Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 por
Sr. Maria Troncatti_Luglio FRA
1. N.11 – Juillet 2019
Chères sœurs, pour commémorer la Bienheureuse Maria Troncatti le
25 juillet, et déjà proche à la célébration du 50ème anniversaire de
son passage au ciel, nous vous invitons à contempler sa vie de
sainteté quotidienne, reflex de l’amour miséricordieux du Père.
Nous nous s’appuyons sur la Parole de Dieu : « Avant de te former
dans le ventre maternel, je te connaissais ; avant que tu ne sors
du ventre maternel, je t’avais consacré ; je t’ai établis prophète
des nations » (Jr. 1,5). Le Seigneur a appelé chacun de nous : « Lui
nous a choisi avant la création du monde, pour être saints et
immaculés devant lui dans la charité » (Eph 1,4).
Le Saint Père François, dans l’Exhortation Apostolique Gaudete et
Exsultate, il fait résonner encore une fois l’appel à la sainteté dans le
contexte actuel, avec les risques, les défis et les opportunités, parce
que le Seigneur nous a choisis, chacun de nous, pour être saints qui
vivent avec amour, en offrent son propre témoignage dans les
occupations de chaque jour, là où chacun se trouve. (Cf. 14)
Pas tout ce que un saint dit ou fait est parfait ou pleinement fidèle à
l’évangile, ce que on doit regarder c’est à la totalité de sa personne,
son entier cheminement de sanctification qui reflète quelque chose de
Jésus Christ. Dans ce chemin nous avons beaucoup de témoins qui
nous encouragent et nous stimulent à les suivre, en avançant vers le
2. sommet ; parmi eux il pourrait y être notre grand-mère, notre mère ou
autres personnes proches qui avec leurs faiblesses et leurs chutes
elles vont de l’avant et elles sont agréables au Seigneur. Ce que nous
devons contempler c’est l’ensemble de leur vie, l’entier chemin de
sanctification, la vie qui reflète quelques choses de Jésus Christ et qui
émerge quand on arrive à comprendre la signification de la totalité de
leur personne. (cf. 22)
Le témoignage joyaux de sœur Maria Troncatti nous anime à vivre
notre vocation à la sainteté et à nous engage chaque jour à réaliser ce
que Dieu veut de nous.
Sœur Maria Troncatti a vécu avec un sens évangélique et elle s’est
dédiée à vivre totalement à ses priorités : le Seigneur et le prochain.
Tout cela l’a configurée chaque jour et toujours plus à Jésus Christ,
qui l’a rendue heureuse et bénie ; sa vie est devenue plus féconde, la
sainteté l’a rendue plus humaine parce que c’était la force de la grâce
qui agissait en elle en exerçant la foi, la prière et la compassion,
comme nous le verrons dans l’accident du mois d’aout de l’année
1929.
Sœur Maria passe par Medez pour se rendre à Cuenca pour la retraite
annuelle. Le Directeur et la Directrice, en la voyant arriver, élevaient
les bras au ciel et ils s’exclament : c’est Dieu qui vous envoi !
- Que ce que est arrivée ?
- Ma Mère, vous souvenez- vous d’Augusto Zuniga ?
- C’est le jeune orphelin qui vit dans le Pan et qui travaille avec Père
Albino dans la construction du pont. Et comment va le pont ?
- Le pont s’est écroulé, dit le Directeur en soupirant : l’eau à emporter
l’entière structure.
- Et Père Albino ?
- Père Albino recommencera à nouveau.
- Il y a des victimes ?
- No, ma Mère, mais Augusto qui était allé faire le contrôle est tombé et
il est mal au point.
- L’ont emmené à Cuenca ?
- Il est ici, venez le voir, soignez-le !
Augusto souris en voyant sœur Maria : il était étendu sur un amasse de
feuilles.
3. - As-tu mal ?
- J’ai mal partout, ma Mère - il répondit.
- Comment a - fais à arriver jusqu’ici ?
