un spectre de produits de
plus en plus large, du ménager au profes-
sionnel. Certains de nos équipements re-
joignent désormais la famille des produits
pour lesquels le producteur sera légalement
responsable de sa fin de vie : collecte puis
recyclage.
Toutes les études montrent que le recyclage
des équipements majoritairement métal-
liques que sont les pompes, les compres-
seurs ou les moteurs/actionneurs est une
activité économiquement viable. Le cuivre,
les laitons, l’inox sont récupérés, triés et va-
lorisés dans des filières existantes. L’objectif
de la réglementation ne peut donc pas être
de transformer profondément le traitement
en fin de vie, comme cela a pu l’être pour
certains appareils électroménagers qui fi-
nissaient enfouis ou incinérés avec les or-
dures ménagères. La valeur ajoutée des
systèmes que nous devons mettre en place
sera plutôt de favoriser des conditions de
dépollution et de traitement irréprochables
d’un point de vue environnemental et social,
ainsi que d’assurer un minimum de traçabi-
lité. La réalité économique des filières ac-
tuelles doit être prise en compte.
Les premières études lancées par PRO-
FLUID pour favoriser la mise en place d’une
filière de recyclage responsable datent de
2013. Depuis fin 2014, avec la parution des
derniers textes réglementaires, le travail
s’est concentré sur la mise en place d’une
boîte à outils pour aider les industriels : po-
sitions professionnelles, modèles de cour-
rier, guides, que ce soit sur le champ
d’application ou sur les actions à mettre en
œuvre dans les entreprises. Ces travaux se
font de manière collégiale avec les différents
syndicats concernés et avec le soutien de la
FIM qui a publié un guide sur cette régle-
mentation en décembre dernier.
La réglementation laisse aux producteurs la
responsabilité de mettre en place des solu-
tions individuelles ou collectives à travers
des éco-organismes. Pour le secteur du bâti-
ment, un certain nombre d’éco-organismes
sont bien en place, mais les secteurs de
l’énergie, de l’industrie, et du cycle de l’eau,
ne sont pas encore couverts. PROFLUID est
donc en contact régulier avec les différentes
parties prenantes susceptibles de nous aider
dans ce domaine.
Les communications et
recommandations autour de ce thème
seront nombreuses dans les mois
qui viennent ; ce sujet fera également
l’objet d’une table ronde lors
de notre prochain Congrès qui se
tiendra à La Baule les 4 et 5 juin
prochains.
Recyclage
des équipements
Faire plus et mieux !
Résultats de l’enquête « recrutement » de la profession
Cette nouvelle
thématique mobilise
fortement les
adhérents et les
permanents de
PROFLUID, et il y a
urgence : la nouvelle
réglementation va
nous obliger à trouver
des solutions dans
les mois qui viennent.
ASSOCIATION FRANÇAISE DES POMPES ET AGITATEURS, DES COMPRESSEURS ET DE LA ROBINETTERIE
Laure HELARD,
Déléguée Générale
de PROFLUID
Actualités
Àsuivre...
Viedel’association
de l’effectif
contre 4,7 % en 2013 de l’effectif
Recrutements menés en 2014 Prévisions de recrutements
en 2015 (CDI et CDD)
Estimation des recrutements
(tous contrats confondus)
postes en 2015
5,6% %4,2 1000
Chiffres clés
Grand ménage de printemps
dans notre revue PROFLUID
Infos : un nouveau format, une
nouvelle maquette pour plus de
clarté et un meilleur impact des
articles. Malgré tout, vous le
constaterez à la lecture, le fond
reste, avec les « actualités », notre
rubrique « à suivre » et la « vie de
l’association ».
De la continuité donc, mais la
volonté de mieux mettre en
lumière nos actions et nos
résultats. En effet, depuis le
début de l’année, nous n’avons
jamais été autant en contact avec
les pouvoirs publics pour
débattre de textes qui peuvent
grandement impacter notre
secteur. La mise en place de la
Responsabilité Élargie du
Producteur (voir l’article ci-
contre) en est un bel exemple,
comme celui des projets de
classification sur les alliages au
plomb ou les indications
d’origine des équipements.
