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ReportFIFAConfederationsCupKorea/Japan2001
Report
FIFA Confederations Cup
Korea/Japan 2001
Fédération Internationale de Football Association
Hitzigweg 11 P.O.Box 85 8030 Zurich Switzerland Tel: 41-1/384 9595 Fax: 41-1/384 9696 www.fifa.com
Korea / Japan 2001
Technical Report
FIFA Confederations Cup 2001
30 May - 10 June
Rapport Technique
Coupe FIFA/Confédérations 2001
30 mai - 10 juin
Informe Técnico
Copa FIFA/Confederaciones 2001
30 de mayo - 10 de junio
Technischer Bericht
FIFA/Konföderationen-Pokal 2001
30. Mai - 10. Juni
2
Korea / Japan 2001
3
Table of contents
Prefaces Joseph S. Blatter 4
Issa Hayatou 6
Tournament analyses Survey of Results 8
Tournament Data 9
Overall analysis 10
Tactical/technical analysis 20
The participation of the eight teams 28
Team analysis Australia 32
Brazil 38
Cameroon 44
Canada 50
France 56
Japan 62
Korea 68
Mexico 74
Semifinals 80
Play-off for third place 88
Final 92
Refereeing George Cumming 96
Medical Report Prof. Jiri Dvorak 100
Media 106
Security 108
Impressions of Japan and Korea 110
Committees Contents
Fédération Internationale de Football Association
President Joseph S. Blatter (Switzerland)
General Secretary Michel Zen-Ruffinen (Switzerland)
Address FIFA House
Hitzigweg 11
P.O. Box 85
8030 Zurich
Switzerland
Telephone number 41-1/384 95 95
Telefax Number 41-1/384 96 96
Internet www.fifa.com
Organising Committee for the FIFA Confederations Cup
Chairman Issa Hayatou (CMR)
Deputy Chairman Per Ravn Omdal (NOR)
Members Dr. Muhammad Sahu Khan (FIJ)
Edwin Snowe (LBR)
Lisle Austin (BRB)
Dr. Mong-Joon Chung (co-opted Korea/Japan 2001)
Shung-Ichiro Okano (co-opted Korea/Japan 2001)
4
Korea / Japan 2001
5
Prefaces The President
Joseph S. Blatter, FIFA President
The FIFA Confederations Cup in its current
form has only been around for four years,
and although the tournament has only been
held on three occasions to date, it will soon
be accepted as an integral part of the football
calendar.In comparison with the FIFAWorld
Cup™, this championship has enjoyed a
prominent role right from its inception. It
was particularly pleasing that the last two
winners of the FIFA World Cup™, France
and Brazil, made the journey to Asia to take
part in this increasingly popular tournament.
This year’s competition had a different
flavour, as it was hosted for the first time by
two countries, Korea and Japan, who used
the tournament as a trial run for the 2002
FIFA World Cup™,which will also take place
in these two countries. The culture, tradi-
tion, and hospitality of the two host coun-
tries were perfect symbols of the goodwill
and fraternity of the football world. Let us
hope and believe that the lessons learnt will
enable us to find solutions to the problems
that are impeding the rapid progress of this
competition.
As FIFA President, I dearly hope to see
the emergence of another championship that
proves to be as popular as the FIFA World
Cup™. The matches in Korea and Japan pro-
vided us with some interesting and unex-
pected results, and re-emphasised the fact
that football is undoubtedly the most fasci-
nating and unpredictable sport in the world.
Nobody expected the world champions,
France, to lose to unfancied Australia, and
no one expected the Indomitable Lions of
Cameroon, the reigning African and Olympic
Champions, to lose to Japan. Mexico, the
defending champions,were below par in their
group matches, and lost to Australia, Korea,
and France on their way to an early exit.
Japan topped Group B, closely followed
by Brazil, allowing both teams to qualify for
the semifinals. Group A was won by France,
the defending world champions, who also
qualified for the semifinals along with Aus-
tralia, who edged out the Koreans by virtue
of a better goal difference. It was certainly
some photo finish!
In the semifinals, France met Brazil – a
repeat of the 1998 FIFA World Cup™ Final.
In the other game, Japan took on Australia.
Both matches were fiercely contested, and
the spectators were treated to some scintil-
lating and uncompromising football. There
could only be two finalists, of course, with
France triumphing over Brazil in Korea, and
the home team victorious on Japanese soil.
Both the play-off for 3rd
and 4th
place,
between Brazil and Australia, and the final
itself between Japan and France thrilled us
all. The many wonderful and exciting per-
formances during the course of the FIFA
Confederations Cup 2001 fill us with great
hope, just a year before the start of the 2002
FIFA World Cup Korea/Japan™.
May I take this opportunity to convey
my sincerest thanks to the two host coun-
tries, who both provided fantastic facilities
and the amenities that made this competi-
tion so successful. Furthermore, my sincere
thanks to the six confederations that ensured
their teams participated, despite all the dif-
ficulties involved. They have all helped to
establish the FIFA Confederations Cup as an
important fixture in the worldwide football
calendar. As well as France, once again, the
game of football has been the winner.
Bien qu’elle existe depuis quatre ans seu-
lement sous cette forme, la Coupe FIFA/
Confédérations semble indéniablement sur
le point de s’établir définitivement après
sa troisième édition. Comparée à la Coupe
du Monde, cette nouvelle compétition s’af-
fichait comme une valeur sûre dès ses
jeunes années et jouit à présent d’une popu-
larité croissante. Cette année, les supporters
auront apprécié la grande qualité des partici-
pants venus au Japon et en Corée “sous la
houlette” de la France et du Brésil, les deux
derniers champions du monde.
C’est la première fois que le tournoi s’est
disputé dans deux pays, comme répétition
générale de la Coupe du Monde 2002. La
culture, la tradition et l’hospitalité des deux
hôtes asiatiques ont laissé sur les matches
disputés en Corée et au Japon la marque de
l’amitié et de la solidarité au sein de l’univers
du football. J’espère et crois fermement que
les expériences tirées de ce tournoi nous per-
mettront de surmonter les obstacles qui peu-
vent encore entraver une progression dyna-
mique de cette compétition.
En ma qualité de Président de la FIFA,
je suis persuadé de l’importance que revêt
ce tournoi supplémentaire qui, par sa popu-
larité, ne craint pas la comparaison avec
la Coupe du Monde. Les matches joués en
Corée et au Japon nous ont valu quelques
résultats aussi intéressants que surprenants.
Nous constatons une fois de plus combien
le football peut s’avérer imprévisible et fasci-
nant.
Personne ne s’attendait à la défaite de la
France championne du monde contre une
Australie quelque peu sous-estimée avant
le match, et personne ne pouvait prévoir
que les “indomptables lions” du Cameroun,
champions olympiques et champions
d’Afrique perdraient face au Japon. Le Mexi-
que, tenant du titre, n’a même pas réussi à
passer le cap des matches de groupe après
ses défaites contre l’Australie, la Corée et la
France.
Le Japon termina premier du groupe B
et se qualifia pour la demi-finale avec le
Brésil. La France, première du groupe A, fit
de même, ainsi que l’Australie, qui vint coif-
fer la Corée grâce à la différence de buts -
une qualification de justesse!
Les demi-finales opposèrent le Japon et
l’Australie d’un côté et, comme une sorte
de répétition, les finalistes de la Coupe du
Monde 1998 la France et le Brésil de l’autre
côté. Les quatre équipes affichèrent un foot-
ball de haut niveau, et les deux matches
furent âprement disputés. La France gagna
en Corée et le Japon s’imposa à domicile.
Le match pour la troisième place oppo-
sant le Brésil à l’Australie fut lui aussi pas-
sionnant et enthousiasmant, tout comme
la finale de Yokohama où s’affrontèrent
le Japon hôte et le champion du monde
français - une belle avant-première de ce qui
pourrait bien nous attendre à la Coupe du
Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002TM
.
Avant de clore, je tiens à remercier cha-
leureusement les deux pays hôtes, qui ont
contribué à la réussite du tournoi autant
dans ses aspects techniques que par la
dimension humaine de leur action. Je remer-
cie par ailleurs les Confédérations qui ont
veillé à la participation de leurs équipes
malgré les difficultés rencontrées. Toutes ont
contribué à bien établir la Coupe FIFA/
Confédérations comme date essentielle dans
le calendrier du football international.Outre
la France, nous avons un autre grand
gagnant: le football.
Aunque la Copa FIFA/Confederaciones
existe bajo su forma actual únicamente
desde hace cuatro años, tras su tercera edi-
ción de este año no existe duda alguna de
que el torneo se ha establecido definitiva-
mente en el calendario de competiciones de
la FIFA. Comparado con la Copa Mundial,
este nuevo torneo alcanzó ya en pocos años
un valor inestimable, y goza actualmente
de una creciente popularidad. Los hinchas
en Corea y Japón pudieron disfrutar de un
grupo muy ilustre de competidores, encabe-
zados por Francia y Brasil, los últimos dos
campeones mundiales.
El torneo fue organizado por primera vez
en dos países, y sirvió de ensayo general
para la Copa Mundial 2002™. La cultura, la
tradición y la hospitalidad de los dos anfitrio-
nes asiáticos marcaron los partidos en Corea
y Japón, disputados bajo el signo de la amis-
tad y la solidaridad en el mundo del fútbol.
Espero y confío en que las experiencias acu-
muladas en esta competición conduzcan a
la solución apropiada de aquellos problemas
que aún pudieran obstaculizar el desarrollo
dinámico del torneo.
Como Presidente de la FIFA, estoy con-
vencido de la importancia de un campeo-
nato que goza de la misma popularidad que
la Copa Mundial. En los encuentros dis-
putados en Corea y Japón hubo algunos
resultados sorprendentes, que demuestran
cuán sorprendente y fascinante puede ser el
fútbol.
Nadie contaba con una derrota del cam-
peón mundial Francia contra la escuadra
australiana, ligeramente menospreciada en
dicho encuentro, y tampoco nadie esperaba
que los “leones indomables” de Camerún
-campeones olímpicos y africanos- fueran
batidos por Japón. Y el poseedor del título
México fue eliminado en la primera ronda,
tras sus derrotas contra Australia, Corea y
Francia.
En el grupo B, Japón ocupó el primer
puesto y se clasificó, junto con Brasil, para
las semifinales. Francia encabezó el grupo A,
y Australia logró clasificarse a duras penas
gracias a la mejor diferencia de goles frente
a Corea. ¡Por cierto, una decisión muy ajus-
tada!
En las semifinales se enfrentaron Japón
y Australia, así como Francia y Brasil -
una nueva edición de la final del Mundial
de 1998. Los cuatro equipos exhibieron un
fútbol de muchos quilates y de gran entrega,
convirtiendo los dos enfrentamientos en cho-
ques verdaderamente combatidos. Francia
ganó en Corea, y Japón se impuso en casa.
El partido por el tercer puesto entre
Brasil y Australia, así como la final en Yoko-
hama entre el anfitrión Japón y el campeón
mundial Francia fueron asimismo encuen-
tros de gran suspenso, y auguran una Copa
Mundial de la FIFA Corea/Japón 2002™
muy emocionante.
Deseo aprovechar esta oportunidad para
expresar mi máximo agradecimiento a
ambos organizadores por haber cimentado
el éxito del torneo gracias a una óptima
infraestructura y una hospitalidad sin igual.
Extiendo asimismo mi agradecimiento a las
seis confederaciones por asegurar la partici-
pación de sus respectivos campeones, pese
a toda una serie de dificultades. De esta
manera, todos han contribuido a que la
Copa FIFA/Confederaciones 2001 pudiera
establecerse finalmente en el calendario del
fútbol mundial. Junto a Francia, hubo otro
gran ganador: el fútbol.
Zwar gibt es den FIFA/Konföderationen-
Pokal in der heutigen Form erst seit vier
Jahren, doch bereits nach der dritten Aus-
tragung bestehen kaum noch Zweifel, dass
sich das Turnier schon bald endgültig eta-
blieren wird. Dieser neue Wettbewerb wurde
im Vergleich zum Weltpokal schon in
jungen Jahren zu einem festen Wert und
geniesst heute stetig wachsende Popularität.
In diesem Jahr durften sich die Fans in Korea
und Japan auf ein hochkarätiges Teilnehmer-
feld freuen, angeführt von Frankreich und
Brasilien, den beiden letzten Weltmeistern.
Erstmals wurde das Turnier in zwei Län-
dern ausgetragen und diente dabei auch
als Generalprobe für den Weltpokal 2002.
Kultur, Tradition und Gastfreundschaft der
beiden asiatischen Gastgeber prägten die
Spiele in Korea und Japan, die im Zeichen
der Freundschaft und der Solidarität inner-
halb der Fussballwelt standen. Ich hoffe und
glaube, dass wir aufgrund der Erfahrungen
aus diesem Turnier in der Lage sein werden,
die richtigen Lösungen für die Probleme zu
finden, die der dynamischen Entwicklung
dieses Wettbewerbs noch im Wege stehen.
Als Präsident der FIFA bin ich von
derWichtigkeit einer weiteren Meisterschaft,
die sich an Beliebtheit mit dem Weltpokal
messen kann, überzeugt. Bei den Partien in
Korea und Japan kam es zu einigen inter-
essanten und überraschenden Ergebnissen,
was einmal mehr zeigte, wie unberechenbar
und faszinierend der Fussball sein kann.
Niemand rechnete mit der Niederlage
des Weltmeisters Frankreich gegen das in
diesem Spiel leicht unterschätzte Australien,
und niemand erwartete, dass die “unzähm-
baren Löwen” aus Kamerun, Olympiasieger
und amtierender Afrikameister, gegen Japan
verlieren würden. Titelverteidiger Mexiko
schied nach Niederlagen gegen Australien,
Korea und Frankreich sogar schon in den
Gruppenspielen aus.
In der Gruppe B belegte Japan den
ersten Platz und qualifizierte sich zusammen
mit Brasilien für das Halbfinale. Dies gelang
auch Frankreich, Sieger der Gruppe A, und
Australien, das sich nur dank der besseren
Tordifferenz vor Korea schieben konnte –
eine denkbar knappe Entscheidung!
In den Halbfinals standen sich Japan
und Australien sowie in einer Neuauflage
des Endspiels um den Weltpokal 1998
Frankreich und Brasilien gegenüber. Alle
vier Teams zeigten hochstehenden Fussball
und grossen Einsatz, und beide Partien
waren hart umkämpft. Frankreich gewann
in Korea, während sich in Japan die Heim-
mannschaft durchsetzen konnte.
Spannend und begeisternd waren auch
das Spiel um den dritten Platz zwischen Bra-
silien und Australien sowie das Finale in
Yokohama zwischen Gastgeber Japan und
Weltmeister Frankreich, was im Hinblick
auf den FIFA-Weltpokal Korea/Japan 2002TM
einiges erwarten lässt.
Ich möchte diese Gelegenheit nutzen, um
den beiden Gastgebern, die mit einer ein-
wandfreien Infrastruktur und ihrer Freund-
lichkeit den Grundstein zum Erfolg des Tur-
niers legten, meinen aufrichtigen Dank aus-
zusprechen. Ausserdem gilt mein Dank
auch den sechs Konföderationen, die dafür
gesorgt haben, dass ihre Mannschaften trotz
aller Schwierigkeiten teilnahmen. Sie alle
trugen damit wesentlich dazu bei, den FIFA/
Konföderationen-Pokal als wichtigen Termin
im Kalender des Weltfussballs zu etablieren.
Neben Frankreich gab es damit einen weite-
ren grossen Gewinner: den Fussball.
6
Korea / Japan 2001
7
Forewords The Chairman
Issa Hayatou, Chairman of the FIFA Organ-
ising Committee for the FIFA Confedera-
tions Cup
After the success of the two previous
Confederations Cups in Saudi Arabia and
Mexico, the 2001 event had much to live
up to. Not only did it have to emulate past
competitions, but the Organising Com-
mittee also had to keep an eye on the
future. In less than a year Korea and Japan
would play host to FIFA’s biggest competi-
tion, the FIFA World Cup™. Thus, this
year’s Confederations Cup was special in
many ways.
With the 2002 FIFA World Cup Korea/
Japan™ in mind, it was the first time that
the Confederations Cup had been hosted
by two nations. The matches were shared
among a total of six stadia – three each in
Japan and Korea. This meant the tourna-
ment would go beyond the dimensions
and requirements of previous Confeder-
ations Cups, especially in terms of the
coordination of events. Successful coop-
eration between the Organising Commit-
tee and the LOCs was more vital than ever.
The excellent communication between the
LOCs must also be commended. Despite
the obvious hazard that travelling between
two countries could have presented, the
preparations of the LOCs significantly
alleviated any major problems. For this
hard work, we would like to offer our
heartfelt thanks to all the officials and
workers involved.
Although co-hosting the tournament
perhaps made things more difficult for the
organisers, the people of Korea and Japan
eagerly anticipated the kick-off of the
much-hyped “Mini World Cup”. It was a
chance for the locals as well as television
viewers all over the world to have a sneak
preview of the breathtaking World Cup
stadia. These excellent facilities, coupled
with outstanding support from the fans,
provided the ideal backdrop for the top
quality performances the teams produced.
In their spirit and enthusiasm, the
supporters in both Korea and Japan
showed that their passion and feelings
for football are alive and well. As for the
LOCs, their meticulous preparations gave
clear evidence of their desire to make the
tournament a success. This combination
of popular enthusiasm and painstaking
preparation laid the foundations for the
many wonderful moments that we will all
remember for a long time to come.
In the pages of this report, we hope
to share these memorable events with you
through reports of the matches and the
organisational aspects of the tournament.
The FIFA Confederations Cup 2001
was seen by many as an ‘acid test’ before
the main event next year. We have always
had great confidence in Korea and Japan
and the success of this tournament merely
confirms and enhances the trust among
all those involved in the preparations for
the 2002 FIFA World Cup Korea/Japan™.
Our thanks once again to the Organis-
ing Committee, the LOCs, the FIFA Gen-
eral Secretariat, members of the Technical
Study Group and all the individuals whose
contributions helped to make the tourna-
ment a truly special one.
Après deux éditions réussies, les attentes
à l’égard de cette troisième compétition
étaient particulièrement élevées – car si
le passé joue un rôle significatif, le futur
n’est pas en reste: dans un an se déroulera
au même endroit le plus grand tournoi
de la FIFA, la Coupe du Monde. C’est
la raison pour laquelle, cette Coupe des
Confédérations revêtait un caractère très
spécial à plus d’un égard.
Répétition générale de la Coupe du
Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002TM
,
la Coupe des Confédérations se disputait
pour la première fois dans deux pays. Les
matches ont eu lieu dans six stades, trois
au Japon et trois en Corée. D’emblée, il
était clair que ce tournoi dépasserait les
dimensions et les exigences de compé-
titions préalables, en particulier pour la
coordination du programme. La collabo-
ration entre la Commission d’organisa-
tion et les COL revêtait donc une plus
grande signification encore. La commu-
nication entre les COL s’est avérée aussi
précieuse que réjouissante pour sa part.Le
déplacement d’un pays à l’autre a légère-
ment compliqué les choses, mais les deux
COL s’étaient appliqués à simplifier toutes
les procédures. Un grand merci à tous les
officiels et à l’ensemble du personnel auxi-
liaire.
Si le contexte particulier n’a pas faci-
lité la tâche des organisateurs, les popula-
tions de la Corée et du Japon se réjouis-
saient depuis longtemps déjà d’accueillir
la “Mini-Coupe du Monde” annoncée à
grand renfort de publicité. Les popula-
tions locales et les visiteurs du monde
entier ont eu la primeur de quelques
magnifiques et impressionnants stades de
football. Agrémentées du soutien incon-
ditionnel des supporters, ces fantastiques
arènes s’offraient comme scènes idéales à
des équipes qui leur firent vite honneur
par leurs prestations.
Pleins de gaieté et d’enthousiasme, les
supporters de la Corée et du Japon ont
montré que le football suscite passions et
émotions dans leurs pays respectifs aussi.
Par leur préparation minutieuse, les COL
ont affiché leur volonté de faire absolu-
ment du tournoi une réussite. La conju-
gaison de la passion et de la préparation
devait présider à de merveilleux moments
que nous garderons encore longtemps en
mémoire.
Nous aimerions passer cette manifes-
tation en revue dans les pages qui suivent
et commenter l’organisation ainsi que les
différents matches disputés.
La Coupe FIFA/Confédération 2001
avait pour beaucoup valeur d’un baptême
du feu avant le sommet sportif de l’année
prochaine. La Corée et le Japon ont tou-
jours joui de notre entière confiance. La
réussite du tournoi confirme et renforce la
confiance de toutes les personnes partici-
pant à l’organisation la Coupe du Monde
de la FIFA, Corée/Japon 2002TM
.
Nous adressons nos remerciements à
la Commission d’organisation, aux COL,
au Secrétariat général de la FIFA, aux
membres du Groupe d’étude technique,
ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui
ont fait de cette Coupe un tournoi vrai-
ment particulier.
Después de dos ediciones muy exitosas, las
expectativas creadas en relación con la ter-
cera Copa FIFA/Conderaciones eran enor-
mes - no sólo por el mero hecho de querer
igualar el pasado, sino por el futuro, ya
que en menos de un año se disputará
en el mismo lugar el acontecimiento más
importante de la FIFA: la Copa Mundial™.
Es así que la Copa FIFA/Confederaciones
se transformaba en un acontecimiento
muy especial desde varios puntos de vista.
Como ensayo general de la Copa
Mundial de la FIFA Corea/Japón 2002™,
la Copa Confederaciones se disputó por
primer vez en dos países conjuntamente.
Se jugó en seis estadios; tres en Japón y
tres en Corea. Antes del torneo se sabía
que este evento superaría en dimensión
y exigencia a las Copas Confederaciones
anteriores, particularmente en el sector de
la coordinación del programa. De modo
que la colaboración entre la Comisión
Organizadora de la FIFA y el COL adqui-
ría una importancia adicional. La óptima
comunicación entre ambos comités locales
fue una ayuda suplementaria muy satisfac-
toria. Los viajes de un país organizador al
otro ocasionaron naturalmente problemas
adicionales, pero fueron resueltos con gran
solvencia por ambos COL. Todos los fun-
cionarios y asistentes involucrados mere-
cen nuestro más sincero agradecimiento.
Si bien la situación especial causara
quizás ciertas dificultades a los organiza-
dores, la gente en Corea y Japón se ale-
graba ya con gran anticipación del adve-
nimiento de esta “Mini-Copa Mundial”.
La población local y los espectadores en
todo el mundo obtuvieron así la mag-
nífica oportunidad de echar un primer
vistazo a los extraordinarios e impresio-
nantes estadios mundialistas. Gracias al
ferviente entusiasmo y apoyo de los hin-
chas, estas magníficas arenas fueron el
escenario ideal para el calibre de las escua-
dras participantes, las cuales se dejaron
motivar por el marco ofrecido, adornán-
dolo con fútbol de alta escuela.
Con su alegría innata y entusiasmo
exuberante, los hinchas en Corea y Japón
demostraron que el fútbol despierta tam-
bién gran pasión y emociones en su país.
De la misma manera, ambos COL hicie-
ron patente-con su minuciosa prepara-
ción- que tenían toda la intención de
transformar este torneo en un rotundo
éxito. La combinación de ardiente pasión
y óptima preparación ha generado nume-
rosos momentos extraordinarios, que
perdurarán mucho tiempo en nuestra
memoria.
En las siguientes páginas reproduci-
mos estos momentos vividos mediante la
reseña de la organización y los partidos
disputados.
La Copa FIFA/Confederaciones 2001
era para muchas personas una prueba de
fuego de cara al acontecimiento culmi-
nante del próximo año. Japón y Corea
gozaron siempre de nuestra máxima con-
fianza, y el éxito del presente torneo con-
firma y refuerza esta firme creencia en
todos los involucrados en la Copa Mun-
dial FIFA Corea/Japón 2002™.
Extendemos nuestro agradecimiento a
la Comisión Organizadora de la FIFA, a
los COL, a la secretaría general de la FIFA,
a los miembros del Grupo de Estudio Téc-
nico, así como a todos los colaboradores
y voluntarios que han contribuido con su
apoyo al éxito de un torneo realmente
especial.
