3. ÉDITO PRO A
La finale au meilleur des cinq manches ? C’est LA modification
majeure de cette saison 2012-13. Et c’est maintenant. Or qui
dit série dit ajustements. Aussi, cette finale entre Strasbourg et
Nanterre se disputera également sur le banc. D’un côté, Vincent
Collet et de l’autre, Pascal Donnadieu. Disputer la finale de la Pro A,
ce ne sera pas une nouveauté pour Collet. Celui qui est également
le sélectionneur des Bleus peut en effet devenir champion pour la
troisième fois avec... trois équipes différentes, lui qui avait triomphé
à Bercy en 2006 avec Le Mans puis en 2009 avec l’ASVEL.
Pour Donnadieu, l’histoire est tout autre. Elle a débuté en 1987,
déjà sur le banc de la JSF Nanterre, qui évoluait alors au niveau
départemental. Saison après saison, l’entraîneur a enchaîné les
montées pour arriver en Pro A. Puis en playoffs. Puis en finale.
Cette finale sera donc également un combat de techniciens, de
tacticiens. Les deux coaches ont su monter chacun une équipe
qui leur ressemble, qui a assimilé leur philosophie de jeu et l’a
retranscrite à la perfection. Du côté alsacien, il s’agit évidemment
de la rigueur, tout d’abord défensive, puis ensuite d’un basket
léché offensivement ; Collet connaît la méthode pour gagner. Du
côté de Nanterre, qui a montré de gros progrès défensivement en
playoffs, la ligne directrice est la même depuis que Donnadieu dicte
les consignes : courir, relancer, prendre des risques, livrer un jeu
offensif très attrayant. Opposition de styles, opposition d’hommes.
Opposition de chefs.
COLLET - DONNADIEU,
LE COMBAT
DES CHEFS
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4. PRÉSEN
DU MACOACH
COLLET
Vincent
49 ans / FRA
TAVANO
Pierre
44 ans / FRA
WEISSLER
Olivier
46 ans / FRA
10
ZIANVENI
Maxime
Intérieur / 1,98 m
33 ans / FRA
15
DUPORT
Romain
Pivot / 2,13 m
26 ans / FRA
8
GREER
Jeff
Arrière-Ailier / 1,96 m
33 ans / USA
14
GREER
Ricardo
Ailier-intérieur / 1,96 m
34 ans / USA
12
AJINCA
Alexis
Pivot / 2,15 m
25 ans / FRA
4
SHURNA
John
Ailier-intérieur / 2,04 m
23 ans / USA
7
SIGGERS
Jason
Ailier / 1,94 m
27 ans / USA
5
INVERNIZZI
Hugo
Arrière-Ailier / 1,98 m
20 ans / FRA
9
JEANNEAU
Aymeric
Meneur / 1,84 m
34 ans / FRA
13
CAMPBELL
Louis
Meneur / 1,90 m
34 ans / USA
6
TOUPANE
Axel
Ailier / 1,97 m
20 ans / FRA
LE BANC
ASSISTANTS
EN PENSANT À 2005
C’était il y a huit ans, le 12 juin 2005. Strasbourg devenait champion en battant Nancy 72 à 68.
Aujourd’hui, voici de nouveau la SIG en finale. Et comme en 2005 face au SLUC, elle est opposée à
l’équipe qui a terminé 8e
de la saison, à savoir Nanterre. De l’effectif actuel, trois joueurs, Aymeric
Jeanneau et les frères Greer, Jeff et Ricardo, sont de nouveau sous le maillot alsacien. Ils symbolisent toute
l’expérience de cette équipe, qui est montée en puissance durant l’hiver, enchaînant dix succès en Pro A et
atteignant la finale de la Disneyland Paris Leaders Cup LNB (battu par Gravelines-Dunkerque). L’entraîneur,
Vincent Collet, par ailleurs sélectionneur de l’équipe de France, a façonné un groupe qui a pour mot-clés
défense et application. Il peut s’appuyer sur ses tauliers, sur un banc très dense, d’où John Shurna et Jason
SIggers, entre autres, peuvent dégainer, et peut évidemment compter sur une raquette taille XXL avec le
trio de pivots Alexis Ajinça, Romain Duport, Nicolas De Jong.
