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Report
FI FA
FIFA Confederations Cup
FIFACOPA
CONFEDERACIONES
M-1C 99.
MEXICO 99
Technical Report
FIFA Confederations Cup 1999
25 July- 4 August 1999
Rapport Technique
Coupe FIFA/Confédérations 1999
25 juillet - 4 août 1999
Informe Técn*ico
Copa FIFA/Confederaciones 1999
25 de julio - 4 de agosto de 1999
Technischer Bericht
FIFA/Konföderationen-Pokal 1999
25. Juli - 4.. August 1999
Fédération Internationale de Football Association
President Joseph S. Blatter (Switzerland)
General Secretary Michel Zen-Ruffinen (Switzerland)
Address FIFA House
Hitzigweg 11
P.O. Box 85
8030 Zurich
Switzerland
Telephone number 41-1/384 9595
Telefax Number 41-1/384 9696
Internet www.fifa.com
FIFA
Organizing Committee for the FIFA/Confederations Cup
and the Club World Championship
Chairman Al Dabal Abdullah K. (Saudi Arabia)
Deputy Chairman Omdal Per Ravn (Norway)
Members Teixeira Ricardo Terra (Brazil)
Dempsey Charles J. CBE (New Zealand)
Blazer Chuck (USA)
Bhamjee Ismail (Botswana)
Mariz Julio (Brazil 2000)
Mexico 99
Contents
Table of contents
rreiace Joseph S. Blatter 4
Abdullah K. Al-Dabal 6
Tournament analysis Survey of Results 8
Tournament Data 9
Overall analysis 10
Tactical-technical analysis 20
-
'yearn analysis
_
Bolivia 34
Brazil 40
Egypt 46
Germany 52
Mexico 58
New Zealand 64
Saudi Arabia 70
USA 76
Semi-finals 82
Play-off for third place 88
Final 91
Stadium (Azteca) 96
Refereeing Farouk Bouzo 98
Medical Report Prof. Dr. Toni Graf-Baumann and Dr. Rudy Gittens 102
SOS Prominent FIFA guests at SOS Children's Villages Mexico 111
Mexico 99
Preface
Although it is still a relatively young
inclusion in FIFAs range of international
competitions, the FIFA Confederations
Cup has already had at least its share of
media attention and controversy. That,
however, is not surprising when one
considers that this tournament involves
the best of each of the six continental
confederations of FIFA, ensuring not
only crowds and television audiences but
also excitement and football of the
highest quality.
While Germany, the European
Champions from 1996, had declined to
play in Saudi Arabia in December 1997,
they reversed this decision and were able
to represent Europe in Mexico, even
though without some of their first-choice
players. This time, the eight teams
unfortunately did not include France,
and the unforeseen absence of the new
World Champions sparked off a further
debate about the validity of the event and
its timing in the international calendar of
major events.
There is nobody more aware than I of
the need to find a solution to internatio-
nal fixture congestion, the consequences
of which were again seen in Mexico. But
in solving this congestion, we need to
remain aware too of the justification of
integrating this event into such a
calendar.
The matches in Mexico ended up
providing a wealth of entertaining
matches, with the Brazilians repeatedly
finding sparkling form but finally being
outwitted by the resilient and highly
motivated Mexicans, and even the less
glamorous teams like New Zealand, Saudi
Arabia and South Africa making their
vital contributions. Such a direct contrast
of footballing cultures made not only for
an interesting comparison of styles but
also for a fascinating and sometimes
unexpected reappraisal of the internatio-
nal football hierarchy.
Mexico took the Confederations Cup
to its heart with no less thoroughness
than it had done for two World Cups,
Joseph S. Blotter, FIFA President
revealing itself once again as a true
football country. That the Mexican team
then proceeded to win the Cup, and in
such fine style, was in itself a reward not
only for the efforts of the team under
inspirational coach Manuel Lapuente but
also for the entire country, for the
enthusiastic manner in which they
committed themselves to the success of
the event.
In introducing this report, I extend
my thanks to the Mexican hosts, but also
to the eight teams that followed FIFAs
call and took part in this important inter-
continental showdown. They have all
played their part in helping establish the
Confederations Cup as an important
integral element in the worldwide
football programme that we are trying so
hard to establish.
Bien qu'elle soit une innovation encore
relativement récente dans le programme
des compétitions internationales de la
FIFA, la Coupe des Confédérations de la
FIFA a déjà au moins attiré une bonne
partie de l'attention et des controverses
des médias. Ce n'est cependant guère
surprenant quand on considère que ce
tournoi réunit l'élite de chacune des six
confédérations continentales de la FIFA
et garantit de ce fait non seulement une
foule de spectateurs et de téléspectateurs,
mais suscite aussi à la fois la fascination
et un football du plus haut niveau.
Alors que l'Allemagne, championne
d'Europe 1996, avait refusé de jouer en
Arabie Saoudite en décembre 1997, elle se
ravisa cette fois et fut en mesure de
représenter l'Europe au Mexique, certes
sans quelques-uns de ses joueurs de tout
premier plan. Cette fois, ce fut la France
qui ne fut pas au nombre des huit
équipes, et l'absence imprévue des
nouveaux champions du monde
provoqua un nouveau débat sur le bien-
fondé de l'événement et son insertion
dans le calendrier international des
grandes manifestations .
Personne n'est plus conscient que moi
de la nécessité de trouver une solution à
la surabondance de manifestations
internationales, dont on a de nouveau pu
voir les conséquences au Mexique. Mais
pour résoudre ce problème, il convient
d'avoir aussi présent à l'esprit les bonnes
raisons d'intégrer cette manifestation
dans un tel calendrier.
Le tournoi disputé au Mexique a
finalement produit une foule de matchs
intéressants, où l'on vit les Brésiliens
afficher à plusieurs reprises une forme
éblouissante, mais qui furent finalement
pris en défaut par des Mexicains
accrocheurs et fortement motivés, et où
des équipes moins prestigieuses comme
la Nouvelle-Zélande, l'Arabie Saoudite et
l'Afrique du Sud ont su réaliser de
remarquables prestations. Un contraste
aussi direct des cultures footballistiques
ne rend pas seulement intéressante la
comparaison des styles, mais conduit
aussi a une réévaluation fascinante et
parfois inattendue de la hiérarchie
internationale du football.
Le Mexique, qui prit à cœur la Coupe
des Confédérations et l'organisa avec au
moins autant de sérieux qu'il l'avait fait
pour les deux Coupes du monde, se
révéla une fois de plus une véritable
grande nation footballistique. Qu'à partir
de là, la sélection mexicaine soit arrivée à
remporter la Coupe et ce avec autant de
panache constitue en soi une belle
récompense non seulement pour les
efforts de l'équipe entraînée par le très
Mexico 99
The President
inspiré Manuel Lapuente, mais aussi pour
la population toute entière, dont
l'enthousiasme contribua largement au
succès de la manifestation.
A l'occasion de ce rapport, j'adresse
mes remerciements non seulement à nos
hôtes mexicains, mais aussi aux huit
équipes qui ont répondu à l'appel de la
FIFA et participé à cette importante
compétition intercontinentale. Ils ont
tous joué leur rôle et contribué à établir
la Coupe des Confédérations comme
partie intégrante du programme du
football international que nous nous
efforçons d'installer.
Apesar de ser relativamente joven entre
las competiciones internacionales de la
FIFA, la Copa FIFA/Confederaciones ha
despertado ya el interés y desatado la
polémica en la prensa mundial. Esto no
es sorprendente si se considera que en el
torneo participan las mejores selecciones
de las seis confederaciones continentales
de la FIFA, lo cual es garantía no sólo de
una enorme multitud de espectadores y
una amplia audiencia televisiva, sino
también de un fútbol de la máxima
categoría. Alemania, campeón europeo de
1996, había rechazado participar en
Arabia Saudita en diciembre de 1997,
pero esta vez decidió representar a
Europa en México, aunque sin algunos de
sus mejores jugadores. Lamentablemente,
Francia no figuró entre los ocho equipos,
y esta ausencia imprevisible del nuevo
campeón mundial volvió a encender el
debate sobre la validez de este torneo y su
fecha en el calendario internacional de
grandes acontecimientos.
No creo que nadie esté tan convenci-
do como yo de la necesidad de hallar una
solución a esta congestión de fechas
internacionales, cuyas consecuencias se
pudieron observar nuevamente en
México. Pero en el momento de resolver
esta congestión, debemos considerar
asimismo la justificación de integrar este
acontecimiento en dicho calendario .
El torneo en México proporcionó una
gran abundancia de partidos rutilantes y
espectaculares, con un Brasil que volvió a
encontrar su brillante forma pese a ser
superado en la final por una fuerte y
potente escuadra mexicana altamente
motivada. Incluso equipos menos
atractivos como Nueva Zelanda, Arabia
Saudita o Bolivia contribuyeron enorme-
mente al éxito de esta competición. Tal
contraste de estilos y culturas futbolísti-
cas no sólo significó una comparación
interesante de esquemas, sino también
una fascinante y, a veces, inesperada
revaloración de la jerarquía futbolística
internacional.
México asumió con todo corazón la
organización de la Copa de Confedera-
ciones, aplicando la misma minuciosidad
demostrada en las dos Copas Mundiales
de la FIFA y corroboró una vez más ser
una verdadera nación futbolística . Que
México se alzara luego con el título, y de
manera tan convincente, fue una recom-
pensa tanto para el equipo dirigido por el
ingenioso técnico Lapuente, como para
todo el país por la manera entusiasta en
que se entregaron para conseguir que el
evento se convirtiera en un éxito rotundo.
Con estas líneas deseo agradecer
también a los anfitriones mexicanos y a
los ocho equipos que siguieron el
llamado de la FIFA y participaron en este
duelo intercontinental tan importante.
Todos ellos contribuyeron a establecer la
Copa Confederaciones como un impor-
tante elemento integrante del programa
mundial del fútbol que tratamos de
instituir con gran esfuerzo.
Obwohl der FIFA Konföderationen-
Pokal erst seit relativ kurzer Zeit zu den
offiziellen FIFA-Wettbewerben gehört,
hat er doch schon einige Beachtung in
den Medien erlangt und zu einigen
Kontroversen geführt. Das ist jedoch
nicht weiter verwunderlich, wenn man
bedenkt, dass an diesem Turnier die
besten Mannschaften der sechs FIFA-
Kontinentalmeisterschaften teilnehmen,
was Fussball auf höchster Ebene ver-
spricht und die Zuschauer in Massen in
die Stadien und vor den Fernseher lockt.
Während Deutschland, Europameister
1996, im Dezember 1997 noch darauf
verzichtet hatte, in Saudiarabien anzutre-
ten, war die deutsche Mannschaft nun
dieses Jahr bereit, Europa in Mexiko zu
vertreten, obwohl etliche seiner besten
Spieler nicht teilnahmen. Leider gehörte
Frankreich dieses Jahr nicht zu den acht
Teams; die unvorhergesehene Abwesen-
heit des neuen Weltmeisters hat der
Debatte um die Berechtigung des
Wettbewerbs und dessen Platz im
internationalen Spielkalender wieder
neue Nahrung gegeben.
Es gibt wohl kaum jemanden, dem
die Notwendigkeit einer Harmonisierung
des Spielkalenders bewusster ist als mir -
die Auswirkungen der eng gesteckten
Termine waren ja auch in Mexiko wieder
sichtbar -, aber wir dürfen trotz der
Häufung der Spiele nicht vergessen, dass
dieser Wettbewerb ein Anrecht auf einen
Platz im Kalender hat.
Die Spiele in Mexiko boten eine Fülle
an unterhaltsamen Matchs: Die Brasilia-
ner waren in glänzender Form, wurden
aber letztlich doch noch von den unver-
wüstlichen und hochmotivierten Mexika-
nern ausgetrickst, und sogar die weniger
glanzvollen Teams wie Neuseeland,
Saudiarabien und Südafrika leisteten
einen wichtigen Beitrag. Die direkte
Konfrontation der verschiedenen
Fussballkulturen führte nicht nur zu
interessanten Stilvergleichen, sondern
auch zu einer faszinierenden und
manchmal unerwarteten Neubewertung
der internationalen Fussballhierarchie .
Mexiko hinterlässt mit der sorgfälti-
gen Organisation des Konföderationen-
Pokals - die den zwei Weltpokalen in
nichts nachstand - einen exzellenten
Eindruck und hat einmal mehr bewiesen,
dass es eine echte Fussballnation ist. Dass
die mexikanische Mannschaft dann auch
noch den Pokal gewann, und das mit
unvergleichlichem Stil, war eine verdiente
Belohnung für die Anstrengungen des
Teams unter der inspirierenden Führung
des Trainers Manuel Lapuente einerseits
und andererseits für das ganze Land, das
sich mit viel Enthusiasmus für das
erfolgreiche Gelingen des Anlasses
eingesetzt hatte.
Ich möchte mich an dieser Stelle bei
den mexikanischen Gastgebern sowie den
acht Mannschaften, die dem Ruf der
FIFA gefolgt waren und an diesem
wichtigen interkontinentalen Showdown
teilnahmen, bedanken. Sie alle haben
dazu beigetragen, den Konföderationen-
Pokal zu einem wichtigen integralen
Bestandteil des weltweiten Fussball-
programms zu machen, um dessen
Etablierung wir uns so sehr bemühen.
i
-
UL,
Mexico 99
Forewords
After the first Confederations Cup in
Riyadh in December 1999 had proved a
complete success from every point of
view, the Organising Committee made a
good choice for the second tournament.
Mexico had already been the scene of a
number of major sporting events, such as
the World Cup in 1970 and 1986, the
Olympic Games in 1968 and the World
Youth Championship U-20 in 1983, and
once again they assembled an excellent
group to organise this competition. For
our Organising Committee it was both a
pleasure and a satisfying experience to
work together with our friends from the
local organising committee and the
national association, the result being a
superb FIFA competition. Nothing was
left to chance and top-level professional-
ism was the order of the day; LOC
chairman Alessandro Burrillo was
justifiably proud of the efforts of the
team led by Justino Compean, Mario
Chavez and Roberto Alvarez. The
excellent co-operation that was seen
between the national association and the
LOC is not something that can just be
taken for granted; President Enrique
Borja and his Vice President Hugo Kiese
were the ideal partners for the LOC.
From the sporting point of view, things
turned out to be at the same high level as
the organisation. On a number of
occasions the stadiums in Guadalajara
and Mexico D.F. were sold out as the fans
flocked in to watch matches of the
highest quality. The excellent facilities
and the perfectly prepared playing
surfaces for all 16 matches helped to
ensure optimum conditions for the
players. For their efforts, our thanks go
again to all of those officials and workers
who played a part in providing an ideal
environment for the tournament.
That there is a passionate love for the
game of football in the land of the Aztecs
and Mayas has long been known, and we
were able to experience this Mexican
enthusiasm at close range. In the com-
pany ofour Mexican friends and hosts we
Abdullah K. AI-Dabol, Chairman of
the Committee forthe FIFA/Confederations
Cup 1999 Mexico
enjoyed many wonderful and unique
events and experiences, accompanied
very often by the moving and unforgetta-
ble sound of the mariachis. These
moments will go into our store of
treasured memories.
The next section of the text will
describe the 16 matches in the Jalisco
stadium in Guadalajara and the Aztec
Stadium in Mexico D.F., as well as the
infrastructure and the organisation of the
second Confederations Cup to be held
under the auspices of FIFA. Despite the
regrettable absence of World Cup
winners France, the tournament proved
to be of real world class, thanks to the
superb performance of the Mexicans, as
well as the excellent showing of the
young Brazilians, the competitiveness
and the skills of the USA and the surpris-
ingly high level of skilful football that was
played by Saudi Arabia.
Our thanks go also to the members of
the Technical Study Group and to the
authors of this report, who have captured
the most important aspects of this FIFA/
Confederations Cup.
Après le succès obtenu sur tous les plans
par la Coupe des Confédérations de la
FIFA organisée en décembre 1997 à Riad,
le choix du Comité Organisateur pour
l'organisation de la deuxième édition
s'est révélé très heureux. Le Mexique, qui
a déjà accueilli de nombreuses manifesta-
tions d'envergure comme les Coupes du
Monde 1970 et 1986, les Jeux Olympiques
d'été 1968 ainsi que le Championnat du
Monde U-20 de 1983, mit de nouveau à
disposition une équipe d'organisateurs de
tout premier plan. Grâce au travail de nos
amis du Comité Organisateur Local et de
la Fédération Mexicaine, notre Comité a
pu assister à une excellente compétition
sous l'égide de la FIFA. Tout fut programmé
et mis en oeuvre avec le plus grand
professionnalisme ; rien ne fut laissé au
hasard. C'est à juste titre que le Président
du CO, Alessandro Burrillo, put se
montrer très fier de son équipe formée
autour de Justino Compean, Mario
Chavez et Roberto Alvarez. L'excellent
contact établi entre la fédération
nationale et le COL n'était pas gagné
d'avance ; le Président Enrique Borja et
son adjoint Hugo Kiese furent les
partenaires exemplaires du COL.
Le niveau élevé de l'organisation se
retrouva également au plan sportif. C'est
à guichets fermés que l'on a pu suivre des
matches de niveau mondial dans les
stades de Guadalajara et de Mexico ; bien
entendu, ce succès n'était pas étranger à
la qualité exceptionnelle des installations
et des pelouses parfaitement préparées,
qui offrirent des conditions optimales
aux 16 rencontres . A tous les officiels et
collaborateurs qui y ont contribué, nous
réitérons ici nos plus vifs remerciements.
Comme chacun sait, l'importance que
revêt le football au Pays des Aztèques et
des Mayas est sans limite ; nous avons pu
nous en rendre compte "de visu " une
fois de plus pendant le tournoi. Nous
avons eu l'occasion de vivre de grands
moments et de nouer des contacts très
cordiaux avec nos amis mexicains. Tout
ceci, dans l'ambiance enthousiasmante et
émouvante de la musique des " Mariachis ".
Ces moments resterons inoubliables !