Nach zwei sehr erfolgreichen Austragun-
gen waren die Erwartungen an die dritte
Auflage dieses Wettbewerbs enorm hoch
– zumal nicht nur die Vergangenheit, son-
dern auch die Zukunft eine wichtige Rolle
spielte: In weniger als einem Jahr wird am
gleichen Ort das grösste Turnier der FIFA
ausgetragen, der Weltpokal. Der dies-
jährige FIFA/Konföderationen-Pokal war
daher in vielerlei Hinsicht eine ganz
besondere Veranstaltung.
Als Generalprobe für den FIFA-Welt-
pokal Korea/Japan 2002TM
wurde der Kon-
föderationen-Pokal erstmals in zwei Län-
dern ausgetragen. Gespielt wurde in ins-
gesamt sechs Stadien, je drei in Japan
und in Korea. Bereits im Vorfeld war klar,
dass dieses Turnier die Dimensionen und
Anforderungen frühererAustragungen klar
übertreffen würde, insbesondere in Bezug
auf die Koordination des Programms.
Der Zusammenarbeit zwischen der Orga-
nisationskommission und den LOC kam
daher noch grössere Bedeutung zu. Hilf-
reich und erfreulich war auch die ausge-
zeichnete Kommunikation zwischen den
LOC. Zusätzliche Umtriebe verursachte
natürlich das Reisen von einem Land ins
andere, was aber durch die Vorbereitungen
der beiden LOC stark vereinfacht wurde.
Allen beteiligten Offiziellen und Helfern
gebührt dafür unser herzlicher Dank.
Während für die Organisatoren durch
die besondereAusgangslage vielleicht alles
etwas schwieriger wurde, freuten sich die
Menschen in Korea und Japan schon lange
im Voraus auf den gross angekündigten
“Mini-Weltpokal”. Der lokalen Bevölke-
rung und auch den Zuschauern auf
der ganzen Welt bot sich die einmalige
Chance, einen ersten Blick in einige
prachtvolle und äusserst beeindruckende
WM-Stadien zu werfen. In Verbindung
mit der herausragenden Unterstützung
durch die Fans bildeten diese fantasti-
schen Arenen eine ideale Bühne für die
Mannschaften, die sich prompt mit star-
ken Leistungen bedankten.
Die Fans in Korea und Japan bewiesen
mit ihrer Fröhlichkeit und Begeisterung,
dass der Fussball auch in ihren Ländern
Leidenschaft und grosse Emotionen weckt.
Auch die LOC machten mit ihrer akri-
bischen Vorbereitung deutlich, dass sie
das Turnier unbedingt zu einem Erfolg
machen wollten. Die Verbindung von
Leidenschaft und Vorbereitung sollte für
viele wunderbare Momente sorgen, die
uns noch lange in Erinnerung bleiben
werden.
Auf den folgenden Seiten möchten wir
dieses Erlebnis Revue passieren lassen und
über die Organisation und die einzelnen
Partien berichten.
Der FIFA/Konföderationen-Pokal
2001 galt für viele als Feuerprobe für
den Höhepunkt im nächsten Jahr. Korea
und Japan genossen stets unser vollstes
Vertrauen, und der Erfolg des Turniers
bestätigt und bekräftigt die Zuversicht
aller an der Vorbereitung für den FIFA-
Weltpokal Korea/Japan 2002TM
Beteiligten.
Unser Dank gilt der Organisations-
kommission, den LOC, dem Generalse-
kretariat der FIFA, den Mitgliedern der
Technischen Studiengruppe sowie allen
Helfern und Mitarbeitern, die ihren Teil
zu einem wirklich besonderen Turnier
beigetragen haben.
8
Korea / Japan 2001
9
Tournament AnalysesSurvey of Results
Second Stage
Group B Brazil, Cameroon, Canada, Japan
31.5.2001 Ibaraki Brazil vs Cameroon 2-0 (0-0) Krug Hellmut (GER)
31.5.2001 Niigata Japan vs Canada 3-0 (0-0) Micallef Simon (AUS)
2.6.2001 Ibaraki Canada vs Brazil 0-0 (0-0) Lu Jun (CHN)
2.6.2001 Niigata Cameroon vs Japan O-2 (0-1) Archundia B (MEX)
4.6.2001 Ibaraki Brazil vs Japan 0-0 (0-0) Nielsen Kim (DEN)
4.6.2001 Niigata Cameroon vs Canada 2-0 (0-0) Moreno Byron (ECU)
1. Japan 3 2 1 0 5 - 0 7
2. Brazil 3 1 2 0 2 - 0 5
3. Cameroon 3 1 0 2 2 - 4 3
4. Canada 3 0 1 2 0 - 5 1
FINAL COMPETITION
First Stage
Group A Australia, France, Korea Republic, Mexico
30.5.2001 Daegu France vs Korea Republic 5-0 (3-0) Al Ghandour GMA (EGY)
30.5.2001 Suwon Mexico vs Australia 0-2 (0-1) Tangawarima F (ZIM)
1.6.2001 Daegu Australia vs France 1-0 (0-0) Batres Carlos (GUA)
1.6.2001 Ulsan Korea Republic vs Mexico 2-1 (0-0) Dallas Hugh (SCO)
3.6.2001 Ulsan France vs Mexico 4-0 (1-0) Bujsaim AM (UAE)
3.6.2001 Suwon Korea Republic vs Australia 1-0 (1-0) Ruiz Oscar J (COL)
1. France 3 2 0 1 9 - 1 6
2. Australia 3 2 0 1 3 - 1 6
3. Korea Republic 3 2 0 1 3 - 6 6
4. Mexico 3 0 0 3 1 - 8 0
Semifinals
7.6.2001 Yokohama Japan vs Australia 1-0 (1-0) Archundia B (MEX)
7.6.2001 Suwon France vs Brazil 2-1 (1-1) Ghandour G (EGY)
Match for third place
9.6.2001 Ulsan Australia vs Brazil 1-0 (0-0) Krug Hellmut (GER)
Final
10.6.2001 Yokohama Japan vs France 0-1 (0-1) Bujsaim A (UAE)
RANKING
1. France
2. Japan
3. Australia
4. Brazil
5. Korea Republic
6. Cameroon
7. Canada
8. Mexico
THE VENUES AND STADIA IN BRIEF
JAPAN
Ibaraki Stadium
seating capacity: 52,000
3 group matches
Average per match: 20,022
Yokohama Stadium
seating capacity: 71,000
semifinals
final
Average per match: 57,017
Niigata Stadium
seating capacity: 49,000
3 group matches
Average per match: 31,417
KOREA
Daegu Stadium
seating capacity: 65,000
2 group matches
Average per match: 52,950
Suwon Stadium
seating capacity: 52,000
2 group matches
semifinals (3 matches)
Average per match: 27,860
Ulsan Stadium
seating capacity: 48,000
2 group matches
match for third place (3 matches)
Average per match: 32,978
KOREA / JAPAN 2001
Number of goals scored: 31
Average per match: 1.94
Number of wins: 14
Number of draws: 2
Number of wins by golden goal: –
Number of decisions by penalty-kicks: –
Number of penalties awarded: 2
Highest score: 5-0
(FRA vs KOR)
Number of goals scored
by subtitutes: 5
Number of wins after
conceding 1st
goal: –
Tournament Data
BASIC MATCH DATA
KOREA / JAPAN 2001
Total number of spectators: 556,766
Average per match day: 61,863
Average of actual time played: 60’23’’
CAUTIONS AND EXPULSIONS
Yellow cards: 43
Two yellow cards in one match: 3
Red cards: 1
10
Korea / Japan 2001
11
Tournament Analyses
Overall analysis
The aim of this report is to give a tech-
nical account of a competition that, one
year before the 2002 FIFA World Cup™,
united the various styles of football that
all the continents can offer. The third
FIFA Confederations Cup, benefiting
from an improved slot in the football cal-
endar, allowed assessment of a number of
teams – including World and European
Champions France, who introduced a
number of new players, and Brazil,
whose strikers disappointed as a whole.
CONCACAF Champions Canada, reign-
ing African Champions Cameroon, Oce-
ania Champions Australia, Confedera-
tions Cup Holders Mexico, and the two
host countries, Korea and Japan, all had
a unique opportunity to rehearse before
June 2002.
The level of the competition was high
and although Mexico and Canada failed
to win a match, all of their games were
hard-fought and they never surrendered
easily. All of the teams played with tactical
discipline and according to a well-defined
playing system. Some showed more flex-
ibility than others but all seemed to use
a formation that enhanced their players’
qualities and found the right balance
between individual expression and team
performance.
The success of the FIFA Confedera-
tions Cup 2001 points towards a promis-
ing and exciting 2002 FIFA World Cup™.
Technical level of the tournament
The schedule of the FIFA Confederations
Cup 2001 augured well for the teams’
preparation in their run-up to the 2002
FIFA World Cup Korea/Japan™. Observ-
ing the teams in training was very inform-
ative and refreshing. Coaches demanded
maximum quality from their players, as
after all, one single well-executed pass
could have been the difference between a
place on the winner’s rostrum, or an early
flight home.
As Philippe Troussier, the coach of
Japan stressed, these matches would pre-
pare his players for the challenges of next
summer, when they will face players of the
class of Zidane, Rivaldo, and Figo. This
was the perfect opportunity for his players
to test themselves against the champions
of other confederations.
The FIFA Confederations Cup 2001
was a fine balance between individual
and technical excellence and high-tempo
play with high-speed combination foot-
ball. However, as football is a simple game,
the players also need to be multi-func-
tional. They must have sound individual
tactical knowledge, a feeling for space, and
be willing and able to defend.
The composition of the two groups
was as follows:
Group A:
Australia (OFC) – winner of the Oceania
Championship 2000
France (UEFA) – winner of the European
Championship 2000
Korea Rep. (AFC) – host country
Mexico (CONCACAF) – winner of the
second Confederations Cup, Mexico 1999
Group B:
Brazil (CONMEBOL) – winner of the
Copa America 1999
Cameroon (CAF) – winner of the
CAN 2000
Canada (CONCACAF) – winner of the
Gold Cup 2000
Japan (AFC) – host country and winner of
the Asian Championship 2000
In group A, France, the favourites and
World Cup holders, came with an
experimental team, but still included sea-
soned campaigners such as Desailly, Liz-
arazu, Vieira, Djorkaeff, Karembeu, Pires,
Wiltord, Dugarry and Leboeuf. France
used a number of players, trying to find
the right combination, while using their
immense experience to dictate the games
with excellent rhythm according to their
tactical needs. Although deprived of the
skills of Mark Viduka and Harry Kewell,
the Australians were outstanding and
committed, and showed good individual
and team tactical discipline. They did not
want to repeat their previous Confedera-
tions Cup disappointment, when they lost
in the 1997 final.
Guus Hiddink’s Korean team was
shocked in their opening encounter
against France, when the team lost its
organizational structure. With several
changes and a different tactical approach,
they were able to achieve more positive
results, winning both of their remaining
matches. Mexico did not seem to have
recovered from their recent friendly
match defeat to England, as their lack of
confidence and casual approach was there
for all to see.
Brazil landed in Incheon with a new
group of players under the tutelage of Leao
Emerson. The players formed a well-bal-
anced and organized outfit, displaying deft
individual actions with subtle exchanges
of passes. Cameroon, the Olympic Gold
medallist, and thought to be one of the
favourites, were a pale shadow of their
former self. Their inconsistency and care-
free approach with lapses of concentration
led to their early exit, although the team
did sparkle on occasions. The experienced
Holger Osieck coached the Canadian
national team, full of players who hoped
to gain exposure and compete against the
top nations, which would help them to
develop. They might not have skilful indi-
viduals but they compensated for that
with teamwork, co-operation, and mental
toughness. For the hosts from Japan, the
tournament was an opportunity to gauge
the progress made by the team, especially
after recent defeats in friendly matches
against both France and Spain. The team
showed great confidence, determination,
and maturity. Their technical attributes
are excellent, and compliment their well-
trained tactical manoeuvres superbly. Fur-
thermore, they have a pair of safe hands in
the famous goalkeeper Kawaguchi.
Perticipation of players
Given the importance of this competition,
FIFA decided to increase the number of
squad players from 20 to 23. At the
same time, it was evident that some key
players could not be part of the different
national teams for quite obvious reasons.
As the Olympic Football tournament in
Sydney took place in September 2000, the
national championship in both Italy and
Spain only began once the Olympics were
over. Teams such as Brazil and France
could therefore not select players based
in either of these countries. Brazil were
deprived of players such as Cafu, Rivaldo,
Roberto Carlos, Emerson, and Serginho,
and long-term injury victim Ronaldo,
while the French team appeared without
players of the calibre of Zidane, Trezeguet,
Thuram, Candela, and Petit, Henry, and
star keeper Fabien Barthez. The excellent
Australian team badly missed the talents
of Harry Kewell, as well as the powerful
Mark Viduka. All of the other teams were
able to select their best team. Even so,
Mexico disappointed in the tournament.
Having said that, we witnessed a number
of high-quality matches, and the whole
tournament benefited from a favourable
slot in the international football calendar.
The FIFA Confederations Cup Korea/
Japan 2001 once again provided national
teams and players with the opportunity
to test themselves at the highest level.
Coaches were able to use the competition
to try out new players and to see if these
players were able to handle the pressure of
international competition. FIFA did well
to schedule this competition so favourably
in the international calendar. This is also a
warranty for the future of football.
Fair Play
Once again, the teams displayed excellent
spirit and confirmed the will to win and
not to merely avoid defeat. It was also a
pleasure to witness the positive behaviour
from practically every player, in direct
response to a request from the Organising
Committee. This was also confirmed by
the low number of fouls, and the relatively
few yellow and red cards shown to players.
All in all, the persons involved in the
game, whether the referees, the players, or
the officials, together with the substitutes
on the bench reacted superbly, and all for
the good of the game.
Facilities
The teams, delegates and other tour-
nament officials were accommodated in
major hotels in the cities. Unfortunately,
The tournament benefited from excellent
stadia and perfect infrastructure.
12
Korea / Japan 2001
13
Tournament Analyses
several team hotels did not have the
requested leisure facilities for players.
Nowadays, most players request comput-
ers so they can access the Internet and
e-mail, so we have to offer these facilities
in special rooms and in sufficient num-
bers. The distance between the hotels and
training grounds was satisfactory, while
the training facilities were those of the
professional clubs in the area. The train-
ing pitches were well kept, as were the
stadium pitches, which were of the high-
est quality. The local organizing commit-
tee was always available to help whenever
necessary, and were responsible for the
teams arriving on time for training ses-
sions and matches.
Environmental conditions
For the first time, the FIFA Confedera-
tions Cup was held in two nations, Korea
and Japan. The weather in both Korea and
Japan was ideal for football,with tempera-
tures around 25 degrees Celsius. With the
exception of the semifinal in Yokohama,
when the heavens opened, there were only
intermittent rain showers, but this did not
deter either the spectators or the players.
The pitches in all 6 stadia were of the
highest quality, for which praise should
be given. As in all tournaments, a healthy
relationship must exist between the local
organizers, security officials, fire depart-
ment chiefs, hospital administrators, ball
boys, flag bearers and volunteers. Again,
this was the case in the FIFA Confedera-
tions Cup Korea/Japan 2001, and ensured
that the tournament ran smoothly, and
was an undeniable success.
Le présent rapport technique se penche
sur une compétition qui a réuni les
meilleures nations de tous les continents
un an déjà avant la Coupe du Monde 2002.
Une date mieux choisie cette fois a permis
à la troisième Coupe FIFA/Confédérations
d’accueillir à la fois la France, championne
du monde et d’Europe en titre, qui avait
fait le déplacement avec quelques nou-
veaux joueurs, et la talentueuse équipe
brésilienne, dont les attaquants ont toute-
fois déçu. Le tableau était complété par
le Canada, champion de la CONCACAF,
le Cameroun, champion d’Afrique, l’Aus-
tralie, championne d’Océanie, le Mexique,
tenant du titre, ainsi que les équipes des
deux pays hôtes, la Corée et le Japon, tous
désireux de saisir cette chance unique de
préparation au tour final de la Coupe du
Monde de juin 2002.
Le tournoi s’est avéré de haut niveau.
S’il est vrai que le Mexique et le Canada
sont restés sans victoire, leurs matches
furent âprement disputés et nullement à
sens unique. Toutes les équipes ont fait
la preuve d’une bonne discipline tactique
et affiché un système de jeu clairement
défini, conséquent pour les uns et flexible
pour les autres.Dans tous les cas,l’objectif
consistait à mettre en valeur les capacités
des joueurs de façon optimale en choisis-
sant un système approprié.
La Coupe FIFA/Confédérations laisse
présager une passionnante Coupe du
Monde 2002 pleine d’émotion.
Niveau technique du tournoi
La date favorable de la Coupe FIFA/
Confédérations en a fait une étape idéale
avant la Coupe du Monde 2002 qui
se disputera au Japon et en Corée. Il
était intéressant d’observer les équipes
pendant l’entraînement. Les entraîneurs
s’efforçaient avant tout d’inculquer à
leurs joueurs une concentration maxi-
mum dans toutes les situations. A ce
niveau, la précision d’une passe peut être
décisive pour la poursuite des rêves de
titre ou le retour anticipé à la maison.
Philippe Troussier, entraîneur de la
sélection nippone, souligna l’importance
de ces matches pour ses joueurs qui devai-
ent être prêts à affronter des stars telles
que Zidane, Rivaldo ou Figo. L’occasion
de se mesurer aux champions des autres
confédérations venait à point nommé.
La Coupe FIFA/Confédérations comp-
tait avec des joueurs très techniques,
qui surent rapidement prendre le rythme
élevé requis et afficher de rapides com-
binaisons footballistiques. Dans un jeu
simple comme l’est le football, personne
ne peut obstinément rester à son poste. Ce
qu’il faut, ce sont des joueurs dotés d’une
intelligence tactique, ayant un sens aigu
des ouvertures et capables d’assumer des
fonctions défensives.
Composition des deux groupes:
Groupe A:
Australie (OFC)
- Championne d’Océanie 2000
France (UEFA)
- Championne d’Europe 2000
Rép. de Corée (AFC)
- Pays hôte
Mexique (CONCACAF)
- Vainqueur de la deuxième Coupe FIFA/
Confédérations, Mexique 1999
Groupe B:
Brésil (CONMEBOL)
- Vainqueur de la Copa America 1999
Cameroun (CAF)
- Champion d’Afrique 2000
Canada (CONCACAF)
- Vainqueur de la Gold Cup 2000
Japon (AFC)
- Pays hôte et vainqueur de la Coupe d’Asie
Dans le groupe A, la France, championne
du monde et favorite alignait de nom-
breux nouveaux joueurs à côté de valeurs
sûres comme Desailly, Lizarazu, Vieira,
Djorkaeff, Karembeu, Pires, Wiltord,
Dugarry et Lebœuf. Bien qu’ils furent
encore à la recherche de la meilleure
formation possible, les Français dictèrent
souvent leur loi, sachant parfaitement
contrôler le rythme et adapter leur tacti-
que à la situation. Les Australiens avaient
dû renoncer à la participation de Mark
Viduka et d’Harry Kewell, mais offrirent
tout de même une remarquable presta-
tion.Adoptant un jeu volontaire et décidé,
ils firent preuve d’une grande discipline
individuelle et collective. Il n’entendaient
pas voir se reproduire l’affront de la
Coupe FIFA/Confédérations 1997.
La sélection coréenne de Guus Hid-
dink perdit le contrôle et la vue d’en-
semble à son premier match, totalement
dépassée par le jeu des Français.Elle gagna
tout de même ses deux autres matches
après avoir effectué quelques modifica-
tions et adaptations tactiques. Les Mexi-
cains semblaient ne pas s’être remis de la
défaite subie lors du match amical disputé
contre l’Angleterre juste avant le début du
tournoi. Manquant de confiance en soi
et de résolution, ses joueurs laissèrent les
supporters sur leur faim.
Le Brésil avait fait le déplacement avec
une série de nouveaux joueurs et un
nouvel entraîneur.Emerson Leão présenta
une équipe équilibrée et bien organisée
comptant quelques fortes individualités et
une technique de jeu parfaite. Le cham-
pion olympique affaibli par manque de
remplaçants et qui pensait avoir des chan-
ces d’emporter le trophée ne fut que l’om-
bre de lui-même. Les Africains laissèrent
transparaître leur savoir en plusieurs occa-
sions, mais l’inconstance de leur jeu, leur
insouciance et leur manque de concen-
tration furent pénalisés par une élimina-
tion précoce. Les joueurs canadiens et leur
entraîneur chevronné Holger Osieck vou-
laient avant tout acquérir de l’expérience
et profiter des rencontres avec les meilleu-
res nations au monde. L’équipe sut com-
penser par un jeu collectif et une indé-
niable force mentale l’absence de joueurs
individuels remarquables. Le Japon sou-
haitait mettre le tournoi à profit pour
faire progresser une équipe à la recherche
d’elle-même après deux défaites en match
amical au printemps contre la France
et l’Espagne. Les Asiatiques firent preuve
d’une grande assurance, d’un esprit résolu
et de maturité; forts techniquement, ils
surent combiner à merveille, sans être en
manque sur le plan technique. Elle dispo-
sait d’un élément particulièrement solide
en la personne du gardien Kawaguchi.
Participation des joueurs
Avant même le début du tournoi, pour
lequel la FIFA avait fait passer de 20 à 23 le
nombre maximum de joueurs autorisés, il
était clair qu’un certain nombre de gran-
Ibaraki Stadium, home of the Kashima
Antlers, hosted the opening game
(Brazil v Cameroon) on 31.05.2001.
14
Korea / Japan 2001
15
Tournament Analyses
des stars ne se rendraient pas en Asie
avec leur équipe nationale. Comme les
championnats nationaux d’Italie et d’Es-
pagne pour la saison 2000/2001 avaient
seulement commencé en septembre 2000
après le Tournoi Olympique de Sydney,les
sélectionneurs du Brésil et de la France
avaient renoncé à nommer les joueurs
engagés dans les compétitions nationales
des deux pays. Du côté brésilien, Cafu,
Rivaldo, Roberto Carlos, Emerson, Ser-
ginho et Ronaldo, longtemps blessé,
comptaient au nombre des grands
absents, tout comme les Français Zidane,
Trezeguet, Thuram, Candela, Petit, Henry
ainsi que le gardien de classe mondiale
Fabien Barthez. Il manquait aux Austra-
liens aussi deux joueurs clés en la per-
sonne de Mark Viduka et de la jeune
star parmi les attaquants Harry Kewell.
Les autres équipes alignaient une équipe
plus ou moins idéale, quoique la qualité
footballistique du Mexique n’ait pas con-
vaincu. Le choix approprié de la date dans
le calendrier international permit aussi
aux joueurs et aux équipes prenant part
à la troisième Coupe FIFA/Confédérations
de faire leurs preuves au plus haut niveau,
et la qualité générale de tous les matches le
montra. Quant à eux, les entraîneurs ont
saisi l’occasion pour lancer de nouveaux
joueurs sur le terrain afin d’établir s’ils
satisfont aux exigences internationales. La
FIFA a pris la bonne décision en optant
pour la poursuite de cette compétition,
ayant à l’esprit l’avenir du football avant
toute chose.
Fair-play
En première ligne, toutes les équipes se
sont laissées guider par la volonté de vain-
cre et non par la peur de perdre. Prati-
quement tous les joueurs ont répondu au
souhait exprimé par la Commission d’or-
ganisation en faisant preuve d’un grand
esprit sportif - ce qu’ont aussi reflété les
statistiques (fautes, cartons jaunes et car-
tons rouges). Tous les autres acteurs, des
arbitres aux remplaçants, en passant par
les assistants et les officiels ont contribué
à ce que règne le fair-play - pour le bien
du football.
Infrastructure
Les équipes, le personnel assistant et les
officiels étaient tous logés dans de grands
hôtels. Malheureusement, certains établis-
sement n’offraient pas toutes les instal-
lations requises par les joueurs. Comme
un grand nombre de joueurs naviguent
sur Internet et envoient des mails pendant
leur temps libre de nos jours, ils devraient
disposer de salles équipées d’ordinateurs
et de raccordements en nombre suffisant.
Pour les entraînements, aucune équipe
n’avait de longs déplacements à faire,
puisque toutes avaient accès aux instal-
lations des clubs professionnels locaux.
