La 60e enquête de conjoncture réalisée par Bpifrance Le Lab se décline par secteurs. Découvrez l'enquête de conjoncture des PME dans le tourisme, un secteur qui esquisse un timide redressement...

2. Un timide
redressement
s’esquisse

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2014
PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 3
Le recul de l’activité
s’atténue
L’activité a encore reculé en 2014, mais la baisse du chiffre d’affaires, estimée
à -1,8 % en moyenne, est deux fois moindre qu’en 2013.
Les carnets de réservations, pour les entreprises concernées, se sont
significativement regarnis au second semestre, l’indicateur courant retrouvant son
niveau de fin 2012. La tendance pour les six prochains mois est stable par rapport
à mai 2014 mais nettement mieux orientée sur un an, l’indicateur prévisionnel des
réservations à -11 étant supérieur de 17 points au niveau de fin 2013.
Dans ce contexte de stabilisation progressive de la demande, les dirigeants
anticipent une diminution encore moins prononcée de leur activité en 2015.
L’indicateur avancé de l’activité, à -9, est beaucoup moins négatif que fin
2013 (-24).
• Évolution moyenne du CA annuel des PME du tourisme
Estimations de novembre
+ 2,1 %
- 2,0 %
- 3,7 %
- 1,8 %
2011
2012
2013
2014
• Indicateur des carnets de réservations des PME
du tourisme pour les 6 derniers mois
et évolution prévue à 6 mois
Solde des opinions opposées en %
Source : Bpifrance Le Lab.Source : Bpifrance Le Lab.

4. PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 5
La réduction des effectifs
ralentit quelque peu
Les suppressions de postes ont encore été importantes en 2014, un peu moins
cependant qu’en 2013.
La tendance à la réduction des effectifs devrait se prolonger en 2015, l’indicateur
avancé d’emploi restant en zone négative, à - 9, de façon moins prononcée
toutefois (indicateur à - 15 fin 2013).
Légère amélioration
de la situation financière
Au second semestre, les tensions de trésorerie sont retombées à leur niveau de
2012, après une très forte hausse au premier semestre consécutive à la hausse de
la TVA dans la restauration depuis le 1er janvier 2014.
• Indicateur d’emploi des PME du tourisme
pour l’année en cours (N) par rapport
à la fin de l’année précédente (N-1)
Solde des opinions opposées en %
Source : Bpifrance Le Lab.Source : Bpifrance Le Lab.
• Proportion des PME du tourisme estimant difficile
l’état de leur trésorerie au cours des 6 derniers mois
En %
10
0
-10
- 20
Mai
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Nov.
2011
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Nov.
2012
Mai
2013
Nov.
2013
Mai
2014
Nov.
2014
- 12
60
50
40
30
20
Mai
2011
Nov.
2011
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Nov.
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2013
Mai
2014
Nov.
2014
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5. PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 7
Les PME du tourisme continuent à avoir du mal à obtenir des crédits de trésorerie,
pour 36 % d’entre elles, soit 10 points de plus que la moyenne des PME. Il y a
cependant une légère amélioration par rapport aux deux semestres précédents
où la proportion culminait à 39 %.
Les résultats de l’exercice 2014 sont jugés très insuffisants, un peu moins toutefois
que ceux l’exercice précédent. En effet, l’indicateur prévisionnel de la rentabilité
pour l’exercice en cours ressort à - 28 en novembre 2014, contre - 32 un an
auparavant.
• Indicateur prévisionnel pour les 6 prochains mois
de la situation de trésorerie des PME du tourisme
Solde des opinions opposées en %
Source : Bpifrance Le Lab.
Source : Bpifrance Le Lab.
• Proportion des PME du tourisme déclarant un accès
« assez » ou « très » difficile aux crédits bancaires
de trésorerie au cours des 6 derniers mois
en %
20
10
0
- 10
- 20
- 30
- 40
- 50
Mai
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Nov.
2012
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2013
Nov.
2013
Mai
2014
Nov.
2014
- 30
Une part significative des PME du tourisme ayant une activité saisonnière concentrée
sur l’été (hôtellerie de plein air, hôtellerie-restauration des stations balnéaires…),
l’indicateur prévisionnel de la trésorerie est toujours inférieur en novembre à celui
du mois de mai. Toutefois, à - 30 en novembre 2014, il est meilleur que fin 2013
(- 46) et fin 2012 (- 34), ce qui présage d’une poursuite de l’assouplissement
de la trésorerie au premier semestre 2015.
40
35
30
25
20
15
10
Mai
2011
Nov.
2011
Mai
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Nov.
2014
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6. PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 9
Quasi-stabilisation
des investissements
Après deux années de fort recul, l’investissement se serait presque maintenu
en 2014. En effet, l’indicateur du volume d’investissement sur l’année en cours
s’établit à - 3, après - 17 fin 2013 et - 14 fin 2012.
Les prévisions d’investissement pour 2015 sont modérées, avec un indicateur
avancé à + 13. À ce niveau, il est supérieur à ceux de fin 2013 (+ 7) et 2012 (+ 9),
mais un peu en dessous de la moyenne sur 10 ans (+ 15).

7. PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 11
Méthodologie
À l’occasion de la 60e
édition de l’enquête semestrielle de conjoncture, 29 000 entreprises
des secteurs marchands non agricoles, de 1 à moins de 250 salariés et réalisant moins
de 50 M€ de chiffres d’affaires, ont été interrogées début novembre 2014.
L’analyse porte sur les 4 631 premières réponses jugées complètes et fiables
reçues avant le 2 décembre 2014.
Le secteur du tourisme, avec 249 réponses, représente 5 % de l’échantillon national.
Définitions
Les indicateurs ou soldes d’opinion correspondent à des soldes de pourcentages
d’opinions opposées :
• Indicateur en évolution = [(x % « en hausse ») – (y % « en baisse »)] x 100
• Indicateur en niveau = [(x % « bon/aisé ») – (y % « mauvais/difficile »)] x 100
Les pourcentages d’opinion neutre (« stable » ou « normal »), qui font le complément
des réponses à 100 %, ne sont donc pas pris en compte dans le calcul de ce type
d’indicateur.
Une entreprise est qualifiée « innovante » si elle a réalisé au moins
une des 5 actions suivantes au cours des 3 dernières années :
• financer des frais de recherche et développement (interne ou externe) ou recruter
du personnel de R&D ;
• acquérir une licence d’exploitation d’un procédé ou d’une technologie ;
• déposer un brevet, une marque, un dessin ou un modèle ;
• développer pour le compte de tiers un produit ou procédé (prestation)
nouveau ou significativement amélioré ;
• commercialiser sur le marché un nouveau produit, bien ou service,
(hors simple revente de produits nouveaux achetés à d’autres entreprises
et hors modifications esthétiques ou de conditionnement de produits
précédemment existants) ou utiliser un nouveau procédé (ou méthode)
de production, de commercialisation ou d’organisation. De plus, aucun produit
ou procédé analogue n’est déjà commercialisé ou utilisé par des concurrents.
Une entreprise « Fortement exportatrice » réalise plus du quart de son activité
à l’international, « Moyennement exportatrice » entre 6 % et 25 %
et « Non exportatrice » moins de 6 % (y compris 0 %).

8. PME 60e ENQUÊTE DE CONJONCTURE JANVIER 2015 tourisme Bpifrance Le Lab 13
SERVIR
L’AVENIR
Janvier2015
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