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Fédération Internationale de Football Association
FIFA-Strasse 20 P.O. Box 8044 Zurich Switzerland
Tel.: +41-(0)43-222 7777 Fax: +41-(0)43-222 7878 www.FIFA.com
TechnicalReportandStatisticsFIFAClubWorldCupJapan2011
FIFA Club World Cup Japan 2011
Technical Report
and Statistics
8–18 December 2011
FIFA Club World Cup
Japan 2011
Technical Report
and Statistics
Rapport technique et statistiques
Informe técnico y estadísticas
Technischer Bericht und Statistik
3FIFA Club World Cup Japan 2011
Table of
contents
Foreword 4
Story of the tournament 8
Technical and tactical analysis 25
Trends and observations 43
Refereeing report 49
Medical report 59
Statistics and team data 65
Results and ranking 66
Venue and stadiums 67
Match telegrams 68
Official FIFA awards 70
Statistics 72
Preliminary competition 77
Referees and assistant referees 78
Team data 80
FIFA delegation 94
Technical Study Group/Editorial 96
4 Foreword
After a two-year hiatus, the FIFA Club World Cup returned
to Japan at the end of 2011 as once again seven club sides
battled to be crowned club world champion of the year.
In 2010, the dominance of Europe and South America
was rocked when TP Mazembe of Congo DR defeated SC
Internacional of Brazil to reach the final.
In 2011, the mercurial talents of FC Barcelona were
expected to challenge strongly for the title, but no one who sat
down ahead of the final against Santos FC would have expected
Pep Guardiola’s players to put on such a breath-taking display
of footballing excellence. A 4-0 final victory was achieved by
retaining 71% of possession during the game, an incredible
statistic in modern-day football, especially when one considers
the collective talent of the opposition from Brazil.
For any neutral football supporter in the stadium, any
prospective young player watching on television or any coach
analysing the game, the final will live long in the memory as
football at its purest.
However, the tournament was not just all about
Barcelona. Prior to the final, other records were set. Auckland
City, like FC Barcelona, made their third appearance in the
competition since its inception, and for the New Zealanders’
Daniel Koprivic, it was his fourth appearance in the Club World
Cup. Sadly for the Kiwis, the challenge of J.League champions
Kashiwa Reysol was too strong, with two goals in four minutes
just before half-time in the opening match putting paid to their
hopes.
Kashiwa Reysol only sealed the domestic championship
six days before the opening match, with the league kick-off
having been delayed due to the tragic earthquake and tsunami
that hit Japan in March. Their players displayed no visible signs
Joseph S. Blatter
FIFA President
Joseph S. Blatter
FIFA President
Chuck Blazer
Chairman of the Organising Committee
of tiredness, however, winning their quarter-final against
CF Monterrey of Mexico before finally bowing out to Santos
in the semi-final. A penalty shoot-out defeat to Al-Sadd of Qatar
meant the host team finished the competition in fourth place,
still a highly impressive accomplishment just twelve months after
winning the Japanese second division.
Espérance of Tunisia also played some very attractive
football in their two matches but returned home without a
victory, narrowly losing both their matches 2-1 to Al-Sadd and
3-2 to Monterrey, the Mexicans displaying their qualities to seal
fifth place.
When the curtain came down on the 2011 competition,
for some confederations, qualification for the 2012 edition, also
to be held in Japan, was already well under way.
FC Barcelona’s victory was the fifth consecutive European
triumph at the FIFA Club World Cup. We are already looking
forward to returning to Japan next December to see some more
top-quality football, and to see whether a club from another
continent can wrestle the crown from Europe’s grasp.
5FIFA Club World Cup Japan 2011
Chuck Blazer
Chairman of the Organising Committee
for the FIFA Club World Cup Japan 2011
Après deux ans au Moyen-Orient, la Coupe du Monde
des Clubs de la FIFA est retournée au Japon fin 2011 pour y
couronner le meilleur club du monde.
En 2010, l’hégémonie de l’Europe et de l’Amérique du
Sud avait été mise à mal lorsque le TP Mazembe de RD du
Congo a atteint la finale de la compétition en triomphant des
brésiliens du SC Internacional.
En 2011, l’ineffable talent du FC Barcelone était certes
attendu en finale, mais personne n’aurait pu prévoir que les
hommes de Pep Guardiola allaient nous offrir un festival de
football aussi impressionnant. Leur triomphe contre le Santos FC
s’est conclu sur le score de 4-0 avec une possession de balle
de 71%, statistique incroyable dans le football moderne, et
ce d’autant plus quand on connaît le talent collectif des
Brésiliens.
Pour tout supporter neutre présent dans le stade ce
jour-là, tout jeune footballeur ayant regardé le match à la
télévision, ou tout entraîneur analysant la rencontre, cette
finale restera longtemps dans les mémoires comme une
démonstration de football dans toute sa splendeur.
Toutefois, le tournoi n’a pas été qu’une tribune pour le
FC Barcelone, d’autres records ayant été signés avant la finale.
Auckland City participait, comme le Barça, à sa troisième
édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, l’attaquant
néo-zélandais Daniel Koprivic allant même jusqu’à signer sa
quatrième participation. Malheureusement pour les Kiwis, les
champions de la J.League se sont avérés être un adversaire
trop coriace pour eux, et les hommes du Kashiwa Reysol ont
remporté le match d’ouverture grâce à deux buts inscrits en
quatre minutes juste avant la mi-temps.
Chuck Blazer
Président de la Commission d‘Organisation
Les Japonais n’avaient décroché leur titre en championnat
que six jours plus tôt, le coup d’envoi de la J.League ayant
dû être retardé en raison des tragiques séismes et tsunami du
mois de mars, mais ils ne présentaient toutefois aucun signe
de fatigue et sont même parvenus à remporter leur quart de
finale face aux Mexicains de Monterrey avant de finalement
s’incliner contre Santos en demi-finales. Après une défaite aux
tirs au but face aux Qataris d’Al-Sadd, l’équipe hôte a terminé la
compétition à la quatrième place, ce qui constitue un véritable
exploit pour une équipe sacrée championne de seconde division
japonaise douze mois plus tôt.
Les Tunisiens de l’Espérance de Tunis ont pour leur part
fait montre d’un football très attrayant lors des deux matches
qu’ils ont disputés, bien qu’ils les aient perdus 2-1 contre
Al-Sadd et 3-2 contre Monterrey, ce dernier ayant ainsi décroché
la cinquième place.
Alors que retentissait le coup de sifflet final de la
compétition, les qualifications pour l’édition 2012, qui se
disputera à nouveau au Japon, battaient déjà leur plein.
La victoire du FC Barcelone est la cinquième consécration
d’un club européen en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Nous nous réjouissons déjà de retourner au Japon en décembre
prochain pour se délecter à nouveau d’un football de qualité
et voir si un club d’un autre continent parvient à détrôner les
Européens du sommet du football de clubs.
Joseph S. Blatter
Président de la FIFA
h k l
6 Foreword
Tras ausentarse dos años, la Copa Mundial de Clubes de
la FIFA retornó a Japón a finales de 2011, donde volvieron a
enfrentarse siete clubes por la consecución del título de mejor
club del mundo.
En 2010, el TP Mazembe de la R.D. del Congo acabó con
el dominio europeo y sudamericano en el torneo, ya que alcanzó
la final tras deshacerse del SC Internacional de Porto Alegre.
En la edición de 2011, era de esperar que los astros
del FC Barcelona tuvieran serias opciones al título, pero con
lo que nadie contó es con que la escuadra de Pep Guardiola
desarbolara al Santos FC en la final de la forma tan espectacular
como lo hizo. Los catalanes se impusieron por 4-0 y mantuvieron
la posesión del balón un 71 % del partido, un guarismo increíble
en las estadísticas del fútbol actual, sobre todo cuando se
considera el talento colectivo que atesoraba el equipo brasileño.
Ni los aficionados presentes, ni los jóvenes futbolistas
que vieron el partido por televisión ni los entrenadores que
analizaron el partido olvidarán nunca esta lección de fútbol en
estado puro.
Pero hay que decir que no solo el FC Barcelona
brilló en este torneo. Antes de la final ya se estableció
algún que otro récord. Al igual que el equipo catalán, el
Auckland City participaba por tercera vez en la competición
e, incluso, su jugador Koprivic lo hacía por cuarta ocasión.
Desafortunadamente para los neozelandeses, no pudieron con el
Kashiwa Reysol, el campeón de la liga japonesa; dos goles antes
del descanso del partido inaugural acabaron con sus esperanzas.
El Kashiwa Reysol se hizo con el campeonato nacional
tan solo seis días antes de abrir el torneo, ya que el inicio de
la liga nipona se retrasó a causa del trágico terremoto y el
posterior tsunami que azotaron Japón en marzo de 2011. No
obstante, sus jugadores no dieron muestras del menor signo de
cansancio: se impusieron en cuartos al Monterrey, pero acabaron
doblegados en la semifinal que disputaron ante el Santos. Tras
superar al Al Sadd catarí en la tanda de penaltis, el club anfitrión
ocupó la cuarta posición, todo un logro para un equipo que
doce meses antes había acabado primero de la segunda división
japonesa.
El Espérance tunecino también desplegó un fútbol muy
atractivo en los dos partidos disputados, pero volvió a casa
sin ganar ninguno de ellos, que perdió por resultados muy
ajustados: 2-1 frente al Al Sadd y 3-2 ante el Monterrey; este
último resultado permitió a los mexicanos asegurarse el quinto
lugar.
Cuando se cerró el telón de la edición de 2011,
en algunas confederaciones ya había comenzado la fase
clasificatoria para la edición de 2012, que también se celebrará
en tierras japonesas.
La victoria del FC Barcelona fue la quinta consecutiva
de un club europeo en la Copa Mundial de Clubes de la FIFA.
Esperamos que la próxima edición de este Mundial depare fútbol
de similar calidad y ya se verá si un club de otro continente
discute la hegemonía a los equipos europeos.
Chuck Blazer
Presidente de la Comisión Organizadora
Joseph S. Blatter
Presidente de la FIFA
7FIFA Club World Cup Japan 2011
Joseph S. Blatter
FIFA-Präsident
Chuck Blazer
Vorsitzender der Organisationskommission
Nach zwei Jahren kehrte die FIFA Klub-Weltmeisterschaft
Ende 2011 nach Japan zurück – mit ihr sieben Klubs, die um
den Titel des weltbesten Teams kämpften.
Nach der grossen Überraschung 2010, als TP Mazembe
(DR Kongo) im Halbfinale SC Internacional (Brasilien) bezwang,
kam es 2011 wieder zum traditionellen europäisch-südamerika-
nischen Finale.
Grosser Favorit war natürlich der FC Barcelona. Allerdings
hätte kaum einer damit gerechnet, dass die Mannschaft von
Pep Guardiola den FC Santos derart vom Platz fegen würde.
4:0 und 71 % Ballbesitz – so die deutlichen Zahlen, die im
modernen Fussball vor allem gegen einen Gegner vom Kaliber
des FC Santos einzigartig sind.
Es war Fussball vom Feinsten, von dem die Besucher im
Stadion, die TV-Zuschauer und die Trainer und Spieler weltweit
noch lange schwärmen werden.
Beim Turnier brillierte aber nicht nur Barcelona. Schon
vor dem grossen Finale wurde Geschichte geschrieben. Daniel
Koprivic von Auckland City feierte seine vierte Teilnahme und
sorgte damit für einen Turnierrekord. Der vierte Auftritt war
dann allerdings ein kurzes Gastspiel. Gegen den J.League-
Meister Kashiwa Reysol hatten die Kiwis keine Chance. Nach
zwei Toren binnen vier Minuten kurz vor der Pause war das
Turnier für die Neuseeländer bereits gelaufen.
Umso besser lief es den Japanern, was kaum einer
erwartet hatte. Wegen des verheerenden Erdbebens und
Tsunamis im März war die japanische Meisterschaft nämlich
erst sechs Tage zuvor entschieden worden. Doch die Spieler
zeigten keinerlei Müdigkeit und bezwangen im Viertelfinale
auch Monterrey aus Mexiko, ehe sie sich im Halbfinale Santos
geschlagen geben mussten. Auch wenn sie danach das Spiel
um Platz drei gegen Al-Sadd aus Katar im Elfmeterschiessen
verloren, dürfen sie stolz sein, was sie in den letzten zwölf
Monaten nach dem Gewinn der zweiten japanischen Division
alles erreicht haben.
Afrikameister Espérance (Tunesien) bot in seinen beiden
Spielen ebenfalls sehr attraktiven Fussball, blieb letztlich aber
sieglos: 1:2 gegen Al-Sadd und 2:3 gegen Monterrey, das sich
damit Rang fünf holte.
Mit dem FC Barcelona hat bei der FIFA Klub-Welt-
meisterschaft bereits zum fünften Mal der europäische Meister
triumphiert. Während das Rennen in Japan noch in vollem Gang
war, hatte in einigen Konföderationen bereits der Wettlauf um
die Tickets für 2012 begonnen. Ob die europäische Dominanz
auch 2012 anhält?
So oder so freuen wir uns auf noch mehr Weltklasse-
fussball, wenn im kommenden Dezember wiederum in Japan
der nächste Weltmeister gekürt wird.
Story of the
tournament
10 Story of the tournament
Story of the
tournament
Authors: Dragan Stojkovic and Edgar Streltsov
After a two-year stint in the United Arab Emirates, the FIFA
Club World Cup moved back to Japan for the event’s eighth
edition. Between 8 and 18 December 2011, the champions
of the six confederations were joined by Japanese
champions Kashiwa Reysol in the quest for the title of
world champion. The final pitted the continental champions
of South America, Santos Futebol Clube, against their
European counterparts, FC Barcelona, the pre-tournament
favourites. It was an impressive match that was billed as a
battle between Messi and Neymar, and more than 66,000
fans flocked to the International Stadium in Yokohama to
witness FC Barcelona lift their second world club crown.
Play-off for the quarter-finals
Kashiwa Reysol (JPN) v. Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0)
In the opening match, the J.League champions convincingly
defeated the winners of the OFC Champions League. In the
first half, Reysol, tactically disciplined and efficiently using
both wings to attack, dominated their opponents and took
the lead after 37 minutes when Tanaka (18), after spinning
away from two defenders, shot inside the goalkeeper’s near
post. Just three minutes later, young Kudo (19) doubled his
team’s advantage by smashing the ball into the net after a
rebound off a post following a free kick from the right. In
the second half, both teams had goalscoring opportunities
but were unable to convert their chances, leaving Auckland
City FC to exit the tournament after just one match.
Quarter-finals
Kashiwa Reysol (JPN) v. Club de Fútbol Monterrey (MEX)
1-1 a.e.t. (1-1, 0-0), 4-3 PSO
On match day 2, Kashiwa Reysol beat Monterrey 4-3 on
penalties after 120 minutes of quality football ended in
a draw. From the very first whistle, the Mexicans created
several chances and came close to an opener. Slowly but
surely, however, Kashiwa Reysol came into the game and
they scored after 53 minutes when Leandro Domingues
(10), assisted by Tanaka, smashed an acrobatic volley beyond
Monterrey’s goalkeeper. Reysol’s joy did not last long though
because just five minutes later, Humberto Suazo (26) slid
the ball into the roof of the net from Cesar Delgado’s (19)
right-footed cross. Both teams then demonstrated fluid, fast
football but were unsuccessful at scoring. The game logically
drifted towards extra time and then to a dramatic penalty
shoot-out won by Reysol.
Espérance Sportive de Tunis (TUN) v. Al-Sadd Sports
Club (QAT) 1-2 (0-1)
From the beginning to the end, Espérance were the
dominant force, both in successful ball possession and also
in regaining the ball, especially in their opponent’s half.
11FIFA Club World Cup Japan 2011
However, Al-Sadd, who spent the majority of the match
defending, did not allow Espérance to profit from their
domination. After 34 minutes, Al-Sadd took a surprise lead
when Al Khalfan (14) headed home after the Espérance
goalkeeper parried Keita’s (12) powerful right-foot strike.
Fifteen minutes later, Al-Sadd put the African champions
in even more trouble by doubling their advantage through
Koni (21). Espérance were in desperate need of a goal,
which duly came thanks to Darragi (10), who floated the
ball into the net from a dangerous free-kick. The game then
became a nervous affair as Espérance continued to press,
but ultimately their attempts were in vain.
Match for fifth place
Club de Fútbol Monterrey (MEX) v. Espérance Sportive
de Tunis (TUN) 3-2 (2-1)
Monterrey secured a deserved 3-2 win over Espérance in the
match for fifth place. The Mexicans emerged as the more
accomplished team despite the fact that it was the African
champions who took the lead after 31 minutes when Yannick
Ndjeng (15), an athletic and powerful striker, drilled a terrific
right-foot finish into the net after outmuscling two Monterrey
centre-halves in the penalty box. The CONCACAF champions
continued to press, however, and their efforts to equalise
12 Story of the tournament
were rewarded after 39 minutes by Hiram Mier (21), who
capitalised on havoc in the Espérance defence following a
quickly taken corner to volley the ball into the bottom left-
hand corner. Five minutes later, Espérance’s goalkeeper was
beaten for the second time by Aldo De Nigris (9), who headed
home powerfully at the near post. Monterrey’s domination
was confirmed for the third time in the second half, just a few
minutes after the teams had returned to the pitch from the
dressing rooms, when Jesús Zavala (17) doubled their lead.
After 75 minutes, Espérance were given a glimmer of hope
after Khaled Mouelhi (19) converted a penalty but Monterrey
successfully kept the Tunisians at arm’s length.
Semi-finals
Kashiwa Reysol (JPN) v. Santos Futebol Clube (BRA)
1-3 (0-2)
Santos defeated Kashiwa Reysol in spectacular style by
scoring a trio of magnificent goals in this thrilling semi-final.
In the 19th
minute, Neymar (11) opened the scoring after
eluding his marker and curling a sumptuous shot into the
top left-hand corner. Five minutes later, Santos doubled their
lead through Borges (9), who spun away from his opponent
and lashed a right-foot drive into the top right-hand corner.
The hard-working Japanese players were not disheartened,
however, and their patience was rewarded in the 54th
minute when Hiroki Sakai (4) managed to drag his team
back into contention with a spectacular header following
an outswinging cross from Jorge Wagner (15). Santos then
hit back and sealed their victory through Danilo (4) in the
63rd
minute. After winning a free kick 25 metres from goal,
Danilo curled the ball perfectly around the wall and inside
the post. Kashiwa refused to give up and fashioned some
good chances to score but in the end they could not prevent
the CONMEBOL champions, a team of awesome attacking
skills, from reaching the final.
Al-Sadd Sports Club (QAT) v. FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-2)
As widely expected, the European champions coasted
through to the FIFA Club World Cup final on the back of a
convincing 4-0 victory that was overshadowed by a serious
injury to striker David Villa (7), who suffered a broken leg
towards the end of the first half. Barcelona, led by Lionel
Messi (10), pinned their Qatari opponents in their own half
from the outset, obliging them to defend very deep and
make mistakes. The first goal came after one such mistake
when the Al-Sadd defence gifted Adriano (21) an easy
25th
-minute opener. Totally dominating the match, Barcelona
doubled their advantage, again through Adriano, in the 43rd
minute when the Brazilian rifled an excellent left-foot shot
beyond the helpless Al-Sadd goalkeeper, Saqr (18). In the
second half, Barcelona became even more influential and in
the 64th
minute, after a superb defence-splitting pass from
Messi, Seydou Keita (15) flicked a left-foot shot beyond the
advancing Saqr. With nine minutes remaining, Maxwell (19)
13FIFA Club World Cup Japan 2011
added a fourth with a powerful left-foot shot just inside the
near post. In the end, Al-Sadd were unable to put up much
resistance against a Barcelona side that was evidently in an
entirely different class.
Match for third place
Kashiwa Reysol (JPN) v. Al-Sadd Sports Club (QAT)
0-0, 3-5 PSO
Al-Sadd secured third place at the FIFA Club World Cup
Japan 2011 by winning 5-3 on penalties after the play-off
ended in a goalless draw. Despite the fact that this was
Kashiwa’s fifth game in little over a fortnight, there was
almost no evidence of fatigue in their performance and
determination. In the first half, backed by their supporters,
the J.League champions energetically tried to attack,
with Al-Sadd content to hit them on the break when the
opportunity arose. The Qatari side were dangerous on the
counter throughout the whole match, with their active duo
Kader Keita and Mamadou Niang (9) both thwarted by the
Japanese goalkeeper’s agility. Chances were at a premium
in the second half, but Kashiwa Reysol remained the more
potent attacking threat. However, with the two keepers
in a defiant mood, the outcome of the match could not
be decided in 90 minutes. As there was no extra time, the
game went straight to penalties and it was Al-Sadd who
ultimately took the honours.
Final
Santos Futebol Clube (BRA) v. FC Barcelona (ESP)
0-4 (0-3)
Barcelona delivered a veritable football master class and
were crowned world champions after a brilliant 4-0 victory
over Santos in front of a 68,166 crowd in Yokohama’s
International Stadium. From the very beginning to the end
of the final, nothing could stem the tide of the European
champions’ attacks and collective team play. After 17
minutes, the first step towards dismantling Santos was
predictably taken by Messi, who worked a delightful one-
two with Xavi (6) before delicately chipping the ball over
the advancing goalkeeper. Barcelona continued to look
unstoppable and their second goal came in the 24th
minute
through Xavi, who fired home a half-volley from 15 metres
after bringing down a deflected Dani Alves (2) cross. Just
before half-time, another spectacular move ended in a goal
for Fàbregas (4). The Catalans began the second half in the
same fantastic fashion. They kept coming and, although
Santos enjoyed a little more possession, Pep Guardiola’s men
continued to dominate and had several clear-cut goalscoring
opportunities. With just eight minutes remaining, they
completed the rout when the outstanding Messi, the
player of the tournament, provided a fine finishing touch
after skipping round the goalkeeper. As the final whistle
sounded, there was no doubt whatsoever that Barcelona are
unquestionably the best team in the world.
14 Story of the tournament
Compte rendu
de la compétition
Auteurs : Dragan Stojkovic et Edgar Streltsov
Après deux éditions aux Émirats arabes unis, la Coupe du
Monde des Clubs de la FIFA est revenue au Japon. Cette
huitième édition disputée du 8 au 18 décembre 2011 a
vu les champions des six confédérations être rejoints par
les champions du Japon, le Kashiwa Reysol. La finale a
opposé les deux favoris de la compétition qu’étaient le
Santos Futebol Clube, vainqueur de la Copa Libertadores en
Amérique du Sud, et le FC Barcelone, vainqueur de la Ligue
des Champions de l’UEFA. Messi et Neymar se sont livrés un
duel à distance devant les quelque 66 000 spectateurs du
Stade International de Yokohama et c’est le FC Barcelone
qui l’a emporté, glanant ainsi son deuxième titre dans la
compétition.
Match de barrage
pour les quarts de finale
Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0)
Pour ce match d’ouverture, le champion du Japon a battu
les vainqueurs de la Ligue des Champions de l’OFC. En
première période, le Kashiwa Reysol a dominé son adversaire
grâce à une équipe bien en place et utilisant parfaitement
les côtés pour mener ses offensives. C’est ainsi que Tanaka
(18) a pu donner l’avantage à son équipe à la 37e
minute de
jeu, dribblant plusieurs adversaires dans la surface avant de
décocher une puissante frappe dans un angle fermé. À peine
trois minutes plus tard, c’est le jeune Kudo (19) qui a doublé
la mise à la suite d’un cafouillage dans la surface après qu’un
de ses coéquipiers a trouvé le poteau de la tête. Revenus avec
de meilleures intentions après le repos, Auckland City s’est
créé des occasions mais n’est pas parvenu à les concrétiser,
quittant ainsi la compétition après seulement un match.
Quarts de finale
Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX)
1-1 a.p. (1-1, 0-0), 4-3 t.a.b.
Pour la deuxième journée, Kashiwa a battu Monterrey
aux tirs au but après 120 minutes d’un football de qualité
durant lesquelles les équipes ne sont pas parvenues à se
départager. Dès le coup d’envoi, les Mexicains se sont créé
des occasions, manquant de peu l’ouverture du score.
Peu à peu, le Kashiwa Reysol est revenu dans le match
et a même marqué à la 53e
minute par l’intermédiaire de
Leandro Domingues (10) qui, bien servi en retrait par Tanaka,
exécutait une superbe reprise de volée acrobatique qui
ne laissait aucune chance au portier de Monterrey. La joie
n’était que de courte durée pour les Japonais car Humberto
Suazo (26), à la réception d’un centre de Cesar Delgado
(19), se jetait au deuxième poteau pour catapulter le ballon
au fond des filets. Les deux équipes ont ensuite produit un
football dynamique et fluide, sans pour autant parvenir à
15FIFA Club World Cup Japan 2011
marquer. Des prolongations ont été jouées mais aucune
équipe n’a pris le dessus, et ce n’est qu’aux tirs au but que
Reysol a pu décrocher sa qualification.