Les stades étaient bien entretenus, tout
comme le gazon des terrains. Les comités
d’organisation locaux n’ont jamais fait
défaut pour résoudre les problèmes sus-
ceptibles de se présenter et veiller à ce que
les équipes arrivent à l’heure aux entraîne-
ments et aux matches.
Conditions météorologiques
C’était la première fois que la Coupe
FIFA/Confédérations se jouait dans deux
pays. Le temps fut idéal pour le football
aussi bien en Corée qu’au Japon, avec des
températures de 25 degrés. A l’exception
des pluies diluviennes qui se sont abattues
tout au long des la demi-finales de Yoko-
hama, seules quelques averses sont tom-
bées ici et là sans jamais irriter le public
ni les joueurs. L’entretien du terrain des
six stades mérite toutes nos louanges.
Nous avons par ailleurs noté l’importance
accordée aux bonnes relations entre orga-
nisateurs locaux, responsables de la sécu-
rité, responsables des pompiers, chefs des
hôpitaux locaux, ramasseurs de ballons,
porteurs de drapeaux et autres auxiliaires,
pour instaurer une bonne atmosphère de
travail et favoriser un déroulement sans
entrave du tournoi.
El presente Informe Técnico analizará a
continuación una competición que reunió
a las mejores naciones de las seis confede-
raciones ya un año antes de la Copa Mun-
dial 2002. Entre los participantes de
la tercera Copa Confederaciones figuró
esta vez -gracias a una fecha mejor esco-
gida- el actual campeón mundial Francia,
que se presentó con algunos jugadores
nuevos. Participó igualmente el tetracam-
peón Brasil con una joven escuadra talen-
tosa, cuyos delanteros no estuvieron, sin
embargo, a la altura de sus antecedentes
y de las expectativas. Además de estas
dos ilustres selecciones, el grupo de parti-
cipantes estuvo compuesto por Canadá,
campeón de la CONCACAF, Camerún,
campeón de África, Australia, campeona
de Oceanía, el poseedor del título México,
y las dos selecciones anfitrionas Corea y
Japón. Todas las escuadras querían apro-
vechar esta oportunidad especial con la
finalidad de prepararse para la competi-
ción final de la Copa Mundial en junio de
2002.
El nivel del torneo fue alto. Pese a
que dos equipos -México y Canadá- no
registraran ninguna victoria, sus partidos
fueron muy combatidos y relativamente
parejos. Todos los equipos actuaron con
táctica disciplinada y un sistema de juego
claramente definido, siendo interpretado
consecuentemente por algunos y en forma
más flexible por otros. No obstante las
variantes, la finalidad era sacar el máximo
provecho de la habilidad de los jugadores
mediante el sistema adecuado.
La Copa FIFA/Confederaciones 2001
presagia una Copa Mundial de la FIFA
2002 apasionante.
Nivel técnico del torneo
La ocasión favorable de la Copa FIFA/
Confederaciones 2001 convirtió al torneo
en una etapa ideal para la Copa Mundial
2002 en Corea y Japón. Fue interesante
observar a los equipos durante sus sesio-
nes de entrenamiento. Los entrenadores
pusieron enorme énfasis en inculcar a sus
jugadores la importancia de hallarse ple-
namente concentrados en todo momento.
En esta categoría de juego, un pase preciso
o impreciso puede ser decisivo para la cla-
sificación o el retorno prematuro a casa.
Philippe Troussier, director técnico de
la selección japonesa, acentuaba la impor-
tancia que tenían los partidos de este
torneo para sus jugadores con miras
a enfrentarse a figuras estelares como
Zidane, Rivaldo o Figo el próximo año. La
oportunidad de medirse con los campeo-
nes de otras confederaciones venía, por lo
tanto, al dedillo.
En la Copa Confederaciones se vieron
jugadores muy habilidosos, capaces de
adaptarse rápidamente al alto nivel de
juego y hacer gala, al mismo tiempo, de
rápidas y perfectas combinaciones. En un
juego tan simple como el fútbol, nadie
puede darse el lujo de perseverar en su
propia posición. Hoy en día, se requieren
jugadores con inteligencia táctica, visión
de juego y capacidad de asumir tareas
defensivas.
Los dos grupos se compusieron de la
siguiente manera:
Grupo A:
Australia (OFC) – ganadora del campeo-
nato de Oceanía 2000
Francia (UEFA) – ganadora del campeo-
nato europeo 2000
Rep. de Corea (AFC) –
anfitriona
México (CONCACAF) –
ganador de la segunda Copa
FIFA/Confederaciones
México 1999
Grupo B:
Brasil (CONMEBOL) –
ganador de la Copa América
1999
Camerún (CAF) – ganador
de la Copa Africana de
Naciones 2000
Canadá (CONCACAF) –
ganador de la Copa Oro
2000
Japón (AFC) – anfitrión
En el grupo A, el campeón mundial y
favorito Francia presentó un conjunto
compuesto por figuras de la talla mundial
de Desailly, Lizarazu, Vieira, Djorkaeff,
Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry y
Leboeuf así como numerosos jugadores
nuevos. A pesar de no haber hallado aún
el plantel titular ideal, los franceses dic-
taron generalmente el trámite del encuen-
tro y supieron controlar óptimamente el
ritmo de juego y adaptarlo a su táctica.
Australia sintió la ausencia de Mark
Viduka y Harry Kewell, pero exhibió, no
obstante, magníficas actuaciones. Jugaron
con mucha entrega y determinación, y
pusieron de relieve una severa disciplina
individual y de conjunto. Era obvio que
no querían volver a sufrir una paliza tan
contundente como en la final de la Copa
Confederaciones 1997.
El equipo coreano de Guus Hiddink
comenzó con un traspié, perdiendo com-
pletamente el control del juego frente
a Francia, la cual arrolló literalmente a
su adversario, el mal luego enderezó su
rumbo y ganó sus dos encuentros siguien-
tes. Los mexicanos parecieron no haberse
repuesto de la derrota contra Inglaterra en
vísperas del torneo. Les faltó confianza y
determinación, lo cual condujo a un ren-
dimiento mediocre en este campeonato.
Brasil se presentó con varios nuevos
jugadores y un nuevo entrenador. Emer-
son Leão contó con una escuadra equili-
brada y bien organizada, con jugadores
muy talentosos y un perfecto sistema de
juego. El campeón olímpico Camerún,
que pese a arribar con un plantel diez-
mado, abrigaba grandes esperanzas de
poder alzarse con el título, no estuvo a la
altura de sus antecedentes. Pese a algunos
destellos de gran habilidad y potencial, su
inconsistencia y su forma de jugar des-
concentrada y despreocupada fueron cas-
tigadas con la eliminación prematura
del torneo. La intención primordial de
los jugadores canadienses y
de su experimentado téc-
nico Holger Osieck era
acumular experiencia y
beneficiarse de los encuen-
tros con las mejores nacio-
nes futboleras del mundo.
Compensaron la ausencia
de individualidades estela-
res con un firme juego
colectivo y poder mental.
Japón quería utilizar el
torneo para llevar adelante
el desarrollo de su selec-
ción, que había entrado en
un callejón sin salida tras
dos recientes derrotas en
amistosos contra Francia
y España. Los asiáticos
hicieron gala de mucha
confianza, determinación y
madurez,eran técnica-
mente hábiles,combinaron
con gran maestría y mos-
traron un buen sistema tác-
tico. Además, contaron con
un firme baluarte en la per-
sona del portero Kawagu-
chi.
The third place playoff
between Australia and Brazil
(1-0). Lazaridis (8) tries to
get past Brazilian captain
Vampeta.
16
Korea / Japan 2001
17
Tournament Analyses
Jugadores participantes
En el momento en que la FIFA aumentó
el número del plantel de las selecciones
de 20 a máximo 23 jugadores, se sabía
que algunas figuras estelares no viajarían
con sus equipos a Asia. Como en Italia y
España los campeonatos nacionales de la
temporada 2000/2001 se iniciaron recién
después del Torneo Olímpico de Fútbol
de Sydney en setiembre de 2000, los entre-
nadores de Brasil y Francia optaron por
no convocar a sus futbolistas que jugaban
en dichos países. En Brasil, los ausentes
fueron Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos,
Emerson, Serginho y el eterno lesionado
Ronaldo, mientras que en Francia se tuvo
que sustituir a Zidane, Trezeguet, Turam,
Candela, Petit, Henry y al renombrado
portero Fabien Barthez. Australia, por su
parte, acusaba la ausencia de MarkViduka
y el joven ariete Harry kewell - dos figuras
claves del once auriverde. Todas las demás
selecciones se presentaron con sus plante-
les de lujo, aunque los protagonistas mexi-
canos dejaran mucho que desear. Gracias
a la fecha óptimamente elegida en el
calendario internacional de partidos, la
tercera Copa Confederaciones ofreció a
los equipos y jugadores una valiosa opor-
tunidad para desplegar todo su potencial
en la máxima categoría de juego, lo cual
condujo a que el nivel de la mayor parte
de los partidos fuera muy alto. Los direc-
tores técnicos pudieron utilizar los parti-
dos para probar a nuevas figuras y averi-
guar si eran capaces de hacer frente a las
exigencias internacionales. La decisión de
la FIFA de continuar organizando dicho
torneo fue correcta, particularmente en
vista del futuro al fútbol.
Fair Play
Todos los equipos se dejaron influenciar
por la voluntad de ganar y no por el temor
a una derrota. Prácticamente todos los
jugadores se atuvieron a los principios del
espíritu del juego limpio, lo cual se reflejó
claramente en las estadísticas (infracciones,
tarjetas amarillas y rojas). De la misma
manera, todos los demás participantes -de
los árbitros, funcionarios oficiales a los
suplentes- aportaron su parte al fair play.
Infraestructura
Los equipos, dirigentes y funcionarios ofi-
ciales fueron hospedados en grandes hote-
les. Lamentablemente, en algunos hoteles
faltaron ciertas instalaciones requeridas
por los jugadores. Como en la actualidad
numerosos futbolistas desean navegar por
internet y enviar correos electronicos en
sus momentos de ocio, deberían existir
salas especiales a su disposición, con sufi-
cientes computadoras y las conexiones
pertinentes. Los equipos no tuvieron que
viajar lejos para llegar a sus lugares de
entrenamiento, ya que pudieron utilizar
los terrenos de juego de los clubes profe-
sionales locales que estaban en perfectas
condiciones, al igual que el césped de los
estadios. Los comités organizadores loca-
les se hallaban continuamente a disposi-
ción en caso de dificultades, y se encarga-
ron de que los equipos llegaran en hora a
los entrenamientos y partidos.
Condiciones climatológicas
La Copa FIFA/Confederaciones fue organi-
zada por primera vez en dos países conjun-
tamente. Tanto en Corea como en Japón,
el tiempo era el ideal para jugar al fútbol,
con unos 25° de temperatura. Con excep-
ción de la semifinal en Yokohama, en la
cual los participantes fueron castigados sin
cesar por una lluvia incesante durante todo
el partido, se registraron sólo de vez en
cuando algunas breves precipitaciones, que
no disturbaron ni a jugadores ni a espec-
tadores. Al respecto, cabe elogiar a los res-
ponsables de cuidar las superficies de juego
en los seis estadios. Se dio asimismo gran
importancia a la perfecta relación y cola-
boración entre los organizadores locales,
responsables de la seguridad y del cuerpo
de bomberos, encargados de los hospitales
locales, niños recogebalones, portabande-
ras y todos los voluntarios, con la finalidad
de crear un agradable ambiente de trabajo
y asegurar así un desarrollo impecable del
torneo.
Im Blickpunkt dieses technischen Berichts
steht ein Wettbewerb, der bereits ein
Jahr vor dem Weltpokal 2002 die besten
Nationen der verschiedenen Kontinente
zusammenbrachte. Zu den Teilnehmern
des dritten FIFA/Konföderationen-Pokals
zählten dank des besser gewählten Ter-
mins diesmal der amtierende Welt- und
Europameister Frankreich, der mit eini-
gen neuen Spielern antrat, sowie die
talentierte Mannschaft Brasiliens, deren
Stürmer allerdings enttäuschten. Ver-
vollständigt wurde das Feld durch CON-
CACAF-Meister Kanada, Afrikameister
Kamerun, Ozeanienmeister Australien,
Titelverteidiger Mexiko und die beiden
Gastgeberteams aus Korea und Japan, die
alle diese einzigartige Chance zur Vorbe-
reitung auf die WM-Endrunde im Juni
2002 nutzen wollten.
Das Niveau des Turniers war hoch.
Zwar blieben mit Mexiko und Kanada
zwei Teams sieglos, doch auch ihre Spiele
waren hart umkämpft und keineswegs
einseitig. Alle Mannschaften traten tak-
tisch diszipliniert und mit einem klar
definierten Spielsystem auf, das von eini-
gen konsequenter und von anderen flexib-
ler interpretiert wurde. Ziel war aber in
jedem Fall, durch das geeignete System die
Fähigkeiten der Spieler optimal zur Gel-
tung zu bringen.
Der FIFA/Konföderationen-Pokal
2001 lässt auf einen spannenden und auf-
regenden Weltpokal 2002 hoffen.
Technisches Niveau des Turniers
Der günstige Zeitpunkt des FIFA/
Konföderationen-Pokals 2001 machte den
Wettbewerb zu einer idealen Etappe
auf dem Weg zum Weltpokal 2002 in
Korea und Japan. Interessant war es, die
Mannschaften beim Training zu beob-
achten. Besonderen Wert legten die Trai-
ner darauf, ihren Spielern einzuprägen,
in jeder einzelnen Situation hochkonzen-
An impressive view of the Ibaraki Stadium
during the Brazil v Japan game (0-0).
18
Korea / Japan 2001
19
Tournament Analyses
triert zu agieren. Auf diesem Niveau kann
schon ein mehr oder weniger präziser
Pass darüber entscheiden, ob ein Team
weiter vom Titel träumen darf oder vor-
zeitig nach Hause fliegen muss.
Philippe Troussier, der Trainer der
japanischen Nationalmannschaft, betonte
die Wichtigkeit dieser Partien für seine
Spieler, die sich auf die Begegnung bei der
WM 2002 mit Stars wie Zidane, Rivaldo
oder Figo vorbereiten müssen. Die Gele-
genheit, sich mit den Meistern der ande-
ren Konföderationen messen zu können,
kam daher genau im richtigen Moment.
Am FIFA/Konföderationen-Pokal
2001 präsentierten sich technisch versierte
Spieler, die sich rasch an den hohen
Rhythmus gewöhnten und guten, schnel-
len Kombinationsfussball zeigten. In
einem einfachen Spiel, wie es der Fussball
ist, kann keiner nur stur auf seiner Posi-
tion verharren. Gefragt sind Spieler, die
sich taktisch klug verhalten,die ein Gefühl
für die offenen Räume haben und bereit
und fähig sind, Defensivaufgaben zu
übernehmen.
Die beiden Vorrundengruppen
setzten sich wie folgt zusam-
men:
Gruppe A:
Australien (OFC) – Sieger der
Ozeanienmeisterschaft 2000
Frankreich (UEFA) – Sieger der Europa-
meisterschaft 2000
Korea Republik (AFC) – Gastgeber
Mexiko (CONCACAF) – Sieger des
zweiten FIFA/Konföderationen-Pokals
(Mexiko 1999)
Gruppe B:
Brasilien (CONMEBOL) – Sieger der
Copa América 1999
Kamerun (CAF) – Sieger des Afrikani-
schen Nationenpokals 2000
Kanada (CONCACAF) – Sieger des Gold
Cup 2000
Japan (AFC) – Gastgeber und Sieger
des Asienpokals
In der Gruppe A trat Weltmeister und
Favorit Frankreich mit einer Mannschaft
an, in der neben erfahrenen Teamstützen
wie Desailly, Lizarazu, Vieira, Djorkaeff,
Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry und
Lebœuf auch viele neue Spieler standen.
Obwohl sie noch auf der Suche nach
der besten Aufstellung waren, diktierten
die Franzosen meist das Geschehen und
verstanden es ausgezeichnet, den Rhyth-
mus zu kontrollieren und ihrer jeweiligen
Taktik anzupassen.DieAustralier mussten
auf Mark Viduka und Harry Kewell ver-
zichten, zeigten aber dennoch hervorra-
gende Leistungen. Sie spielten sehr enga-
giert und entschlossen und bewiesen
sowohl individuell als auch mann-
schaftlich grosse Disziplin. Eine solche
Schmach wie im Endspiel des FIFA/
Konföderationen-Pokals 1997 wollten sie
nicht noch einmal erleben.
Das koreanische Team von Guus Hid-
dink verlor in seiner ersten Partie die
Kontrolle und Übersicht und wurde von
den Franzosen regelrecht überrollt. Nach
einigen Änderungen und einer taktischen
Umstellung konnte es aber dann seine
beiden anderen Spiele gewinnen. Die
Mexikaner schienen sich von der Nieder-
lage im Freundschaftsspiel gegen England
kurz vor Beginn des Turniers noch nicht
erholt zu haben. Es fehlte ihnen an Selbst-
vertrauen und Entschlossenheit, was ein
besseres Abschneiden verhinderte.
Brasilien kam mit einer Reihe neuer
Spieler und einem neuen Trainer nach
Japan. Emerson Leão präsentierte eine
ausgewogene und gut organisierte Mann-
schaft mit starken Einzelspielern und
einer technisch perfekten Spielanlage. Der
ersatzgeschwächte Olympiasieger Kame-
run, der sich Chancen auf den Titel aus-
gerechnet hatte, war nur noch ein Schat-
ten seiner selbst. Zwar liessen die Afrika-
ner ihr Können hin und wieder aufblitzen,
doch ihre Unbeständigkeit und ihre sorg-
lose, oft unkonzentrierte Spielweise soll-
ten mit dem frühen Ausscheiden bestraft
werden. Für die kanadischen Spieler und
ihren routinierten Trainer Holger Osieck
ging es in erster Linie darum, Erfahrungen
zu sammeln und von den Begegnungen
mit den besten Nationen der Welt zu
profitieren. Das Fehlen von überragenden
Einzelspielern glichen sie mit gutem
Teamwork und mentaler Stärke aus. Japan
wollte das Turnier nutzen, um die Ent-
wicklung des Teams voranzutreiben, die
durch zwei Niederlagen in Freundschafts-
spielen im Frühjahr gegen Frankreich und
Spanien ins Stocken geraten war. Die Asi-
aten legten grosses Selbstvertrauen, Ent-
schlossenheit und Reife an den Tag, waren
technisch stark, kombinierten ausgezeich-
net und waren auch taktisch gut einge-
stellt. In Torhüter Kawaguchi hatten sie
ausserdem einen sicheren Rückhalt.
Teilnehmende Spieler
Schon im Vorfeld des Turniers, für das die
FIFA die maximale Kadergrösse von 20
auf 23 Spieler erhöht hatte, war klar, dass
einige Topstars nicht mit ihren National-
mannschaften nach Asien reisen würden.
Da in Italien und Spanien die nationalen
Meisterschaften der Saison 2000/2001 erst
nach dem Olympischen Fussballturnier
in Sydney im September 2000 begonnen
hatten, verzichteten die Trainer Brasiliens
und Frankreichs darauf, die in diesen
beiden Ländern engagierten Spieler zu
nominieren. Bei den Brasilianern gehör-
ten Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos, Emer-
son, Serginho und der langzeit verletzte
Ronaldo zu den grossen Abwesenden,
während die Franzosen Zidane, Trezeguet,
Thuram, Candela, Petit, Henry und auch
Weltklassetorhüter Fabien Barthez erset-
zen mussten.Auch bei den starken Austra-
liern fehlten mit Mark Viduka und dem
jungen Stürmerstar Harry Kewell zwei
Schlüsselspieler. Alle anderen Mannschaf-
ten traten mehr oder weniger in Best-
besetzung an, wobei die spielerische Qua-
lität der mexikanischen Auswahl nicht
zu überzeugen vermochte. Dank des gut
gewählten Termins innerhalb des interna-
tionalen Spielkalenders bot auch der dritte
FIFA/Konföderationen-Pokal den Teams
und Spielern eine wertvolle Gelegenheit,
sich auf höchster Ebene zu bewähren, und
das Niveau der meisten Partien war auch
entsprechend hoch. Die Trainer konnten
das Turnier nutzen, um neue Spieler ein-
zusetzen und zu beobachten, ob diese den
internationalenAnforderungen gewachsen
sind. Die Entscheidung der FIFA, diesen
Wettbewerb weiterhin durchzuführen,war
sicher richtig, besonders auch im Hinblick
auf die Zukunft des Fussballs.
Fairplay
Alle Mannschaften liessen sich in erster
Linie vom Willen zum Sieg und nicht
von der Angst vor der Niederlage leiten.
Praktisch alle Spieler kamen dem Wunsch
der Organisationskommission nach und
verhielten sich ausserordentlich fair, was
auch in der Statistik (Fouls, gelbe und rote
Karten) deutlich wurde. Auch die übrigen
Beteiligten, von den Schiedsrichtern über
die Betreuer und Team-Offiziellen bis zu
den Ersatzspielern, leisteten ihren Beitrag
zum Fairplay – dem Fussball zuliebe.
Infrastruktur
Mannschaften, Betreuer und Offizielle
waren in grossen Hotels untergebracht.
Leider waren in einigen Mannschafts-
hotels nicht alle von den Spielern
gewünschten Einrichtungen vorhanden.
Da heutzutage viele Spieler in der Freizeit
auf dem Internet surfen und E-Mails ver-
schicken wollen, sollten ihnen dazu spezi-
elle Räume mit einer genügenden Anzahl
von Computern und Anschlüssen zur
Verfügung stehen. Für die Trainings mus-
sten die Teams keine langen Fahrzeiten
auf sich nehmen, da sie die Anlagen
der lokalen Profiklubs benutzen konnten.
Die Plätze waren gut gepflegt, ebenso die
Rasenflächen in den Stadien, die höchsten
Ansprüchen genügten. Die lokalen Orga-
nisationskomitees waren bei Schwierigkei-
ten stets zur Stelle und sorgten dafür, dass
die Mannschaften pünktlich zu den Trai-
nings und zu ihren Spielen kamen.
Wetterbedingungen
Erstmals wurde der FIFA/Konföderationen-
Pokal in zwei Ländern ausgetragen.
Sowohl in Korea als auch in Japan
herrschte ideales Fussballwetter mit Tem-
peraturen um 25 Grad. Mit Ausnahme des
Halbfinals in Yokohama, wo sintflutartige
Regengüsse während des ganzen Spiels
niederprasselten, gab es nur hin und
wieder einige kurze Regenschauer, von
denen sich allerdings weder Zuschauer
noch Spieler irritieren liessen. Ein beson-
deres Lob verdient die ausgezeichnete
Pflege der Spielfelder in allen sechs Sta-
dien. Grosser Wert wurde auch bei diesem
Turnier auf gute Beziehungen zwischen
lokalen Veranstaltern, Sicherheitsbeauf-
tragten, Verantwortlichen der Feuerwehr,
Leitern der örtlichen Krankenhäuser,Ball-
jungen, Fahnenträgern und allen anderen
Helfern gelegt, um ein angenehmes
Arbeitsklima zu schaffen und für einen
möglichst reibungslosen Ablauf des Tur-
niers zu sorgen.
Carrière expertly shields the ball from
Edmilson during the France-Brazil
semifinal (2-1).
20
Korea / Japan 2001
21
Tournament Analyses
Technical/tactical analysis
Considered as a dress rehearsal for the
2002 FIFA World Cup Korea/Japan™,
the FIFA Confederations Cup provided
an opportunity to compare and contrast
football on different continents. The eight
national sides participating employed
a variety of playing systems, keeping
to them with great discipline. Marked
improvements have been made in this
area by a number of nations, including
the co-hosts. Some teams were more flex-
ible in their formation,sometimes making
changes to their set-up in the course
of individual matches. The tactical side
of the game seems to be gaining ever
more importance. Before the tournament
France and Brazil were expected to be
head and shoulders above the other teams
participating, but it was the huge effort of
some of the competition’s outsiders and
the performances of individual players
that at times made the difference between
victory and defeat.