La santé, l’environnement sont
des préoccupations constantes de
notre secteur depuis des années
et ne sont pas incompatibles avec
une production européenne de
qualité, nous le démontrons et
souhaitons continuer à le
démontrer avec les entreprises
adhérentes de PROFLUID encore
longtemps !
Avril
2015#71infos
Près de
« Toutes les études montrent
que le recyclage des
équipements majoritairement
métalliques (...) est une activité
économiquement viable. »
2. Secteur de la Chimie
Vers une relance des travaux,
sous pilotage industriel ?
Un nouveau classement
pour les alliages métalliques ?
Mise à jour de la liste
Bonnes pratiques
Clients-Fournisseurs
Produits en contact
avec l’eau potable
Teneur en plomb
Loi Macron
Biens
à Double Usage
Les industriels concernés
(et parfois consternés…) par
la problématique des agréments
pour contact avec l’eau potable
se sont réunis au sein d’un
consortium informel au niveau
européen.
Des discussions sont
actuellement en cours au
niveau de l’Europe sur la
fixation d’une concentration
limite spécifique en plomb
dans les alliages métalliques.
L’une des positions soutenues
par plusieurs pays dont la
France consisterait à classer
comme « toxiques pour la
reproduction, de niveau 1A »
les alliages contenant plus de
0,03 % de plomb.
Le GIFIC, AXELERA et la CDAF
ont présenté le 26 janvier
dernier leur guide des bonnes
pratiques dans les relations
Clients-Fournisseurs de la
Chimie. 70 participants ont été
reçus au Palais du Luxembourg
en présence de M. Jean-Pierre
RAFFARIN.
Le guide dédié aux Biens à Double Usage de PROFLUID a été
remis à jour sur la base du nouveau règlement ; les informations
relatives à la Russie ont également été rajoutées.
Les discussions se
poursuivent sur le contenu de
ce texte, PROFLUID avec la
FIM est mobilisé sur deux
volets de cette loi.
+ d’infos : memzivat@profluid.org
+ d’infos : technics@profluid.org
L’objectif est essentiellement de
peser plus lourd dans les discus-
sions avec les administrations,
notamment la Commission Euro-
péenne (DG Croissance et DG
Environnement) et le groupe des
4 MS, et de « prendre la main »
en proposant une solution issue
de l’expérience et des travaux des
industriels.
Ce consortium, auquel participe
PROFLUID via le CEIR et EURO-
PUMP, a d’ores et déjà rencontré
la Commission Européenne pour
discuter des travaux en cours au-
tour du Mandat 136 et de la Di-
Après consultation de nos adhé-
rents, nous avons réagi pour ex-
primer nos inquiétudes et notre
rective Eau Potable. La tendance
serait à une révision de la Direc-
tive Eau Potable qui pourrait lais-
ser la place à un système euro-
péen plus simple, basé sur
l’évaluation des produits finis et
non plus un système en cascade
(substances, matériaux, produits
finis) comme c’est actuellement le
cas. En effet, les industriels re-
prochent tout d’abord au système
actuel de reposer essentiellement
sur les agréments des matériaux,
pour lesquels ils sont complète-
ment tributaires des fournisseurs.
À suivre !
préoccupation. Il n’est pas exclu
que des teneurs supérieures à
0,03 % soient présentes dans
certains aciers ou certaines
fontes, ou que dans le futur, ces
seuils soient atteints compte-te-
nu des pratiques de recyclage
des métaux, pratiques à encou-
rager pour préserver les res-
sources naturelles. Quand aux
alliages non ferreux, les teneurs
en plomb peuvent varier entre
0,1 et 3 % selon les alliages. Les
sites industriels de notre secteur
qui utilisent des métaux non fer-
reux représentent une trentaine
d’usines pour environ 4 000 sa-
lariés. Il s’agit majoritairement
de robinetterie pour le bâtiment,
constituéedelaitonoudebronze.
Outrecessites,ilfautprendreen
compte les sous-traitants, soit
des fonderies lorsqu’elles ne sont
pas intégrées, soit le décolletage
et l’usinage de pièces ou encore
leur matriçage.
