Mundial de Clubes FIFA 2009

FIFA Club World Cup
UAE 2009
Technical Report
and Statistics
Rapport technique et statistiques
Informe técnico y estadísticas
Technischer Bericht und Statistik

3FIFA Club World Cup UAE 2009
Table of
contents
Foreword 4
Story of the tournament 9
Technical and tactical analysis and trends 25
Statistics and team data 41
Results and ranking 42
Venues and stadiums 43
Match telegrams 44
Ofﬁcial FIFA awards 46
Statistics 48
Referees and assistant referees 53
Preliminary competition 54
Team data 56
FIFA delegation 70
Technical Study Group/editorial 72

4 Foreword
The FIFA Club World Cup UAE 2009 witnessed
a series of firsts, with a new host country and also a new
champion, as FC Barcelona overcame Estudiantes de la Plata
2-1 in an exhilarating final in Abu Dhabi’s Zayed Sports City
Stadium. Perhaps fittingly, the soon-to-be-crowned FIFA
World Player of the Year Lionel Messi scored the winning goal
in extra time, after the Argentine side had led for 89 minutes
of the match, before Pedro restored parity with a late header.
The final of this sixth edition of the competition again
pitted the continental champions of Europe against their
South American counterparts, but neither side had it easy on
their way to the final.
The tournament started off with Auckland City taking
on Dubai’s Al Ahli, champions of the inaugural UAE domestic
championship. Under the calm guidance of head coach Paul
Posa and captain Ivan Vicelich, the Kiwis ran out 2-0 victors,
with goals from Adam Dickinson and Chad Coombes, to set
up a quarter-final against Atlante of Mexico.
In the first quarter-final, TP Mazembe of Congo DR
played Pohang Steelers, the AFC Champions League winners
from Korea Republic. Mbenza Bedi’s superb strike gave the
African champions the advantage, but Denilson’s second-half
double – popular with the Emirati locals after the striker spent
six years playing in the UAE – swung the game in the Asians’
favour, despite the heroics of Mazembe’s goalkeeper Muteba
Kidiaba.
Whilst Pohang set themselves up for a semi-final with
Estudiantes, the winner of the match between Auckland
City and Atlante knew their reward would be an encounter
against Barcelona in the second semi-final.
Joseph S. Blatter
FIFA President
Atlante eventually cantered to a 3-0 victory, with goals
from Daniel Arreola, Christian Bermudez and an added-time
finish from Lucas Silva ample reward for controlling 75% of
possession during the 90 minutes.
The two semi-finals provided plenty of action and
drama for the supporters, including the vocal contingent
who had travelled all the way from Buenos Aires to cheer on
Alejandro Sabella’s side.
Estudiantes were the first to book their final spot with a
bruising 2-1 win against Pohang Steelers, who finished with
eight men, whilst Barcelona came from a goal behind against
Atlante to win 3-1.
Pohang Steelers beat Atlante 4-3 on penalties to finish
third, Kim Hyun-Gil scoring the winning spot-kick after Song
Dong-Jin had saved Rafael Marquez’s effort and Horacio
Peralta had hit the outside of the post.
In the match for fifth place, Riki van Steeden slotted
home the winner with the four minutes of allocated added
time almost up to ensure that Auckland City, who were only
founded five years ago, finished fifth in the competition,
defeating TP Mazembe 3-2.
A total of 133,724 spectators witnessed some hugely
exciting football during the eight matches in Abu Dhabi.
Spectators also saw clubs from Oceania, Asia, Africa and
North and Central America challenging and pushing teams
from Europe and South America all the way for the title
of FIFA Club World Cup champions 2009, setting up an
intriguing return to Abu Dhabi in December 2010.
We are very grateful to the Local Organising Committee
in the UAE, Dentsu and our partners, including TOYOTA, for
once more making the tournament such a great success.
Joseph S. Blatter
FIFA President
Chuck Blazer
Chairman of the Organising Committee

La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2009 a
réservé son lot de premières : un nouveau pays hôte et surtout
un nouveau champion, le FC Barcelone, vainqueur d’Estudiantes
de La Plata au terme d’une finale à suspense disputée sur la
pelouse du Zayed Sport City Stadium d’Abou Dhabi. Comme un
symbole, le futur Joueur Mondial de la FIFA 2009, Lionel Messi,
a inscrit le but du titre en prolongations. La formation argentine
avait pourtant mené au score jusqu’à la 89e
minute, moment
choisi par Pedro pour égaliser d’une tête salvatrice.
Une nouvelle fois, la finale de cette sixième édition de
la compétition – la première organisée sur le sol émirati – a
opposé le champion d’Europe à son vis-à-vis sud-américain.
Mais pour ces deux formations, atteindre la finale n’a pas été
de tout repos.
Le tournoi a débuté par la rencontre opposant
Auckland City aux locaux d’Al Ahli, vainqueurs du
championnat des Émirats arabes unis. Inspirés par la sérénité
de leur entraîneur, Paul Posa, et de leur capitaine, Ivan
Vicelich, les Kiwis se sont imposés 2-0 grâce à des réalisations
d’Adam Dickinson et Chad Coombes, et ont ainsi gagné le
droit de défier les Mexicains d’Atlante FC en quarts de finale.
Le premier quart de finale voyait les Congolais du
TP Mazembe affronter les Coréens des Pohang Steelers,
champions de l’AFC. Les champions d’Afrique ouvraient la
marque grâce à une superbe frappe signée Mbenza Bedi,
mais le doublé du Brésilien Denilson – très populaire aux
Émirats pour y avoir joué pendant six saisons – a fait pencher
le match en faveur des Asiatiques malgré les exploits du
portier de Mazembe, Muteba Kidiaba.
Alors que Pohang se préparait d’ores et déjà à défier
Estudiantes dans la première demi-finale, Atlante FC et
Auckland City se disputaient le droit d’affronter le FC
Barcelone dans la seconde.
Daniel Arreola, Christian Bermudez et Lucas Silva ont
finalement permis aux Mexicains de s’imposer 3-0, score sans
appel récompensant logiquement la supériorité du champion
de la CONCACAF, notamment en termes de possession du
ballon (75%).
Les deux demi-finales ont offert énormément de
spectacle au public, y compris au bruyant contingent sud-
américain qui avait fait le voyage depuis Buenos Aires pour
soutenir la formation d’Alejandro Sabella.
Estudiantes a été la première équipe a se qualifier pour
la finale en dominant 2-1 les Pohang Steelers, qui ont été
contraints de terminer le match à huit. De son côté, Barcelone
a disposé d’Atlante FC 3-1 après avoir été mené 1-0.
Les Pohang Steelers ont ensuite battu Atlante 4-3 à
l’issue de la séance des tirs au but pour décrocher la troisième
place. Kim Hyun-Gil a inscrit le tir au but victorieux après que
son gardien Song Dong-Jin a détourné la tentative de Rafael
Marquez et qu’Horacio Peralta a quant à lui trouvé le montant.
Dans le match pour la cinquième place, Riki van
Steeden a inscrit le but de la victoire à quatre minutes de la
fin du temps règlementaire, permettant aux Néo-Zélandais
d’Auckland City de battre le TP Mazembe 3-2. Cette
cinquième place constitue une performance remarquable pour
ce club, fondé il y a seulement cinq ans.
Au total, les huit matches disputés à Abou Dhabi ont
permis aux 133 724 spectateurs présents d’assister à des
affrontements spectaculaires et palpitants. Les spectateurs
ont également vu des équipes d’Océanie, d’Afrique, d’Asie,
d’Amérique du Nord et centrale pousser des formations
européennes et sud-américaines dans leurs derniers
retranchements. La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA
2010, qui sera de nouveau organisée à Abou Dhabi en
décembre prochain, promet d’être passionnante.
Nous remercions infiniment le Comité Organisateur
Local des Émirats arabes unis, Dentsu, nos partenaires et
notamment TOYOTA pour avoir une nouvelle fois contribué à
ce que cette compétition soit un franc succès.
Joseph S. Blatter
Président de la FIFA
Chuck Blazer
Chairman, Organising
Committee for the FIFA
Club World Cup United
Arab Emirates 2009
Chuck Blazer
Président de la commission d'organisation

6 Foreword
La Copa Mundial de Clubes de la FIFA 2009
experimentó algunas “novedades”, con un nuevo anfitrión,
así como un nuevo campeón, luego de que el FC Barcelona
derrotara al Estudiantes de la Plata 2-1 en una excitante
final en el Estadio Zayed Sports City de Abu Dabi. El que
merecidamente sería coronado después Jugador Mundial de
la FIFA, Lionel Messi, anotó el gol de la victoria en el tiempo
suplementario, luego de que el conjunto argentino liderara el
marcador hasta el minuto 89 cuando Pedro consiguió igualar
el resultado con un potente frentazo.
En la 6ª edición del torneo, la final volvía a enfrentar
al campeón continental europeo contra su homólogo
sudamericano, no obstante que ambos elencos hallaran seria
resistencia en su marcha hacia la final.
El torneo arrancó con el choque entre el Auckland City
y el Al Ahli de Dubái, el ganador del campeonato nacional
inaugural de EAU. Bajo la experta dirección del técnico Paul
Posa, y del capitán Ivan Vicelich, los “kiwis” se alzaron con
un triunfo por 2 a 0, con goles de Adam Dickinson y Chad
Coombes, para enfrentarse luego al Atlante FC de México en
cuartos de final.
En el primer encuentro de cuartos de final, el TP
Mazembe de la RD Congo se midió ante el Pohang Steelers,
el ganador coreano de la Liga de Campeones de la AFC.
Un potente remate de Mbenza Bedi adelantó al campeón
africano en el marcador, sin embargo, los dos goles de
Denilson dieron la victoria al conjunto asiático en el segundo
tiempo, no obstante las heroicas salvadas del portero del
Mazembe, Muteba Kidiaba.
Mientras que el Pohang se clasificaba para las
semifinales contra el Estudiantes, el vencedor del encuentro
entre el Auckland City y el Atlante FC sabía que su rival en la
segunda semifinal sería el FC Barcelona.
El Atlante ganó cómodamente por 3 a 0, con goles
de Daniel Arreola, Christian Bermúdez y Lucas Silva en el
descuento, una victoria merecida en vista de haber dominado
el choque con el 75% de posesión de balón durante los 90
minutos de juego.
Ambas semifinales ofrecieron momentos de gran
acción y dramatismo a los hinchas, incluido el contingente
de seguidores que arribó expresamente de Buenos Aires para
alentar al conjunto de Alejandro Sabella.
El Estudiantes fue el primero en asegurarse un
puesto en la final al derrotar por 2 a 1 al Pohang Steelers,
que terminó jugando con ocho hombres, mientras que el
Barcelona conseguía una victoria por 3 a 1, tras hallarse un
gol abajo frente al Atlante FC.
El Pohang Steelers logró ocupar el tercer puesto al batir
al Atlante por 4 a 3 en la tanda de penales, anotando Kim
Hyun-Gil el penal de la victoria, luego de que Song Dong-
Jin atajara el remate de Rafael Márquez, y Horacio Peralta
estrellara su tiro en la parte externa del poste.
En el partido por el quinto puesto, Riki van Steeden
marcó el gol decisivo sobre el filo de los cuatro minutos
de descuento, derrotando al TB Mazembe por 3 a 2 y
asegurando así el quinto lugar para el Auckland City, club
que fuera fundado hace apenas cinco años.
Los ocho partidos en Abu Dabi proporcionaron algunos
momentos de fútbol exquisito a la totalidad de 133,724
espectadores, quienes fueron testigos de la resistencia y
desafío que ofrecieron los clubes de Oceanía, Asia, África
y de América del Norte y Central a los representantes
de Europa y Sudamérica en su marcha hacia el título de
campeones de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA 2009,
prefigurando así un retorno pleno de suspenso en Abu Dabi
en diciembre de 2010.
Estamos muy agradecidos al Comité Organizador
Local de EAU, a Dentsu y a nuestros socios, incluyendo a
TOYOTA, por haber hecho del torneo un éxito tan rotundo,
nuevamente.
Joseph S. Blatter
Presidente de la FIFA
Chuck Blazer
Presidente de la Comisión Organizadora