Australia
Coached by the young but shrewd and
composed Frank Farina, Australia caused
the upset of the tournament when they
beat France 1-0 in their second game of
the group round. With exemplary team
spirit, the Australian players worked tire-
lessly for each other, taking few unnec-
essary risks and playing with a great
deal of heart. The team adopted a 4-4-2
formation with a zonal defence that
remained solid despite the interchanging
of Murphy, Moore and Popovic in the
centre. The midfield was composed of
two defensive midfielders, Okon and
Skoko, who looked to push forward
when given the chance. Outside them,
Lazaridis (on the left) and Emerton (on
the right) had attacking roles and sup-
ported the two centre forwards, Zane
and Corica (or Zdrilic). When building
attacks, the team looked for Zane who
tried to hold up the ball, before looking
to create openings for supporting mid-
fielders. A strong aerial presence made
the Australians a constant threat from
crosses.
Brazil
Brazil used their regular four-man defen-
sive system. The slight difference in their
approach at the start of the tournament
was that their support pattern when the
ball was lost came from the wingbacks
Ze Maria and Leo because against Cam-
eroon Vampeta, playing as a defensive
midfielder, actually gave more support in
attack. This pattern changed when Vamp-
eta gave way to Leomar for the next three
games. The Brazilian skipper offered great
support to his central defenders freeing
the two wingbacks to provide added width
in attack. This strategy created more space
up front for Washington, Anderson and
Leandro. However, weak finishing by the
trio meant that Brazil did not score a goal
in their second and third group games.
The Brazilian midfield of Carlos Miguel,
Ramon and Fabio often split defences
with clinically accurate passes that should
have been rewarded with goals.The failure
to take their chances was also evident in
the semifinal, which France just won to
reach the final.
Cameroon
Cameroon used a 3-5-2 system through-
out the tournament. In defence, they had
a very strong trio in Song, Kalla and
Wome and excellent quality in their two
wingbacks Njitap and Njanka, both of
whom created good width in attack. It
was around the efficiency of these players
that the team’s patterns were organised.
However, there appeared to be only mod-
erate control from midfielders Alnoudji,
Olembe and Foe. They did not find the
chemistry to link the service from the
defensive players to their forwards Etoo
and Mboma. In all their matches, Cam-
eroon’s failure to dominate in midfield
caused their defence to opt for long, pre-
dictable passes to the forwards which
rarely caused opponents many problems.
Both forwards attempted to use their
dribbling and inter-passing skills to create
goal-scoring chances, but were often out-
numbered. It also seemed obvious that in
the second half of each of their matches,
the team appeared slower and less creative
than it had been in the first half. Even in
their only victory, the Cameroon players
only showed glimpses of their true talent.
Canada
Canada adopted the same 3-5-2 forma-
tion in all three matches, using Bent as a
man marker, with Stalteri frequently also
carrying out man-marking duties. Going
forward, they depended primarily on the
counter-attack, utilizing Brennan on the
left-flank or hitting long balls upfield to
the strikers. Often, support from the mid-
field was slow, thus resulting in a loss of
team shape. In defence, the presence of
Devos gave assurance to the team with
his strong aerial clearances and excellent
reading of the game with timely inter-
ceptions. Despite having a very organized
and disciplined team full of determination
and desire, the Canadians lacked match
experience and maturity against tougher
opponents. Although the players pos-
sessed commendable technical attributes,
they frequently lost the ball after a few
touches.
France
The World and European Champions
used the 4-2-3-1 system that served them
so well during Euro 2000. The lone striker
(usuallyAnelka) was quickly supported by
three players across midfield - Dugarry,
Pires, and Wiltord or Marlet. In defensive
midfield, Vieira functioned more as a
sitter in front of the defence, allowing
Carrière to make penetrating runs for-
ward. The back four (Lizarazu, Silvestre or
Leboeuf,Desailly,and Sagnol) looked very
solid and confident. France always tried
to play from the back four, then to Vieira
or Pires who looked for the strikers. The
French team showed a very high level
of skill and varied their tactics according
to the situation. Movements and passing
were either quick or patient in front of
a packed defence. They seemed to have
an extraordinary ability to use every good
chance and capitalise on every mistake
made by their opponents. At times, they
looked as if they were playing in a league
of their own.
Japan
Japan employed a basic 3-4-1-2 system
employing variations to match the
strengths of their players and those of
their opponents. This flexible system was
at times fully manipulated by the offen-
sive strategy of the team’s game plan. The
players’ technical excellence was embod-
ied by the fluid inter-passing between
the midfield line and the defenders, par-
ticularly the combinations between Ono,
Inamoto and Hidetoshi Nakata in the
midfield and the astute defender Morioka,
who regularly demonstrated his excellent
reading of the game with timely tackles.
The involvement of Ono on the left and
Ito on the right added great width to the
midfield. The creativeness of the strike
pair, whether Nishizawa and Suzuki or
Nishizawa and Morishima, gave splendid
mobility, dribbling skills and speed to the
team. Tactically, they were a very compact
side,moving cohesively in strict positional
formation. In pre-tournament training
sessions, they placed special emphasis on
the team’s defensive and offensive blocks.
Kawaguchi, the outstanding hero of Japan
in goal, gave complete assurance and con-
fidence to the whole team and, on numer-
ous occasions, he almost single-handedly
saved Japan from defeat against Canada
and Cameroon. The attitude of the Japa-
nese team in this tournament was very
serious and they had excellent physical
and mental conditioning.
Korea Republic
Korea Republic employed a flexible 3-5-2
system that made it possible to occasion-
ally change to 4-4-2 depending on the
play of the opponents. In the centre of
defence was captain Hong Myung Bo, who
was supported by Song Chong Gug and
two attacking wingbacks. Led by the tal-
ented Yoo Sang Chul, the midfield was
The final between Japan and France (0-1)
– Patrick Vieira, the top player at the third
FIFA Confederations Cup.
very mobile, retreating to reinforce the
defence when under pressure and pushing
up to support the attack when possession
was regained. The Korean attack had
crafty Choi Sung Yong playing on the
right flank and was spearheaded by Kim
Do Hoon. They were a very athletic and
very fit team, often able to last at the high-
est level for the full duration of the game.
Mexico
The Mexican team did not fulfil the
expectations placed on them after their
win in the last Confederations Cup. They
lacked confidence and their 3-5-2 system
was too stretched and at times too deep to
efficiently defend against opposing strik-
ers. They conceded eight goals in the
group phase and scored only once from
22
Korea / Japan 2001
23
Tournament Analyses
a direct free kick against Korea Republic.
As a team, they looked capable of good
passing and quick inter-play and often
they were very skilful in their ball reten-
tion, but unfortunately they were unable
to break down defences in the final third
of the pitch. Some players who came on
were lively and promising, but the Mexi-
can team needs to be reshuffled if they are
to qualify for the forthcoming 2002 FIFA
World Cup™.
Faisant figure de répétition générale de la
Coupe du Monde 2002, la Coupe FIFA/
Confédérations aura permis de comparer
le football joué sur les différents conti-
nents. Les huit participants avaient opté
pour des systèmes de jeux distincts, aux-
quels ils se sont tenus avec une grande
discipline. Certaines nations, les deux pays
hôtes en particulier, ont fait d’énormes
progrès à cet égard. Quelques équipes tou-
tefois ont changé de formation en cours
de match. Ces aspects tactiques, qui don-
nent une identité à l’équipe,acquièrent une
importance croissante semble-t-il. Sur le
papier, la France et le Brésil bénéficiaient
d’un avantage certain, mais la performance
notable d’un outsider ou la prestation
fournie par un joueur individuel peuvent
aussi décider de la victoire ou de la défaite.
Australie
Menée par son jeune entraîneur Frank
Farina, qui fit preuve d’une intelligence
et d’un calme certains, les Australiens ont
créé la surprise du tournoi en battant
la France 1-0 lors du deuxième match
de groupe. Ils ont su développer un jeu
collectif, s’appuyer mutuellement, ne pas
prendre de risques inutiles et jouer un
football chaleureux. En défense, ils avaient
adopté le solide système 4-4-2, que la
rotation entre Murphy, Moore et Popovic
au centre n’a pas déstabilisé. Devant cette
ligne évoluaient deux milieux de terrain
défensifs Okon et Skoko, qui n’ont pas
manqué de faire leur apparition dans les
onze mètres adverses pour autant. Sur
les ailes, Lazaridis lançait les attaques
à gauche et Emerton à droite tout en
appuyant les deux attaquants centraux
Zane et Corica (ou Zdrilic). Zane s’est
particulièrement distingué à l’attaque en
essayant de conserver le ballon, attendant
le soutien d’un milieu de terrain. Leur
excellent jeu de tête fit des ailes aussi une
source constante de danger.
Brésil
Les Brésiliens ont fait confiance à leur
système habituel avec quatre défenseurs.
De manière inhabituelle dans un premier
temps, le soutien de la défense en cas de
possession adverse du ballon fut assuré
par les défenseurs extérieurs Ze Maria et
Leo, car Vampeta, milieu de terrain défen-
sif lors du premier match contre le Came-
roun, participait souvent à l’attaque. Le
tableau a changé quand Vampeta a cédé
sa place à Leomar les trois matches sui-
vants. Le capitaine sud-américain soutint
ses défenseurs intérieurs dans la mesure
de ses moyens, afin que les défenseurs
latéraux puissent intervenir pour appuyer
les offensives latérales et ouvrir de la
sorte l’espace requis par les attaquants
Washington, Anderson et Leandro.
Comme ces trois derniers ont démontré
quelques faiblesses pour concrétiser, le
Brésil n’a pas réussi à marquer lors des
deux derniers matches de groupe. Le
milieu de terrain composé de Carlos
Miguel, de Ramon et de Fabio a régulière-
ment trouvé l’ouverture dans les défenses
adverses au moyen de passes précises, sans
voir ses efforts couronnés de succès pour
autant. L’absence de réussite finit par être
fatale au Brésil en demi-finale, qui vit la
France s’imposer de peu et se qualifier
pour la finale.
Cameroun
Les Camerounais n’ont pas dérogé au sys-
tème 3-5-2 de tout le tournoi. L’épine dor-
sale défensive était constituée d’un solide
trio: Song, Kalla et Wome. Les ailes étaient
très bien garnies aussi avec les joueurs
offensifs Geremi et Njanka. Ces joueurs,
noyau de l’équipe, ont fourni une pres-
tation remarquable, tandis que la contri-
bution des milieux de terrain Alnoudji,
Olembe et Foe n’a que modestement inflé-
chi le cours du jeu. Ceux-ci n’ont pas véri-
tablement rempli leur mission de pivot
entre la défense et les attaquants Etoo ou
Mboma. Ils ne sont jamais parvenus non
plus à contrôler le milieu de terrain, obli-
geant souvent les défenseurs à faire de lon-
gues passes en avant, incapables de vrai-
ment inquiéter l’adversaire. Au moyen de
dribbles et de courtes passes, les deux
attaquants s’efforcèrent de créer des occa-
sions de buts, mais manquèrent trop sou-
vent d’appui. Notons que les Africains ont
enregistré une forte baisse de régime et
une perte de créativité à chaque seconde
mi-temps. Ils n’ont même pas montré une
fraction de leur savoir à l’occasion du seul
match qu’il ont remporté.
Canada
Les Canadiens sont restés fidèles au sys-
tème 3-5-2 durant leurs trois matches.
Parmi les milieux de terrain, Bent et sou-
vent Stalteri aussi ont assuré la couver-
ture. Les Canadiens ont souvent cherché
le bonheur dans les contre-attaques,
lancées par Brennan sur l’aile gauche
ou par de longues passes en avant aux
attaquants. Le milieu de terrain avançait
trop lentement en général, laissant des
trous entre défense et attaque. En défense,
Jason De Vos affichait une grande assu-
rance, il a remporté la plupart des duels
de la tête et récupéré bien des balles grâce
à son don d’anticipation. S’il est vrai que
les Canadiens ont fait preuve d’organisa-
tion et de discipline, qu’ils ont montré
un caractère décidé et volontaire, il leur
a indéniablement manqué l’expérience
et la maturité requises face à des adver-
saires plus forts. Malgré leur savoir tech-
nique, ils n’ont pu garder longtemps la
maîtrise du ballon.
France
Le champion d’Europe et du monde avait
de nouveau misé sur le système 4-2-3-1
qui avait fait ses preuves à l’Euro 2000.
L’attaquant de pointe (Anelka générale-
ment) bénéficiait du soutien immédiat de
la ligne de défense que formaient Dugarry,
Pires ainsi que Wiltord ou Marlet. Parmi
les milieux de terrain défensifs, Vieira
assurait les arrières, alors que Carrière
partait fréquemment à l’offensive. Les
quatre défenseurs (Lizarazu, Silvestre ou
Lebœuf, Desailly et Sagnol) ont laissé une
impression de solidité et de souveraineté.
Ils ont lancé la plupart des attaques par
Vieira ou Pires, qui tentaient à leur tour
de mettre les attaquants en bonne posi-
tion de tir. Très techniques, les Français
surent changer de tactique en fonction
des circonstances, alternant de rapides
attaques ou restant patiemment à l’affût
devant une défense adverse compacte.
Ils firent par ailleurs preuve d’un grand
esprit d’à-propos au moment de saisir
les occasions se présentant et de mettre
à profit les erreurs de l’adversaire. En
somme, les Français ont une fois de
plus fait la démonstration de leur très
grande classe.
Japon
Les Japonais débutèrent par un système
3-4-1-2, adapté ensuite en fonction des
aptitudes des joueurs, de l’adversaire et de
la propre stratégie offensive. Les Japonais
sont parvenus à convaincre par leurs apti-
tudes techniques et une bonne circulation
du ballon en défense.A cet égard, Morioka
a montré un grand talent en perturbant
très vite le jeu de l’adversaire. Le milieu
de terrain que formaient Ono, Inamoto et
Hidetoshi Nakata a lui aussi brillé. Ono,
sur la gauche, et Ito, sur la droite, surent
élargir le jeu quant à eux. A l’attaque,
Nishizawa, Suzuki ou Morishima consti-
tuaient un duo créatif, mobile, très fort
en dribble, et rapide par dessus le marché.
Les Japonais avaient adopté une tactique
de jeu compacte, conservant les postes
de façon systématique. Durant les
entraînements précédant la compétition,
l’équipe nippone avait beaucoup travaillé
la formation de blocs défensifs et offen-
sifs. Kawaguchi, le gardien star des
Asiatiques, conférait assurance et con-
fiance à l’équipe. Ses parades ont lar-
gement contribué à la victoire sur le
Canada et le Cameroun. Les Japonais
sont apparus très concentrés; ils ont affi-
ché une bonne préparation tant physique
que mentale.
République de Corée
Les Coréens avaient opté pour un système
3-5-2 flexible, passant parfois au système
4-4-2 selon le jeu de l’adversaire. La
défense était composée du capitaine Hong
Myung Bo et de Song Chong Gug au centre
avec, en outre, deux défenseurs offensifs
sur les ailes. Les milieux de terrain, menés
par un excellent Yoo Sang Chul, ne comp-
tèrent pas les kilomètres parcourus, ren-
forçant, selon les circonstances, la défense
ou l’attaque, avec le très subtil Choi Sung
Yong à l’aile gauche et Kim Do Hoon à la
pointe. Les Coréens ont montré des quali-
tés athlétiques extraordinaires et une forme
leur permettant de tenir la distance.
Mexique
Le tenant du titre mexicain n’a pas
répondu aux grandes attentes qu’il sus-
citait. Les Mexicains ont manqué d’as-
surance, et leur système 3-5-2 ne s’est
pas avéré assez compact pour briser les
attaques adverses. Dans les matches de
groupe, ils ont encaissé huit buts et n’ont
marqué qu’une fois en transformant un
coup franc direct contre la Corée. Les
Mexicains ont bel et bien fait la preuve
de leur savoir technique, de leur vitesse
d’exécution, de leur aptitude à combiner,
de leur habileté à conserver le ballon;
malheureusement presque toutes leurs
attaques sont régulièrement venues se
briser à proximité des onze mètres dans
le meilleur des cas. Bien qu’un certain
nombre de joueurs aient laissé une bonne
impression, il faudra effectuer de nom-
breux changements dans l’équipe pour lui
donner une chance de qualification à la
Coupe du Monde 2002.
La Copa FIFA/Confederaciones, conside-
rada como ensayo principal de la Copa
Mundial de la FIFA 2002 Corea/Japón™,
ofreció la posibilidad de comparar el
fútbol de los diversos continentes. Los
ocho participantes eligieron diferentes sis-
temas de juego, que se mantuvieron
con absoluta disciplina. Algunas naciones,
como por ejemplo, las dos anfitrionas, rea-
lizaron grandes progresos en este sector.
Hubo asimismo equipos que variaron sus
planteamientos, adaptándolos al desarro-
llo del encuentro. Estos aspectos tácticos,
que reflejan el carácter de una escuadra,
son cada vez más importantes en el fútbol.
En el papel, Francia y Brasil tenían todo
para cumplir un magnífico desempeño y
eran considerados superiores a los demás,
pero a veces son decisivas la entrega y la
garra de un equipo inferior, así como el
rendimiento individual de los integrantes,
para una derrota o una victoria.
Australia
Dirigidos por el joven y astuto entrenador
Frank Farina, los australianos depararon la
gran sorpresa del torneo al batir 1 a 0 a
Francia en su segundo partido de grupo.
Mostraron un buen andamiaje colectivo,
se apoyaron mutuamente, no corrieron
riesgos innecesarios y jugaron con mucho
corazón. Su planteo táctico se basó en un
sistema 4-4-2, con un sólida marcación en
zona, que no se vio perjudicada por las
rotaciones de Murphy, Moore y Popovic en
el centro. En esta zona operaron dos cen-
trocampistas defensivos (Okon y Skoko),
infiltrándose este último frecuentemente
en el área contraria. Lazaridis (izquierda) y
Emerton (derecha) patrullaban las bandas,
apoyando a los arietes Zane y Corica (o
Zdrilic) que subían por el medio. Zane
era el punto de enganche para las acciones
ofensivas, reteniendo el balón en caso de
necesidad o habilitando a los centrocam-
pistas que subían desde atrás. La potencia
de los jugadores australianos en el juego
aéreo hacía que los centros fueran una
fuente de constante peligro.
Brasil
Los brasileños se basaron en su sistema
habitual de cuatro defensores. En el
primer partido contra Camerún, fue
inusual que, en las situaciones de pérdida
de balón, fueran los marcadores centrales
Zé María y Leo quienes apoyaran la labor
defensiva, y no el centrocampista defen-
sivo Vampeta, quien se hallaba frecuen-
temente en la vanguardia. El esquema
defensivo se modificó cuando Vampeta
cedió su puesto a Leomar. El capitán
24
Korea / Japan 2001
25
Tournament Analyses
brasileño apoyó con gran entrega a sus
marcadores centrales, de modo que los
zagueros laterales pudieron irrumpir más
a menudo por las bandas, abriendo así
la cancha para los delanteros Washington
Anderson y Leandro. Sin embargo, la falta
de acierto de estos últimos ante la puerta
contraria dejó a Brasil sin goles en sus
últimos dos encuentros de grupo. A pesar
de que la línea media, formada por Carlos
Miguel, Ramón y Fabio, abriera espacios
en las líneas defensivas adversarias con
pases de gran precisión, los delanteros no
supieron aprovechar estas ocasiones. La
deficiente capacidad goleadora de los bra-
sileños fue el motivo de su eliminación en
las semifinales, donde los franceses consi-
guieron el pase a la final con un único gol.
Camerún
Camerún planteó un 3-5-2 en todos sus
partidos. El espinazo defensivo estuvo for-
mado por el potente trío Song, Kalla
y Wome, destacando asimismo los late-
rales Geremi y Njanka, quienes subían
frecuentemente por las bandas. Este quin-
teto formó el núcleo de la selección
africana y se desempeñó con gran habili-
dad. La actuación de los centrocampistas
Alnoudji, Olembe y Foe fue mediocre, y
no estuvieron en condición de cumplir
con su labor de enganche entre la defensa
y los delanteros Etoo y Mboma. No supie-
ron dominar la zona media de la cancha,
de modo que los defensores estuvieron
obligados frecuentemente a reventar balo-
nes hacia delante, que no aportaron nunca
situaciones de peligro. Los dos arietes bus-
caban el desbordamiento con gambetas
y devolución de paredes, pero estaban
demasiado aislados en la punta. Llamó
asimismo la atención que los africanos
bajaban su rendimiento y creatividad en la
segunda mitad de los encuentros. Incluso
en su única victoria mostraron solamente
fracciones de su verdadero potencial.
Canadá
Canadá aplicó un 3-5-2 en todos sus
partidos. Los centrocampistas Bent y Stal-
tieri actuaron a menudo como marcado-
res directos. La escuadra canadiense se
concentró más bien en contaataques, ini-
ciados por Brennan en la banda izquierda
o mediante largos pases hacia los atacan-
tes. La línea media subía demasiado lenta-
mente, con lo cual mediaba un gran espa-
cio entre la defensa y el ataque. Jason
De Vos fue un sólido y firme defensor,
ganó la mayoría de los duelos aéreos e
interceptó numerosos balones gracias a su
magnífica visión panorámica. El conjunto
canadiense estuvo bien organizado, era
disciplinado, resoluto y ambicioso, pero
le faltó experiencia contra equipos más
potentes. Pese a disponer de buena téc-
nica, no supieron mantener el balón en su
poder durante mucho tiempo.
Francia
El campeón europeo y mundial confió
nuevamente en el 4-2-3-1 aplicado exito-
samente en el EURO 2000. El único punta
de lanza, Anelka, fue apoyado constante-
mente por el trío ofensivo Dugarry,Pires y
Wiltord o Marlet. En la zona defensiva de
la línea media, Vieira hacía de una especie
de barredor delante de la línea de conten-
ción, mientras que Carriere subía frecuen-
temente al ataque. Los cuatro defensores
(Lazarazu, Silvestre o Leboeuf, Desailly y
Sagnol) impresionaron por su sólida y
firme actuación. Iniciaron la mayoría de
los ataques a través de Vieira o Pires, quie-
nes intentaban habilitar a los delanteros
con pases de precisión milimétrica. Según
la situación, los franceses modificaban su
táctica, ya sea con vertiginosas arremeti-
das, ya sea con pausadas maniobras de
acecho delante de una maciza línea de
contención adversaria. Supieron aprove-
char con gran habilidad cada posibilidad
que se les ofrecía, o sacar ventajas de los
errores contrarios. En resumen: el con-
junto francés volvió a exhibir un fútbol de
alta escuela.
Japón
El cuadro japonés jugó con un 3-4-1-2,
que calzaba como un guante en las indi-
vidualidades que conformaban el equipo,
adaptándolo al rival y a la propia estrate-
gia ofensiva. Los futbolistas japoneses bri-
llaron con un deslumbrante manejo del
balón y pases sagaces entre la defensa
–zona en que Morioka hizo gala de gran
visión de juego, anticipando constante-
mente las jugadas de los adversarios- y la
línea media formada por Ono, Inamoto y
Hidetoshi Nakata. Cuando Japón armaba
el juego, Ono e Ito abrían la cancha
a los costados, provocando llegadas de
gran peligrosidad al arco contrario por
el medio. En el ataque, Nishizawa y
Suzuki (o Morishima) formaron un dúo
letal – creativo, escurridizo y de extraor-
dinaria habilidad gambeteadora. Táctica-
mente, Japón fue muy compacto y disci-
plinado, manteniendo consecuentemente
las posiciones definidas. En los entrena-
mientos antes del torneo se concentraron
en la formación de bloques tanto en la
defensa como en el ataque. La figura
estelar de los nipones entre los postes
–Kawaguchi- dio al equipo seguridad y
confianza, y contribuyó enormemente a
las victorias contra Canadá y Camerún
con sus extraordinarias atajadas y salva-
das. Japón se presentó en este torneo
muy concentrado y óptimamente prepa-
rado tanto física como mentalmente.
República de Corea
Corea aplicó un sistema flexible de 3-5-2,
cambiando según el estilo de juego de
su adversario, a veces incluso a un 4-4-2.
La defensa estuvo formada por el capitán
Hong Myung Bo y Song Chong Gug
en el medio, así como dos zagueros latera-
les que subían frecuentemente al ataque.