Espérance Sportive de Tunis (TUN) – Al-Sadd Sports
Club (QAT) 1-2 (0-1)
L’Espérance de Tunis a dominé les débats d’un bout à l’autre
de la rencontre, conservant bien le ballon et parvenant
également à le récupérer avec succès, notamment dans la
moitié adverse. C’est pourtant Al-Sadd, qui n’a presque
fait que défendre durant 90 minutes, qui a su tirer son
épingle du jeu. Après 34 minutes, Al-Sadd a ouvert le score
contre le cours du jeu grâce à une tête d’Al Khalfan (14)
à la réception d’un ballon mal dégagé par le gardien de
l’Espérance sur une puissante frappe de Keita (12) du pied
droit. Quinze minutes plus tard, Al-Sadd a enfoncé encore
un peu plus le clou pour les champions d’Afrique grâce à
Koni (21). L’Espérance a fini par réduire le score sur un coup
franc flottant de Darragi (10) dont la trajectoire a trompé le
gardien adverse. Le match a ensuite gagné en nervosité au
fur et à mesure que les Tunisiens poussaient pour revenir,
mais le score n’a plus évolué.
Match pour la cinquième place
Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive
de Tunis (TUN) 3-2 (2-1)
Monterrey a mérité sa victoire 3-2 face à l’Espérance,
s’adjugeant ainsi la cinquième place. Bien que les champions
d’Afrique aient pris l’avantage à la 31e
minute par
l’intermédiaire du puissant attaquant Yannick Ndjeng (15),
auteur d’une superbe frappe du droit après avoir résisté
au retour des deux défenseurs centraux de Monterrey, les
Mexicains se sont avérés être l’équipe au jeu le plus abouti.
Les champions de la CONCACAF ont trouvé la brèche à la
39e
minute de jeu grâce à Hiram Mier (21) qui, profitant de la
passivité de la défense tunisienne sur une action confuse après
un coup de pied de coin joué rapidement, envoyait sa volée du
droit dans le soupirail gauche du gardien de l’Espérance. Cinq
minutes plus tard, Aldo De Nigris (9) doublait la mise de la tête
pour Monterrey. Le troisième but de Monterrey a ensuite été
inscrit au retour des vestiaires par Jesús Zavala (17). À un quart
d’heure de la fin, l’Espérance s’est mis à y croire de nouveau
après que Khaled Mouelhi (19) a transformé un penalty, mais
Monterrey a su conserver son avance au tableau d’affichage.
16 Story of the tournament
Demi-finales
Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA)
1-3 (0-2)
Santos a battu le Kashiwa Reysol avec la manière, inscrivant
trois superbes buts. C’est à la 19e
minute que Neymar (11)
a déclenché les hostilités, enchaînant feinte de frappe et
crochet intérieur avant d’enrouler une superbe frappe du
gauche en pleine lucarne. Cinq minutes plus tard, Santos
a doublé la mise par l’intermédiaire de Borges (9) qui se
jouait de la défense japonaise aux abords de la surface et
décochait une non moins somptueuse frappe dans la lucarne
opposée. Les combatifs Japonais n’ont toutefois pas lâché
prise et ont même été récompensés de leurs efforts à la 54e
minute lorsque Hiroki Sakai (4) s’élevait plus haut que tout le
monde pour reprendre victorieusement de la tête un centre
de Jorge Wagner (15). Peu après l’heure de jeu, Santos s’est
toutefois définitivement mis à l’abri grâce à une merveille
de coup franc signé Danilo (4), parfaitement enroulé et ne
laissant aucune chance au gardien japonais. Kashiwa s’est
encore procuré quelques occasions en fin de match mais
n’a pas pu empêcher les Brésiliens et leur impressionnante
armada offensive d’atteindre la finale de la compétition.
Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelone (ESP) 0-4 (0-2)
Sans grande surprise, les champions d’Europe se sont
aisément qualifiés pour la finale aux dépends d’Al-Sadd,
une victoire 4-0 toutefois entachée par la blessure de leur
attaquant David Villa, victime d’une fracture du tibia en
fin de première période. Emmené par un Lionel Messi (10)
des grands soirs, le FC Barcelone a d’emblée pris le jeu à
son compte et exercé un pressing très haut sur le terrain,
poussant bien souvent les Qataris à la faute. C’est d’ailleurs
sur un cadeau de la défense d’Al-Sadd qu’Adriano (21)
a facilement ouvert la marque à la 25e
minute de jeu.
Dominateurs, les Catalans ont doublé la mise à la 43e
minute, toujours par Adriano, sur une frappe du gauche
en pleine course qui n’a laissé aucune chance au portier
d’Al-Sadd, Saqr (18). En seconde période, Barcelone a
accentué son emprise sur le match, marquant même un
troisième but à la 64e
minute, œuvre de Seydou Keita (15),
parfaitement servi dans la profondeur par Messi. À neuf
minutes du terme, Maxwell (19), bien décalé sur le côté
gauche de la surface de réparation, a ajouté son nom au
tableau d’affichage grâce à une puissante frappe du gauche
au premier poteau. Les vaillants Qataris n’ont pu opposer de
réelle résistance aux joueurs du FC Barcelone qui ont évolué
un ton au-dessus de leurs adversaires.
Match pour la troisième place
Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT)
0-0 (3-5) t. p.
Al-Sadd s’est adjugé la troisième place de la compétition en
s’imposant 5-3 aux tirs au but, à l’issue d’un match dont le
score est resté nul et vierge. Bien que les Japonais aient eu à
disputer leur cinquième match en l’espace de deux semaines,
17FIFA Club World Cup Japan 2011
la fatigue n’a pas semblé se faire sentir. Devant leur public,
les champions du Japon ont attaqué avec beaucoup de
détermination, ne laissant aux Qataris que quelques occasions
de placer des contres, notamment par l’intermédiaire de
Kader Keita (12) et Mamadou Niang (9) qui ont toutefois
buté à plusieurs reprises sur le gardien japonais. La seconde
période s’est également avérée très animée, Kashiwa se
créant les plus franches occasions. La forme affichée par
les deux gardiens de but n’a pas permis de désigner de
vainqueur à l’issue du temps règlementaire et, en l’absence de
prolongations, il fut directement procédé à la séance de tirs
au but et c’est Al-Sadd qui en est sorti vainqueur.
Finale
Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelone (ESP)
0-4 (0-3)
Pour la finale, Barcelone a sorti le grand jeu et donné une
véritable leçon de football à Santos devant les 68 166
spectateurs du Stade International de Yokohama. Du coup
d’envoi au coup de sifflet final, rien ni personne n’a semblé
en mesure d’arrêter le jeu ni les joueurs des champions
d’Europe. À la 17e
minute, c’est l’inévitable Messi qui, après
un somptueux une-deux avec Xavi (6), piquait son ballon
hors de portée du gardien sorti à sa rencontre. Barcelone
ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a doublé la mise à la
24e
minute par Xavi, d’une demi-volée plein axe sur un centre
contré de Dani Alves (2). Juste avant la mi-temps, une action
rondement menée a permis à Fàbregas (4) d’hériter du ballon
en position idéale pour marquer tranquillement de l’intérieur
du gauche. De retour des vestiaires, les Brésiliens ont semblé
plus en verve mais les Catalans n’ont pas fléchi et continué à
dicter le jeu et à se créer les meilleures occasions de but. À la
82e
minute, Messi, qui allait être désigné meilleur joueur du
tournoi, a porté l’estocade en éliminant le gardien adverse
dans un mouchoir de poche et en glissant le ballon au fond
des filets. Il n’était pas nécessaire d’attendre le coup de sifflet
final pour savoir quelle est la meilleure équipe du monde...
18 Story of the tournament
Crónica del
torneo
Autores: Dragan Stojkovic y Edgar Streltsov
Tras dos años en los Emiratos Árabes Unidos, la Copa
Mundial de Clubes de la FIFA volvió a Japón en la que
fue su octava edición. Del 8 al 18 de diciembre de 2011,
los clubes campeones de las seis confederaciones se
unieron a los vencedores nipones, el Kashiwa Reysol, para
luchar por el título de campeón del mundo. La final tuvo
como protagonistas al Santos Futebol Clube, campeón
sudamericano, y su homólogo europeo, el FC Barcelona,
favoritos antes del inicio del torneo. El encuentro fue
apasionante y se vendió como la batalla entre Messi y
Neymar. Al final, los más de 66 000 espectadores que se
dieron cita en el estadio de Yokohama presenciaron cómo el
FC Barcelona levantó su segundo cetro mundial.
Partido de acceso a cuartos de final
Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0)
En el partido que abrió el torneo, los vigentes campeones de
la liga japonesa se impusieron con claridad a los vencedores
de la Liga de Campeones de la OFC. En la primera mitad, el
Reysol dominó al adversario gracias a su disciplina táctica y a
la eficacia de las subidas por ambos flancos; transcurridos 37
minutos, los japoneses se adelantaron en el luminoso gracias
a Tanaka (18) quien, tras escurrirse entre dos zagueros,
batió al portero por el palo corto. Tan solo tres minutos más
tarde, el joven Kudo (19) aumentó la ventaja en el marcador
tras mandar al fondo de las mallas un rebote escupido por
el poste tras un golpe franco lanzado desde el costado
derecho. En la segunda parte, ambas escuadras gozaron de
buenas oportunidades, pero no transformaron ninguna. El
Auckland City FC cerró así su presencia en el torneo tras un
único partido.
Cuartos de final
Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX)
1-1 t. pr. (1-1, 0-0), 4-3 t. p.
En la segunda jornada, el Kashiwa Reysol derrotó al
Monterrey por 4 goles a 3 en la tanda de penaltis tras 120
minutos de gran fútbol que acabaron en tablas. Desde
el pitido inicial, los mexicanos fueron a por el partido y
tuvieron varias ocasiones de abrir el marcador. Por su parte,
los nipones fueron entrando con fuerza en el partido, hasta
que en el minuto 53 Leandro Domingues (10), a pase de
Tanaka, superó al portero del Monterrey con una acrobática
volea. Sin embargo, la alegría le duró poco al Reysol, ya
que pasados tan solo cinco minutos Humberto Suazo
(26) remató un centro con la derecha de Cesar Delgado
(19) y alojó el balón en el fondo de la red tras acariciar el
travesaño. A continuación, ambos equipos desplegaron un
fútbol fluido y vertiginoso, aunque no consiguieron mover
el marcador. De este modo se llegó a la prórroga que, sin
cambios, dio paso a las penas máximas, donde el Reysol
acabó imponiéndose.
Espérance Sportive de Túnez (TUN) – Al-Sadd Sports Club
(QAT) 1-2 (0-1)
De principio a fin, el Espérance se mostró superior en
tanto a la posesión del balón como en su recuperación,
19FIFA Club World Cup Japan 2011
especialmente en terreno contrario. Sin embargo, el Al-Sadd,
que a duras penas hizo otra cosa que defender, no permitió
a los tunecinos sacar partido a su domino. Pasados 34
minutos, el Al-Sadd sorprendió a propios y extraños y se
adelantó mediante Al Khalfan (14), que aprovechó con la
cabeza un rechace del portero tras un disparo seco con la
diestra Keita (12). Quince minutos después, el Al-Sadd se
lo puso aún más difícil a los campeones africanos cuando
consiguió un segundo tanto obra de Koni (21). El Espérance
necesitaba con urgencia un gol, que llegó de forma
merecida gracias a Darragi (10), quien peinó al fondo de las
mallas un peligroso libre indirecto. El partido pasó a ser un
ataque a la desesperada de los tunecinos, pero su asfixiante
presión no obtuvo recompensa alguna.
Partido por el quinto lugar
Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive
de Túnez (TUN) 3-2 (2-1)
De forma merecida, el Monterrey se impuso por 3-2 al
Espérance en el partido por el quinto puesto. Los mexicanos
fueron el mejor equipo sobre el césped, si bien fueron los
tunecinos los primeros en ponerse por delante: en el minuto
31, Ndjeng (15), el atlético atacante del Espérance, lanzó un
imparable obús con la diestra tras deshacerse con potencia
de dos centrales mexicanos dentro del área. Los campeones
de la CONCACAF siguieron presionando, y sus esfuerzos
dieron fruto en el minuto 39: Mier (21) acabó remachando
una jugada proveniente de un córner que, tras dos palos,
había llevado de cabeza a la defensa del Espérance. Cinco
minutos más tarde, el mexicano De Nigris (9) batió de un
inapelable testarazo al guardameta del Espérance. El dominio
del Monterrey quedó confirmado en la segunda mitad, pocos
minutos después de la reanudación, cuando Zavala (17)
aumentó la ventaja para su equipo. Transcurridos 75 minutos,
el Espérance abrió el camino a la machada cuando Mouelhi
(19) acortó distancias desde el punto de castigo, pero el
Monterrey supo mantener a raya a los tunecinos hasta el final.
Semifinales
Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA)
1-3 (0-2)
El Santos se impuso con autoridad al Kashiwa Reysol gracias
a tres espectaculares tantos. En el minuto 19, Neymar (11)
abrió el marcador tras superar a su marca y darle rosca a
un balón desde fuera del área que se coló por la escuadra
izquierda. Cinco minutos más tarde, el Santos abrió más la
brecha gracias a Borges (9), que escondió el balón al borde
del área para acabar alojándolo de un certero misil en la
escuadra derecha. Los japoneses, incombustibles, no se
vinieron abajo, y lograron la recompensa a su paciencia en
el minuto 54, cuando Sakai (4) metió a su equipo de nuevo
en el partido con un cabezazo espectacular que culminó un
saque de esquina con mucho efecto de Wagner (15). Pero el
Santos no se amilanó y selló la victoria con el tercer gol, obra
de Danilo (4) en el minuto 63. El brasileño lanzó un golpe
franco desde 25 m que supero por un lateral a la barrera y
entró rozando el poste. El Kashiwa no se dio por vencido y se
acercó con mucho peligro a la meta rival en varias ocasiones,
sin éxito. A la postre, el campeón de la CONMEBOL, un
equipo con una línea atacante exquisita, pasó a la final.
Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-2)
Como era de esperar, los campeones del viejo continente
arrollaron a su contrincante con un 4 a 0 para alcanzar la
final de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA. La única nota
negativa fue la grave lesión del ariete asturiano Villa (7), que
se fracturó la tibia en las postrimerías de la primera parte. El
Barça, liderado por Leo Messi (10), acorraló desde el primer
momento a los cataríes en su propia área, lo que les obligó
a defender muy atrás y a cometer fallos. El primer tanto vino
tras un error garrafal de la defensa del Al-Sadd, que regaló
el balón a Adriano (21), que solo tuvo que empujarlo. Con
un dominio abrumador, el Barcelona amplió la ventaja de
nuevo gracias al brasileño Adriano, que dos minutos antes
del descanso mandó un zurdazo al fondo de la red, ante el
que nada pudo hacer Saqr (18), arquero del Al-Sadd. En la
20 Story of the tournament
segunda parte, el Barça impuso su ley con más indulgencia
si cabe; así, en el 64, un pase en profundidad de Messi
a Keita (15) fue aprovechado con la zurda por este, que
superó por bajo al portero. Nueve minutos antes de la
conclusión, Maxwell (19) cerró la cuenta goleadora catalana
con otro potente zurdazo que entró por el palo corto. Al
final, el Al-Sadd no pudo oponer resistencia alguna ante un
Barcelona que dejó claro que juega en otra liga.
Partido por el tercer lugar
Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT)
0-0, 3-5 t. p.
El Al-Sadd se aseguró el tercer puesto de la Copa Mundial
de Clubes de la FIFA Japón 2011 con un triunfo por 5-3
en los penaltis tras unas tablas sin goles. Este fue el quinto
partido de los nipones en menos de dos semanas pero, en
vista de su entrega, apenas dieron muestras de fatiga. En los
primeros 45 minutos, con el apoyo de sus incondicionales,
los campeones de la liga japonesa se volcaron al ataque,
mientras que el Al-Sadd optó por la contra a la menor
ocasión. Los cataríes demostraron su peligrosidad
contraatacando durante toda la contienda. No obstante, la
agilidad del cancerbero nipón consiguió dejar en nada las
sacudidas del dúo Keita-Niang (9). Las ocasiones escasearon
en la segunda mitad, pero el Reysol demostró ser el equipo
más incisivo. Los dos guardametas fueron lo mejor de un
partido en el que, tras los 90 reglamentarios, no se había
movido el marcador. Se pasó directamente a los lanzamientos
de penalti pues el reglamento no contempla la prórroga en
este encuentro. Al final, el Al-Sadd se llevó el partido.
Final
Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-3)
El FC Barcelona dio toda una lección de fútbol que les llevó
a coronarse de nuevo como campeones del mundo. Los 68
166 espectadores congregados en el Estadio Internacional
de Yokohama vieron vencer con brillantez al Barça por 4-0.
Desde el mismo principio hasta el pitido final, quedó patente
que la marea atacante y el juego colectivo de los campeones
europeos eran imparable. Pasados 17 minutos, comenzó
a hacerse realidad la caída del Santos, algo que ya era
predecible. Messi dibujó una pared de muchos quilates con
Xavi (6) y acabó elevando la pelota con suavidad por encima
del portero adversario consiguiendo así el primer tanto.
El Barcelona siguió mostrándose intratable, por lo que el
segundo tanto no se hizo esperar. En el minuto 24, Xavi, tras
un rechace, culminó un córner de Alves (2) con una media
volea desde el borde del área. Justo antes del descanso,
Fàbregas (4) remató otra jugada espectacular. Los catalanes
comenzaron la segunda mitad con la misma superioridad
con la que acabaron la primera. El Santos dispuso de algo
más de balón, pero los hombres de Guardiola no cedieron
ni un centímetro y disfrutaron de un buen puñado de
ocasiones claras. A tan solo ocho minutos de la conclusión,
cerraron la apabullante victoria con una acción antológica de
Messi, el jugador del torneo, que evitó con un toque mágico
al portero para alojar la pelota al fondo de la red. Cuando el
colegiado pitó el final, había quedado meridianamente claro
que el FC Barcelona es, sin género de dudas, el mejor equipo
del mundo.
21FIFA Club World Cup Japan 2011
Turnier-
verlauf
Autoren: Dragan Stojkovic und Edgar Streltsov
Nach zweijährigem Gastspiel in den Vereinigten Arabischen
Emiraten kehrte die FIFA Klub-Weltmeisterschaft für ihre
achte Auflage nach Japan zurück. Vom 8. bis 18. Dezember
2011 gastierten die Titelträger der sechs Konföderationen
und der japanische Landesmeister Kashiwa Reysol in Fern-
ost. Im Finale standen sich wie erwartet Südamerikameister
Santos Futebol Clube und UEFA-Champions-League-Sieger
FC Barcelona gegenüber. Beim viel zitierten Duell Messi –
Neymar erlebten über 66 000 Zuschauer im International
Stadium in Yokohama eine Sternstunde des FC Barcelona.
Spiel um den Einzug ins Viertelfinale
Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2:0 (2:0)
Im Eröffnungsspiel liess der J.League-Meister dem Gewin-
ner der OFC Champions League keine Chance. Die Japaner
spielten taktisch sehr diszipliniert, machten über beide
Flügel Druck und kamen so zu zahlreichen Chancen. Reysol
dominierte von Anfang an und ging in der 37. Minute in
Führung. Tanaka (18) liess gleich zwei Verteidiger stehen
und traf in die nahe Ecke zum 1:0. Nur drei Minuten später
erhöhte der junge Kudo (19) auf 2:0. Nach einem Freistoss
von der rechten Seite landete der Abpraller direkt vor seinen
Füssen. In der zweiten Halbzeit hatten auch die Neuseelän-
der einige Chancen, die sie aber allesamt ausliessen. Nach
nur einer Partie war das Turnier für sie damit bereits zu Ende.
Viertelfinale
Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX)
1:1 n. V. (1:1, 0:0), 4:3 n. E.
Spannender verlief der zweite Spieltag. Kashiwa Reysol und
Monterrey boten sich einen hochklassigen Schlagabtausch,
der erst im Elfmeterschiessen entschieden wurde. Den besse-
ren Start erwischten die Mexikaner, die von Anfang an Druck
machten und der Führung ein paar Mal ziemlich nahe waren.
Kashiwa Reysol fand derweil nur langsam ins Spiel, landete
dann aber den ersten Treffer. Nach Vorarbeit von Tanaka
(18) erzielte Leandro Domingues (10) in der 53. Minute mit
einem akrobatischen Volley die Führung. Monterrey reagierte
prompt und kam fünf Minuten später durch Humberto Suazo
(26), der von rechts von Cesar Delgado (19) mustergültig
bedient wurde, zum Ausgleich. Beide Teams suchten danach
die Entscheidung, jedoch erfolglos. Nach einer torlosen
Verlängerung hatte Reysol in einem dramatischen Elfmeter-
schiessen schliesslich das bessere Ende für sich.
Espérance Sportive de Tunis (TUN) – Al-Sadd Sports
Club (QAT) 1:2 (0:1)
Zwar bestimmten die Tunesier das Spiel von der ersten bis
zur letzten Minute, mussten letztlich aber als Verlierer vom
Platz. Sie waren mehr im Ballbesitz und erkämpften sich vor
allem in der gegnerischen Hälfte zahlreiche Bälle. Gegen die
defensiv eingestellten Katarer fanden sie aber kein Rezept
und wurden in der 34. Minute prompt kalt erwischt, als ihr
Torhüter einen wuchtigen Schuss von Keita (12) von rechts
nicht unter Kontrolle brachte und Al Khalfan (14) nur noch
22 Story of the tournament
einzuschiessen brauchte. In der 49. Minute folgte durch Koni
(21) gar das 0:2. Elf Minuten später konnte Espérance durch
einen Freistoss von Darragi (10) zwar verkürzen, die Partie
trotz guter Chancen letztlich aber nicht mehr drehen.
Spiel um Platz fünf
Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive
de Tunis (TUN) 3:2 (2:1)
Verdient sicherte sich Monterrey Rang fünf. Die Mexika-
ner wirkten abgeklärter und liessen sich auch durch den
anfänglichen Rückstand nicht aus der Ruhe bringen. In der
31. Minute setzte sich der athletische und kräftige Yan-
nick Ndjeng (15) im Strafraum gleich gegen zwei Vertei-
diger durch und liess dem Torhüter mit seinem platzierten
Schuss keine Chance. Der CONCACAF-Meister drängte
danach vehement auf den Ausgleich und wurde in der 39.
Minute belohnt, als Hiram Mier (21) die Verwirrung in der
Espérance-Abwehr nach einem schnell ausgeführten Eckball
nutzte. Kaum fünf Minuten später erhöhte Aldo de Nigris (9)
mit einem Scharfschuss in die nahe Ecke auf 2:0. Kurz nach
Wiederbeginn sorgte Jesús Navala (17) für die Vorentschei-
dung. Khaled Mouelhi (19) brachte die Afrikaner in der 75.
Minute per Strafstoss zwar noch einmal heran, doch Mon-
terrey liess sich den Sieg nicht mehr nehmen.
Halbfinale
Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA)
1:3 (0:2)
Furios zog Santos ins Finale ein. Ein Treffer war schöner
als der andere. Das Spektakel begann in der 19. Minute,
als Neymar (11) seinen Gegenspieler aussteigen liess und
den Ball gekonnt in die linke obere Torecke schlenzte. Fünf
Minuten später folgte bereits das 2:0, als Borges (9) der
Verteidigung entwischte und den Ball mit rechts unhaltbar
unter das rechte Lattenkreuz hämmerte. Trotz des frühen
Rückstands steckten die Japaner nicht auf und wurden in
der 54. Minute belohnt, als Hiroki Sakai (4) nach einer Flanke
von Jorge Wagner (15) am höchsten stieg und per Kopf den
Anschluss erzielte. Aber schon neun Minuten später stellte
Danilo (4) den alten Vorsprung wieder her. Seinen Freistoss
aus 25 Metern Entfernung zirkelte er herrlich um die Mauer
herum. Die Japaner liessen sich aber erneut nicht unterkrie-
gen. Sie spielten weiter unbeirrt nach vorne, blieben aber ein
ums andere Mal in der gegnerischen Abwehr hängen.
Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelona (ESP) 0:4 (0:2)
Der FC Barcelona gab sich in seiner Auftaktpartie keinerlei
Blösse und zog souverän ins Finale ein. Einziger Wermuts-
tropfen bei der 4:0-Gala war der Ausfall von Stürmer David
Villa, der gegen Ende der ersten Halbzeit mit gebrochenem
Bein vom Platz musste. Angeführt von Lionel Messi (10),
schnürten die Katalanen die Katarer von der ersten Minute
in deren Hälfte ein und zwangen sie zu konstanter Defensiv-
arbeit und schliesslich zu Fehlern wie in der 25. Minute, als
ein verunglückter Befreiungsschlag vom talentierten Adriano
(21) ins Tor sprang. Barça hatte das Spiel jederzeit im Griff
und erhöhte in der 43. Minute auf 2:0. Schütze war erneut
Adriano (21), der Torhüter Saqr (18) mit seinem Linksschuss
keine Chance liess. In der zweiten Halbzeit war Barcelona
noch dominanter und machte in der 64. Minute alles klar.
Seydou Keita (15) wurde von Messi (10) mustergültig
bedient und traf am herauslaufenden Saqr (18) vorbei zum
3:0. Neun Minuten vor Schluss erzielte Maxwell (19) aus
spitzem Winkel mit links noch das 4:0. Al-Sadd hatte nie den
Hauch einer Chance, zu überlegen spielte Barça.
Spiel um Platz drei
Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT)
0:0, 3:5 n. E.
Nach den zwei deutlichen Halbfinalpartien war das Spiel um
Platz drei wieder eine enge Angelegenheit. Nach einem 0:0
in der regulären Spielzeit hatte Al-Sadd im Elfmeterschiessen
23FIFA Club World Cup Japan 2011
mit 5:3 schliesslich das bessere Ende für sich. Ein so knappes
Ergebnis hatten nicht alle erwartet, denn für Kashiwa Reysol
war es in etwas mehr als zwei Wochen schon das fünfte Spiel.
Doch von Müdigkeit war bei den Japanern nichts zu sehen. In
der ersten Halbzeit preschten sie mit dem Publikum im Rücken
unermüdlich nach vorne. Währenddessen lauerte Al-Sadd
auf Konter und war insbesondere mit Kader Keita (12) und
Mamadou Niang (9) stets gefährlich. Gleich mehrfach testeten
sie den japanischen Torhüter. In der zweiten Hälfte wurden die
Chancen zunehmend rarer. Der Gastgeber war der Führung
weiterhin näher, scheiterte aber stets am katarischen Torhüter.
Nach 90 torlosen Minuten ging das Spiel direkt ins Elfmeter-
schiessen, in dem Al-Sadd das Glück auf seiner Seite hatte.
Finale
Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelona (ESP)
0:4 (0:3)
Der FC Barcelona war auch in seinem zweiten Spiel überra-
gend und sicherte sich vor 68 166 begeisterten Zuschauern
in Yokohama souverän den Titel. Santos war von der ersten
bis zur letzten Minute unter Druck und hatte dem Angriffs-
und Kombinationsspiel der Europäer zu keinem Zeitpunkt
etwas entgegenzusetzen. Die Iberer nahmen die Brasilianer
nach allen Regeln der Kunst auseinander. Dreh- und Angel-
punkt war Messi (10), der sein Team in der 17. Minute nach
einem perfekten Zuspiel von Xavi (6) mit einem genialen
Heber in Führung brachte. Barça zauberte weiter und konnte
in der 24. Minute erneut jubeln. Bei einer abgefälschten
Flanke von Dani Alves (2) fackelte Xavi (6) nicht lange und
zog direkt aus 15 Metern ab. Kurz vor der Pause stand Cesc
Fàbregas (4) goldrichtig, als die Katalanen im Strafraum ein
weiteres Mal wirbelten. Auch in der zweiten Halbzeit spiel-
ten sie mit dem Gegner Katz und Maus, auch wenn dieser
nun etwas mehr im Ballbesitz war. Doch das Spiel diktierte
weiterhin Guardiolas Mannschaft, die ihren Sturmlauf unver-
mindert fortsetzte. Acht Minuten vor Spielende sorgte der
überragende Messi (10) für den fulminanten Schlusspunkt.
Der beste Spieler des Turniers wurde einmal mehr perfekt
angespielt und liess den brasilianischen Torwart gekonnt
aussteigen. Barcelona ist wahrlich ein würdiger Weltmeister
und derzeit zweifellos das beste Team der Welt.
Technical and
tactical analysis
26 Technical and tactical analysis
Technical and
tactical analysis
Authors: Jean-Paul Brigger and Christofer Clemens
Once again, the FIFA Club World Cup in Japan was a fitting
way to bring the curtain down on an eventful year of
international football that was blessed with extraordinary
performances and outstanding players. This year’s Club
World Cup final was again between the champions of South
America and the UEFA Champions League winners – just
as it has been in every FIFA Club World Cup final so far bar
2010. This year’s finalists, Santos FC and FC Barcelona, both
cruised through their semi-finals to claim their rightful place
in the final.
FC Barcelona, the cream of the crop
Perhaps the most significant observation to be gleaned from
this competition was the fact that the gulf in class between
the two finalists was more apparent than ever before. It
is probably not accurate to speak of a general difference
between Europe and South America – even though we
have to go back to 2006 to find the last non-European
team to win the trophy: Brazil’s SC International against FC
Barcelona no less – but rather of a gulf in class between FC
Barcelona and all other teams. We will look at the reasons
for that observation after evaluating the other teams in the
tournament.
Oceania representatives Auckland City finished in seventh
place after losing to host team Kashiwa Reysol, which meant
that they were unable to build on their good performance
in 2009 when they came fifth. Nevertheless, it is undeniable
that football is making great progress in the OFC region,
as proven by the continued development of New Zealand,
whose senior national team avoided defeat at the 2010 FIFA
World Cup™ before their U-17 counterparts once again
made it through to the knock-out stages of the U-17 World
Cup in Mexico in 2011. The basic principles of modern
football – constructive build-up play and good defensive
organisation – are clear for all to see in their play. At the
same time, at these tournaments teams have much less
time and space in which to play than they do in their local
leagues, which makes the difference in quality all the more
noticeable.
The African representatives, Espérance Sportive de Tunis
of Tunisia, are slightly more advanced in that respect. In all
of their games, Espérance were at least the equal of their
opponents in respect of statistics such as ball possession,
pass completion and shots on goal. The Tunisians are a very
good footballing team with excellent individual players, but
27FIFA Club World Cup Japan 2011
they probably still need to learn how to combine quality with
efficiency, which is backed up by some statistics from their
first match against Al-Sadd: 22 shots on goal to Al-Sadd’s
7, 60% possession to Al-Sadd’s 40%, but still the North
Africans lost the game as they were unable to convert their
ability into goals. This lack of efficiency also cost them dearly
in the match for fifth place when, despite having
13 shots on goal and dominating the second half, they
only managed to score a consolation goal, which was
actually from the penalty spot. However, as the youngest
team in the entire competition, Espérance undoubtedly have
potential. If young players such as midfield maestro Darragi
(24 years old), winger Msakni (21) and striker Ndjeng (21)
continue to develop, and if Espérance manage to keep
the team together, they could well become an African
powerhouse.
Fifth place went to Mexico’s CF Monterrey, representing
North and Central America and the Caribbean
(CONCACAF). Their quarter-final encounter with Japanese
hosts Kashiwa Reysol was an evenly balanced affair that
was only decided in favour of the Japanese in extra time.
The statistics for the game also show that the teams
were indeed well matched. The longer the game went
on, however, the harder it became for Monterrey to keep
playing their demanding short-passing game or keep
applying fast, intensive pressure after losing the ball. It
was obvious that fatigue had started to set in, as proven
by the ball possession statistics as the two teams enjoyed
an equal share of the ball during normal time but Kashiwa
Reysol enjoyed 60% to Monterrey’s 40% in extra time. In
the end, however, Kashiwa came out on top in a penalty
shoot-out, where there is always a fine line between victory
and defeat. The Mexicans bounced back quickly in the
match for fifth place thanks to a mixture of great efficiency,
fast and tactically astute transitions, and precise set pieces.
Ultimately, it was their greater experience that helped them
win the day, as they had the benefit of seasoned players
all through the team in the shape of goalkeeper Orozco,
midfield playmaker Pérez, and strikers Suazo and Delgado,
who called upon their know-how to see off the young
Tunisians in another close match to secure fifth place for
Monterrey.
Kashiwa Reysol, meanwhile, became the first hosts to
reach the semi-finals since 2008. In 2009 and 2010, the
home teams bade the tournament an early farewell, but in
Japan, there was an Asian showdown in the match for third
28 Technical and tactical analysis
place, which clearly shows that Asian football is on the up.
Furthermore, Japanese victories at the FIFA Women’s World
Cup Germany™ and the AFC Asian Cup 2011 in Qatar,
coupled with the Japan U-17 side’s impressive showing at
the FIFA U-17 World Cup 2011 in Mexico, would appear to
suggest that Japan are the dominant force in Asia. Kashiwa,
for their part, improved from game to game. They were
well organised throughout the team and were composed
when building attacks, but they also enjoyed a great deal
of possession and attacked well down the wings. Most
importantly, Kashiwa dominated possession in all of their
games, particularly in their opponents’ half of the pitch,
where they also won the ball back more often than their
opponents. They even had the lion’s share of the play in
their defeats to Santos FC and Al-Sadd. Their constant
pressing after losing possession created problems for many
opponents, not least because the players were very fit even
though they were coming off the back of a long season.
Kashiwa Reysol were worthy representatives of the Japanese
hosts and can be very proud of finishing fourth, especially
as they only missed out on third place in a penalty shoot-
out. Their outstanding players were young full-back Sakai,
playmaker Leandro and the tireless striker Tanaka.
Al-Sadd were able to underline their dominance of Asian
football in 2011 by overcoming Kashiwa in the match
for third place. Their main quality was undoubtedly their
efficiency. Al-Sadd, who fielded a blend of local young talent
and experienced foreign stars such as central defender Lee
(Korea Republic), full-back Belhadj (Algeria) and strikers
Niang (Senegal) and Keita (Côte d’Ivoire), were never
actually fully in control of any of their matches. They were
compact and energetic in defence and very dangerous
at set pieces, but they also relied on long balls to launch
fast transitions into attack, which meant that they were
seldom in possession for any significant period of time. This
obviously meant that goalscoring opportunities were at a
premium (Espérance had 22 shots to Al-Sadd’s 7), but the
Qataris were very efficient in converting the chances that
did come their way, which can presumably be put down to
the individual quality of their more experienced players, who
were involved in all of Al-Sadd’s goals from open play and
29FIFA Club World Cup Japan 2011
also stepped up to the plate in the penalty shoot-out against
Kashiwa.
South America and Europe
For many, the final promised to be a showdown between
Neymar and Lionel Messi. Unfortunately, it turned out to
be an unfair battle as seldom has a final been so one-sided.
Having said that, Santos FC also have an abundance of
talent and were a danger to every opponent thanks to
their composure while in possession. In the final, however,
there was a major gulf in quality, as shown by the statistical
data. FC Barcelona’s game, which is all about retaining
possession, finding angles and tiki-taka, in other words
keeping the ball moving all over the pitch, was reflected in
their 70% possession. They also completed 839 passes to
Santos’ 208. The fact that 82% of Barcelona’s passes reached
their intended target also showed that Santos rarely had
the ball, which meant that they were at a disadvantage not
only on the pitch, but also mentally: although they were
involved in the match, they were at best passively involved
as they were constantly chasing the ball and as soon as they
had it, they invariably lost it again straight away. Barça’s
success was based upon quickly regaining the ball after
losing it. It goes without saying that even Barcelona squander
possession from time to time, for example in dribbles by stars
such as Messi, Iniesta or Dani Alves (99 in the final) – but
everyone, from Messi and Xavi down to youngsters Thiago
and Fontas, was determined to win the ball back as quickly
as possible. Barcelona excelled in this respect, and 32% of
their tackles or interceptions to regain the ball were made in
their opponents’ half of the pitch, whereas for Santos this
figure was just 12%. Barça’s opponents therefore had no
time to build attacks at their leisure, and instead were put
under pressure immediately with almost no time to catch
their breath. Santos were, however, able to call upon the
class of players such as Neymar, Ganso and Borges to escape
these shackles and create the occasional chance, although
they were ultimately limited to two shots in the entire final,
compared to Barcelona’s ten shots and four goals. Therefore,
while Santos had to rely upon the individual talent of their
players, there were many factors behind Barcelona’s success,
all of which, in the end, can be combined to explain their
superiority. First of all, they have a defined way of playing
and covering the pitch. Secondly, their three attacking
positions are always occupied. Thirdly, after losing possession,
Barça invariably regain the ball extremely quickly. And finally,
the individual quality of their players also plays a key role. The
objective data, coupled with the visual impressions, can only
lead to one conclusion:
FC Barcelona are currently the cream of the crop.
30
Analyse
technique et tactique
Auteurs : Jean-Paul Brigger et Christofer Clemens
La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2011 a été
le théâtre de performances exceptionnelles et d’excellents
matches, couronnant une fois de plus dignement une année
de football international riche en événements. La finale de
cette année mettait cette fois encore aux prises le champion
continental d’Amérique du Sud (FC Santos) et le vainqueur
de la Ligue des Champions de l’UEFA (FC Barcelone) –
comme lors de chaque édition de la compétition, à l’excep-
tion de celle de l’an passé. Les deux équipes ont dominé leur
demi-finale respective de la tête et des épaules, et ont donc
mérité leur place en finale.
Le FC Barcelone, LA référence
En finale – et c’est peut-être la principale conclusion de
ce tournoi – les différences entre les deux équipes étaient
plus flagrantes que jamais auparavant. Pourtant, il ne s’agit
pas là nécessairement d’une différence entre l’Europe et
l’Amérique du Sud – c’est en 2006 qu’une équipe non-
européenne a remporté pour la dernière fois le trophée : le
club brésilien SC International prenant le meilleur sur le FC
Barcelone – mais plutôt d’une différence de niveau de toutes
les autres équipes par rapport au FC Barcelone. Nous revien-
drons sur ce contexte par la suite, commençons par une
évaluation des autres clubs participants.
Auckland City, représentant de l’Océanie, a terminé sep-
tième après sa défaite face au Kashiwa Reysol, l’équipe hôte.
Auckland n’est donc pas parvenu à confirmer sa bonne per-
formance de 2009 (5e
place). Cependant, l’évolution positive
des clubs océaniens est claire et nette, comme le prouvent
les progrès constants de l’équipe nationale néo-zélandaise
– aucune défaite lors de la Coupe du Monde 2010, qualifi-
cation pour les quarts de finale de la Coupe du Monde U-17
2011 au Mexique. Les principes fondamentaux du football
moderne sont largement présents dans leur jeu, comme la
mise en place structurée des actions et une bonne organi-
sation défensive. Mais la pression imposée en matière de
temps et d’espace lors de ces compétitions internationales
est tellement supérieure à celle que connaissent les joueurs
dans les championnats nationaux que la différence de niveau
avec les autres équipes est flagrante.
Le représentant africain, l’Espérance Sportive de Tunis
(Tunisie) est plus avancé sur ce point. Dans chacun de ses
matches, l’Espérance était au moins à un niveau semblable
à son adversaire, comme le montrent les statistiques en
Technical and tactical analysis
31FIFA Club World Cup Japan 2011
matière de possession du ballon, de taux de passes réussies
et de réussite devant le but adverse. Sur le plan technique,
les Tunisiens sont une très bonne équipe disposant d’excel-
lentes individualités. Cependant ils doivent encore apprendre
à allier qualité et efficacité, ce que montrent les chiffres de
leur premier match, contre Al Sadd : rapport de tirs au but de
22 contre 7 et possession de balle de 60 % contre 40 %, et
pourtant, les Nord-Africains sont sortis perdants de ce duel
car ils ne sont pas parvenus à transformer leurs qualités tech-
niques en buts. Ce manque d’efficacité les a aussi rattrapés
lors du match pour la cinquième place, lorsque, malgré 13
tirs cadrés et une large domination dans le jeu en deuxième
mi-temps, ils ne sont parvenus qu’à marquer pour réduire
la marque – symboliquement sur un coup franc. Plus jeune
équipe de la compétition, le club a cependant du potentiel.
Si les jeunes joueurs comme le milieu de terrain Darragi (24
ans), l’ailier Msakni (21 ans) et l’attaquant Ndjeng (21 ans)
continuent à progresser et que l’équipe reste ensemble, elle
pourrait donner jour à un grand club africain.
La 5e
place est revenue à l’équipe mexicaine de Monterrey
CF, représentante de la confédération d’Amérique du Nord,
centrale et des Caraïbes (CONCACAF). Dans le quart de
finale contre les hôtes japonais du Kashiwa Reysol, ce n’est
qu’aux prolongations que les Asiatiques ont pris l’avantage.
Les statistiques étaient alors presque identiques. Cependant,
plus le match avançait, plus Monterrey a connu des difficul-
tés à maintenir son jeu de passes courtes et à appliquer son
pressing rapide et intensif à la perte du ballon. La fatigue a
joué son rôle, comme le montre notamment le recul de la
possession du ballon en prolongation, qui est passé d’un
rapport à l’origine équilibré à un rapport de 60 % contre
40 % en faveur de Kashiwa. Finalement, ce sont pourtant
des détails qui ont fait la différence à la séance des tirs au
but et ont donné à la victoire aux Asiatiques. Lors du match
pour la cinquième place contre l’Espérance, les Mexicains
sont cependant parvenus à se rattraper grâce à une grande
efficacité, un jeu de transition tactique solide et rapide, et
à une grande précision. Dans ce match, l’expérience des
Mexicains a porté ses fruits. Dans toutes les catégories de
jeu, le club pouvait compter sur des joueurs d’exception
expérimentés, comme le gardien Orozco, le milieu de terrain
Pérez ou encore les attaquants Suazo et Delgado. Ceux-ci
ont su exploiter leur expérience face à la jeunesse du club
tunisien et décrocher la cinquième place à l’issue d’un match
équilibré.
Grâce au Kashiwa Reysol, un club hôte était en demi-
finales pour la première fois depuis 2008. Après l’élimination
rapide des équipes locales en 2009 et 2010, l’édition 2011
a même donné lieu à un match pour la 3e
place 100 %
asiatique, ce qui démontre clairement la tendance positive
de l’évolution du football dans la région. Après des victoires
japonaises lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA,
Allemagne 2011™ et lors de la Coupe d’Asie 2011 au
Qatar ainsi que la performance convaincante du Japon lors
de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Mexique l’été
dernier, le Japon semble être la référence en Asie. Grâce à
une bonne organisation dans tous les compartiments du
jeu, à une construction des actions tout en contrôle avec
une bonne possession du ballon et un jeu dynamique sur
32 Technical and tactical analysis
les ailes, l’équipe a progressé de match en match. Statis-
tique symbolique : dans chacun de ses matches, Kashiwa
a dominé en matière de possession de balle – surtout dans
la moitié de terrain adverse – et en matière de récupération
du ballon dans la moitié de terrain adverse. Même lors des
défaites contre le FC Santos et Al Sadd, c’est Kashiwa qui
dominait dans ces domaines. Le pressing incessant exercé
par Kashiwa dès la perte du ballon a constitué un véritable
problème pour de nombreux adversaires, notamment parce
que l’équipe – malgré une longue saison – a paru très en
forme physiquement. Kashiwa Reysol a dignement repré-
senté le pays hôte et peut être fier de sa 4e
place, d’autant
que l’équipe ne s’est inclinée qu’aux tirs au but. Les joueurs
les plus marquants étaient le jeune défenseur latéral Sakai, le
meneur de jeu Leandro et Tanaka, infatigable attaquant.
En remportant le match pour la troisième place face à
Kashiwa, Al Sadd a pu renforcer sa domination en Asie en
2011. Sa principale qualité était clairement son efficacité.
L’équipe, composée de plusieurs jeunes joueurs locaux et
emmenée par des stars étrangères expérimentées comme le
défenseur central Lee (République de Corée), le défenseur
latéral Belhadj (Algérie) et les attaquants Niang (Sénégal)
et Keita (Côte d’Ivoire), n’a dicté le jeu dans aucun de ses
matches. En raison de la défense compacte et intensive,
alliée à une transition rapide en attaque par l’intermédiaire
des attaquants et à des coups de pieds arrêtés très dange-
reux, l’équipe était rarement en possession du ballon. Elle
jouait le plus souvent de longs ballons. Les occasions de
but se sont logiquement faites rares (lors du match contre
l’Espérance, les Tunisiens ont tiré 22 fois au but, contre 7 fois
pour Al Sadd) !
Mais les Qataris ont su exploiter efficacement ces occasions,
ce qui est certainement aussi dû aux qualités individuelles
des joueurs expérimentés, impliqués dans chacun des buts
marqués en cours de jeu et assumant leur responsabilités
lors des tirs au but contre Kashiwa.
Amérique du Sud et Europe
Pour beaucoup, la finale était un duel entre Neymar et
Messi. La comparaison s’est avérée injuste car jamais la diffé-
rence n’avait été si grande en finale. Pourtant, le FC Santos
disposait de la classe nécessaire et constituait un danger
permanent pour tous ses adversaires grâce à sa grande
capacité à faire circuler le ballon. Mais en finale, les diffé-
rences étaient nettes, comme le prouvent les statistiques.
La possession de balle et la circulation du ballon sur tout le
terrain du FC Barcelone étaient clairement en faveur des
Espagnols avec une possession de balle de 70 %. Pour 839
passes réussies par les Catalans, Santos en a réussies 208.
Le fait que 92 % des passes de Barcelone soient arrivées à
33FIFA Club World Cup Japan 2011
destination confirme que Santos a à peine été en possession
du ballon. Les Brésiliens étaient donc confrontés à un désa-
vantage psychologique en plus du désavantage dans le jeu :
ils ont certes participé au jeu, mais presque que passivement,
en courant beaucoup après le ballon, et à peine celui-ci
récupéré, ils l’avaient déjà perdu. Bien sûr, Barcelone a aussi
perdu quelques ballons – sur les dribbles des stars Messi,
Iniesta ou Daniel Alves (99 dans tout le match) – mais tous,
que ce soient Messi, Xavi ou les jeunes Thiago ou Fontas,
faisaient immédiatement l’effort afin de récupérer le ballon
le plus vite possible. Dans ce domaine, Barcelone était excep-
tionnel et a récupéré 32 % de ses ballons directement dans
la moitié de terrain adverse, tandis que le FC Santos n’y est
parvenu que dans 12 % des cas. Par conséquent, l’adver-
saire manquait toujours de temps pour bâtir ses offensives
calmement. En effet, il a rapidement été mis sous pression
– Barcelone a tout simplement empêché son adversaire de
respirer. Ce n’est que grâce aux qualités individuelles excep-
tionnelles de joueurs comme Neymar, Ganso ou Borges que
le FC Santos a pu se libérer par moment de cet étau et ainsi
se créer des occasions. Mais finalement, il comptera deux
tirs en tout et pour tout dans le match, tandis que Barcelone
convertissait quatre de ses dix occasions. Si le FC Santos
s’appuyait sur les qualités individuelles de ses joueurs, Barce-
lone disposait de plusieurs clés essentielles à la victoire, qui
expliquent aussi sa supériorité, à commencer par une straté-
gie de jeu claire avec une répartition précise des espaces. Les
trois positions offensives étaient également constamment
occupées. En cas de perte du ballon, Barcelone l’a rapide-
ment récupéré. Et naturellement, les qualités individuelles
des joueurs ont aussi eu un impact. Les données objectives
et l’impression visuelle nous mènent à une seule conclusion :
actuellement, le FC Barcelone est LA référence mondiale en
matière de football !
34
Análisis técnico
y táctico
Autores: Jean-Paul Brigger y Christofer Clemens
La Copa Mundial de Clubes de la FIFA 2011 fue nuevamente
el colofón a un año futbolístico internacional de grandes
éxitos, pleno de grandiosas actuaciones y extraordinarios
encuentros. La final del Mundial de Clubes se volvió a dispu-
tar entre el campeón sudamericano Santos FC (CONMEBOL)
y el ganador de la Liga de Campeones Europea, el FC Bar-
celona (UEFA), tal cual fuera siempre el caso, excepto en la
edición del año pasado.
El Barça, la referencia por excelencia
En esta final se manifestó –como nunca antes– la diferencia
entre dos contendientes, lo cual fue posiblemente la con-
clusión más evidente en el presente torneo. En realidad, no
cabe hablar de una diferencia entre Europa y Sudamérica –la
última vez que un equipo no europeo ganara el título fue en
2006, siendo irónicamente justo el SC International de Brasil
contra el FC Barcelona–, sino tal vez de una diferencia de
clase entre los demás equipos y el FC Barcelona. Los motivos
de ello se analizarán más adelante, por el momento nos
concentraremos en el análisis de los demás participantes.