Neuer Gastgeber, neuer Titelträger: So lautet die
Bilanz der FIFA Klub-Weltmeisterschaft 2009, die mit einem
2:1-Sieg des FC Barcelona gegen Estudiantes de La Plata
zu Ende ging. Im packenden Finale im Zayed-Sports-City-
Stadion in Abu Dhabi lagen die Spanier bis zur 89. Minute
zurück, ehe Pedro per Kopf zum Ausgleich traf. Das ent-
scheidende Tor in der Verlängerung schoss Lionel Messi, der
wenige Tage darauf als FIFA-Weltfussballer des Jahres geehrt
werden sollte.
Bei der sechsten Austragung dieses Wettbewerbs
standen sich im Endspiel einmal mehr die Kontinentalmeister
aus Europa und Südamerika gegenüber, die auf dem Weg
dorthin allerdings einige bange Momente überstehen
mussten.
Zum Auftakt des Turniers traf Auckland City auf Al
Ahli aus Dubai, den amtierenden Meister der VAE. Unter
der ruhigen Führung von Trainer Paul Posa und Kapitän
Ivan Vicelich setzten sich die Kiwis durch Tore von Adam
Dickinson und Chad Coombes mit 2:0 durch und zogen ins
Viertelfinale gegen den mexikanischen Atlante FC ein.
Im ersten Viertelfinale zwischen TP Mazembe aus
der DR Kongo und den koreanischen Pohang Steelers,
den Gewinnern der AFC Champions League, gingen die
Afrikaner zunächst durch einen herrlichen Weitschuss von
Mbenza Bedi in Führung. Nach der Pause drehte dann aber
Denilson mit einem Doppelpack an alter Wirkungsstätte –
der Stürmer hatte sechs Jahre lang in den VAE gespielt – die
Partie zugunsten der Asiaten, wogegen auch der starke
Torhüter Mazembes, Muteba Kidiaba, letztlich nichts aus-
richten konnte.
Nachdem Pohang damit für das erste Halbfinale gegen
Estudiantes qualifiziert war, duellierten sich Auckland City
und Atlante darum, im zweiten Halbfinale Barcelona heraus-
fordern zu dürfen.
Die Mexikaner kontrollierten das Spiel, hatten 75 %
Ballbesitz und kamen dank Toren von Daniel Arreola,
Christian Bermúdez und – in der Nachspielzeit – Lucas Silva
zu einem ungefährdeten 3:0-Erfolg.
Beide Halbfinals boten hochstehenden Fussball und
viel Dramatik, sehr zur Freude der Zuschauer, unter ihnen
eine eigens aus Buenos Aires angereiste Fangruppe von
Estudiantes.
Das Team von Alejandro Sabella belohnte den lautstar-
ken Einsatz seiner Anhänger mit einem 2:1 gegen Pohang,
das die Partie mit nur acht Spielern beendete. Im zweiten
Halbfinale bezwang Barcelona nach anfänglichem Rückstand
Atlante mit 3:1.
Das Spiel um den dritten Platz gewann Pohang gegen
Atlante mit 4:3 im Elfmeterschiessen. Den entscheidenden
Versuch versenkte Kim Hyun-Gil, nachdem Rafael Márquez
an Song Dong-Jin gescheitert war und Horacio Peralta nur
den Pfosten getroffen hatte.
Den fünften Schlussrang sicherte sich das erst vor fünf
Jahren gegründete Auckland City, für das Riki van Steeden
in der vierten Minute der Nachspielzeit den 3:2-Siegtreffer
gegen Mazembe markierte.
Insgesamt 133 724 Zuschauer verfolgten die acht
Spiele in Abu Dhabi und erlebten, wie die Teams aus
Ozeanien, Asien, Afrika und Nord- und Mittelamerika den
Favoriten aus Europa und Südamerika alles abverlangten
– eine spannende Ausgangslage für die nächste FIFA Klub-
Weltmeisterschaft im Dezember 2010, die erneut in Abu
Dhabi stattfinden wird.
Unser besonderer Dank gilt dem lokalen
Organisationskomitee, Dentsu und unseren Partnern, insbe-
sondere TOYOTA, dank deren Einsatz auch diese Austragung
des Turniers zu einem vollen Erfolg wurde.
Joseph S. Blatter
FIFA-Präsident
Chuck Blazer
Vorsitzender der Organisationskommission

10 Story of the tournament
Story of the
tournament
Author: Ioan Lupescu
The FIFA Club World Cup was held for the sixth time
between 9 and 19 December 2009. After making its debut
in Brazil and following a four-year stint in Japan, the 2009
competition moved to Abu Dhabi in the United Arab
Emirates.
Play-off for the quarter-finals
Al Ahli FCD (UAE) v. Auckland City FC (NZL) 0-2 (0-1)
The tournament got under way with a match between
the UAE champions, Al Ahli, and the top team in Oceania,
Auckland City. As hosts, Al Ahli had high expectations
going into the competition, but they came up against an
Auckland team that was well drilled defensively and played
on the counter-attack. Both teams showed great energy
and an impressive work-rate throughout the match. Shortly
before half-time, Dickinson (22) turned the ball home after
a wonderful cross from Hayne (16) to give Auckland a 1-0
lead. The second half saw Al Ahli drive forward in search
of an equaliser and they had a number of chances to draw
level. Instead, Coombes (8) unleashed a powerful long-
range strike that nestled in the net to double Auckland’s
advantage, thereby burying the hosts’ dreams in the very
first match.
Quarter-finals
TP Mazembe (COD) v. Pohang Steelers FC (KOR)
1-2 (1-0)
The crowd at the spectacular Mohammad Bin Zayed Stadium
was treated to a fast-paced match between two teams with
contrasting playing styles. The Korean side, AFC Champions
League winners, attacked with controlled build-up play,
which brought them a number of chances in the first half.
It was all to no avail, however, as a spectacular long-range
strike gave African champions TP Mazembe the lead. Driven
on by their vociferous dancing fans, the Congo DR team
held on their lead until the break. As the second half wore
on, Pohang increasingly took control of the game and put
more and more pressure on Mazembe, and two goals from
Brazilian striker Denilson (10) ultimately turned the match in
Pohang’s favour.
Auckland City FC (NZL) v. Atlante FC (MEX) 0-3 (0-1)
Atlante were in control of the game from the very first
whistle, penning the New Zealanders back in their own half
with controlled build-up play based around a short passing
game. Auckland City, however, were solid defensively and
withstood the pressure for long periods before the Mexicans
eventually took the lead when an Auckland defender
inadvertently played the ball into an opponent’s path. It was
much the same story in the second half as the Kiwis’ attacks
were few and far between. The Mexicans continued to
dominate the game with 76% possession, and two strikes
from Bermudez (18) and Silva (63) gave them a thoroughly
deserved 3-0 victory and a semi-final encounter with
FC Barcelona.
Semi-finals
Pohang Steelers FC (KOR) v. Estudiantes de La Plata (ARG)
1-2 (0-1)
The first semi-final pitted the Asian champions against
South America’s Copa Libertadores winners. In the first
half, the packed crowd was treated to a high-tempo battle
between two evenly matched teams. After Boselli (17) had
hit the post with an overhead kick, the Koreans began to
find their feet although they did not seriously trouble the
compact Argentinian defence. In the end, it was Benitez

(23) who broke the deadlock shortly before half-time with
a free kick. After the break, Estudiantes showed their class
to score again with a wonderful move involving Verón (11),
Perez (8) and Benitez. The game then became even more
competitive and the Koreans reduced the deficit in the 71st
minute – despite being reduced to ten men 15 minutes
earlier – thanks to a goal from Denilson (10). The Koreans
then thwarted their own chances of finding an equaliser
by losing a further two players to red cards in the space of
five minutes, which left them with little chance against the
dominant Argentinians.
Atlante (MEX) FC v. FC Barcelona (ESP) 1-3 (1-1)
The second FIFA Club World Cup semi-final brought
together Atlante and UEFA Champions League winners
Barcelona. The Mexicans got off to an impressive start in
front of an excellent crowd, with Rojas (19) giving them
a surprise lead by turning the ball home after a long free
kick from goalkeeper Vilar (3). The Mexicans even had the
opportunity to make it 2-0 shortly after but Navarro (7) was
unable to convert when presented with an open goal. As the
game went on, the Spaniards began to increase the pressure
on the Mexicans and it eventually paid off in the 35th
minute
when Busquets (16) slotted home following a corner kick
to make it 1-1. Barcelona coach Guardiola introduced Messi
(10) early in the second half even though he was carrying a
slight injury, and the Argentinian promptly repaid his coach’s
faith by giving his team the lead with his very first touch
following an inch-perfect pass from Ibrahimovic (9). The
Spaniards were now in complete control and they settled
into their familiar passing game, enjoying nearly 70%
possession. Pedro (17) increased their lead in the
67th
minute after a delightful through-ball from Iniesta (8),
and so became the only player in the Barcelona ranks to
score in all six competitions that the team won in 2009.
There were further chances for both sides, but ultimately no
change to the scoreline.
Play-off for fifth place
TP Mazembe (COD) v. Auckland City FC (NZL) 2-3 (0-1)
Both teams worked hard and showed an immense desire
to win this intense, high-scoring match. TP Mazembe
were constantly looking to attack, even though they had
to play with ten men from as early as the 24th
minute.
Their task became even harder in the 29th
minute when
Hayne (16) opened the scoring for Auckland. The
African champions were not discouraged, however, and
they turned the game on its head thanks to goals from
Kasongo (27) and Kasusula (3) in the space of just seven
minutes. Their lead was short-lived though as Hayne
restored parity just five minutes later. Both teams then
went on the attack and had a number of chances to seize
the advantage. Just as the fans were preparing themselves
for the drama of a penalty shoot-out, the New Zealanders
launched an impressive counter-attack that was finished
off by substitute Van Steeden (21) to seal a 3-2 win.
Play-off for third place
Pohang Steelers FC (KOR) v. Atlante FC (MEX)
1-1 (1-0) 4-3 PSO
This match between the teams from Korea Republic and
Mexico started at an impressive pace. Atlante had the first
clear chance of the game in the 14th
minute when Marquez
(8) struck the bar with a header. Pohang Steelers hit back
immediately, however, and after a mazy dribble, striker
Denilson (10) was thwarted by goalkeeper Vilar (3). Atlante’s
Pereyra (10) hit the post with a shot from the edge of the
area in the 35th
minute, but shortly afterwards Denilson
pounced on a header from Kim Jung Kyum (16) to score his
fourth goal in three games and give Pohang a 1-0 lead. The
second half had barely started when Pereyra cleverly slipped
the ball through to Marquez, who finished in style to level

at 1-1. The teams’ energy levels then dropped somewhat,
this being their third match in a matter of a few days. There
was still time, just before the end of the game, for Pereyra to
strike the post with a header from a Gonzalez (5) free kick,
but a penalty shoot-out was needed to separate the teams.
In the end, Pohang goalkeeper Song Dong Jin (21) proved to
be the match-winner.
Final
Estudiantes de La Plata (ARG) v. FC Barcelona (ESP)
1-2 a.e.t (1-1, 1-0)
A near-capacity crowd in Abu Dhabi’s Zayed Sports City
Stadium saw a match between two teams with different
tactical approaches. Barcelona, shorn of the injured
Iniesta (8) in midﬁeld, tried to dictate play by keeping
hold of the ball and moving it around the team to create
openings. The tactics of Estudiantes coach Sabella were
ideal, however, and his team was content to let the
Spaniards control the game. Despite their pressure and
territorial advantage, Barça did not create any clear-cut
goal-scoring opportunities in the ﬁrst half. The Gauchos,
meanwhile, driven on by captain Verón (11), relied on
their ploy of switching quickly from defence to attack,
and their tactics paid off in the 37th
minute when Boselli
(17) headed home a cross from Diaz (13) to give his team
a 1-0 lead. Barcelona stepped up a gear after the break,
and Ibrahimovic (9), Henry (14) and Messi (10) all came
close to equalising. Coach Guardiola then brought on
fresh legs for the closing stages, Touré (24) and Jeffren
(7) replacing Busquets (16) and Henry. As the clock
ticked down towards victory for the tireless Argentinians,
Pedro (17), who had come on as a substitute at half-
time, headed home to draw the match level at 1-1. The
Spaniards looked the fresher of the two sides in extra time,
and in the 110th
minute, Messi, who was named as the
tournament’s best player, chested home to seal victory.
Barcelona’s triumph in the FIFA Club World Cup UAE 2009
crowned an extraordinary year, the most successful in the
club’s history.

