2. • 1. Introduction
• La prévalence de l’allergie alimentaire est en augmentation.
• La démarche diagnostique en allergologie repose sur une enquête
anamnestique détaillée, aidée prick, IgE et/ou d’un test de provocation par
voie orale.
• Tout événement survenant après exposition à un aliment ne pas
systématiquement une allergie alimentaire.
• Les erreurs diagnostiques sont reliées le plus souvent à unmanque des
informations cliniques, interprétation inadéquate des bilans
complémentaires, à la méconnaissance des diagnostics différentiels.
• Cet article rassemble les pièges dans la conduite diagnostique face à une
suspicion d’allergie alimentaire chez l’enfant. L’objectif est d’éviter un suivi
médical inadéquat ainsi qu'un régime d’éviction inutile.
3. Pièges au cours de l’enquête diagnostique
• Allergie IgE-médiée suspectée
• L’analyse sémiologique comprend : la voie d’exposition(ingestion, contact,
inhalation), les signes observés (cutanés :urticaire, angioedème, prurit ;
digestifs : douleurs abdominales, vomissements, diarrhée ; respiratoires :
dyspnée laryngée, bron-chospasme ; neurologique : prostration, malaise)
avec leur délaid’apparition et de résolution [2].
• Les signes cliniques précités sont non spécifiques de réactionallergique.
Leur association renforce cependant la probabilité d’unlien avec un
allergène.
• Des douleurs abdominales au décours d’unrepas seront ainsi plus
suspectes d’allergie si accompagnées d’uneurticaire par exemple. L’absence
de rapport de signes cutanéomu-queux ne doit pas toutefois faire exclure
l’éventualité d’une allergie.Des signes respiratoires isolés apparus
brutalement au cours durepas évoquent une anaphylaxie, mais aussi une
inhalation de corpsétranger [3].
4. Pièges au cours de l’enquête diagnostique
-la voie d’exposition(ingestion, contact,
inhalation),
-les signes observés
• cutanés :urticaire, angioedème, prurit
• digestifs : douleurs abdominales,
vomissements, diarrhée .
• respiratoires : dyspnée laryngée,
bronchospasme .
• neurologique : prostration, malaise
Allergie IgE-médiée suspectée
• non spécifiques de réaction allergique.
• Leur association renforce la probabilité
d’un lien avec un allergène.
Allergie non IgE médiée suspectée
• les signes rapportés à une allergie aux protéines du lait de
vache
• les signes observés
• troubles du transit, ballonnement abdominal, pleurs, troubles
du sommeil, filets de sang dans les selles
• le cadre du SEIPA le diagnostic de forme aiguë repose sur
l’association de critères cliniques : critère majeur
(vomissement dans les 1 à 4 heures après ingestion de
l’aliment incriminé, sans signe cutané ni respiratoire), et au
moins 3 critères mineurs(léthargie, pâleur, besoin de
consulter aux urgences et d’être réhydraté, diarrhée dans les
24 heures. . .
ces signes sont non spécifiques d’allergie et
d’autres diagnostics doivent être envisagés chez
le nourrisson même si en début de diversification
alimentaire .
5. Identification du ou des allergène(s) suspect
1. Ciblage au sein du menu :Il est indispensable d’être exhaustif dans
l’enquête alimentaire, en détaillant la composition du repas de
l’enfant (dont sauces et boissons) mais aussi de l’entourage
(cuillérée du plat d’un parent, contamination lors de la préparation
culinaire, baiser d’un tiers). On peut s’aider de l’étiquetage d’un
produit pré-emballé qui est exhaustif par ordre décroissant de poids
et comprend entre autres les allergènes à déclaration obligatoire
(ADO) stipulés par la réglementation INCO : lait, oeuf, céréales
contenant du gluten, poissons, crustacés, mollusques, soja,
arachide, fruits à coque (amande, noisette, noix, noix de cajou ,noix
de Pécan, noix de Macadamia, noix du Brésil, pistache),graines de
sésame, moutarde, céleri, lupin, sulfites.
6. 2/Imputabilité du/des allergène(s)
• L’aliment potentiellement incriminé à partir des données anamnestiques doit
ensuite être confronté à d’autres paramètres ,influant sur la probabilité de son
implication
• Dans l’allergie IgE-médiée, la réaction d’hypersensibilité immédiate fait suite à
l’interaction entre la protéine allergénique et des IgE spécifiques. Il faut avoir été
préalablement exposé à2 allergène pour y être sensibilisé, mais pas forcément
par ingestion(voie cutanée sensibilisante en cas de dermatite atopique sévère par
ex. . .).
• On peut aussi devenir allergique bien que l’on ait consommé plusieurs fois l
aliment sans réaction , Chez le jeune enfant en cours d’introduction d’un aliment,
une quantité plus importante de protéine allergénique et/ou sous une forme plus
réactive et/ou sans matrice (allergène seul, sans mélange avec blé, lait, oeuf...)
peut l’expliquer