3. le multiplicateur des dépenses
publiques
Le multiplicateur au cœur de la
compréhension des politiques
économiques.
« La Politique économique consiste
dans la manipulation délibérée d’un
certain nombre de moyens mis en
œuvre pour atteindre certains fins »
Tinbergen
Distinction entre les objectifs et les
moyens est au cœur de la
problématique des politiques
publiques.
4. le multiplicateur des dépenses
publiques
Objectif: toute variable économique à
laquelle les pouvoirs publics assignent
une valeur souhaitable.
Instruments: toute économique que
les pouvoirs publics peuvent
influencer pour atteindre tel ou tel
objectif.
5. le multiplicateur des dépenses
publiques
Le mécanisme du multiplicateur:
politique budgétaire (politique menée
au moyen du budget de l’Etat).
6. le multiplicateur des dépenses
publiques
Le multiplicateur: traduit l’effet d’une variation d’un
élément autonome de la demande, sur le revenu.
Les dépenses publiques: biens et services achetés par
les pouvoirs publics nationaux et locaux.
Les dépenses publiques sont l’une des composantes
de la dépense globale. Si elles augmentent, la
dépense prévue croit pour tout niveau donné de
revenu.
Le concept du multiplicateur: remontant à Kahn
(1931), revêt plus d’importance avec l’économie
keynésienne.
Une augmentation des dépenses publiques induit une
augmentation plus importante du revenu.
7. Le multiplicateur des dépenses
publiques
Les dépenses publiques G représentant une
composante de la dépense globale. Si G augmente, la
dépense prévue croit pour tout niveau donné de
revenu Y.
Une augmentation de ces dépenses induit un
accroissement plus que proportionnel du revenu: DY
est plus important que DG. Le rapport DY/DG est le
multiplicateur des dépenses publiques.
.
8. Le multiplicateur des dépenses
publiques
DY/DG: indique combien augmente le
revenu en réaction à une augmentation
d’une unité de dépenses publiques (1dh).
L’équilibre keynésien: le multiplicateur des
dépenses publiques est supérieur à 1.
pourquoi la politique budgétaire a-t-elle cet
effet sur le revenu?
On a : C=C(Y-T) et Y=C+I+G
avec toute hausse du revenu Y, C augmente
aussi.
9. Le multiplicateur des dépenses
publiques
l’accroissement des dépenses publiques
induit un accroissement du Revenu et par
conséquent celui de la
consommation………cette dernière accroit
le revenu et donc la consommation…….il y
a donc une multiplication du l’effet de la
première hausse des dépenses publiques.
10. Le multiplicateur des dépenses
publiques
Hausse de la consommation égale PmC x DG
PmC: propension marginale à consommer
Hausse équivalente du Revenu DY
Départ : hausse des dépenses publiques DG
11. Le multiplicateur des dépenses
publiques
Nouvel accroissement de la dépense et du revenu et ainsi de
suite………..
Nouvel accroissement de la consommation = PMC(PMCXDG)
Hausse de la dépense et du Revenu
Hausse du revenu= PMCXDG
Hausse de la consommation égale PMC x DG
12. Le multiplicateur des dépenses
publiques
Boucle « consommation-revenu-
consommation »: se poursuit indéfiniment.
L’impact est:
variation initiale des dépenses publiques:
DG
Première variation de la consommation:
PMCXDG
Deuxième variation de la consommation:
(PMC)²DG
et ainsi de suite
DY= (1+PMC+PMC²+……)DG
13. Le multiplicateur des dépenses
publiques
Le multiplicateur des dépenses
publiques:
DY/DG=(1+PMC+PMC²+…..)
DY/DG= 1/(1-PMC)
14. Le multiplicateur fiscal
Hausse du revenu Y induisant une deuxième hausse de
la consommation induisant elle-même une autre hausse
du revenu et ainsi de suite.
Hausse de la consommation
Revenu : Y=C+I+G
Avec, l =investissement,
G=dépenses publiques
Récession
Baisse des impôts (T) par l’Etat Comme: C= C(Y-T)
15. Le multiplicateur fiscal
On a Y = C(Y-T)+I+G
DY= C(d Y- d T) avec I et G constants.
DY/DT= -c/1-c avec c la propension marginale à
consommer (PMC).
Donc le multiplicateur fiscal s’écrit :
DY/DT= -PMC/1-PMC
Il est très important de noter que l’effet du
multiplicateur fiscal est moins important que celui
des dépenses publiques, en d’autres termes, il est
plus aisé de stimuler la demande par la voie de
l’augmentation des dépenses publiques que par
celle de la baisse des impôts.