El representante de Oceanía, Auckland City, terminó en
el 7.º lugar luego de la derrota contra el dueño de casa
Kashiwa Reysol, o sea que no logró revalidar su buena
actuación de 2009 (5.º puesto). No obstante, es evidente la
mejoría en el otro extremo del mundo, tal cual lo demuestra
el continuo progreso de la selección nacional de Nueva
Zelanda: ninguna derrota en el Mundial 2010 y nuevamente
clasificación para la segunda ronda del Mundial Sub-17 en
México 2011. Son patentes los principios básicos del fútbol
Technical and tactical analysis
35FIFA Club World Cup Japan 2011
moderno, tales como un pausado armado constructivo y
una sólida organización defensiva. Sin embargo, la presión
temporal y espacial en estos torneos internacionales resulta
mucho mayor que en las ligas nacionales, y es aquí donde se
manifiestan las diferencias con los demás equipos.
El representante de África (CAF) Espérance Sportive de
Tunis de Túnez le lleva una ligera ventaja a los de Oceanía,
subrayada por datos estadísticos, tales como posesión de
balón, pases completos y remates a la meta. El conjunto
africano destacó por su calidad futbolística y la técnica indi-
vidual de sus integrantes; sin embargo, aún debe aprender
a combinar calidad con eficiencia. Por ejemplo, en el primer
choque contra el Al Sadd se registró una tasa definidora de
22 contra 7 remates y una relación de posesión de balón del
60 % contra 40 % del adversario. No obstante, los tuneci-
nos abandonaron el campo como perdedores por carecer de
la suficiente habilidad para traducir esta ventaja en goles.
Tal falta de eficiencia les costó el partido por el 5.º puesto,
cuando, pese a 13 remates a la meta y un gran dominio de
juego en el segundo tiempo, lograron anotar únicamente
el gol de enlace, significativamente de penal. Aun así, el
conjunto africano tiene un gran porvenir, pues fue el equipo
de menor edad del torneo. Si jóvenes como el orquestador
de juego Darragi, de 24 años, el puntero Msakni, de 21, y el
ariete Ndjeng, también de 21, logran progresar y se man-
tiene la unidad del equipo, se podrá entonces contar con
una escuadra africana realmente poderosa.
El Monterrey CF de México, representante de Norteamé-
rica, Centroamérica y el Caribe (CONCACAF), se hizo con el
5.º puesto. En un encuentro muy parejo en cuartos de final
contra la escuadra local Kashiwa Reysol, el partido se inclinó
a favor de los asiáticos recién en el alargue, siendo los datos
estadísticos prácticamente parejos. Sin embargo, cuanto
más duraba el encuentro, mayores dificultades manifestaba
el Monterrey para mantener su fatigante juego de toques
y paredes y rápida presión agobiante para recuperar balo-
nes perdidos. En el tiempo suplementario se evidenció esta
fatiga, reflejándose en el hecho de que la equilibrada tasa
de posesión de balón se inclinara a favor del Kashiwa en
proporción de 60 % - 40 %. Por ende, fue la diosa fortuna
quien finalmente favoreciera al Kashiwa en la tanda de
penales. No obstante, el conjunto mexicano se rehabilitó
en el partido por el 5.º puesto y derrotó al Esperance con
un concepto táctico altamente eficaz y máxima precisión en
libres indirectos. Su amplia experiencia fue la clave del éxito.
En cada una de sus líneas contaba con jugadores experimen-
tados, tales como el portero Orozco, el volante líder Pérez
y los depredadores de área Suazo y Delgado. Los rayados
supieron aprovechar esta mayor experiencia frente a los jóve-
nes tunecinos para alzarse con el 5.º puesto del torneo.
Gracias al Kashiwa Reysol, un dueño de casa volvía a
clasificarse para semifinales después del torneo de 2008.
Tras tempranas eliminaciones del anfitrión en 2009 y 2010,
la tendencia alcista del fútbol de Asia se reflejó en un partido
netamente asiático por el tercer puesto. Tras las victorias de
las selecciones nacionales japonesas (femenina y masculina)
36 Technical and tactical analysis
en los dos torneos de envergadura este año (el Mundial
Femenino Alemania 2011 y la Copa Asiática en Qatar 2011),
así como el convincente desempeño de los juveniles nipones
en el Sub-17 de México, Japón se está afianzando como la
máxima potencia futbolística en la confederación asiática.
Merced a una perfecta organización en todas sus líneas
de formación, un controlado armado de juego con amplio
dominio de balón y un despliegue dinámico por las puntas,
el once japonés fue incrementando su juego de partido en
partido. Cabe señalar que en todos sus encuentros el Kas-
hiwa era netamente superior, particularmente en la mitad
del campo contrario y en la recuperación del balón en
cancha contraria. Incluso en las derrotas contra el Santos FC
y el Al Sadd, el Kashiwa era el equipo de mayor dominio. Su
marca pegajosa y agobiante presión tras la pérdida del balón
colocaban constantemente en apuros al adversario, parti-
cularmente porque, pese a una larga temporada, su estado
físico era extraordinario. El Kashiwa fue un digno represen-
tante del anfitrión con el 4.º puesto final, particularmente
por cuanto fuera batido solo en la tanda de penales. Así y
todo, tanto el zaguero lateral Sakai, como el orquestador de
juego Leandro y el empeñoso ariete Tanaka dejaron entrever
su potencial estelar.
El Al Sadd recalcó su supremacía en Asia mediante la
victoria en el partido por el tercer puesto contra el Kashiwa,
gracias a su eficiencia. El conjunto qatarí, conformado por
jóvenes futbolistas locales y dirigido por figuras extranjeras
como el defensor central Lee de Corea del Sur, el zaguero
lateral Belhadj de Argelia y los delanteros Niang, de Senegal,
y Keita, de la Costa de Marfil, no dominó en ninguno de sus
encuentros. Una labor defensiva muy compacta, con rápidas
transiciones de juego ofensivo hacia los veloces delanteros,
así como peligrosas situaciones a balón parado y largos
balones campo arriba, condujeron a que el equipo árabe a
menudo no estuviese en posesión de la pelota y no dispu-
siese de muchas oportunidades de gol. Por ejemplo, contra
el Espérance, la tasa de remates a la meta fue de 22 contra 7
a favor del conjento tunecino.
Sin embargo, los qataríes supieron sacar el máximo beneficio
de sus pocas oportunidades, gracias también a la calidad
individual de sus figuras experimentadas, las cuales parti-
ciparon decididamente en todos los goles, así como en el
lanzamiento de penales contra el Kashiwa.
Sudamérica y Europa
La final se redujo, en parte, a la comparación del desempeño
de Neymar y Messi; sin embargo, tal parangón realmente no
se ofreció, por cuanto muy rara vez se apreció una diferencia
tan crasa en una final. Pese a ello, la calidad individual y el
dominio del balón de los brasileños fue la característica más
marcada del juego del Santos y constituyó una constante
fuente de peligro para todo adversario. Sin embargo, las
estadísticas revelan la diferencia con absoluta certeza. El
control de la pelota y las triangulaciones del Barcelona, es
decir, el dominio del balón en toda la cancha –denominado
“la circulación” o “el tiqui-taca“– se reflejó netamente con
una tasa del 70 %. El Barça efectuó nada menos que 839
37FIFA Club World Cup Japan 2011
pases completos contra 208 del Santos. El hecho de que el
92 % de los pases catalanes hallasen receptor fue un indi-
cio más de que el Santos prácticamente nunca estuvo en
posesión del esférico, además de la desventaja sicológica
que ello implicaba: si bien participó en el partido, lo hizo
generalmente solo como comparsa, por cuanto perseguía
únicamente la pelota y, en caso de que finalmente lograra
hacerse con el esférico, lo volvía a perder en fracción de
segundos. Uno de los elementos decisivos para el triunfo
fue asimismo la rápida recuperación del balón. Es cierto
que también el Barça perdía balones –justamente en el caso
de las vertiginosas gambetas de Messi, Iniesta o Dani Alves
(99 en todo el partido); sin embargo, la máxima del equipo
catalán era volver a recuperar el esférico cuanto antes. Ello
constituyó una de las grandes virtudes del cuadro catalán, el
cual despojó del balón al adversario en campo contrario el
32 % de las veces, mientras que el Santos logró esta hazaña
únicamente el 12 % de las veces. Ello significó a su vez
que los brasileños no tuvieran tiempo para armar su juego
tranquilamente por hallarse en seguida bajo presión, con lo
cual, el Barcelona “sofocaba” prácticamente a su adversario.
Gracias a la calidad individual de jugadores como Neymar,
Ganso o Borges, el Santos logró de cuando en cuando
soltarse de la agobiante presión catalana y lanzar algunos
ataques. Sin embargo, se trató meramente de dos remates
a la meta durante todo el choque, mientras que el Barce-
lona disparó diez veces a puerta, anotando cuatro tantos.
Mientras que el Santos confiaba netamente en la calidad
individual de sus integrantes, la clave del éxito del Barça
fue una combinación de varias virtudes, lo cual explica esta
desmesurada superioridad: existió un preciso concepto de
juego con una clara repartición de zonas. Las tres posiciones
en la punta se hallaban permanentemente ocupadas. Luego
de una pérdida de balón, el Barcelona recuperaba el esférico
con extrema rapidez. La técnica individual de los jugadores
fue naturalmente otro signo de su calidad. Las cifras y la
impresión visual permiten una única constatación válida:
El FC Barcelona es actualmente la referencia por
excelencia.
37337373737777373377333333737333377373777373773373733733373337733337373373333333733333337333333FIFFFIFIFIFIFFIFIFFFIFFIFIFFFIFIFFFFFIFIFFFIFIFFFF FFIFFFIFIFFIFFIFFIFIIFFIFFFIFFIFIFFFFIFFFIFIFIFFFFFIFIFIIFFFFIFFIIIFIFFFFIFIIFIIFIFIIIIIIIIFIFFFIIIFIIIFIIFFFFIFFFFFFIFFFFFFFFFFFFFFFFF AA CA CAAAAAAA CA CA CAA CA CA CA CA CA CA CCCA CCCClulululululluububububbbbbbbbbbbbbbbluuuubububbbbblulluuuubububbbbbbbluububbubbbluuuuubbbbbluububbbubblluububbbbluuuububbluububububuubbbbbuububububbbbluuububbbubbbuuubbbbbbbbuuubbbbbbbbbbuuuuuubbbbbbuuubbbbuuubbbbbuuuubbbuubuuuubbbbbbbuubbbbbbbluubbbbbbb WoWoWoWoWoWWWoWoWWWoWoWoWWoWooWWoWoWWWWWWWoWoWWWWWWoWoWWWWWoWWWWoWWoWWWWWoWWWWoWWoWoWWoWWWWWoWoWWWWoWoWWoWWoWWoWooooWWoWoWoWWWoWooooWoWooooWoWoWWoooWoWoWWWWWooooWWooooWooWWWWWooooWWWWWWWWWW rrlrldrldrldldrldlddddrldr drlrldrrrrrrrrrrrlrlrrrrrrrrrrllrrrrrrlrllldldrrrrrrrlrlrrrrrrrrllrrrrrlllrrrrrrlllrrrrrrllrrrrrrrlrlrrrrrrlllrrrrrrrrlrrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrlllrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrlllrrrrrrrrll CuCuCuuCuC p Jp Jppp Jpp apaapaappapapaapapaapaapaapapapapapapapapapaaaaapapapapappappapaaaaaaappppaaaaaaapaaaapaaapaaaaaaaaapapaapppppppppppppppp n 2n 2nn 2n 2nn 2nnnnnn 011011011101111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111101111111111111111111100111111111111111111111111111111111111111
38
Technisch-taktische
Analyse
Autoren: Jean-Paul Brigger und Christofer Clemens
Die FIFA Klub-Weltmeisterschaft 2011 in Japan bildete
wieder den würdigen Abschluss eines ereignisreichen inter-
nationalen Fussballjahres, das mit aussergewöhnlichen
Leistungen und hervorragenden Spielen gespickt war. Das
diesjährige Finale bestritten wieder der Kontinentalmeister
aus Südamerika (FC Santos) und der UEFA-Champions-
League-Sieger (FC Barcelona) – so wie es bis auf die Ausgabe
im letzten Jahr stets der Fall gewesen war. Beide Teams
setzten sich in ihren Halbfinalspielen souverän durch und
standen zu Recht im Finale.
FC Barcelona, das Mass aller Dinge
Dort – und dies ist vielleicht die grösste Erkenntnis dieses
Turniers – wurden die Unterschiede zwischen zwei Mann-
schaften deutlicher als je zuvor. Und dabei muss man
vermutlich nicht von einer Differenz zwischen Europa und
Südamerika sprechen – 2006 konnte letztmals ein nicht
europäisches Team die Trophäe gewinnen, ausgerechnet der
SC International aus Brasilien gegen den FC Barcelona –,
sondern wahrscheinlich eher von einem Klasseunterschied
aller anderen Teams zum FC Barcelona. Auf die Hintergründe
dazu gehen wir später ein, zunächst eine Einschätzung der
übrigen Teilnehmer.
Auckland City als Vertreter Ozeaniens landete nach der
Niederlage gegen Kashiwa Reysol, das Gastgeberteam, auf
dem siebten Platz. Auckland konnte damit nicht an das
gute Resultat von 2009 (Platz fünf) anknüpfen. Dennoch ist
die positive Entwicklung am anderen Ende der Welt unver-
kennbar, wie die stetige Entwicklung der Nationalteams
Neuseelands beweist – keine Niederlage bei der WM 2010,
erneuter Einzug in die K.-o.-Runde bei der U-17-WM 2011
in Mexiko. Die Grundprinzipien des modernen Fussballs sind
im Spiel deutlich sichtbar, wie ein konstruktiver Spielaufbau
oder eine gute defensive Organisation. Gleichwohl ist der
Zeit- und Raumdruck bei diesen internationalen Wettbewer-
ben ungleich grösser als in den heimischen Ligen, so dass die
Unterschiede zu den anderen Teams augenfällig sind.
Der Vertreter Afrikas, Espérance Sportive de Tunis aus
Tunesien, ist da schon ein Stück weiter. In allen Spielen war
Espérance mindestens gleichwertig, wie die statistischen
Kenndaten wie Ballbesitz, Passerfolgsrate und Torabschlüsse
belegen. Fussballerisch sind die Tunesier eine sehr gute
Mannschaft, die über ausgezeichnete Einzelspieler verfügt,
aber vermutlich noch lernen müssen, Qualität mit Effizienz
zu paaren. Dies zeigen die Zahlen aus dem ersten Spiel
gegen Al-Sadd: Torschussverhältnis von 22 zu 7 und Ball-
besitzverhältnis von 60 % zu 40 %, und dennoch gingen
die Nordafrikaner als Verlierer vom Platz, weil sie ihre
spielerischen Fertigkeiten nicht in Tore umwandeln konnten.
Die mangelnde Effizienz rächte sich dann auch im Spiel
um Platz fünf, als sie trotz 13 Schussmöglichkeiten und
Technical and tactical analysis
39FIFA Club World Cup Japan 2011
grosser spielerischer Dominanz in der 2. Halbzeit nur noch
zum Anschlusstreffer – bezeichnenderweise per Strafstoss –
kamen. Als jüngstes Team des Wettbewerbs hat die Equipe
aber zweifellos noch Potenzial. Wenn sich die jungen Spieler
wie Mittelfeldlenker Darragi (24 Jahre), Flügelspieler Msakni
(21) und Stürmer Ndjeng (21) weiterentwickeln und das
Team zusammenbleibt, könnte eine grosse afrikanische
Mannschaft heranwachsen.
Der 5. Patz ging an das Team Monterrey CF aus Mexiko
als Vertreter Nord-, Mittelamerikas und der Karibik (CON-
CACAF). In einem ausgeglichenen Viertelfinale gegen den
Gastgeber aus Japan, Kashiwa Reysol, verschoben sich die
Vorteile zu Gunsten der Asiaten erst in der Verlängerung. So
waren die Kenndaten nahezu ausbalanciert. Je länger das
Spiel jedoch dauerte, umso schwerer wurde es für Monter-
rey, sein aufwendiges Kurzpassspiel sowie sein schnelles und
intensives Pressing nach Ballverlust aufrechtzuerhalten. Eine
gewisse Müdigkeit war unverkennbar, wie z. B. auch der
Rückgang des Ballbesitzes in der Verlängerung von einem
ursprünglich ausgeglichenen Verhältnis zu einem Verhältnis
von 60 % zu 40 % zu Gunsten Kashiwas unterstreicht. Am
Ende waren es dann aber Nuancen, die im Elfmeterschies-
sen den Ausschlag für Kashiwa gaben. Im Spiel um Platz
fünf gegen Espérance vermochten sich die Mexikaner mit
hoher Effizienz, taktisch geschicktem, schnellem Umschalten
und präzisen Standards jedoch zu rehabilitieren. Gerade in
diesem Spiel zahlte sich die grosse Erfahrung der Mexikaner
aus. In allen Mannschaftsteilen gab es erfahrene Einzel-
könner wie Torwart Orozco, Mittelfeldlenker Pérez oder die
Stürmer Suazo und Delgado. Diese spielten ihre Erfahrung
gegen die jungen Tunesier geschickt aus und konnten sich
so in einem ausgeglichenen Spiel den 5. Platz sichern.
Mit Kashiwa Reysol stand nach 2008 erneut ein Gastgeber
im Halbfinale. Nachdem die einheimischen Teams 2009 und
40 Technical and tactical analysis
2010 früh ausgeschieden waren, kam es in Japan gleich zu
einem rein asiatischen Spiel um Platz 3, was den Aufwärts-
trend des asiatischen Fussballs klar belegt. Nach den japani-
schen Siegen bei der FIFA Frauen-Weltmeisterschaft Deutsch-
land 2011™ und beim Asien-Pokal 2011 in Katar sowie dem
überzeugenden Auftritt Japans bei der U-17-WM in Mexiko
im letzten Sommer scheint Japan in Asien den Ton anzuge-
ben. Dank guter Organisation in allen Mannschaftsteilen,
kontrolliertem Spielaufbau mit hohem Ballbesitzanteil und
dynamischem Flügelspiel steigerte sich das Team Spiel für
Spiel. Bezeichnend: In Jedem Spiel war Kashiwa das domi-
nantere Team mit mehr Ballbesitz – vor allem auch in der
gegnerischen Hälfte – und mehr Ballgewinnen in der Hälfte
des Gegners. Selbst in den verlorenen Spielen gegen den
FC Santos und Al-Sadd hatte Kashiwa mehr vom Spiel. Vor
allem das ständige Pressing nach Ballverlust stellte für viele
Gegner ein Problem dar, nicht zuletzt deshalb, weil das Team
– trotz einer langen Saison – sehr fit wirkte. Kashiwa Reysol
war ein würdiger Vertreter des Gastgebers und kann auf den
4. Platz sehr stolz sein, zumal sich das Team erst im Elfme-
terschiessen geschlagen geben musste. Auffälligste Spieler
waren der junge Aussenverteidiger Sakai, Spielgestalter
Leandro und Tanaka, der nimmermüde Arbeiter im Sturm.
Al-Sadd konnte seine Vormacht 2011 in Asien mit einem
Sieg im Spiel um Platz 3 gegen Kashiwa untermauern. Die
41FIFA Club World Cup Japan 2011
grösste Qualität war eindeutig die Effizienz. Das Team mit
vielen jungen einheimischen Spielern, angeführt von erfah-
renen ausländischen Stars wie Innenverteidiger Lee (Repu-
blik Korea), Aussenverteidiger Belhadj (Algerien) und den
Stürmern Niang (Senegal) und Keita (Elfenbeinküste), war in
keinem Spiel das bestimmende Team. Durch das kompakte,
intensive Verteidigen, gepaart mit schnellem Umschalten in
die Offensive über die Stürmer und sehr gefährlichen Stan-
dards, war das Team selten in Ballbesitz. Vielmehr musste es
oft mit langen Bällen operieren. Entsprechend rar waren die
Torchancen (im Spiel gegen Espérance war das Verhältnis 22
zu 7 Schüsse zu Gunsten von Espérance)! Diese nutzten die
Katarer aber sehr effizient, was vermutlich auch der indi-
viduellen Qualität der erfahrenen Spieler zu verdanken ist,
die an allen Toren aus dem Spiel heraus beteiligt waren und
auch im Elfmeterschiessen gegen Kashiwa Verantwortung
übernahmen.
Südamerika und Europa
Das Finale war für viele ein Duell Neymar gegen Messi. Letzt-
lich war es ein unfairer Vergleich, denn selten zuvor waren
die Unterschiede in einem Finale so deutlich. Dabei hatte der
FC Santos reichlich individuelle Klasse und war durch seine
starke Ballkontrolle eigentlich für jeden Gegner eine ständige
Gefahr. Doch im Finale waren die Unterschiede deutlich, wie
ein etwas detaillierterer Blick auf die statistischen Kenndaten
zeigt. Das Ballbesitz- und Winkelspiel Barcelonas und die
Ballkontrolle über das ganze Spielfeld – „La Circulación“
(tiqui-taca) – zeigen sich klar in einem Ballbesitz von 70 %.
839 erfolgreichen Pässen Barcelonas stehen deren 208 von
Santos gegenüber. Dass bei Barcelona insgesamt 92 % aller
Pässe ankommen, ist ein weiterer Beleg dafür, dass Santos
kaum an den Ball kam. Der Gegner war damit nicht nur spie-
lerisch, sondern auch psychologisch im Nachteil: Er nahm
zwar am Spiel teil, aber fast nur passiv, denn er rannte dem
Ball eigentlich nur hinterher, und hatte er ihn einmal, war er
auch schon fast wieder weg. Wesentlich für den Erfolg war
auch das schnelle Wiedergewinnen des Balles nach Ballver-
lust. Natürlich verlor Barcelona auch Bälle – gerade in Dribb-
lings der Stars Messi, Iniesta oder Dani Alves (99 im ganzen
Spiel) –, doch alle, ob Messi, Xavi oder die jungen Thiago
oder Fontas, wollten ihn so schnell wie möglich zurückge-
winnen. Dort war Barcelona Spitze und gewann 32 % seiner
Bälle direkt in der gegnerischen Hälfte wieder, während
Santos dies nur in 12 % der Fälle schaffte. Der Gegner hatte
folglich auch keine Zeit, in Ruhe aufzubauen, sondern wurde
sogleich wieder unter Druck gesetzt – Barcelona nahm dem
Gegner quasi die Luft zum Atmen. Nur dank der grossen
individuellen Klasse von Spielern wie Neymar, Ganso oder
Borges konnte sich Santos gelegentlich aus dieser Umklam-
merung befreien und sich Chancen erarbeiten. Doch letztlich
blieb es bei zwei Schüssen im ganzen Spiel, während Bar-
celona auf deren zehn kam und vier Tore erzielte. Während
also Santos auf die individuellen Fertigkeiten seiner Spieler
vertraute, waren es bei Barcelona mehrere Erfolgsfaktoren,
die letztlich wohl auch die Überlegenheit erklären: Es gab
eine klare Spielidee bei klarer Raumaufteilung. Die drei Stür-
merpositionen waren stets besetzt. Nach Ballverlust gewann
Barcelona extrem schnell den Ball zurück. Und natürlich
spielte auch die individuelle Klasse der Spieler eine Rolle. Die
objektiven Daten und der visuelle Eindruck lassen deshalb
nur einen Schluss zu:
Der FC Barcelona ist momentan das Mass aller Dinge!
Trends and
observations
44 Trends and observations
Trends and
observations
Authors: Jean-Paul Brigger and Christofer Clemens
FC Barcelona have a clear way of playing (tiki-taka,
circulating possession) and of covering the pitch. The
three attacking positions are always occupied. In contrast
to earlier years, however, it no longer matters who is up
front: it can be their nominal right-back, Dani Alves, just as
easily as Lionel Messi. Their style is not about the individual
types of player, but rather about the role that each player
has to carry out in his position. After losing possession,
Barça regain the ball extremely quickly. Various studies in
Europe have shown that, on average, whenever Barcelona
regain possession, 60% of the time it is within the first five
to seven seconds of losing the ball, which makes it virtually
impossible for their opponents to approach Barça’s goal,
especially as one in every three tackles or interceptions
to regain the ball are made in their opponents’ half of
the pitch, which gives opponents little time to compose
themselves. The Catalan side’s players also stand out on
account of their individual talent. Although Brazilians are
rightfully recognised as “kings of the dribble”, in the final,
Santos FC only completed 26% of their 19 dribbles. FC
Barcelona, however, made the same number of dribbles but
completed 74% – primarily thanks to Lionel Messi. One of
the main reasons for the Brazilians’ low completion rate was
undoubtedly the ability of the Spanish defenders they were
up against, which begs the question: can only FC Barcelona
play this way, or is this the football of the future?