Los centrocampistas, dirigidos por Yoo
Sang Chul, no escatimaron esfuerzos para
reforzar ya sea la defensa o el ataque, apo-
yando al escurridizo Choi Sung Yong en la
punta derecha o al ariete Kim Do Hoon
en el centro. Los jugadores coreanos hicie-
ron gala de magnífico estado físico y, por
consiguiente, estuvieron en condición de
mantener un alto ritmo de juego.
México
El poseedor del título México no supo
satisfacer las enormes expectativas deposi-
tadas en su selección. Los jugadores estu-
vieron exentos de confianza, y su sistema
3-5-2 no fue lo suficientemente compacto
como para poder neutralizar los ataques
contrarios. México recibió ocho goles en
sus partidos de grupo, y consiguió anotar
apenas uno de tiro libre contra Corea. Lo
más alarmante, sin duda, fue la inactivi-
dad del ataque. Los mexicanos hicieron
gala de buena técnica y rápidas combina-
ciones, pero les faltó acierto en los metros
finales, desperdiciando así todas las opor-
tunidades de concretar.A pesar de la habi-
lidad exhibida por algunos jugadores, será
necesario efectuar numerosos cambios en
la selección con miras al Mundial 2002,
siempre y cuando logren clasificarse.
Der FIFA/Konföderationen-Pokal, der als
Hauptprobe für den Weltpokal 2002 galt,
bot die Möglichkeit, den Fussball der
verschiedenen Kontinente miteinander zu
vergleichen. Die acht Teilnehmer hatten
unterschiedliche Spielsysteme gewählt,die
mit grosser Disziplin eingehalten wurden.
Einige Nationen, wie etwa die beiden
Gastgeber, haben besonders in diesem
Bereich grosse Fortschritte gemacht. Es
gab aber auch Teams, die ihre Formation
im Verlauf einer Partie variierten. Diese
taktischen Aspekte, die einer Mannschaft
ihr Gesicht geben, werden offensichtlich
immer wichtiger.Frankreich und Brasilien
waren auf dem Papier deutlich höher ein-
zuschätzen als die anderen Teams, doch
manchmal können eben auch der grosse
Einsatz eines Aussenseiters oder die Lei-
stungen einzelner Spieler über Sieg oder
Niederlage entscheiden.
Australien
Angeführt von ihrem jungen, aber klugen
und ruhig wirkenden Trainer Frank
Farina sorgten die Australier in ihrem
zweiten Gruppenspiel mit dem 1:0-Sieg
gegen Frankreich für die grösste Überra-
schung des Turniers. Sie zeigten vorbildli-
chen Teamgeist, unterstützten sich gegen-
seitig, gingen keine unnötigen Risiken
ein und spielten mit viel Herz. In der
Abwehr praktizierten sie mit ihrem 4-4-
2-System eine solide Raumverteidigung,
die auch durch die Rotation von Murphy,
Moore und Popovic im Zentrum nicht
ins Wanken kam. Davor sicherten zwei
defensive Mittelfeldspieler ab, Okon und
Skoko, der aber häufig auch am gegneri-
schen Strafraum auftauchte. Auf den Aus-
Japanese captain Nakata used his
experience to win the semifinal against
Australia.
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  • 1. ReportFIFAConfederationsCupKorea/Japan2001 Report FIFA Confederations Cup Korea/Japan 2001 Fédération Internationale de Football Association Hitzigweg 11 P.O.Box 85 8030 Zurich Switzerland Tel: 41-1/384 9595 Fax: 41-1/384 9696 www.fifa.com
  • 2. Korea / Japan 2001 Technical Report FIFA Confederations Cup 2001 30 May - 10 June Rapport Technique Coupe FIFA/Confédérations 2001 30 mai - 10 juin Informe Técnico Copa FIFA/Confederaciones 2001 30 de mayo - 10 de junio Technischer Bericht FIFA/Konföderationen-Pokal 2001 30. Mai - 10. Juni
  • 3. 2 Korea / Japan 2001 3 Table of contents Prefaces Joseph S. Blatter 4 Issa Hayatou 6 Tournament analyses Survey of Results 8 Tournament Data 9 Overall analysis 10 Tactical/technical analysis 20 The participation of the eight teams 28 Team analysis Australia 32 Brazil 38 Cameroon 44 Canada 50 France 56 Japan 62 Korea 68 Mexico 74 Semifinals 80 Play-off for third place 88 Final 92 Refereeing George Cumming 96 Medical Report Prof. Jiri Dvorak 100 Media 106 Security 108 Impressions of Japan and Korea 110 Committees Contents Fédération Internationale de Football Association President Joseph S. Blatter (Switzerland) General Secretary Michel Zen-Ruffinen (Switzerland) Address FIFA House Hitzigweg 11 P.O. Box 85 8030 Zurich Switzerland Telephone number 41-1/384 95 95 Telefax Number 41-1/384 96 96 Internet www.fifa.com Organising Committee for the FIFA Confederations Cup Chairman Issa Hayatou (CMR) Deputy Chairman Per Ravn Omdal (NOR) Members Dr. Muhammad Sahu Khan (FIJ) Edwin Snowe (LBR) Lisle Austin (BRB) Dr. Mong-Joon Chung (co-opted Korea/Japan 2001) Shung-Ichiro Okano (co-opted Korea/Japan 2001)
  • 4. 4 Korea / Japan 2001 5 Prefaces The President Joseph S. Blatter, FIFA President The FIFA Confederations Cup in its current form has only been around for four years, and although the tournament has only been held on three occasions to date, it will soon be accepted as an integral part of the football calendar.In comparison with the FIFAWorld Cup™, this championship has enjoyed a prominent role right from its inception. It was particularly pleasing that the last two winners of the FIFA World Cup™, France and Brazil, made the journey to Asia to take part in this increasingly popular tournament. This year’s competition had a different flavour, as it was hosted for the first time by two countries, Korea and Japan, who used the tournament as a trial run for the 2002 FIFA World Cup™,which will also take place in these two countries. The culture, tradi- tion, and hospitality of the two host coun- tries were perfect symbols of the goodwill and fraternity of the football world. Let us hope and believe that the lessons learnt will enable us to find solutions to the problems that are impeding the rapid progress of this competition. As FIFA President, I dearly hope to see the emergence of another championship that proves to be as popular as the FIFA World Cup™. The matches in Korea and Japan pro- vided us with some interesting and unex- pected results, and re-emphasised the fact that football is undoubtedly the most fasci- nating and unpredictable sport in the world. Nobody expected the world champions, France, to lose to unfancied Australia, and no one expected the Indomitable Lions of Cameroon, the reigning African and Olympic Champions, to lose to Japan. Mexico, the defending champions,were below par in their group matches, and lost to Australia, Korea, and France on their way to an early exit. Japan topped Group B, closely followed by Brazil, allowing both teams to qualify for the semifinals. Group A was won by France, the defending world champions, who also qualified for the semifinals along with Aus- tralia, who edged out the Koreans by virtue of a better goal difference. It was certainly some photo finish! In the semifinals, France met Brazil – a repeat of the 1998 FIFA World Cup™ Final. In the other game, Japan took on Australia. Both matches were fiercely contested, and the spectators were treated to some scintil- lating and uncompromising football. There could only be two finalists, of course, with France triumphing over Brazil in Korea, and the home team victorious on Japanese soil. Both the play-off for 3rd and 4th place, between Brazil and Australia, and the final itself between Japan and France thrilled us all. The many wonderful and exciting per- formances during the course of the FIFA Confederations Cup 2001 fill us with great hope, just a year before the start of the 2002 FIFA World Cup Korea/Japan™. May I take this opportunity to convey my sincerest thanks to the two host coun- tries, who both provided fantastic facilities and the amenities that made this competi- tion so successful. Furthermore, my sincere thanks to the six confederations that ensured their teams participated, despite all the dif- ficulties involved. They have all helped to establish the FIFA Confederations Cup as an important fixture in the worldwide football calendar. As well as France, once again, the game of football has been the winner. Bien qu’elle existe depuis quatre ans seu- lement sous cette forme, la Coupe FIFA/ Confédérations semble indéniablement sur le point de s’établir définitivement après sa troisième édition. Comparée à la Coupe du Monde, cette nouvelle compétition s’af- fichait comme une valeur sûre dès ses jeunes années et jouit à présent d’une popu- larité croissante. Cette année, les supporters auront apprécié la grande qualité des partici- pants venus au Japon et en Corée “sous la houlette” de la France et du Brésil, les deux derniers champions du monde. C’est la première fois que le tournoi s’est disputé dans deux pays, comme répétition générale de la Coupe du Monde 2002. La culture, la tradition et l’hospitalité des deux hôtes asiatiques ont laissé sur les matches disputés en Corée et au Japon la marque de l’amitié et de la solidarité au sein de l’univers du football. J’espère et crois fermement que les expériences tirées de ce tournoi nous per- mettront de surmonter les obstacles qui peu- vent encore entraver une progression dyna- mique de cette compétition. En ma qualité de Président de la FIFA, je suis persuadé de l’importance que revêt ce tournoi supplémentaire qui, par sa popu- larité, ne craint pas la comparaison avec la Coupe du Monde. Les matches joués en Corée et au Japon nous ont valu quelques résultats aussi intéressants que surprenants. Nous constatons une fois de plus combien le football peut s’avérer imprévisible et fasci- nant. Personne ne s’attendait à la défaite de la France championne du monde contre une Australie quelque peu sous-estimée avant le match, et personne ne pouvait prévoir que les “indomptables lions” du Cameroun, champions olympiques et champions d’Afrique perdraient face au Japon. Le Mexi- que, tenant du titre, n’a même pas réussi à passer le cap des matches de groupe après ses défaites contre l’Australie, la Corée et la France. Le Japon termina premier du groupe B et se qualifia pour la demi-finale avec le Brésil. La France, première du groupe A, fit de même, ainsi que l’Australie, qui vint coif- fer la Corée grâce à la différence de buts - une qualification de justesse! Les demi-finales opposèrent le Japon et l’Australie d’un côté et, comme une sorte de répétition, les finalistes de la Coupe du Monde 1998 la France et le Brésil de l’autre côté. Les quatre équipes affichèrent un foot- ball de haut niveau, et les deux matches furent âprement disputés. La France gagna en Corée et le Japon s’imposa à domicile. Le match pour la troisième place oppo- sant le Brésil à l’Australie fut lui aussi pas- sionnant et enthousiasmant, tout comme la finale de Yokohama où s’affrontèrent le Japon hôte et le champion du monde français - une belle avant-première de ce qui pourrait bien nous attendre à la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002TM . Avant de clore, je tiens à remercier cha- leureusement les deux pays hôtes, qui ont contribué à la réussite du tournoi autant dans ses aspects techniques que par la dimension humaine de leur action. Je remer- cie par ailleurs les Confédérations qui ont veillé à la participation de leurs équipes malgré les difficultés rencontrées. Toutes ont contribué à bien établir la Coupe FIFA/ Confédérations comme date essentielle dans le calendrier du football international.Outre la France, nous avons un autre grand gagnant: le football. Aunque la Copa FIFA/Confederaciones existe bajo su forma actual únicamente desde hace cuatro años, tras su tercera edi- ción de este año no existe duda alguna de que el torneo se ha establecido definitiva- mente en el calendario de competiciones de la FIFA. Comparado con la Copa Mundial, este nuevo torneo alcanzó ya en pocos años un valor inestimable, y goza actualmente de una creciente popularidad. Los hinchas en Corea y Japón pudieron disfrutar de un grupo muy ilustre de competidores, encabe- zados por Francia y Brasil, los últimos dos campeones mundiales. El torneo fue organizado por primera vez en dos países, y sirvió de ensayo general para la Copa Mundial 2002™. La cultura, la tradición y la hospitalidad de los dos anfitrio- nes asiáticos marcaron los partidos en Corea y Japón, disputados bajo el signo de la amis- tad y la solidaridad en el mundo del fútbol. Espero y confío en que las experiencias acu- muladas en esta competición conduzcan a la solución apropiada de aquellos problemas que aún pudieran obstaculizar el desarrollo dinámico del torneo. Como Presidente de la FIFA, estoy con- vencido de la importancia de un campeo- nato que goza de la misma popularidad que la Copa Mundial. En los encuentros dis- putados en Corea y Japón hubo algunos resultados sorprendentes, que demuestran cuán sorprendente y fascinante puede ser el fútbol. Nadie contaba con una derrota del cam- peón mundial Francia contra la escuadra australiana, ligeramente menospreciada en dicho encuentro, y tampoco nadie esperaba que los “leones indomables” de Camerún -campeones olímpicos y africanos- fueran batidos por Japón. Y el poseedor del título México fue eliminado en la primera ronda, tras sus derrotas contra Australia, Corea y Francia. En el grupo B, Japón ocupó el primer puesto y se clasificó, junto con Brasil, para las semifinales. Francia encabezó el grupo A, y Australia logró clasificarse a duras penas gracias a la mejor diferencia de goles frente a Corea. ¡Por cierto, una decisión muy ajus- tada! En las semifinales se enfrentaron Japón y Australia, así como Francia y Brasil - una nueva edición de la final del Mundial de 1998. Los cuatro equipos exhibieron un fútbol de muchos quilates y de gran entrega, convirtiendo los dos enfrentamientos en cho- ques verdaderamente combatidos. Francia ganó en Corea, y Japón se impuso en casa. El partido por el tercer puesto entre Brasil y Australia, así como la final en Yoko- hama entre el anfitrión Japón y el campeón mundial Francia fueron asimismo encuen- tros de gran suspenso, y auguran una Copa Mundial de la FIFA Corea/Japón 2002™ muy emocionante. Deseo aprovechar esta oportunidad para expresar mi máximo agradecimiento a ambos organizadores por haber cimentado el éxito del torneo gracias a una óptima infraestructura y una hospitalidad sin igual. Extiendo asimismo mi agradecimiento a las seis confederaciones por asegurar la partici- pación de sus respectivos campeones, pese a toda una serie de dificultades. De esta manera, todos han contribuido a que la Copa FIFA/Confederaciones 2001 pudiera establecerse finalmente en el calendario del fútbol mundial. Junto a Francia, hubo otro gran ganador: el fútbol. Zwar gibt es den FIFA/Konföderationen- Pokal in der heutigen Form erst seit vier Jahren, doch bereits nach der dritten Aus- tragung bestehen kaum noch Zweifel, dass sich das Turnier schon bald endgültig eta- blieren wird. Dieser neue Wettbewerb wurde im Vergleich zum Weltpokal schon in jungen Jahren zu einem festen Wert und geniesst heute stetig wachsende Popularität. In diesem Jahr durften sich die Fans in Korea und Japan auf ein hochkarätiges Teilnehmer- feld freuen, angeführt von Frankreich und Brasilien, den beiden letzten Weltmeistern. Erstmals wurde das Turnier in zwei Län- dern ausgetragen und diente dabei auch als Generalprobe für den Weltpokal 2002. Kultur, Tradition und Gastfreundschaft der beiden asiatischen Gastgeber prägten die Spiele in Korea und Japan, die im Zeichen der Freundschaft und der Solidarität inner- halb der Fussballwelt standen. Ich hoffe und glaube, dass wir aufgrund der Erfahrungen aus diesem Turnier in der Lage sein werden, die richtigen Lösungen für die Probleme zu finden, die der dynamischen Entwicklung dieses Wettbewerbs noch im Wege stehen. Als Präsident der FIFA bin ich von derWichtigkeit einer weiteren Meisterschaft, die sich an Beliebtheit mit dem Weltpokal messen kann, überzeugt. Bei den Partien in Korea und Japan kam es zu einigen inter- essanten und überraschenden Ergebnissen, was einmal mehr zeigte, wie unberechenbar und faszinierend der Fussball sein kann. Niemand rechnete mit der Niederlage des Weltmeisters Frankreich gegen das in diesem Spiel leicht unterschätzte Australien, und niemand erwartete, dass die “unzähm- baren Löwen” aus Kamerun, Olympiasieger und amtierender Afrikameister, gegen Japan verlieren würden. Titelverteidiger Mexiko schied nach Niederlagen gegen Australien, Korea und Frankreich sogar schon in den Gruppenspielen aus. In der Gruppe B belegte Japan den ersten Platz und qualifizierte sich zusammen mit Brasilien für das Halbfinale. Dies gelang auch Frankreich, Sieger der Gruppe A, und Australien, das sich nur dank der besseren Tordifferenz vor Korea schieben konnte – eine denkbar knappe Entscheidung! In den Halbfinals standen sich Japan und Australien sowie in einer Neuauflage des Endspiels um den Weltpokal 1998 Frankreich und Brasilien gegenüber. Alle vier Teams zeigten hochstehenden Fussball und grossen Einsatz, und beide Partien waren hart umkämpft. Frankreich gewann in Korea, während sich in Japan die Heim- mannschaft durchsetzen konnte. Spannend und begeisternd waren auch das Spiel um den dritten Platz zwischen Bra- silien und Australien sowie das Finale in Yokohama zwischen Gastgeber Japan und Weltmeister Frankreich, was im Hinblick auf den FIFA-Weltpokal Korea/Japan 2002TM einiges erwarten lässt. Ich möchte diese Gelegenheit nutzen, um den beiden Gastgebern, die mit einer ein- wandfreien Infrastruktur und ihrer Freund- lichkeit den Grundstein zum Erfolg des Tur- niers legten, meinen aufrichtigen Dank aus- zusprechen. Ausserdem gilt mein Dank auch den sechs Konföderationen, die dafür gesorgt haben, dass ihre Mannschaften trotz aller Schwierigkeiten teilnahmen. Sie alle trugen damit wesentlich dazu bei, den FIFA/ Konföderationen-Pokal als wichtigen Termin im Kalender des Weltfussballs zu etablieren. Neben Frankreich gab es damit einen weite- ren grossen Gewinner: den Fussball.
  • 5. 6 Korea / Japan 2001 7 Forewords The Chairman Issa Hayatou, Chairman of the FIFA Organ- ising Committee for the FIFA Confedera- tions Cup After the success of the two previous Confederations Cups in Saudi Arabia and Mexico, the 2001 event had much to live up to. Not only did it have to emulate past competitions, but the Organising Com- mittee also had to keep an eye on the future. In less than a year Korea and Japan would play host to FIFA’s biggest competi- tion, the FIFA World Cup™. Thus, this year’s Confederations Cup was special in many ways. With the 2002 FIFA World Cup Korea/ Japan™ in mind, it was the first time that the Confederations Cup had been hosted by two nations. The matches were shared among a total of six stadia – three each in Japan and Korea. This meant the tourna- ment would go beyond the dimensions and requirements of previous Confeder- ations Cups, especially in terms of the coordination of events. Successful coop- eration between the Organising Commit- tee and the LOCs was more vital than ever. The excellent communication between the LOCs must also be commended. Despite the obvious hazard that travelling between two countries could have presented, the preparations of the LOCs significantly alleviated any major problems. For this hard work, we would like to offer our heartfelt thanks to all the officials and workers involved. Although co-hosting the tournament perhaps made things more difficult for the organisers, the people of Korea and Japan eagerly anticipated the kick-off of the much-hyped “Mini World Cup”. It was a chance for the locals as well as television viewers all over the world to have a sneak preview of the breathtaking World Cup stadia. These excellent facilities, coupled with outstanding support from the fans, provided the ideal backdrop for the top quality performances the teams produced. In their spirit and enthusiasm, the supporters in both Korea and Japan showed that their passion and feelings for football are alive and well. As for the LOCs, their meticulous preparations gave clear evidence of their desire to make the tournament a success. This combination of popular enthusiasm and painstaking preparation laid the foundations for the many wonderful moments that we will all remember for a long time to come. In the pages of this report, we hope to share these memorable events with you through reports of the matches and the organisational aspects of the tournament. The FIFA Confederations Cup 2001 was seen by many as an ‘acid test’ before the main event next year. We have always had great confidence in Korea and Japan and the success of this tournament merely confirms and enhances the trust among all those involved in the preparations for the 2002 FIFA World Cup Korea/Japan™. Our thanks once again to the Organis- ing Committee, the LOCs, the FIFA Gen- eral Secretariat, members of the Technical Study Group and all the individuals whose contributions helped to make the tourna- ment a truly special one. Après deux éditions réussies, les attentes à l’égard de cette troisième compétition étaient particulièrement élevées – car si le passé joue un rôle significatif, le futur n’est pas en reste: dans un an se déroulera au même endroit le plus grand tournoi de la FIFA, la Coupe du Monde. C’est la raison pour laquelle, cette Coupe des Confédérations revêtait un caractère très spécial à plus d’un égard. Répétition générale de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002TM , la Coupe des Confédérations se disputait pour la première fois dans deux pays. Les matches ont eu lieu dans six stades, trois au Japon et trois en Corée. D’emblée, il était clair que ce tournoi dépasserait les dimensions et les exigences de compé- titions préalables, en particulier pour la coordination du programme. La collabo- ration entre la Commission d’organisa- tion et les COL revêtait donc une plus grande signification encore. La commu- nication entre les COL s’est avérée aussi précieuse que réjouissante pour sa part.Le déplacement d’un pays à l’autre a légère- ment compliqué les choses, mais les deux COL s’étaient appliqués à simplifier toutes les procédures. Un grand merci à tous les officiels et à l’ensemble du personnel auxi- liaire. Si le contexte particulier n’a pas faci- lité la tâche des organisateurs, les popula- tions de la Corée et du Japon se réjouis- saient depuis longtemps déjà d’accueillir la “Mini-Coupe du Monde” annoncée à grand renfort de publicité. Les popula- tions locales et les visiteurs du monde entier ont eu la primeur de quelques magnifiques et impressionnants stades de football. Agrémentées du soutien incon- ditionnel des supporters, ces fantastiques arènes s’offraient comme scènes idéales à des équipes qui leur firent vite honneur par leurs prestations. Pleins de gaieté et d’enthousiasme, les supporters de la Corée et du Japon ont montré que le football suscite passions et émotions dans leurs pays respectifs aussi. Par leur préparation minutieuse, les COL ont affiché leur volonté de faire absolu- ment du tournoi une réussite. La conju- gaison de la passion et de la préparation devait présider à de merveilleux moments que nous garderons encore longtemps en mémoire. Nous aimerions passer cette manifes- tation en revue dans les pages qui suivent et commenter l’organisation ainsi que les différents matches disputés. La Coupe FIFA/Confédération 2001 avait pour beaucoup valeur d’un baptême du feu avant le sommet sportif de l’année prochaine. La Corée et le Japon ont tou- jours joui de notre entière confiance. La réussite du tournoi confirme et renforce la confiance de toutes les personnes partici- pant à l’organisation la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002TM . Nous adressons nos remerciements à la Commission d’organisation, aux COL, au Secrétariat général de la FIFA, aux membres du Groupe d’étude technique, ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui ont fait de cette Coupe un tournoi vrai- ment particulier. Después de dos ediciones muy exitosas, las expectativas creadas en relación con la ter- cera Copa FIFA/Conderaciones eran enor- mes - no sólo por el mero hecho de querer igualar el pasado, sino por el futuro, ya que en menos de un año se disputará en el mismo lugar el acontecimiento más importante de la FIFA: la Copa Mundial™. Es así que la Copa FIFA/Confederaciones se transformaba en un acontecimiento muy especial desde varios puntos de vista. Como ensayo general de la Copa Mundial de la FIFA Corea/Japón 2002™, la Copa Confederaciones se disputó por primer vez en dos países conjuntamente. Se jugó en seis estadios; tres en Japón y tres en Corea. Antes del torneo se sabía que este evento superaría en dimensión y exigencia a las Copas Confederaciones anteriores, particularmente en el sector de la coordinación del programa. De modo que la colaboración entre la Comisión Organizadora de la FIFA y el COL adqui- ría una importancia adicional. La óptima comunicación entre ambos comités locales fue una ayuda suplementaria muy satisfac- toria. Los viajes de un país organizador al otro ocasionaron naturalmente problemas adicionales, pero fueron resueltos con gran solvencia por ambos COL. Todos los fun- cionarios y asistentes involucrados mere- cen nuestro más sincero agradecimiento. Si bien la situación especial causara quizás ciertas dificultades a los organiza- dores, la gente en Corea y Japón se ale- graba ya con gran anticipación del adve- nimiento de esta “Mini-Copa Mundial”. La población local y los espectadores en todo el mundo obtuvieron así la mag- nífica oportunidad de echar un primer vistazo a los extraordinarios e impresio- nantes estadios mundialistas. Gracias al ferviente entusiasmo y apoyo de los hin- chas, estas magníficas arenas fueron el escenario ideal para el calibre de las escua- dras participantes, las cuales se dejaron motivar por el marco ofrecido, adornán- dolo con fútbol de alta escuela. Con su alegría innata y entusiasmo exuberante, los hinchas en Corea y Japón demostraron que el fútbol despierta tam- bién gran pasión y emociones en su país. De la misma manera, ambos COL hicie- ron patente-con su minuciosa prepara- ción- que tenían toda la intención de transformar este torneo en un rotundo éxito. La combinación de ardiente pasión y óptima preparación ha generado nume- rosos momentos extraordinarios, que perdurarán mucho tiempo en nuestra memoria. En las siguientes páginas reproduci- mos estos momentos vividos mediante la reseña de la organización y los partidos disputados. La Copa FIFA/Confederaciones 2001 era para muchas personas una prueba de fuego de cara al acontecimiento culmi- nante del próximo año. Japón y Corea gozaron siempre de nuestra máxima con- fianza, y el éxito del presente torneo con- firma y refuerza esta firme creencia en todos los involucrados en la Copa Mun- dial FIFA Corea/Japón 2002™. Extendemos nuestro agradecimiento a la Comisión Organizadora de la FIFA, a los COL, a la secretaría general de la FIFA, a los miembros del Grupo de Estudio Téc- nico, así como a todos los colaboradores y voluntarios que han contribuido con su apoyo al éxito de un torneo realmente especial. Nach zwei sehr erfolgreichen Austragun- gen waren die Erwartungen an die dritte Auflage dieses Wettbewerbs enorm hoch – zumal nicht nur die Vergangenheit, son- dern auch die Zukunft eine wichtige Rolle spielte: In weniger als einem Jahr wird am gleichen Ort das grösste Turnier der FIFA ausgetragen, der Weltpokal. Der dies- jährige FIFA/Konföderationen-Pokal war daher in vielerlei Hinsicht eine ganz besondere Veranstaltung. Als Generalprobe für den FIFA-Welt- pokal Korea/Japan 2002TM wurde der Kon- föderationen-Pokal erstmals in zwei Län- dern ausgetragen. Gespielt wurde in ins- gesamt sechs Stadien, je drei in Japan und in Korea. Bereits im Vorfeld war klar, dass dieses Turnier die Dimensionen und Anforderungen frühererAustragungen klar übertreffen würde, insbesondere in Bezug auf die Koordination des Programms. Der Zusammenarbeit zwischen der Orga- nisationskommission und den LOC kam daher noch grössere Bedeutung zu. Hilf- reich und erfreulich war auch die ausge- zeichnete Kommunikation zwischen den LOC. Zusätzliche Umtriebe verursachte natürlich das Reisen von einem Land ins andere, was aber durch die Vorbereitungen der beiden LOC stark vereinfacht wurde. Allen beteiligten Offiziellen und Helfern gebührt dafür unser herzlicher Dank. Während für die Organisatoren durch die besondereAusgangslage vielleicht alles etwas schwieriger wurde, freuten sich die Menschen in Korea und Japan schon lange im Voraus auf den gross angekündigten “Mini-Weltpokal”. Der lokalen Bevölke- rung und auch den Zuschauern auf der ganzen Welt bot sich die einmalige Chance, einen ersten Blick in einige prachtvolle und äusserst beeindruckende WM-Stadien zu werfen. In Verbindung mit der herausragenden Unterstützung durch die Fans bildeten diese fantasti- schen Arenen eine ideale Bühne für die Mannschaften, die sich prompt mit star- ken Leistungen bedankten. Die Fans in Korea und Japan bewiesen mit ihrer Fröhlichkeit und Begeisterung, dass der Fussball auch in ihren Ländern Leidenschaft und grosse Emotionen weckt. Auch die LOC machten mit ihrer akri- bischen Vorbereitung deutlich, dass sie das Turnier unbedingt zu einem Erfolg machen wollten. Die Verbindung von Leidenschaft und Vorbereitung sollte für viele wunderbare Momente sorgen, die uns noch lange in Erinnerung bleiben werden. Auf den folgenden Seiten möchten wir dieses Erlebnis Revue passieren lassen und über die Organisation und die einzelnen Partien berichten. Der FIFA/Konföderationen-Pokal 2001 galt für viele als Feuerprobe für den Höhepunkt im nächsten Jahr. Korea und Japan genossen stets unser vollstes Vertrauen, und der Erfolg des Turniers bestätigt und bekräftigt die Zuversicht aller an der Vorbereitung für den FIFA- Weltpokal Korea/Japan 2002TM Beteiligten. Unser Dank gilt der Organisations- kommission, den LOC, dem Generalse- kretariat der FIFA, den Mitgliedern der Technischen Studiengruppe sowie allen Helfern und Mitarbeitern, die ihren Teil zu einem wirklich besonderen Turnier beigetragen haben.