Compte-rendu
de la compétiton
Auteur : Ioan Lupescu
La sixième édition de la Coupe du Monde des Clubs de la
FIFA s’est déroulée du 9 au 19 décembre. Après la première
qui avait eu lieu au Brésil et les quatre dernières éditions
organisées au Japon, c’est à Abou Dhabi qu’est revenu
l’honneur d’accueillir la compétition.
Match de qualification
pour les quarts de finale
Al Ahli FCD (UAE) – Auckland City FC (NZL) 0-2 (0-1)
Pour ouvrir le tournoi, le champion des Émirats arabes unis
affrontait le champion océanien des clubs, Auckland City
FC. L’Al Ahli FCD, qui se devait de faire bonne figure devant
son public, est tombé sur une formation néo-zélandaise très
bien organisée défensivement et pratiquant le contre. Le
match était engagé de part et d’autre, mais c’est Dickinson
(22) qui, peu avant la pause, a marqué de l’extérieur du
droit sur un centre fuyant de Hayne (16) au second poteau.
En deuxième période, Al Ahli a poussé pour égaliser et s’est
créé de nombreuses occasions, mais c’est au contraire une
frappe lointaine du gauche signée Coombes (8) qui mettait
Auckland à l’abri et scellait définitivement le sort de l’équipe
hôte.
Quarts de finale
TP Mazembe (COD) – Pohang Steelers FC (KOR) 1-2 (1-0)
Cette affiche a offert aux spectateurs du stade Mohammad
bin Zayed un match plein et enlevé, disputé par deux
équipes à la philosophie de jeu différente. L’équipe
coréenne, victorieuse de la Ligue des Champions de l’AFC,
s’efforçait de construire le jeu de manière posée, et s’est créé
quelques occasions au terme de mouvements intéressants.
Soutenu par les chants et les danses de ses supporters,
c’est toutefois le champion d’Afrique, le TP Mazembe, qui
a ouvert la marque sur une magnifique frappe lointaine et
a pu regagner les vestiaires avec cet avantage d’un but. En
deuxième période, l’emprise des Coréens sur le jeu s’est
intensifiée et Mazembe a fini par plier, concédant deux buts
à l’attaquant brésilien des Pohang Steelers, Denilson (10).
Auckland City FC (NZL) – Atlante FC (MEX) 0-3 (0-1)
D’entrée, l’Atlante FC a pris le match à son compte,
cherchant à déstabiliser l’équipe néo-zélandaise grâce à son
jeu de passes courtes et précises. Mais la bonne organisation
défensive d’Auckland City lui a permis de résister une
bonne partie de la première mi-temps, avant qu’une bévue
d’un défenseur n’offre aux Mexicains le premier but de la
rencontre. La physionomie du match restait la même après la
pause, les joueurs d’Auckland s’attachant à défendre et ne
se montrant que rarement dangereux. Atlante, fort de 76%
de possession de balle, continuait sur sa lancée et aggravait
le score grâce à des réalisations de Bermudez (18) et Silva
(63), remportant un succès mérité et une place en demi-
finales face au FC Barcelone.
Demi-finales
Pohang Steelers FC (KOR) – Estudiantes de La Plata
(ARG) 1-2 (0-1)
Pour cette première demi-finale, le champion d’Asie et
le champion d’Amérique du Sud ont offert au nombreux
public une première période aussi animée qu’équilibrée.
Réveillés par un ciseau retourné de Boselli (17), qui alla
s’échouer sur le poteau, les Sud-Coréens ont peu à peu
mieux maîtrisé leur sujet sans pour autant prendre à défaut
la compacte défense argentine. C’est finalement sur coup
franc que Benitez (23) a pu donner l’avantage à Estudiantes
de La Plata peu avant la mi-temps. Au retour des vestiaires,
un joli mouvement initié par le duo Verón (11) – Perez (8) et
conclu victorieusement par Benitez a permis aux Argentins
de faire étalage de la qualité de leur jeu collectif. Le match

allait en s’intensifiant. Bien qu’en infériorité numérique
depuis la 56e
minute de jeu, les Coréens sont parvenus à
réduire le score à la 71e
sur un but du Brésilien Denilson
(10). Malgré leur application et leur détermination, les
Pohang Steelers écopaient de deux nouveaux cartons
rouges en l’espace de cinq minutes et perdaient ainsi toute
chance de revenir dans le match.
Atlante FC (MEX) – FC Barcelone (ESP) 1-3 (1-1)
La deuxième demi-finale a opposé l’Atlante FC au FC
Barcelone, vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA.
Sur un long coup franc du gardien Vilar (3), Rojas (19), plus
rapide que tout le monde, trompait la défense et le gardien
catalan pour ouvrir le score à la surprise générale. Les
Mexicains ont ensuite été tout proches de doubler la mise
mais Navarro (7), seul face au but, ne parvenait à conclure.
La pression de Barcelone s’est faite de plus en plus intense
au fil du match, et l’égalisation est logiquement intervenue
à la 35e
minute de jeu, sur un coup de pied de coin qui
profitait à Busquets (16).
À la reprise, l’entraîneur de Barcelone, Guardiola, a fait
entrer en jeu Messi (10), ménagé car légèrement blessé,
et ce dernier n’a pas tardé à s’illustrer quand, sur un
excellent service en profondeur d’Ibrahimovic (9), il a donné
l’avantage aux siens. Le match était dès lors maîtrisé par
les Blaugrana (plus de 70% de possession de balle) et leur
redoutable jeu de passes. Bien servi au cœur de la surface
par Iniesta (8), Pedro (17) ne s’est d’ailleurs pas fait prier
pour marquer le but du 3-1, et ainsi devenir le seul joueur
du club à avoir marqué dans les six compétitions remportées
par le FC Barcelone en 2009. Malgré quelques franches
occasions de part et d’autre, le score est resté inchangé.
Match pour la 5e
place
TP Mazembe (COD) – Auckland City FC (NZL) 2-3 (0-1)
Les deux équipes ont montré beaucoup d’engagement et
de volonté de gagner dans ce match animé et riche en buts.
Le TP Mazembe a joué toute la rencontre de manière très

offensive bien que réduit en infériorité numérique dès la
24e
minute, et la tâche est devenue plus dure encore après
l’ouverture du score signée Hayne (16) à la demi-heure de
jeu. Les champions d’Afrique sont toutefois parvenus à
renverser le cours du match en seulement sept minutes par
Kasongo (27), sur une superbe frappe, et Kasusula (3), au
terme d’une belle action collective. Cinq minutes plus tard,
les Néo-Zélandais ont recollé au score grâce au deuxième
but personnel de Hayne. Le match s’est ensuite débridé, les
deux équipes se procurant bon nombre d’occasions. Alors
que la séance de tirs au but semblait se profiler, Auckland
a mené une rapide contre-attaque conclue victorieusement
par Van Steeden (21), s’adjugeant ainsi la cinquième place
de la compétition.
Match pour la 3e
place
Pohang Steelers FC (KOR) – Atlante FC (MEX) 1-1 (1-0)
4-3 t.a.b.
La rencontre a débuté sur un rythme élevé et la première
chaude alerte sur le but coréen est survenue à la 14e
minute, lorsqu’une tête de Marquez (8) a heurté la barre
transversale. Peu après, ce fut au tour des Pohang Steelers
de se créer une bonne occasion, par l’intermédiaire de
Denilson (10) qui butait sur le gardien Vilar (3) au terme
d’un joli raid solitaire. Après que la frappe de Pereyra (10)
a heurté le poteau à la 35e
minute, l’inévitable Denilson
s’est chargé d’ouvrir la marque – son quatrième but en
trois matches – sur un service de la tête de Kim Jung Kyum
(16), bien aidé par la passivité de la défense mexicaine.
Au tout début de la seconde période, Pereyra a conclu
un joli mouvement côté droit en servant Marquez dans la
profondeur pour l’égalisation. La rencontre a ensuite baissé
d’intensité, les deux équipes semblant éprouvées par leur
troisième match en peu de jours. Dans les derniers instants
de la rencontre, Pereyra voyait sa tête heurter la base du
montant sur un coup franc de Gonzalez (5). Plus rien n’allait
être marqué et, lors de la séance des tirs au but, c’est le
gardien des Pohang Steelers, Song Dong (21), qui a offert la
victoire aux siens.
Finale
Estudiantes de La Plata (ARG) – FC Barcelone (ESP)
1-2 a.p. (1-1, 1-0)
Le Zayed Sports City stadium d’Abou Dhabi, presque
comble, a vu une opposition de style des plus intéressantes
entre le FC Barcelone qui, pourtant privé d’Iniesta (8), blessé,
a cherché à conserver le ballon et à mener des attaques
placées en pratiquant son redoutable jeu de passes, et
Estudiantes de La Plata qui, bien préparé tactiquement par
l’entraîneur Sabella, a accepté la domination des Catalans et
pratiqué le contre. Cette domination s’est toutefois avérée
stérile car elle n’a offert aucune occasion de but franche à
un Barça bien mis en échec par la combativité des Argentins.
Le bloc d’Estudiantes s’attelait à défendre son but et laissait
à l’expérimenté Verón (11) le soin d’alerter les attaquants
dès la récupération de balle. Cette tactique s’est avérée
payante car, à la 37e
minute, Boselli (17) a repris de la tête
un bon centre de Diaz (13) pour signer l’ouverture du score.
La pression de Barcelone s’est encore intensifiée après
la pause et Ibrahimovic (9), Henry (14) et Messi (10) ont
multiplié les actions dangereuses. Pour les dernières minutes
de la rencontre, Busquets (16) et Henry ont été remplacés
par Touré (24) et Jeffren (7). Alors que les vaillants Argentins
commençaient à penser que la victoire était acquise, Pedro
(17) a propulsé de la tête le ballon au fond des filets et offert
au Barça une égalisation à l’arraché. Lors des prolongations,
les Catalans ont semblé plus en jambe et Messi – désigné
meilleur joueur du tournoi – a repris victorieusement de la
poitrine un centre venu de la droite à la 110e
minute. Ce
nouveau succès a permis au FC Barcelone de couronner
son extraordinaire année 2009 par le titre de champion du
monde des clubs.

Reseña del
torneo
Autor: Ioan Lupescu
Por sexta vez se celebró la Copa Mundial de Clubes de la
FIFA del 9 al 19 de diciembre. Luego de que el torneo debu-
tara en Brasil y tras haberse organizado cuatro veces conse-
cutivas en Japón, los representantes continentales se enfren-
taron por primera vez en Abu Dabi, Emiratos Árabes Unidos,
para determinar al nuevo campeón mundial.
Partido clasificatorio
para cuartos de final
Al Ahli FCD (UAE) – Auckland City FC (NZL) 0-2 (0-1)
El torneo se inauguró con el choque entre el campeón de
EAU y el campeón de clubes de Oceanía, el Auckland City
FC. El conjunto del Al Ahli FCD encaró con enormes expec-
tativas el torneo en calidad de dueño de casa. Sin embargo,
se topó con una escuadra neozelandesa perfectamente
organizada en la defensa, orientada hacia un veloz juego
de contraataque. El partido estuvo marcado por la enorme
entrega y el gran despliegue físico de ambas escuadras.
Minutos antes del término del primer tiempo, Dickinson (22)
envió a las redes del Al Ahli un perfecto centro de Hayne
(16), abriendo el tanteador para el Auckland. En la segunda
mitad, el conjunto árabe se esforzó a fondo para lograr la
paridad, disponiendo de varias prometedoras situaciones de
gol, pero le faltó acierto en los metros finales. En lugar de
ello, el Auckland amplió el resultado con un potente remate
de distancia de Coombes (8), resultado que despojó de toda
ilusión al dueño de casa de proseguir en la competición.
Cuartos de final
TP Mazembe (COD) – Pohang Steelers FC (KOR) 1-2 (1-0)
Los espectadores del hermoso estadio Mohammad Bin
Zayed vieron un partido muy entretenido y veloz, marcado
por dos filosofías de juego diametralmente opuestas. El
equipo coreano, ganador de la Liga de Campeones de la
AFC, armó su juego mediante maniobras escalonadas,
disponiendo de algunas grandes oportunidades en el primer
tiempo gracias a su hábil juego de combinaciones. No obs-
tante, fue el campeón africano TP Mazembe quien abriera
el marcador con un violento remate de distancia. Animado
por el son de la música y el frenético bailoteo de sus hin-
chas, la escuadra congolesa logró mantener la ventaja hasta
la pausa. Sin embargo, en el segundo tiempo, el conjunto
de Pohang tomó las riendas del partido, poniendo bajo cada
vez mayor presión al TP Mazembe. Finalmente, el elenco
coreano logró volcar el partido con dos goles del ariete
brasileño Denilson (10).
Auckland City FC (NZL) – Atlante FC (MEX) 0-3 (0-1)
El conjunto del Atlante FC asumió la batuta desde el inicio
y puso bajo sitio la meta neozelandesa con un armado
de juego perfectamente concebido y toques cortos. No
obstante, la defensa del Auckland City FC, óptimamente
organizada, estuvo en capacidad de ofrecer resistencia. Sin
embargo, el gol de la ventaja mexicana fue producto de un
pase erróneo de un defensa neozelandés. La escuadra de
Oceanía tampoco se halló en grado de mejorar su juego en
la segunda parte. Los mexicanos fueron amplios dominado-
res del desenlace (76% de posesión de balón), ampliando
el marcador con dos goles de Bermúdez (18) y Silva (63),
victoria meritoria que les valió la clasificación para semifina-
les contra el FC Barcelona.
Semifinales
(ARG) 1-2 (0-1)
En la primera semifinal se toparon el campeón asiático y el
ganador de la Copa Libertadores. En el primer tiempo, los
numerosos espectadores pudieron apreciar un encuentro
rápido y muy equilibrado. Luego de la primera gran opor-