STRASBOURG
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5. NTATION
ATCH ASSISTANT
LE GOFF
Franck
42 ans / FRA
COACH
DONNADIEU
Pascal
48 ans / FRA LE BANC
10
LIGHTY
David
Ailier / 1,98 m
24 ans / USA
15
BRUN
Stephen
Intérieur / 2,02 m
32 ans / FRA
13
PASSAVE-DUCTEIL
Johan
Pivot / 2,00 m
27 ans / FRA
16
PALACIOS
Juan
Pivot / 2,04 m
28 ans / COL
18
BOUTSIELE
Jerry
Pivot / 2,07 m
19 ans / FRA
4
NZEULIE
Jérémy
Arrière / 1,87 m
22 ans / FRA
9
COROSINE
Xavier
Arrière / 1,85 m
28 ans / FRA
5
JUDITH
Marc
Arrière-Ailier / 1,93 m
26 ans / FRA
11
JACKSON
C.J.
Pivot / 2,03 m
26 ans / USA
6
WARREN
Chris
Meneur / 1,76 m
24 ans / USA
14
MEACHAM
Trenton
Meneur / 1,87 m
32 ans / USA
NANTERRE DE MIRACLE
Quand il s’agit de retracer brièvement la saison de Nanterre, les mots sont difficiles à trouver. Les superlatifs
ont tous déjà été employés, au moins une fois. Peut-être le terme d’exploit est celui qui sied le mieux à cette
JSF-là. Ou plutôt “exploits“, au pluriel. Ce club au petit budget, à l’ambiance familiale, qui avait pour seul
objectif le maintien, a réussi exploit sur exploit : atteindre la finale de la Coupe de France, se qualifier pour
la première fois de son histoire en playoffs, éliminer le leader et vainqueur de la Disneyland Paris Leaders Cup
LNB, le BCM, en deux manches, puis sortir le champion en titre, Chalon, en deux matches également, le tout
en disputant ces playoffs sans un titulaire, l’ailier-fort Chris Oliver, décrocher un billet européen, une première,
là encore, pour la JSF... Nanterre est le premier 8e
de la saison à atteindre la finale depuis Nancy, en 2005,
qui s’était incliné à Bercy face à Strasbourg. La saison des hommes de Pascal Donnadieu est déjà historique.
Peuvent-ils aller encore plus loin ? Surtout avec l’apport maintenant de l’ex-Palois, CJ Jackson...
NANTERRE
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6. PLAYOFFS
LES DUELS
ALEXIS AJINÇA
CLÉ DE LA SÉR
EN SAISON, STRASBOURG A DOMINÉ NANTERRE À DOMICILE (87-68) COMME À L’EXTÉRIEUR (79-69). MAIS LES
COMPTEURS SONT REMIS À ZÉRO POUR CETTE FINALE AU MEILLEUR DES CINQ MANCHES, UNE MODIFICATION EN
LNB APRÈS HUIT CHAMPIONS SACRÉS À BERCY. ANALYSE DES DUELS.
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LES MENEURS
Strasbourg impressionne notamment par sa sérénité, sa capacité à garder la tête froide dans les moments importants. Or
à ce niveau, l’importance de sa doublette de meneurs est primordiale : Louis Campbell et Aymeric Jeanneau, voilà un duo qui
regorge d’expérience et de sang-froid. Tous deux sont de vrais patrons, qui pensent à la passe avant le tir, mais qui savent prendre
leurs responsabilités dans les moments importants. L’Américain est de plus un chien de garde référencé tandis que le Français fournit
également sa dose d’efforts de ce côté du terrain. Ils devront d’ailleurs mettre une forte pression sur leurs vis-à-vis, car à Nanterre, les
meneurs sont des dangers permanents. Chris Warren, tout en vitesse, est capable de dégainer à tout moment, et Trenton Meacham,
dans un style moins vif, plus en dribbles et feintes, est également un spécialiste du tir à longue distance. Si les deux Américains,
régulièrement alignés ensemble sur le parquet, prennent feu, alors Nanterre devient quasiment irrésistible.
