1. Identité de l’EEC (Biemmi – Perez-Navarro)
L’Equipe Européenne pour la Catéchèse (EEC) a été fondée en 1950 à l'occasion
du premier Congrès Catholique International de Rome sous la direction de
Léon-Arthur Elchinger, futur Archevêque de Strasbourg et de Klemens
Tillmann, représentant de l'Union Allemande des Catéchètes (DKV).
A la première rencontre en 1951 à Strasbourg, 6 nations étaient représentées.
Comme l’atteste notre Règlement, l'Equipe Européenne de Catéchèse (EEC) est
une association ecclésiale privée, formée par les responsables de la catéchèse
des différents pays de l'Europe, des directeurs des institutions académiques
européennes de formation catéchétique, des membres experts dans la
catéchèse et engagés dans la pratique catéchistique. Les membres de l'équipe
sont de deux types :
Membres de droit : les directeurs des centres ou instituts à caractère officiel et
à caractère national ou international (ou leur adjoint) ;
Membres à titre personnel cooptés par l'équipe sur présentation de 3 parrains
avec l'accord du Comité.
2. Identité de l’EEc
• L'EEC n'a pas une identité juridique, ni ecclésiale, ni civile. Au point de
vue ecclésial elle n'a pas une reconnaissance officielle de la part de la
hiérarchie ecclésiastique et elle s'est constituée comme association
libre. Cela lui a toujours permis de développer sa réflexion de manière
libre et en même temps n'a pas empêché d'établir chaque fois des
rapports positifs et de collaboration avec les institutions ecclésiales,
en particulier avec l'Episcopat des pays dans lesquels elle organise ses
congrès. L'EEC ne dépend non plus d'aucune instance académique
européenne. Elle est née comme initiative libre et continue son
parcours de cette manière.
3. Identité de l’EEC
• 1.2 L'EEC poursuit deux finalités principales :
• Favoriser la rencontre des responsables et des experts en catéchèse
et l'échange d'expériences catéchistiques au niveau européen.
• Encourager la recherche et la réflexion catéchétique en vue de relever
le défi que la situation contemporaine culturelle, caractérisée par la
pluralité des cultures, des croyances et des coutumes, pose à la foi
chrétienne et à l'évangélisation.«
(statuts)
4. • "1.3 L'activité principale de l'Equipe est la convocation et la réalisation
tous les deux ans d'un Congrès dans lequel les membres partagent
leurs expériences et approfondissent la réflexion sur un thème de
catéchèse d'intérêt pour l'Église en Europe"
5. • Sa finalité et sa force ont toujours été double : favoriser la connaissance de la
réalité catéchistique européenne (situation, défis, initiatives) ; créer un espace où
l’on puisse se laisser interpeller par la réalité des autres pays et contextes
culturels. Je citerai deux exemples évidents de comment la confrontation nous
aide tous à élargir la propre vision de la réalité. Au Congrès de Lisbonne en 2008
nous avions été surpris par le rapport du prof. Guido Erbrich, qui disait : « Si
quelqu'un en Allemagne de l'Est pose la question : "vous croyez en Dieu ?" il
recevra en réponse : "Non, je suis complètement normal" ». Le rapporteur nous
parlait d'un contexte areligieux stable, exceptionnellement résistant à tout effort
de mission, mais il invitait en même temps à bien se garder de penser que
"l'homo areligiosus" de l'Allemagne de l’Est fut de ce fait moins attentif et
sensible aux valeurs humaines que "l’homo religiosus" de la Bavière ou de la
Pologne ou du reste de l'Europe. Nous avons trouvé une situation opposée à
Malte en 2012. En visitant une paroisse d'environ 5000 habitants dans l'île de
Gozo, il fut dit que dans cette paroisse résidaient, si je ne me trompe pas, 18
prêtres. Ces exemples extrêmes nous dit combien est important le rôle de l'EEC
qui nous aide tous à ne pas absolutiser les points de vue et les lectures culturelles
et catéchétiques faits dans nos propres pays d'origine. L'Europe avec ses
expressions et contradictions diverses est présente en chacun de nos pays.
• - Pour cette raison un des points forts de l'EEC est que ses congrès sont organisés de manière
itinérante, chaque fois accueilli par un pays différent. C'est également la raison pour laquelle la
rencontre est biennale, étant impossible d'organiser un congrès qui chaque fois implique une
équipe d'organisation différente dans des contextes différents.