Le pages qui suivent relatent les 16
matches disputés dans les stades Jalisco
de Guadalajara et Aztèque de Mexico, sans
Mexico 99
The Chairman
oublier l'infrastructure et l'organisation de
cette deuxième édition de la Coupe des
Confédérations qui se déroule sous l'égide
de la FIFA. Malgré l'absence regrettable du
champion du monde, la France, ce tournoi
atteignit un niveau comparable au Mondial
grâce à l'excellente sélection du Mexique, à
la jeune équipe brésilienne, à la combativité
et à la technicité des Américains ainsi qu'au
niveau de jeu élevé des étonnants Saoudiens.
Nos remerciements s'adressent
également à nos collègues du Groupe
d'Etude Technique ainsi qu'aux auteurs
de ce rapport qui ont su appréhender
avec une grande conscience
professionnelle les aspects essentiels de
cette Coupe des Confédérations.
Tras una competición muy exitosa en
diciembre de 1997 en Riad, la Comisión
Organizadora volvió a celebrar un
triunfo rotundo en el segundo torneo
oficial de la Copa FIFA/Confederaciones .
México, escenario de varios grandes
acontecimientos de la FIFA, como los dos
Mundiales de 1970 y 1986, los JJOO de
1968 y el Campeonato Mundial Juvenil
Sub-20 de 1983, ofreció nuevamente una
organización de la máxima categoría.
Para la Comisión Organizadora de la
FIFA fue un enorme placer y alegría
volver a trabajar junto a amigos nuevos y
conocidos del Comité Organizador Local
(COL) y de la Federación Mexicana de
Fútbol, siendo el resultado nuevamente
un magnífico torneo. Nada se libró al
azar, reinó un profesionalismo total y el
Presidente del COL, Alejandro Burrillo,
pudo estar totalmente orgulloso de su
equipo formado por Justino Compeán,
Mario Chávez y Roberto Álvarez. Igual-
mente, el contacto entre la Federación
Mexicana y el COL fue excelente; el
presidente Enrique Borja y el vicepresidente
Hugo Kiese fueron los colaboradores
ideales del COL.
La excelencia en el sector deportivo
fue similar a la del organizativo. En los
estadios de Guadalajara y México D.F.,
generalmente con un lleno completo, se
vieron partidos del mayor nivel inter-
nacional. A ello contribuyeron, sin duda
alguna, también las perfectas instalaciones
y la extraordinaria calidad de los terrenos
de juego, que ofrecieron óptimas condi-
ciones en los 16 encuentros. Extendemos
nuestro profundo agradecimiento a todos
aquellos funcionarios y trabajadores que
han contribuido a este gran éxito del
torneo.
Como se sabe, la pasión por el fútbol
no conoce límites en el país de los aztecas
y mayas, hecho que hemos podido
comprobar de nuevo directamente
durante el torneo. Hemos experimentado
hermosas vivencias y momentos sin igual
en el círculo de nuestros amigos
mexicanos y, como siempre, al son de las
inolvidables melodías de los mariachis.
¡No olvidaremos jamás esos momentos
tan especiales!
En las próximas páginas analizaremos
los 16 partidos en los estadios de jalisco
en Guadalajara y el Azteca en México
D.F., así como la infraestructura y
organización de este segundo torneo
oficial celebrado bajo los auspicios de la
FIFA. Pese a la lamentable ausencia del
campeón mundial Francia, la
competición ofreció presentaciones de
formato mundialista, gracias a la
magnífica actuación de la selección
mexicana, a la gran exhibición
futbolística de la joven escuadra
brasileña, a la garra de los briosos
norteamericanos y al buen fútbol de los
hábiles y sorprendentes saudís.
Asimismo hago extensivo mi
agradecimiento a los miembros del
Grupo de Estudio Técnico, así como a los
autores del presente Informe, por haber
sabido recopilar los aspectos más
importantes de esta competición con
todo profesionalismo y esmero.
Nachdem der erste Konföderationen-
Pokal im Dezember 1997 in Riad so
durchschlagenden Erfolg hatte, traf die
FIFA mit Mexiko als Ausrichter für das
zweite Turnier eine gute Wahl. Mexiko
war schon oft Austragungsstätte
verschiedener Sportanlässe, allen voran
der FIFA-Weltpokale 1970 und 1986,
der Olympischen Spiele 1968 und der
FIFA-Junioren-Weltmeisterschaft 1983.
Die Erfahrungen, die es bei diesen
Anlässen gesammelt hatte, kamen ihm
bei der Organisation des
Konföderationen-Pokals zugute. Die für
die FIFA-Organisationskommission
angenehme und fruchtbare
Zusammenarbeit mit alten und neuen
Freunden vom lokalen Organisations-
komitee und dem Nationalverband
brachte einen ausgezeichneten
Wettbewerb hervor.
Nichts wurde dem Zufall überlassen
und Professionalität auf höchster Ebene
prägte den Tagesablauf; LOK-Präsident
Alejandro Burrillo war zurecht stolz auf
sein Team, das von Justino Compean,
Mario Chavez und Roberto Alvarez
geleitet wurde. Die exzellente Zusammen-
arbeit zwischen dem mexikanischen
Fussballverband und dem LOK war nicht
selbstverständlich ; doch Präsident
Enrique Borja und sein Stellvertreter
Hugo Kiese waren die idealen Partner für
das LOK.
Auch in sportlicher Hinsicht erreichte
der Wettbewerb ein hohes Niveau. Die
Spieler traten in Guadalajara und Mexiko
City einige Male vor ausverkauften
Rängen auf, als die Fans in die Stadien
strömten, um Spiele der Luxusklasse zu
sehen. Die erstklassigen Einrichtungen
und die für alle Begegnungen einwandfrei
präparierten Spielfelder boten den
Spielern optimale Voraussetzungen.
Unser Dank gilt all den Offiziellen und
Helfern, die dem Turnier mit ihrem
unermüdlichen Einsatz ein ideales
Umfeld schufen.
Dass das Land der Azteken und
Mayas ein Land passionierter Fussball-
liebhaber ist, war schon lange bekannt,
und wir durften diesen mexikanischen
Enthusiasmus aus nächster Nähe
miterleben. In der Gesellschaft unserer
mexikanischen Freunde und Gastgeber
erlebten wir viele wunderbare und
einzigartige Momente - sehr oft begleitet
von der ergreifenden und unvergesslichen
Musik der Mariachis -, die uns immer in
Erinnerung bleiben werden.
Dieser Bericht analysiert die 16 Spiele
im Jalisco-Stadion in Guadalajara und im
Azteken-Stadion in Mexiko City sowie die
Infrastruktur und die Organisation des
zweiten Konföderationen-Pokals unter der
Ägide der FIFA. Trotz der bedauerlichen
Abwesenheit des Welt-meisters Frankreich
war das Turnier ein Anlass derWeltklasse,
nicht zuletzt dank der beeindruckenden
Vorstellung der Mexikaner, der
hervorragenden Leistung der jungen
Brasilianer, des Wettbewerbsgeists und der
Fähigkeiten der USA und des überraschend
hohen Spielniveaus von Saudiarabien.
Unser Dank geht auch an die
Mitglieder der Technischen Studiengruppe
und an die Verfasser dieses Berichts, die
die wichtigsten und interessantesten
Aspekte des Wettbewerbs auf Papier
festgehalten haben .
Survey of Results
FIfA
CONFEDE IONES
'M EXICO 1999
Fi rst Stage
Group A
25 .7.99 Mexico City
25 .7.99 Mexico City
27.7.99 Mexico City
27.7.99 Mexico City
29.7.99 Mexico City
29.7.99 Mexico City
Group B
24 .7.99 Guadalajara
24 .7.99 Guadalajara
28.7.99 Guadalajara
28.7.99 Guadalajara
30.7.99 Guadalajara
30.7.99 Guadalajara
Semi-Finals
1.8.99
1.8.99
3rd/4th Place
Final
4.8.99
00
0
0
0
FI FI
Mexico, SaudiArabia, Bolivia, Egypt
Mexico City
Guadalajara
3.8.99 Guadalajara
Mexico City
Brazil, Germany, NewZealand, USA
Brazil vs Germany
New Zealand vs USA
Germany vs New Zealand
Brazil vs USA
USA vs Germany
New Zealand vs Brazil
USA vs Saudi Arabia
Mexico vs Brazil
FINAL COMPETITION
(2-1)
(3-0)(0-0)(2-0)(0-2)(0-0)
4-0 (0-0)
1-2 (0-1)
2-0 (2-0)
1-0 (1-0)
2-0 (1-0)
0-2 (0-1)
Anders Frisk (SWE)
Oskar Ruiz Acosta (COL)
Brian Hall (USA)
YoungJoo Kim (KOR)
UbaldoAquino(PAR)
Oskar Ruiz Acosta (COL)
Gilberto Alkala (MEX)
Ubaldo Aquino (PAR)
Coffie Codjia (BEN)
Anders Frisk (SWE)
Gilberto Alkala (MEX)
YoungJoo Kim (KOR)
Second Stage
Mexico vs USA 1-0 (0-0) YoungJoo Kim (KOR)
Brazil vs Saudi Arabia 8-2 (4-2) Oskar Ruiz Acosta (COL)
2-0 (1-0) Ubaldo Aquino (PAR)
4-3 (2-1) Anders Frisk (SWE)
1 . Brazil
2 . USA
FI FA
1 . Mexico 3 2 1 0 8-3 7
2 . Saudi Arabia 3 1 1 1 6-6 4
3 . Bolivia
4. Egypt
3 0 2 1 2-3 2
4 0 2 2 5-9 2
3 3 0 0 7-0 9
3 2 0 1 4-2 6
3. Germany 3 1 0 2 2-6 3
4. New Zealand 2 0 0 2 1-6 0
RANKING
1. Mexico
2. Brazil
3. USA
4. Saudi Arabia
5. Germany
6. Bolivia
7. Egypt
8. New Zealand
Bolivia vs Egypt 2-2
Mexico vs Saudi Arabia 5-1
Saudi Arabia vs Bolivia 0-0
Mexico vs Egypt 2-2
Egypt vs Saudi Arabia 1-5
Bolivia vs Mexico 0-1
Mexico 99
Tournament Analysis
Tournament Data
MEX 99
Number of goals scored: 55
Average per match: 3 .44
Number of wins: 13
Number of draws: 3
Number of wins by golden goal: 1
Number of decisions by penalty-kicks:
Number of penalties awarded:
Number of goals scored
by substitutes: 3
Number of wins after
conceding 1st goal:
KSA 97
52
3.25
13
2
1
Highest score: 8-2 6-0
(BRA vs KSA) (BRA vs AUS)
6
WINNERS OF THE FIFA/CONFEDERATIONS CUP 1992-1999
BASIC MATCH DATA THE VENUES AND STADIA IN BRIEF
MEX 99 KSA 97
Total number of spectators: 970,000 293,500
MEXICO CITY
Azteca National Stadium
Average per match: 60,625 18,344 Capacity: 115,000
Average of actual time played: 56'30" 64'20" 6 group matches
1 semi-final
final match
CAUTIONS AND EXPULSIONS Average per match: 56,500
Yellow cards: 56 66
Two yellow cards in one match: 8 2 GUADALAJARA
Red cards: 6 2 Capacity: 60,000
6 group matches
1 semi-final
1 match for thr third place
Average per match: 51,000
Tournament Final Result Referee
1992 1st Intercontinental Champions Cup Saudi Arabia vs Argentina 1-3 (0-2) Lim Kee Chong (MUS)
1995 2a Intercontinental Champions Cup Argentina vs Denmark 0-2(0-1) Bujsaim (UAE)
1997 FIFA/Confederations Cup Brazil vs Australia 6-0(3-0) Un Prasert (THA)
1999 FIFA/Confederations Cup Mexico vs Brazil 4-3(2-1) Anders Frisk (SWE)
Mexico 99
The FIFA Confederations Cup Mexico 99
brought together two former World
Champions, two CONCACAF champions
and four teams that have seen action in
World Cup final rounds at some time in
the past. Things to look out for at this
tournament would be the artistry of
Brazil, the grit and organisational
strength of Germany, the rivalry between
Egypt and Saudi Arabia whose desire to
defeat each other can hardly be equalled,
a USA team eager to have another go at
Brazil who had defeated them by a single
goal three times in their last four
meetings, plus Mexico, the Americans'
geographical neighbours and close rivals,
and currently CONCACAF champions .
Bolivia knew that the high altitude of
Mexico City could only be to their
advantage, while New Zealand were
simply pleased to be able to play matches
against the great footballing countries of
the world. What a mixture of styles, from
the creativity of Brazil and Mexico to the
physical and mental strength of the USA
and New Zealand. It looked as if it would
be a treat for football fans. But was it?
The Germans were under-prepared and
were eliminated after the first round,
humiliated by Brazil and defeated by the
USA for the second time this year. True,
they were short of some top players,
because ofinjuries and club
commitments, but what should have been
an ideal opportunity for their youngsters
to prove their worth turned out to be a
frustrating and soul-searching experience
for Erich Ribbeck and his technical staff.
Brazil were also short of stars, but their
youngsters shone instead, leaving many to
envy the talent God has given to that
nation. Egypt were an exciting team to
watch, and had it not been for their
unsound temperament against Saudi
Arabia they could have provided Brazil
with a handful in the semi-final. The USA
produced some good results, but their
emphasis on solid defending deprived
them of the opportunity to be more
creative in attack. Host country Mexico
FIFA Confederations Cup
Mexico 1999
10
Tournament Analysis
knew that their reputation at home, plus
the altitude advantage, would make them
hard to beat, especially in their current
form. They did not disappoint their fans,
and the final with Brazil brought together
two very strong teams.
Tournament scheduling
The Confederations Cup is a very
important event for some countries,
while to others it may appear as an extra
burden for the top players - yet another
intense competition, and a further
reduction in the time available for rest
and recuperation.
For countries from Asia, Oceania,
CONCACAF and Africa, this competition
is an opportunity for them to test their
strength and to play against some of the
world's top footballers .
The time ofyear selected for this
tournament needs to be studied carefully,
so that the best players are available with
the approval of their clubs. Germany's
weak performances this time may well
affect the reputation they have earned as
a top football nation. No one will later
remember that some of their star players
were absent, that their preparation was
inadequate and that their young players
were not yet ready for such a tourna-
ment.
Then there is the playing schedule of
the tournament itself. The closeness of
matches may not have allowed enough
time for recovery, and the complaints of
some coaches may well be justified. Was
enough rest time provided for the
players, especially those who might be
nursing minor injuries?
Overall, however, there is no doubt that
this competition can be seen as a valuable
addition to the calendar and one hopes
that it will continue.
Technical level of the tournament
The great interest shown in this
tournament, the Confederations Cup
1999 in Mexico, was justified in all
respects . The fans wanted to see good
football, not only in terms oforganisation,
but from the technical, tactical and good
sportsmanship angles as well.
Some countries learned good lessons
from the experience of playing against
the top nations, others used it as a basis
for planning future improvements and as
a chance to get their players ready for
their next international competitions.
This Confederations Cup showed
once again the two faces of football.
Firstly it is a team game, and just relying
on individual skills the whole time will
not bring success. But secondly,
outstanding individual players are still
necessary to provide that decisive
element. Examples of that excellence this
time came from the young Ronaldinho,
as well as from the experienced Matthäus,
who demonstrated that he is still in
excellent form.
The composition of the two groups
was as follows:
Group A
Mexico (CONCACAF)
Saudi Arabia (AFC)
Bolivia (CONMEBOL)
Egypt (CAF)
Group B
Brazil (CONMEBOL)
Germany (UEFA)
New Zealand (OFC)
United States (CONCACAF)
Group A proved to be well-balanced,
with CONCACAF area champions
Mexico taking first place.
Mexico took advantage of the fact
that they were playing at home, which
helped them against their tough
opponents, and they improved steadily as
the tournament went on.
They even managed to compensate
for the absence of their star forward
Hernandez .
Saudi Arabia played better in every
match, with good individual performances
as well as a healthy team spirit. The quality
of this team showed that Asian football
has made good progress and taken a big
step forward. Their qualification for the
second round was a huge success for them.
Egypt played with style, yet failed to
qualify for the next round; in the decisive
third group game they were clearly
outplayed by Saudi Arabia.
Bolivia brought along a powerful
squad and gave a balanced performance
in all three group games; with a little
more luck they would have been able to
qualify for the second round.
In Group B, Brazil, the world's
number one team in the FIFA rankings,
came with a partly new squad - young
talent lining up alongside experienced
players to provide the usual skilful blend.
They included a number of their
European players, and they showed
clearly that they knew all about the
limelight of big tournaments.
The USA demonstrated very good
teamwork and playing style, looking
promising for the future. Their
qualification for the second round was
thoroughly well deserved.
Germany did not bring along their
best squad, with players like Bierhoff,
Effenberg, Jeremies, Kirsten and Möller
missing. Some younger players were
given their places in the hope that they
would develop for the future, but the
plan did not always work. Developments
of this kind necessarily take time. With
the players available for selection,
Germany soon ran out of steam and early
elimination was the logical outcome.
New Zealand represented Oceania
and wanted to improve their technique
through high-level competition. The
team showed that they are keen and
determined to raise the standard of their
performances at international level.
The opportunity provided by this inter-
continental competition was appreciated
by the coaches; it gave them and the
players a chance to compare their
strengths with the best in the world and
to check their development.
FIFA
Opening match in Mexico D.F. between
Mexico and Saudi Arabia 5-1 (3-0).
Demonstrating technical perfection,
Francisco Palencia gives Al-Harbi Ibrahim
no chance to intervene.
Match d'ouverture entre le Mexique et
l'Arabie Saoudite 5-1 (3-0). La technique
parfaite de Francisco Palencia ne laisse
aucune chance d'intervention à AI-Harbi
Ibrahim.
Partido inaugural en la Ciudad de México
entre la selección mexicana y Arabia
Saudí, que finalizó con el resultado de
5-1 (3-0). Francisco Palencia, excelente
técnicamente, no deja intervenir a AI-
Harbi Ibrahim.