Les conséquences sur la compé-
titivité des sites industriels fran-
çais sont à considérer : investis-
sements, image des produits,
solutions de substitutions qui
rendraient obsolètes les outils de
productionactuels...PROFLUID
continuera à suivre de près ce
dossier avec le soutien de la FIM,
et nous demandons à ce que la
fixation des seuils soit basée sur
le résultat d’études scientifiques
reconnues par tous.
Actualités
Le GIFIC (Groupement Inter-
professionnel des Fournisseurs
de l’Industrie Chimique) et la
CDAF (Compagnie des Diri-
geants et Acheteurs de France)
ont créé début 2014 un groupe
de travail et de dialogue « Rela-
tions Clients-Fournisseurs dans
le secteur de la Chimie ». Le pôle
de compétitivité AXELERA et
les ingénieries ont rapidement
rejoint cette initiative. Ce groupe
de travail est constitué d’un col-
lège Chimistes et d’un Collège
Équipementiers et réunit envi-
ron 25 personnes.
Fruit de plusieurs réunions qui
se sont tenues en 2014, un guide
de bonnes pratiques dans la fi-
lière a été élaboré. Ce guide
aborde 5 thématiques retenues
conjointement par les 2 collèges :
équité financière, identification
des acteurs dans les organisa-
tions respectives, accompagne-
ment à l’international, innova-
tion et coût total de possession,
responsabilité sociétale des en-
treprises. À l’occasion de cette
présentation, une séance de si-
gnatures de la charte « Relations
fournisseur responsables » a été
également organisée avec 12 si-
gnataires.
Un comité de suivi sera mis en
place dès cette année et sera
chargé d’approfondir les recom-
mandations proposées dans le
guide, de veiller à leur bonne
application et de faciliter le dia-
logue entre les acteurs de la fi-
lière.
Les Biens à Double Usage (BDU)
sont les équipements et techno-
logies susceptibles d’avoir une
utilisation tant civile que mili-
taire. À ce titre, l’exportation de
ces équipements est contrôlée,
pour lutter contre la proliféra-
tion d’armes non convention-
nelles. Une réglementation eu-
ropéenne liste les catégories
d’équipements soumis à licence
d’exportation, en se basant sur
les travaux de groupes d’experts
internationaux (la majorité des
pays occidentaux ont instauré
un contrôle similaire).
LalistedesBDUaétémiseàjour
fin 2014, via le Règlement euro-
péen 1382/2014/UE. Peu de
changements sont apparus ;
néanmoins, la profession de la
robinetterie industrielle devrait
être affectée. En effet, le libellé
« 2B350g », qui identifie les ro-
binets potentiellement utili-
sables pour la synthèse d’armes
chimiques, a été remanié et en-
globe dorénavant un panel plus
large de produits. Ce libellé était
pourtant déjà l’un de ceux qui
génèrent le plus de demandes de
licences !
C’est l’occasion de rappeler que
ce statut de BDU n’est pas une
interdiction d’exporter mais
simplement l’obligation d’obte-
nir l’aval des pouvoirs publics.
Les procédures pour obtenir ces
licences ont été fluidifiées et les
délais de réponse réduits ; ils de-
vraient encore être améliorés
avec la mise en place de la déma-
térialisation des demandes.
Le guide à jour est
disponible sur l’extranet.
Les indications d’origine
Un amendement prévoit de
sanctionner comme une trom-
perie le fait d’apposer un dra-
peau bleu blanc rouge sur un
produit vendu en France qui ne
bénéficie pas d’une appellation
d’origine ou d’une indication
géographique, ou encore d’une
certification attestant qu’il est
fabriqué en France. À ce jour, il
n’existe pour ce faire que le label
« Origine France Garantie ».
Cette disposition reviendrait
donc à sanctionner les indus-
triels produisant en France etqui
communiquent à leurs clients sur
l’origine française des produits
sans passer par une certification
externe. La profession s’est pro-
noncée contre cette disposition ;
ce qui importe c’est que l’entre-
prise qui appose un « Made in »
ou des signes marquant une ori-
gine française, ne le fasse pas de
manière mensongère ou trom-
peuse, qu’elle passe ou pas par
une certification. Un amende-
ment de suppression de cette
disposition a été déposé par la
FIM.