tunidad del Estudiantes de La Plata –una chilena de Boselli
(17) que se estrelló contra el palo–, los coreanos pisaron el
acelerador, pero sin lograr inquietar a la compacta defensa
argentina. Sobre el filo del descanso, Benítez (23) abrió la
cuenta para Argentina con un tiro libre arqueado. En el
segundo tiempo, el Estudiantes de La Plata hizo gala de toda
su categoría en una hermosa combinación entre Verón (11),
Pérez (8) y remate de gol de Benítez. Acto seguido, el par-
tido registró matices más ofensivos y los coreanos lograron
anotar el gol de enlace en el minuto 71 por intermedio de
Denilson (10), no obstante a jugar en inferioridad numérica
a partir del minuto 56 a causa de una tarjeta amarilla/roja.
Sin embargo, los coreanos desperdiciaron claramente la
posibilidad de empatar, al perder a otros dos integrantes por
expulsión en el lapso de únicamente cinco minutos.
Atlante FC (MEX) – FC Barcelona (ESP) 1-3 (1-1)
En la segunda semifinal del Mundial de clubes se enfrenta-
ron el representante mexicano Atlante FC y el ganador de
la Liga de Campeones de la UEFA, el FC Barcelona. Ante
una entusiasta multitud, los mexicanos arrancaron con un
gol madrugador, producto de un tiro libre del portero Vilar
(3) que Rojas (19) introdujo en las redes catalanas. Instantes
después, el once mexicano dispuso incluso de una segunda
exquisita oportunidad que el delantero Navarro (7) no supo
aprovechar. En el transcurso del choque, los españoles
aumentaron la presión y en el minuto 35, Busquets (16)
anotó la paridad tras un preciso saque de esquina.
Poco después del inicio del segundo tiempo, el técnico cata-
lán Guardiola hizo ingresar a Messi (10), ligeramente lesio-
nado, quien puso en ventaja a su escuadra con su primer
toque de balón, tras un perfecto pase de Ibrahimovic (9). De
allí en adelante, los españoles fueron dueños del partido y
aplicaron a sus anchas su habitual juego de combinaciones
(casi 70% de posesión del balón). En el minuto 67, Pedro
(17) ampliaba el marcador a 3 a 1 tras una notable asistencia
de Iniesta (8). Con este gol, Pedro es el único jugador del
Barcelona en anotar un tanto en cada una de las seis compe-
ticiones de clubes de la escuadra catalana en el año 2009. A
pesar de algunas situaciones prometedoras de gol de ambos
cuadros, el resultado permaneció inalterado, clasificándose
el FC Barcelona para la final del torneo.

Partido por el quinto puesto
TP Mazembe (COD) – Auckland City FC (NZL) 2-3 (0-1)
En este encuentro rico en goles, ambas escuadras mani-
festaron gran entrega y voluntad de triunfo. El conjunto
de TP Mazembe desplegó un fútbol muy ofensivo durante
todo el partido, pese a jugar en inferioridad numérica a
partir del minuto 24. Además, la situación de los africanos
se tornó aún más difícil luego del gol de ventaja de Hayne
(16) en el minuto 29. No obstante, el campeón africano no
dio su brazo a torcer y en el segundo tiempo estuvo incluso
en grado de volcar el partido con goles de Kasongo (27)
y Kasusula (3) en el lapso de únicamente cinco minutos.
Sin embargo, el trámite del juego volvió a tomar un nuevo
rumbo apenas transcurridos cinco minutos con el gol de
paridad de Hayne. A continuación, se desarrolló un autén-
tico toma y daca, con oportunidades para ambos bandos.
Cuando los espectadores contaban ya con la inminencia de
los tiros penales, los neozelandeses lanzaron un contragolpe
perfectamente concebido, deﬁnido exitosamente por el
suplente Van Steeden (21), quien establecía así la victoria de
3 a 2 para el elenco neozelandés.
Partido por el tercer puesto
Pohang Steelers FC (KOR) – Atlante FC (MEX)
1-1 (1-0) 4-3 t. p.
El encuentro entre los equipos de la República de Corea y
de México fue un partido muy animado y entretenido. El
Atlante FC registró la primera gran oportunidad al estre-
llar Márquez (8) un potente frentazo contra el travesaño

coreano en el minuto 14. Instantes después, le tocó al
Pohang Steelers FC poner en apuros a los mexicanos con
una vertiginosa incursión individual de Denilson (10), cuyo
tiro fue neutralizado por el hábil portero Vilar (3). Luego de
que Pereyra (10) estrellara un disparo de 18 metros en el
poste en el minuto 35, Denilson lograba, de contragolpe,
traducir en gol un pase de cabeza de Kim Jung Kyum (16)
al borde del descanso y aumentar así su cuota de goles a
cuatro tantos en tres partidos. Inmediatamente después
de la pausa, Márquez subía el empate al marcador tras un
perfecto pase de Pereyra. A continuación, el partido perdió
vigor por evidente derroche de energía de los protagonistas
tras tres encuentros en el lapso de pocos días. Al filo de la
conclusión, Pereyra volvía a estrellar un frentazo contra el
poste, debiendo ir así el partido a la tanda de los tiros de
rigor. En la lotería de los penales fue decisiva la grandiosa
actuación del portero Song Dong Jin (21) para asegurarle al
Pohang la victoria definitiva.
Final
Estudiantes de La Plata (ARG) – FC Barcelona (ESP)
1-2 t. pr. (1-1, 1-0)
En el estadio Zayed Sports City de Abu Dabi, prácticamente
con lleno completo, los numerosos hinchas animaban rui-
dosamente a sus respectivos equipos, desarrollándose un
interesante encuentro entre dos escuadras de táctica diame-
tralmente opuesta. El FC Barcelona, que tuvo que prescindir
de Iniesta (8) por lesión, intentó dominar el juego mediante
posesión de pelota y buscaba llegar al gol a través de finas
combinaciones. El Estudiantes de La Plata, con gran inte-
ligente táctica concebida por su técnico Sabella, cedió la
iniciativa al conjunto catalán. No obstante a la superioridad
óptica, el Barça no estuvo en condición de inquietar verda-
deramente a la sólida defensa rioplatense. Los argentinos
por su parte, liderados por su capitán Verón (11), buscaban
la rápida transición de la defensa al ataque en situaciones
de quite de balón. Esta táctica surtió efecto en el minuto 37,
cuando Boselli (17) introdujo de cabeza un centro de Díaz
(13) en las redes españolas. Después del descanso, el Barce-
lona apretó el pie en el acelerador, disponiendo Ibrahimovic
(9), Henry (14) y Messi (10) de buenas oportunidades de
gol, pero sin éxito. En la fase final del encuentro, el técnico
Guardiola optó por mandar a la cancha a dos jugadores
frescos –Touré (24) y Jeffren (7)– para Busquets (16) y Henry.
Cuando los sacrificados argentinos tenían la victoria final
prácticamente al alcance de sus manos, el suplente Pedro
(17) echó por tierra todas sus ilusiones con su gol de cabeza
en los compases finales del encuentro, llevando así al FC
Barcelona al alargue. En el tiempo suplementario, el con-
junto catalán –algo más fresco– se hizo dueño del encuentro
y fue finalmente Messi, el mejor jugador del torneo, quien
–con el pecho– sellara la victoria catalana en el minuto 110.
De esta manera, con el título de la Copa Mundial de Clubes
EAU 2009, el FC Barcelona coronaba su año futbolístico más
exitoso en la historia del club.

Autor: Ioan Lupescu
Vom 9. bis 19. Dezember fand zum sechsten Mal die FIFA
Klub-Weltmeisterschaft statt. Nach der Premiere in Brasilien
und dem vierjährigen Gastspiel in Japan wurde der Klubwelt-
meister dieses Mal in Abu Dhabi in den Vereinigten Arabi-
schen Emiraten gekrönt.
Spiel um den Einzug ins Viertelfinale
Al Ahli FCD (UAE) – Auckland City FC (NZL) 0:2 (0:1)
Zum Turnierauftakt traf der Meister der VAE auf den oze-
anischen Klubmeister Auckland City FC. Das Team von Al
Ahli FCD ging als Gastgeber mit grossen Erwartungen in
das Turnier, traf jedoch auf ein defensiv sehr gut organisier-
tes Team von Auckland, das auf Konter spielte. Das Spiel
war von einer grossen Lauf- und Einsatzbereitschaft beider
Mannschaften geprägt. Kurz vor dem Pausenpfiff konnte
Dickinson (22) einen schönen Flankenball von Hayne (16) zur
1:0-Führung verwerten. In der zweiten Halbzeit versuchte
Al Ahli energisch, den Ausgleich zu erzielen, und kam auch
zu mehreren Chancen. Statt des Ausgleichs fiel nach einem
schönen Weitschuss von Coombes (8) dann aber das 2:0.
Damit musste das Gastgeberteam seine Hoffnungen bereits
nach dem ersten Spiel begraben.
Viertelfinale
TP Mazembe (COD) – Pohang Steelers FC (KOR) 1:2 (1:0)
Die Zuschauer im schönen Mohammad-Bin-Zayed-Stadion
bekamen ein temporeiches Spiel zwischen zwei Mannschaf-
ten mit unterschiedlichen Philosophien zu sehen. Das Team
vom AFC-Champions-League-Sieger aus der Republik Korea
war bestrebt, das Spiel überlegt aufzubauen. Mit ihrem
Kombinationsspiel kamen die Koreaner in der ersten Halbzeit
zu einigen Torchancen. Es war dann allerdings Afrikameister
Turnier-
verlauf
TP Mazembe, der durch einen wunderschönen Distanzschuss
1:0 in Führung ging. Angetrieben von ihren tanzenden und
musizierenden Fans, konnte das Team aus der DR Kongo die
Führung bis zur Pause halten. In der zweiten Halbzeit über-
nahm Pohang zunehmend das Spieldiktat, so dass der Druck
auf TP Mazembe immer stärker wurde. Durch zwei Tore des
brasilianischen Stürmers Denilson (10) konnte Pohang die
Partie schliesslich doch noch für sich entscheiden.
Auckland City FC (NZL) – Atlante FC (MEX) 0:3 (0:1)
Das Team von Atlante FC nahm von Beginn an das Heft in
die Hand und versuchte, die Neuseeländer durch überlegtes
Aufbau- und Kurzpassspiel in ihrer Platzhälfte einzuschnü-
ren. Das defensiv gut organisierte Team von Auckland
City FC konnte dem Druck lange standhalten. Nach einem
unglücklichen Zuspiel eines neuseeländischen Verteidigers
erzielten die Mexikaner schliesslich die Führung. Auch nach
der Pause gelangen den Neuseeländern nur wenige offen-
sive Akzente. Spielbestimmend waren weiterhin die Mexika-
ner (76 % Spielanteile), die durch zwei Tore von Bermudez
(18) und Silva (63) zu einem verdienten 3:0-Sieg kamen und
sich dadurch für das Halbfinalspiel gegen den FC Barcelona
qualifizieren konnten.
Halbfinale
(ARG) 1:2 (0:1)
Im ersten Halbfinalspiel traf der Asienmeister auf den
Copa-Libertadores-Gewinner aus Südamerika. In der ersten
Halbzeit bekamen die zahlreichen Fans eine ausgeglichene
Partie mit hohem Tempo zu sehen. Nachdem Boselli (17)
mit einem Fallrückzieher nur den Pfosten getroffen hatte,
kamen die Koreaner besser ins Spiel, ohne aber die kom-
pakte Defensive der Argentinier in Verlegenheit zu bringen.
Schliesslich konnte Benitez (23) die Argentinier mit einem
Freistoss kurz vor dem Pausenpfiff in Führung bringen. Nach

der Pause zeigte Estudiantes de La Plata bei einer Kombina-
tion zwischen Verón (11), Pérez (8) und Benítez seine Klasse
ein weiteres Mal. In der Folge wurde das Spiel zunehmend
kampfbetonter. In der 71. Minute kamen die Koreaner trotz
Unterzahl aufgrund einer gelb-roten Karte in der 56. Minute
durch Denilson (10) zum Anschlusstreffer. Um den mögli-
chen Ausgleich brachten sich die Koreaner dann aber selbst.
Innerhalb von fünf Minuten verloren sie noch zwei weitere
Spieler durch Platzverweise und hatten gegen die spielerisch
überlegenen Argentinier damit keine Chance mehr.
Atlante FC (MEX) – FC Barcelona (ESP) 1:3 (1:1)
Im zweiten Halbﬁnalspiel der FIFA Klub-Weltmeisterschaft
trafen Atlante FC und der UEFA-Champions-League-Sieger
FC Barcelona aufeinander. Vor einer tollen Kulisse hatten
die Mexikaner den besseren Start und gingen nach einem
Freistosszuspiel von Torhüter Vilar (3) durch Rojas (19) über-
raschend in Führung. Kurz darauf hatten die Mexikaner
sogar die Möglichkeit, das 2:0 zu erzielen, aber Navarro (7)
konnte – allein vor dem Tor – diese Chance nicht nutzen. Mit
zunehmender Spieldauer erhöhten die Spanier den Druck
und kamen in der 35. Minute im Anschluss an einen Eckball
durch Busquets (16) zum 1:1-Ausgleich.
Kurz nach Beginn der zweiten Halbzeit wechselte Barcelo-
nas Trainer Guardiola den leicht angeschlagenen Messi (10)
ein, der sich nach einem perfekten Zuspiel von Ibrahimovic
(9) bei der ersten Ballberührung mit dem Führungstreffer
bedankte. Von nun an hatten die Spanier das Spiel fest im
Griff und zeigten ihr gewohntes Kombinationsspiel (mit fast