Eröffnungsspiel in Mexiko D.F. zwischen
Mexiko und Soudiarabien 5-1 (3-0).
Francisco Palencia, technisch perfekt,
lässtAI-Harbi Ibrahim keine Chance zur
Intervention .
Participation of players
A positive aspect of the tournament was
that all the teams, except Brazil and
Germany, came with their best players.
The competition needs to be scheduled at
a better time in the calendar so that
every team can bring a full squad and
have sufficient time to prepare.
For Bolivia, Brazil and Mexico this
tournament came close on the heels of
the Copa America, which is also an
important one for them. There was not a
lot of time for recovery and getting the
team ready again.
But even the absence of some of the
stars did not take the shine off the
competition. Brazil's position can be
justified - a lot of players were not
available - but even with replacements
their standard of play was still high and
they used their resources well.
A number of countries have entered into
the discussion about the timing ofthis
event and would like to see the
Confederations Cup established as one of
the most important FIFA competitions .
Facilities
All the arriving delegations and FIFA
officials were well accommodated by the
Mexican organisers.
Each national association was in a different
top class hotel, and transportation to the
training grounds was very well organised.
The training facilities used were those of
the professional clubs, and all the pitches
were in excellent condition.
Environmental Conditions
The weather was sometimes extremely
hot and on a number of days really
oppressive, but in Mexico City most of
the games were played under suitable
conditions.
For group B, in Guadalajara, the
Jalisco stadium was a good location for
the matches. The quality of the surface
gave no cause for complaint; it was good
and well prepared even on the rainy days.
The assistance provided by security
officials, volunteers and ball-boys was
excellent, and thanks is due to them for
contributing towards the success of the
competition.
Fair Play
It has become a hallmark of FIFA
competitions that all participants
demonstrate the spirit of fair play. It is
no longer unusual to see players from
opposing teams helping each other off
the ground after a tackle, or attending to
an injury even before the first-aid team
come on to the pitch. This positive
behaviour was seen from all teams and
was one of the highlights of the
competition.
Rest days
As in all tournaments, care has to be
taken to allow enough time between
matches for players to recover and for
coaches to make improvements in their
team tactics.
Tournament Analysis
In Mexico City the interval between
games was too short. Some of the teams
had a long season of competition behind
them and did not have an adequate
adaptation or acclimatisation period.
Insufficient rest leads to a greater risk
of injury and a drop in the level of
technical skills.
Despite the fact that it will increase
the cost of running a competition, it
would be advisable in future to allow for
more rest days between matches.
La Coupe FIFA Confédérations, Mexique
99 a réuni deux anciens champions du
monde, deux champions de la
CONCACAF et quatre équipes ayant déjà
participé à la compétition finale d'une
Coupe du Monde. Ce tournoi a été
marqué par les qualités artistiques du
Brésil, la détermination et l'organisation
de l'Allemagne, la rivalité sournoise entre
l'Egypte et l'Arabie Saoudite, l'ambition
des USA face au Brésil qui les a battus
d'un seul but à trois reprises au cours de
leurs quatre derniers matches, et par
l'actuel champion de la CONCACAF, le
Mexique, grand rival et voisin des USA.
Quant aux Boliviens, ils savaient que la
haute altitude de Mexico City ne pouvait
qu'être à leur avantage, alors que les Néo-
Zélandais se félicitaient de pouvoir jouer
dans la cour des grands. Un pot-pourri de
styles, de la créativité du Brésil et du
Mexique, à la force physique et mentale
des USA et de la Nouvelle-Zélande. Un
régal pour les supporters ! Mais, en était-
ce vraiment un ?
Vu leur manque de préparations, les
Allemands ont été éliminés à l'issu du
premier tour, humiliés par le Brésil et
battus par les USA pour la seconde fois
de l'année. Il est vrai que les meilleurs
joueurs étaient absents en raison de
blessures ou d'engagement auprès de
clubs. Mais, ce qui aurait dû être une
chance pour les plus jeunes de faire valoir
leurs atouts, a été une expérience
frustrante et déprimante pour Erich
Ribbeck et son staff technique. Le Brésil
aussi était à court de stars, mais ses
joueurs ont su faire étalage, en faisant des
envieux, des talents dont Dieu a fait don
à cette nation. L'Egypte était agréable à
regarder, et s'il n'y avait pas eu cet
acharnement contre les Saoudiens, les
Egyptiens auraient pu donner du fil à
retordre aux Brésiliens en demi-finale.
Les USA ont aussi obtenu quelques bons
résultats, mais le fait d'avoir préféré
mettre l'accent sur une défense solide les
a empêchés d'être plus créatifs dans
l'attaque. Quant au Mexique, pays-hôte, il
savait que le fait de jouer à domicile, plus
l'avantage de la haute altitude, le rendrait
difficile à battre. Et il n'a pas déçu son
public. La finale Brésil/Mexique a
démontré les forces en présence lors de
cette compétition.
Rythme de la compétition
La Coupe des Confédérations est une
manifestation importante pour de
nombreux pays, alors qu'elle est perçue
par les joueurs d'élite comme une
obligation supplémentaire, une réduction
de leur période de repos et de
récupération . Toutefois, pour les pays
d'Asie, d'Océanie, de la CONCACAF et
d'Afrique, cette coupe leur donne
l'occasion de se mesurer aux meilleurs du
monde.
La période de l'année fixée pour ce
tournoi doit être choisie avec soin, afin de
permettre aux meilleurs joueurs
d'obtenir l'approbation de leurs clubs.
Les mauvaises performances de
l'Allemagne lors de cette compétition
affectent certes sa réputation de grande
nation du football. Mais qui se
souviendra plus tard, qu'il lui manquait
ses meilleurs joueurs, qu'elle n'avait pas
eu le temps de se préparer et que ses
jeunes joueurs n'étaient pas prêts à
disputer un tournoi de ce calibre.
Et puis, il y a le calendrier des
matches du championnat qui n'a pas
accordé assez de temps de repos
provoquant ainsi les plaintes justifiées des
entraîneurs. Les joueurs ont-ils eu assez
de temps de repos entre les matches,
Mexico 99
notamment ceux souffrant de blessures ?
Cependant, dans l'ensemble, cette
compétition mérite d'être ajoutée au
calendrier international.
Niveau technique du tournoi
Le grand intérêt témoigné à la Coupe
FIFA Confédérations, Mexique 99, était
justifié à tout niveau. Les supporters ont
voulu voir un bon football et applaudir
leur sélection respective, non seulement
sur le plan de l'organisation, mais surtout
pour leurs performances techniques et
tactiques, et pour leur sportivité.
Certains pays ont fait de bonnes
expériences en se mesurant aux meilleurs,
d'autres s'en sont servi pour améliorer
leurs performances et pour préparer leurs
joueurs aux prochaines compétitions
internationales.
La Coupe FIFA Confédérations a une
fois de plus montré deux facettes du
football. D'une part, qu'il s'agit d'un
sport d'équipe, et que seul le jeu
individuel ne mène pas au succès. D'autre
part, que les talents individuels sont
nécessaires pour accéder au succès. C'est
ce qu'ont démontré le jeune Ronaldinho
et un Matthäus en pleine forme.
Composition des deux groupes:
Groupe A
Mexique (CONCACAF)
Arabie Saoudite (AFC)
Bolivie (CONMEBOL)
Egypte (CAF)
Groupe B
Brésil (CONMEBOL)
Allemagne (UEFA)
Nouvelle-Zélande (OFC)
Etats-Unis (CONCACAF)
La combativité du groupe Aétait
intéressante avec, de surcroît, la victoire
du pays-hôte, le Mexique.
Le Mexique a eu la chance, en
affrontant les meilleures équipes à
domicile, d'améliorer ses performances et
de se perfectionner tout au long du
tournoi. Il lui manquait toutefois la
présence de leur excellent attaquant Luis
Hernandez.
Quant à l'Arabie Saoudite, elle s'est
améliorée au fil des matches en dévoilant
de bons talents individuels de même
qu'un excellent travail d'équipe. Les
performances de cette équipe ont
démontré les énormes progrès du
football asiatique. La qualification au
deuxième tour a été un immense succès
pour cette sélection.
Bien qu'elle ait joué avec beaucoup de
style, l'équipe égyptienne n'a en aucun
moment eu l'occasion de se qualifier
pour le second tour.
Lors du troisième match de groupe,
elle s'est fait balayer par l'Arabie Saoudite.
La Bolivie, représentée par une
équipe puissante, a réalisé des
performances moyennes dans les trois
matches de groupe. Avec un petit plus de
chance, elle aurait pu se qualifier pour le
second tour.
Dans le groupe B, le Brésil, l'équipe
no 1 du classement mondial de la FIFA,
est apparu avec une équipe en partie
nouvelle qui comprenait aussi bien des
jeunes talents que des joueurs
expérimentés et quelques joueurs
évoluant de l'autre côté de l'océan. Ils ont
comme d'habitude brillés jusqu'à la
finale.
Les USA ont fait un excellent travail
de groupe avec beaucoup de style. Une
équipe prometteuse qui a bien mérité sa
qualification au second tour.
L'Allemagne n'avait pas emmené sa
meilleure sélection. Bierhoff, Effenberg,
Jeremies, Kirsten et Möller étaient
absents. Ils avaient été remplacés par de
plus jeunes joueurs, pour leur donner
ainsi l'occasion de se perfectionner. Mais
c'était un plan plutôt hasardeux que de
leur demander d'assumer les rôles des
absents. Pour cela, il aurait fallu plus de
temps. Cette sélection n'était pas à la
hauteur, en conséquence, elle a très vite
été éliminée.
L'Océanie était représentée par la
Nouvelle-Zélande qui entendait
améliorer sa technique grâce au niveau
élevé de la compétition. Cette équipe a
prouvé qu'elle était déterminée à élever
~W
FIFA
ses performances au niveau international.
Ce sont surtout les entraîneurs qui ont
apprécié le caractère intercontinental
de cette compétition : Cela leur a
donné, ainsi qu'aux joueurs, l'occasion
de se mesurer aux grands de ce monde
et d'évaluer leur développement.
Participation des joueurs
Uaspect positif de cette compétition était
que, à l'exception du Brésil et de
l'Allemagne, tous les participants sont
venus avec leurs meilleurs joueurs. Il ne
reste plus qu'à mieux inclure ce tournoi
dans le calendrier international, afin de
permettre aux finalistes d'y amener leurs
meilleures sélections et d'avoir le temps
de se préparer.
En ce qui concerne la Bolivie, le Brésil
et le Mexique, ce tournoi venait
directement après la Copa América qui a
beaucoup d'importance pour eux. Ils
n'ont pas eu beaucoup de temps pour
récupérer et préparer à nouveau leurs
sélections.
Toutefois, malgré l'absence de
quelques stars, la compétition n'a en
rien perdu de sa valeur. La position du
Brésil est honorable, car même sans ses
joueurs-clés, il a su maintenir un
niveau de jeu élevé et exploiter au
mieux ses ressources.
De nombreux pays se sont penchés sur
la question du rythme de la compétition,
et aimeraient voir la Coupe FIFA/
Confédérations s'établir en tant que l'une
des compétitions les plus importantes de
la FIFA.
Infrastructure
Les organisateurs mexicains ont fourni à
toutes les délégations et à tous les officiels
de la FIFA un bon standard d'héberge-
ment.
Chaque association nationale a séjourné
dans un hôtel haut de gamme, et le
transport vers les terrains d'entraînement
était très bien organisé. Les terrains
choisis pour l'entraînement étaient ceux
des clubs professionnels et ils étaient tous
en parfait état.
Mexico 99
Tournament Analysis
Conditions
Les conditions météorologiques n'étaient
pas des meilleures : Il a fait extrêmement
chaud certains jours aux heures des
coups d'envoi. Toutefois, à Mexico City, la
plupart des matches ont été disputés dans
de bonnes conditions.
A Guadalajara, le groupe B a évolué
au stade Jalisco. Les joueurs n'ont pas eu
à se plaindre de la qualité du gazon très
bien entretenu, même les jours de pluie.
L'assistance des forces de l'ordre, des
volontaires et des ramasseurs de ballon
était inestimable et a certainement
contribué au succès de la compétition.
Fair-play
Il est désormais de coutume lors des
compétitions de la FIFA que tous les
participants s'engagent à respecter la
notion de fair-play. Il n'est donc plus rare
de voir les joueurs de deux équipes en lice
s'entraider après un tacle ou venir en aide
avant même l'arrivée des premiers soins.
Ce comportement positif a été observé
chez toutes les équipes, et a été un des
moments forts de la compétition.
Opening match in Guadalajara between
Brazil and Germany 4-0 (0-0). Lars Ricken
(No. 18) shields the ball in exemplary
fashion from the onrushing Ze Roberto.
Match d'ouverture à Guadalajara entre le
Brésil et l'Allemagne 4-0 (0-0). Lors Ricken
(no 18) couvre ici remarquablement le
ballon face à l'attaque de Ze Roberto.
Partido inaugural en Guadalajara entre la
selección brasileña y Alemania, que finalizó
con el resultado de 4-0 (0-0). Lars Ricken
(n° 18) tapa magníficamente el balón ante
la presencia del atacante Zé Roberto.
Eröffnungsspiel in Guadalajara zwischen
Brasilien und Deutschland 4-0 (0-0). Lars
Ricken (Nr. 18) deckt hier den Ball vordem
angreifenden Ze Roberto vorbildlich ab.
Jours de repos
Il convient d'accorder dans toutes les
compétitions assez de temps de repos aux
joueurs pour leur permettre de récupérer,
et aux entraîneurs pour améliorer la
tactique des équipes. AMexico City, le
temps imparti entre les matches était trop
court. Quelques équipes avaient une
longue saison derrière elles et n'ont pas
eu assez de temps ni pour s'adapter ni
pour s'acclimater.
Un nombre trop restreint de jours de
repos peut augmenter le risque de
blessure et baisser le niveau technique.
Il va de soi, qu'en augmentant le
nombre de jours de repos, le coût de la
compétition sera plus élevé, mais ce repos
s'avère indispensable.
En la Copa FIFA/Confederaciones México
1999 se enfrentaron dos antiguos
campeones mundiales, dos campeones de
la CONCACAF y cuatro equipos que
habían participado en el pasado en las
competiciones forales de la Copa
Mundial. Los puntos de mayor interés en
vísperas de este campeonato eran las
cualidades artísticas de Brasil, la garra y
potencia organizatoria de Alemania, la
rivalidad entre Egipto y Arabia Saudita,
cuyo deseo de derrotar al otro es
inigualable, la ambición de la selección de
EEUU de batir finalmente a Brasil, el cual
la derrotó por un único gol tres veces en
los últimos cuatro choques, y la actuación
de México, vecino geográfico y eterno
rival de Norteamérica, así como actual
campeón de la CONCACAE. Bolivia sabía
que la altura de Ciudad de México
representaría una ventaja para su equipo,
mientras que Nueva Zelanda estaba
satisfecha de poder enfrentarse a países
futbolísticos de gran calibre mundial.
Una magnífica mezcla de estilos, desde la
creatividad de los brasileños y mexicanos
hasta la potencia física y mental de
norteamericanos y neozelandeses: todo
parecía ser un verdadero manjar para los
hinchas de fútbol, ¿pero lo fue realmente?
Los alemanes no estaban bien preparados
y fueron eliminados en la primera vuelta,
tras haber sido humillados por Brasil y
derrotados, por segunda vez en 1999, por
EEUU. Debemos reconocer que carecieron
de sus mejores jugadores debido a lesiones
y compromisos con sus clubes. No
obstante, lo que debía ser una oportunidad
ideal para los juveniles de exhibir su
categoría, se transformó en una experiencia
frustrante para el entrenador Erich
Ribbeck y su cuadro técnico. Brasil estuvo
igualmente corto de astros, pero sus
juveniles brillaron, haciendo que muchos
envidiaran el talento que Dios otorgó a
esta nación. Egipto fue una escuadra muy
interesante de observar y, si no hubiese
sido por su incontrolable temperamento
contra Arabia Saudita, habría quizás
causado problemas a los brasileños en la
semifinal. EEUU registró algunos buenos
resultados, pero su énfasis en una sólida
y firme defensa lo privó de la
oportunidad de mostrar más creatividad
en el ataque . El dueño de casa México
sabía que su potencia en suelo local,
además de la ventaja de la altitud, haría
que fuera una selección difícil de
derrotar, particularmente por la forma
en la que se encontraba en esos
momentos. No decepcionó a sus hinchas
y la final fue disputada por las dos
escuadras más poderosas.
Planificación del calendario del torneo
La Copa de Confederaciones es un
acontecimiento muy importante para
algunos países, mientras que para otros es
más bien una carga adicional, una
competición intensiva más y una
reducción adicional en el tiempo a
disposición para reponerse y recuperarse.
Para los países de Asia, Oceanía,
CONCACAF y Africa, este torneo es una
buena oportunidad para poner a prueba
su potencia yjugar contra los mejores
futbolistas del mundo. Sea como fuere la
fecha de la competición deberá escogerse
con mayor minuciosidad en el futuro. La
débil actuación de Alemania habrá
afectado seguramente su reputación de
gran nación futbolística . Pasado el
tiempo, nadie recordará que algunos de
sus astros estuvieron ausentes, que su
preparación fue inadecuada y que sus
juveniles no estaban aún a la altura de un
torneo de tal envergadura.
Existió asimismo el problema de la
programación de los partidos en el
torneo mismo. La proximidad de los
encuentros no permitió suficiente tiempo
de recuperación y las quejas de algunos
entrenadores resultan justificadas. ¿Hubo
suficiente tiempo de recuperación para
los jugadores, particularmente para
aquéllos con lesiones leves?
No obstante, en términos generales, la
competición puede considerarse, sin duda
alguna, como una valioso aditamento al
calendario futbolístico general y esperamos
que se siga disputando en el futuro.