Les conventions entre la
distribution et les fournis-
seurs
Ces conventions sont prévues et
ont été rendues obligatoires par
la LME (Loi de Modernisation
de l’Économie). Malgré tout, la
Loi Hamon est venue durcir les
conditions d’application de ces
conventions avec entre autres
éléments :
- Intangibilité du prix
au cours de l’année
- Signature des conventions
à date fixe
- Amendes pouvant aller jusqu’à
375 K€ par convention
non signée
En commun avec la CGI (Confé-
dération Française du Com-
merce Interentreprises), la FIM
a déposé un amendement visant
à exclure la distribution indus-
trielle de ces dispositions.
Les discussions se poursuivent
au Sénat pour adapter le texte à
nos professions et assouplir les
conditions devenues extrême-
ment rigides. Plusieurs options
sont étudiées et devraient per-
mettre de revenir à une applica-
tionraisonnéedecesconventions
qui, bien appliquées, peuvent
être un réel outil de dialogue
entre les partenaires commer-
ciaux.
Deux dispositions
qui mobilisent la profession
PROFLUID INFOS | #71 | AVRIL 20152
3. Reprend la parole
et entre en campagne
Lutte contre l’obsolescence programmée
Publication d’une clarification
par PROFLUID
La maquette numérique du bâtiment
prête à se déployer en France ?
La Marque NF Pièces de rechange
Nouvelles
Directives
et dispositions
transitoires
BIM
Des travaux menés en 2014,
par AFNOR Certification,
ont contribué à dégager de
nouveaux axes d’évolution
pour la certification NF.
L’un des axes prioritaires est
de remettre la certification
NF sur le devant de la scène.
L’indication de la durée de disponibilité des pièces de rechange
pour les produits de consommation est désormais obligatoire.
Entre avril et juin 2014, de nombreuses Directives européennes
ont fait l’objet d’une refonte : Directives ATEX 2014/34/UE,
Basse Tension 2014/35/UE, Compatibilité Électromagnétique
2014/30/UE ou encore Équipements Sous Pression
2014/68/UE.
Après une mission sur
la transition numérique dans
le bâtiment en 2014,
l’installation d’un plan du
même nom en février dernier,
les pouvoirs publics semblent
bien décidés à favoriser
le développement du BIM,
Building Information Model,
en France ; un budget de
20 millions d’Euros sera
d’ailleurs affecté à la
promotion de la maquette
numérique.
+ d’infos : cbochaton@profluid.org
Dans un contexte où la profusion
de repères d’achats entraîne la
confusion des consommateurs,
NF reste un gage de qualité et de
fiabilité.
Le logo NF est une marque au ser-
vice des Marques valorisant leur
engagement et leur performance.
C’est pourquoi la certification NF
– produits, services et environne-
ment – a décidé de porter à la
connaissance du plus grand nom-
bre les valeurs de sa certification
et de reprendre la parole.
L’objectif de communication est
double : sensibiliser les consom-
mateurs pour faire de NF une évi-
dence en matière d’achats et
mieux mobiliser les profession-
nels pour faire de NF un outil de
compétitivité économique.
Une grande campagne de com-
munication a ainsi été lancée en
Dans l’objectif de favoriser une
consommation durable et no-
tamment la réparation des équi-
pements, la loi Hamon du 17
mars 2014, complétée par le dé-
cret du 9 décembre 2014, ins-
taure de nouvelles obligations
pour les biens de consomma-
tion. En effet, à compter du 1er
mars 2015, deux nouvelles obli-
gations apparaissent :
Ces Directives seront pleine-
ment applicables en 2016, né-
cessitant des ajustements docu-
mentaires et administratifs pour
les fabricants (changement du
numéro de Directive sur les dé-
clarations de conformité par ex-
emple).