70 % Ballbesitz). In der 67. Minute gelang Pedro (17) nach
schönem Zuspiel von Iniesta (8) das 3:1. Pedro war damit der
einzige Spieler, der in allen sechs Wettbewerben, die der
FC Barcelona 2009 gewann, ein Tor erzielte! Trotz einiger
guter Chancen auf beiden Seiten blieb es bei diesem Ergebnis.
Spiel um Platz fünf
TP Mazembe (COD) – Auckland City FC (NZL) 2:3 (0:1)
In dieser intensiven und torreichen Partie zeigten beide
Teams grosse Einsatzbereitschaft und Siegeswillen. Das Team
von TP Mazembe spielte während des gesamten Spiels sehr
offensiv, obwohl es ab der 24. Minute in Unterzahl war.
Durch den Führungstreffer von Hayne (16) in der 29. Minute
wurde die Aufgabe noch schwieriger. Dennoch steckte der
Afrikameister nicht auf und konnte das Spiel in der zweiten
Halbzeit durch Tore von Kasongo (27) und Kasusula (3) in
nur sieben Minuten umdrehen. Nur fünf Minuten später
gelang den Neuseeländern wiederum durch Hayne allerdings
das 2:2. Danach entwickelte sich ein offener Schlagabtausch
mit Chancen für beide Teams. Als die Zuschauer schon mit
einem Elfmeterschiessen rechneten, konnten die Neuseelän-
der einen schön herausgespielten Konter durch den einge-
wechselten Van Steeden (21) erfolgreich abschliessen und
das Spiel 3:2 für sich entscheiden.

Spiel um Platz drei
Pohang Steelers FC (KOR) – Atlante FC (MEX)
1:1 (1:0) 4:3 n. E.
Die Begegnung zwischen den Teams aus der Republik Korea
und Mexiko begann sehr schwungvoll. Die erste grosse
Chance hatte in der 14. Minute Atlante FC, als Marquez (8)
mit einem Kopfball die Latte traf. Kurz danach kam auch
Pohang Steelers FC zu seiner ersten guten Chance. Stürmer
Denilson (10) scheiterte nach einem sehenswerten Sololauf
allerdings an Torhüter Vilar (3). Nachdem Pereyra (10) in der
35. Minute mit seinem 18-Meter-Schuss nur den Pfosten
getroffen hatte, konnte auf der Gegenseite Denilson kurz
vor der Pause eine Kopfballvorlage von Kim Jung Kyum (16)
zur 1:0-Führung nutzen. Es war bereits sein viertes Tor in
drei Spielen. Unmittelbar nach Wiederbeginn gelang Mar-
quez nach schönem Zuspiel von Pereyra der 1:1-Ausgleich.
Danach ﬂachte die Partie ein wenig ab. Beiden Teams
konnte man den Kräfteverschleiss nach dem dritten Spiel
innerhalb weniger Tage ansehen. Nach einem Pfostenschuss
per Kopf von Pereyra nach einem Freistoss von Gonzalez (5)
kurz vor Schluss musste das Elfmeterschiessen entscheiden.
Pohangs Torhüter Song Dong Jin (21) wurde dabei zum
Matchwinner.
Finale
Estudiantes de La Plata (ARG) – FC Barcelona (ESP)
1:2 n. V. (1:1, 1:0)
Im nahezu ausverkauften Zayed-Sports-City-Stadion in Abu
Dhabi trafen zwei taktisch unterschiedlich eingestellte Teams
aufeinander. Der FC Barcelona, der auf den verletzten Iniesta
(8) verzichten musste, versuchte, das Spiel durch Ballbesitz
und Kombinationen zu bestimmen und so zu Torchancen
zu kommen. Das von Trainer Sabella taktisch bestens vor-
bereitete Team von Estudiantes de La Plata überliess wäh-
renddessen den Spaniern das Spieldiktat. Trotz optischer
Überlegenheit gelangen Barça in der ersten Halbzeit gegen
die zweikampfstarken „Gauchos“ aber keine wirklich tor-
gefährlichen Aktionen. Die von Kapitän Verón (11) ange-
führten Argentinier suchten durch schnelles Umschalten
nach Ballgewinn den Torerfolg. In der 37. Minute war diese
Taktik erfolgreich, als Boselli (17) nach einem Flankenball von
Diaz (13) per Kopf die 1:0-Führung erzielte. Nach der Pause
wurde der Druck Barcelonas noch stärker. Ibrahimovic (9),
Henry (14) und auch Messi (10) kamen zu einigen Torchan-
cen, die sie allerdings nicht nutzten. Schliesslich wechselte
Trainer Guardiola in der Schlussphase für Busquets (16)
und Henry die frischen Touré (24) und Jeffren (7) ein. Als
die aufopfernd kämpfenden Argentinier den Sieg bereits
vor Augen hatten, erzielte der zur Halbzeit eingewechselte
Pedro (17) per Kopfball den erlösenden 1:1-Ausgleich. In der
Verlängerung dominierten die frischer wirkenden Spanier
ihren Gegner und kamen in der 110. Minute durch eine
Brustabnahme von Messi, dem besten Spieler des Turniers,
zum Sieg. Damit krönte der FC Barcelona sein erfolgreichstes
Vereinsjahr mit dem Sieg bei der FIFA Klub-Weltmeisterschaft
VAE 2009!

Technical and tactical analysis
and trends

26 Technical and tactical analysis and trends
Technical and tactical analysis
and trends
Authors: Jean-Paul Brigger and Christofer Clemens
FC Barcelona were worthy winners of the FIFA Club World
Cup 2009 in the United Arab Emirates. In the final against
CONMEBOL representatives Estudiantes de La Plata, an
exciting affair in which both teams were evenly matched for
long spells, the Spanish team’s greater individual class gave
them the edge, especially that of their star players Xavi (6)
and Messi (10), both of whom, understandably, were among
the best players in the tournament. In their matches against
Atlante FC (winners of the CONCACAF Champions Cup)
and Estudiantes de La Plata (winners of CONMEBOL’s Copa
Libertadores), FC Barcelona showed that the success they
achieved in 2009 and in this tournament did not come about
by chance but was the result of consistent hard work. The
Spanish team’s celebrations when they scored the equaliser
a few minutes before the end of regulation time and the
joyful tears of coach Pep Guardiola at the final whistle were
an indication that the trophy-laden Spanish team had taken
the FIFA Club World Cup UAE 2009 very seriously. Barcelona
showed great mental strength by being able to turn matches
around after falling behind. In addition to their excellent
defensive work, the UEFA Champions League winners were
able to rely on the outstanding individual class of Xavi, Iniesta
(8), Ibrahimovic (9) and Messi.
Estudiantes de La Plata, led by their charismatic captain
Verón (11), showed great defensive commitment in all
of their matches and demonstrated excellent tactical and
technical expertise in possession. Their qualification for the
final of this year’s FIFA Club World Cup confirmed the trend
that has been in evidence since 2005 whereby the final pits
the representatives of Europe against their counterparts
from South America. The Argentinians were certainly
worthy finalists and made Barcelona fight all the way for
their victory. The Gauchos impressed with their compact,
energetic and committed defensive work, which allowed
Barcelona few sights of goal. Indeed, the South Americans
were even within touching distance of winning the
tournament until shortly before the end of regulation time.
Hosts Al Ahli FCD will undoubtedly be disappointed
with their performance. The Dubai team were forced to
do without a number of first-choice players in the match
against Auckland City due to injury. To compound matters,
the team’s coach had been replaced only a few weeks before
the tournament began and as a result they were unable to
realise their full potential. Seventh and last place will be a
disappointment for the UAE League champions, especially
in view of the fact that the host teams of the previous two
editions of the tournament in Japan, Urawa Red Diamonds
and Gamba Osaka (both AFC Champions League winners),
clinched third place. Hopefully, the host team in 2010 will be
able to capitalise on its home advantage when preparing for
the tournament.
Auckland City FC, winners of the OFC’s O-League,
improved significantly on their first showing in 2006 and
unexpectedly achieved two wins in three matches. Their
third-place finish was another fine achievement to add
to the many good results by Kiwi teams this year, with
Auckland City picking up on the encouraging trend that
has seen the New Zealand national team’s qualification
for the 2010 FIFA World Cup South Africa™ and the first
qualification by the country’s U-17 national team for the
last sixteen of the FIFA U-17 World Cup in Nigeria. Thanks
to their well-organised and hard-working defence, the
team was able to keep matches tight for long periods.
Their strength at set pieces, excellent wing-play in the
final third and speedy, direct transition from defence to
attack even enabled them to clinch victory against African
representatives TP Mazembe in the match for fifth place.
Like those of the hosts, the performances of the
tournament’s African representatives TP Mazembe were
open to criticism. The team from Congo DR, winners of

the CAF Champions League, showed all of the qualities
commonly associated with football in central Africa, such as
physical commitment, a love of the game and emotions, but
also tactical and disciplinary shortcomings. It was the latter
which ultimately led to the team’s defeat in the match for
fifth place. Despite being in the lead and playing with only
ten men in the match against Auckland City, the Congolese
team continued to attack recklessly rather than defend their
advantage and play out time, resulting in a sixth-place finish
which fell short of expectations.
Korea Republic’s Pohang Steelers FC made it all the way to
the semi-finals. The AFC Champions League winners’ victory
in the match for third place (on penalties), viewed in the
light of similar results in previous years, is a further indication
that the winners of Asia’s premier club competition have
established themselves as the “third force”. The Koreans
brought their typically Asian qualities to the fore, such as
(tactical) discipline, tireless running and speedy counter-
attacking. In their match against Estudiantes de La Plata,
however, they occasionally crossed the line between hard-

working, committed defensive play and brutality. Moreover,
it was apparent that there was a gulf in standard between
the two teams.
A similar gulf in standard was evident in the second semi-
final. CONCACAF representatives Atlante FC from Mexico
fully deserved to reach the semi-final against Barcelona. The
Central Americans had dominated their quarter-final against
Auckland City, recording a possession rate of 75% to 25%.
In the semi-final, however, they were forced allow Barcelona
the upper hand on a similar scale. A possession rate of 68%
to 32% in favour of the European team – with the exception
of the early stages of the match, in which Atlante narrowly
missed the chance to take a 2-0 lead – spoke volumes. It was
therefore only fitting that the teams from South America and
Europe lined up against one another in the final.
Two contrasting trends in modern football
The prevailing trend in modern football was borne out in the
tournament, with most of the teams having well-organised
defences and working hard to close down opponents when
not in possession. After regaining possession, teams switched
quickly from defence to attack in an attempt to capitalise on
the gaps left open by the opposing team. Auckland City FC,
Pohang Steelers FC, TP Mazembe and Estudiantes de La Plata
all favoured tactics of this kind and put them into practice at
every opportunity. It is therefore all the more interesting that
the tournament winners, Barcelona, adopted a different style
of play. Thanks to the individual class of their players, the
Spanish team was also able to rely on counter-attacking from
time to time. However, this tended to be the exception, as is
clearly shown by the balance of possession in their matches.