FIFA
Nivel técnico del torneo
El gran interés demostrado por la Copa
de Confederaciones México 1999 fue
justificado en todo sentido. Los hinchas
querían ver buen fútbol por parte de sus
selecciones, no sólo desde el punto de
vista de organización, sino también
técnico, táctico y de deportividad .
Algunos países pudieron acumular
experiencia al enfrentarse a las naciones
renombradas, otros utilizaron los
encuentros como base de futuras mejoras
y oportunidad para preparar a sus
jugadores para su próxima competición
internacional.
Este campeonato volvió a mostrar las
dos caras del fútbol. Primero, que es un
juego de equipo y que confiar sólo en la
habilidad individual de algunos jugadores
no conduce al éxito. Segundo, los
individualistas destacados siguen siendo
necesarios para proporcionar ese algo
decisivo. Como ejemplo de este segundo
aspecto cabe señalar al joven Ronaldinho
o al veterano Mattháus, quien se halló en
una forma formidable.
Los dos grupos estuvieron
conformados de la siguiente manera:
Grupo A
México (CONCACAF)
Arabia Saudita (AFC)
Bolivia (CONMEBOL)
Egipto (CAF)
Grupo B
Brasil (CONMEBOL)
Alemania (UEFA)
Nueva Zelanda (OFC)
Estados Unidos (CONCACAF)
El grupo A fue un grupo muy reñido, en
el cual el campeón de la CONCACAF
México obtuvo la primera plaza, sacando
claro beneficio de su ventaja local. La
escuadra mexicana fue mejorando
progresivamente, aunque sintió
claramente la ausencia de Hernández, su
ariete goleador.
Arabia Saudita fue mejorando de
partido en partido, haciendo gala de
mucha calidad individual y capacidad de
juego colectivo. Su actuación fue un claro
15
Tournament Analysis
reflejo del progreso que viene viviendo el
fútbol asiático y el pase a la segunda ronda
fue un enorme éxito para el equipo.
Egipto jugó bien, pero no consiguió
pasar a la segunda fase. Fue netamente
inferior a Arabia Saudita en el tercer
partido del grupo.
Bolivia se presentó con un cuadro
muy luchador y disputó tres encuentros
muy equilibrados. Con un poco más de
fortuna hubiera conseguido pasar a la
segunda vuelta.
En el grupo B, Brasil- el equipo número
uno del mundo según la Clasificación
Mundial de la FIFA- se presentó con una
escuadra sumamente nueva, alineando
jóvenes talentos junto a jugadores
experimentados para proporcionar el
habitual fútbol espectacular yatrayente.
Destacaron todos, incluso los legionarios
radicados en Europa.
EEUU exhibió un magnífico juego
colectivo, muy prometedor para el futuro,
y mereció pasar a la segunda ronda.
Alemania no acudió con su mejor
escuadra, faltando jugadores como
Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten y
Móller, quienes fueron sustituidos por
algunos juveniles deseosos de demostrar
su habilidad y capacidad para ser titulares.
Sin embargo, no consiguieron este
objetivo, ya que un desarrollo tal requiere
más tiempo. Con este plantel reducido,
Alemania no tuvo impacto y se despidió
del torneo tras la primera vuelta.
Nueva Zelanda, que representaba a
Oceanía, fue a México con la intención
de mejorar su técnica mediante una
competición de alta categoría y demostró
que es capaz de competir en el ámbito
internacional.
Todos los entrenadores estuvieron
satisfechos con la posibilidad que les
brindó el torneo: tanto ellos como sus
jugadores pudieron medir fuerzas con los
mejores del mundo y comparar el nivel
de sus respectivos progresos.
Participación de jugadores
Un aspecto positivo del torneo fue que
todos los equipos, excepto Brasil y
Alemania, arribaron con sus mejores
valores. En el futuro, la competición
deberá jugarse en una fecha más
favorable para que todos los países
puedan presentar sus equipos de gala y
tengan más tiempo de preparación. Para
Bolivia, Brasil y México, esta competición
vino pisándole los talones a la Copa
América, un torneo muy importante para
ellos. No hubo mucho tiempo de
recuperación a disposición, ni grandes
posibilidades de modificar los equipos.
Pero pese a la ausencia de algunos
grandes astros, la competición no perdió
brillo. Por ejemplo, Brasil, que tuvo que
prescindir de varias estrellas, exhibió una
magnífica actuación con sus suplentes y
utilizó óptimamente su cantera de talentos.
Varios países tomaron parte en las conver-
saciones relacionadas con la programación
de este evento y todos desean ver la Copa
de Confederaciones como otro torneo fijo
en el calendario de la FIFA.
Infraestructura
Los organizadores mexicanos ofrecieron
magníficas posibilidades de hospedaje a
todas las delegaciones y representantes de
la FIFA. Cada asociación nacional se alojó
- separada de los demás - en un hotel de
primera clase, y el transporte a los campos
de entrenamiento estuvo perfectamente
organizado. Las instalaciones de
entrenamiento utilizadas pertenecían a
clubes profesionales y todos los campos se
encontraban en excelentes condiciones.
Condiciones climáticas
Las condiciones meteorológicas eran a
veces desastrosas, con algunos días de
extremo calor. No obstante, la mayor parte
de los partidos en la Ciudad de México se
disputó bajo condiciones aceptables. En el
grupo B, en Guadalajara, el estadio de
jalisco ofreció buenas condiciones para los
encuentros. La calidad de la superficie de
juego no dio lugar a objeciones y fue
adecuada incluso los días de lluvia.
La asistencia ofrecida por
funcionarios de seguridad, voluntarios y
niños recogebalones fue excelente,
mereciendo un agradecimiento especial
por haber contribuido al rotundo éxito
de la competición.
Fair Play
Se ha convertido en un sello de calidad de
las competiciones de la FIFA que todos
los participantes demuestran espíritu de
deportividad en estos torneos. Ya no es
inhabitual ver a jugadores de equipos
adversarios ayudar a levantarse después
de una carga o asistirse en caso de una
lesión antes de que los médicos entren a
la cancha. Todos los equipos
evidenciaron un tal comportamiento
deportivo, siendo éste uno de los puntos
más positivos de la competición.
Días de descanso
Al igual que en todos los torneos, se trató
de conceder suficiente tiempo entre los
partidos para que los jugadores pudieran
recuperarse y los entrenadores pudiesen
efectuar mejoras tácticas en sus equipos.
En el grupo Aen Ciudad de México,
el intervalo entre los encuentros fue muy
Mexico 99
corto. Algunos equipos venían cargados
ya de una larga temporada de competiciones
y no dispusieron del período de adaptación
y aclimatización adecuado.
Un descanso insuficiente conduce a
mayores riesgos de lesión y a un bajón en
el nivel de la habilidad técnica.
Se recomienda que, en el futuro, se
concedan más días de descanso entre los
partidos, pese a que ello aumente los
costos de la competición.
Das Teilnehmerfeld am FIFA/Konfödera-
tionen-Pokal Mexiko 99 umfasste zwei
ehemalige Weltmeister, zwei
CONCACAF-Meister und vier Mann-
schaften, die bereits einmal an einer WM-
Endrunde teilgenommen haben. Beson-
deres Augenmerk wurde auf folgende
Aspekte gelegt: die Ballvirtuosität der
Brasilianer, den Mut und die gute
Organisation der Deutschen, und die
Rivalität zwischen Ägypten und Saudi-
arabien - der gegenseitige Wunsch,
einander in die Knie zu zwingen, könnte
grösser nicht sein. Dann auf die amerika-
nische Mannschaft, die allzu gerne noch
einmal gegen Brasilien antreten wollte,
gegen die sie in den letzten drei der vier
Partien jeweils mit nur einem Tor
Unterschied verloren hatte, und Mexiko,
Nachbar und Erzrivale der Amerikaner
sowie CONCACAF-Meister. Bolivien
wusste, dass die Höhenlage von Mexiko-
Stadt ein Vorteil war. Neuseeland freute
sich ganz einfach, dass es gegen die
grossen Fussballnationen der Welt
antreten durfte. Verschiedene Spielwei-
sen, die Kreativität Brasiliens und
Mexikos, die physische und mentale
Stärke der Vereinigten Staaten und
Neuseelands: Es sah ganz nach einem
Leckerbissen für Fussballanhänger aus.
Aber wurde das Turnier den Erwartungen
auch wirklich gerecht?
Die Deutschen waren ungenügend
vorbereitet und schieden nach der ersten
Runde aus. Von Brasilien wurden sie
geradezu gedemütigt, und von den USA
wurden sie 1999 bereits zum zweiten Mal
geschlagen . Klar waren einige Schlüssel-
1
f,
FIFA
spieler verletzt oder wegen Verpflichtun-
gen bei ihrem Verein nicht angereist. Was
eigentlich eine ideale Gelegenheit hätte
werden sollen für die jungen Spieler, um
sich zu profilieren, wurde am Ende zu
einem frustrierenden Unterfangen für
Erich Ribbeck und seine Funktionäre,
was nachdenklich stimmen musste. Auch
Brasilien hatte die Abwesenheit einiger
Stars zu beklagen, doch die jungen
Spieler wussten zu gefallen. Einige mögen
mit Neid auf das Talent geblickt haben,
das Gott den Brasilianern in die Wiege
gelegt hat. Ägypten schaute man gerne
zu, und wäre das Temperament gegen
Saudiarabien nicht mit der Mannschaft
durchgegangen, hätte das Team Brasilien
im Halbfinale ganz schön fordern
können. Die USA erzielten gute Resultate,
aber weil sie sich zu stark auf die Vertei-
digung konzentrierten, liessen sie die
Kreativität im Angriffvermissen. Gastge-
ber Mexiko galt als heimstark. Ausserdem
hatte das Team den Vorteil der Höhenlage
auf seiner Seite. Mexiko wusste deshalb,
dass es schwer zu schlagen war, vor allem
in der beneidenswerten Form, in der die
Mannschaft sich befand. Mexiko ent-
täuschte seine Fans nicht, und im
Endspiel gegen Brasilien sah man zwei
starke Teams.
SaudiArabia Bolivia 0-0 this free-kick is
successfully blocked by the Bolivian wall
ofplayers.
Arabie Saoudite - Bolivie 0-0
Coup franc bloqué par le mur bolivien.
Arabia Saudí-Bolivia, 0 a 0. La defensa
boliviana bloquea el tiro libre.
Saudiarabien-Bolivien 0-0 - dieser
Freistoss wird von der bolivianischen
Mauer erfolgreich blockiert.
17
Tournament Analysis
Zeitpunkt des Turniers
Der Konföderationen-Pokal ist für einige
Länder sehr wichtig, für andere eine
zusätzliche Belastung - noch ein intensi-
ver Wettbewerb, noch weniger Zeit für
Erholung. Für Länder aus Asien, Ozeani-
en, der CONCACAF und Afrika ist der
Wettbewerb eine Gelegenheit, ihre Stärke
unter Beweis zu stellen und gegen einige
der weltbesten Fussballer anzutreten.
Der Zeitpunkt des Turniers muss
sorgfältig überdacht werden, damit die
besten Spieler von den Vereinen auch
abgestellt werden. Die schwachen
Leistungen der Deutschen dürfte den Ruf
der Topmannschaft angekratzt haben.
Denn niemand wird sich später daran
erinnern, dass die Stars nicht mit von der
Partie waren, dass die Vorbereitung
ungenügend war und die jungen Spieler
noch nicht bereit waren für das Turnier.
Dazu kommt der Spielplan des
Turniers. Er war sehr dicht gedrängt, was
die Erholungszeit einschränkte ; die
Klagen einiger Trainer sind durchaus
nachvollziehbar. War die Ruhezeit für die
Spieler ausreichend, insbesondere jene,
die an kleinen Verletzungen laborierten?
Insgesamt besteht jedoch kein Zweifel
darüber, dass dieses Turniers ein
wertvoller Mosaikstein im Spiel-
kalender ist. Hoffen wir, dass er das
bleibt und auch in Zukunft durchge-
führt wird.
Technisches Niveau
Das grosse Interesse, mit welchem der
Konföderationen-Pokal 1999 in Mexiko
verfolgt wurde, war in allen Belangen
berechtigt. Die Fans wollten guten
Fussball sehen, sowohl in organisatori-
scher als auch in technischer, taktischer
und sportlicher Hinsicht.
Einige Länder haben aus den Erfah-
rungen in Spielen gegen Topnationen
gelernt, für andere war der Wettbewerb
eine Grundlage, um Verbesserungen für
die Zukunft zu planen, eine Chance für
ihre Spieler, um für die nächsten interna-
tionalen Wettbewerbe Spielpraxis zu
sammeln.
Der Konföderationen-Pokal zeigte
einmal mehr die beiden Gesichter des
Fussballs. Fussball ist in erster Linie ein
Mannschaftssport. Die Fähigkeiten eines
Einzelspielers bringen langfristig keinen
Erfolg. Und doch braucht es sie auch,
die exzellenten Einzelspieler, die den
kleinen Unterschied ausmachen.
Beispiele für dieses aussergewöhnliche
Können sind zum Beispiel ein junger
Ronaldinho, aber auch ein erfahrener
Matthäus, der noch immer eine beein-
druckende Form aufweist.
Die beiden Gruppen setzten sich wie
folgt zusammen:
Gruppe A
Mexiko (CONCACAF)
Saudiarabien (AFC)
Bolivien (CONMEBOL)
Ägypten (CAF)
Gruppe B
Brasilien (CONMEBOL)
Deutschland (UEFA)
Neuseeland (OFC)
Vereinigte Staaten (CONCACAF)
Gruppe A war ziemlich ausgeglichen,
CONCACAF-Gewinner Mexiko beendete
die Gruppenspiele auf dem ersten Rang.
Mexiko wusste den Heimvorteil gegen
starke Gegner zu nutzen. Im Verlauf des
Turniers kam Mexiko immer besser in
Form. Die Mannschaft musste ohne ihren
Starstürmer Hernandez auskommen.
Saudiarabien wurde mit jedem Spiel
besser und zeigte gute individuelle
Leistungen, aber auch einen guten
Mannschaftsgeist . Die Darbietung
Saudiarabiens zeigte, dass der asiatische
Fussball einen Riesensprung nach vorne
gemacht hat. Die Qualifikation für die
zweite Runde war für das Team ein
Grosserfolg.
Ägypten spielte mit Stil, konnte sich
aber ganz klar nicht für die zweite Runde
qualifizieren; im entscheidenden dritten
Gruppenspiel war Saudiarabien klar
überlegen.
Bolivien reiste mit einer schlagkräfti-
gen Mannschaft nach Mexiko und spielte
in allen drei Gruppenspielen ausgeglichen;
mit ein bisschen mehr Glück hätte sich
die Mannschaft für die zweite Runde
qualifizieren können.
In Gruppe B trat Brasilien, das
weltbeste Team in der FIFA-Weltrangliste,
mit einer teilweise neu zusammengesetz-
ten Mannschaft an - junge Talente neben
erfahrenen Spielern, und sie glänzten, wie
wir es von den Brasilianern kennen. Einige
Spieler, die in Europa ihr Geld verdienen,
waren ebenfalls dabei. Auch sie wussten
sich ins Rampenlicht zu setzen und auf
sich aufmerksam zu machen.
Die USA boten uns eine Kostprobe
der Teamarbeit und ihrer Spielweise, ein
Versprechen für die Zukunft. Das Team
hat die Qualifikation für die zweite
Runde mehr als verdient.
Die Deutschen reisten nicht mit der
besten Mannschaft nach Mexiko. Spieler
wie Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten
und Möller fehlten. Einige junge Spieler
übernahmen deren Aufgabe in der
Hoffnung, sich für die Zukunft aufzu-
drängen. Das gelang ihnen allerdings
nicht immer. Entwicklungen dieser Art
erfordern Zeit. Mit den Spielern, die zur
Auswahl standen, war die Luft bei den
Deutschen bald raus, ihr Ausscheiden die
logische Folge.
Neuseeland vertrat Ozeanien und
wollte seine Technik in einem wichtigen
Wettbewerb verbessern. Die Mannschaft
bewies, dass sie fähig und gewillt ist,
international mitzuhalten.
Die Trainer schätzten die Gelegenheit,
die ihnen dieses interkontinentale
Turnier bot: Sie und auch die Spieler
konnten sich mit den weltbesten Teams
messen und ihre Fortschritte vergleichen.
Spieleraufgebot
Ein positiver Aspekt des Turniers war,
dass alle Mannschaften ausser Brasilien
und Deutschland mit den besten Spielern
anreisten. Für den Wettbewerb muss im
Spielkalender ein besserer Zeitpunkt
gefunden werden, damit alle Mannschaf-
ten vollzählig antreten können und sie
genügend Zeit haben, um sich vorzube-
reiten.
Mexico 99
Für Bolivien, Brasilien und Mexiko
folgte das Turnier kurz auf die Copa
America, ein für sie ebenfalls wichtiges
Turnier. Zeit für Erholung und die
Vorbereitung blieb kaum.
Aber sogar die Abwesenheit einiger
Stars konnte dem Glanz des Turniers
keinen Abbruch tun. Das Abschneiden
Brasiliens ist verständlich - viele Spieler
standen nicht zur Verfügung -, aber auch
mit den Ersatzspielern war das Spiel-
niveau immer noch beachtlich, und die
Mannschaft wusste ihre Ressourcen
sinnvoll zu nutzen.
Einige Länder haben über den Zeitpunkt
der Veranstaltung diskutiert und möch-
ten den Konföderationen-Pokal gerne als
einen der wichtigsten FIFA-Wettbewerbe
verankern.
Infrastruktur
Alle Delegationen und die FIFA-Offiziellen
wurden von den mexikanischen Ausrichtern
untergebracht.
Jeder Nationalverband logierte in einem
anderen Erstklassehotel, und der Transport
zum Trainingsgelände war sehr gut
organisiert. Die Trainingseinrichtungen
gehörten den Profivereinen, die Spielfelder
befanden sich ausnahmslos in einem
ausgezeichneten Zustand.