  • 6. 8 Korea / Japan 2001 9 Tournament AnalysesSurvey of Results Second Stage Group B Brazil, Cameroon, Canada, Japan 31.5.2001 Ibaraki Brazil vs Cameroon 2-0 (0-0) Krug Hellmut (GER) 31.5.2001 Niigata Japan vs Canada 3-0 (0-0) Micallef Simon (AUS) 2.6.2001 Ibaraki Canada vs Brazil 0-0 (0-0) Lu Jun (CHN) 2.6.2001 Niigata Cameroon vs Japan O-2 (0-1) Archundia B (MEX) 4.6.2001 Ibaraki Brazil vs Japan 0-0 (0-0) Nielsen Kim (DEN) 4.6.2001 Niigata Cameroon vs Canada 2-0 (0-0) Moreno Byron (ECU) 1. Japan 3 2 1 0 5 - 0 7 2. Brazil 3 1 2 0 2 - 0 5 3. Cameroon 3 1 0 2 2 - 4 3 4. Canada 3 0 1 2 0 - 5 1 FINAL COMPETITION First Stage Group A Australia, France, Korea Republic, Mexico 30.5.2001 Daegu France vs Korea Republic 5-0 (3-0) Al Ghandour GMA (EGY) 30.5.2001 Suwon Mexico vs Australia 0-2 (0-1) Tangawarima F (ZIM) 1.6.2001 Daegu Australia vs France 1-0 (0-0) Batres Carlos (GUA) 1.6.2001 Ulsan Korea Republic vs Mexico 2-1 (0-0) Dallas Hugh (SCO) 3.6.2001 Ulsan France vs Mexico 4-0 (1-0) Bujsaim AM (UAE) 3.6.2001 Suwon Korea Republic vs Australia 1-0 (1-0) Ruiz Oscar J (COL) 1. France 3 2 0 1 9 - 1 6 2. Australia 3 2 0 1 3 - 1 6 3. Korea Republic 3 2 0 1 3 - 6 6 4. Mexico 3 0 0 3 1 - 8 0 Semifinals 7.6.2001 Yokohama Japan vs Australia 1-0 (1-0) Archundia B (MEX) 7.6.2001 Suwon France vs Brazil 2-1 (1-1) Ghandour G (EGY) Match for third place 9.6.2001 Ulsan Australia vs Brazil 1-0 (0-0) Krug Hellmut (GER) Final 10.6.2001 Yokohama Japan vs France 0-1 (0-1) Bujsaim A (UAE) RANKING 1. France 2. Japan 3. Australia 4. Brazil 5. Korea Republic 6. Cameroon 7. Canada 8. Mexico THE VENUES AND STADIA IN BRIEF JAPAN Ibaraki Stadium seating capacity: 52,000 3 group matches Average per match: 20,022 Yokohama Stadium seating capacity: 71,000 semifinals final Average per match: 57,017 Niigata Stadium seating capacity: 49,000 3 group matches Average per match: 31,417 KOREA Daegu Stadium seating capacity: 65,000 2 group matches Average per match: 52,950 Suwon Stadium seating capacity: 52,000 2 group matches semifinals (3 matches) Average per match: 27,860 Ulsan Stadium seating capacity: 48,000 2 group matches match for third place (3 matches) Average per match: 32,978 KOREA / JAPAN 2001 Number of goals scored: 31 Average per match: 1.94 Number of wins: 14 Number of draws: 2 Number of wins by golden goal: – Number of decisions by penalty-kicks: – Number of penalties awarded: 2 Highest score: 5-0 (FRA vs KOR) Number of goals scored by subtitutes: 5 Number of wins after conceding 1st goal: – Tournament Data BASIC MATCH DATA KOREA / JAPAN 2001 Total number of spectators: 556,766 Average per match day: 61,863 Average of actual time played: 60’23’’ CAUTIONS AND EXPULSIONS Yellow cards: 43 Two yellow cards in one match: 3 Red cards: 1
  • 7. 10 Korea / Japan 2001 11 Tournament Analyses Overall analysis The aim of this report is to give a tech- nical account of a competition that, one year before the 2002 FIFA World Cup™, united the various styles of football that all the continents can offer. The third FIFA Confederations Cup, benefiting from an improved slot in the football cal- endar, allowed assessment of a number of teams – including World and European Champions France, who introduced a number of new players, and Brazil, whose strikers disappointed as a whole. CONCACAF Champions Canada, reign- ing African Champions Cameroon, Oce- ania Champions Australia, Confedera- tions Cup Holders Mexico, and the two host countries, Korea and Japan, all had a unique opportunity to rehearse before June 2002. The level of the competition was high and although Mexico and Canada failed to win a match, all of their games were hard-fought and they never surrendered easily. All of the teams played with tactical discipline and according to a well-defined playing system. Some showed more flex- ibility than others but all seemed to use a formation that enhanced their players’ qualities and found the right balance between individual expression and team performance. The success of the FIFA Confedera- tions Cup 2001 points towards a promis- ing and exciting 2002 FIFA World Cup™. Technical level of the tournament The schedule of the FIFA Confederations Cup 2001 augured well for the teams’ preparation in their run-up to the 2002 FIFA World Cup Korea/Japan™. Observ- ing the teams in training was very inform- ative and refreshing. Coaches demanded maximum quality from their players, as after all, one single well-executed pass could have been the difference between a place on the winner’s rostrum, or an early flight home. As Philippe Troussier, the coach of Japan stressed, these matches would pre- pare his players for the challenges of next summer, when they will face players of the class of Zidane, Rivaldo, and Figo. This was the perfect opportunity for his players to test themselves against the champions of other confederations. The FIFA Confederations Cup 2001 was a fine balance between individual and technical excellence and high-tempo play with high-speed combination foot- ball. However, as football is a simple game, the players also need to be multi-func- tional. They must have sound individual tactical knowledge, a feeling for space, and be willing and able to defend. The composition of the two groups was as follows: Group A: Australia (OFC) – winner of the Oceania Championship 2000 France (UEFA) – winner of the European Championship 2000 Korea Rep. (AFC) – host country Mexico (CONCACAF) – winner of the second Confederations Cup, Mexico 1999 Group B: Brazil (CONMEBOL) – winner of the Copa America 1999 Cameroon (CAF) – winner of the CAN 2000 Canada (CONCACAF) – winner of the Gold Cup 2000 Japan (AFC) – host country and winner of the Asian Championship 2000 In group A, France, the favourites and World Cup holders, came with an experimental team, but still included sea- soned campaigners such as Desailly, Liz- arazu, Vieira, Djorkaeff, Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry and Leboeuf. France used a number of players, trying to find the right combination, while using their immense experience to dictate the games with excellent rhythm according to their tactical needs. Although deprived of the skills of Mark Viduka and Harry Kewell, the Australians were outstanding and committed, and showed good individual and team tactical discipline. They did not want to repeat their previous Confedera- tions Cup disappointment, when they lost in the 1997 final. Guus Hiddink’s Korean team was shocked in their opening encounter against France, when the team lost its organizational structure. With several changes and a different tactical approach, they were able to achieve more positive results, winning both of their remaining matches. Mexico did not seem to have recovered from their recent friendly match defeat to England, as their lack of confidence and casual approach was there for all to see. Brazil landed in Incheon with a new group of players under the tutelage of Leao Emerson. The players formed a well-bal- anced and organized outfit, displaying deft individual actions with subtle exchanges of passes. Cameroon, the Olympic Gold medallist, and thought to be one of the favourites, were a pale shadow of their former self. Their inconsistency and care- free approach with lapses of concentration led to their early exit, although the team did sparkle on occasions. The experienced Holger Osieck coached the Canadian national team, full of players who hoped to gain exposure and compete against the top nations, which would help them to develop. They might not have skilful indi- viduals but they compensated for that with teamwork, co-operation, and mental toughness. For the hosts from Japan, the tournament was an opportunity to gauge the progress made by the team, especially after recent defeats in friendly matches against both France and Spain. The team showed great confidence, determination, and maturity. Their technical attributes are excellent, and compliment their well- trained tactical manoeuvres superbly. Fur- thermore, they have a pair of safe hands in the famous goalkeeper Kawaguchi. Perticipation of players Given the importance of this competition, FIFA decided to increase the number of squad players from 20 to 23. At the same time, it was evident that some key players could not be part of the different national teams for quite obvious reasons. As the Olympic Football tournament in Sydney took place in September 2000, the national championship in both Italy and Spain only began once the Olympics were over. Teams such as Brazil and France could therefore not select players based in either of these countries. Brazil were deprived of players such as Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos, Emerson, and Serginho, and long-term injury victim Ronaldo, while the French team appeared without players of the calibre of Zidane, Trezeguet, Thuram, Candela, and Petit, Henry, and star keeper Fabien Barthez. The excellent Australian team badly missed the talents of Harry Kewell, as well as the powerful Mark Viduka. All of the other teams were able to select their best team. Even so, Mexico disappointed in the tournament. Having said that, we witnessed a number of high-quality matches, and the whole tournament benefited from a favourable slot in the international football calendar. The FIFA Confederations Cup Korea/ Japan 2001 once again provided national teams and players with the opportunity to test themselves at the highest level. Coaches were able to use the competition to try out new players and to see if these players were able to handle the pressure of international competition. FIFA did well to schedule this competition so favourably in the international calendar. This is also a warranty for the future of football. Fair Play Once again, the teams displayed excellent spirit and confirmed the will to win and not to merely avoid defeat. It was also a pleasure to witness the positive behaviour from practically every player, in direct response to a request from the Organising Committee. This was also confirmed by the low number of fouls, and the relatively few yellow and red cards shown to players. All in all, the persons involved in the game, whether the referees, the players, or the officials, together with the substitutes on the bench reacted superbly, and all for the good of the game. Facilities The teams, delegates and other tour- nament officials were accommodated in major hotels in the cities. Unfortunately, The tournament benefited from excellent stadia and perfect infrastructure.
  • 8. 12 Korea / Japan 2001 13 Tournament Analyses several team hotels did not have the requested leisure facilities for players. Nowadays, most players request comput- ers so they can access the Internet and e-mail, so we have to offer these facilities in special rooms and in sufficient num- bers. The distance between the hotels and training grounds was satisfactory, while the training facilities were those of the professional clubs in the area. The train- ing pitches were well kept, as were the stadium pitches, which were of the high- est quality. The local organizing commit- tee was always available to help whenever necessary, and were responsible for the teams arriving on time for training ses- sions and matches. Environmental conditions For the first time, the FIFA Confedera- tions Cup was held in two nations, Korea and Japan. The weather in both Korea and Japan was ideal for football,with tempera- tures around 25 degrees Celsius. With the exception of the semifinal in Yokohama, when the heavens opened, there were only intermittent rain showers, but this did not deter either the spectators or the players. The pitches in all 6 stadia were of the highest quality, for which praise should be given. As in all tournaments, a healthy relationship must exist between the local organizers, security officials, fire depart- ment chiefs, hospital administrators, ball boys, flag bearers and volunteers. Again, this was the case in the FIFA Confedera- tions Cup Korea/Japan 2001, and ensured that the tournament ran smoothly, and was an undeniable success. Le présent rapport technique se penche sur une compétition qui a réuni les meilleures nations de tous les continents un an déjà avant la Coupe du Monde 2002. Une date mieux choisie cette fois a permis à la troisième Coupe FIFA/Confédérations d’accueillir à la fois la France, championne du monde et d’Europe en titre, qui avait fait le déplacement avec quelques nou- veaux joueurs, et la talentueuse équipe brésilienne, dont les attaquants ont toute- fois déçu. Le tableau était complété par le Canada, champion de la CONCACAF, le Cameroun, champion d’Afrique, l’Aus- tralie, championne d’Océanie, le Mexique, tenant du titre, ainsi que les équipes des deux pays hôtes, la Corée et le Japon, tous désireux de saisir cette chance unique de préparation au tour final de la Coupe du Monde de juin 2002. Le tournoi s’est avéré de haut niveau. S’il est vrai que le Mexique et le Canada sont restés sans victoire, leurs matches furent âprement disputés et nullement à sens unique. Toutes les équipes ont fait la preuve d’une bonne discipline tactique et affiché un système de jeu clairement défini, conséquent pour les uns et flexible pour les autres.Dans tous les cas,l’objectif consistait à mettre en valeur les capacités des joueurs de façon optimale en choisis- sant un système approprié. La Coupe FIFA/Confédérations laisse présager une passionnante Coupe du Monde 2002 pleine d’émotion. Niveau technique du tournoi La date favorable de la Coupe FIFA/ Confédérations en a fait une étape idéale avant la Coupe du Monde 2002 qui se disputera au Japon et en Corée. Il était intéressant d’observer les équipes pendant l’entraînement. Les entraîneurs s’efforçaient avant tout d’inculquer à leurs joueurs une concentration maxi- mum dans toutes les situations. A ce niveau, la précision d’une passe peut être décisive pour la poursuite des rêves de titre ou le retour anticipé à la maison. Philippe Troussier, entraîneur de la sélection nippone, souligna l’importance de ces matches pour ses joueurs qui devai- ent être prêts à affronter des stars telles que Zidane, Rivaldo ou Figo. L’occasion de se mesurer aux champions des autres confédérations venait à point nommé. La Coupe FIFA/Confédérations comp- tait avec des joueurs très techniques, qui surent rapidement prendre le rythme élevé requis et afficher de rapides com- binaisons footballistiques. Dans un jeu simple comme l’est le football, personne ne peut obstinément rester à son poste. Ce qu’il faut, ce sont des joueurs dotés d’une intelligence tactique, ayant un sens aigu des ouvertures et capables d’assumer des fonctions défensives. Composition des deux groupes: Groupe A: Australie (OFC) - Championne d’Océanie 2000 France (UEFA) - Championne d’Europe 2000 Rép. de Corée (AFC) - Pays hôte Mexique (CONCACAF) - Vainqueur de la deuxième Coupe FIFA/ Confédérations, Mexique 1999 Groupe B: Brésil (CONMEBOL) - Vainqueur de la Copa America 1999 Cameroun (CAF) - Champion d’Afrique 2000 Canada (CONCACAF) - Vainqueur de la Gold Cup 2000 Japon (AFC) - Pays hôte et vainqueur de la Coupe d’Asie Dans le groupe A, la France, championne du monde et favorite alignait de nom- breux nouveaux joueurs à côté de valeurs sûres comme Desailly, Lizarazu, Vieira, Djorkaeff, Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry et Lebœuf. Bien qu’ils furent encore à la recherche de la meilleure formation possible, les Français dictèrent souvent leur loi, sachant parfaitement contrôler le rythme et adapter leur tacti- que à la situation. Les Australiens avaient dû renoncer à la participation de Mark Viduka et d’Harry Kewell, mais offrirent tout de même une remarquable presta- tion.Adoptant un jeu volontaire et décidé, ils firent preuve d’une grande discipline individuelle et collective. Il n’entendaient pas voir se reproduire l’affront de la Coupe FIFA/Confédérations 1997. La sélection coréenne de Guus Hid- dink perdit le contrôle et la vue d’en- semble à son premier match, totalement dépassée par le jeu des Français.Elle gagna tout de même ses deux autres matches après avoir effectué quelques modifica- tions et adaptations tactiques. Les Mexi- cains semblaient ne pas s’être remis de la défaite subie lors du match amical disputé contre l’Angleterre juste avant le début du tournoi. Manquant de confiance en soi et de résolution, ses joueurs laissèrent les supporters sur leur faim. Le Brésil avait fait le déplacement avec une série de nouveaux joueurs et un nouvel entraîneur.Emerson Leão présenta une équipe équilibrée et bien organisée comptant quelques fortes individualités et une technique de jeu parfaite. Le cham- pion olympique affaibli par manque de remplaçants et qui pensait avoir des chan- ces d’emporter le trophée ne fut que l’om- bre de lui-même. Les Africains laissèrent transparaître leur savoir en plusieurs occa- sions, mais l’inconstance de leur jeu, leur insouciance et leur manque de concen- tration furent pénalisés par une élimina- tion précoce. Les joueurs canadiens et leur entraîneur chevronné Holger Osieck vou- laient avant tout acquérir de l’expérience et profiter des rencontres avec les meilleu- res nations au monde. L’équipe sut com- penser par un jeu collectif et une indé- niable force mentale l’absence de joueurs individuels remarquables. Le Japon sou- haitait mettre le tournoi à profit pour faire progresser une équipe à la recherche d’elle-même après deux défaites en match amical au printemps contre la France et l’Espagne. Les Asiatiques firent preuve d’une grande assurance, d’un esprit résolu et de maturité; forts techniquement, ils surent combiner à merveille, sans être en manque sur le plan technique. Elle dispo- sait d’un élément particulièrement solide en la personne du gardien Kawaguchi. Participation des joueurs Avant même le début du tournoi, pour lequel la FIFA avait fait passer de 20 à 23 le nombre maximum de joueurs autorisés, il était clair qu’un certain nombre de gran- Ibaraki Stadium, home of the Kashima Antlers, hosted the opening game (Brazil v Cameroon) on 31.05.2001.