45FIFA Club World Cup Japan 2011
Tendances
et remarques
Auteurs : Jean-Paul Brigger et Christofer Clemens
Le FC Barcelone joue avec une stratégie claire, la circulation
du ballon s’appuyant sur une division précise du terrain.
Les trois postes offensifs sont constamment occupés.
Contrairement aux années précédentes, il n’est plus
essentiel de savoir si le défenseur droit Daniel Alves ou
si Lionel Messi joue au poste attaquant de pointe. Ce
n’est plus une question de type de joueur mais plutôt
du rôle que doit jouer le joueur à son poste. Dès la perte
du ballon, Barcelone le récupérait très rapidement. Les
analyses européennes montrent qu’en moyenne, Barcelone
gagne 60 % des ballons récupérés dans les 5 à 7 secondes
suivant la perte du ballon. En si peu de temps, il est
presque impossible pour l’adversaire de s’approcher du but
barcelonais d’autant que près d’un tiers des ballons sont
récupérés dans la moitié de terrain de l’adversaire, ce qui
ne permet jamais à celui-ci de souffler. Le talent individuel
des Catalans est également frappant : si les Brésiliens sont
certes considérés, à juste titre, comme les rois du dribble,
en 19 tentatives, ils n’ont réussi leurs dribbles que dans
26 % des cas en finale. Pour le même nombre de tentatives,
Barcelone atteint 74 % de réussite – notamment grâce à
Lionel Messi. Le faible pourcentage des Brésiliens s’explique
aussi par la qualité des défenseurs espagnols.
Il est intéressant de se demander si seul le FC Barcelone
peut jouer ainsi, ou s’il s’agit là du football de demain.
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  • 2.
  • 3. FIFA Club World Cup Japan 2011 Technical Report and Statistics Rapport technique et statistiques Informe técnico y estadísticas Technischer Bericht und Statistik
  • 4.
  • 5. 3FIFA Club World Cup Japan 2011 Table of contents Foreword 4 Story of the tournament 8 Technical and tactical analysis 25 Trends and observations 43 Refereeing report 49 Medical report 59 Statistics and team data 65 Results and ranking 66 Venue and stadiums 67 Match telegrams 68 Official FIFA awards 70 Statistics 72 Preliminary competition 77 Referees and assistant referees 78 Team data 80 FIFA delegation 94 Technical Study Group/Editorial 96
  • 6. 4 Foreword After a two-year hiatus, the FIFA Club World Cup returned to Japan at the end of 2011 as once again seven club sides battled to be crowned club world champion of the year. In 2010, the dominance of Europe and South America was rocked when TP Mazembe of Congo DR defeated SC Internacional of Brazil to reach the final. In 2011, the mercurial talents of FC Barcelona were expected to challenge strongly for the title, but no one who sat down ahead of the final against Santos FC would have expected Pep Guardiola’s players to put on such a breath-taking display of footballing excellence. A 4-0 final victory was achieved by retaining 71% of possession during the game, an incredible statistic in modern-day football, especially when one considers the collective talent of the opposition from Brazil. For any neutral football supporter in the stadium, any prospective young player watching on television or any coach analysing the game, the final will live long in the memory as football at its purest. However, the tournament was not just all about Barcelona. Prior to the final, other records were set. Auckland City, like FC Barcelona, made their third appearance in the competition since its inception, and for the New Zealanders’ Daniel Koprivic, it was his fourth appearance in the Club World Cup. Sadly for the Kiwis, the challenge of J.League champions Kashiwa Reysol was too strong, with two goals in four minutes just before half-time in the opening match putting paid to their hopes. Kashiwa Reysol only sealed the domestic championship six days before the opening match, with the league kick-off having been delayed due to the tragic earthquake and tsunami that hit Japan in March. Their players displayed no visible signs Joseph S. Blatter FIFA President Joseph S. Blatter FIFA President Chuck Blazer Chairman of the Organising Committee of tiredness, however, winning their quarter-final against CF Monterrey of Mexico before finally bowing out to Santos in the semi-final. A penalty shoot-out defeat to Al-Sadd of Qatar meant the host team finished the competition in fourth place, still a highly impressive accomplishment just twelve months after winning the Japanese second division. Espérance of Tunisia also played some very attractive football in their two matches but returned home without a victory, narrowly losing both their matches 2-1 to Al-Sadd and 3-2 to Monterrey, the Mexicans displaying their qualities to seal fifth place. When the curtain came down on the 2011 competition, for some confederations, qualification for the 2012 edition, also to be held in Japan, was already well under way. FC Barcelona’s victory was the fifth consecutive European triumph at the FIFA Club World Cup. We are already looking forward to returning to Japan next December to see some more top-quality football, and to see whether a club from another continent can wrestle the crown from Europe’s grasp.
  • 7. 5FIFA Club World Cup Japan 2011 Chuck Blazer Chairman of the Organising Committee for the FIFA Club World Cup Japan 2011 Après deux ans au Moyen-Orient, la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA est retournée au Japon fin 2011 pour y couronner le meilleur club du monde. En 2010, l’hégémonie de l’Europe et de l’Amérique du Sud avait été mise à mal lorsque le TP Mazembe de RD du Congo a atteint la finale de la compétition en triomphant des brésiliens du SC Internacional. En 2011, l’ineffable talent du FC Barcelone était certes attendu en finale, mais personne n’aurait pu prévoir que les hommes de Pep Guardiola allaient nous offrir un festival de football aussi impressionnant. Leur triomphe contre le Santos FC s’est conclu sur le score de 4-0 avec une possession de balle de 71%, statistique incroyable dans le football moderne, et ce d’autant plus quand on connaît le talent collectif des Brésiliens. Pour tout supporter neutre présent dans le stade ce jour-là, tout jeune footballeur ayant regardé le match à la télévision, ou tout entraîneur analysant la rencontre, cette finale restera longtemps dans les mémoires comme une démonstration de football dans toute sa splendeur. Toutefois, le tournoi n’a pas été qu’une tribune pour le FC Barcelone, d’autres records ayant été signés avant la finale. Auckland City participait, comme le Barça, à sa troisième édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, l’attaquant néo-zélandais Daniel Koprivic allant même jusqu’à signer sa quatrième participation. Malheureusement pour les Kiwis, les champions de la J.League se sont avérés être un adversaire trop coriace pour eux, et les hommes du Kashiwa Reysol ont remporté le match d’ouverture grâce à deux buts inscrits en quatre minutes juste avant la mi-temps. Chuck Blazer Président de la Commission d‘Organisation Les Japonais n’avaient décroché leur titre en championnat que six jours plus tôt, le coup d’envoi de la J.League ayant dû être retardé en raison des tragiques séismes et tsunami du mois de mars, mais ils ne présentaient toutefois aucun signe de fatigue et sont même parvenus à remporter leur quart de finale face aux Mexicains de Monterrey avant de finalement s’incliner contre Santos en demi-finales. Après une défaite aux tirs au but face aux Qataris d’Al-Sadd, l’équipe hôte a terminé la compétition à la quatrième place, ce qui constitue un véritable exploit pour une équipe sacrée championne de seconde division japonaise douze mois plus tôt. Les Tunisiens de l’Espérance de Tunis ont pour leur part fait montre d’un football très attrayant lors des deux matches qu’ils ont disputés, bien qu’ils les aient perdus 2-1 contre Al-Sadd et 3-2 contre Monterrey, ce dernier ayant ainsi décroché la cinquième place. Alors que retentissait le coup de sifflet final de la compétition, les qualifications pour l’édition 2012, qui se disputera à nouveau au Japon, battaient déjà leur plein. La victoire du FC Barcelone est la cinquième consécration d’un club européen en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Nous nous réjouissons déjà de retourner au Japon en décembre prochain pour se délecter à nouveau d’un football de qualité et voir si un club d’un autre continent parvient à détrôner les Européens du sommet du football de clubs. Joseph S. Blatter Président de la FIFA h k l
  • 8. 6 Foreword Tras ausentarse dos años, la Copa Mundial de Clubes de la FIFA retornó a Japón a finales de 2011, donde volvieron a enfrentarse siete clubes por la consecución del título de mejor club del mundo. En 2010, el TP Mazembe de la R.D. del Congo acabó con el dominio europeo y sudamericano en el torneo, ya que alcanzó la final tras deshacerse del SC Internacional de Porto Alegre. En la edición de 2011, era de esperar que los astros del FC Barcelona tuvieran serias opciones al título, pero con lo que nadie contó es con que la escuadra de Pep Guardiola desarbolara al Santos FC en la final de la forma tan espectacular como lo hizo. Los catalanes se impusieron por 4-0 y mantuvieron la posesión del balón un 71 % del partido, un guarismo increíble en las estadísticas del fútbol actual, sobre todo cuando se considera el talento colectivo que atesoraba el equipo brasileño. Ni los aficionados presentes, ni los jóvenes futbolistas que vieron el partido por televisión ni los entrenadores que analizaron el partido olvidarán nunca esta lección de fútbol en estado puro. Pero hay que decir que no solo el FC Barcelona brilló en este torneo. Antes de la final ya se estableció algún que otro récord. Al igual que el equipo catalán, el Auckland City participaba por tercera vez en la competición e, incluso, su jugador Koprivic lo hacía por cuarta ocasión. Desafortunadamente para los neozelandeses, no pudieron con el Kashiwa Reysol, el campeón de la liga japonesa; dos goles antes del descanso del partido inaugural acabaron con sus esperanzas. El Kashiwa Reysol se hizo con el campeonato nacional tan solo seis días antes de abrir el torneo, ya que el inicio de la liga nipona se retrasó a causa del trágico terremoto y el posterior tsunami que azotaron Japón en marzo de 2011. No obstante, sus jugadores no dieron muestras del menor signo de cansancio: se impusieron en cuartos al Monterrey, pero acabaron doblegados en la semifinal que disputaron ante el Santos. Tras superar al Al Sadd catarí en la tanda de penaltis, el club anfitrión ocupó la cuarta posición, todo un logro para un equipo que doce meses antes había acabado primero de la segunda división japonesa. El Espérance tunecino también desplegó un fútbol muy atractivo en los dos partidos disputados, pero volvió a casa sin ganar ninguno de ellos, que perdió por resultados muy ajustados: 2-1 frente al Al Sadd y 3-2 ante el Monterrey; este último resultado permitió a los mexicanos asegurarse el quinto lugar. Cuando se cerró el telón de la edición de 2011, en algunas confederaciones ya había comenzado la fase clasificatoria para la edición de 2012, que también se celebrará en tierras japonesas. La victoria del FC Barcelona fue la quinta consecutiva de un club europeo en la Copa Mundial de Clubes de la FIFA. Esperamos que la próxima edición de este Mundial depare fútbol de similar calidad y ya se verá si un club de otro continente discute la hegemonía a los equipos europeos. Chuck Blazer Presidente de la Comisión Organizadora Joseph S. Blatter Presidente de la FIFA
  • 9. 7FIFA Club World Cup Japan 2011 Joseph S. Blatter FIFA-Präsident Chuck Blazer Vorsitzender der Organisationskommission Nach zwei Jahren kehrte die FIFA Klub-Weltmeisterschaft Ende 2011 nach Japan zurück – mit ihr sieben Klubs, die um den Titel des weltbesten Teams kämpften. Nach der grossen Überraschung 2010, als TP Mazembe (DR Kongo) im Halbfinale SC Internacional (Brasilien) bezwang, kam es 2011 wieder zum traditionellen europäisch-südamerika- nischen Finale. Grosser Favorit war natürlich der FC Barcelona. Allerdings hätte kaum einer damit gerechnet, dass die Mannschaft von Pep Guardiola den FC Santos derart vom Platz fegen würde. 4:0 und 71 % Ballbesitz – so die deutlichen Zahlen, die im modernen Fussball vor allem gegen einen Gegner vom Kaliber des FC Santos einzigartig sind. Es war Fussball vom Feinsten, von dem die Besucher im Stadion, die TV-Zuschauer und die Trainer und Spieler weltweit noch lange schwärmen werden. Beim Turnier brillierte aber nicht nur Barcelona. Schon vor dem grossen Finale wurde Geschichte geschrieben. Daniel Koprivic von Auckland City feierte seine vierte Teilnahme und sorgte damit für einen Turnierrekord. Der vierte Auftritt war dann allerdings ein kurzes Gastspiel. Gegen den J.League- Meister Kashiwa Reysol hatten die Kiwis keine Chance. Nach zwei Toren binnen vier Minuten kurz vor der Pause war das Turnier für die Neuseeländer bereits gelaufen. Umso besser lief es den Japanern, was kaum einer erwartet hatte. Wegen des verheerenden Erdbebens und Tsunamis im März war die japanische Meisterschaft nämlich erst sechs Tage zuvor entschieden worden. Doch die Spieler zeigten keinerlei Müdigkeit und bezwangen im Viertelfinale auch Monterrey aus Mexiko, ehe sie sich im Halbfinale Santos geschlagen geben mussten. Auch wenn sie danach das Spiel um Platz drei gegen Al-Sadd aus Katar im Elfmeterschiessen verloren, dürfen sie stolz sein, was sie in den letzten zwölf Monaten nach dem Gewinn der zweiten japanischen Division alles erreicht haben. Afrikameister Espérance (Tunesien) bot in seinen beiden Spielen ebenfalls sehr attraktiven Fussball, blieb letztlich aber sieglos: 1:2 gegen Al-Sadd und 2:3 gegen Monterrey, das sich damit Rang fünf holte. Mit dem FC Barcelona hat bei der FIFA Klub-Welt- meisterschaft bereits zum fünften Mal der europäische Meister triumphiert. Während das Rennen in Japan noch in vollem Gang war, hatte in einigen Konföderationen bereits der Wettlauf um die Tickets für 2012 begonnen. Ob die europäische Dominanz auch 2012 anhält? So oder so freuen wir uns auf noch mehr Weltklasse- fussball, wenn im kommenden Dezember wiederum in Japan der nächste Weltmeister gekürt wird.
  • 10.
  • 12. 10 Story of the tournament Story of the tournament Authors: Dragan Stojkovic and Edgar Streltsov After a two-year stint in the United Arab Emirates, the FIFA Club World Cup moved back to Japan for the event’s eighth edition. Between 8 and 18 December 2011, the champions of the six confederations were joined by Japanese champions Kashiwa Reysol in the quest for the title of world champion. The final pitted the continental champions of South America, Santos Futebol Clube, against their European counterparts, FC Barcelona, the pre-tournament favourites. It was an impressive match that was billed as a battle between Messi and Neymar, and more than 66,000 fans flocked to the International Stadium in Yokohama to witness FC Barcelona lift their second world club crown. Play-off for the quarter-finals Kashiwa Reysol (JPN) v. Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0) In the opening match, the J.League champions convincingly defeated the winners of the OFC Champions League. In the first half, Reysol, tactically disciplined and efficiently using both wings to attack, dominated their opponents and took the lead after 37 minutes when Tanaka (18), after spinning away from two defenders, shot inside the goalkeeper’s near post. Just three minutes later, young Kudo (19) doubled his team’s advantage by smashing the ball into the net after a rebound off a post following a free kick from the right. In the second half, both teams had goalscoring opportunities but were unable to convert their chances, leaving Auckland City FC to exit the tournament after just one match. Quarter-finals Kashiwa Reysol (JPN) v. Club de Fútbol Monterrey (MEX) 1-1 a.e.t. (1-1, 0-0), 4-3 PSO On match day 2, Kashiwa Reysol beat Monterrey 4-3 on penalties after 120 minutes of quality football ended in a draw. From the very first whistle, the Mexicans created several chances and came close to an opener. Slowly but surely, however, Kashiwa Reysol came into the game and they scored after 53 minutes when Leandro Domingues (10), assisted by Tanaka, smashed an acrobatic volley beyond Monterrey’s goalkeeper. Reysol’s joy did not last long though because just five minutes later, Humberto Suazo (26) slid the ball into the roof of the net from Cesar Delgado’s (19) right-footed cross. Both teams then demonstrated fluid, fast football but were unsuccessful at scoring. The game logically drifted towards extra time and then to a dramatic penalty shoot-out won by Reysol. Espérance Sportive de Tunis (TUN) v. Al-Sadd Sports Club (QAT) 1-2 (0-1) From the beginning to the end, Espérance were the dominant force, both in successful ball possession and also in regaining the ball, especially in their opponent’s half.
  • 13. 11FIFA Club World Cup Japan 2011 However, Al-Sadd, who spent the majority of the match defending, did not allow Espérance to profit from their domination. After 34 minutes, Al-Sadd took a surprise lead when Al Khalfan (14) headed home after the Espérance goalkeeper parried Keita’s (12) powerful right-foot strike. Fifteen minutes later, Al-Sadd put the African champions in even more trouble by doubling their advantage through Koni (21). Espérance were in desperate need of a goal, which duly came thanks to Darragi (10), who floated the ball into the net from a dangerous free-kick. The game then became a nervous affair as Espérance continued to press, but ultimately their attempts were in vain. Match for fifth place Club de Fútbol Monterrey (MEX) v. Espérance Sportive de Tunis (TUN) 3-2 (2-1) Monterrey secured a deserved 3-2 win over Espérance in the match for fifth place. The Mexicans emerged as the more accomplished team despite the fact that it was the African champions who took the lead after 31 minutes when Yannick Ndjeng (15), an athletic and powerful striker, drilled a terrific right-foot finish into the net after outmuscling two Monterrey centre-halves in the penalty box. The CONCACAF champions continued to press, however, and their efforts to equalise
  • 14. 12 Story of the tournament were rewarded after 39 minutes by Hiram Mier (21), who capitalised on havoc in the Espérance defence following a quickly taken corner to volley the ball into the bottom left- hand corner. Five minutes later, Espérance’s goalkeeper was beaten for the second time by Aldo De Nigris (9), who headed home powerfully at the near post. Monterrey’s domination was confirmed for the third time in the second half, just a few minutes after the teams had returned to the pitch from the dressing rooms, when Jesús Zavala (17) doubled their lead. After 75 minutes, Espérance were given a glimmer of hope after Khaled Mouelhi (19) converted a penalty but Monterrey successfully kept the Tunisians at arm’s length. Semi-finals Kashiwa Reysol (JPN) v. Santos Futebol Clube (BRA) 1-3 (0-2) Santos defeated Kashiwa Reysol in spectacular style by scoring a trio of magnificent goals in this thrilling semi-final. In the 19th minute, Neymar (11) opened the scoring after eluding his marker and curling a sumptuous shot into the top left-hand corner. Five minutes later, Santos doubled their lead through Borges (9), who spun away from his opponent and lashed a right-foot drive into the top right-hand corner. The hard-working Japanese players were not disheartened, however, and their patience was rewarded in the 54th minute when Hiroki Sakai (4) managed to drag his team back into contention with a spectacular header following an outswinging cross from Jorge Wagner (15). Santos then hit back and sealed their victory through Danilo (4) in the 63rd minute. After winning a free kick 25 metres from goal, Danilo curled the ball perfectly around the wall and inside the post. Kashiwa refused to give up and fashioned some good chances to score but in the end they could not prevent the CONMEBOL champions, a team of awesome attacking skills, from reaching the final. Al-Sadd Sports Club (QAT) v. FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-2) As widely expected, the European champions coasted through to the FIFA Club World Cup final on the back of a convincing 4-0 victory that was overshadowed by a serious injury to striker David Villa (7), who suffered a broken leg towards the end of the first half. Barcelona, led by Lionel Messi (10), pinned their Qatari opponents in their own half from the outset, obliging them to defend very deep and make mistakes. The first goal came after one such mistake when the Al-Sadd defence gifted Adriano (21) an easy 25th -minute opener. Totally dominating the match, Barcelona doubled their advantage, again through Adriano, in the 43rd minute when the Brazilian rifled an excellent left-foot shot beyond the helpless Al-Sadd goalkeeper, Saqr (18). In the second half, Barcelona became even more influential and in the 64th minute, after a superb defence-splitting pass from Messi, Seydou Keita (15) flicked a left-foot shot beyond the advancing Saqr. With nine minutes remaining, Maxwell (19)
  • 15. 13FIFA Club World Cup Japan 2011 added a fourth with a powerful left-foot shot just inside the near post. In the end, Al-Sadd were unable to put up much resistance against a Barcelona side that was evidently in an entirely different class. Match for third place Kashiwa Reysol (JPN) v. Al-Sadd Sports Club (QAT) 0-0, 3-5 PSO Al-Sadd secured third place at the FIFA Club World Cup Japan 2011 by winning 5-3 on penalties after the play-off ended in a goalless draw. Despite the fact that this was Kashiwa’s fifth game in little over a fortnight, there was almost no evidence of fatigue in their performance and determination. In the first half, backed by their supporters, the J.League champions energetically tried to attack, with Al-Sadd content to hit them on the break when the opportunity arose. The Qatari side were dangerous on the counter throughout the whole match, with their active duo Kader Keita and Mamadou Niang (9) both thwarted by the Japanese goalkeeper’s agility. Chances were at a premium in the second half, but Kashiwa Reysol remained the more potent attacking threat. However, with the two keepers in a defiant mood, the outcome of the match could not be decided in 90 minutes. As there was no extra time, the game went straight to penalties and it was Al-Sadd who ultimately took the honours. Final Santos Futebol Clube (BRA) v. FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-3) Barcelona delivered a veritable football master class and were crowned world champions after a brilliant 4-0 victory over Santos in front of a 68,166 crowd in Yokohama’s International Stadium. From the very beginning to the end of the final, nothing could stem the tide of the European champions’ attacks and collective team play. After 17 minutes, the first step towards dismantling Santos was predictably taken by Messi, who worked a delightful one- two with Xavi (6) before delicately chipping the ball over the advancing goalkeeper. Barcelona continued to look unstoppable and their second goal came in the 24th minute through Xavi, who fired home a half-volley from 15 metres after bringing down a deflected Dani Alves (2) cross. Just before half-time, another spectacular move ended in a goal for Fàbregas (4). The Catalans began the second half in the same fantastic fashion. They kept coming and, although Santos enjoyed a little more possession, Pep Guardiola’s men continued to dominate and had several clear-cut goalscoring opportunities. With just eight minutes remaining, they completed the rout when the outstanding Messi, the player of the tournament, provided a fine finishing touch after skipping round the goalkeeper. As the final whistle sounded, there was no doubt whatsoever that Barcelona are unquestionably the best team in the world.
