Le temps.ch | vidéo et web, le cocktail de thierry weber, qui s’exporte à singapour
1. CommunicationCommunication Mardi13 novembre 2012
Vidéo et Web, le cocktail de Thierry Weber, quiVidéo et Web, le cocktail de Thierry Weber, qui
s’exporte à Singapours’exporte à Singapour
Par Marie-Laure ChapattePar Marie-Laure Chapatte
Le dirigeant de l’agence lausannoise, qui change de nom pourLe dirigeant de l’agence lausannoise, qui change de nom pour
devenir Breew, ouvre une agence en Asie pour répondre à ladevenir Breew, ouvre une agence en Asie pour répondre à la
demande de la clientèle, notamment financière. Après l’échec,demande de la clientèle, notamment financière. Après l’échec,
«Monsieur vidéo» vole vers le succès. Portrait d’un dirigeant réveillé«Monsieur vidéo» vole vers le succès. Portrait d’un dirigeant réveillé
et qui réveilleet qui réveille
«Il va falloir se réveiller.» C’est un peu la phrase culte de Thierry Weber. Que ce soit pour les agences
de communication, la télévision ou pour la Suisse dans son ensemble, le Vaudois d’adoption ne mâche
pas ses mots. Ce passionné de musique électronique, podcasteur de (presque) toujours, s’offre le
monde, ou tout du moins Singapour, en ouvrant une filiale là-bas. Au passage, son agence
lausannoise Thierry Weber change de nom pour devenir Breew (une anagramme de son nom).
Rencontre en une heure chrono.
Après avoir appris un métier qu’il n’exercera jamais, Thierry Weber se passionne pour la vidéo,
travaille pour une chaîne privée, participe à une start-up dans la télématique, puis se «plante»
royalement. D’un point de vue entrepreneurial s’entend. «J’étais éditeur de mon propre magazine TV
consacré à la musique electro, Line Up, au niveau suisse, puis nous avons sorti son pendant papier
glacé. Avec l’ambition que chaque numéro affiche un graphisme unique», se remémore-t-il. Mais
changer perpétuellement de maquette a un coût, qui se transforme en gouffre financier. «J’ai perdu
beaucoup d’argent et repris un emploi de salarié, une vie normale, pour rembourser mes dettes.»
Avec en prime, toutefois, une formation accélérée aux affres de la création d’entreprise.
C’est vers 2004 que l’appel de la caméra se fait à nouveau sentir. «C’était avant YouTube, mais des
possibilités existaient pour partager des contenus, poursuit-il. J’ai ainsi été le premier podcasteur
vidéo francophone.» C’est ainsi qu’il produit son propre show, Culturepod.ch. Au départ un peu
fouillis, il se concentre assez vite sur l’innovation, la technologie, la création d’entreprises. Pour cela,
il organise des interviews avec des personnalités comme Daniel Borel ou Pascal Couchepin lorsqu’il
était encore conseiller fédéral. Qu’il tutoiera, selon le principe qu’il s’était fixé.
Ainsi, Thierry Weber se crée un réseau et un business sans même s’en rendre compte. «On me
commandait une vidéo pour vanter des produits, des services, etc.» Monsieur vidéo fonde alors à
nouveau une agence portant son nom en 2005, qui monte en puissance. Ne lui parlez pas de fiction
ou de reportage télé de plusieurs mois, la vidéo pour le Web, c’est un rythme effréné. Il faut être
réveillé et Thierry Weber l’est.
A 44 ans, il compte parmi ses clients des sociétés comme Nestlé, General Motors, Boucheron, Baume
& Mercier, Visilab ou des stations de ski valaisannes comme Thyon 2000. «Je travaille également
souvent en sous-traitance pour d’autres agences de communication pour la partie vidéo», sourit-il, un
brin narquois. Au fil des ans, la PME lausannoise, qui compte six collaborateurs, a élargi ses