  • 9. 14 Korea / Japan 2001 15 Tournament Analyses des stars ne se rendraient pas en Asie avec leur équipe nationale. Comme les championnats nationaux d’Italie et d’Es- pagne pour la saison 2000/2001 avaient seulement commencé en septembre 2000 après le Tournoi Olympique de Sydney,les sélectionneurs du Brésil et de la France avaient renoncé à nommer les joueurs engagés dans les compétitions nationales des deux pays. Du côté brésilien, Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos, Emerson, Ser- ginho et Ronaldo, longtemps blessé, comptaient au nombre des grands absents, tout comme les Français Zidane, Trezeguet, Thuram, Candela, Petit, Henry ainsi que le gardien de classe mondiale Fabien Barthez. Il manquait aux Austra- liens aussi deux joueurs clés en la per- sonne de Mark Viduka et de la jeune star parmi les attaquants Harry Kewell. Les autres équipes alignaient une équipe plus ou moins idéale, quoique la qualité footballistique du Mexique n’ait pas con- vaincu. Le choix approprié de la date dans le calendrier international permit aussi aux joueurs et aux équipes prenant part à la troisième Coupe FIFA/Confédérations de faire leurs preuves au plus haut niveau, et la qualité générale de tous les matches le montra. Quant à eux, les entraîneurs ont saisi l’occasion pour lancer de nouveaux joueurs sur le terrain afin d’établir s’ils satisfont aux exigences internationales. La FIFA a pris la bonne décision en optant pour la poursuite de cette compétition, ayant à l’esprit l’avenir du football avant toute chose. Fair-play En première ligne, toutes les équipes se sont laissées guider par la volonté de vain- cre et non par la peur de perdre. Prati- quement tous les joueurs ont répondu au souhait exprimé par la Commission d’or- ganisation en faisant preuve d’un grand esprit sportif - ce qu’ont aussi reflété les statistiques (fautes, cartons jaunes et car- tons rouges). Tous les autres acteurs, des arbitres aux remplaçants, en passant par les assistants et les officiels ont contribué à ce que règne le fair-play - pour le bien du football. Infrastructure Les équipes, le personnel assistant et les officiels étaient tous logés dans de grands hôtels. Malheureusement, certains établis- sement n’offraient pas toutes les instal- lations requises par les joueurs. Comme un grand nombre de joueurs naviguent sur Internet et envoient des mails pendant leur temps libre de nos jours, ils devraient disposer de salles équipées d’ordinateurs et de raccordements en nombre suffisant. Pour les entraînements, aucune équipe n’avait de longs déplacements à faire, puisque toutes avaient accès aux instal- lations des clubs professionnels locaux. Les stades étaient bien entretenus, tout comme le gazon des terrains. Les comités d’organisation locaux n’ont jamais fait défaut pour résoudre les problèmes sus- ceptibles de se présenter et veiller à ce que les équipes arrivent à l’heure aux entraîne- ments et aux matches. Conditions météorologiques C’était la première fois que la Coupe FIFA/Confédérations se jouait dans deux pays. Le temps fut idéal pour le football aussi bien en Corée qu’au Japon, avec des températures de 25 degrés. A l’exception des pluies diluviennes qui se sont abattues tout au long des la demi-finales de Yoko- hama, seules quelques averses sont tom- bées ici et là sans jamais irriter le public ni les joueurs. L’entretien du terrain des six stades mérite toutes nos louanges. Nous avons par ailleurs noté l’importance accordée aux bonnes relations entre orga- nisateurs locaux, responsables de la sécu- rité, responsables des pompiers, chefs des hôpitaux locaux, ramasseurs de ballons, porteurs de drapeaux et autres auxiliaires, pour instaurer une bonne atmosphère de travail et favoriser un déroulement sans entrave du tournoi. El presente Informe Técnico analizará a continuación una competición que reunió a las mejores naciones de las seis confede- raciones ya un año antes de la Copa Mun- dial 2002. Entre los participantes de la tercera Copa Confederaciones figuró esta vez -gracias a una fecha mejor esco- gida- el actual campeón mundial Francia, que se presentó con algunos jugadores nuevos. Participó igualmente el tetracam- peón Brasil con una joven escuadra talen- tosa, cuyos delanteros no estuvieron, sin embargo, a la altura de sus antecedentes y de las expectativas. Además de estas dos ilustres selecciones, el grupo de parti- cipantes estuvo compuesto por Canadá, campeón de la CONCACAF, Camerún, campeón de África, Australia, campeona de Oceanía, el poseedor del título México, y las dos selecciones anfitrionas Corea y Japón. Todas las escuadras querían apro- vechar esta oportunidad especial con la finalidad de prepararse para la competi- ción final de la Copa Mundial en junio de 2002. El nivel del torneo fue alto. Pese a que dos equipos -México y Canadá- no registraran ninguna victoria, sus partidos fueron muy combatidos y relativamente parejos. Todos los equipos actuaron con táctica disciplinada y un sistema de juego claramente definido, siendo interpretado consecuentemente por algunos y en forma más flexible por otros. No obstante las variantes, la finalidad era sacar el máximo provecho de la habilidad de los jugadores mediante el sistema adecuado. La Copa FIFA/Confederaciones 2001 presagia una Copa Mundial de la FIFA 2002 apasionante. Nivel técnico del torneo La ocasión favorable de la Copa FIFA/ Confederaciones 2001 convirtió al torneo en una etapa ideal para la Copa Mundial 2002 en Corea y Japón. Fue interesante observar a los equipos durante sus sesio- nes de entrenamiento. Los entrenadores pusieron enorme énfasis en inculcar a sus jugadores la importancia de hallarse ple- namente concentrados en todo momento. En esta categoría de juego, un pase preciso o impreciso puede ser decisivo para la cla- sificación o el retorno prematuro a casa. Philippe Troussier, director técnico de la selección japonesa, acentuaba la impor- tancia que tenían los partidos de este torneo para sus jugadores con miras a enfrentarse a figuras estelares como Zidane, Rivaldo o Figo el próximo año. La oportunidad de medirse con los campeo- nes de otras confederaciones venía, por lo tanto, al dedillo. En la Copa Confederaciones se vieron jugadores muy habilidosos, capaces de adaptarse rápidamente al alto nivel de juego y hacer gala, al mismo tiempo, de rápidas y perfectas combinaciones. En un juego tan simple como el fútbol, nadie puede darse el lujo de perseverar en su propia posición. Hoy en día, se requieren jugadores con inteligencia táctica, visión de juego y capacidad de asumir tareas defensivas. Los dos grupos se compusieron de la siguiente manera: Grupo A: Australia (OFC) – ganadora del campeo- nato de Oceanía 2000 Francia (UEFA) – ganadora del campeo- nato europeo 2000 Rep. de Corea (AFC) – anfitriona México (CONCACAF) – ganador de la segunda Copa FIFA/Confederaciones México 1999 Grupo B: Brasil (CONMEBOL) – ganador de la Copa América 1999 Camerún (CAF) – ganador de la Copa Africana de Naciones 2000 Canadá (CONCACAF) – ganador de la Copa Oro 2000 Japón (AFC) – anfitrión En el grupo A, el campeón mundial y favorito Francia presentó un conjunto compuesto por figuras de la talla mundial de Desailly, Lizarazu, Vieira, Djorkaeff, Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry y Leboeuf así como numerosos jugadores nuevos. A pesar de no haber hallado aún el plantel titular ideal, los franceses dic- taron generalmente el trámite del encuen- tro y supieron controlar óptimamente el ritmo de juego y adaptarlo a su táctica. Australia sintió la ausencia de Mark Viduka y Harry Kewell, pero exhibió, no obstante, magníficas actuaciones. Jugaron con mucha entrega y determinación, y pusieron de relieve una severa disciplina individual y de conjunto. Era obvio que no querían volver a sufrir una paliza tan contundente como en la final de la Copa Confederaciones 1997. El equipo coreano de Guus Hiddink comenzó con un traspié, perdiendo com- pletamente el control del juego frente a Francia, la cual arrolló literalmente a su adversario, el mal luego enderezó su rumbo y ganó sus dos encuentros siguien- tes. Los mexicanos parecieron no haberse repuesto de la derrota contra Inglaterra en vísperas del torneo. Les faltó confianza y determinación, lo cual condujo a un ren- dimiento mediocre en este campeonato. Brasil se presentó con varios nuevos jugadores y un nuevo entrenador. Emer- son Leão contó con una escuadra equili- brada y bien organizada, con jugadores muy talentosos y un perfecto sistema de juego. El campeón olímpico Camerún, que pese a arribar con un plantel diez- mado, abrigaba grandes esperanzas de poder alzarse con el título, no estuvo a la altura de sus antecedentes. Pese a algunos destellos de gran habilidad y potencial, su inconsistencia y su forma de jugar des- concentrada y despreocupada fueron cas- tigadas con la eliminación prematura del torneo. La intención primordial de los jugadores canadienses y de su experimentado téc- nico Holger Osieck era acumular experiencia y beneficiarse de los encuen- tros con las mejores nacio- nes futboleras del mundo. Compensaron la ausencia de individualidades estela- res con un firme juego colectivo y poder mental. Japón quería utilizar el torneo para llevar adelante el desarrollo de su selec- ción, que había entrado en un callejón sin salida tras dos recientes derrotas en amistosos contra Francia y España. Los asiáticos hicieron gala de mucha confianza, determinación y madurez,eran técnica- mente hábiles,combinaron con gran maestría y mos- traron un buen sistema tác- tico. Además, contaron con un firme baluarte en la per- sona del portero Kawagu- chi. The third place playoff between Australia and Brazil (1-0). Lazaridis (8) tries to get past Brazilian captain Vampeta.
  • 10. 16 Korea / Japan 2001 17 Tournament Analyses Jugadores participantes En el momento en que la FIFA aumentó el número del plantel de las selecciones de 20 a máximo 23 jugadores, se sabía que algunas figuras estelares no viajarían con sus equipos a Asia. Como en Italia y España los campeonatos nacionales de la temporada 2000/2001 se iniciaron recién después del Torneo Olímpico de Fútbol de Sydney en setiembre de 2000, los entre- nadores de Brasil y Francia optaron por no convocar a sus futbolistas que jugaban en dichos países. En Brasil, los ausentes fueron Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos, Emerson, Serginho y el eterno lesionado Ronaldo, mientras que en Francia se tuvo que sustituir a Zidane, Trezeguet, Turam, Candela, Petit, Henry y al renombrado portero Fabien Barthez. Australia, por su parte, acusaba la ausencia de MarkViduka y el joven ariete Harry kewell - dos figuras claves del once auriverde. Todas las demás selecciones se presentaron con sus plante- les de lujo, aunque los protagonistas mexi- canos dejaran mucho que desear. Gracias a la fecha óptimamente elegida en el calendario internacional de partidos, la tercera Copa Confederaciones ofreció a los equipos y jugadores una valiosa opor- tunidad para desplegar todo su potencial en la máxima categoría de juego, lo cual condujo a que el nivel de la mayor parte de los partidos fuera muy alto. Los direc- tores técnicos pudieron utilizar los parti- dos para probar a nuevas figuras y averi- guar si eran capaces de hacer frente a las exigencias internacionales. La decisión de la FIFA de continuar organizando dicho torneo fue correcta, particularmente en vista del futuro al fútbol. Fair Play Todos los equipos se dejaron influenciar por la voluntad de ganar y no por el temor a una derrota. Prácticamente todos los jugadores se atuvieron a los principios del espíritu del juego limpio, lo cual se reflejó claramente en las estadísticas (infracciones, tarjetas amarillas y rojas). De la misma manera, todos los demás participantes -de los árbitros, funcionarios oficiales a los suplentes- aportaron su parte al fair play. Infraestructura Los equipos, dirigentes y funcionarios ofi- ciales fueron hospedados en grandes hote- les. Lamentablemente, en algunos hoteles faltaron ciertas instalaciones requeridas por los jugadores. Como en la actualidad numerosos futbolistas desean navegar por internet y enviar correos electronicos en sus momentos de ocio, deberían existir salas especiales a su disposición, con sufi- cientes computadoras y las conexiones pertinentes. Los equipos no tuvieron que viajar lejos para llegar a sus lugares de entrenamiento, ya que pudieron utilizar los terrenos de juego de los clubes profe- sionales locales que estaban en perfectas condiciones, al igual que el césped de los estadios. Los comités organizadores loca- les se hallaban continuamente a disposi- ción en caso de dificultades, y se encarga- ron de que los equipos llegaran en hora a los entrenamientos y partidos. Condiciones climatológicas La Copa FIFA/Confederaciones fue organi- zada por primera vez en dos países conjun- tamente. Tanto en Corea como en Japón, el tiempo era el ideal para jugar al fútbol, con unos 25° de temperatura. Con excep- ción de la semifinal en Yokohama, en la cual los participantes fueron castigados sin cesar por una lluvia incesante durante todo el partido, se registraron sólo de vez en cuando algunas breves precipitaciones, que no disturbaron ni a jugadores ni a espec- tadores. Al respecto, cabe elogiar a los res- ponsables de cuidar las superficies de juego en los seis estadios. Se dio asimismo gran importancia a la perfecta relación y cola- boración entre los organizadores locales, responsables de la seguridad y del cuerpo de bomberos, encargados de los hospitales locales, niños recogebalones, portabande- ras y todos los voluntarios, con la finalidad de crear un agradable ambiente de trabajo y asegurar así un desarrollo impecable del torneo. Im Blickpunkt dieses technischen Berichts steht ein Wettbewerb, der bereits ein Jahr vor dem Weltpokal 2002 die besten Nationen der verschiedenen Kontinente zusammenbrachte. Zu den Teilnehmern des dritten FIFA/Konföderationen-Pokals zählten dank des besser gewählten Ter- mins diesmal der amtierende Welt- und Europameister Frankreich, der mit eini- gen neuen Spielern antrat, sowie die talentierte Mannschaft Brasiliens, deren Stürmer allerdings enttäuschten. Ver- vollständigt wurde das Feld durch CON- CACAF-Meister Kanada, Afrikameister Kamerun, Ozeanienmeister Australien, Titelverteidiger Mexiko und die beiden Gastgeberteams aus Korea und Japan, die alle diese einzigartige Chance zur Vorbe- reitung auf die WM-Endrunde im Juni 2002 nutzen wollten. Das Niveau des Turniers war hoch. Zwar blieben mit Mexiko und Kanada zwei Teams sieglos, doch auch ihre Spiele waren hart umkämpft und keineswegs einseitig. Alle Mannschaften traten tak- tisch diszipliniert und mit einem klar definierten Spielsystem auf, das von eini- gen konsequenter und von anderen flexib- ler interpretiert wurde. Ziel war aber in jedem Fall, durch das geeignete System die Fähigkeiten der Spieler optimal zur Gel- tung zu bringen. Der FIFA/Konföderationen-Pokal 2001 lässt auf einen spannenden und auf- regenden Weltpokal 2002 hoffen. Technisches Niveau des Turniers Der günstige Zeitpunkt des FIFA/ Konföderationen-Pokals 2001 machte den Wettbewerb zu einer idealen Etappe auf dem Weg zum Weltpokal 2002 in Korea und Japan. Interessant war es, die Mannschaften beim Training zu beob- achten. Besonderen Wert legten die Trai- ner darauf, ihren Spielern einzuprägen, in jeder einzelnen Situation hochkonzen- An impressive view of the Ibaraki Stadium during the Brazil v Japan game (0-0).
  • 11. 18 Korea / Japan 2001 19 Tournament Analyses triert zu agieren. Auf diesem Niveau kann schon ein mehr oder weniger präziser Pass darüber entscheiden, ob ein Team weiter vom Titel träumen darf oder vor- zeitig nach Hause fliegen muss. Philippe Troussier, der Trainer der japanischen Nationalmannschaft, betonte die Wichtigkeit dieser Partien für seine Spieler, die sich auf die Begegnung bei der WM 2002 mit Stars wie Zidane, Rivaldo oder Figo vorbereiten müssen. Die Gele- genheit, sich mit den Meistern der ande- ren Konföderationen messen zu können, kam daher genau im richtigen Moment. Am FIFA/Konföderationen-Pokal 2001 präsentierten sich technisch versierte Spieler, die sich rasch an den hohen Rhythmus gewöhnten und guten, schnel- len Kombinationsfussball zeigten. In einem einfachen Spiel, wie es der Fussball ist, kann keiner nur stur auf seiner Posi- tion verharren. Gefragt sind Spieler, die sich taktisch klug verhalten,die ein Gefühl für die offenen Räume haben und bereit und fähig sind, Defensivaufgaben zu übernehmen. Die beiden Vorrundengruppen setzten sich wie folgt zusam- men: Gruppe A: Australien (OFC) – Sieger der Ozeanienmeisterschaft 2000 Frankreich (UEFA) – Sieger der Europa- meisterschaft 2000 Korea Republik (AFC) – Gastgeber Mexiko (CONCACAF) – Sieger des zweiten FIFA/Konföderationen-Pokals (Mexiko 1999) Gruppe B: Brasilien (CONMEBOL) – Sieger der Copa América 1999 Kamerun (CAF) – Sieger des Afrikani- schen Nationenpokals 2000 Kanada (CONCACAF) – Sieger des Gold Cup 2000 Japan (AFC) – Gastgeber und Sieger des Asienpokals In der Gruppe A trat Weltmeister und Favorit Frankreich mit einer Mannschaft an, in der neben erfahrenen Teamstützen wie Desailly, Lizarazu, Vieira, Djorkaeff, Karembeu, Pires, Wiltord, Dugarry und Lebœuf auch viele neue Spieler standen. Obwohl sie noch auf der Suche nach der besten Aufstellung waren, diktierten die Franzosen meist das Geschehen und verstanden es ausgezeichnet, den Rhyth- mus zu kontrollieren und ihrer jeweiligen Taktik anzupassen.DieAustralier mussten auf Mark Viduka und Harry Kewell ver- zichten, zeigten aber dennoch hervorra- gende Leistungen. Sie spielten sehr enga- giert und entschlossen und bewiesen sowohl individuell als auch mann- schaftlich grosse Disziplin. Eine solche Schmach wie im Endspiel des FIFA/ Konföderationen-Pokals 1997 wollten sie nicht noch einmal erleben. Das koreanische Team von Guus Hid- dink verlor in seiner ersten Partie die Kontrolle und Übersicht und wurde von den Franzosen regelrecht überrollt. Nach einigen Änderungen und einer taktischen Umstellung konnte es aber dann seine beiden anderen Spiele gewinnen. Die Mexikaner schienen sich von der Nieder- lage im Freundschaftsspiel gegen England kurz vor Beginn des Turniers noch nicht erholt zu haben. Es fehlte ihnen an Selbst- vertrauen und Entschlossenheit, was ein besseres Abschneiden verhinderte. Brasilien kam mit einer Reihe neuer Spieler und einem neuen Trainer nach Japan. Emerson Leão präsentierte eine ausgewogene und gut organisierte Mann- schaft mit starken Einzelspielern und einer technisch perfekten Spielanlage. Der ersatzgeschwächte Olympiasieger Kame- run, der sich Chancen auf den Titel aus- gerechnet hatte, war nur noch ein Schat- ten seiner selbst. Zwar liessen die Afrika- ner ihr Können hin und wieder aufblitzen, doch ihre Unbeständigkeit und ihre sorg- lose, oft unkonzentrierte Spielweise soll- ten mit dem frühen Ausscheiden bestraft werden. Für die kanadischen Spieler und ihren routinierten Trainer Holger Osieck ging es in erster Linie darum, Erfahrungen zu sammeln und von den Begegnungen mit den besten Nationen der Welt zu profitieren. Das Fehlen von überragenden Einzelspielern glichen sie mit gutem Teamwork und mentaler Stärke aus. Japan wollte das Turnier nutzen, um die Ent- wicklung des Teams voranzutreiben, die durch zwei Niederlagen in Freundschafts- spielen im Frühjahr gegen Frankreich und Spanien ins Stocken geraten war. Die Asi- aten legten grosses Selbstvertrauen, Ent- schlossenheit und Reife an den Tag, waren technisch stark, kombinierten ausgezeich- net und waren auch taktisch gut einge- stellt. In Torhüter Kawaguchi hatten sie ausserdem einen sicheren Rückhalt. Teilnehmende Spieler Schon im Vorfeld des Turniers, für das die FIFA die maximale Kadergrösse von 20 auf 23 Spieler erhöht hatte, war klar, dass einige Topstars nicht mit ihren National- mannschaften nach Asien reisen würden. Da in Italien und Spanien die nationalen Meisterschaften der Saison 2000/2001 erst nach dem Olympischen Fussballturnier in Sydney im September 2000 begonnen hatten, verzichteten die Trainer Brasiliens und Frankreichs darauf, die in diesen beiden Ländern engagierten Spieler zu nominieren. Bei den Brasilianern gehör- ten Cafu, Rivaldo, Roberto Carlos, Emer- son, Serginho und der langzeit verletzte Ronaldo zu den grossen Abwesenden, während die Franzosen Zidane, Trezeguet, Thuram, Candela, Petit, Henry und auch Weltklassetorhüter Fabien Barthez erset- zen mussten.Auch bei den starken Austra- liern fehlten mit Mark Viduka und dem jungen Stürmerstar Harry Kewell zwei Schlüsselspieler. Alle anderen Mannschaf- ten traten mehr oder weniger in Best- besetzung an, wobei die spielerische Qua- lität der mexikanischen Auswahl nicht zu überzeugen vermochte. Dank des gut gewählten Termins innerhalb des interna- tionalen Spielkalenders bot auch der dritte FIFA/Konföderationen-Pokal den Teams und Spielern eine wertvolle Gelegenheit, sich auf höchster Ebene zu bewähren, und das Niveau der meisten Partien war auch entsprechend hoch. Die Trainer konnten das Turnier nutzen, um neue Spieler ein- zusetzen und zu beobachten, ob diese den internationalenAnforderungen gewachsen sind. Die Entscheidung der FIFA, diesen Wettbewerb weiterhin durchzuführen,war sicher richtig, besonders auch im Hinblick auf die Zukunft des Fussballs. Fairplay Alle Mannschaften liessen sich in erster Linie vom Willen zum Sieg und nicht von der Angst vor der Niederlage leiten. Praktisch alle Spieler kamen dem Wunsch der Organisationskommission nach und verhielten sich ausserordentlich fair, was auch in der Statistik (Fouls, gelbe und rote Karten) deutlich wurde. Auch die übrigen Beteiligten, von den Schiedsrichtern über die Betreuer und Team-Offiziellen bis zu den Ersatzspielern, leisteten ihren Beitrag zum Fairplay – dem Fussball zuliebe. Infrastruktur Mannschaften, Betreuer und Offizielle waren in grossen Hotels untergebracht. Leider waren in einigen Mannschafts- hotels nicht alle von den Spielern gewünschten Einrichtungen vorhanden. Da heutzutage viele Spieler in der Freizeit auf dem Internet surfen und E-Mails ver- schicken wollen, sollten ihnen dazu spezi- elle Räume mit einer genügenden Anzahl von Computern und Anschlüssen zur Verfügung stehen. Für die Trainings mus- sten die Teams keine langen Fahrzeiten auf sich nehmen, da sie die Anlagen der lokalen Profiklubs benutzen konnten. Die Plätze waren gut gepflegt, ebenso die Rasenflächen in den Stadien, die höchsten Ansprüchen genügten. Die lokalen Orga- nisationskomitees waren bei Schwierigkei- ten stets zur Stelle und sorgten dafür, dass die Mannschaften pünktlich zu den Trai- nings und zu ihren Spielen kamen. Wetterbedingungen Erstmals wurde der FIFA/Konföderationen- Pokal in zwei Ländern ausgetragen. Sowohl in Korea als auch in Japan herrschte ideales Fussballwetter mit Tem- peraturen um 25 Grad. Mit Ausnahme des Halbfinals in Yokohama, wo sintflutartige Regengüsse während des ganzen Spiels niederprasselten, gab es nur hin und wieder einige kurze Regenschauer, von denen sich allerdings weder Zuschauer noch Spieler irritieren liessen. Ein beson- deres Lob verdient die ausgezeichnete Pflege der Spielfelder in allen sechs Sta- dien. Grosser Wert wurde auch bei diesem Turnier auf gute Beziehungen zwischen lokalen Veranstaltern, Sicherheitsbeauf- tragten, Verantwortlichen der Feuerwehr, Leitern der örtlichen Krankenhäuser,Ball- jungen, Fahnenträgern und allen anderen Helfern gelegt, um ein angenehmes Arbeitsklima zu schaffen und für einen möglichst reibungslosen Ablauf des Tur- niers zu sorgen. Carrière expertly shields the ball from Edmilson during the France-Brazil semifinal (2-1).