  • 16. 14 Story of the tournament Compte rendu de la compétition Auteurs : Dragan Stojkovic et Edgar Streltsov Après deux éditions aux Émirats arabes unis, la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA est revenue au Japon. Cette huitième édition disputée du 8 au 18 décembre 2011 a vu les champions des six confédérations être rejoints par les champions du Japon, le Kashiwa Reysol. La finale a opposé les deux favoris de la compétition qu’étaient le Santos Futebol Clube, vainqueur de la Copa Libertadores en Amérique du Sud, et le FC Barcelone, vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA. Messi et Neymar se sont livrés un duel à distance devant les quelque 66 000 spectateurs du Stade International de Yokohama et c’est le FC Barcelone qui l’a emporté, glanant ainsi son deuxième titre dans la compétition. Match de barrage pour les quarts de finale Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0) Pour ce match d’ouverture, le champion du Japon a battu les vainqueurs de la Ligue des Champions de l’OFC. En première période, le Kashiwa Reysol a dominé son adversaire grâce à une équipe bien en place et utilisant parfaitement les côtés pour mener ses offensives. C’est ainsi que Tanaka (18) a pu donner l’avantage à son équipe à la 37e minute de jeu, dribblant plusieurs adversaires dans la surface avant de décocher une puissante frappe dans un angle fermé. À peine trois minutes plus tard, c’est le jeune Kudo (19) qui a doublé la mise à la suite d’un cafouillage dans la surface après qu’un de ses coéquipiers a trouvé le poteau de la tête. Revenus avec de meilleures intentions après le repos, Auckland City s’est créé des occasions mais n’est pas parvenu à les concrétiser, quittant ainsi la compétition après seulement un match. Quarts de finale Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX) 1-1 a.p. (1-1, 0-0), 4-3 t.a.b. Pour la deuxième journée, Kashiwa a battu Monterrey aux tirs au but après 120 minutes d’un football de qualité durant lesquelles les équipes ne sont pas parvenues à se départager. Dès le coup d’envoi, les Mexicains se sont créé des occasions, manquant de peu l’ouverture du score. Peu à peu, le Kashiwa Reysol est revenu dans le match et a même marqué à la 53e minute par l’intermédiaire de Leandro Domingues (10) qui, bien servi en retrait par Tanaka, exécutait une superbe reprise de volée acrobatique qui ne laissait aucune chance au portier de Monterrey. La joie n’était que de courte durée pour les Japonais car Humberto Suazo (26), à la réception d’un centre de Cesar Delgado (19), se jetait au deuxième poteau pour catapulter le ballon au fond des filets. Les deux équipes ont ensuite produit un football dynamique et fluide, sans pour autant parvenir à
  • 17. 15FIFA Club World Cup Japan 2011 marquer. Des prolongations ont été jouées mais aucune équipe n’a pris le dessus, et ce n’est qu’aux tirs au but que Reysol a pu décrocher sa qualification. Espérance Sportive de Tunis (TUN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 1-2 (0-1) L’Espérance de Tunis a dominé les débats d’un bout à l’autre de la rencontre, conservant bien le ballon et parvenant également à le récupérer avec succès, notamment dans la moitié adverse. C’est pourtant Al-Sadd, qui n’a presque fait que défendre durant 90 minutes, qui a su tirer son épingle du jeu. Après 34 minutes, Al-Sadd a ouvert le score contre le cours du jeu grâce à une tête d’Al Khalfan (14) à la réception d’un ballon mal dégagé par le gardien de l’Espérance sur une puissante frappe de Keita (12) du pied droit. Quinze minutes plus tard, Al-Sadd a enfoncé encore un peu plus le clou pour les champions d’Afrique grâce à Koni (21). L’Espérance a fini par réduire le score sur un coup franc flottant de Darragi (10) dont la trajectoire a trompé le gardien adverse. Le match a ensuite gagné en nervosité au fur et à mesure que les Tunisiens poussaient pour revenir, mais le score n’a plus évolué. Match pour la cinquième place Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive de Tunis (TUN) 3-2 (2-1) Monterrey a mérité sa victoire 3-2 face à l’Espérance, s’adjugeant ainsi la cinquième place. Bien que les champions d’Afrique aient pris l’avantage à la 31e minute par l’intermédiaire du puissant attaquant Yannick Ndjeng (15), auteur d’une superbe frappe du droit après avoir résisté au retour des deux défenseurs centraux de Monterrey, les Mexicains se sont avérés être l’équipe au jeu le plus abouti. Les champions de la CONCACAF ont trouvé la brèche à la 39e minute de jeu grâce à Hiram Mier (21) qui, profitant de la passivité de la défense tunisienne sur une action confuse après un coup de pied de coin joué rapidement, envoyait sa volée du droit dans le soupirail gauche du gardien de l’Espérance. Cinq minutes plus tard, Aldo De Nigris (9) doublait la mise de la tête pour Monterrey. Le troisième but de Monterrey a ensuite été inscrit au retour des vestiaires par Jesús Zavala (17). À un quart d’heure de la fin, l’Espérance s’est mis à y croire de nouveau après que Khaled Mouelhi (19) a transformé un penalty, mais Monterrey a su conserver son avance au tableau d’affichage.
  • 18. 16 Story of the tournament Demi-finales Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA) 1-3 (0-2) Santos a battu le Kashiwa Reysol avec la manière, inscrivant trois superbes buts. C’est à la 19e minute que Neymar (11) a déclenché les hostilités, enchaînant feinte de frappe et crochet intérieur avant d’enrouler une superbe frappe du gauche en pleine lucarne. Cinq minutes plus tard, Santos a doublé la mise par l’intermédiaire de Borges (9) qui se jouait de la défense japonaise aux abords de la surface et décochait une non moins somptueuse frappe dans la lucarne opposée. Les combatifs Japonais n’ont toutefois pas lâché prise et ont même été récompensés de leurs efforts à la 54e minute lorsque Hiroki Sakai (4) s’élevait plus haut que tout le monde pour reprendre victorieusement de la tête un centre de Jorge Wagner (15). Peu après l’heure de jeu, Santos s’est toutefois définitivement mis à l’abri grâce à une merveille de coup franc signé Danilo (4), parfaitement enroulé et ne laissant aucune chance au gardien japonais. Kashiwa s’est encore procuré quelques occasions en fin de match mais n’a pas pu empêcher les Brésiliens et leur impressionnante armada offensive d’atteindre la finale de la compétition. Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelone (ESP) 0-4 (0-2) Sans grande surprise, les champions d’Europe se sont aisément qualifiés pour la finale aux dépends d’Al-Sadd, une victoire 4-0 toutefois entachée par la blessure de leur attaquant David Villa, victime d’une fracture du tibia en fin de première période. Emmené par un Lionel Messi (10) des grands soirs, le FC Barcelone a d’emblée pris le jeu à son compte et exercé un pressing très haut sur le terrain, poussant bien souvent les Qataris à la faute. C’est d’ailleurs sur un cadeau de la défense d’Al-Sadd qu’Adriano (21) a facilement ouvert la marque à la 25e minute de jeu. Dominateurs, les Catalans ont doublé la mise à la 43e minute, toujours par Adriano, sur une frappe du gauche en pleine course qui n’a laissé aucune chance au portier d’Al-Sadd, Saqr (18). En seconde période, Barcelone a accentué son emprise sur le match, marquant même un troisième but à la 64e minute, œuvre de Seydou Keita (15), parfaitement servi dans la profondeur par Messi. À neuf minutes du terme, Maxwell (19), bien décalé sur le côté gauche de la surface de réparation, a ajouté son nom au tableau d’affichage grâce à une puissante frappe du gauche au premier poteau. Les vaillants Qataris n’ont pu opposer de réelle résistance aux joueurs du FC Barcelone qui ont évolué un ton au-dessus de leurs adversaires. Match pour la troisième place Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 0-0 (3-5) t. p. Al-Sadd s’est adjugé la troisième place de la compétition en s’imposant 5-3 aux tirs au but, à l’issue d’un match dont le score est resté nul et vierge. Bien que les Japonais aient eu à disputer leur cinquième match en l’espace de deux semaines,
  • 19. 17FIFA Club World Cup Japan 2011 la fatigue n’a pas semblé se faire sentir. Devant leur public, les champions du Japon ont attaqué avec beaucoup de détermination, ne laissant aux Qataris que quelques occasions de placer des contres, notamment par l’intermédiaire de Kader Keita (12) et Mamadou Niang (9) qui ont toutefois buté à plusieurs reprises sur le gardien japonais. La seconde période s’est également avérée très animée, Kashiwa se créant les plus franches occasions. La forme affichée par les deux gardiens de but n’a pas permis de désigner de vainqueur à l’issue du temps règlementaire et, en l’absence de prolongations, il fut directement procédé à la séance de tirs au but et c’est Al-Sadd qui en est sorti vainqueur. Finale Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelone (ESP) 0-4 (0-3) Pour la finale, Barcelone a sorti le grand jeu et donné une véritable leçon de football à Santos devant les 68 166 spectateurs du Stade International de Yokohama. Du coup d’envoi au coup de sifflet final, rien ni personne n’a semblé en mesure d’arrêter le jeu ni les joueurs des champions d’Europe. À la 17e minute, c’est l’inévitable Messi qui, après un somptueux une-deux avec Xavi (6), piquait son ballon hors de portée du gardien sorti à sa rencontre. Barcelone ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a doublé la mise à la 24e minute par Xavi, d’une demi-volée plein axe sur un centre contré de Dani Alves (2). Juste avant la mi-temps, une action rondement menée a permis à Fàbregas (4) d’hériter du ballon en position idéale pour marquer tranquillement de l’intérieur du gauche. De retour des vestiaires, les Brésiliens ont semblé plus en verve mais les Catalans n’ont pas fléchi et continué à dicter le jeu et à se créer les meilleures occasions de but. À la 82e minute, Messi, qui allait être désigné meilleur joueur du tournoi, a porté l’estocade en éliminant le gardien adverse dans un mouchoir de poche et en glissant le ballon au fond des filets. Il n’était pas nécessaire d’attendre le coup de sifflet final pour savoir quelle est la meilleure équipe du monde...
  • 20. 18 Story of the tournament Crónica del torneo Autores: Dragan Stojkovic y Edgar Streltsov Tras dos años en los Emiratos Árabes Unidos, la Copa Mundial de Clubes de la FIFA volvió a Japón en la que fue su octava edición. Del 8 al 18 de diciembre de 2011, los clubes campeones de las seis confederaciones se unieron a los vencedores nipones, el Kashiwa Reysol, para luchar por el título de campeón del mundo. La final tuvo como protagonistas al Santos Futebol Clube, campeón sudamericano, y su homólogo europeo, el FC Barcelona, favoritos antes del inicio del torneo. El encuentro fue apasionante y se vendió como la batalla entre Messi y Neymar. Al final, los más de 66 000 espectadores que se dieron cita en el estadio de Yokohama presenciaron cómo el FC Barcelona levantó su segundo cetro mundial. Partido de acceso a cuartos de final Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2-0 (2-0) En el partido que abrió el torneo, los vigentes campeones de la liga japonesa se impusieron con claridad a los vencedores de la Liga de Campeones de la OFC. En la primera mitad, el Reysol dominó al adversario gracias a su disciplina táctica y a la eficacia de las subidas por ambos flancos; transcurridos 37 minutos, los japoneses se adelantaron en el luminoso gracias a Tanaka (18) quien, tras escurrirse entre dos zagueros, batió al portero por el palo corto. Tan solo tres minutos más tarde, el joven Kudo (19) aumentó la ventaja en el marcador tras mandar al fondo de las mallas un rebote escupido por el poste tras un golpe franco lanzado desde el costado derecho. En la segunda parte, ambas escuadras gozaron de buenas oportunidades, pero no transformaron ninguna. El Auckland City FC cerró así su presencia en el torneo tras un único partido. Cuartos de final Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX) 1-1 t. pr. (1-1, 0-0), 4-3 t. p. En la segunda jornada, el Kashiwa Reysol derrotó al Monterrey por 4 goles a 3 en la tanda de penaltis tras 120 minutos de gran fútbol que acabaron en tablas. Desde el pitido inicial, los mexicanos fueron a por el partido y tuvieron varias ocasiones de abrir el marcador. Por su parte, los nipones fueron entrando con fuerza en el partido, hasta que en el minuto 53 Leandro Domingues (10), a pase de Tanaka, superó al portero del Monterrey con una acrobática volea. Sin embargo, la alegría le duró poco al Reysol, ya que pasados tan solo cinco minutos Humberto Suazo (26) remató un centro con la derecha de Cesar Delgado (19) y alojó el balón en el fondo de la red tras acariciar el travesaño. A continuación, ambos equipos desplegaron un fútbol fluido y vertiginoso, aunque no consiguieron mover el marcador. De este modo se llegó a la prórroga que, sin cambios, dio paso a las penas máximas, donde el Reysol acabó imponiéndose. Espérance Sportive de Túnez (TUN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 1-2 (0-1) De principio a fin, el Espérance se mostró superior en tanto a la posesión del balón como en su recuperación,
  • 21. 19FIFA Club World Cup Japan 2011 especialmente en terreno contrario. Sin embargo, el Al-Sadd, que a duras penas hizo otra cosa que defender, no permitió a los tunecinos sacar partido a su domino. Pasados 34 minutos, el Al-Sadd sorprendió a propios y extraños y se adelantó mediante Al Khalfan (14), que aprovechó con la cabeza un rechace del portero tras un disparo seco con la diestra Keita (12). Quince minutos después, el Al-Sadd se lo puso aún más difícil a los campeones africanos cuando consiguió un segundo tanto obra de Koni (21). El Espérance necesitaba con urgencia un gol, que llegó de forma merecida gracias a Darragi (10), quien peinó al fondo de las mallas un peligroso libre indirecto. El partido pasó a ser un ataque a la desesperada de los tunecinos, pero su asfixiante presión no obtuvo recompensa alguna. Partido por el quinto lugar Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive de Túnez (TUN) 3-2 (2-1) De forma merecida, el Monterrey se impuso por 3-2 al Espérance en el partido por el quinto puesto. Los mexicanos fueron el mejor equipo sobre el césped, si bien fueron los tunecinos los primeros en ponerse por delante: en el minuto 31, Ndjeng (15), el atlético atacante del Espérance, lanzó un imparable obús con la diestra tras deshacerse con potencia de dos centrales mexicanos dentro del área. Los campeones de la CONCACAF siguieron presionando, y sus esfuerzos dieron fruto en el minuto 39: Mier (21) acabó remachando una jugada proveniente de un córner que, tras dos palos, había llevado de cabeza a la defensa del Espérance. Cinco minutos más tarde, el mexicano De Nigris (9) batió de un inapelable testarazo al guardameta del Espérance. El dominio del Monterrey quedó confirmado en la segunda mitad, pocos minutos después de la reanudación, cuando Zavala (17) aumentó la ventaja para su equipo. Transcurridos 75 minutos, el Espérance abrió el camino a la machada cuando Mouelhi (19) acortó distancias desde el punto de castigo, pero el Monterrey supo mantener a raya a los tunecinos hasta el final. Semifinales Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA) 1-3 (0-2) El Santos se impuso con autoridad al Kashiwa Reysol gracias a tres espectaculares tantos. En el minuto 19, Neymar (11) abrió el marcador tras superar a su marca y darle rosca a un balón desde fuera del área que se coló por la escuadra izquierda. Cinco minutos más tarde, el Santos abrió más la brecha gracias a Borges (9), que escondió el balón al borde del área para acabar alojándolo de un certero misil en la escuadra derecha. Los japoneses, incombustibles, no se vinieron abajo, y lograron la recompensa a su paciencia en el minuto 54, cuando Sakai (4) metió a su equipo de nuevo en el partido con un cabezazo espectacular que culminó un saque de esquina con mucho efecto de Wagner (15). Pero el Santos no se amilanó y selló la victoria con el tercer gol, obra de Danilo (4) en el minuto 63. El brasileño lanzó un golpe franco desde 25 m que supero por un lateral a la barrera y entró rozando el poste. El Kashiwa no se dio por vencido y se acercó con mucho peligro a la meta rival en varias ocasiones, sin éxito. A la postre, el campeón de la CONMEBOL, un equipo con una línea atacante exquisita, pasó a la final. Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-2) Como era de esperar, los campeones del viejo continente arrollaron a su contrincante con un 4 a 0 para alcanzar la final de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA. La única nota negativa fue la grave lesión del ariete asturiano Villa (7), que se fracturó la tibia en las postrimerías de la primera parte. El Barça, liderado por Leo Messi (10), acorraló desde el primer momento a los cataríes en su propia área, lo que les obligó a defender muy atrás y a cometer fallos. El primer tanto vino tras un error garrafal de la defensa del Al-Sadd, que regaló el balón a Adriano (21), que solo tuvo que empujarlo. Con un dominio abrumador, el Barcelona amplió la ventaja de nuevo gracias al brasileño Adriano, que dos minutos antes del descanso mandó un zurdazo al fondo de la red, ante el que nada pudo hacer Saqr (18), arquero del Al-Sadd. En la
  • 22. 20 Story of the tournament segunda parte, el Barça impuso su ley con más indulgencia si cabe; así, en el 64, un pase en profundidad de Messi a Keita (15) fue aprovechado con la zurda por este, que superó por bajo al portero. Nueve minutos antes de la conclusión, Maxwell (19) cerró la cuenta goleadora catalana con otro potente zurdazo que entró por el palo corto. Al final, el Al-Sadd no pudo oponer resistencia alguna ante un Barcelona que dejó claro que juega en otra liga. Partido por el tercer lugar Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 0-0, 3-5 t. p. El Al-Sadd se aseguró el tercer puesto de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA Japón 2011 con un triunfo por 5-3 en los penaltis tras unas tablas sin goles. Este fue el quinto partido de los nipones en menos de dos semanas pero, en vista de su entrega, apenas dieron muestras de fatiga. En los primeros 45 minutos, con el apoyo de sus incondicionales, los campeones de la liga japonesa se volcaron al ataque, mientras que el Al-Sadd optó por la contra a la menor ocasión. Los cataríes demostraron su peligrosidad contraatacando durante toda la contienda. No obstante, la agilidad del cancerbero nipón consiguió dejar en nada las sacudidas del dúo Keita-Niang (9). Las ocasiones escasearon en la segunda mitad, pero el Reysol demostró ser el equipo más incisivo. Los dos guardametas fueron lo mejor de un partido en el que, tras los 90 reglamentarios, no se había movido el marcador. Se pasó directamente a los lanzamientos de penalti pues el reglamento no contempla la prórroga en este encuentro. Al final, el Al-Sadd se llevó el partido. Final Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelona (ESP) 0-4 (0-3) El FC Barcelona dio toda una lección de fútbol que les llevó a coronarse de nuevo como campeones del mundo. Los 68 166 espectadores congregados en el Estadio Internacional de Yokohama vieron vencer con brillantez al Barça por 4-0. Desde el mismo principio hasta el pitido final, quedó patente que la marea atacante y el juego colectivo de los campeones europeos eran imparable. Pasados 17 minutos, comenzó a hacerse realidad la caída del Santos, algo que ya era predecible. Messi dibujó una pared de muchos quilates con Xavi (6) y acabó elevando la pelota con suavidad por encima del portero adversario consiguiendo así el primer tanto. El Barcelona siguió mostrándose intratable, por lo que el segundo tanto no se hizo esperar. En el minuto 24, Xavi, tras un rechace, culminó un córner de Alves (2) con una media volea desde el borde del área. Justo antes del descanso, Fàbregas (4) remató otra jugada espectacular. Los catalanes comenzaron la segunda mitad con la misma superioridad con la que acabaron la primera. El Santos dispuso de algo más de balón, pero los hombres de Guardiola no cedieron ni un centímetro y disfrutaron de un buen puñado de ocasiones claras. A tan solo ocho minutos de la conclusión, cerraron la apabullante victoria con una acción antológica de Messi, el jugador del torneo, que evitó con un toque mágico al portero para alojar la pelota al fondo de la red. Cuando el colegiado pitó el final, había quedado meridianamente claro que el FC Barcelona es, sin género de dudas, el mejor equipo del mundo.
  • 23. 21FIFA Club World Cup Japan 2011 Turnier- verlauf Autoren: Dragan Stojkovic und Edgar Streltsov Nach zweijährigem Gastspiel in den Vereinigten Arabischen Emiraten kehrte die FIFA Klub-Weltmeisterschaft für ihre achte Auflage nach Japan zurück. Vom 8. bis 18. Dezember 2011 gastierten die Titelträger der sechs Konföderationen und der japanische Landesmeister Kashiwa Reysol in Fern- ost. Im Finale standen sich wie erwartet Südamerikameister Santos Futebol Clube und UEFA-Champions-League-Sieger FC Barcelona gegenüber. Beim viel zitierten Duell Messi – Neymar erlebten über 66 000 Zuschauer im International Stadium in Yokohama eine Sternstunde des FC Barcelona. Spiel um den Einzug ins Viertelfinale Kashiwa Reysol (JPN) – Auckland City FC (NZL) 2:0 (2:0) Im Eröffnungsspiel liess der J.League-Meister dem Gewin- ner der OFC Champions League keine Chance. Die Japaner spielten taktisch sehr diszipliniert, machten über beide Flügel Druck und kamen so zu zahlreichen Chancen. Reysol dominierte von Anfang an und ging in der 37. Minute in Führung. Tanaka (18) liess gleich zwei Verteidiger stehen und traf in die nahe Ecke zum 1:0. Nur drei Minuten später erhöhte der junge Kudo (19) auf 2:0. Nach einem Freistoss von der rechten Seite landete der Abpraller direkt vor seinen Füssen. In der zweiten Halbzeit hatten auch die Neuseelän- der einige Chancen, die sie aber allesamt ausliessen. Nach nur einer Partie war das Turnier für sie damit bereits zu Ende. Viertelfinale Kashiwa Reysol (JPN) – Club de Fútbol Monterrey (MEX) 1:1 n. V. (1:1, 0:0), 4:3 n. E. Spannender verlief der zweite Spieltag. Kashiwa Reysol und Monterrey boten sich einen hochklassigen Schlagabtausch, der erst im Elfmeterschiessen entschieden wurde. Den besse- ren Start erwischten die Mexikaner, die von Anfang an Druck machten und der Führung ein paar Mal ziemlich nahe waren. Kashiwa Reysol fand derweil nur langsam ins Spiel, landete dann aber den ersten Treffer. Nach Vorarbeit von Tanaka (18) erzielte Leandro Domingues (10) in der 53. Minute mit einem akrobatischen Volley die Führung. Monterrey reagierte prompt und kam fünf Minuten später durch Humberto Suazo (26), der von rechts von Cesar Delgado (19) mustergültig bedient wurde, zum Ausgleich. Beide Teams suchten danach die Entscheidung, jedoch erfolglos. Nach einer torlosen Verlängerung hatte Reysol in einem dramatischen Elfmeter- schiessen schliesslich das bessere Ende für sich. Espérance Sportive de Tunis (TUN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 1:2 (0:1) Zwar bestimmten die Tunesier das Spiel von der ersten bis zur letzten Minute, mussten letztlich aber als Verlierer vom Platz. Sie waren mehr im Ballbesitz und erkämpften sich vor allem in der gegnerischen Hälfte zahlreiche Bälle. Gegen die defensiv eingestellten Katarer fanden sie aber kein Rezept und wurden in der 34. Minute prompt kalt erwischt, als ihr Torhüter einen wuchtigen Schuss von Keita (12) von rechts nicht unter Kontrolle brachte und Al Khalfan (14) nur noch
  • 24. 22 Story of the tournament einzuschiessen brauchte. In der 49. Minute folgte durch Koni (21) gar das 0:2. Elf Minuten später konnte Espérance durch einen Freistoss von Darragi (10) zwar verkürzen, die Partie trotz guter Chancen letztlich aber nicht mehr drehen. Spiel um Platz fünf Club de Fútbol Monterrey (MEX) – Espérance Sportive de Tunis (TUN) 3:2 (2:1) Verdient sicherte sich Monterrey Rang fünf. Die Mexika- ner wirkten abgeklärter und liessen sich auch durch den anfänglichen Rückstand nicht aus der Ruhe bringen. In der 31. Minute setzte sich der athletische und kräftige Yan- nick Ndjeng (15) im Strafraum gleich gegen zwei Vertei- diger durch und liess dem Torhüter mit seinem platzierten Schuss keine Chance. Der CONCACAF-Meister drängte danach vehement auf den Ausgleich und wurde in der 39. Minute belohnt, als Hiram Mier (21) die Verwirrung in der Espérance-Abwehr nach einem schnell ausgeführten Eckball nutzte. Kaum fünf Minuten später erhöhte Aldo de Nigris (9) mit einem Scharfschuss in die nahe Ecke auf 2:0. Kurz nach Wiederbeginn sorgte Jesús Navala (17) für die Vorentschei- dung. Khaled Mouelhi (19) brachte die Afrikaner in der 75. Minute per Strafstoss zwar noch einmal heran, doch Mon- terrey liess sich den Sieg nicht mehr nehmen. Halbfinale Kashiwa Reysol (JPN) – Santos Futebol Clube (BRA) 1:3 (0:2) Furios zog Santos ins Finale ein. Ein Treffer war schöner als der andere. Das Spektakel begann in der 19. Minute, als Neymar (11) seinen Gegenspieler aussteigen liess und den Ball gekonnt in die linke obere Torecke schlenzte. Fünf Minuten später folgte bereits das 2:0, als Borges (9) der Verteidigung entwischte und den Ball mit rechts unhaltbar unter das rechte Lattenkreuz hämmerte. Trotz des frühen Rückstands steckten die Japaner nicht auf und wurden in der 54. Minute belohnt, als Hiroki Sakai (4) nach einer Flanke von Jorge Wagner (15) am höchsten stieg und per Kopf den Anschluss erzielte. Aber schon neun Minuten später stellte Danilo (4) den alten Vorsprung wieder her. Seinen Freistoss aus 25 Metern Entfernung zirkelte er herrlich um die Mauer herum. Die Japaner liessen sich aber erneut nicht unterkrie- gen. Sie spielten weiter unbeirrt nach vorne, blieben aber ein ums andere Mal in der gegnerischen Abwehr hängen. Al-Sadd Sports Club (QAT) – FC Barcelona (ESP) 0:4 (0:2) Der FC Barcelona gab sich in seiner Auftaktpartie keinerlei Blösse und zog souverän ins Finale ein. Einziger Wermuts- tropfen bei der 4:0-Gala war der Ausfall von Stürmer David Villa, der gegen Ende der ersten Halbzeit mit gebrochenem Bein vom Platz musste. Angeführt von Lionel Messi (10), schnürten die Katalanen die Katarer von der ersten Minute in deren Hälfte ein und zwangen sie zu konstanter Defensiv- arbeit und schliesslich zu Fehlern wie in der 25. Minute, als ein verunglückter Befreiungsschlag vom talentierten Adriano (21) ins Tor sprang. Barça hatte das Spiel jederzeit im Griff und erhöhte in der 43. Minute auf 2:0. Schütze war erneut Adriano (21), der Torhüter Saqr (18) mit seinem Linksschuss keine Chance liess. In der zweiten Halbzeit war Barcelona noch dominanter und machte in der 64. Minute alles klar. Seydou Keita (15) wurde von Messi (10) mustergültig bedient und traf am herauslaufenden Saqr (18) vorbei zum 3:0. Neun Minuten vor Schluss erzielte Maxwell (19) aus spitzem Winkel mit links noch das 4:0. Al-Sadd hatte nie den Hauch einer Chance, zu überlegen spielte Barça. Spiel um Platz drei Kashiwa Reysol (JPN) – Al-Sadd Sports Club (QAT) 0:0, 3:5 n. E. Nach den zwei deutlichen Halbfinalpartien war das Spiel um Platz drei wieder eine enge Angelegenheit. Nach einem 0:0 in der regulären Spielzeit hatte Al-Sadd im Elfmeterschiessen
  • 25. 23FIFA Club World Cup Japan 2011 mit 5:3 schliesslich das bessere Ende für sich. Ein so knappes Ergebnis hatten nicht alle erwartet, denn für Kashiwa Reysol war es in etwas mehr als zwei Wochen schon das fünfte Spiel. Doch von Müdigkeit war bei den Japanern nichts zu sehen. In der ersten Halbzeit preschten sie mit dem Publikum im Rücken unermüdlich nach vorne. Währenddessen lauerte Al-Sadd auf Konter und war insbesondere mit Kader Keita (12) und Mamadou Niang (9) stets gefährlich. Gleich mehrfach testeten sie den japanischen Torhüter. In der zweiten Hälfte wurden die Chancen zunehmend rarer. Der Gastgeber war der Führung weiterhin näher, scheiterte aber stets am katarischen Torhüter. Nach 90 torlosen Minuten ging das Spiel direkt ins Elfmeter- schiessen, in dem Al-Sadd das Glück auf seiner Seite hatte. Finale Santos Futebol Clube (BRA) – FC Barcelona (ESP) 0:4 (0:3) Der FC Barcelona war auch in seinem zweiten Spiel überra- gend und sicherte sich vor 68 166 begeisterten Zuschauern in Yokohama souverän den Titel. Santos war von der ersten bis zur letzten Minute unter Druck und hatte dem Angriffs- und Kombinationsspiel der Europäer zu keinem Zeitpunkt etwas entgegenzusetzen. Die Iberer nahmen die Brasilianer nach allen Regeln der Kunst auseinander. Dreh- und Angel- punkt war Messi (10), der sein Team in der 17. Minute nach einem perfekten Zuspiel von Xavi (6) mit einem genialen Heber in Führung brachte. Barça zauberte weiter und konnte in der 24. Minute erneut jubeln. Bei einer abgefälschten Flanke von Dani Alves (2) fackelte Xavi (6) nicht lange und zog direkt aus 15 Metern ab. Kurz vor der Pause stand Cesc Fàbregas (4) goldrichtig, als die Katalanen im Strafraum ein weiteres Mal wirbelten. Auch in der zweiten Halbzeit spiel- ten sie mit dem Gegner Katz und Maus, auch wenn dieser nun etwas mehr im Ballbesitz war. Doch das Spiel diktierte weiterhin Guardiolas Mannschaft, die ihren Sturmlauf unver- mindert fortsetzte. Acht Minuten vor Spielende sorgte der überragende Messi (10) für den fulminanten Schlusspunkt. Der beste Spieler des Turniers wurde einmal mehr perfekt angespielt und liess den brasilianischen Torwart gekonnt aussteigen. Barcelona ist wahrlich ein würdiger Weltmeister und derzeit zweifellos das beste Team der Welt.