6. • LAS ACTIVIDADES DEL EEC DESDE SU FUNDACIÓN
• Después del Congreso catequístico de Roma, el primer encuentro tuvo
lugar en 1951 en Estrasburgo (Francia) con representación de 16 personas
de seis países, el tema escogido fue “el sacramento de la penitencia”. A
este primer encuentro le siguieron:
• 1953: Luxemburgo: “La doctrina eucarística de la catequesis”
• 1954: Gengenbach (Alemania) “La catequesis sobre la Iglesia”
• 1955: Bruselas: “Jesucristo”
• 1956: Lucerna (Suiza): “La moral cristiana en la catequesis y la educación”
• 1958: Vucht (Holanda): “Los signos en catequesis”
• 1959: Viena: “Cómo construir una catequesis en la fe sobre el trabajo”
• En 1960 no se celebró ningún encuentro por celebrarse en Eichstätt el
Congreso de catequesis misionera
• 1961: Londres: “La vida eterna”
7. • 1962: Paris. “El acto de fe”
• El Concilio Vaticano II supuso un paréntesis en la actividad del Equipo Europeo de
Catequesis. En 1966 se inició una nueva etapa del EEC con su primer encuentro
en Ettal (Alemania) sobre “La catequesis después del Concilio”.
• 1967: Turín: No se trata un tema concreto. Se habla de la situación catequística
de los diferentes países y se comentan algunos temas que en aquellos momentos
eran de interés.
• 1968: Madrid. Se sigue el mismo esquema del encuentro anterior tratando temas
diversos.
• 1969: Mont Sainte-Odile (Francia) Se pusieron dos cuestiones: ¿Qué lugar ocupan
los sacramentos en la vida cristiana? ¿Es necesaria la catequesis de niños?
• 1970: Vogelenzang (Holanda): Se vuelve a lo temas monográficos: “Catequesis de
la interpretación o catequesis del anuncio”
• 1971: Londres: “Formación y perfeccionamiento de los catequistas”
• 1972: Viena: “Una nueva pedagogía de la fe: Hacia una catequesis de la
creatividad”
8. • El encuentro de Viena de 1972 fue un hito importante. En efecto, hasta 1972, en
lo que concierne a los países de Europa del Este, solo los representantes de
Polonia (Jan Charitanski S.J., Varsovia), de Eslovenia (Valter Dermota SDB,
Ljubljana) y de Alemania del Este (Martin Fritz, Magdeburgo) tenían la posibilidad
de participar en los Congresos del Oeste con un mandato eclesiástico oficial; a
partir de 1972, la representación se pudo alargar, primeramente con un gran
número de representantes de Polonia, luego de Hungría (Bela Csanad, Budapest)
y de Croacia (Josip Baricevic, Zagreb): en 1972, el EEC contaba ya con 62
miembros, en 1986, 78 y en 2004, 91.
• Hoy, se encuentran miembros del EEC desde Rusia a Irlanda, desde Escandinavia y
de Lituania hasta Malta y Portugal. El número de miembros no deben pasar de los
100.
• Sin embargo, no se ha conseguido el objetivo: una representación de todos los
países europeos.
9. • 1974: Zurich: “El significado de Cristo para el hombre de hoy. Un problema para nuestra catequesis”.
• 1976: Roma: “Experiencia catequética y experiencia de Iglesia”
• 1978: Londres: “La iniciación del obrar cristiano”
• 1980: Lisboa: “¿Anunciar el Evangelio a los ricos? Incumbencias y perspectivas de la catequesis en una
sociedad dominada por el dinero y el consumo”
• 1982: Munich: “Adultos en la Iglesia y en la sociedad: posibilidad y cometidos de la catequesis de adultos”
• 1984: St. Georgen Längsee (Austria): “Comunicar la fe en un mundo de tecnología avanzada: desafío y
nuevos caminos para la catequesis”
• 1986: Annecy (Francia): “Dar a nuestra fe un idioma común. Lo no-verbal en la catequesis”
• 1988 Gazzada-Varese (Italia). ¿Cuáles son las competencias requeridas en el campo de la catequesis? El
reconocimiento de la autonomía de la misión catequética.
• 1990: Madrid. Catequesis y liturgia.
• 1992: Bruselas: ¿Qué catequesis para qué Europa? Destacar los desafíos.
• 1994: Czestochowa (Polonia). Primer encuentro en un país del Este de Europa. Acceso al mundo de los
símbolos – una tarea esencial de la catequesis. Por primera vez los representantes de Rusia, Ucrania,
Rumanía y Letonia han participado.
• 1996: Londres. La formación de los catequistas y los profesores de religión.
• 1998: Krainj (Eslovenia). Catequesis y cultura.
10. • 2000: Schmochtitz (Antigua Alemania del Este). ¿Cómo llegar a ser
cristiano en la Europa contemporánea?
• 2002: Verona (Italia). Arte y cultura.
• 2004: Budapest. ¿Qué anuncio en Europa en el contexto del diálogo
plural y multireligioso?
• 2006: Graz. Religiosidad popular.
• 2008: Lisboa. La conversión misionera de la catequesis
• Krakow, 2010 – the narrative dimension of catechesis
• Malta 2012 – the language and languages of the faith
(Ukraine 2014: cancelled because of civil war)
• Slovenia 2015 – Conversion – the act, the process and
accompaniment
11. upcoming
• Madrid 2017: the family in between christian education and the
proposition of faith
• Current committee (order of the picture) : Magda Burger (Slov),
Salvatore Curro (It), Joel Molinario (France), José Maria Perez (Spain),
Stijn Van den Bossche (BE, president)