Un tel changement du jour au
lendemain n’est pas possible in-
dustriellement ; les exigences
techniques n’ayant pas évolué,
PROFLUID a publié un docu-
ment de clarification. Il est ainsi
proposé que les fabricants aient
janvier dernier comprenant :
- un film publicitaire humo-
ristique et décalé diffusé à
des heures de grande écoute,
- une annonce presse institu-
tionnelle, destinée davantage
aux professionnels, dans des
quotidiens et des périodiques
nationaux,
- une refonte du site
www.marque-nf.com
Plus qu’une simple campagne,
c’est tout un territoire graphique
qui a été développé afin de per-
mettre une nouvelle mise en scène
des logos NF. Une étiquette qui
fait bénéficier d’un plus grand
impact sur tous les supports et
dans toutes les situations. La si-
gnature est là pour faire connaître
le métier de certification et se
concentresurunbénéficeunique :
la sérénité.
- Le fabricant (ou l’importateur)
doit informer le « vendeur
professionnel » de la durée de
disponibilité des pièces déta-
chées indispensables à l’utili-
sation des biens. La liste des
pièces et cette durée relèvent
de la décision du seul fabricant
(ou importateur). C’est ensuite
le vendeur professionnel qui
informe le consommateur.
la possibilité de déclarer leurs
équipements conformes aux
deux versions des Directives,
sous réserve d’indiquer claire-
ment les dates d’application. La
situation concernant les certifi-
cats de conformité délivrés par
des Organismes Notifiés est éga-
lement explicitée.
Cette position téléchargeable
sur l’extranet a été partagée
avec l’administration (Direction
Générale des Entreprises), qui
pourrait la porter au niveau eu-
ropéen.
À suivre...
Une impulsion
réglementaire
Il était temps : la France rejoint
ainsi les pays nordiques, l’Angle-
terre et même l’Allemagne, qui
tous ont pris des initiatives va-
riées pour développer ces tech-
nologies. L’Europe l’a compris,
qui prévoit dans sa feuille de
routederendreobligatoireleBIM
danslesmarchéspublics,comme
l’Angleterre va le faire à partir de
2016 pour les chantiers de plus
de 5 M. de £.
En France, les discussions
avancent en parallèle sur la carte
Vitale du bâtiment qui s’appuie-
rait sur les mêmes outils ; le BIM
pourrait également être obliga-
toire en 2017 pour les marchés
publics, selon des modalités qui
restent à définir.
Le BIM, en quelques mots
C’est une maquette qui, à partir
desinformationsproduits(modé-
lisation 3D et propriétés asso-
ciées) permettrait aux différents
acteurs intervenant sur le projet
(maitre d’ouvrages, architectes,
bureaux d’études, économistes,
metteurs en œuvre) de partager
grâce à des outils interopérables
lesdifférentesétapesdeconstruc-
tion, d’exploitation, voire de
déconstruction du bâtiment.
Rien de révolutionnaire d’un
point de vue technique, le sec-
teur de l’aérospatiale l’a déjà
mis en œuvre avec la plate-
forme Boost Aerospace qui per-
met aux milliers de sous trai-
tants de partager des informa-
tions avec les donneurs d’ordre
ou les équipementiers de rang 1.
La normalisation,
passage incontournable
Pour le bâtiment, comme pour
l’aérospatiale, le ferroviaire, l’au-
tomobile ou le nucléaire, les
normes internationales sont in-
dispensablespourdéfinircequ’il
faut décrire, comment, sous quel
format, avec quelles règles… Les
normesinternationalesdunumé-
rique font l’objet de travaux au
seindeplusieursgroupesdenor-
malisation ; pour le bâtiment, ce
sontlesIFC,IndustryFoundation
Class, langage commun retenu
et promu par l’association inter-
nationale Building Smart et sa
branche française, Media-
construct.
L’Europe est également en train
de mettre en place une commis-
sion de normalisation CEN sur
le BIM.
Et pour les fabricants ?