  • 26.
  • 28. 26 Technical and tactical analysis Technical and tactical analysis Authors: Jean-Paul Brigger and Christofer Clemens Once again, the FIFA Club World Cup in Japan was a fitting way to bring the curtain down on an eventful year of international football that was blessed with extraordinary performances and outstanding players. This year’s Club World Cup final was again between the champions of South America and the UEFA Champions League winners – just as it has been in every FIFA Club World Cup final so far bar 2010. This year’s finalists, Santos FC and FC Barcelona, both cruised through their semi-finals to claim their rightful place in the final. FC Barcelona, the cream of the crop Perhaps the most significant observation to be gleaned from this competition was the fact that the gulf in class between the two finalists was more apparent than ever before. It is probably not accurate to speak of a general difference between Europe and South America – even though we have to go back to 2006 to find the last non-European team to win the trophy: Brazil’s SC International against FC Barcelona no less – but rather of a gulf in class between FC Barcelona and all other teams. We will look at the reasons for that observation after evaluating the other teams in the tournament. Oceania representatives Auckland City finished in seventh place after losing to host team Kashiwa Reysol, which meant that they were unable to build on their good performance in 2009 when they came fifth. Nevertheless, it is undeniable that football is making great progress in the OFC region, as proven by the continued development of New Zealand, whose senior national team avoided defeat at the 2010 FIFA World Cup™ before their U-17 counterparts once again made it through to the knock-out stages of the U-17 World Cup in Mexico in 2011. The basic principles of modern football – constructive build-up play and good defensive organisation – are clear for all to see in their play. At the same time, at these tournaments teams have much less time and space in which to play than they do in their local leagues, which makes the difference in quality all the more noticeable. The African representatives, Espérance Sportive de Tunis of Tunisia, are slightly more advanced in that respect. In all of their games, Espérance were at least the equal of their opponents in respect of statistics such as ball possession, pass completion and shots on goal. The Tunisians are a very good footballing team with excellent individual players, but
  • 29. 27FIFA Club World Cup Japan 2011 they probably still need to learn how to combine quality with efficiency, which is backed up by some statistics from their first match against Al-Sadd: 22 shots on goal to Al-Sadd’s 7, 60% possession to Al-Sadd’s 40%, but still the North Africans lost the game as they were unable to convert their ability into goals. This lack of efficiency also cost them dearly in the match for fifth place when, despite having 13 shots on goal and dominating the second half, they only managed to score a consolation goal, which was actually from the penalty spot. However, as the youngest team in the entire competition, Espérance undoubtedly have potential. If young players such as midfield maestro Darragi (24 years old), winger Msakni (21) and striker Ndjeng (21) continue to develop, and if Espérance manage to keep the team together, they could well become an African powerhouse. Fifth place went to Mexico’s CF Monterrey, representing North and Central America and the Caribbean (CONCACAF). Their quarter-final encounter with Japanese hosts Kashiwa Reysol was an evenly balanced affair that was only decided in favour of the Japanese in extra time. The statistics for the game also show that the teams were indeed well matched. The longer the game went on, however, the harder it became for Monterrey to keep playing their demanding short-passing game or keep applying fast, intensive pressure after losing the ball. It was obvious that fatigue had started to set in, as proven by the ball possession statistics as the two teams enjoyed an equal share of the ball during normal time but Kashiwa Reysol enjoyed 60% to Monterrey’s 40% in extra time. In the end, however, Kashiwa came out on top in a penalty shoot-out, where there is always a fine line between victory and defeat. The Mexicans bounced back quickly in the match for fifth place thanks to a mixture of great efficiency, fast and tactically astute transitions, and precise set pieces. Ultimately, it was their greater experience that helped them win the day, as they had the benefit of seasoned players all through the team in the shape of goalkeeper Orozco, midfield playmaker Pérez, and strikers Suazo and Delgado, who called upon their know-how to see off the young Tunisians in another close match to secure fifth place for Monterrey. Kashiwa Reysol, meanwhile, became the first hosts to reach the semi-finals since 2008. In 2009 and 2010, the home teams bade the tournament an early farewell, but in Japan, there was an Asian showdown in the match for third
  • 30. 28 Technical and tactical analysis place, which clearly shows that Asian football is on the up. Furthermore, Japanese victories at the FIFA Women’s World Cup Germany™ and the AFC Asian Cup 2011 in Qatar, coupled with the Japan U-17 side’s impressive showing at the FIFA U-17 World Cup 2011 in Mexico, would appear to suggest that Japan are the dominant force in Asia. Kashiwa, for their part, improved from game to game. They were well organised throughout the team and were composed when building attacks, but they also enjoyed a great deal of possession and attacked well down the wings. Most importantly, Kashiwa dominated possession in all of their games, particularly in their opponents’ half of the pitch, where they also won the ball back more often than their opponents. They even had the lion’s share of the play in their defeats to Santos FC and Al-Sadd. Their constant pressing after losing possession created problems for many opponents, not least because the players were very fit even though they were coming off the back of a long season. Kashiwa Reysol were worthy representatives of the Japanese hosts and can be very proud of finishing fourth, especially as they only missed out on third place in a penalty shoot- out. Their outstanding players were young full-back Sakai, playmaker Leandro and the tireless striker Tanaka. Al-Sadd were able to underline their dominance of Asian football in 2011 by overcoming Kashiwa in the match for third place. Their main quality was undoubtedly their efficiency. Al-Sadd, who fielded a blend of local young talent and experienced foreign stars such as central defender Lee (Korea Republic), full-back Belhadj (Algeria) and strikers Niang (Senegal) and Keita (Côte d’Ivoire), were never actually fully in control of any of their matches. They were compact and energetic in defence and very dangerous at set pieces, but they also relied on long balls to launch fast transitions into attack, which meant that they were seldom in possession for any significant period of time. This obviously meant that goalscoring opportunities were at a premium (Espérance had 22 shots to Al-Sadd’s 7), but the Qataris were very efficient in converting the chances that did come their way, which can presumably be put down to the individual quality of their more experienced players, who were involved in all of Al-Sadd’s goals from open play and
  • 31. 29FIFA Club World Cup Japan 2011 also stepped up to the plate in the penalty shoot-out against Kashiwa. South America and Europe For many, the final promised to be a showdown between Neymar and Lionel Messi. Unfortunately, it turned out to be an unfair battle as seldom has a final been so one-sided. Having said that, Santos FC also have an abundance of talent and were a danger to every opponent thanks to their composure while in possession. In the final, however, there was a major gulf in quality, as shown by the statistical data. FC Barcelona’s game, which is all about retaining possession, finding angles and tiki-taka, in other words keeping the ball moving all over the pitch, was reflected in their 70% possession. They also completed 839 passes to Santos’ 208. The fact that 82% of Barcelona’s passes reached their intended target also showed that Santos rarely had the ball, which meant that they were at a disadvantage not only on the pitch, but also mentally: although they were involved in the match, they were at best passively involved as they were constantly chasing the ball and as soon as they had it, they invariably lost it again straight away. Barça’s success was based upon quickly regaining the ball after losing it. It goes without saying that even Barcelona squander possession from time to time, for example in dribbles by stars such as Messi, Iniesta or Dani Alves (99 in the final) – but everyone, from Messi and Xavi down to youngsters Thiago and Fontas, was determined to win the ball back as quickly as possible. Barcelona excelled in this respect, and 32% of their tackles or interceptions to regain the ball were made in their opponents’ half of the pitch, whereas for Santos this figure was just 12%. Barça’s opponents therefore had no time to build attacks at their leisure, and instead were put under pressure immediately with almost no time to catch their breath. Santos were, however, able to call upon the class of players such as Neymar, Ganso and Borges to escape these shackles and create the occasional chance, although they were ultimately limited to two shots in the entire final, compared to Barcelona’s ten shots and four goals. Therefore, while Santos had to rely upon the individual talent of their players, there were many factors behind Barcelona’s success, all of which, in the end, can be combined to explain their superiority. First of all, they have a defined way of playing and covering the pitch. Secondly, their three attacking positions are always occupied. Thirdly, after losing possession, Barça invariably regain the ball extremely quickly. And finally, the individual quality of their players also plays a key role. The objective data, coupled with the visual impressions, can only lead to one conclusion: FC Barcelona are currently the cream of the crop.
  • 32. 30 Analyse technique et tactique Auteurs : Jean-Paul Brigger et Christofer Clemens La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2011 a été le théâtre de performances exceptionnelles et d’excellents matches, couronnant une fois de plus dignement une année de football international riche en événements. La finale de cette année mettait cette fois encore aux prises le champion continental d’Amérique du Sud (FC Santos) et le vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA (FC Barcelone) – comme lors de chaque édition de la compétition, à l’excep- tion de celle de l’an passé. Les deux équipes ont dominé leur demi-finale respective de la tête et des épaules, et ont donc mérité leur place en finale. Le FC Barcelone, LA référence En finale – et c’est peut-être la principale conclusion de ce tournoi – les différences entre les deux équipes étaient plus flagrantes que jamais auparavant. Pourtant, il ne s’agit pas là nécessairement d’une différence entre l’Europe et l’Amérique du Sud – c’est en 2006 qu’une équipe non- européenne a remporté pour la dernière fois le trophée : le club brésilien SC International prenant le meilleur sur le FC Barcelone – mais plutôt d’une différence de niveau de toutes les autres équipes par rapport au FC Barcelone. Nous revien- drons sur ce contexte par la suite, commençons par une évaluation des autres clubs participants. Auckland City, représentant de l’Océanie, a terminé sep- tième après sa défaite face au Kashiwa Reysol, l’équipe hôte. Auckland n’est donc pas parvenu à confirmer sa bonne per- formance de 2009 (5e place). Cependant, l’évolution positive des clubs océaniens est claire et nette, comme le prouvent les progrès constants de l’équipe nationale néo-zélandaise – aucune défaite lors de la Coupe du Monde 2010, qualifi- cation pour les quarts de finale de la Coupe du Monde U-17 2011 au Mexique. Les principes fondamentaux du football moderne sont largement présents dans leur jeu, comme la mise en place structurée des actions et une bonne organi- sation défensive. Mais la pression imposée en matière de temps et d’espace lors de ces compétitions internationales est tellement supérieure à celle que connaissent les joueurs dans les championnats nationaux que la différence de niveau avec les autres équipes est flagrante. Le représentant africain, l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie) est plus avancé sur ce point. Dans chacun de ses matches, l’Espérance était au moins à un niveau semblable à son adversaire, comme le montrent les statistiques en Technical and tactical analysis
  • 33. 31FIFA Club World Cup Japan 2011 matière de possession du ballon, de taux de passes réussies et de réussite devant le but adverse. Sur le plan technique, les Tunisiens sont une très bonne équipe disposant d’excel- lentes individualités. Cependant ils doivent encore apprendre à allier qualité et efficacité, ce que montrent les chiffres de leur premier match, contre Al Sadd : rapport de tirs au but de 22 contre 7 et possession de balle de 60 % contre 40 %, et pourtant, les Nord-Africains sont sortis perdants de ce duel car ils ne sont pas parvenus à transformer leurs qualités tech- niques en buts. Ce manque d’efficacité les a aussi rattrapés lors du match pour la cinquième place, lorsque, malgré 13 tirs cadrés et une large domination dans le jeu en deuxième mi-temps, ils ne sont parvenus qu’à marquer pour réduire la marque – symboliquement sur un coup franc. Plus jeune équipe de la compétition, le club a cependant du potentiel. Si les jeunes joueurs comme le milieu de terrain Darragi (24 ans), l’ailier Msakni (21 ans) et l’attaquant Ndjeng (21 ans) continuent à progresser et que l’équipe reste ensemble, elle pourrait donner jour à un grand club africain. La 5e place est revenue à l’équipe mexicaine de Monterrey CF, représentante de la confédération d’Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (CONCACAF). Dans le quart de finale contre les hôtes japonais du Kashiwa Reysol, ce n’est qu’aux prolongations que les Asiatiques ont pris l’avantage. Les statistiques étaient alors presque identiques. Cependant, plus le match avançait, plus Monterrey a connu des difficul- tés à maintenir son jeu de passes courtes et à appliquer son pressing rapide et intensif à la perte du ballon. La fatigue a joué son rôle, comme le montre notamment le recul de la possession du ballon en prolongation, qui est passé d’un rapport à l’origine équilibré à un rapport de 60 % contre 40 % en faveur de Kashiwa. Finalement, ce sont pourtant des détails qui ont fait la différence à la séance des tirs au but et ont donné à la victoire aux Asiatiques. Lors du match pour la cinquième place contre l’Espérance, les Mexicains sont cependant parvenus à se rattraper grâce à une grande efficacité, un jeu de transition tactique solide et rapide, et à une grande précision. Dans ce match, l’expérience des Mexicains a porté ses fruits. Dans toutes les catégories de jeu, le club pouvait compter sur des joueurs d’exception expérimentés, comme le gardien Orozco, le milieu de terrain Pérez ou encore les attaquants Suazo et Delgado. Ceux-ci ont su exploiter leur expérience face à la jeunesse du club tunisien et décrocher la cinquième place à l’issue d’un match équilibré. Grâce au Kashiwa Reysol, un club hôte était en demi- finales pour la première fois depuis 2008. Après l’élimination rapide des équipes locales en 2009 et 2010, l’édition 2011 a même donné lieu à un match pour la 3e place 100 % asiatique, ce qui démontre clairement la tendance positive de l’évolution du football dans la région. Après des victoires japonaises lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011™ et lors de la Coupe d’Asie 2011 au Qatar ainsi que la performance convaincante du Japon lors de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Mexique l’été dernier, le Japon semble être la référence en Asie. Grâce à une bonne organisation dans tous les compartiments du jeu, à une construction des actions tout en contrôle avec une bonne possession du ballon et un jeu dynamique sur
  • 34. 32 Technical and tactical analysis les ailes, l’équipe a progressé de match en match. Statis- tique symbolique : dans chacun de ses matches, Kashiwa a dominé en matière de possession de balle – surtout dans la moitié de terrain adverse – et en matière de récupération du ballon dans la moitié de terrain adverse. Même lors des défaites contre le FC Santos et Al Sadd, c’est Kashiwa qui dominait dans ces domaines. Le pressing incessant exercé par Kashiwa dès la perte du ballon a constitué un véritable problème pour de nombreux adversaires, notamment parce que l’équipe – malgré une longue saison – a paru très en forme physiquement. Kashiwa Reysol a dignement repré- senté le pays hôte et peut être fier de sa 4e place, d’autant que l’équipe ne s’est inclinée qu’aux tirs au but. Les joueurs les plus marquants étaient le jeune défenseur latéral Sakai, le meneur de jeu Leandro et Tanaka, infatigable attaquant. En remportant le match pour la troisième place face à Kashiwa, Al Sadd a pu renforcer sa domination en Asie en 2011. Sa principale qualité était clairement son efficacité. L’équipe, composée de plusieurs jeunes joueurs locaux et emmenée par des stars étrangères expérimentées comme le défenseur central Lee (République de Corée), le défenseur latéral Belhadj (Algérie) et les attaquants Niang (Sénégal) et Keita (Côte d’Ivoire), n’a dicté le jeu dans aucun de ses matches. En raison de la défense compacte et intensive, alliée à une transition rapide en attaque par l’intermédiaire des attaquants et à des coups de pieds arrêtés très dange- reux, l’équipe était rarement en possession du ballon. Elle jouait le plus souvent de longs ballons. Les occasions de but se sont logiquement faites rares (lors du match contre l’Espérance, les Tunisiens ont tiré 22 fois au but, contre 7 fois pour Al Sadd) ! Mais les Qataris ont su exploiter efficacement ces occasions, ce qui est certainement aussi dû aux qualités individuelles des joueurs expérimentés, impliqués dans chacun des buts marqués en cours de jeu et assumant leur responsabilités lors des tirs au but contre Kashiwa. Amérique du Sud et Europe Pour beaucoup, la finale était un duel entre Neymar et Messi. La comparaison s’est avérée injuste car jamais la diffé- rence n’avait été si grande en finale. Pourtant, le FC Santos disposait de la classe nécessaire et constituait un danger permanent pour tous ses adversaires grâce à sa grande capacité à faire circuler le ballon. Mais en finale, les diffé- rences étaient nettes, comme le prouvent les statistiques. La possession de balle et la circulation du ballon sur tout le terrain du FC Barcelone étaient clairement en faveur des Espagnols avec une possession de balle de 70 %. Pour 839 passes réussies par les Catalans, Santos en a réussies 208. Le fait que 92 % des passes de Barcelone soient arrivées à
  • 35. 33FIFA Club World Cup Japan 2011 destination confirme que Santos a à peine été en possession du ballon. Les Brésiliens étaient donc confrontés à un désa- vantage psychologique en plus du désavantage dans le jeu : ils ont certes participé au jeu, mais presque que passivement, en courant beaucoup après le ballon, et à peine celui-ci récupéré, ils l’avaient déjà perdu. Bien sûr, Barcelone a aussi perdu quelques ballons – sur les dribbles des stars Messi, Iniesta ou Daniel Alves (99 dans tout le match) – mais tous, que ce soient Messi, Xavi ou les jeunes Thiago ou Fontas, faisaient immédiatement l’effort afin de récupérer le ballon le plus vite possible. Dans ce domaine, Barcelone était excep- tionnel et a récupéré 32 % de ses ballons directement dans la moitié de terrain adverse, tandis que le FC Santos n’y est parvenu que dans 12 % des cas. Par conséquent, l’adver- saire manquait toujours de temps pour bâtir ses offensives calmement. En effet, il a rapidement été mis sous pression – Barcelone a tout simplement empêché son adversaire de respirer. Ce n’est que grâce aux qualités individuelles excep- tionnelles de joueurs comme Neymar, Ganso ou Borges que le FC Santos a pu se libérer par moment de cet étau et ainsi se créer des occasions. Mais finalement, il comptera deux tirs en tout et pour tout dans le match, tandis que Barcelone convertissait quatre de ses dix occasions. Si le FC Santos s’appuyait sur les qualités individuelles de ses joueurs, Barce- lone disposait de plusieurs clés essentielles à la victoire, qui expliquent aussi sa supériorité, à commencer par une straté- gie de jeu claire avec une répartition précise des espaces. Les trois positions offensives étaient également constamment occupées. En cas de perte du ballon, Barcelone l’a rapide- ment récupéré. Et naturellement, les qualités individuelles des joueurs ont aussi eu un impact. Les données objectives et l’impression visuelle nous mènent à une seule conclusion : actuellement, le FC Barcelone est LA référence mondiale en matière de football !