Äussere Bedingungen
Das Wetter war zum Teil sehr schlecht; an
einigen Tagen war es beim Anpfiff
drückend heiss. In Mexiko-Stadt konnten
die meisten Partien unter angenehmen
Bedingungen ausgetragen werden.
In der Gruppe B wurde im Stadion
Jalisco in Guadalajara gespielt: Der Rasen
war in einem gutem Zustand und gab zu
keinen Klagen Anlass; sogar an Regen-
tagen war das Terrain gut präpariert.
Sicherheitsbeamte, Freiwillige und
Balljungen leisteten ausgezeichnete Arbeit.
Ihnen gebührt ein herzliches Dankeschön,
denn sie haben viel zu einem erfolgreichen
Wettbewerb beigetragen.
México-Arabia Saudí, 5 a 1 (3-0). El
delantero Blanco se impone una vez a
la defensa saudí.
FIFA
Mexico Saudi Arabia 5-1 (3-0) once again
the forward Blanco successfully outwits
the Saudi defenders.
Mexique -Arabie Saoudite 5-1 (3-0)
L'attaquant Blanco réussit une nouvellefois
à s'imposer face aux défenseurs saoudiens.
Mexiko-Saudiarabien 5-1 (3-0) - Stürmer
Blanco setzt sich hier erneut erfolgreich
gegen die Saudi-Verteidiger durch.
Fairplay
Dass alle Spieler sich an einem FIFA-
Wettbewerb an die Fairplay-Regeln
halten, ist zu einem Merkmal der FIFA-
Turniere geworden. So kann es durchaus
vorkommen, dass Spieler von gegneri-
schen Mannschaften einander nach
einem Tackling beim Aufstehen helfen
oder eine Verletzung behandeln, bevor
das Betreuungsteam auf das Spielfeld eilt.
Dies war erfreulicherweise bei allen
Mannschaften zu beobachten, was einer
der Höhepunkte dieses Wettbewerbs war.
Ruhetage
Wie bei allen Turnieren muss darauf
geachtet werden, dass die Spieler zwischen
den einzelnen Partien genügend Zeit für
Erholung haben und die Trainer an der
Taktik feilen können.
In Mexico City war zwischen den
Spielen zu wenig Zeit einberechnet. Einige
Mannschaften hatten eine lange Saison mit
vielen Wettbewerben hinter sich und hatten
nicht genug Zeit, sich an dieVerhältnisse
anzupassen .
Zu wenig Erholungszeit führt zu
einem grösseren Verletzungsrisiko und
einem Leistungsabfall.
Obwohl dadurch die Kosten eines
Wettbewerbs steigen, wäre es für die
Zukunft ratsam, zwischen den Spielen
mehr Ruhetage einzuplanen.
Tournament Analysis
Introduction to Technical/
tactical analysis
The characteristics of modern football
include a clearly defined coverage of
space, a playing system that is
constructed around the abilities of the
players available, and a high degree of co-
ordination between the individual
tactical demands and abilities . It is in this
area that there are great differences
between teams. A successful team, at club
or national level, is characterised by its
finely-tuned playing system, with clearly
defined roles and tactics appropriate to
the situation, and the ability to put all
this into practice consistently. Both
planning and preparation are key factors
in succeeding in a competition . The job
of the coach - both difficult and
enjoyable at the same time - is to provide
the right kind oftraining and leadership,
to ensure that the players as individuals,
as members of their blocks and as
members ofthe team, are tuned to the
demands of an international tournament.
Flavio Conceiçao elegantly robs the
monument Lothar Matthäus ofthe ball.
Flavio Conceiçao dérobe habilement le
ballon au monument  Lothar Matthäus.
Flavio Conceiçao le arrebata elegante-
mente el balón al legendario Lothar
Matthäus.
Flavio Conceiçao trennt hierdas Denk-
mal Lothar Matthäus elegant vom Ball.
20
A short analysis ofthe individual
teams:
Bolivia
Coached by Hector BambinoVeira
from Argentina, the Bolivian team used a
basic 4:4:2 in all three matches, which
they alternated with a 4:3:3 or even a
4:5:1 according to the opponent, but their
variations were never dictated by defensi-
ve considerations. On the contrary, some
of their attacking drive was at the expense
of the normally serious defensive set-up.
Coach Veira showed that he has done
good work with this team, but they were
just a bit unlucky in their efforts .
Brazil
Brazil employed a basic 4:4:2 system,
using variations to match the abilities of
their players, and overall their teamwork
was good. In the centre of the defence
they used Joao Carlos and Odvan, who
alternated in taking on the role of
sweeper; when the ball came from the
right Joao Carlos did the job, from the
left it was Odvan. The two wing-backs
offered strong support in attack, especially
Serginho on the left. In midfield Flavio
Conceicao and Emerson played in front
of the defence taking on the vacuum-
cleaner roles. From the second match
onwards they introduced Alex as a
substitute and he added a real element of
surprise when he came on. The two
strikers would switch positions frequently,
one of them being Ronaldinho, a
diamond of the future, skilful, technically
gifted and a hat trick hero in this
competition .
Egypt
Egypt's fortunes varied dramatically from
one match to another. Coached by Al
Gohary, they ended their first game all
square against Bolivia, but then
accomplished a remarkable feat in their
next outing. Coming from 0:2 down
against Mexico and reduced to ten men,
they found an extra source of energy and
in the last quarter of an hour managed to
pull back to end the game 2:2 . But some
undisciplined play in the third group
match versus Saudi Arabia from Sabry,
Imam and Ibrahim Samir cost them their
chance of a place in the semi-final.
Their basic formation was 4:4:2,
flexibly interpreted. When attacking, the
system was usually 3:5:2. Their defensive
players were athletic and strong tacklers;
in midfield Ramzy and Radwan Jasser
covered well behind the more attacking
Sabry and the forwards. In attack they
had some very talented players, and it was
a pity that those lapses in concentration
and self-control robbed them of a real
and basically well-earned opportunity to
progress further.
Germany
Germany employed three different
systems during the tournament, each one
being clearly defined and appropriate to
the current opponent. Against Brazil they
used a classic 4:5:1, with Lothar Matthäus,
the captain and midfield organiser, also
operating effectively as the watchful free
man behind the four-man defensive
block; at least until the 65th minute,
which was when the ship hit the rocks.
Against New Zealand, they started with
4:4:2 and then switched to 4:3:3, while for
the USA game it was back to a traditional
4:4:2.
Their defensive plan was very flexibly
applied, usually with two man-markers and
a libero in a staggered formation, plus the
defensive midfielders operating zone
marking. The result of this was that the two
strikers did not receive enough support and
often the ball did not reach them; it was
rare to see players pushing through into
attack. All too often long balls were played
forward but they seldom reached their
intended target, or were intercepted by an
opponent. This forced Matth5us and
Scholl, and Wosz occasionally, to use their
technical skills in an attempt to dribble the
ball forward, trying to create space and
attacking pressure. This team was hard to
recognise as coming from Germany - all
the traditional virtues seemed to be lacking,
too many basic weaknesses came to light
and at times the team was almost
humiliated. There is a definite need for
some rethinking here.
Mexico
Despite having some problems in their
group matches against Egypt and Bolivia,
Mexico, coached by Manuel Lapuente,
Showing technical perfection, Emam
(EGY) runs past the Bolivian Tufino (No. 8).
Emam (EGY) se défait avec une grande
perfection technique du Bolivien Tufino
(no 8).
Emam (EGY) supera con elegante técnica
al boliviano Tufino (n° 8).
Emam (EGY) überläuft technisch perfekt
den Bolivianer Tufino (Nr. 8).
Mexico 99
were in a class of their own in Group A.
Their qualification for the second round
was never in the slightest doubt; they
were able to dictate the play most of the
time. Using their 3:4:3 system (occasionally
3:3:4) well, they did not allow an
opponent any chance to develop their
own moves.
New Zealand
Despite having a very disciplined
approach and some good individual
players, New Zealand did not appear to
have a well defined playing system. Their
approach was built around the talents of
the players available, and mostly they
used a 3:5:2 or a 5:4:1 formation, with
very little emphasis on attack. With three
or five players in defence they used a
sweeper behind the block, and both wing-
backs lent some help to attacking moves.
They were very compact in midfield with
Wilkinson, Lines and Jackson as the
playmaker feeding the ball through to the
one or two skilful forwards (Coveny and/
or Bouckenooghe). In their final game,
against Brazil, they showed improved
tactics and they could have a promising
future if they can continue to play in high
level competitions like this one.
Saudi Arabia
Coached by Milan Macala, the Saudi
Arabian team experienced both highs and
lows in their three group matches.
Following a heavy defeat at the hands of
Mexico in their opening game, they
recovered well and had a good match
against Bolivia, but were out of luck with
their finishing and failed to score. Then
they met the African champions Egypt
and proved on the day to be far superior,
virtually outclassing their opponents.
This win earned them a place in the
semi-finals, but at that stage Brazil clearly
exposed their limitations. Operating a
system with three defenders, they often
had trouble when Brazil attacked with
three or even four players. Individual
marking of opposing forwards was not
always possible, and their defence often
Tournament Analysis
found itself under heavy pressure. It was in
midfield that they showed their skill most.
Their best player was striker Al Otaibi who
scored six superb goals. The Saudis'
variable system was not always successful,
but in every match they tried to play in a
positive way throughout the team.
USA
The USA had a clear team concept which
was based on the capabilities ofthe players
available, most ofwhom were very
experienced. Their approach to each game
was very definite - on the one hand they
wanted to be able to offer a solid defence
against any opponent and on the other
they wanted to develop positive attacking
moves. Thus it was not a surprise that they
had to employ different tactics from game
to game. At times the formation would be
4:5 :1, at other times a 3:5:2. Coach Bruce
Arena's system was based on perfect
tactical understanding, but the importance
of being able to improvise was not
neglected; what was lacking was a change
of pace now and then with which to
surprise an opponent.
Le football moderne se caractérise par
une répartition judicieuse sur le terrain,
par un système de jeu à la mesure des
joueurs disponibles ainsi que par une
coordination optimale des exigences
tactiques et des qualités individuelles.
C'est précisément sur ce point que se
manifestent les plus grandes différences
entre les équipes. Les équipes à succès,
qu'elles soient des clubs ou des
sélections nationales, se distinguent par
la précision subtile d'un système de jeu
reposant sur une stricte répartition des
tâches et une tactique adaptée aux
situations de jeu ainsi que la capacité à
mettre en oeuvre tous ces ingrédients. En
outre, autant la programmation que la
préparation sont des facteurs clés du
succès dans tout tournoi. L'entraîneur a
pour tâche - à la fois difficile et
attrayante - de préparer son équipe, ses
blocs et ses individualités aux exigences
d'un tournoi international en lui
indiquant la stratégie appropriée.
Analyse succincte des équipes:
Allemagne
Pendant le tournoi, l'Allemagne appliqua
trois systèmes de jeu différents, à chaque
fois en fonction de l'adversaire opposé.
Contre le Brésil, ce fut un 4-5-1 classique,
avec un Lothar Matthäus, capitaine et
organisateur du milieu de terrain,
évoluant simultanément comme libero
derrière la défense en ligne - ce fut le cas
au moins jusqu'à la 65e minute, mais
n'empêcha pas l'équipe de faire naufrage!
Contre la Nouvelle-Zélande, ce fut un
4-4-2, puis un 4-3-3, et contre les USA, ce
fut de nouveau un 4-4-2 traditionnel.
Le dispositif de défense était appliqué
avec une grande flexibilité. D'ordinaire, il
se composait de deux joueurs affectés au
marquage individuel, d'un libero
légèrement en retrait et des milieux de
terrain défensifs jouant la zone. Il
s'ensuivit que les deux attaquants de
pointe étaient insuffisamment soutenus
et recevaient peu de ballons ; les joueurs
ne montaient que rarement en attaque.
Trop souvent, de longues passes
étaient frappées en direction des
attaquants, mais elles n'atteignaient que
rarement le coéquipier ou étaient
interceptées par l'adversaire. C'est ainsi
que Matthâus, Scholl et, par périodes,
aussi Wosz se voyaient contraints de
tenter par des dribbles de monter en
première ligne, d'ouvrir des espaces et
d'accroître la pression. L'équipe
d'Allemagne était méconnaissable ; toutes
ses vertus traditionnelles semblaient lui
faire défaut. La sélection révéla trop de
carences élémentaires et du même par
moments subir l'humiliation. Au vu de
cette performance une qualification pour
le 1/2-finale devenait impossible.
Arabie Saoudite
La sélection dirigée par l'entraîneur
Milan Macala connut des hauts et des
bas dans ses trois matchs de groupe.
Après une lourde défaite face au pays
hôte, le Mexique, les Saoudiens
réalisèrent une bonne performance face
à la Bolivie, sans toutefois pouvoir
marquer de but. Dans leur troisième
match, contre l'Egypte, ils purent sauver
l'honneur en déclassant nettement le
champion d'Afrique.
Mais la demi-finale disputée contre le
Brésil mit en évidence leurs limites. Avec
leur système de jeu composé de trois
défenseurs, les Saoudiens révélèrent dans de
nombreuses phases de jeu leur vulnérabilité
face aux Brésiliens qui alignaient trois ou
quatre attaquants. Le marquage individuel
de l'adversaire n'était pas toujours possible
ce qui causa souvent de grosses difficulté à
la défense. C'est surtout en milieu de
terrain qu'ils pouvaient montrer leurs
qualités. Leur meilleur joueur était
l'attaquant Al Otaibi qui inscrivit six buts
magnifiques. Leur système de jeu à
géométrie variable ne put être appliqué
Coveny, NZsmoothlyglides past the
midfielder Williams, USA.
Coveny (NZ) esquive avec élégance
le milieu de terrain Williams (USA).
El neozelandés Coveny elude al
centrocampista Williams de EEUU.
Coveny, NZ geht hier elegant am
Mittelfeldspieler Williams, USA vorbei.
Tournament Analysis
avec succès contre toutes les équipes, mais
les Saoudiens s'efforcèrent dans chaque
match d'adopter une attitude positive.
Bolivie
Sous la direction de l'Argentin Hector
Veira, dit  Bambino  la Bolivie
pratiqua à travers les trois matchs de
groupe un système 4-4-2. Selon
l'adversaire, il pouvait certes évoluer
vers un 4-3-3 voire un 4-5-1, mais à
aucun moment, il ne se voulait défensif.
Au contraire, les attaques impétueuses se
faisaient aux dépens du dispositif
défensif normalement solide. Le
sélectionneur Veira signa une bonne
prestation avec son équipe qui se
montra quelque peu malchanceuse dans
ses efforts.
Egypte
L'équipe du sélectionneur Al Gohary fit
différentes expériences dans les trois
matchs de groupe. Après avoir tenu en
échec la Bolivie dans le premier match,
les Egyptiens réussirent un exploit face
au Mexique. Menés à la marque 0-2, et
ne jouant plus qu'à dix, ils parvinrent à
égaliser 2-2 dans le dernier quart
d'heure au terme d'un sursaut d'énergie.
En raison du jeu indiscipliné de Sabry,
Emam et Ibrahim Samir dans le
troisième match de groupe, ils
manquèrent de se qualifier pour les
demi-finales .
Ils pratiquaient un système 4-4-2
souple. Dans les offensives, il s'agissait
plutôt d'un 3-5-2. En défense, ils
disposaient de joueurs athlétiques et très
solides dans les duels. En milieu de terrain,
Ramzy et Radwan lasser couvraient bien le
milieu offensif Sabry et les attaquants. En
attaque, l'Egypte disposait de joueurs très
talentueux. Il est regrettable que les
joueurs du sélectionneur Al Gohary se
gâchèrent eux-mêmes la possibilité
d'accéder en demi-finales par leur manque
de concentration et de discipline.
Mexique
Sous la direction du sélectionneur
Manuel Lapuente, le Mexique fut une
classe à part dans le groupe A, même s'il
éprouva beaucoup de difficultés face à
l'Egypte et à la Bolivie. Mais personne ne
douta jamais de sa qualification pour le
deuxième tour, tant il fut toujours en
Al Shahrani, KSA successfully beats off
the challenges ofGarcia Aspe (8) and
Zepeda (19).
Al Sharhani (KSA) se fraye un chemin
entre Garcia Aspe (8) et Zepeda (19).
Al Shahrani (KSA) se escabulle entre
García Aspe (8) yZepeda (19).
Al Shahrani, KSA kämpft sich erfolgreich
gegen Garcia Aspe (8) und Zepeda (19)
durch.
mesure de dicter sa loi la plupart du
temps. Son système de jeu 3-4-3, évoluant
de temps à autre vers un 3-3-4, ne laissa
aucune chance à ses adversaires de
développer leur propre jeu.
USA
La sélection des USA se présenta avec
une stratégie claire et nette qui reposait
sur les capacités des joueurs à sa
disposition. La plupart d'entre eux
avaient une grande expérience. Leur
approche de chaque match était
clairement définie et visait d'une part à
établir une défense solide contre tout
attaquant et d'autre part à développer
des offensives efficaces. Il ne fut donc
pas étonnant de les voir mettre en oeuvre
différents systèmes selon les adversaires .
Il y eut aussi bien un 4-5-1 qu'un 3-5-2 .
Le système de Bruce Arena reposait sur
un concept tactique parfait, mais qui ne
négligeait pas non plus les improvisations
spontanées. Ce qui manquait était les
changements de rythme susceptibles de
tromper l'adversaire par surprise.
El fútbol contemporáneo se caracteriza
por una clara distribución de zonas, un
sistema de juego concebido a la medida de
los jugadores a disposición y una óptima
coordinación de las exigencias tácticas y
las habilidades individuales. Es justamente
aquí donde existen grandes diferencias de
un equipo a otro. Una selección o un club
exitoso se destaca por un sistema de juego
perfectamente coordinado, con una clara
disposición de funciones y una táctica
oportuna para poder aplicarlas
consecuentemente en el partido. La
planificación y la preparación son las
condiciones indispensables para lograr
una buena y exitosa actuación en una
competición. Una de las tareas más
difíciles, pero más hermosas del
entrenador, es tomar medidas de
entrenamiento y dirección selectivas para
poner a punto óptimamente al equipo, a
los jugadores individuales y a cada bloque
de cara a una competición internacional.