Les fabricants sont confrontés à
plusieurs dilemmes. Comment
répondre aux besoins émergents
dumarchéalorsquelesrèglesdu
jeu ne sont pas complètement
figées ? Comment sélectionner
les propriétés des produits alors
que la norme qui y répond est au
stade expérimental en France et
vientjusted’êtreportéeauniveau
européen ? Quels choix techno-
logiques pour faire face à des
éditeurs soit de catalogues, soit
d’outilsmétiersquitousn’offrent
pas une garantie d’interopérabi-
lité et donc de pérennité de leurs
solutions ? Malgré tout, la de-
mande est réelle, les industriels
des pays les plus avancés ont
commencé à décrire leurs pro-
duits, il ne faut donc pas se lais-
ser distancer.
La norme PPBIM
Cettenormeexpérimentaledéve-
loppéeauseind’unecommission
BIM Afnor présente le mérite de
vouloir faire dialoguer les diffé-
rents dictionnaires entre eux.
Il semble totalement illusoire
d’imaginer n’avoir qu’un seul
dictionnaire décrivant les pro-
priétés de tous les produits dans
touslespays,delamêmemanière
qu’il n’y aura jamais une base
unique de données des produits.
Cette norme ambitionne donc
d’harmoniser les propriétés pro-
duits et au final, pour les fabri-
cants,derationaliserletravailde
description des produits. Une
expérimentation en France sur
labasedecettenormevaprochai-
nementdémarrer,avecuncertain
nombre de professions volon-
taires.
- Le fabricant doit fournir les-
dites pièces aux réparateurs et
vendeurs professionnels qui
en font la demande pendant la
période de disponibilité an-
noncée, et ce, sous un délai
maximum de deux mois.
La direction juridique de la FIM
a réalisé une note complète sur
ce sujet, notamment sur le
champ d’application, les moda-
lités d’informations et les sanc-
tions encourues en cas de man-
quement.
www.marque-nf.com
+ d’infos : technics@profluid.org
3
4. Vie de l’association événements
+ d’infos : rnicolas@profluid.org
Congrès PROFLUID 2015
ACHEMA 2015
Réunions PROFLUID
Jeudi 9 avril
Département Cycle de l’eau
Mercredi 15 avril
Conseil d’Administration
Jeudi 16 avril
Section Robinetterie industrielle
Mardi 19 mai
Section nucléaire
Vendredi 19 juin
Département Bâtiment Sanitaire
Jeudi 2 juillet
Département Industrie
Vendredi 11 septembre
Réunion du VIMEU
Les manifestations
SEPEM Industries / Sud-Est
Salon des services, équipements,
process et maintenance
Du 2 au 4 juin 2015 • AVIGNON
www.sepem-industries.com
KIMIA Africa
Salon des matières premières et
des technologies pour la Chimie
et le Laboratoire
Du 6 au 8 octobre 2015
• CASABLANCA (Maroc)
Contact : memzivat@profluid.org
World Efficiency
Salon et Congrès des solutions
pour les ressources et le climat
Du 13 au 15 octobre 2015
• PARIS Porte de Versailles
www.world-efficiency.com
Congrès Mondial du Gaz
Du 1er
au 5 juin 2015
• Paris Porte de Versailles
www.wgc2015.org
Organisé tous les 3 ans à Francfort,
l’ACHEMA est le lieu de rencontre in-
ternationale à ne pas manquer de la
communauté des professionnels de
l’industrie des procédés et des biotechnologies.
Tous les fournisseurs sont présents, des laboratoires de re-
cherche et d’innovation, à l’ingénierie de projets, en passant par
la fourniture d’équipements et machines de process mécanique
et thermique, de robinetterie industrielle, de solutions pour la
protection environnementale, ou encore d’instruments et appa-
reils d’analyse, contrôle et d’automatisation des procédés.
L’ACHEMA en chiffres c’est quelques 3 800 exposants de plus
de 50 pays, 170 000 participants de plus de 100 pays dont
30 000 cadres dirigeants.
+ d’infos : www.achema.de
À vos agendas !
Département Industrie
Cette première réunion du Département Industrie de l’année 2015
s’est révélée être un véritable succès ! Avec une très forte mobilisation
des adhérents. Technip est venu exposer son mode de fonctionnement
avec les équipementiers ainsi que différents projets. Air Liquide a présenté
l’entreprise ainsi que leur baromètre interne sur les relations avec leurs
fournisseurs.