7. FINALE PRO A
A,
RIE ?
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LES ARRIÈRES-AILIERS
Dans la demi-finale contre Chalon, il a livré deux
parties remarquables, et ce des deux côtés du terrain.
Il, c’est David Lighty. En défense, l’ailier américain de Nanterre
resta bien collé aux basques de Blake Schilb, et fut irrésistible
offensivement. Il a cumulé contre l’Élan 52 points à 8/11 à
trois-points, 17 rebonds, 8 passes, 16 fautes provoquées pour
67 d’évaluation en 81 minutes ! Outre l’ancien de Cantu,
la JSF dispose au poste 3 d’un autre spécimen redoutable
en défense, celui qui est surnommé “La sangsue“, à savoir
Marc Judith. En rotations au poste 2, Xavier Corosine, double
vainqueur du concours à trois-points, amène son adresse et
Jérémy Nzeulie sa densité physique. Quant à la SIG, elle ne
dispose pas d’un go-to-player extérieur comme Lighty, mais
de plus d’armes avec l’expérimenté Jeff Greer, le sniper
John Shurna, le duo de jeunes Français Axel Toupane-Hugo
Invernizzi. Le dernier arrivé, Jason Siggers, pigiste
médical de Gerald Fitch, s’est parfaitement acclimaté
et pourrait tenir le rôle du facteur X dans cette série.
LES INTÉRIEURS
La raquette : voilà, a priori, là où Strasbourg partait avec un grand avantage, haut de plus de 2,10 m. La SIG peut en effet se targuer d’aligner
trois pivots de très grande taille, Alexis Ajinça et Romain Duport (2,15 m) plus Nicolas De Jong (2,10 m), là où les pivots franciliens culminent
à 2,04 m pour Juan Palacios et 2,00 m pour Johan Passave-Ducteil. En saison, Ajinça, 2e
à l’élection du titre de MVP français derrière Edwin Jackson,
a causé bien des ravages dans la raquette de la JSF : 14 points, 10 rebonds et 2 contres en 23 minutes à l’aller, 23 points, 7 rebonds et 1 contre en
27 minutes au retour. Il détient peut-être la clé de cette série. Au poste 4, Nanterre est affaibli, ayant perdu Chris Oliver sur blessure depuis le premier
match des playoffs. Pour ne pas casser sa dynamique, le club n’avait pas fait appel à un pigiste médical, et intégré l’espoir Jerry Boutsiele. Stephen Brun,
shooteur référencé, est donc le seul ailier-fort de l’équipe. Lui l’ancien de Nancy trouvera face à lui un autre ancien Cougar, Ricardo Greer, la véritable plaque
tournante de la SIG. Trois pivots à 2,10 m, un ancien MVP du championnat, et ça ne suffit pas ? Il ne faut pas oublier Maxime Zianvéni, véritable
soldat, capable de rendre de précieux services, notamment en défense. Mais voilà aujourd’hui, le renfort de l’ex-pivot palois, CJ Jackson, fort
de ses 8,1 rebonds et 17,6 d’évaluation, peut changer complètement la donne du côté des Nanterriens.