A continuación consignamos un
breve análisis de los equipos:
Bolivia
Bolivia jugó, bajo la dirección del
argentino Héctor bambino Veira, un 4-
4-2 consecuente en todos los partidos,
alternando - según el adversario - a un
4-3-3 ó incluso a un 4-5-1. No obstante,
su planteamiento nunca fue defensivo, al
contrario, a veces se ponía en peligro el
concepto defensivo con ataques
descontrolados. En general, el técnico
Veira realizó un buen trabajo con un
equipo algo desafortunado.
Brasil
Brasil planteó un sistema 4-4-2, que varió
adaptándolo a las características
individuales de sus jugadores. La defensa
fue organizada por los dos defensores
centrales Joao Carlos y Odván, quienes se
alternaban como barredores : cuando el
balón venía por la derecha, Joao Carlos
asumía esta función y Odván hacía lo
mismo viceversa. Los dos defensores
laterales apoyaron con eficacia los
despliegues ofensivos, particularmente
Serginho por la banda izquierda. En la
línea media, Flavio Conceiçao y Emerson
actuaron delante de la defensa y se
encargaron de neutralizar los ataques
contrarios; tras el segundo encuentro,
este eje fue ampliado con la participación
de Alex, quien aportó sorpresa y
peligrosidad al juego brasileño. En el
ataque operaron dos arietes que
cambiaban constantemente de
posiciones, destacando Ronaldinho, el
diamante del futuro; un jugador
talentoso y técnicamente muy versado.
Egipto
El equipo del seleccionador Al Gohary
jugó tres partidos completamente
diferentes. Tras el empate con Bolivia en
el primer encuentro, los egipcios
lograron una hazaña increíble en el
segundo choque contra México, al
remontar un 0 a 2 con sólo diez
hombres en el último cuarto de hora del
FIFA
cotejo y empatar a dos. En el tercer
partido, las acciones antideportivas de
Sabry, Emam e Ibrahim Samir le
costaron la clasificación a la escuadra
egipcia, que perdió por 5 a 1 contra
Arabia Saudita.
Egipto planteó un 4-4-2 flexible,
cambiando a un 3-5-2 cuando subía al
ataque. La defensa fue firme y sólida, con
jugadores muy robustos y atléticos. En la
línea media, Ramzy y Radwan Jasser
apoyaron óptimamente al centrocampista
ofensivo Sabry y a los delanteros. Egipto
dispuso de jugadores ofensivos muy
talentosos y es una pena que no haya
podido sacar frutos de su gran potencial
debido a su falta de concentración e
indisciplina.
Alemania
Alemania utilizó tres sistemas de juego
diferentes durante el torneo, siempre
adaptándose a los respectivos adversarios.
Contra Brasil planteó un clásico 4-5-1,
utilizando al capitán Mattháus como
organizador de la línea media, así como
líbero detrás de la línea defensiva de
cuatro hombres, sistema que funcionó
hasta el minuto 65 . Luego, la escuadra
alemana se desarboló por completo,
perdiendo por 4 a 0. Contra Nueva
Zelanda utilizó un 4-4-2, que alternó con
un 4-3-3, y frente a EEUU volvió a
aplicar su planteo tradicional de 4-4-2.
El concepto defensivo fue aplicado
con demasiada flexibilidad, utilizándose
dos marcadores directos, un líbero
rezagado y los centrocampistas defensivos
que marcaban también directamente al
hombre. La consecuencia fue que se
descuidó demasiado a los atacantes, que
deambulaban solos en la punta sin recibir
el apoyo necesario. Generalmente, las
líneas defensivas no subían para sumar
potencia y peligro y frecuentemente
bombeaban largos balones hacia adelante
que no encontraban destinatario o eran
interceptados por los adversarios. Es así
que la escuadra tuvo que acudir a las
habilidades técnicas de Mattháus, Scholl
y, a veces, Wosz, para irrumpir en las filas
25
Mexico 99
contrarias con arriesgados regates y
fintas. Alemania resultó ser un equipo
irreconocible y carente de sus virtudes
tradicionales. Es evidente que se impone
una modificación total del sistema actual.
Los alemanes manifestaron demasiadas
debilidades elementales y tuvieron que
someterse a una verdadera humillación.
México
Bajo la dirección del técnico Manuel
Lapuente, México evidenció gran
superioridad en el grupo A, pese a
manifestar considerables problemas
frente a Egipto y Bolivia. No obstante, la
clasificación para la siguiente vuelta
nunca estuvo en peligro gracias a su
dominio aplastante y su consecuente
planteamiento 3-4-3 y 3-3-4, que dejó sin
luces a sus adversarios.
Nueva Zelanda
Nueva Zelanda no tuvo un sistema
definido y jugó generalmente con un
planteo 3-5-2 y 5-4-1 . El equipo era muy
disciplinado y contó con algunas hábiles
individualidades, pero le faltó proyección
ofensiva. La defensa estuvo formada
generalmente por tres a cinco jugadores,
desempeñando uno de ellos la función de
líbero rezagado. La línea de contención
apoyó muy poco a los centrocampistas y
delanteros en los despliegues ofensivos.
En la línea media formaron un bloque
casi impenetrable con Wilkinson, Lines y
Jackson, siendo este último el hombre
que movía los hilos de la escuadra
neozelandesa y suministraba pases a los
delanteros Coveny y Bouckenooghe. En el
último choque contra Brasil, Nueva
Zelanda desarrolló un buen juego táctico
y demostró que tiene un futuro
prometedor si continúa participando en
competiciones de alto nivel.
Arabia Saudita
La selección saudí, dirigida por el técnico
Milan Macala, tuvo un rendimiento
totalmente variado en los tres partidos de
grupo. Tras una apabullante derrota
contra México en el partido inaugural,
Tournament Analysis
mejoró mucho su rendimiento contra
Bolivia, pero su esfuerzo - particularmente
en el segundo tiempo - no tuvo premio y
el choque finalizó en empate a cero. En el
tercer partido, buscaron la victoria con
un fervor y una entrega admirables, y
borraron de la cancha a un equipo
egipcio que se desdibujó del todo. La
semifinal contra un Brasil en plena forma
marcó el término de la ilusión árabe,
aunque la escuadra saudita combatió con
mucha garra, planteando, a ratos, un
partido muy equilibrado. Su concepto
táctico con tres defensas evidenció, a
veces, dificultades cuando los brasileños
operaban con tres e incluso cuatro
atacantes. El intento de marcar hombre a
hombre no funcionó desde la base misma
del planteamiento táctico, y la defensa
manifestó grandes dificultades ante las
furiosas arremetidas brasileñas. El juego
árabe destacó en la línea media y la figura
rutilante del once saudí fue el ariete Al
Otaibi, autor de seis magníficos goles. A
pesar de que los árabes no pudieran
aplicar existosamente su juego variable
frente a todos sus contrincantes, cabe
señalar y destacar que sus jugadores
hicieron gala de una constante actitud
ofensiva en todos los sectores.
EEUU
El esquema táctico de EEUU calzaba como
un guante en las individualidades que
conformaban el once norteamericano. Se
trataba de jugadores muy experimentados,
con un sistema de juego claramente
definido, tanto para neutralizar a cualquier
adversario, como para desarrollar un
despliegue ofensivo efectivo. No sorprendió,
pues, que EEUU aplicara diferentes
sistemas de juego según el contrincante. Es
así que a veces maniobraba con un 4-5-1
muy defensivo y, otras, con un 3-5-2 más
ofensivo. El sistema de Bruce Arena estaba
basado en una perfecta comprensión
táctica de los integrantes de su equipo,
pero sin descuidar los elementos de
improvisación. Faltaron únicamente los
sorpresivos cambios de ritmo para
desconcertar a los adversarios.
Zu den Kennzeichen des modernen
Fussballs gehören eine klar definierte
Raumaufteilung, ein System, das sich die
Fähigkeiten der eingesetzten Spieler
optimal zunutze macht, und ein hohes
Mass an Koordination zwischen den
taktischen Aufgaben und Möglichkeiten
der einzelnen Akteure. Die Beherrschung
dieser Elemente bestimmt die Stärke
eines Teams: Eine erfolgreiche Vereins-
oder Nationalmannschaft zeichnet sich
aus durch ein sorgfältig abgestimmtes
Spielsystem mit klarer Rollenverteilung
und die richtige Wahl der Taktik sowie
durch die Fähigkeit, all dies konstant auf
dem Feld umsetzen zu können. Zentrale
Faktoren für ein gutes Abschneiden in
einem Wettbewerb sind daher Planung
und Vorbereitung. Die ebenso interessan-
te wie schwierige Aufgabe des Trainers ist
es, seinen Kader so zu trainieren und zu
führen, dass die einzelnen Spieler, die
verschiedenen Mannschaftsteile und das
Team als Ganzes optimal auf die Anfor-
derungen eines internationalen Turniers
eingestellt sind.
Ein kurzer Oberblick über die Spiel-
systeme der einzelnen Mannschaften:
Bolivien
Unter ihrem argentinischen Trainer
Hector Bambino Veira trat die bolivia-
nische Mannschaft in all ihren drei
Spielen mit einem 4-4-2-System an. Je
nach Gegner wechselten sie manchmal
auch zu einem 4-3-3 oder auch zu einem
4-5-1, wobei für diese Umstellungen nie
defensive Oberlegungen verantwortlich
waren, im Gegenteil, gingen doch einige
der konzentrierten Angriffsversuche auf
Kosten der normalerweise straff organi-
sierten Abwehr. Veira bewies, dass er und
sein Team gut gearbeitet haben, doch am
Ende fehlte Bolivien trotz aller Anstren-
gungen das letzte Quentchen Glück.
Brasilien
Brasilien spielte mit einem 4-4-2-System,
das je nach den Stärken der eingesetzten
Spieler variiert wurde, und zeigte meist
grosse mannschaftliche Geschlossenheit. Im
Zentrum derVerteidigung standen Joáo
Carlos und Odvan, die abwechselnd die
Rolle des Liberos übernahmen: Joäo Carlos,
wenn der Gegner über die rechte, und
Odvan, wenn er über die linke Seitekam. Die
beiden Aussenverteidiger, vor allem Serginho
aufder linken Seite, schalteten sich auch
häufig in denAngriff ein, während vor der
Abwehr Flavio Conceiçao und Emerson als
Scheibenwischer im zentralen Mittelfeld
agierten. Für ein überraschendes Element
sorgte in den ersten beiden Partien die
Einwechslung vonAlex. Im Angrifftausch-
ten die beiden Stürmer ständig die Positio-
neu, und Ronaldinho, der Diamant der
Zukunft, ein Spieler mit enormen techni-
schen Fähigkeiten, wurde sogar zum
Hattrick-Helden.
Ägypten
Das Team von Trainers A1 Gohary erlebte
in den Gruppenspielen ein dramatisches
Auf und Ab. In der ersten Partie gegen
Bolivien sicherten sich die Ägypter ein
Unentschieden, bevor sie bei ihrem zwei-
ten Auftritt ein echtes Kunststück voll-
brachten: Nachdem sie gegen Mexiko
bereits mit 0:2 zurücklagen und nach
einem Platzverweis nur noch zu zehnt
The Egyptian goalkeeper El Hadary cuts
out an attacking move ofthe Bolivians.
The defender El Saka shields him against
Botero, BOL.
Le gardien de but égyptien El Hedary
coupe court à une attaque des Boliviens.
Le défenseur El Saka faitparavent contre
Bozero (BOL).
El guardameta egipcio El Hadary neutraliza
con éxito el ataque de los bolivianos.
El defensa El Saka le cubre ante la
presencia del boliviano Bozero.
Der ägyptische Torhüter El Hadary
unterbindet erfolgreich einen Angriff der
Bolivianer. Verteidiger El Saka schirmt
ihn gegen Bozero, BOL ab.
waren, machten sie überraschend neue
Kräfte frei und kamen in der letzten Vier-
telstunde der Spielzeit doch noch zum 2:2
heran. Doch schliesslich vergaben sie im
letzten Gruppenspiel gegen Saudiarabien
durch die Undiszipliniert-heiten von
Sabry, Emam und Ibrahim Samir die
Chance auf einen Platz im Halbfinale.
Deutschland
Deutschland versuchte es im Verlauf des
Turniers mit drei verschiedenen, klar
definierten Spielsystemen, die mit Blick
auf den jeweiligen Gegner ausgewählt
wurden. Gegen Brasilien war es ein klas-
sisches 4-5-1, in dem Lothar Matthäus,
Kapitän und Mittelfeldorganisator der
Deutschen, auch als aufmerksamer Libero
hinter der Viererabwehr agierte und sein
Team vor einem Rückstand bewahrte -
zumindest bis zur 65. Minute, als das
Unglück seinen Anfang nehmen sollte.
Gegen Neuseeland begann Deutschland
mit einem 4-4-2, wechselte später zu
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FIFA Confederations Cup 1999 - Mexico

  • 1. Report FI FA FIFA Confederations Cup FIFACOPA CONFEDERACIONES M-1C 99.