10 février
Conférence Fabrication additive
(impression 3D)
Co-organisée avec le CETIM, ce sujet dans l’air du temps a réuni une
trentaine d’adhérents. De nombreux doutes techniques et juridiques ont
été soulevés ; néanmoins la rapidité des progrès technologiques est telle
que les industriels ont tout intérêt à rester informés des possibilités
offertes par ces nouveaux moyens de production !
12 février
Section agitation-mélange
Un important programme de travail après la reprise ! La section
agitation-mélange de PROFLUID, après avoir initié de nombreux travaux
collectifs (via le CETIM et l’UNM), ne s’était pas réunie depuis longtemps.
Les industriels de ce secteur ont donc profité de cette réunion pour fixer
de nouveaux axes de travail ambitieux.
17 février
Réunions Europump
Les Commissions et le Council se sont réunis à Bruxelles en janvier,
avec en ligne de mire les prochaines étapes de la Directive Ecodesign.
Ont ainsi été actés le lancement de différentes études de la profession
en support à cette Directive ainsi que la publication d’une brochure
« Ecopump » expliquant les différentes actions d’Europump à l’ensemble
des parties prenantes.
20 au23 janvier
Le forum mondial
de l’industrie des procédés
Principaux intervenants :
• Jean-Marc JANCOVICI, Président de « The Shift Project »,
spécialiste de l’énergie
• Denis FERRAND, Directeur Général de Coe-Rexecode
• Stéphane CASSEREAU, Directeur Général de l’Institut
de Recherche Technologique (IRT) Jules Verne à Nantes
Visites de sites industriels :
MAN Diesel Turbo
AIRBUS à Saint-Nazaire
Inscription programme :
www.profluid.org/congres2015
Bienvenue !
Envoyez vos
communiqués à :
ASSOCIATION FRANÇAISE DES POMPES ET AGITATEURS, DES COMPRESSEURS ET DE LA ROBINETTERIE
Directrice de la publication : Laure HELARD
Conception Réalisation : ComNext
Crédit photo page 1 : KSB
45, rue Louis Blanc - 92400 Courbevoie
Tél. : +33 1 47 17 62 98
E-mail : profluid@profluid.org
www.profluid.org
Roxane NICOLAS
r nicolas@profluid.org
Tél. +33 (0)1 47 17 62 84
Vous voulez nous faire part d’un
de vos projets phares, d’une innovation
produit ou tout autre sujet lié à votre activité
et/ou votre entreprise ?
4 5 juin 2015 - Hôtel Hermitage Barrière à La Baule
Nouveau
Directeur Général SULZER
Nouveau
Directeur Juridique de la FIM
Sandro COLLETTI
est Directeur Général de Sulzer Pompes France
depuis le 1er
janvier 2015. Diplômé de l’INSA
Lyon, il a commencé sa carrière comme ingénieur
contrat pour équipements neufs puis il a rejoint le
groupe Sulzer en 2003 à Madrid comme
ingénieur du service après-vente, dont il a pris la
direction en 2008.
Patrick GAILLARD
a rejoint la FIM le 5 janvier dernier au poste
de Directeur Juridique.
Ses coordonnées : 01 47 17 61 76
pgaillard@fimeca.org
Rendez-vous à Francfort, du 15 au 19 juin 2015.
Congrès européens
Congrès EUROPUMP
Comité européen des
constructeurs de pompes
Du 7 au 9 mai • DRESDE (Allemagne)
Inscription :
www.europump2015.com
Congrès CEIR
Comité Européen des Industries
de la Robinetterie
Du 11 au 13 juin
• HARROGATE (Angleterre)
Inscription :
www.ceircongress2015.blogspot.
co.uk
Congrès PNEUROP
Comité européen des
constructeurs de compresseurs,
pompes à vide et outils à air
comprimé
Du 25 au 27 juin
• STRATFORD (Angleterre)
Inscription :
www.pneuropplenary2015.eu
#71infos
4