Comments by the Technical Study Group
There remain large gulfs in standard at the elite level
of club football. European and South American teams
continue to dominate and the representatives of the
other confederations continue to lag behind in terms of
technique, tactics and the speed of their play. League
championships in Europe and South America are more
evenly balanced and, as a consequence, the best teams
face stiffer challenges week in, week out. It was
therefore hardly surprising that most experts successfully
predicted the two eventual finalists. This raises the
question as to how the tournament can be made more
open and the quality of the play increased in future. The
Technical Study Group recommends that the participating
teams prepare themselves even more thoroughly for the
FIFA Club World Cup, as this will be reflected in improved
results.
In the semi-final against Atlante, for example, Barcelona
enjoyed a balance of possession of 68% to 32% in their
favour, while in the final against Estudiantes de La Plata this
was only slightly lower at 64% to 36%. The data analysis
paints an even clearer picture: in the semi-final, Barcelona
made 686 successful passes and boasted 2,176 touches of
the ball, while Atlante had 817 touches of the ball and made
203 successful passes. In the final, Barcelona had 2,253
touches of the ball in 120 minutes and made 629 successful
passes, whereas Estudiantes de La Plata had 903 touches
of the ball and “only” made 188 successful passes. These
figures are clear evidence of the Catalan giants’ dominance
in the two games. In modern football, it is extraordinary
for a team to average 657 successful passes. Normally, a
team makes between 300 and 350 successful passes per
game. The number of touches of the ball by Barcelona also
shows that their focus is on retaining possession and not
on a speedy and direct transition from defence to attack. By
comparison, Pohang Steelers – a team that clearly embodies
modern tactics by launching speedy counter-attacks from a
solid, hard-working defence – had 863 touches of the ball
and made “only” 176 successful passes in their victory over
Atlante, while the Mexicans enjoyed a balance of possession
of 61% to 39% in their favour, more touches of the ball
(1,368) and more successful passes (386). This shows that
having greater control of a match does not necessarily
translate into victory. Many successful teams (such as the
Brazilians at this year’s FIFA Confederations Cup in South
Africa) concentrate on switching quickly from defence to
attack with as few touches of the ball as possible, thereby
taking into account the risk that they will make fewer
successful passes. However, in the case of Barcelona and,
occasionally, Atlante, the opposite tactics were in evidence.
These teams’ style of play is based around possession and
control of the ball. Attacks are not built up slowly, but in
a controlled manner, and all of the players take up their
positions before they begin to knock the ball around in
attack. This system, which the players are expected to obey,
provides an interesting contrast to the “modern” high-speed
football that has been practised in the last few years and has
undoubtedly been successful. It goes without saying that
this style of football depends to a large degree on having
players of the quality of Messi, Iniesta or Xavi. Without
these technically and tactically adept players, it would not
be possible to put this philosophy into practice to such great
effect. That said, Atlante showed that it is also possible for
other teams to adopt such tactics, despite the trend that
currently prevails for speedy attacking play.

Analyse technico-tactique
et tendances
Auteurs : Jean-Paul Brigger et Christofer Clemens
Avec le FC Barcelone, la compétition disputée aux Émirats
arabes unis a bel et bien consacré le meilleur club du monde.
Lors d’une finale des plus équilibrées face aux représentants
sud-américains de l’Estudiantes de La Plata, la différence
s’est faite sur le talent individuel de deux des joueurs clefs
de Barcelone, Xavi (6) et Messi (10), également parmi
les meilleurs joueurs de la compétition. Le FC Barcelone
a montré lors de ses deux matches, contre l’Atlante FC
(vainqueur de la coupe des champions de la CONCACAF)
et contre l’Estudiantes de La Plata (vainqueur de la Copa
Libertadores de la CONMEBOL), que la réussite qu’il a connue
en 2009 et notamment lors de cette Coupe du Monde des
Clubs de la FIFA ne doit rien au hasard mais au contraire à
un dur et rigoureux travail. L’explosion de joie des joueurs
en finale lors de l’égalisation à quelques minutes de la fin du
temps réglementaire et les attendrissantes larmes de joie de
l’entraîneur Pep Guardiola sont également venues rappeler –
si besoin – que les Catalans, que l’on aurait pu croire blasés
par le succès, ont pris cette compétition très au sérieux. Le
FC Barcelone a fait preuve d’une grande force mentale pour
remonter son handicap et l’emporter. En plus d’une excellente
base défensive, le vainqueur de la Ligue des Champions de
l’UEFA pouvait s’appuyer sur l’exceptionnelle classe de joueurs
comme Xavi, Iniesta (8), Ibrahimovic (9) et Messi.
L’Estudiantes de La Plata, emmené par son charismatique
et expérimenté capitaine Verón (11), a fait preuve d’un
gros engagement dans le travail défensif et, en possession
du ballon, s’est montré très à l’aise techniquement et bien
au point tactiquement. Sa qualification pour la finale a
confirmé la tendance constatée depuis 2005 qui veut que
le champion sud-américain se retrouve en finale face à son
homologue européen. Le dernier match de cette Coupe du
Monde des Clubs de la FIFA 2009 a d’ailleurs prouvé que
les Gauchos n’étaient pas là par hasard ; ils ont mis le FC
Barcelone en difficulté grâce à leur pugnacité et ne lui ont
laissé que peu d’occasions de but. La victoire finale leur était
d’ailleurs promise jusque dans les derniers instants du temps
réglementaire.
Plus décevante a en revanche été la prestation des hôtes de
l’Al Ahli FCD. L’équipe de Dubaï n’a en effet jamais été à la
hauteur de son potentiel. Face à l’Auckland City FC, elle était
privée de nombreux de ses cadres, blessés, et elle n’a pas
non plus été aidée par le changement d’entraîneur opéré à
peine quelques semaines avant le début de la compétition.
Au regard de la troisième place décrochée par les équipes
hôtes des deux dernières éditions disputées au Japon (les
Urawa Red Diamonds et le Gamba Osaka, également
champions d’Asie ces années-là), cette septième et dernière
place obtenue par le champion des Émirats peut être jugée
insuffisante. Pour l’édition 2010, il serait en effet dommage
que l’équipe locale ne profite pas plus de l’avantage
d’évoluer à domicile.

Les Néo-Zélandais de l’Auckland City FC, vainqueurs
du championnat des clubs de l’OFC, ont quant à eux
montré qu’ils avaient fait de gros progrès depuis leur
première participation en 2006, signant deux victoires en
trois matches et décrochant la cinquième place. Après la
qualification des All Whites pour la Coupe du Monde de la
FIFA 2010 en Afrique du Sud et la première qu’a constitué
la qualification de l’équipe U-17 pour les huitièmes de
finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Nigeria,
l’embellie du football néo-zélandais se poursuit. Grâce à une
solide organisation défensive et à beaucoup d’abnégation,
Auckland City s’est montré un valeureux adversaire. Sa force
sur coups de pied arrêtés, la qualité de ses actions menées
sur les ailes, ainsi que sa capacité à se projeter vers l’avant
après la récupération du ballon lui ont permis de l’emporter
face au représentant africain, le TP Mazembe, lors du match
pour la cinquième place.
Outre Al Ahli, l’équipe du TP Mazembe, victorieuse de
la Ligue des Champions de la CAF, peut également faire
l’objet de critiques. Elle a en effet montré toutes les facettes
du football africain : gros engagement physique et joie de
jouer d’un côté, mais lacunes tactiques et indiscipline de
l’autre. Bien que menés au score et en infériorité numérique,
les joueurs de RD Congo n’en ont pour autant pas perdu
leur football face à Auckland City, jouant l’offensive avec
spontanéité sans vraiment calculer. Avec cette sixième place,
le TP Mazembe n’a pas été à la hauteur des attentes placées
dans le représentant du football africain.
Le représentant asiatique, le FC Pohang Steelers, club de
République de Corée, est quant à lui allé jusqu’en demi-
finales. En remportant la petite finale aux tirs au but, le
vainqueur de la Ligue des Champions de l’AFC a confirmé
la tendance que ses prédécesseurs avaient établie, à savoir
que le football asiatique s’impose peu à peu comme la
troisième puissance dans cette Coupe du Monde des Clubs.
Les Coréens ont fait preuve de leurs qualités habituelles :
discipline tactique, endurance, abnégation à toute épreuve
et rapidité des contre-attaques. Contre l’Estudiantes
de La Plata, les joueurs ont toutefois fait preuve d’un
engagement excessif dans les duels, ne parvenant pas à
combler le déficit technique accusé face à leurs adversaires
sud-américains.
Une autre différence de niveau a également pu être
constatée dans la deuxième demi-finale. Les représentants
de la CONCACAF, les Mexicains de l’Atlante FC, qui
s’étaient logiquement qualifiés pour le dernier carré en
disposant facilement d’Auckland au terme d’un match où
ils ont eu 75% de la possession de balle, ont en effet été
largement dominés par le FC Barcelone. Avec seulement
32% de la possession de balle, l’Atlante FC n’a pas pu faire
grand-chose face aux Catalans – si ce n’est dans les toutes
premières minutes de jeu où l’équipe est passée tout près
de mener rapidement 2-0. Retrouver les représentants sud-
américain et européen en finale était donc tout sauf une
surprise.
Tendances du football moderne : rapides transitions ou
possession et maîtrise du ballon ?
La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2009 n’a pas
révolutionné le monde du ballon rond : la majorité des
équipes s’appuyait sur une solide organisation défensive et
un engagement physique axé sur la récupération du ballon.
Une fois en possession du cuir, les équipes cherchaient à
prendre leur adversaire à revers avant qu’il ne se réorganise
en passant rapidement en phase offensive. Auckland City, les
Pohang Steelers, Mazembe et Estudiantes adoptaient cette
approche et la mettaient systématiquement en pratique.
Seul Barcelone, vainqueur du tournoi, avait une approche
différente. Le talent individuel des hommes de Guardiola
pouvait certes leur permettre de jouer le contre avec succès
mais cela restait une exception, et les statistiques confirment
ce point : en demi-finale contre Atlante, le FC Barcelone a

eu 68% de possession de balle. En finale, ce chiffre n’était
« que » de 64%... Plus édifiant encore, les Catalans ont
enregistré l’incroyable total de 2 176 touches de balle et
effectué 686 passes réussies en demi-finale, contre 817
touches de balles et 203 passes réussies pour l’Atlante FC.
En finale, Barcelone a totalisé 2 253 touches de balles et 629
passes réussies en 120 minutes de jeu, contre 903 touches
de balles et 188 passes réussies pour le club de La Plata. Mais
quelle signification donner à ces chiffres ? Ils témoignent
avant toute chose de la domination du FC Barcelone lors de
ses deux matches. Effectuer une moyenne de 657 passes
réussies lors d’un match est extraordinaire dans le football
d’aujourd’hui ; la moyenne se situe plus aux alentours 300 à
350. Le nombre de touches de balle est quant à lui le signe
que le jeu des Catalans se focalise sur la conservation du
ballon et non sur un jeu direct cherchant à passer rapidement
de la phase défensive à l’offensive. À titre de comparaison,
les Pohang Steelers – qui sont un parfait exemple de cette
tendance actuelle faite d’un jeu de contre s’appuyant sur
un bloc défensif solide et engagé – ont totalisé 863 touches
de balle et seulement 176 passes réussies lors de leur
victoire sur l’Atlante FC. Les Mexicains avaient pourtant eu
la possession de balle en leur faveur (61%) et de meilleures
statistiques (1 368 touches de balles et 386 passes réussies).
Ces chiffres montrent qu’avoir la possession du ballon n’est
pas forcément synonyme de victoire, et c’est pour cela que
de nombreuses bonnes équipes – comme le Brésil lors de la
Coupe des Confédérations de la FIFA 2009 – font le choix
des transitions rapides et jouent en peu de touches de balle,
assumant le déchet que cela peut impliquer. C’est tout
l’inverse qu’il a été possible de constater chez le FC Barcelone
et dans une moindre mesure chez l’Atlante FC. Tout leur
jeu reposait sur la maîtrise du ballon, avec des attaques
posées – sans pour autant être lentes – où l’accélération
n’est portée que lorsque tous les joueurs sont en place.
Cette approche est intéressante car elle contraste avec le
football « moderne » de ces dernières années pratiqué à
grande vitesse. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle
mène au succès. Il est toutefois inutile de préciser que le
talent des Messi, Iniesta ou Xavi est à la base de la réussite
de ce football. Sans des joueurs aussi doués techniquement
et tactiquement, cette philosophie de jeu ne pourrait pas être
mise en application. Mais une équipe comme Atlante a su
montrer que Barcelone n’est pas la seule équipe à pouvoir
jouer de la sorte et à aller à l’encontre du dogme d’un jeu
direct vers l’avant.
Remarques du Groupe d’Étude Technique
Les différences au sein même de l’élite du football de clubs
sont encore très importantes. La domination des clubs sud-
américains et européens est toujours d’actualité. Tant sur
le plan technico-tactique qu’au niveau du rythme de jeu,
les clubs des autres confédérations sont un ton en dessous.
En Europe comme en Amérique du Sud, les championnats
sont plus équilibrés et les meilleures équipes doivent lutter
semaine après semaine pour s’imposer. Il n’est donc pas
étonnant que les experts aient anticipé cette année une
finale entre Estudiantes et Barcelone. La question de savoir
comment rendre la Coupe du Monde des Clubs plus ouverte
et donc le niveau de jeu plus élevé reste toutefois entière.
Dans cette optique, le Groupe d’Étude Technique de la FIFA
conseille aux équipes qualifiées pour la compétition de s’y
préparer avec encore plus de sérieux ; c’est seulement ainsi
que les résultats pourront s’en ressentir.