  • 2. MEXICO 99 Technical Report FIFA Confederations Cup 1999 25 July- 4 August 1999 Rapport Technique Coupe FIFA/Confédérations 1999 25 juillet - 4 août 1999 Informe Técn*ico Copa FIFA/Confederaciones 1999 25 de julio - 4 de agosto de 1999 Technischer Bericht FIFA/Konföderationen-Pokal 1999 25. Juli - 4.. August 1999
  • 3. Fédération Internationale de Football Association President Joseph S. Blatter (Switzerland) General Secretary Michel Zen-Ruffinen (Switzerland) Address FIFA House Hitzigweg 11 P.O. Box 85 8030 Zurich Switzerland Telephone number 41-1/384 9595 Telefax Number 41-1/384 9696 Internet www.fifa.com FIFA Organizing Committee for the FIFA/Confederations Cup and the Club World Championship Chairman Al Dabal Abdullah K. (Saudi Arabia) Deputy Chairman Omdal Per Ravn (Norway) Members Teixeira Ricardo Terra (Brazil) Dempsey Charles J. CBE (New Zealand) Blazer Chuck (USA) Bhamjee Ismail (Botswana) Mariz Julio (Brazil 2000)
  • 4. Mexico 99 Contents Table of contents rreiace Joseph S. Blatter 4 Abdullah K. Al-Dabal 6 Tournament analysis Survey of Results 8 Tournament Data 9 Overall analysis 10 Tactical-technical analysis 20 - 'yearn analysis _ Bolivia 34 Brazil 40 Egypt 46 Germany 52 Mexico 58 New Zealand 64 Saudi Arabia 70 USA 76 Semi-finals 82 Play-off for third place 88 Final 91 Stadium (Azteca) 96 Refereeing Farouk Bouzo 98 Medical Report Prof. Dr. Toni Graf-Baumann and Dr. Rudy Gittens 102 SOS Prominent FIFA guests at SOS Children's Villages Mexico 111
  • 5. Mexico 99 Preface Although it is still a relatively young inclusion in FIFAs range of international competitions, the FIFA Confederations Cup has already had at least its share of media attention and controversy. That, however, is not surprising when one considers that this tournament involves the best of each of the six continental confederations of FIFA, ensuring not only crowds and television audiences but also excitement and football of the highest quality. While Germany, the European Champions from 1996, had declined to play in Saudi Arabia in December 1997, they reversed this decision and were able to represent Europe in Mexico, even though without some of their first-choice players. This time, the eight teams unfortunately did not include France, and the unforeseen absence of the new World Champions sparked off a further debate about the validity of the event and its timing in the international calendar of major events. There is nobody more aware than I of the need to find a solution to internatio- nal fixture congestion, the consequences of which were again seen in Mexico. But in solving this congestion, we need to remain aware too of the justification of integrating this event into such a calendar. The matches in Mexico ended up providing a wealth of entertaining matches, with the Brazilians repeatedly finding sparkling form but finally being outwitted by the resilient and highly motivated Mexicans, and even the less glamorous teams like New Zealand, Saudi Arabia and South Africa making their vital contributions. Such a direct contrast of footballing cultures made not only for an interesting comparison of styles but also for a fascinating and sometimes unexpected reappraisal of the internatio- nal football hierarchy. Mexico took the Confederations Cup to its heart with no less thoroughness than it had done for two World Cups, Joseph S. Blotter, FIFA President revealing itself once again as a true football country. That the Mexican team then proceeded to win the Cup, and in such fine style, was in itself a reward not only for the efforts of the team under inspirational coach Manuel Lapuente but also for the entire country, for the enthusiastic manner in which they committed themselves to the success of the event. In introducing this report, I extend my thanks to the Mexican hosts, but also to the eight teams that followed FIFAs call and took part in this important inter- continental showdown. They have all played their part in helping establish the Confederations Cup as an important integral element in the worldwide football programme that we are trying so hard to establish. Bien qu'elle soit une innovation encore relativement récente dans le programme des compétitions internationales de la FIFA, la Coupe des Confédérations de la FIFA a déjà au moins attiré une bonne partie de l'attention et des controverses des médias. Ce n'est cependant guère surprenant quand on considère que ce tournoi réunit l'élite de chacune des six confédérations continentales de la FIFA et garantit de ce fait non seulement une foule de spectateurs et de téléspectateurs, mais suscite aussi à la fois la fascination et un football du plus haut niveau. Alors que l'Allemagne, championne d'Europe 1996, avait refusé de jouer en Arabie Saoudite en décembre 1997, elle se ravisa cette fois et fut en mesure de représenter l'Europe au Mexique, certes sans quelques-uns de ses joueurs de tout premier plan. Cette fois, ce fut la France qui ne fut pas au nombre des huit équipes, et l'absence imprévue des nouveaux champions du monde provoqua un nouveau débat sur le bien- fondé de l'événement et son insertion dans le calendrier international des grandes manifestations . Personne n'est plus conscient que moi de la nécessité de trouver une solution à la surabondance de manifestations internationales, dont on a de nouveau pu voir les conséquences au Mexique. Mais pour résoudre ce problème, il convient d'avoir aussi présent à l'esprit les bonnes raisons d'intégrer cette manifestation dans un tel calendrier. Le tournoi disputé au Mexique a finalement produit une foule de matchs intéressants, où l'on vit les Brésiliens afficher à plusieurs reprises une forme éblouissante, mais qui furent finalement pris en défaut par des Mexicains accrocheurs et fortement motivés, et où des équipes moins prestigieuses comme la Nouvelle-Zélande, l'Arabie Saoudite et l'Afrique du Sud ont su réaliser de remarquables prestations. Un contraste aussi direct des cultures footballistiques ne rend pas seulement intéressante la comparaison des styles, mais conduit aussi a une réévaluation fascinante et parfois inattendue de la hiérarchie internationale du football. Le Mexique, qui prit à cœur la Coupe des Confédérations et l'organisa avec au moins autant de sérieux qu'il l'avait fait pour les deux Coupes du monde, se révéla une fois de plus une véritable grande nation footballistique. Qu'à partir de là, la sélection mexicaine soit arrivée à remporter la Coupe et ce avec autant de panache constitue en soi une belle récompense non seulement pour les efforts de l'équipe entraînée par le très
  • 6. Mexico 99 The President inspiré Manuel Lapuente, mais aussi pour la population toute entière, dont l'enthousiasme contribua largement au succès de la manifestation. A l'occasion de ce rapport, j'adresse mes remerciements non seulement à nos hôtes mexicains, mais aussi aux huit équipes qui ont répondu à l'appel de la FIFA et participé à cette importante compétition intercontinentale. Ils ont tous joué leur rôle et contribué à établir la Coupe des Confédérations comme partie intégrante du programme du football international que nous nous efforçons d'installer. Apesar de ser relativamente joven entre las competiciones internacionales de la FIFA, la Copa FIFA/Confederaciones ha despertado ya el interés y desatado la polémica en la prensa mundial. Esto no es sorprendente si se considera que en el torneo participan las mejores selecciones de las seis confederaciones continentales de la FIFA, lo cual es garantía no sólo de una enorme multitud de espectadores y una amplia audiencia televisiva, sino también de un fútbol de la máxima categoría. Alemania, campeón europeo de 1996, había rechazado participar en Arabia Saudita en diciembre de 1997, pero esta vez decidió representar a Europa en México, aunque sin algunos de sus mejores jugadores. Lamentablemente, Francia no figuró entre los ocho equipos, y esta ausencia imprevisible del nuevo campeón mundial volvió a encender el debate sobre la validez de este torneo y su fecha en el calendario internacional de grandes acontecimientos. No creo que nadie esté tan convenci- do como yo de la necesidad de hallar una solución a esta congestión de fechas internacionales, cuyas consecuencias se pudieron observar nuevamente en México. Pero en el momento de resolver esta congestión, debemos considerar asimismo la justificación de integrar este acontecimiento en dicho calendario . El torneo en México proporcionó una gran abundancia de partidos rutilantes y espectaculares, con un Brasil que volvió a encontrar su brillante forma pese a ser superado en la final por una fuerte y potente escuadra mexicana altamente motivada. Incluso equipos menos atractivos como Nueva Zelanda, Arabia Saudita o Bolivia contribuyeron enorme- mente al éxito de esta competición. Tal contraste de estilos y culturas futbolísti- cas no sólo significó una comparación interesante de esquemas, sino también una fascinante y, a veces, inesperada revaloración de la jerarquía futbolística internacional. México asumió con todo corazón la organización de la Copa de Confedera- ciones, aplicando la misma minuciosidad demostrada en las dos Copas Mundiales de la FIFA y corroboró una vez más ser una verdadera nación futbolística . Que México se alzara luego con el título, y de manera tan convincente, fue una recom- pensa tanto para el equipo dirigido por el ingenioso técnico Lapuente, como para todo el país por la manera entusiasta en que se entregaron para conseguir que el evento se convirtiera en un éxito rotundo. Con estas líneas deseo agradecer también a los anfitriones mexicanos y a los ocho equipos que siguieron el llamado de la FIFA y participaron en este duelo intercontinental tan importante. Todos ellos contribuyeron a establecer la Copa Confederaciones como un impor- tante elemento integrante del programa mundial del fútbol que tratamos de instituir con gran esfuerzo. Obwohl der FIFA Konföderationen- Pokal erst seit relativ kurzer Zeit zu den offiziellen FIFA-Wettbewerben gehört, hat er doch schon einige Beachtung in den Medien erlangt und zu einigen Kontroversen geführt. Das ist jedoch nicht weiter verwunderlich, wenn man bedenkt, dass an diesem Turnier die besten Mannschaften der sechs FIFA- Kontinentalmeisterschaften teilnehmen, was Fussball auf höchster Ebene ver- spricht und die Zuschauer in Massen in die Stadien und vor den Fernseher lockt. Während Deutschland, Europameister 1996, im Dezember 1997 noch darauf verzichtet hatte, in Saudiarabien anzutre- ten, war die deutsche Mannschaft nun dieses Jahr bereit, Europa in Mexiko zu vertreten, obwohl etliche seiner besten Spieler nicht teilnahmen. Leider gehörte Frankreich dieses Jahr nicht zu den acht Teams; die unvorhergesehene Abwesen- heit des neuen Weltmeisters hat der Debatte um die Berechtigung des Wettbewerbs und dessen Platz im internationalen Spielkalender wieder neue Nahrung gegeben. Es gibt wohl kaum jemanden, dem die Notwendigkeit einer Harmonisierung des Spielkalenders bewusster ist als mir - die Auswirkungen der eng gesteckten Termine waren ja auch in Mexiko wieder sichtbar -, aber wir dürfen trotz der Häufung der Spiele nicht vergessen, dass dieser Wettbewerb ein Anrecht auf einen Platz im Kalender hat. Die Spiele in Mexiko boten eine Fülle an unterhaltsamen Matchs: Die Brasilia- ner waren in glänzender Form, wurden aber letztlich doch noch von den unver- wüstlichen und hochmotivierten Mexika- nern ausgetrickst, und sogar die weniger glanzvollen Teams wie Neuseeland, Saudiarabien und Südafrika leisteten einen wichtigen Beitrag. Die direkte Konfrontation der verschiedenen Fussballkulturen führte nicht nur zu interessanten Stilvergleichen, sondern auch zu einer faszinierenden und manchmal unerwarteten Neubewertung der internationalen Fussballhierarchie . Mexiko hinterlässt mit der sorgfälti- gen Organisation des Konföderationen- Pokals - die den zwei Weltpokalen in nichts nachstand - einen exzellenten Eindruck und hat einmal mehr bewiesen, dass es eine echte Fussballnation ist. Dass die mexikanische Mannschaft dann auch noch den Pokal gewann, und das mit unvergleichlichem Stil, war eine verdiente Belohnung für die Anstrengungen des Teams unter der inspirierenden Führung des Trainers Manuel Lapuente einerseits und andererseits für das ganze Land, das sich mit viel Enthusiasmus für das erfolgreiche Gelingen des Anlasses eingesetzt hatte. Ich möchte mich an dieser Stelle bei den mexikanischen Gastgebern sowie den acht Mannschaften, die dem Ruf der FIFA gefolgt waren und an diesem wichtigen interkontinentalen Showdown teilnahmen, bedanken. Sie alle haben dazu beigetragen, den Konföderationen- Pokal zu einem wichtigen integralen Bestandteil des weltweiten Fussball- programms zu machen, um dessen Etablierung wir uns so sehr bemühen. i - UL,
  • 7. Mexico 99 Forewords After the first Confederations Cup in Riyadh in December 1999 had proved a complete success from every point of view, the Organising Committee made a good choice for the second tournament. Mexico had already been the scene of a number of major sporting events, such as the World Cup in 1970 and 1986, the Olympic Games in 1968 and the World Youth Championship U-20 in 1983, and once again they assembled an excellent group to organise this competition. For our Organising Committee it was both a pleasure and a satisfying experience to work together with our friends from the local organising committee and the national association, the result being a superb FIFA competition. Nothing was left to chance and top-level professional- ism was the order of the day; LOC chairman Alessandro Burrillo was justifiably proud of the efforts of the team led by Justino Compean, Mario Chavez and Roberto Alvarez. The excellent co-operation that was seen between the national association and the LOC is not something that can just be taken for granted; President Enrique Borja and his Vice President Hugo Kiese were the ideal partners for the LOC. From the sporting point of view, things turned out to be at the same high level as the organisation. On a number of occasions the stadiums in Guadalajara and Mexico D.F. were sold out as the fans flocked in to watch matches of the highest quality. The excellent facilities and the perfectly prepared playing surfaces for all 16 matches helped to ensure optimum conditions for the players. For their efforts, our thanks go again to all of those officials and workers who played a part in providing an ideal environment for the tournament. That there is a passionate love for the game of football in the land of the Aztecs and Mayas has long been known, and we were able to experience this Mexican enthusiasm at close range. In the com- pany ofour Mexican friends and hosts we Abdullah K. AI-Dabol, Chairman of the Committee forthe FIFA/Confederations Cup 1999 Mexico enjoyed many wonderful and unique events and experiences, accompanied very often by the moving and unforgetta- ble sound of the mariachis. These moments will go into our store of treasured memories. The next section of the text will describe the 16 matches in the Jalisco stadium in Guadalajara and the Aztec Stadium in Mexico D.F., as well as the infrastructure and the organisation of the second Confederations Cup to be held under the auspices of FIFA. Despite the regrettable absence of World Cup winners France, the tournament proved to be of real world class, thanks to the superb performance of the Mexicans, as well as the excellent showing of the young Brazilians, the competitiveness and the skills of the USA and the surpris- ingly high level of skilful football that was played by Saudi Arabia. Our thanks go also to the members of the Technical Study Group and to the authors of this report, who have captured the most important aspects of this FIFA/ Confederations Cup. Après le succès obtenu sur tous les plans par la Coupe des Confédérations de la FIFA organisée en décembre 1997 à Riad, le choix du Comité Organisateur pour l'organisation de la deuxième édition s'est révélé très heureux. Le Mexique, qui a déjà accueilli de nombreuses manifesta- tions d'envergure comme les Coupes du Monde 1970 et 1986, les Jeux Olympiques d'été 1968 ainsi que le Championnat du Monde U-20 de 1983, mit de nouveau à disposition une équipe d'organisateurs de tout premier plan. Grâce au travail de nos amis du Comité Organisateur Local et de la Fédération Mexicaine, notre Comité a pu assister à une excellente compétition sous l'égide de la FIFA. Tout fut programmé et mis en oeuvre avec le plus grand professionnalisme ; rien ne fut laissé au hasard. C'est à juste titre que le Président du CO, Alessandro Burrillo, put se montrer très fier de son équipe formée autour de Justino Compean, Mario Chavez et Roberto Alvarez. L'excellent contact établi entre la fédération nationale et le COL n'était pas gagné d'avance ; le Président Enrique Borja et son adjoint Hugo Kiese furent les partenaires exemplaires du COL. Le niveau élevé de l'organisation se retrouva également au plan sportif. C'est à guichets fermés que l'on a pu suivre des matches de niveau mondial dans les stades de Guadalajara et de Mexico ; bien entendu, ce succès n'était pas étranger à la qualité exceptionnelle des installations et des pelouses parfaitement préparées, qui offrirent des conditions optimales aux 16 rencontres . A tous les officiels et collaborateurs qui y ont contribué, nous réitérons ici nos plus vifs remerciements. Comme chacun sait, l'importance que revêt le football au Pays des Aztèques et des Mayas est sans limite ; nous avons pu nous en rendre compte "de visu " une fois de plus pendant le tournoi. Nous avons eu l'occasion de vivre de grands moments et de nouer des contacts très cordiaux avec nos amis mexicains. Tout ceci, dans l'ambiance enthousiasmante et émouvante de la musique des " Mariachis ". Ces moments resterons inoubliables ! Le pages qui suivent relatent les 16 matches disputés dans les stades Jalisco de Guadalajara et Aztèque de Mexico, sans
  • 8. Mexico 99 The Chairman oublier l'infrastructure et l'organisation de cette deuxième édition de la Coupe des Confédérations qui se déroule sous l'égide de la FIFA. Malgré l'absence regrettable du champion du monde, la France, ce tournoi atteignit un niveau comparable au Mondial grâce à l'excellente sélection du Mexique, à la jeune équipe brésilienne, à la combativité et à la technicité des Américains ainsi qu'au niveau de jeu élevé des étonnants Saoudiens. Nos remerciements s'adressent également à nos collègues du Groupe d'Etude Technique ainsi qu'aux auteurs de ce rapport qui ont su appréhender avec une grande conscience professionnelle les aspects essentiels de cette Coupe des Confédérations. Tras una competición muy exitosa en diciembre de 1997 en Riad, la Comisión Organizadora volvió a celebrar un triunfo rotundo en el segundo torneo oficial de la Copa FIFA/Confederaciones . México, escenario de varios grandes acontecimientos de la FIFA, como los dos Mundiales de 1970 y 1986, los JJOO de 1968 y el Campeonato Mundial Juvenil Sub-20 de 1983, ofreció nuevamente una organización de la máxima categoría. Para la Comisión Organizadora de la FIFA fue un enorme placer y alegría volver a trabajar junto a amigos nuevos y conocidos del Comité Organizador Local (COL) y de la Federación Mexicana de Fútbol, siendo el resultado nuevamente un magnífico torneo. Nada se libró al azar, reinó un profesionalismo total y el Presidente del COL, Alejandro Burrillo, pudo estar totalmente orgulloso de su equipo formado por Justino Compeán, Mario Chávez y Roberto Álvarez. Igual- mente, el contacto entre la Federación Mexicana y el COL fue excelente; el presidente Enrique Borja y el vicepresidente Hugo Kiese fueron los colaboradores ideales del COL. La excelencia en el sector deportivo fue similar a la del organizativo. En los estadios de Guadalajara y México D.F., generalmente con un lleno completo, se vieron partidos del mayor nivel inter- nacional. A ello contribuyeron, sin duda alguna, también las perfectas instalaciones y la extraordinaria calidad de los terrenos de juego, que ofrecieron óptimas condi- ciones en los 16 encuentros. Extendemos nuestro profundo agradecimiento a todos aquellos funcionarios y trabajadores que han contribuido a este gran éxito del torneo. Como se sabe, la pasión por el fútbol no conoce límites en el país de los aztecas y mayas, hecho que hemos podido comprobar de nuevo directamente durante el torneo. Hemos experimentado hermosas vivencias y momentos sin igual en el círculo de nuestros amigos mexicanos y, como siempre, al son de las inolvidables melodías de los mariachis. ¡No olvidaremos jamás esos momentos tan especiales! En las próximas páginas analizaremos los 16 partidos en los estadios de jalisco en Guadalajara y el Azteca en México D.F., así como la infraestructura y organización de este segundo torneo oficial celebrado bajo los auspicios de la FIFA. Pese a la lamentable ausencia del campeón mundial Francia, la competición ofreció presentaciones de formato mundialista, gracias a la magnífica actuación de la selección mexicana, a la gran exhibición futbolística de la joven escuadra brasileña, a la garra de los briosos norteamericanos y al buen fútbol de los hábiles y sorprendentes saudís. Asimismo hago extensivo mi agradecimiento a los miembros del Grupo de Estudio Técnico, así como a los autores del presente Informe, por haber sabido recopilar los aspectos más importantes de esta competición con todo profesionalismo y esmero. Nachdem der erste Konföderationen- Pokal im Dezember 1997 in Riad so durchschlagenden Erfolg hatte, traf die FIFA mit Mexiko als Ausrichter für das zweite Turnier eine gute Wahl. Mexiko war schon oft Austragungsstätte verschiedener Sportanlässe, allen voran der FIFA-Weltpokale 1970 und 1986, der Olympischen Spiele 1968 und der FIFA-Junioren-Weltmeisterschaft 1983. Die Erfahrungen, die es bei diesen Anlässen gesammelt hatte, kamen ihm bei der Organisation des Konföderationen-Pokals zugute. Die für die FIFA-Organisationskommission angenehme und fruchtbare Zusammenarbeit mit alten und neuen Freunden vom lokalen Organisations- komitee und dem Nationalverband brachte einen ausgezeichneten Wettbewerb hervor. Nichts wurde dem Zufall überlassen und Professionalität auf höchster Ebene prägte den Tagesablauf; LOK-Präsident Alejandro Burrillo war zurecht stolz auf sein Team, das von Justino Compean, Mario Chavez und Roberto Alvarez geleitet wurde. Die exzellente Zusammen- arbeit zwischen dem mexikanischen Fussballverband und dem LOK war nicht selbstverständlich ; doch Präsident Enrique Borja und sein Stellvertreter Hugo Kiese waren die idealen Partner für das LOK. Auch in sportlicher Hinsicht erreichte der Wettbewerb ein hohes Niveau. Die Spieler traten in Guadalajara und Mexiko City einige Male vor ausverkauften Rängen auf, als die Fans in die Stadien strömten, um Spiele der Luxusklasse zu sehen. Die erstklassigen Einrichtungen und die für alle Begegnungen einwandfrei präparierten Spielfelder boten den Spielern optimale Voraussetzungen. Unser Dank gilt all den Offiziellen und Helfern, die dem Turnier mit ihrem unermüdlichen Einsatz ein ideales Umfeld schufen. Dass das Land der Azteken und Mayas ein Land passionierter Fussball- liebhaber ist, war schon lange bekannt, und wir durften diesen mexikanischen Enthusiasmus aus nächster Nähe miterleben. In der Gesellschaft unserer mexikanischen Freunde und Gastgeber erlebten wir viele wunderbare und einzigartige Momente - sehr oft begleitet von der ergreifenden und unvergesslichen Musik der Mariachis -, die uns immer in Erinnerung bleiben werden. Dieser Bericht analysiert die 16 Spiele im Jalisco-Stadion in Guadalajara und im Azteken-Stadion in Mexiko City sowie die Infrastruktur und die Organisation des zweiten Konföderationen-Pokals unter der Ägide der FIFA. Trotz der bedauerlichen Abwesenheit des Welt-meisters Frankreich war das Turnier ein Anlass derWeltklasse, nicht zuletzt dank der beeindruckenden Vorstellung der Mexikaner, der hervorragenden Leistung der jungen Brasilianer, des Wettbewerbsgeists und der Fähigkeiten der USA und des überraschend hohen Spielniveaus von Saudiarabien. Unser Dank geht auch an die Mitglieder der Technischen Studiengruppe und an die Verfasser dieses Berichts, die die wichtigsten und interessantesten Aspekte des Wettbewerbs auf Papier festgehalten haben .