8. RÉSULTATS - PROGRAMME
PRO A
Demi-finale Aller
20/05/2013 Nanterre bat Chalon* 84-81
21/05/2013 Strasbourg bat ASVEL 74-66
Demi-finale Retour
22/05/2013 Nanterre bat Chalon 103-91
23/05/2013 Strasbourg bat ASVEL* 73-52
PRO B
Demi- finale Aller
21/05/2013 Antibes bat EBPLO* 83-73
Châlons Reims bat Évreux* 80-74
Demi finale Retour
23/05/2013
Antibes bat EBPLO 83-79
Châlons Reims bat Évreux 74-73
PROGRAMME FINALES PRO B
JEUDI 30 MAI À 20H45 :
Châlons-Reims vs Antibes au Palais des Sports Pierre-de-Coubertin
à Châlons-en-Champagne
SAMEDI 1ER JUIN À 17H45 :
Antibes vs Châlons-Reims à la salle Salusse Santoni, match retour
MERCREDI 5 JUIN À 20H30 (BELLE ÉVENTUELLE) :
Châlons-Reims vs Antibes au Complexe Sportif René-Tys à Reims
PROGRAMME FINALES PRO A
MERCREDI 29 MAI À 20 H 45 (MATCH 1) :
Strasbourg vs Nanterre au Rhénus
VENDREDI 31 MAI À 19H00 (MATCH 2) :
Strasbourg vs Nanterre au Rhénus
MARDI 4 JUIN À 20H30 (MATCH 3) :
Nanterre vs Strasbourg à Coubertin (Paris)
SAMEDI 8 JUIN À 20H30 (MATCH 4) :
Nanterre vs Strasbourg à Coubertin (Paris)
VENDREDI 14 JUIN À 20H30 (MATCH 5)
Strasbourg vs Nanterre au Rhénus
Finale en trois matches gagnants
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10. UNE FINALE “SURPRISE“
Pau-Lacq-Orthez, premier de la saison régulière et de fait assuré de
retrouver l’élite à l’automne, espérait faire le doublé. Évreux, qui a
rêvé jusqu’à l’ultime journée de la première place, qui a pu compter
en demi-finale sur le retour de son MVP, Jeremiah Wood, voulait
continuer sa formidable saison. Finalement, il n’en sera rien. Il faut
remonter à la saison 2008-09 pour trouver trace d’une finale sans
les deux premiers : Besançon, 8e
, avait triomphé de Poitiers, 3e
.
Et depuis trois saisons, Bercy sacrait toujours le 1er
face au 2e
(Pau
bat Limoges en 2010, Nanterre bat Dijon en 2011 et Limoges bat
Boulazac en 2012). Châlons-Reims et Antibes ont donc mis fin à
cette logique qui régnait en playoffs depuis quelques années.
ATTAQUE CONTRE DÉFENSE ?
Châlons-Reims, c’est tout simplement la meilleure défense de la
division, avec une moyenne de 73,3 points accordés à l’adversaire
(là ou Antibes en encaisse 5 de plus, 78,3). Le CCRB a clairement
fait de la défense sa marque de fabrique. En playoffs, ni Fos-
sur-Mer ni Évreux n’ont réussi à atteindre la barre des 75 points
(62 puis 74 pour le FOPB, 74 puis 73 pour l’ALM). De l’autre
côté du terrain, l’avantage est à Antibes, 3e
attaque de Pro B,
avec 83,6 points marqués (80,1 pour Châlons-Reims). Et comme
le CCRB avec sa défense, les Sharks se sont montrés encore plus
redoutables en playoffs. Ainsi contre Boulogne-sur-Mer, ils ont
flambé avec 91, 94 puis 98 unités. Contre Pau-Lacq-Orthez, leur
compteur est monté deux fois à 83 points.
LE DUEL-CLÉ :
TYREN JOHNSON CONTRE TIM BLUE
L’atout offensif numéro 1 des deux équipes est un ailier-fort
OPPOSITION
QUI POUR ACCOMPAGNER PAU-LACQ-
ORTHEZ EN PRO A :
CHÂLONS-REIMS OU ANTIBES ?
PLAYOFFS
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11. N DE STYLESaméricain. Au CCRB, il s’agit de Tyren Johnson (2,02 m,
24 ans). Arrivé en Pro B après deux premières saisons
professionnelles en Belgique puis en D-League, il a tourné
à 15,5 points à 49,8% et 6,3 rebonds pour 16,3 d’évaluation
en 28 minutes. En face de lui, il trouvera Tim Blue (2,05 m,
28 ans). Passé par les Pays-Bas, l’Allemagne et la Finlande,
ce joueur bondissant a fait le spectacle à Antibes, alignant des
moyennes de 19,1 points à 54,6% et 7,7 rebonds pour 21,3
d’évaluation en 34 minutes.