  • 12. 20 Korea / Japan 2001 21 Tournament Analyses Technical/tactical analysis Considered as a dress rehearsal for the 2002 FIFA World Cup Korea/Japan™, the FIFA Confederations Cup provided an opportunity to compare and contrast football on different continents. The eight national sides participating employed a variety of playing systems, keeping to them with great discipline. Marked improvements have been made in this area by a number of nations, including the co-hosts. Some teams were more flex- ible in their formation,sometimes making changes to their set-up in the course of individual matches. The tactical side of the game seems to be gaining ever more importance. Before the tournament France and Brazil were expected to be head and shoulders above the other teams participating, but it was the huge effort of some of the competition’s outsiders and the performances of individual players that at times made the difference between victory and defeat. Australia Coached by the young but shrewd and composed Frank Farina, Australia caused the upset of the tournament when they beat France 1-0 in their second game of the group round. With exemplary team spirit, the Australian players worked tire- lessly for each other, taking few unnec- essary risks and playing with a great deal of heart. The team adopted a 4-4-2 formation with a zonal defence that remained solid despite the interchanging of Murphy, Moore and Popovic in the centre. The midfield was composed of two defensive midfielders, Okon and Skoko, who looked to push forward when given the chance. Outside them, Lazaridis (on the left) and Emerton (on the right) had attacking roles and sup- ported the two centre forwards, Zane and Corica (or Zdrilic). When building attacks, the team looked for Zane who tried to hold up the ball, before looking to create openings for supporting mid- fielders. A strong aerial presence made the Australians a constant threat from crosses. Brazil Brazil used their regular four-man defen- sive system. The slight difference in their approach at the start of the tournament was that their support pattern when the ball was lost came from the wingbacks Ze Maria and Leo because against Cam- eroon Vampeta, playing as a defensive midfielder, actually gave more support in attack. This pattern changed when Vamp- eta gave way to Leomar for the next three games. The Brazilian skipper offered great support to his central defenders freeing the two wingbacks to provide added width in attack. This strategy created more space up front for Washington, Anderson and Leandro. However, weak finishing by the trio meant that Brazil did not score a goal in their second and third group games. The Brazilian midfield of Carlos Miguel, Ramon and Fabio often split defences with clinically accurate passes that should have been rewarded with goals.The failure to take their chances was also evident in the semifinal, which France just won to reach the final. Cameroon Cameroon used a 3-5-2 system through- out the tournament. In defence, they had a very strong trio in Song, Kalla and Wome and excellent quality in their two wingbacks Njitap and Njanka, both of whom created good width in attack. It was around the efficiency of these players that the team’s patterns were organised. However, there appeared to be only mod- erate control from midfielders Alnoudji, Olembe and Foe. They did not find the chemistry to link the service from the defensive players to their forwards Etoo and Mboma. In all their matches, Cam- eroon’s failure to dominate in midfield caused their defence to opt for long, pre- dictable passes to the forwards which rarely caused opponents many problems. Both forwards attempted to use their dribbling and inter-passing skills to create goal-scoring chances, but were often out- numbered. It also seemed obvious that in the second half of each of their matches, the team appeared slower and less creative than it had been in the first half. Even in their only victory, the Cameroon players only showed glimpses of their true talent. Canada Canada adopted the same 3-5-2 forma- tion in all three matches, using Bent as a man marker, with Stalteri frequently also carrying out man-marking duties. Going forward, they depended primarily on the counter-attack, utilizing Brennan on the left-flank or hitting long balls upfield to the strikers. Often, support from the mid- field was slow, thus resulting in a loss of team shape. In defence, the presence of Devos gave assurance to the team with his strong aerial clearances and excellent reading of the game with timely inter- ceptions. Despite having a very organized and disciplined team full of determination and desire, the Canadians lacked match experience and maturity against tougher opponents. Although the players pos- sessed commendable technical attributes, they frequently lost the ball after a few touches. France The World and European Champions used the 4-2-3-1 system that served them so well during Euro 2000. The lone striker (usuallyAnelka) was quickly supported by three players across midfield - Dugarry, Pires, and Wiltord or Marlet. In defensive midfield, Vieira functioned more as a sitter in front of the defence, allowing Carrière to make penetrating runs for- ward. The back four (Lizarazu, Silvestre or Leboeuf,Desailly,and Sagnol) looked very solid and confident. France always tried to play from the back four, then to Vieira or Pires who looked for the strikers. The French team showed a very high level of skill and varied their tactics according to the situation. Movements and passing were either quick or patient in front of a packed defence. They seemed to have an extraordinary ability to use every good chance and capitalise on every mistake made by their opponents. At times, they looked as if they were playing in a league of their own. Japan Japan employed a basic 3-4-1-2 system employing variations to match the strengths of their players and those of their opponents. This flexible system was at times fully manipulated by the offen- sive strategy of the team’s game plan. The players’ technical excellence was embod- ied by the fluid inter-passing between the midfield line and the defenders, par- ticularly the combinations between Ono, Inamoto and Hidetoshi Nakata in the midfield and the astute defender Morioka, who regularly demonstrated his excellent reading of the game with timely tackles. The involvement of Ono on the left and Ito on the right added great width to the midfield. The creativeness of the strike pair, whether Nishizawa and Suzuki or Nishizawa and Morishima, gave splendid mobility, dribbling skills and speed to the team. Tactically, they were a very compact side,moving cohesively in strict positional formation. In pre-tournament training sessions, they placed special emphasis on the team’s defensive and offensive blocks. Kawaguchi, the outstanding hero of Japan in goal, gave complete assurance and con- fidence to the whole team and, on numer- ous occasions, he almost single-handedly saved Japan from defeat against Canada and Cameroon. The attitude of the Japa- nese team in this tournament was very serious and they had excellent physical and mental conditioning. Korea Republic Korea Republic employed a flexible 3-5-2 system that made it possible to occasion- ally change to 4-4-2 depending on the play of the opponents. In the centre of defence was captain Hong Myung Bo, who was supported by Song Chong Gug and two attacking wingbacks. Led by the tal- ented Yoo Sang Chul, the midfield was The final between Japan and France (0-1) – Patrick Vieira, the top player at the third FIFA Confederations Cup. very mobile, retreating to reinforce the defence when under pressure and pushing up to support the attack when possession was regained. The Korean attack had crafty Choi Sung Yong playing on the right flank and was spearheaded by Kim Do Hoon. They were a very athletic and very fit team, often able to last at the high- est level for the full duration of the game. Mexico The Mexican team did not fulfil the expectations placed on them after their win in the last Confederations Cup. They lacked confidence and their 3-5-2 system was too stretched and at times too deep to efficiently defend against opposing strik- ers. They conceded eight goals in the group phase and scored only once from
  • 13. 22 Korea / Japan 2001 23 Tournament Analyses a direct free kick against Korea Republic. As a team, they looked capable of good passing and quick inter-play and often they were very skilful in their ball reten- tion, but unfortunately they were unable to break down defences in the final third of the pitch. Some players who came on were lively and promising, but the Mexi- can team needs to be reshuffled if they are to qualify for the forthcoming 2002 FIFA World Cup™. Faisant figure de répétition générale de la Coupe du Monde 2002, la Coupe FIFA/ Confédérations aura permis de comparer le football joué sur les différents conti- nents. Les huit participants avaient opté pour des systèmes de jeux distincts, aux- quels ils se sont tenus avec une grande discipline. Certaines nations, les deux pays hôtes en particulier, ont fait d’énormes progrès à cet égard. Quelques équipes tou- tefois ont changé de formation en cours de match. Ces aspects tactiques, qui don- nent une identité à l’équipe,acquièrent une importance croissante semble-t-il. Sur le papier, la France et le Brésil bénéficiaient d’un avantage certain, mais la performance notable d’un outsider ou la prestation fournie par un joueur individuel peuvent aussi décider de la victoire ou de la défaite. Australie Menée par son jeune entraîneur Frank Farina, qui fit preuve d’une intelligence et d’un calme certains, les Australiens ont créé la surprise du tournoi en battant la France 1-0 lors du deuxième match de groupe. Ils ont su développer un jeu collectif, s’appuyer mutuellement, ne pas prendre de risques inutiles et jouer un football chaleureux. En défense, ils avaient adopté le solide système 4-4-2, que la rotation entre Murphy, Moore et Popovic au centre n’a pas déstabilisé. Devant cette ligne évoluaient deux milieux de terrain défensifs Okon et Skoko, qui n’ont pas manqué de faire leur apparition dans les onze mètres adverses pour autant. Sur les ailes, Lazaridis lançait les attaques à gauche et Emerton à droite tout en appuyant les deux attaquants centraux Zane et Corica (ou Zdrilic). Zane s’est particulièrement distingué à l’attaque en essayant de conserver le ballon, attendant le soutien d’un milieu de terrain. Leur excellent jeu de tête fit des ailes aussi une source constante de danger. Brésil Les Brésiliens ont fait confiance à leur système habituel avec quatre défenseurs. De manière inhabituelle dans un premier temps, le soutien de la défense en cas de possession adverse du ballon fut assuré par les défenseurs extérieurs Ze Maria et Leo, car Vampeta, milieu de terrain défen- sif lors du premier match contre le Came- roun, participait souvent à l’attaque. Le tableau a changé quand Vampeta a cédé sa place à Leomar les trois matches sui- vants. Le capitaine sud-américain soutint ses défenseurs intérieurs dans la mesure de ses moyens, afin que les défenseurs latéraux puissent intervenir pour appuyer les offensives latérales et ouvrir de la sorte l’espace requis par les attaquants Washington, Anderson et Leandro. Comme ces trois derniers ont démontré quelques faiblesses pour concrétiser, le Brésil n’a pas réussi à marquer lors des deux derniers matches de groupe. Le milieu de terrain composé de Carlos Miguel, de Ramon et de Fabio a régulière- ment trouvé l’ouverture dans les défenses adverses au moyen de passes précises, sans voir ses efforts couronnés de succès pour autant. L’absence de réussite finit par être fatale au Brésil en demi-finale, qui vit la France s’imposer de peu et se qualifier pour la finale. Cameroun Les Camerounais n’ont pas dérogé au sys- tème 3-5-2 de tout le tournoi. L’épine dor- sale défensive était constituée d’un solide trio: Song, Kalla et Wome. Les ailes étaient très bien garnies aussi avec les joueurs offensifs Geremi et Njanka. Ces joueurs, noyau de l’équipe, ont fourni une pres- tation remarquable, tandis que la contri- bution des milieux de terrain Alnoudji, Olembe et Foe n’a que modestement inflé- chi le cours du jeu. Ceux-ci n’ont pas véri- tablement rempli leur mission de pivot entre la défense et les attaquants Etoo ou Mboma. Ils ne sont jamais parvenus non plus à contrôler le milieu de terrain, obli- geant souvent les défenseurs à faire de lon- gues passes en avant, incapables de vrai- ment inquiéter l’adversaire. Au moyen de dribbles et de courtes passes, les deux attaquants s’efforcèrent de créer des occa- sions de buts, mais manquèrent trop sou- vent d’appui. Notons que les Africains ont enregistré une forte baisse de régime et une perte de créativité à chaque seconde mi-temps. Ils n’ont même pas montré une fraction de leur savoir à l’occasion du seul match qu’il ont remporté. Canada Les Canadiens sont restés fidèles au sys- tème 3-5-2 durant leurs trois matches. Parmi les milieux de terrain, Bent et sou- vent Stalteri aussi ont assuré la couver- ture. Les Canadiens ont souvent cherché le bonheur dans les contre-attaques, lancées par Brennan sur l’aile gauche ou par de longues passes en avant aux attaquants. Le milieu de terrain avançait trop lentement en général, laissant des trous entre défense et attaque. En défense, Jason De Vos affichait une grande assu- rance, il a remporté la plupart des duels de la tête et récupéré bien des balles grâce à son don d’anticipation. S’il est vrai que les Canadiens ont fait preuve d’organisa- tion et de discipline, qu’ils ont montré un caractère décidé et volontaire, il leur a indéniablement manqué l’expérience et la maturité requises face à des adver- saires plus forts. Malgré leur savoir tech- nique, ils n’ont pu garder longtemps la maîtrise du ballon. France Le champion d’Europe et du monde avait de nouveau misé sur le système 4-2-3-1 qui avait fait ses preuves à l’Euro 2000. L’attaquant de pointe (Anelka générale- ment) bénéficiait du soutien immédiat de la ligne de défense que formaient Dugarry, Pires ainsi que Wiltord ou Marlet. Parmi les milieux de terrain défensifs, Vieira assurait les arrières, alors que Carrière partait fréquemment à l’offensive. Les quatre défenseurs (Lizarazu, Silvestre ou Lebœuf, Desailly et Sagnol) ont laissé une impression de solidité et de souveraineté. Ils ont lancé la plupart des attaques par Vieira ou Pires, qui tentaient à leur tour de mettre les attaquants en bonne posi- tion de tir. Très techniques, les Français surent changer de tactique en fonction des circonstances, alternant de rapides attaques ou restant patiemment à l’affût devant une défense adverse compacte. Ils firent par ailleurs preuve d’un grand esprit d’à-propos au moment de saisir les occasions se présentant et de mettre à profit les erreurs de l’adversaire. En somme, les Français ont une fois de plus fait la démonstration de leur très grande classe. Japon Les Japonais débutèrent par un système 3-4-1-2, adapté ensuite en fonction des aptitudes des joueurs, de l’adversaire et de la propre stratégie offensive. Les Japonais sont parvenus à convaincre par leurs apti- tudes techniques et une bonne circulation du ballon en défense.A cet égard, Morioka a montré un grand talent en perturbant très vite le jeu de l’adversaire. Le milieu de terrain que formaient Ono, Inamoto et Hidetoshi Nakata a lui aussi brillé. Ono, sur la gauche, et Ito, sur la droite, surent élargir le jeu quant à eux. A l’attaque, Nishizawa, Suzuki ou Morishima consti- tuaient un duo créatif, mobile, très fort en dribble, et rapide par dessus le marché. Les Japonais avaient adopté une tactique de jeu compacte, conservant les postes de façon systématique. Durant les entraînements précédant la compétition, l’équipe nippone avait beaucoup travaillé la formation de blocs défensifs et offen- sifs. Kawaguchi, le gardien star des Asiatiques, conférait assurance et con- fiance à l’équipe. Ses parades ont lar- gement contribué à la victoire sur le Canada et le Cameroun. Les Japonais sont apparus très concentrés; ils ont affi- ché une bonne préparation tant physique que mentale. République de Corée Les Coréens avaient opté pour un système 3-5-2 flexible, passant parfois au système 4-4-2 selon le jeu de l’adversaire. La défense était composée du capitaine Hong Myung Bo et de Song Chong Gug au centre avec, en outre, deux défenseurs offensifs sur les ailes. Les milieux de terrain, menés par un excellent Yoo Sang Chul, ne comp- tèrent pas les kilomètres parcourus, ren- forçant, selon les circonstances, la défense ou l’attaque, avec le très subtil Choi Sung Yong à l’aile gauche et Kim Do Hoon à la pointe. Les Coréens ont montré des quali- tés athlétiques extraordinaires et une forme leur permettant de tenir la distance. Mexique Le tenant du titre mexicain n’a pas répondu aux grandes attentes qu’il sus- citait. Les Mexicains ont manqué d’as- surance, et leur système 3-5-2 ne s’est pas avéré assez compact pour briser les attaques adverses. Dans les matches de groupe, ils ont encaissé huit buts et n’ont marqué qu’une fois en transformant un coup franc direct contre la Corée. Les Mexicains ont bel et bien fait la preuve de leur savoir technique, de leur vitesse d’exécution, de leur aptitude à combiner, de leur habileté à conserver le ballon; malheureusement presque toutes leurs attaques sont régulièrement venues se briser à proximité des onze mètres dans le meilleur des cas. Bien qu’un certain nombre de joueurs aient laissé une bonne impression, il faudra effectuer de nom- breux changements dans l’équipe pour lui donner une chance de qualification à la Coupe du Monde 2002. La Copa FIFA/Confederaciones, conside- rada como ensayo principal de la Copa Mundial de la FIFA 2002 Corea/Japón™, ofreció la posibilidad de comparar el fútbol de los diversos continentes. Los ocho participantes eligieron diferentes sis- temas de juego, que se mantuvieron con absoluta disciplina. Algunas naciones, como por ejemplo, las dos anfitrionas, rea- lizaron grandes progresos en este sector. Hubo asimismo equipos que variaron sus planteamientos, adaptándolos al desarro- llo del encuentro. Estos aspectos tácticos, que reflejan el carácter de una escuadra, son cada vez más importantes en el fútbol. En el papel, Francia y Brasil tenían todo para cumplir un magnífico desempeño y eran considerados superiores a los demás, pero a veces son decisivas la entrega y la garra de un equipo inferior, así como el rendimiento individual de los integrantes, para una derrota o una victoria. Australia Dirigidos por el joven y astuto entrenador Frank Farina, los australianos depararon la gran sorpresa del torneo al batir 1 a 0 a Francia en su segundo partido de grupo. Mostraron un buen andamiaje colectivo, se apoyaron mutuamente, no corrieron riesgos innecesarios y jugaron con mucho corazón. Su planteo táctico se basó en un sistema 4-4-2, con un sólida marcación en zona, que no se vio perjudicada por las rotaciones de Murphy, Moore y Popovic en el centro. En esta zona operaron dos cen- trocampistas defensivos (Okon y Skoko), infiltrándose este último frecuentemente en el área contraria. Lazaridis (izquierda) y Emerton (derecha) patrullaban las bandas, apoyando a los arietes Zane y Corica (o Zdrilic) que subían por el medio. Zane era el punto de enganche para las acciones ofensivas, reteniendo el balón en caso de necesidad o habilitando a los centrocam- pistas que subían desde atrás. La potencia de los jugadores australianos en el juego aéreo hacía que los centros fueran una fuente de constante peligro. Brasil Los brasileños se basaron en su sistema habitual de cuatro defensores. En el primer partido contra Camerún, fue inusual que, en las situaciones de pérdida de balón, fueran los marcadores centrales Zé María y Leo quienes apoyaran la labor defensiva, y no el centrocampista defen- sivo Vampeta, quien se hallaba frecuen- temente en la vanguardia. El esquema defensivo se modificó cuando Vampeta cedió su puesto a Leomar. El capitán
  • 14. 24 Korea / Japan 2001 25 Tournament Analyses brasileño apoyó con gran entrega a sus marcadores centrales, de modo que los zagueros laterales pudieron irrumpir más a menudo por las bandas, abriendo así la cancha para los delanteros Washington Anderson y Leandro. Sin embargo, la falta de acierto de estos últimos ante la puerta contraria dejó a Brasil sin goles en sus últimos dos encuentros de grupo. A pesar de que la línea media, formada por Carlos Miguel, Ramón y Fabio, abriera espacios en las líneas defensivas adversarias con pases de gran precisión, los delanteros no supieron aprovechar estas ocasiones. La deficiente capacidad goleadora de los bra- sileños fue el motivo de su eliminación en las semifinales, donde los franceses consi- guieron el pase a la final con un único gol. Camerún Camerún planteó un 3-5-2 en todos sus partidos. El espinazo defensivo estuvo for- mado por el potente trío Song, Kalla y Wome, destacando asimismo los late- rales Geremi y Njanka, quienes subían frecuentemente por las bandas. Este quin- teto formó el núcleo de la selección africana y se desempeñó con gran habili- dad. La actuación de los centrocampistas Alnoudji, Olembe y Foe fue mediocre, y no estuvieron en condición de cumplir con su labor de enganche entre la defensa y los delanteros Etoo y Mboma. No supie- ron dominar la zona media de la cancha, de modo que los defensores estuvieron obligados frecuentemente a reventar balo- nes hacia delante, que no aportaron nunca situaciones de peligro. Los dos arietes bus- caban el desbordamiento con gambetas y devolución de paredes, pero estaban demasiado aislados en la punta. Llamó asimismo la atención que los africanos bajaban su rendimiento y creatividad en la segunda mitad de los encuentros. Incluso en su única victoria mostraron solamente fracciones de su verdadero potencial. Canadá Canadá aplicó un 3-5-2 en todos sus partidos. Los centrocampistas Bent y Stal- tieri actuaron a menudo como marcado- res directos. La escuadra canadiense se concentró más bien en contaataques, ini- ciados por Brennan en la banda izquierda o mediante largos pases hacia los atacan- tes. La línea media subía demasiado lenta- mente, con lo cual mediaba un gran espa- cio entre la defensa y el ataque. Jason De Vos fue un sólido y firme defensor, ganó la mayoría de los duelos aéreos e interceptó numerosos balones gracias a su magnífica visión panorámica. El conjunto canadiense estuvo bien organizado, era disciplinado, resoluto y ambicioso, pero le faltó experiencia contra equipos más potentes. Pese a disponer de buena téc- nica, no supieron mantener el balón en su poder durante mucho tiempo. Francia El campeón europeo y mundial confió nuevamente en el 4-2-3-1 aplicado exito- samente en el EURO 2000. El único punta de lanza, Anelka, fue apoyado constante- mente por el trío ofensivo Dugarry,Pires y Wiltord o Marlet. En la zona defensiva de la línea media, Vieira hacía de una especie de barredor delante de la línea de conten- ción, mientras que Carriere subía frecuen- temente al ataque. Los cuatro defensores (Lazarazu, Silvestre o Leboeuf, Desailly y Sagnol) impresionaron por su sólida y firme actuación. Iniciaron la mayoría de los ataques a través de Vieira o Pires, quie- nes intentaban habilitar a los delanteros con pases de precisión milimétrica. Según la situación, los franceses modificaban su táctica, ya sea con vertiginosas arremeti- das, ya sea con pausadas maniobras de acecho delante de una maciza línea de contención adversaria. Supieron aprove- char con gran habilidad cada posibilidad que se les ofrecía, o sacar ventajas de los errores contrarios. En resumen: el con- junto francés volvió a exhibir un fútbol de alta escuela. Japón El cuadro japonés jugó con un 3-4-1-2, que calzaba como un guante en las indi- vidualidades que conformaban el equipo, adaptándolo al rival y a la propia estrate- gia ofensiva. Los futbolistas japoneses bri- llaron con un deslumbrante manejo del balón y pases sagaces entre la defensa –zona en que Morioka hizo gala de gran visión de juego, anticipando constante- mente las jugadas de los adversarios- y la línea media formada por Ono, Inamoto y Hidetoshi Nakata. Cuando Japón armaba el juego, Ono e Ito abrían la cancha a los costados, provocando llegadas de gran peligrosidad al arco contrario por el medio. En el ataque, Nishizawa y Suzuki (o Morishima) formaron un dúo letal – creativo, escurridizo y de extraor- dinaria habilidad gambeteadora. Táctica- mente, Japón fue muy compacto y disci- plinado, manteniendo consecuentemente las posiciones definidas. En los entrena- mientos antes del torneo se concentraron en la formación de bloques tanto en la defensa como en el ataque. La figura estelar de los nipones entre los postes –Kawaguchi- dio al equipo seguridad y confianza, y contribuyó enormemente a las victorias contra Canadá y Camerún con sus extraordinarias atajadas y salva- das. Japón se presentó en este torneo muy concentrado y óptimamente prepa- rado tanto física como mentalmente. República de Corea Corea aplicó un sistema flexible de 3-5-2, cambiando según el estilo de juego de su adversario, a veces incluso a un 4-4-2. La defensa estuvo formada por el capitán Hong Myung Bo y Song Chong Gug en el medio, así como dos zagueros latera- les que subían frecuentemente al ataque. Los centrocampistas, dirigidos por Yoo Sang Chul, no escatimaron esfuerzos para reforzar ya sea la defensa o el ataque, apo- yando al escurridizo Choi Sung Yong en la punta derecha o al ariete Kim Do Hoon en el centro. Los jugadores coreanos hicie- ron gala de magnífico estado físico y, por consiguiente, estuvieron en condición de mantener un alto ritmo de juego. México El poseedor del título México no supo satisfacer las enormes expectativas deposi- tadas en su selección. Los jugadores estu- vieron exentos de confianza, y su sistema 3-5-2 no fue lo suficientemente compacto como para poder neutralizar los ataques contrarios. México recibió ocho goles en sus partidos de grupo, y consiguió anotar apenas uno de tiro libre contra Corea. Lo más alarmante, sin duda, fue la inactivi- dad del ataque. Los mexicanos hicieron gala de buena técnica y rápidas combina- ciones, pero les faltó acierto en los metros finales, desperdiciando así todas las opor- tunidades de concretar.A pesar de la habi- lidad exhibida por algunos jugadores, será necesario efectuar numerosos cambios en la selección con miras al Mundial 2002, siempre y cuando logren clasificarse. Der FIFA/Konföderationen-Pokal, der als Hauptprobe für den Weltpokal 2002 galt, bot die Möglichkeit, den Fussball der verschiedenen Kontinente miteinander zu vergleichen. Die acht Teilnehmer hatten unterschiedliche Spielsysteme gewählt,die mit grosser Disziplin eingehalten wurden. Einige Nationen, wie etwa die beiden Gastgeber, haben besonders in diesem Bereich grosse Fortschritte gemacht. Es gab aber auch Teams, die ihre Formation im Verlauf einer Partie variierten. Diese taktischen Aspekte, die einer Mannschaft ihr Gesicht geben, werden offensichtlich immer wichtiger.Frankreich und Brasilien waren auf dem Papier deutlich höher ein- zuschätzen als die anderen Teams, doch manchmal können eben auch der grosse Einsatz eines Aussenseiters oder die Lei- stungen einzelner Spieler über Sieg oder Niederlage entscheiden. Australien Angeführt von ihrem jungen, aber klugen und ruhig wirkenden Trainer Frank Farina sorgten die Australier in ihrem zweiten Gruppenspiel mit dem 1:0-Sieg gegen Frankreich für die grösste Überra- schung des Turniers. Sie zeigten vorbildli- chen Teamgeist, unterstützten sich gegen- seitig, gingen keine unnötigen Risiken ein und spielten mit viel Herz. In der Abwehr praktizierten sie mit ihrem 4-4- 2-System eine solide Raumverteidigung, die auch durch die Rotation von Murphy, Moore und Popovic im Zentrum nicht ins Wanken kam. Davor sicherten zwei defensive Mittelfeldspieler ab, Okon und Skoko, der aber häufig auch am gegneri- schen Strafraum auftauchte. Auf den Aus- Japanese captain Nakata used his experience to win the semifinal against Australia.