Augusto raconte à Sœur Maria avec détails toute la tragédie qui était
arrivée quinze ou vingt jours avant et comment avait il fait à parcourir
le sentier de la tortue jusqu’ à la mission de Méndez.
Sœur Maria en le visitant avait constaté qu’il avait 6 ou 7 côtes cassées,
la colonne vertébrale enfoncé dans les deux vertèbres cervicales ou
dans la première dorsale, les intestins amassés dans abdomen…
- Nous verrons, nous verrons, cherche de ne pas bouger-lui dit elle ! Et
elle s’éloigna.
Même le missionnaire vas avec elle et la supplie : « Sœur Maria
soignez-le ? » Elle se tait.
- Père Albino est très préoccupé, dit le Dicteur - il a même pleuré.
En s’adressant au missionnaire qui très peiné et qui l’a prié de le
soigner, elle lui dit :
- Laissez- moi aller à la chapelle, Marie Auxiliatrice m’inspirera, parce
que dans l’état dans lequel il est, avec quoi je peux le soigner ?
Elle resta beaucoup de temps en prière jusqu’à la nuit. Le jour après
dans sainte messe tous priaient pour Augusto et après la sortie de
l’Eglise, le Directeur lui dit : « Alors, Sœur Maria : vous soignerez
Augusto ? »
- Je lui donnerais une purge - cela semblait très peu au missionnaire.
Sœur Maria avait son livre des prières entre ses mains…
- Pour tes intestins je n’ai pas autres chose à te donner que une purge,
bois - la.
Augusto la pris toute, soutenu par Sœur Maria, qui avec son bras lui
soutenait le corps.
- Et maintenant s les médicaments : commençons par les côtes ; elle tira
dehors de son livre une image de Marie Auxiliatrice… - Augusto baise-
la, ceci c’est le médicament ; elle la mit sur les côtes fracturées, puis le
banda de la poitrine à la bouche de l’estomac, pendant qu’ils priaient
ensemble l’ave marie. - Et maintenant le médicament pour la colonne
vertébrale ; Elle tira dehors une image de Don Bosco, elle la fit baiser,
lui mit l’image du nouveau bienheureux sur les épaules et le banda à
nouveau, du cou en sous.
Pour quatre jours l’obligea à une complète immobilité : le cinquième
jour elle lui dit : - Essaye de t’assoir seul, et Augusto s’assit sens efforts.
4. - Maintenant essaye de descendre du lit ; et le patient fit quelques pas
entre l’émerveillement du Directeur !
- Retourne au lit.
Le sixième jour il était guérit. Le septième jour Sœur Maria lui enleva
les bandages, lui donna les deux images à baiser et les remit dans son
livre.
- Marche, lève les bras.
- Mais moi je suis bien ma Mère ! - Va te baigner et nager dans le
fleuve ; et lui fit ainsi. Augusto était frais et robuste comme un athlète et
sœur Maria continua son voyage à Cuenca.
Le témoignage est recueilli par sœur Carlotta, compagne de sœur
Maria à Sucùa ; le raconta lui-même Augusto Zuniga en 1970, durant
une visite qui lui fit. La sœur se souvient qu’il était émut et il plairait
pendant qu’il faisait mémoire de la tragédie dans la quelle Sœur
Troncatti était morte. Il était content d’être soigné et de pouvoir
continuer son voyage à travers la jungle pour accompagner Père
Albino.
A Macas, le 5 aout 1969, Sœur Maria s’était offerte victime pour la
paix et la réconciliation entre les deux groupes Shuar et les Colons ;
Père Juan se souvient de ses paroles : « Je donnerais volontiers ma
vie pour que on trouve une solution ». Ce désir c’est le fruit de ses
nombreux actes de charité, pour aider tous à rejoindre la paix et la
sérénité comme elle l’avait toujours désirait.
(Cfr. Grassiano Domenica, Selva Patria del cuore, pp. 182-188)
Pour réfléchir et partager
1. Comment je vis la sainteté de chaque jour ?
2. Que ce que je fais pour renforcer l’harmonie dans
ma communauté ?
3. Que ce que je demande à la bienheureuse Maria
Troncatti ?