Análisis técnico y táctico,
y tendencias
Autores: Jean-Paul Brigger y Christofer Clemens
El torneo disputado en los Emiratos Árabes Unidos tuvo
un merecido ganador con el FC Barcelona. En una final
emocionante y muy equilibrada contra el Estudiantes de La
Plata, decidió en definitiva la mayor calidad individual de
los jugadores del conjunto español, particularmente de las
principales figuras Xavi (6) y Messi (10), quienes, consecuen-
temente, figuraron entre los mejores jugadores del torneo. El
FC Barcelona demostró en sus encuentros contra el Atlante
FC (ganador de la Copa de Campeones de la CONCACAF) y
el Estudiantes de La Plata (ganador de la Copa Libertadores
de la CONMEBOL) que los triunfos celebrados en el correr
del presente año –también en este Mundial– no se pueden
considerar como algo obvio, sino que constituyen el pro-
ducto de un arduo y consecuente trabajo. La reacción de la
escuadra española tras el empate sobre el filo de la conclu-
sión del partido o las lágrimas de Pep Guardiola luego del sil-
bato final, fueron un claro indicio de la importancia que los
españoles, tan acostumbrados al éxito, le dieran a la Copa
Mundial de Clubes de la FIFA UAE 2009. El FC Barcelona
hizo acopio de gran fuerza mental en sus encuentros, por
cuanto estuvo en condición de volcar los resultados luego de
dos reveses. Para lograr esto, además de la excelente labor
defensiva, el ganador de la Liga de Campeones de la UEFA
pudo contar con la calidad individual de figuras como Xavi,
Iniesta (8), Ibrahimovic (9) y Messi.
El Estudiantes de La Plata, liderado por el carismático capi-
tán Verón (11), puso de manifiesto en todos los partidos una
enorme entrega en la labor defensiva, demostrando igual-
mente la grandiosa capacidad técnica y táctica del equipo
en el dominio de la pelota. Con su clasificación para la final,
se mantuvo la tendencia existente desde 2005, según la
cual la final de la Copa Mundial de Clubes se disputa entre
representantes de Europa y Sudamérica. Sin duda alguna, la
escuadra argentina fue un merecido finalista que obligó al
Barcelona a dar lo máximo de sí. El conjunto rioplatense des-
tacó por una sólida y hermética labor defensiva, ofreciendo
al elenco español muy pocas oportunidades de gol. Incluso

34 Trends and remarks
pocos minutos antes de la conclusión del partido, el equipo
sudamericano se hallaba a un paso de conquistar el título.
El desempeño del dueño de casa, el Al Ahli FCD, fue más
bien decepcionante. Por motivos de lesión, la escuadra
de Dubái debió prescindir de varios jugadores titulares en
el choque contra el Auckland City FC. A ello se sumó un
cambio de entrenador pocas semanas antes del inicio del
torneo, de modo que el campeón de la Liga de EAU no logró
desarrollar su entero potencial, ocupando así el séptimo y
último lugar del Mundial, lo cual equivale a una debacle si
se considera que en las dos últimas ediciones del torneo en
tierra japonesa los equipos locales Red Diamonds y Gamba
Osaka finalizaron en tercera posición. Sería ciertamente
deseable que en 2010, el dueño de casa pudiese utilizar su
”ventaja local“ con miras al próximo torneo.
El Auckland City FC, ganador del Campeonato de Clubes
de la OFC, mejoró enormemente su desempeño respecto a
su primera participación en 2006, sorprendiendo con dos
victorias en tres encuentros. Con el quinto puesto final, los
neozelandeses confirmaron su racha de buenos resultados
obtenidos durante el transcurso del presente año. Luego de
la clasificación de la selección nacional para el Mundial de
Sudáfrica, así como del pase de la selección nacional sub-17
a octavos de final en el Mundial sub-17 en Nigeria, se pro-
siguió con este grandioso desarrollo en Abu Dabi. Gracias a
una sólida y flexible organización defensiva con constantes
desplazamientos, el Auckland City FC estuvo en grado de
mantener en jaque a todos sus contrincantes. Merced a sus
peligrosas acciones en situaciones a balón parado, a un hábil
juego de desbordamiento por las puntas en los minutos fina-
les del partido por el quinto puesto, y a una rápida transición
de la defensa al ataque, logró derrotar incluso al represen-
tante africano TP Mazembe en el mencionado encuentro.
Junto al dueño de casa, caben ciertas críticas también
respecto al representante africano. El TP Mazembe de la
RD del Congo, ganador de la Liga de Campeones de la
CAF, hizo gala de todas las cualidades y defectos del fútbol

africano: generoso despliegue físico, alegría de juego y
emotividad, pero igualmente déficit en el sector táctico y
disciplinario, lo cual condujo, en definitiva, a la derrota en el
partido por el quinto puesto. A pesar de que iban ganando
por 2 a 1, pero con un jugador menos en el segundo tiempo
contra el Auckland City FC, los congoleños –en lugar de
intentar conservar la ventaja– se lanzaban al ataque desati-
nadamente, descuidando ostensiblemente su defensa. El
campeón congoleño no respondió de ninguna forma a las
expectativas con su sexto puesto final.
El representante de la República de Corea y de Asia, el
Pohang Steelers FC, pasó a semifinales y disputó a conti-
nuación el partido por el tercer puesto. El hecho de que el
ganador de la Liga de Campeones de la AFC ganara este
encuentro en la tanda de penales, es un claro indicio –tal
cual lo revelan los resultados de los últimos años– de que
los representantes de Asia se han establecido como tercera
“potencia” futbolística en este torneo. En sus encuentros,
los coreanos desplegaron las “típicas” cualidades asiáti-
cas: disciplina (táctica), incondicional voluntad de carrera y
vertiginosos contraataques. No obstante, cabe mencionar y
criticar el desempeño de los coreanos en el choque contra el
Estudiantes de La Plata, en el cual frecuentemente rebasa-
ban los límites entre una intensa marcación individual regla-
mentaria y desmesuradas entradas duras. En este choque se
pudo apreciar claramente la diferencia de nivel entre los dos
continentes.
En la segunda semifinal, se observó igualmente una dife-
rencia de nivel similar. A pesar de que el representante de la
CONCACAF, el Atlante FC de México, figurara merecida-
mente en semifinales contra el Barcelona, luego de haber
dominado claramente a su rival de Auckland en cuartos de
final con un grandioso dominio de pelota y una posesión
del balón de 75% contra 25%, debió doblegarse ante una
superioridad similar contra el FC Barcelona en semifinales.
La tasa de posesión del balón de 68% sobre 32% a favor de
la escuadra europea habla de por sí –con excepción de la pri-
mera fase del juego cuando el Atlante FC fallara la magnífica
oportunidad de aumentar el tanteador a 2 a 0–. Siendo así,
la consecuencia lógica fue que la final fuera disputada por
los equipos de Sudamérica y Europa.
Tendencias en el fútbol moderno: rápida transición o
posesión y control de la pelota
Cabe constatar que también en este torneo se confirmó la
tendencia que se viene perfilando en el fútbol moderno. La
mayoría de los equipos dispone de una sólida organización
defensiva con una consecuente disposición a un gene-
roso despliegue físico en la lucha por el balón. Una vez en
posesión de la pelota, se intenta desequilibrar al adversario
mediante veloces acciones de transición de la defensa al
ataque. Tanto el Auckland City FC, el Pohang Steelers FC,
el TP Mazembe y el Estudiantes de La Plata dominaban al
dedillo este sistema de juego y lo aplicaban cada vez que
se ofrecía la oportunidad. Tanto más interesante resulta el
hecho de que el estilo de juego del FC Barcelona se contra-
pusiese a dicha tendencia. Es cierto que también el con-
junto catalán suele aprovechar la oportunidad de un veloz
contragolpe gracias a la calidad individual de sus jugadores,
realizando ello sin embargo en casos excepcionales. Una
simple mirada a la tasa de posesión de la pelota refleja
claramente el concepto de juego de los españoles: tal como
mencionado, en la semifinal contra el Atlante FC, la tasa
era de 68% contra 32% a favor del Barcelona y, en la final,
la cifra no era muy inferior con 64% contra 36% luego de
120 minutos de juego. En el análisis de datos, estos valores
resultan aún más evidentes: en la semifinal, el FC Barcelona
registró 686 pases exitosos durante el transcurso del partido
con una cifra increíble de 2,176 toques de balón, contra
203 pases exitosos del Atlante FC y 817 toques de balón. En
la final, el Barcelona registró 629 pases exitosos con 2,253
toques de balón, mientras que el Estudiantes de La Plata
tuvo “únicamente” un saldo de 188 pases exitosos con 903

toques de pelota durante los 120 minutos de partido. ¿Qué
significan todas estas cifras? Por una parte, demuestran cla-
ramente el dominio del FC Barcelona en ambos encuentros.
¡Un promedio de 657 pases exitosos en el transcurso de un
partido es algo insólito en el fútbol contemporáneo! Gene-
ralmente, la media se halla entre 300 y 350 pases exitosos
por encuentro. El número de toques de balón señala además
que el juego está claramente enfocado en la posesión de la
pelota y no en la rápida transición directa de la defensa al
ataque. A título de comparación, se pueden citar los valo-
res del Pohang Steelers FC: en calidad de representante de
este moderno concepto de juego de veloces contraataques
desde una sólida y activa defensa, los coreanos realizaron
”únicamente” 176 pases exitosos con 863 toques de balón
en su victoria contra el Atlante FC. Cabe señalar al respecto
que, en dicho partido, los mexicanos registraron más pases
exitosos (386) con más toques de balón (1,368), registrando
una tasa de posesión de balón de 61% contra 39% a su
favor, lo cual es una muestra de que un mayor dominio del
balón no conduce necesariamente a un resultado exitoso. La
tendencia en el fútbol contemporáneo confirma únicamente
que numerosos equipos exitosos (véase como ejemplo el
desempeño de los brasileños en la Copa FIFA Confederacio-
nes de este año en Sudáfrica) enfocan su juego en veloces
transiciones de la defensa al ataque con pocos toques,
minimizando el riesgo de menos pases exitosos. En el caso
del FC Barcelona y, con ciertas reservas, en el caso del
Atlante FC se ha podido observar justamente lo contrario.
La posesión y el control de la pelota eran la fuerza motriz de
su juego. Los ataques se armaban –si bien no lenta, pero sí
controladamente– sobre una firme organización defensiva.
Antes de iniciar el “jueguito” en la ofensiva, los jugadores
debían ocupar primeramente sus respectivas posiciones.
Este concepto de juego constituye un interesante contraste
con el fútbol “moderno” de alta velocidad de los últimos
años y, además, ¡resulta muy exitoso! No cabe duda de que
un elemento decisivo para dicho fútbol reside en la calidad
de jugadores como Messi, Iniesta o Xavi. Sin la calidad téc-
nica y táctica de estos jugadores fuera de serie no se podría
aplicar esta filosofía de juego a tal perfección. No obstante,
el ejemplo del Atlante FC ha demostrado que también otros
equipos están en grado de dominar este juego –pese a
todos los dogmas que predican el rápido juego hacia ade-
lante–.
Observaciones del Grupo de Estudio Técnico
Las diferencias en el fútbol de élite continúan siendo gran-
des y los equipos sudamericanos y europeos mantienen su
predominio. Los representantes de las demás confederacio-
nes siguen estando en desventaja en cuanto a la habilidad
técnica y táctica, y del ritmo de juego. Los campeonatos
nacionales en Europa y Sudamérica son más equilibrados,
lo cual conduce a que los mejores equipos deban esforzarse
cada vez más en cada jornada. De modo que no resulta
sorprendente que los expertos futbolísticos apostaran por
el enfrentamiento final de estas dos confederaciones antes
del torneo. Se impone la pregunta de cómo se podrá en
el futuro modificar la previsión de los finalistas, es decir,
mejorar la competitividad en el torneo. El Grupo de Estudio
Técnico recomienda que los equipos clasificados de las confe-
deraciones se sometan a una mejor preparación para lograr
mejores resultados en la Copa Mundial de Clubes de la FIFA.