  • 36. 34 Análisis técnico y táctico Autores: Jean-Paul Brigger y Christofer Clemens La Copa Mundial de Clubes de la FIFA 2011 fue nuevamente el colofón a un año futbolístico internacional de grandes éxitos, pleno de grandiosas actuaciones y extraordinarios encuentros. La final del Mundial de Clubes se volvió a dispu- tar entre el campeón sudamericano Santos FC (CONMEBOL) y el ganador de la Liga de Campeones Europea, el FC Bar- celona (UEFA), tal cual fuera siempre el caso, excepto en la edición del año pasado. El Barça, la referencia por excelencia En esta final se manifestó –como nunca antes– la diferencia entre dos contendientes, lo cual fue posiblemente la con- clusión más evidente en el presente torneo. En realidad, no cabe hablar de una diferencia entre Europa y Sudamérica –la última vez que un equipo no europeo ganara el título fue en 2006, siendo irónicamente justo el SC International de Brasil contra el FC Barcelona–, sino tal vez de una diferencia de clase entre los demás equipos y el FC Barcelona. Los motivos de ello se analizarán más adelante, por el momento nos concentraremos en el análisis de los demás participantes. El representante de Oceanía, Auckland City, terminó en el 7.º lugar luego de la derrota contra el dueño de casa Kashiwa Reysol, o sea que no logró revalidar su buena actuación de 2009 (5.º puesto). No obstante, es evidente la mejoría en el otro extremo del mundo, tal cual lo demuestra el continuo progreso de la selección nacional de Nueva Zelanda: ninguna derrota en el Mundial 2010 y nuevamente clasificación para la segunda ronda del Mundial Sub-17 en México 2011. Son patentes los principios básicos del fútbol Technical and tactical analysis
  • 37. 35FIFA Club World Cup Japan 2011 moderno, tales como un pausado armado constructivo y una sólida organización defensiva. Sin embargo, la presión temporal y espacial en estos torneos internacionales resulta mucho mayor que en las ligas nacionales, y es aquí donde se manifiestan las diferencias con los demás equipos. El representante de África (CAF) Espérance Sportive de Tunis de Túnez le lleva una ligera ventaja a los de Oceanía, subrayada por datos estadísticos, tales como posesión de balón, pases completos y remates a la meta. El conjunto africano destacó por su calidad futbolística y la técnica indi- vidual de sus integrantes; sin embargo, aún debe aprender a combinar calidad con eficiencia. Por ejemplo, en el primer choque contra el Al Sadd se registró una tasa definidora de 22 contra 7 remates y una relación de posesión de balón del 60 % contra 40 % del adversario. No obstante, los tuneci- nos abandonaron el campo como perdedores por carecer de la suficiente habilidad para traducir esta ventaja en goles. Tal falta de eficiencia les costó el partido por el 5.º puesto, cuando, pese a 13 remates a la meta y un gran dominio de juego en el segundo tiempo, lograron anotar únicamente el gol de enlace, significativamente de penal. Aun así, el conjunto africano tiene un gran porvenir, pues fue el equipo de menor edad del torneo. Si jóvenes como el orquestador de juego Darragi, de 24 años, el puntero Msakni, de 21, y el ariete Ndjeng, también de 21, logran progresar y se man- tiene la unidad del equipo, se podrá entonces contar con una escuadra africana realmente poderosa. El Monterrey CF de México, representante de Norteamé- rica, Centroamérica y el Caribe (CONCACAF), se hizo con el 5.º puesto. En un encuentro muy parejo en cuartos de final contra la escuadra local Kashiwa Reysol, el partido se inclinó a favor de los asiáticos recién en el alargue, siendo los datos estadísticos prácticamente parejos. Sin embargo, cuanto más duraba el encuentro, mayores dificultades manifestaba el Monterrey para mantener su fatigante juego de toques y paredes y rápida presión agobiante para recuperar balo- nes perdidos. En el tiempo suplementario se evidenció esta fatiga, reflejándose en el hecho de que la equilibrada tasa de posesión de balón se inclinara a favor del Kashiwa en proporción de 60 % - 40 %. Por ende, fue la diosa fortuna quien finalmente favoreciera al Kashiwa en la tanda de penales. No obstante, el conjunto mexicano se rehabilitó en el partido por el 5.º puesto y derrotó al Esperance con un concepto táctico altamente eficaz y máxima precisión en libres indirectos. Su amplia experiencia fue la clave del éxito. En cada una de sus líneas contaba con jugadores experimen- tados, tales como el portero Orozco, el volante líder Pérez y los depredadores de área Suazo y Delgado. Los rayados supieron aprovechar esta mayor experiencia frente a los jóve- nes tunecinos para alzarse con el 5.º puesto del torneo. Gracias al Kashiwa Reysol, un dueño de casa volvía a clasificarse para semifinales después del torneo de 2008. Tras tempranas eliminaciones del anfitrión en 2009 y 2010, la tendencia alcista del fútbol de Asia se reflejó en un partido netamente asiático por el tercer puesto. Tras las victorias de las selecciones nacionales japonesas (femenina y masculina)
  • 38. 36 Technical and tactical analysis en los dos torneos de envergadura este año (el Mundial Femenino Alemania 2011 y la Copa Asiática en Qatar 2011), así como el convincente desempeño de los juveniles nipones en el Sub-17 de México, Japón se está afianzando como la máxima potencia futbolística en la confederación asiática. Merced a una perfecta organización en todas sus líneas de formación, un controlado armado de juego con amplio dominio de balón y un despliegue dinámico por las puntas, el once japonés fue incrementando su juego de partido en partido. Cabe señalar que en todos sus encuentros el Kas- hiwa era netamente superior, particularmente en la mitad del campo contrario y en la recuperación del balón en cancha contraria. Incluso en las derrotas contra el Santos FC y el Al Sadd, el Kashiwa era el equipo de mayor dominio. Su marca pegajosa y agobiante presión tras la pérdida del balón colocaban constantemente en apuros al adversario, parti- cularmente porque, pese a una larga temporada, su estado físico era extraordinario. El Kashiwa fue un digno represen- tante del anfitrión con el 4.º puesto final, particularmente por cuanto fuera batido solo en la tanda de penales. Así y todo, tanto el zaguero lateral Sakai, como el orquestador de juego Leandro y el empeñoso ariete Tanaka dejaron entrever su potencial estelar. El Al Sadd recalcó su supremacía en Asia mediante la victoria en el partido por el tercer puesto contra el Kashiwa, gracias a su eficiencia. El conjunto qatarí, conformado por jóvenes futbolistas locales y dirigido por figuras extranjeras como el defensor central Lee de Corea del Sur, el zaguero lateral Belhadj de Argelia y los delanteros Niang, de Senegal, y Keita, de la Costa de Marfil, no dominó en ninguno de sus encuentros. Una labor defensiva muy compacta, con rápidas transiciones de juego ofensivo hacia los veloces delanteros, así como peligrosas situaciones a balón parado y largos balones campo arriba, condujeron a que el equipo árabe a menudo no estuviese en posesión de la pelota y no dispu- siese de muchas oportunidades de gol. Por ejemplo, contra el Espérance, la tasa de remates a la meta fue de 22 contra 7 a favor del conjento tunecino. Sin embargo, los qataríes supieron sacar el máximo beneficio de sus pocas oportunidades, gracias también a la calidad individual de sus figuras experimentadas, las cuales parti- ciparon decididamente en todos los goles, así como en el lanzamiento de penales contra el Kashiwa. Sudamérica y Europa La final se redujo, en parte, a la comparación del desempeño de Neymar y Messi; sin embargo, tal parangón realmente no se ofreció, por cuanto muy rara vez se apreció una diferencia tan crasa en una final. Pese a ello, la calidad individual y el dominio del balón de los brasileños fue la característica más marcada del juego del Santos y constituyó una constante fuente de peligro para todo adversario. Sin embargo, las estadísticas revelan la diferencia con absoluta certeza. El control de la pelota y las triangulaciones del Barcelona, es decir, el dominio del balón en toda la cancha –denominado “la circulación” o “el tiqui-taca“– se reflejó netamente con una tasa del 70 %. El Barça efectuó nada menos que 839
  • 39. 37FIFA Club World Cup Japan 2011 pases completos contra 208 del Santos. El hecho de que el 92 % de los pases catalanes hallasen receptor fue un indi- cio más de que el Santos prácticamente nunca estuvo en posesión del esférico, además de la desventaja sicológica que ello implicaba: si bien participó en el partido, lo hizo generalmente solo como comparsa, por cuanto perseguía únicamente la pelota y, en caso de que finalmente lograra hacerse con el esférico, lo volvía a perder en fracción de segundos. Uno de los elementos decisivos para el triunfo fue asimismo la rápida recuperación del balón. Es cierto que también el Barça perdía balones –justamente en el caso de las vertiginosas gambetas de Messi, Iniesta o Dani Alves (99 en todo el partido); sin embargo, la máxima del equipo catalán era volver a recuperar el esférico cuanto antes. Ello constituyó una de las grandes virtudes del cuadro catalán, el cual despojó del balón al adversario en campo contrario el 32 % de las veces, mientras que el Santos logró esta hazaña únicamente el 12 % de las veces. Ello significó a su vez que los brasileños no tuvieran tiempo para armar su juego tranquilamente por hallarse en seguida bajo presión, con lo cual, el Barcelona “sofocaba” prácticamente a su adversario. Gracias a la calidad individual de jugadores como Neymar, Ganso o Borges, el Santos logró de cuando en cuando soltarse de la agobiante presión catalana y lanzar algunos ataques. Sin embargo, se trató meramente de dos remates a la meta durante todo el choque, mientras que el Barce- lona disparó diez veces a puerta, anotando cuatro tantos. Mientras que el Santos confiaba netamente en la calidad individual de sus integrantes, la clave del éxito del Barça fue una combinación de varias virtudes, lo cual explica esta desmesurada superioridad: existió un preciso concepto de juego con una clara repartición de zonas. Las tres posiciones en la punta se hallaban permanentemente ocupadas. Luego de una pérdida de balón, el Barcelona recuperaba el esférico con extrema rapidez. La técnica individual de los jugadores fue naturalmente otro signo de su calidad. Las cifras y la impresión visual permiten una única constatación válida: El FC Barcelona es actualmente la referencia por excelencia. 37337373737777373377333333737333377373777373773373733733373337733337373373333333733333337333333FIFFFIFIFIFIFFIFIFFFIFFIFIFFFIFIFFFFFIFIFFFIFIFFFF FFIFFFIFIFFIFFIFFIFIIFFIFFFIFFIFIFFFFIFFFIFIFIFFFFFIFIFIIFFFFIFFIIIFIFFFFIFIIFIIFIFIIIIIIIIFIFFFIIIFIIIFIIFFFFIFFFFFFIFFFFFFFFFFFFFFFFF AA CA CAAAAAAA CA CA CAA CA CA CA CA CA CA CCCA CCCClulululululluububububbbbbbbbbbbbbbbluuuubububbbbblulluuuubububbbbbbbluububbubbbluuuuubbbbbluububbbubblluububbbbluuuububbluububububuubbbbbuububububbbbluuububbbubbbuuubbbbbbbbuuubbbbbbbbbbuuuuuubbbbbbuuubbbbuuubbbbbuuuubbbuubuuuubbbbbbbuubbbbbbbluubbbbbbb WoWoWoWoWoWWWoWoWWWoWoWoWWoWooWWoWoWWWWWWWoWoWWWWWWoWoWWWWWoWWWWoWWoWWWWWoWWWWoWWoWoWWoWWWWWoWoWWWWoWoWWoWWoWWoWooooWWoWoWoWWWoWooooWoWooooWoWoWWoooWoWoWWWWWooooWWooooWooWWWWWooooWWWWWWWWWW rrlrldrldrldldrldlddddrldr drlrldrrrrrrrrrrrlrlrrrrrrrrrrllrrrrrrlrllldldrrrrrrrlrlrrrrrrrrllrrrrrlllrrrrrrlllrrrrrrllrrrrrrrlrlrrrrrrlllrrrrrrrrlrrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrlllrrrrrrrrrrllrrrrrrrrrrlllrrrrrrrrll CuCuCuuCuC p Jp Jppp Jpp apaapaappapapaapapaapaapaapapapapapapapapapaaaaapapapapappappapaaaaaaappppaaaaaaapaaaapaaapaaaaaaaaapapaapppppppppppppppp n 2n 2nn 2n 2nn 2nnnnnn 011011011101111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111101111111111111111111100111111111111111111111111111111111111111
  • 40. 38 Technisch-taktische Analyse Autoren: Jean-Paul Brigger und Christofer Clemens Die FIFA Klub-Weltmeisterschaft 2011 in Japan bildete wieder den würdigen Abschluss eines ereignisreichen inter- nationalen Fussballjahres, das mit aussergewöhnlichen Leistungen und hervorragenden Spielen gespickt war. Das diesjährige Finale bestritten wieder der Kontinentalmeister aus Südamerika (FC Santos) und der UEFA-Champions- League-Sieger (FC Barcelona) – so wie es bis auf die Ausgabe im letzten Jahr stets der Fall gewesen war. Beide Teams setzten sich in ihren Halbfinalspielen souverän durch und standen zu Recht im Finale. FC Barcelona, das Mass aller Dinge Dort – und dies ist vielleicht die grösste Erkenntnis dieses Turniers – wurden die Unterschiede zwischen zwei Mann- schaften deutlicher als je zuvor. Und dabei muss man vermutlich nicht von einer Differenz zwischen Europa und Südamerika sprechen – 2006 konnte letztmals ein nicht europäisches Team die Trophäe gewinnen, ausgerechnet der SC International aus Brasilien gegen den FC Barcelona –, sondern wahrscheinlich eher von einem Klasseunterschied aller anderen Teams zum FC Barcelona. Auf die Hintergründe dazu gehen wir später ein, zunächst eine Einschätzung der übrigen Teilnehmer. Auckland City als Vertreter Ozeaniens landete nach der Niederlage gegen Kashiwa Reysol, das Gastgeberteam, auf dem siebten Platz. Auckland konnte damit nicht an das gute Resultat von 2009 (Platz fünf) anknüpfen. Dennoch ist die positive Entwicklung am anderen Ende der Welt unver- kennbar, wie die stetige Entwicklung der Nationalteams Neuseelands beweist – keine Niederlage bei der WM 2010, erneuter Einzug in die K.-o.-Runde bei der U-17-WM 2011 in Mexiko. Die Grundprinzipien des modernen Fussballs sind im Spiel deutlich sichtbar, wie ein konstruktiver Spielaufbau oder eine gute defensive Organisation. Gleichwohl ist der Zeit- und Raumdruck bei diesen internationalen Wettbewer- ben ungleich grösser als in den heimischen Ligen, so dass die Unterschiede zu den anderen Teams augenfällig sind. Der Vertreter Afrikas, Espérance Sportive de Tunis aus Tunesien, ist da schon ein Stück weiter. In allen Spielen war Espérance mindestens gleichwertig, wie die statistischen Kenndaten wie Ballbesitz, Passerfolgsrate und Torabschlüsse belegen. Fussballerisch sind die Tunesier eine sehr gute Mannschaft, die über ausgezeichnete Einzelspieler verfügt, aber vermutlich noch lernen müssen, Qualität mit Effizienz zu paaren. Dies zeigen die Zahlen aus dem ersten Spiel gegen Al-Sadd: Torschussverhältnis von 22 zu 7 und Ball- besitzverhältnis von 60 % zu 40 %, und dennoch gingen die Nordafrikaner als Verlierer vom Platz, weil sie ihre spielerischen Fertigkeiten nicht in Tore umwandeln konnten. Die mangelnde Effizienz rächte sich dann auch im Spiel um Platz fünf, als sie trotz 13 Schussmöglichkeiten und Technical and tactical analysis
  • 41. 39FIFA Club World Cup Japan 2011 grosser spielerischer Dominanz in der 2. Halbzeit nur noch zum Anschlusstreffer – bezeichnenderweise per Strafstoss – kamen. Als jüngstes Team des Wettbewerbs hat die Equipe aber zweifellos noch Potenzial. Wenn sich die jungen Spieler wie Mittelfeldlenker Darragi (24 Jahre), Flügelspieler Msakni (21) und Stürmer Ndjeng (21) weiterentwickeln und das Team zusammenbleibt, könnte eine grosse afrikanische Mannschaft heranwachsen. Der 5. Patz ging an das Team Monterrey CF aus Mexiko als Vertreter Nord-, Mittelamerikas und der Karibik (CON- CACAF). In einem ausgeglichenen Viertelfinale gegen den Gastgeber aus Japan, Kashiwa Reysol, verschoben sich die Vorteile zu Gunsten der Asiaten erst in der Verlängerung. So waren die Kenndaten nahezu ausbalanciert. Je länger das Spiel jedoch dauerte, umso schwerer wurde es für Monter- rey, sein aufwendiges Kurzpassspiel sowie sein schnelles und intensives Pressing nach Ballverlust aufrechtzuerhalten. Eine gewisse Müdigkeit war unverkennbar, wie z. B. auch der Rückgang des Ballbesitzes in der Verlängerung von einem ursprünglich ausgeglichenen Verhältnis zu einem Verhältnis von 60 % zu 40 % zu Gunsten Kashiwas unterstreicht. Am Ende waren es dann aber Nuancen, die im Elfmeterschies- sen den Ausschlag für Kashiwa gaben. Im Spiel um Platz fünf gegen Espérance vermochten sich die Mexikaner mit hoher Effizienz, taktisch geschicktem, schnellem Umschalten und präzisen Standards jedoch zu rehabilitieren. Gerade in diesem Spiel zahlte sich die grosse Erfahrung der Mexikaner aus. In allen Mannschaftsteilen gab es erfahrene Einzel- könner wie Torwart Orozco, Mittelfeldlenker Pérez oder die Stürmer Suazo und Delgado. Diese spielten ihre Erfahrung gegen die jungen Tunesier geschickt aus und konnten sich so in einem ausgeglichenen Spiel den 5. Platz sichern. Mit Kashiwa Reysol stand nach 2008 erneut ein Gastgeber im Halbfinale. Nachdem die einheimischen Teams 2009 und
  • 42. 40 Technical and tactical analysis 2010 früh ausgeschieden waren, kam es in Japan gleich zu einem rein asiatischen Spiel um Platz 3, was den Aufwärts- trend des asiatischen Fussballs klar belegt. Nach den japani- schen Siegen bei der FIFA Frauen-Weltmeisterschaft Deutsch- land 2011™ und beim Asien-Pokal 2011 in Katar sowie dem überzeugenden Auftritt Japans bei der U-17-WM in Mexiko im letzten Sommer scheint Japan in Asien den Ton anzuge- ben. Dank guter Organisation in allen Mannschaftsteilen, kontrolliertem Spielaufbau mit hohem Ballbesitzanteil und dynamischem Flügelspiel steigerte sich das Team Spiel für Spiel. Bezeichnend: In Jedem Spiel war Kashiwa das domi- nantere Team mit mehr Ballbesitz – vor allem auch in der gegnerischen Hälfte – und mehr Ballgewinnen in der Hälfte des Gegners. Selbst in den verlorenen Spielen gegen den FC Santos und Al-Sadd hatte Kashiwa mehr vom Spiel. Vor allem das ständige Pressing nach Ballverlust stellte für viele Gegner ein Problem dar, nicht zuletzt deshalb, weil das Team – trotz einer langen Saison – sehr fit wirkte. Kashiwa Reysol war ein würdiger Vertreter des Gastgebers und kann auf den 4. Platz sehr stolz sein, zumal sich das Team erst im Elfme- terschiessen geschlagen geben musste. Auffälligste Spieler waren der junge Aussenverteidiger Sakai, Spielgestalter Leandro und Tanaka, der nimmermüde Arbeiter im Sturm. Al-Sadd konnte seine Vormacht 2011 in Asien mit einem Sieg im Spiel um Platz 3 gegen Kashiwa untermauern. Die
  • 43. 41FIFA Club World Cup Japan 2011 grösste Qualität war eindeutig die Effizienz. Das Team mit vielen jungen einheimischen Spielern, angeführt von erfah- renen ausländischen Stars wie Innenverteidiger Lee (Repu- blik Korea), Aussenverteidiger Belhadj (Algerien) und den Stürmern Niang (Senegal) und Keita (Elfenbeinküste), war in keinem Spiel das bestimmende Team. Durch das kompakte, intensive Verteidigen, gepaart mit schnellem Umschalten in die Offensive über die Stürmer und sehr gefährlichen Stan- dards, war das Team selten in Ballbesitz. Vielmehr musste es oft mit langen Bällen operieren. Entsprechend rar waren die Torchancen (im Spiel gegen Espérance war das Verhältnis 22 zu 7 Schüsse zu Gunsten von Espérance)! Diese nutzten die Katarer aber sehr effizient, was vermutlich auch der indi- viduellen Qualität der erfahrenen Spieler zu verdanken ist, die an allen Toren aus dem Spiel heraus beteiligt waren und auch im Elfmeterschiessen gegen Kashiwa Verantwortung übernahmen. Südamerika und Europa Das Finale war für viele ein Duell Neymar gegen Messi. Letzt- lich war es ein unfairer Vergleich, denn selten zuvor waren die Unterschiede in einem Finale so deutlich. Dabei hatte der FC Santos reichlich individuelle Klasse und war durch seine starke Ballkontrolle eigentlich für jeden Gegner eine ständige Gefahr. Doch im Finale waren die Unterschiede deutlich, wie ein etwas detaillierterer Blick auf die statistischen Kenndaten zeigt. Das Ballbesitz- und Winkelspiel Barcelonas und die Ballkontrolle über das ganze Spielfeld – „La Circulación“ (tiqui-taca) – zeigen sich klar in einem Ballbesitz von 70 %. 839 erfolgreichen Pässen Barcelonas stehen deren 208 von Santos gegenüber. Dass bei Barcelona insgesamt 92 % aller Pässe ankommen, ist ein weiterer Beleg dafür, dass Santos kaum an den Ball kam. Der Gegner war damit nicht nur spie- lerisch, sondern auch psychologisch im Nachteil: Er nahm zwar am Spiel teil, aber fast nur passiv, denn er rannte dem Ball eigentlich nur hinterher, und hatte er ihn einmal, war er auch schon fast wieder weg. Wesentlich für den Erfolg war auch das schnelle Wiedergewinnen des Balles nach Ballver- lust. Natürlich verlor Barcelona auch Bälle – gerade in Dribb- lings der Stars Messi, Iniesta oder Dani Alves (99 im ganzen Spiel) –, doch alle, ob Messi, Xavi oder die jungen Thiago oder Fontas, wollten ihn so schnell wie möglich zurückge- winnen. Dort war Barcelona Spitze und gewann 32 % seiner Bälle direkt in der gegnerischen Hälfte wieder, während Santos dies nur in 12 % der Fälle schaffte. Der Gegner hatte folglich auch keine Zeit, in Ruhe aufzubauen, sondern wurde sogleich wieder unter Druck gesetzt – Barcelona nahm dem Gegner quasi die Luft zum Atmen. Nur dank der grossen individuellen Klasse von Spielern wie Neymar, Ganso oder Borges konnte sich Santos gelegentlich aus dieser Umklam- merung befreien und sich Chancen erarbeiten. Doch letztlich blieb es bei zwei Schüssen im ganzen Spiel, während Bar- celona auf deren zehn kam und vier Tore erzielte. Während also Santos auf die individuellen Fertigkeiten seiner Spieler vertraute, waren es bei Barcelona mehrere Erfolgsfaktoren, die letztlich wohl auch die Überlegenheit erklären: Es gab eine klare Spielidee bei klarer Raumaufteilung. Die drei Stür- merpositionen waren stets besetzt. Nach Ballverlust gewann Barcelona extrem schnell den Ball zurück. Und natürlich spielte auch die individuelle Klasse der Spieler eine Rolle. Die objektiven Daten und der visuelle Eindruck lassen deshalb nur einen Schluss zu: Der FC Barcelona ist momentan das Mass aller Dinge!
  • 44.
  • 46. 44 Trends and observations Trends and observations Authors: Jean-Paul Brigger and Christofer Clemens FC Barcelona have a clear way of playing (tiki-taka, circulating possession) and of covering the pitch. The three attacking positions are always occupied. In contrast to earlier years, however, it no longer matters who is up front: it can be their nominal right-back, Dani Alves, just as easily as Lionel Messi. Their style is not about the individual types of player, but rather about the role that each player has to carry out in his position. After losing possession, Barça regain the ball extremely quickly. Various studies in Europe have shown that, on average, whenever Barcelona regain possession, 60% of the time it is within the first five to seven seconds of losing the ball, which makes it virtually impossible for their opponents to approach Barça’s goal, especially as one in every three tackles or interceptions to regain the ball are made in their opponents’ half of the pitch, which gives opponents little time to compose themselves. The Catalan side’s players also stand out on account of their individual talent. Although Brazilians are rightfully recognised as “kings of the dribble”, in the final, Santos FC only completed 26% of their 19 dribbles. FC Barcelona, however, made the same number of dribbles but completed 74% – primarily thanks to Lionel Messi. One of the main reasons for the Brazilians’ low completion rate was undoubtedly the ability of the Spanish defenders they were up against, which begs the question: can only FC Barcelona play this way, or is this the football of the future?
  • 47. 45FIFA Club World Cup Japan 2011 Tendances et remarques Auteurs : Jean-Paul Brigger et Christofer Clemens Le FC Barcelone joue avec une stratégie claire, la circulation du ballon s’appuyant sur une division précise du terrain. Les trois postes offensifs sont constamment occupés. Contrairement aux années précédentes, il n’est plus essentiel de savoir si le défenseur droit Daniel Alves ou si Lionel Messi joue au poste attaquant de pointe. Ce n’est plus une question de type de joueur mais plutôt du rôle que doit jouer le joueur à son poste. Dès la perte du ballon, Barcelone le récupérait très rapidement. Les analyses européennes montrent qu’en moyenne, Barcelone gagne 60 % des ballons récupérés dans les 5 à 7 secondes suivant la perte du ballon. En si peu de temps, il est presque impossible pour l’adversaire de s’approcher du but barcelonais d’autant que près d’un tiers des ballons sont récupérés dans la moitié de terrain de l’adversaire, ce qui ne permet jamais à celui-ci de souffler. Le talent individuel des Catalans est également frappant : si les Brésiliens sont certes considérés, à juste titre, comme les rois du dribble, en 19 tentatives, ils n’ont réussi leurs dribbles que dans 26 % des cas en finale. Pour le même nombre de tentatives, Barcelone atteint 74 % de réussite – notamment grâce à Lionel Messi. Le faible pourcentage des Brésiliens s’explique aussi par la qualité des défenseurs espagnols. Il est intéressant de se demander si seul le FC Barcelone peut jouer ainsi, ou s’il s’agit là du football de demain.