LES FACTEURS X :
ANGELO TSAGARAKIS
ET RAPHAËL DESROSES
Le CCRB et les Sharks possèdent chacun bon nombre d’armes
offensivement. Parmi elles, des deux côtés, on trouve notamment
un extérieur français capable de faire basculer un match... et
donc une série. Valeur sûre de la Pro B, Angelo Tsagarakis est
diabolique dans son rôle de 6e
homme avec Châlons-Reims. Sur
les deux séries précédentes, ce shooteur réputé a scoré 13,3
points en seulement 23 minutes. Pour Antibes, le facteur X
pourrait être Raphaël Desroses. Il est arrivé en cours de saison,
en provenance de Limoges, mais c’est lui qui a apporté le plus
pour écarter Pau-Lacq-Orthez, cumulant 31 points et 13 rebonds
en deux matches.
EN SAISON : 1-1, BALLE AU CENTRE
Durant la saison régulière, chacune des deux équipes s’est imposée
sur le parquet adverse. Le 12 octobre, pour la 3e
journée, grâce
à l’activité de Tim Blue (22 points et 6 rebonds) et l’adresse de
Shaun Fein en sortie de banc (19 points à 5/7 derrière l’arc en
21 minutes), les Sharks ont imposé leur rythme pour gagner
86-82 à Reims. Trois mois plus tard, le 18 janvier, à l’occasion de
la 19e
journée, le CCRB a pris sa revanche, 82-75, s’appuyant sur
sa raquette américaine Tyren Johnson (23 points et 9 rebonds) –
Justin Burrell (18 points et 10 rebonds).
FINALE PRO B
11 www.soir-de-match.fr
12.
13.
14. PRO A DEMI-FINALES
STRASBOURG (2) BAT ASVEL (3) : 2-0
3e
défense du championnat cette saison derrière Roanne et Dijon, avec une
moyenne de 72,7 points encaissés, Strasbourg a haussé son intensité défensive
d’un cran en playoffs. L’ASVEL a été limitée à 118 points en deux matches,
remportés par la SIG 74-66 à domicile puis 73-52 à l’extérieur. Au match 1, la
bande à Vincent Collet a fait la différence dans le dernier quart (26-13), grâce
notamment à Jason Siggers (11 points, 7 rebonds, 3 passes et 3 interceptions),
intenable dans le finish. Deux jours plus tard, en revanche, les Alsaciens ont
dominé leur hôte villeurbannais de bout en bout, s’imposant très autoritairement.
Une fois encore l’apport du banc fut décisif avec par exemple 14 points
d’Aymeric Jeanneau, ancien de la Maison Verte. Alexis Ajinça a cumulé 28 points
et 12 rebonds en 49 minutes.
NANTERRE (8) BAT CHALON-SUR-SAÔNE (4) : 2-0
4-0. C’est le bilan de Nanterre en playoffs avant cette finale. C’est aussi le
bilan de Nanterre en 2012-13 face à Chalon. La JSF avait remporté chacune
de ses rencontres face à l’Élan en saison. Le champion se savait prévenu, mais
comme le BCM avant lui, il fut emporté par l’adresse des Franciliens. Nanterre a
réussi un hallucinant 14/21 à trois-points pour s’imposer 84-81 au Colisée au
match 1, puis a confirmé sur son parquet, 103-91 après prolongation en tirant
à 15/29 derrière l’arc. Sur la série, David Lighty a été remarquable des deux
côtés du terrain : en défense, il s’est occupé de Blake Schilb (3 d’évaluation,
son plus faible total de la saison, au match 2) et en attaque il était sur sa
planète (52 points à 8/11 à trois-points en cumulé).
LA DÉFENSE
DE LA SIG,
L’ATTAQUE
DE LA JSFL’ASVEL A BUTÉ SUR LE RIDEAU DÉFENSIF ALSACIEN,
CHALON-SUR-SAÔNE A ÉTÉ EMPORTÉ PAR L’ADRESSE
INSOLENTE FRANCILIENNE.
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