Technisch-taktische Analyse
und Trends
Autoren: Jean-Paul Brigger und Christofer Clemens
Das Turnier in den Vereinigten Arabischen Emiraten hat
mit dem FC Barcelona einen würdigen Sieger gefunden. In
einem spannenden und über weite Strecke ausgeglichenen
Finale gegen den südamerikanischen Vertreter Estudiantes
de La Plata entschied am Ende die grössere individuelle
Klasse zu Gunsten der Spanier, allen voran der beiden
Hauptakteure Xavi (6) und Messi (10), die denn auch unter
den besten Spielern des Turniers zu finden waren. Der FC
Barcelona zeigte in den beiden Spielen gegen Atlante FC
(Gewinner CONCACAF Champions Cup) und Estudiantes
de La Plata (Gewinner der Copa Libertadores der CON-
MEBOL), dass die Erfolge dieses Jahres und insbesondere
dieses Turniers keine Selbstverständlichkeit, sondern Produkt
konsequenter, harter Arbeit sind. Der Jubel im Finale beim
Ausgleich nur wenige Minuten vor dem Ende der regulären
Spielzeit und die sympathischen Tränen von Trainer Pep
Guardiola nach dem Abpfiff waren ein Indiz dafür, dass die
FIFA Klub-Weltmeisterschaft VAE 2009 von den erfolgsver-
wöhnten Spaniern sehr ernst genommen wurde. Der FC Bar-
celona zeigte auch im Finale eine grosse mentale Stärke und
konnte das Ergebnis nach einem Rückstand noch umdrehen.
Dabei konnte sich der UEFA-Champions-League-Gewinner
neben der exzellenten Defensivarbeit vor allem auf die über-
ragende individuelle Klasse von Xavi, Iniesta (8), Ibrahimovic
(9) und Messi verlassen.
Estudiantes de La Plata, angeführt von ihrem charismati-
schen Kapitän Verón (11), zeigte in allen Spielen ein hohes
Engagement in der Defensivarbeit und demonstrierte bei
Ballbesitz, welche taktischen und technischen Fertigkeiten
das Team besitzt. Mit dem Einzug ins Endspiel folgte auch
diese Ausgabe der FIFA Klub-Weltmeisterschaft dem seit
2005 bestehenden Trend, wonach es jeweils zum Aufeinan-
dertreffen der Vertreter Europas und Südamerikas kommt.
Die Argentinier waren zweifelsohne ein würdiger Finalteil-
nehmer, der dem FC Barcelona alles abverlangte. Die „Gau-
chos“ bestachen mit einer geschlossenen und einer überaus
lauf- und zweikampfintensiven Defensivarbeit, die dem FC
Barcelona nur wenige Torchancen eröffnete. Bis kurz vor
Ende der regulären Spielzeit lag für die Südamerikaner sogar
der Turniergewinn in Griffweite.
Etwas enttäuschend war sicherlich der Auftritt des Gast-
gebers Al Ahli FCD. Die Mannschaft aus Dubai musste im
Spiel gegen Auckland City FC verletzungsbedingt auf meh-
rere Stammspieler verzichten. Hinzu kam ein Trainerwechsel
nur wenige Wochen vor dem Beginn des Turniers, so dass
die Mannschaft nie ihr Potenzial zeigen konnte. Der siebte
und damit letzte Platz ist für den Meister der UAE League zu
wenig, wenn man bedenkt, dass bei den letzten beiden Aus-
gaben in Japan die gastgebenden Teams (gleichzeitig auch
AFC-Champions-League-Gewinner) Urawa Red Diamonds
und Gamba Osaka das Turnier jeweils auf Platz drei beende-
ten. Für 2010 wäre es sicherlich wünschenswert, wenn der
Gastgeber seinen „Heimvorteil“ für die Vorbereitung auf das
Turnier nützen könnte.
Auckland City FC, Gewinner der OFC Club Champion-
ship, konnte sich gegenüber seiner ersten Teilnahme 2006
wesentlich steigern und überraschte mit zwei Siegen in
drei Spielen. Mit dem fünften Turnierrang bestätigten die
Neuseeländer damit ihre positiven Ergebnisse in diesem
Jahr. Nach der Qualifikation der Nationalmannschaft für die
FIFA Fussball-Weltmeisterschaft Südafrika 2010™ sowie
dem erstmaligen Einzug der U-17-Nationalmannschaft ins
Achtelfinale der FIFA U-17-WM in Nigeria wurde die gute
Entwicklung in Abu Dhabi fortgesetzt. Mit einer soliden und
läuferisch ausgeprägten Defensivorganisation schaffte es
Auckland City FC, das Spiel jeweils lange offen zu gestalten.
Dank der Stärke bei Standardsituationen, einem ausgepräg-
ten Flügelspiel im letzten Drittel und einem zielorientierten
und schnellen Umschalten von Abwehr auf Angriff gelang
im Spiel um Platz fünf gegen den afrikanischen Vertreter TP
Mazembe sogar ein Erfolg .

Neben dem Gastgeber muss sich auch der Vertreter Afrikas
Kritik gefallen lassen. TP Mazembe, der Sieger der CAF
Champions League aus der DR Kongo, zeigte alles, was der
Fussball aus dem Herzen Afrikas zu bieten hat. Physische
Leistungsbereitschaft, Spielfreude und Emotionen, aber
eben auch taktische und disziplinäre Defizite, die letztlich
zur Niederlage im Spiel um Platz fünf führten. Trotz Führung
und Unterzahl spielten die Afrikaner gegen Auckland City FC
weiterhin konsequent, teilweise kopflos und ohne defensive
Absicherung nach vorne, anstatt das Ergebnis über die Zeit
zu retten. Mit dem sechsten Platz konnte das kongolesische
Spitzenteam die Erwartungen nicht erfüllen.
Der Vertreter Asiens, Pohang Steelers FC aus der Repub-
lik Korea, kam bis ins Halbfinale. Dass der Sieger der AFC
Champions League das Spiel um Platz drei im Elfmeterschies-
sen für sich entscheiden konnte, ist nach den Resultaten aus
den Vorjahren ein weiteres Indiz dafür, dass sich der Vertre-
ter Asiens als dritte „Kraft“ zu etablieren scheint. Die Korea-
ner konnten dabei ihre sogenannten asiatischen Tugenden in
die Waagschale werfen: (taktische) Disziplin, bedingungslose
Laufbereitschaft und schnelles Konterspiel. Im Spiel gegen
Estudiantes de La Plata wurde die Grenze zwischen intensi-
vem, zweikampforientiertem Defensivspiel und übertriebener
Härte allerdings leider zuweilen überschritten. Zudem war
ein Leistungsgefälle zwischen dem Vertreter Südamerikas
und Asiens zu erkennen.
Ein ähnlicher Leistungsunterschied war auch im zweiten
Halbfinale festzustellen. Der CONCACAF-Vertreter Atlante
FC aus Mexiko stand völlig zu Recht im Halbfinale gegen
Barcelona. Im Viertelfinale gegen Auckland wurde der
Gegner aus Auckland mit grosser Ballsicherheit und einem
Ballbesitz von 75 % zu 25 % dominiert. Die gleiche Überle-
genheit mussten die Mexikaner im Halbfinale dem FC Barce-
lona zugestehen. Das Ballbesitzverhältnis von 68 % zu 32 %
zu Gunsten des europäischen Vertreters sprach – mit Aus-
nahme der ersten Spielphase, in der Atlante FC die Chance
zur 2:0-Führung vergab – eine eindeutige Sprache. So war
es nur logisch, dass sich die beiden Teams aus Südamerika
und Europa im Finale gegenüberstanden.
Trends im modernen Fussball: schnelles Umschalten
oder Ballbesitz und Kontrolle des Balles
Der gegenwärtige Trend wurde über weite Strecken bestä-
tigt. Die Mehrheit der Teams verfügte über eine solide
Defensivorganisation mit entsprechender physischer Leis-
tungsbereitschaft in der Arbeit gegen den Ball. Nach dem
Ballgewinn versuchten die Teams das Ungleichgewicht des
Gegners durch schnelles Umschalten auszunutzen. Sowohl
Auckland City FC als auch Pohang Steelers FC, TP Mazembe
und Estudiantes de La Plata hatten diese Spielweise verin-
nerlicht und zeigten diese bei jeder sich bietenden Gelegen-
heit. Umso interessanter ist es, dass der Sieger des Turniers,
der FC Barcelona, einen anderen Spielstil pflegt. Dank der
individuellen Klasse der Spieler spielen auch die Spanier ab
und an auf Konter. Dies ist allerdings die Ausnahme. Schon
ein Blick auf die Ballbesitzverhältnisse offenbart die Idee des

Spiels: Im Halbfinale gegen Atlante FC lautete das Verhält-
nis mit 68 % zu 32 % deutlich zu Gunsten Barcelonas. Im
Finale war dieses mit 64 % zu 36 % nur unwesentlich tiefer.
In der Datenanalyse werden diese Werte noch verdeutlicht:
Im Halbfinale über 90 Minuten hatte der FC Barcelona 686
erfolgreiche Pässe bei unglaublichen 2176 Ballkontakten,
während Atlante FC bei 817 Ballkontakten immerhin noch
203 erfolgreiche Pässe spielte. Im Finale kam Barcelona bei
2253 Ballkontakten in 120 Minuten auf 629 erfolgreiche
Pässe, Estudiantes de La Plata gelangen bei 903 Ballkontak-
ten „nur“ deren 188. Was bedeuten diese Zahlen? Allen
voran sind sie ein klarer Beleg für die Dominanz des FC
Barcelona in den beiden Spielen. Ein Wert von durchschnitt-
lich 657 erfolgreichen Pässen ist im heutigen Fussball aus-
sergewöhnlich! Der Durchschnitt liegt eher bei 300 bis 350
erfolgreichen Pässen pro Spiel. Die Anzahl der Ballkontakte
zeigt zudem, dass der Fokus eindeutig auf dem Besitz des
Balles und nicht auf dem schnellen, direkten Umschalten von
Defensive auf Offensive liegt. Zum Vergleich Pohang Steelers
FC, der als klarer Vertreter einer modernen Spielauffassung
mit schnellen Kontern aus einer engagierten, soliden Defen-
sive beim Sieg gegen Atlante FC bei 863 Ballkontakten auf
„nur“ 176 erfolgreiche Pässe kam. Die Mexikaner hatten bei
einem Ballbesitzverhältnis von 61 % zu 39 % zu ihren Guns-
ten währenddessen mehr Ballkontakte (1368) und mehr
erfolgreiche Pässe (386). Dies zeigt, dass eine grössere Kon-
trolle nicht zwangsläufig zum Erfolg führt. Deshalb fokus-
sieren viele erfolgreiche Teams (etwa die Brasilianer beim
diesjährigen FIFA Konföderationen-Pokal in Südafrika) ihr
Spiel auf das schnelle Umschalten mit wenigen Ballkontak-
ten und nehmen dabei das Risiko in Kauf, weniger erfolgrei-
che Pässe zu spielen. Beim FC Barcelona und mit Abstrichen
auch bei Atlante FC konnte genau das Gegenteil beobachtet
werden. Der Ballbesitz und die Kontrolle des Balles waren
die Triebfeder ihres Spiels. Die Angriffe wurden nicht lang-
sam, aber kontrolliert vorgetragen. Bevor das „Spielchen“
in der Offensive beginnen konnte, mussten alle Spieler erst
ihre Positionen einnehmen. Diese Spielauffassung steht über
allem und ist ein interessanter Kontrast zum „modernen“
Hochgeschwindigkeitsfussball der letzten Jahre. Und er ist
erfolgreich! Es steht ausser Frage, dass ein wesentlicher
Baustein für diesen Fussball die Qualität von Spielern wie
Messi, Iniesta oder Xavi ist. Ohne diese technisch und tak-
tisch hochbegabten Spieler ist diese Spielphilosophie nicht
in dieser Perfektion umzusetzen. Das Beispiel von Atlante
FC hat aber gezeigt, dass auch andere Mannschaften diesen
Weg gehen können – trotz aller Dogmen bezüglich eines
schnellen Spiels nach vorne.
Anmerkungen der technischen Studiengruppe der FIFA
Die Unterschiede im Spitzenklubfussball sind noch immer
sehr gross. Die europäischen und die südamerikanischen
Teams sind nach wie vor dominant. Sowohl technisch-
taktisch als auch bezüglich Spielrhythmus hinken die
Vertreter der anderen Konföderationen hinterher. Die
nationalen Meisterschaften in Europa und Südamerika
sind ausgeglichener, so dass die besten Teams Woche für
Woche mehr gefordert werden. Dass die Experten vor dem
Turnier mehrheitlich auf diese Paarung gesetzt hatten,
überrascht daher kaum. Es stellt sich vielmehr die Frage,
wie der Ausgang dieses Wettbewerbs offener gestaltet
und so die spielerische Qualität gesteigert werden kann.
Die technische Studiengruppe empfiehlt den qualifizierten
Teams, sich noch besser auf die FIFA Klub-Weltmeister-
schaft vorzubereiten, was sich letztlich in den Ergebnissen
widerspiegeln wird.

42 Results and rankings
Results and
rankings
Overall
ranking
Play-off for quarter-finals
09.12. Al Ahli FCD v. Auckland City FC 0-2 (0-1)
Quarter-finals
11.12. TP Mazembe v. Pohang Steelers FC 1-2 (1-0)
12.12. Auckland City FC v. Atlante FC 0-3 (0-1)
Semi-finals
15.12. Pohang Steelers FC v. Estudiantes de La Plata 1-2 (0-1)
16.12. Atlante FC v. FC Barcelona 1-3 (1-1)
Match for fifth place
16.12. TP Mazembe v. Auckland City FC 2-3 (0-1)
Match for third place
19.12. Pohang Steelers FC v. Atlante FC 1-1 (1-0) 4-3 PSO
Final
19.12. Estudiantes de La Plata v. FC Barcelona 1-2 a.e.t. (1-1, 1-0)
1. FC Barcelona
2. Estudiantes de La Plata
3. Pohang Steelers FC
4. Atlante FC
5. Auckland City FC
6. TP Mazembe
7. Al Ahli FCD

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