  • 9. Survey of Results FIfA CONFEDE IONES 'M EXICO 1999 Fi rst Stage Group A 25 .7.99 Mexico City 25 .7.99 Mexico City 27.7.99 Mexico City 27.7.99 Mexico City 29.7.99 Mexico City 29.7.99 Mexico City Group B 24 .7.99 Guadalajara 24 .7.99 Guadalajara 28.7.99 Guadalajara 28.7.99 Guadalajara 30.7.99 Guadalajara 30.7.99 Guadalajara Semi-Finals 1.8.99 1.8.99 3rd/4th Place Final 4.8.99 00 0 0 0 FI FI Mexico, SaudiArabia, Bolivia, Egypt Mexico City Guadalajara 3.8.99 Guadalajara Mexico City Brazil, Germany, NewZealand, USA Brazil vs Germany New Zealand vs USA Germany vs New Zealand Brazil vs USA USA vs Germany New Zealand vs Brazil USA vs Saudi Arabia Mexico vs Brazil FINAL COMPETITION (2-1) (3-0)(0-0)(2-0)(0-2)(0-0) 4-0 (0-0) 1-2 (0-1) 2-0 (2-0) 1-0 (1-0) 2-0 (1-0) 0-2 (0-1) Anders Frisk (SWE) Oskar Ruiz Acosta (COL) Brian Hall (USA) YoungJoo Kim (KOR) UbaldoAquino(PAR) Oskar Ruiz Acosta (COL) Gilberto Alkala (MEX) Ubaldo Aquino (PAR) Coffie Codjia (BEN) Anders Frisk (SWE) Gilberto Alkala (MEX) YoungJoo Kim (KOR) Second Stage Mexico vs USA 1-0 (0-0) YoungJoo Kim (KOR) Brazil vs Saudi Arabia 8-2 (4-2) Oskar Ruiz Acosta (COL) 2-0 (1-0) Ubaldo Aquino (PAR) 4-3 (2-1) Anders Frisk (SWE) 1 . Brazil 2 . USA FI FA 1 . Mexico 3 2 1 0 8-3 7 2 . Saudi Arabia 3 1 1 1 6-6 4 3 . Bolivia 4. Egypt 3 0 2 1 2-3 2 4 0 2 2 5-9 2 3 3 0 0 7-0 9 3 2 0 1 4-2 6 3. Germany 3 1 0 2 2-6 3 4. New Zealand 2 0 0 2 1-6 0 RANKING 1. Mexico 2. Brazil 3. USA 4. Saudi Arabia 5. Germany 6. Bolivia 7. Egypt 8. New Zealand Bolivia vs Egypt 2-2 Mexico vs Saudi Arabia 5-1 Saudi Arabia vs Bolivia 0-0 Mexico vs Egypt 2-2 Egypt vs Saudi Arabia 1-5 Bolivia vs Mexico 0-1
  • 10. Mexico 99 Tournament Analysis Tournament Data MEX 99 Number of goals scored: 55 Average per match: 3 .44 Number of wins: 13 Number of draws: 3 Number of wins by golden goal: 1 Number of decisions by penalty-kicks: Number of penalties awarded: Number of goals scored by substitutes: 3 Number of wins after conceding 1st goal: KSA 97 52 3.25 13 2 1 Highest score: 8-2 6-0 (BRA vs KSA) (BRA vs AUS) 6 WINNERS OF THE FIFA/CONFEDERATIONS CUP 1992-1999 BASIC MATCH DATA THE VENUES AND STADIA IN BRIEF MEX 99 KSA 97 Total number of spectators: 970,000 293,500 MEXICO CITY Azteca National Stadium Average per match: 60,625 18,344 Capacity: 115,000 Average of actual time played: 56'30" 64'20" 6 group matches 1 semi-final final match CAUTIONS AND EXPULSIONS Average per match: 56,500 Yellow cards: 56 66 Two yellow cards in one match: 8 2 GUADALAJARA Red cards: 6 2 Capacity: 60,000 6 group matches 1 semi-final 1 match for thr third place Average per match: 51,000 Tournament Final Result Referee 1992 1st Intercontinental Champions Cup Saudi Arabia vs Argentina 1-3 (0-2) Lim Kee Chong (MUS) 1995 2a Intercontinental Champions Cup Argentina vs Denmark 0-2(0-1) Bujsaim (UAE) 1997 FIFA/Confederations Cup Brazil vs Australia 6-0(3-0) Un Prasert (THA) 1999 FIFA/Confederations Cup Mexico vs Brazil 4-3(2-1) Anders Frisk (SWE)
  • 11. Mexico 99 The FIFA Confederations Cup Mexico 99 brought together two former World Champions, two CONCACAF champions and four teams that have seen action in World Cup final rounds at some time in the past. Things to look out for at this tournament would be the artistry of Brazil, the grit and organisational strength of Germany, the rivalry between Egypt and Saudi Arabia whose desire to defeat each other can hardly be equalled, a USA team eager to have another go at Brazil who had defeated them by a single goal three times in their last four meetings, plus Mexico, the Americans' geographical neighbours and close rivals, and currently CONCACAF champions . Bolivia knew that the high altitude of Mexico City could only be to their advantage, while New Zealand were simply pleased to be able to play matches against the great footballing countries of the world. What a mixture of styles, from the creativity of Brazil and Mexico to the physical and mental strength of the USA and New Zealand. It looked as if it would be a treat for football fans. But was it? The Germans were under-prepared and were eliminated after the first round, humiliated by Brazil and defeated by the USA for the second time this year. True, they were short of some top players, because ofinjuries and club commitments, but what should have been an ideal opportunity for their youngsters to prove their worth turned out to be a frustrating and soul-searching experience for Erich Ribbeck and his technical staff. Brazil were also short of stars, but their youngsters shone instead, leaving many to envy the talent God has given to that nation. Egypt were an exciting team to watch, and had it not been for their unsound temperament against Saudi Arabia they could have provided Brazil with a handful in the semi-final. The USA produced some good results, but their emphasis on solid defending deprived them of the opportunity to be more creative in attack. Host country Mexico FIFA Confederations Cup Mexico 1999 10 Tournament Analysis knew that their reputation at home, plus the altitude advantage, would make them hard to beat, especially in their current form. They did not disappoint their fans, and the final with Brazil brought together two very strong teams. Tournament scheduling The Confederations Cup is a very important event for some countries, while to others it may appear as an extra burden for the top players - yet another intense competition, and a further reduction in the time available for rest and recuperation. For countries from Asia, Oceania, CONCACAF and Africa, this competition is an opportunity for them to test their strength and to play against some of the world's top footballers . The time ofyear selected for this tournament needs to be studied carefully, so that the best players are available with the approval of their clubs. Germany's weak performances this time may well affect the reputation they have earned as a top football nation. No one will later remember that some of their star players were absent, that their preparation was inadequate and that their young players were not yet ready for such a tourna- ment. Then there is the playing schedule of the tournament itself. The closeness of matches may not have allowed enough time for recovery, and the complaints of some coaches may well be justified. Was enough rest time provided for the players, especially those who might be nursing minor injuries? Overall, however, there is no doubt that this competition can be seen as a valuable addition to the calendar and one hopes that it will continue. Technical level of the tournament The great interest shown in this tournament, the Confederations Cup 1999 in Mexico, was justified in all respects . The fans wanted to see good football, not only in terms oforganisation, but from the technical, tactical and good sportsmanship angles as well. Some countries learned good lessons from the experience of playing against the top nations, others used it as a basis for planning future improvements and as a chance to get their players ready for their next international competitions. This Confederations Cup showed once again the two faces of football. Firstly it is a team game, and just relying on individual skills the whole time will not bring success. But secondly, outstanding individual players are still necessary to provide that decisive element. Examples of that excellence this time came from the young Ronaldinho, as well as from the experienced Matthäus, who demonstrated that he is still in excellent form. The composition of the two groups was as follows: Group A Mexico (CONCACAF) Saudi Arabia (AFC) Bolivia (CONMEBOL) Egypt (CAF) Group B Brazil (CONMEBOL) Germany (UEFA) New Zealand (OFC) United States (CONCACAF) Group A proved to be well-balanced, with CONCACAF area champions Mexico taking first place. Mexico took advantage of the fact that they were playing at home, which helped them against their tough opponents, and they improved steadily as the tournament went on. They even managed to compensate for the absence of their star forward Hernandez . Saudi Arabia played better in every match, with good individual performances as well as a healthy team spirit. The quality of this team showed that Asian football has made good progress and taken a big step forward. Their qualification for the second round was a huge success for them.
  • 12. Egypt played with style, yet failed to qualify for the next round; in the decisive third group game they were clearly outplayed by Saudi Arabia. Bolivia brought along a powerful squad and gave a balanced performance in all three group games; with a little more luck they would have been able to qualify for the second round. In Group B, Brazil, the world's number one team in the FIFA rankings, came with a partly new squad - young talent lining up alongside experienced players to provide the usual skilful blend. They included a number of their European players, and they showed clearly that they knew all about the limelight of big tournaments. The USA demonstrated very good teamwork and playing style, looking promising for the future. Their qualification for the second round was thoroughly well deserved. Germany did not bring along their best squad, with players like Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten and Möller missing. Some younger players were given their places in the hope that they would develop for the future, but the plan did not always work. Developments of this kind necessarily take time. With the players available for selection, Germany soon ran out of steam and early elimination was the logical outcome. New Zealand represented Oceania and wanted to improve their technique through high-level competition. The team showed that they are keen and determined to raise the standard of their performances at international level. The opportunity provided by this inter- continental competition was appreciated by the coaches; it gave them and the players a chance to compare their strengths with the best in the world and to check their development. FIFA Opening match in Mexico D.F. between Mexico and Saudi Arabia 5-1 (3-0). Demonstrating technical perfection, Francisco Palencia gives Al-Harbi Ibrahim no chance to intervene. Match d'ouverture entre le Mexique et l'Arabie Saoudite 5-1 (3-0). La technique parfaite de Francisco Palencia ne laisse aucune chance d'intervention à AI-Harbi Ibrahim. Partido inaugural en la Ciudad de México entre la selección mexicana y Arabia Saudí, que finalizó con el resultado de 5-1 (3-0). Francisco Palencia, excelente técnicamente, no deja intervenir a AI- Harbi Ibrahim. Eröffnungsspiel in Mexiko D.F. zwischen Mexiko und Soudiarabien 5-1 (3-0). Francisco Palencia, technisch perfekt, lässtAI-Harbi Ibrahim keine Chance zur Intervention . Participation of players A positive aspect of the tournament was that all the teams, except Brazil and Germany, came with their best players. The competition needs to be scheduled at a better time in the calendar so that every team can bring a full squad and have sufficient time to prepare. For Bolivia, Brazil and Mexico this tournament came close on the heels of the Copa America, which is also an important one for them. There was not a lot of time for recovery and getting the team ready again. But even the absence of some of the stars did not take the shine off the competition. Brazil's position can be justified - a lot of players were not available - but even with replacements their standard of play was still high and they used their resources well. A number of countries have entered into the discussion about the timing ofthis
  • 13. event and would like to see the Confederations Cup established as one of the most important FIFA competitions . Facilities All the arriving delegations and FIFA officials were well accommodated by the Mexican organisers. Each national association was in a different top class hotel, and transportation to the training grounds was very well organised. The training facilities used were those of the professional clubs, and all the pitches were in excellent condition. Environmental Conditions The weather was sometimes extremely hot and on a number of days really oppressive, but in Mexico City most of the games were played under suitable conditions. For group B, in Guadalajara, the Jalisco stadium was a good location for the matches. The quality of the surface gave no cause for complaint; it was good and well prepared even on the rainy days. The assistance provided by security officials, volunteers and ball-boys was excellent, and thanks is due to them for contributing towards the success of the competition. Fair Play It has become a hallmark of FIFA competitions that all participants demonstrate the spirit of fair play. It is no longer unusual to see players from opposing teams helping each other off the ground after a tackle, or attending to an injury even before the first-aid team come on to the pitch. This positive behaviour was seen from all teams and was one of the highlights of the competition. Rest days As in all tournaments, care has to be taken to allow enough time between matches for players to recover and for coaches to make improvements in their team tactics. Tournament Analysis In Mexico City the interval between games was too short. Some of the teams had a long season of competition behind them and did not have an adequate adaptation or acclimatisation period. Insufficient rest leads to a greater risk of injury and a drop in the level of technical skills. Despite the fact that it will increase the cost of running a competition, it would be advisable in future to allow for more rest days between matches. La Coupe FIFA Confédérations, Mexique 99 a réuni deux anciens champions du monde, deux champions de la CONCACAF et quatre équipes ayant déjà participé à la compétition finale d'une Coupe du Monde. Ce tournoi a été marqué par les qualités artistiques du Brésil, la détermination et l'organisation de l'Allemagne, la rivalité sournoise entre l'Egypte et l'Arabie Saoudite, l'ambition des USA face au Brésil qui les a battus d'un seul but à trois reprises au cours de leurs quatre derniers matches, et par l'actuel champion de la CONCACAF, le Mexique, grand rival et voisin des USA. Quant aux Boliviens, ils savaient que la haute altitude de Mexico City ne pouvait qu'être à leur avantage, alors que les Néo- Zélandais se félicitaient de pouvoir jouer dans la cour des grands. Un pot-pourri de styles, de la créativité du Brésil et du Mexique, à la force physique et mentale des USA et de la Nouvelle-Zélande. Un régal pour les supporters ! Mais, en était- ce vraiment un ? Vu leur manque de préparations, les Allemands ont été éliminés à l'issu du premier tour, humiliés par le Brésil et battus par les USA pour la seconde fois de l'année. Il est vrai que les meilleurs joueurs étaient absents en raison de blessures ou d'engagement auprès de clubs. Mais, ce qui aurait dû être une chance pour les plus jeunes de faire valoir leurs atouts, a été une expérience frustrante et déprimante pour Erich Ribbeck et son staff technique. Le Brésil aussi était à court de stars, mais ses joueurs ont su faire étalage, en faisant des envieux, des talents dont Dieu a fait don à cette nation. L'Egypte était agréable à regarder, et s'il n'y avait pas eu cet acharnement contre les Saoudiens, les Egyptiens auraient pu donner du fil à retordre aux Brésiliens en demi-finale. Les USA ont aussi obtenu quelques bons résultats, mais le fait d'avoir préféré mettre l'accent sur une défense solide les a empêchés d'être plus créatifs dans l'attaque. Quant au Mexique, pays-hôte, il savait que le fait de jouer à domicile, plus l'avantage de la haute altitude, le rendrait difficile à battre. Et il n'a pas déçu son public. La finale Brésil/Mexique a démontré les forces en présence lors de cette compétition. Rythme de la compétition La Coupe des Confédérations est une manifestation importante pour de nombreux pays, alors qu'elle est perçue par les joueurs d'élite comme une obligation supplémentaire, une réduction de leur période de repos et de récupération . Toutefois, pour les pays d'Asie, d'Océanie, de la CONCACAF et d'Afrique, cette coupe leur donne l'occasion de se mesurer aux meilleurs du monde. La période de l'année fixée pour ce tournoi doit être choisie avec soin, afin de permettre aux meilleurs joueurs d'obtenir l'approbation de leurs clubs. Les mauvaises performances de l'Allemagne lors de cette compétition affectent certes sa réputation de grande nation du football. Mais qui se souviendra plus tard, qu'il lui manquait ses meilleurs joueurs, qu'elle n'avait pas eu le temps de se préparer et que ses jeunes joueurs n'étaient pas prêts à disputer un tournoi de ce calibre. Et puis, il y a le calendrier des matches du championnat qui n'a pas accordé assez de temps de repos provoquant ainsi les plaintes justifiées des entraîneurs. Les joueurs ont-ils eu assez de temps de repos entre les matches, Mexico 99
  • 14. notamment ceux souffrant de blessures ? Cependant, dans l'ensemble, cette compétition mérite d'être ajoutée au calendrier international. Niveau technique du tournoi Le grand intérêt témoigné à la Coupe FIFA Confédérations, Mexique 99, était justifié à tout niveau. Les supporters ont voulu voir un bon football et applaudir leur sélection respective, non seulement sur le plan de l'organisation, mais surtout pour leurs performances techniques et tactiques, et pour leur sportivité. Certains pays ont fait de bonnes expériences en se mesurant aux meilleurs, d'autres s'en sont servi pour améliorer leurs performances et pour préparer leurs joueurs aux prochaines compétitions internationales. La Coupe FIFA Confédérations a une fois de plus montré deux facettes du football. D'une part, qu'il s'agit d'un sport d'équipe, et que seul le jeu individuel ne mène pas au succès. D'autre part, que les talents individuels sont nécessaires pour accéder au succès. C'est ce qu'ont démontré le jeune Ronaldinho et un Matthäus en pleine forme. Composition des deux groupes: Groupe A Mexique (CONCACAF) Arabie Saoudite (AFC) Bolivie (CONMEBOL) Egypte (CAF) Groupe B Brésil (CONMEBOL) Allemagne (UEFA) Nouvelle-Zélande (OFC) Etats-Unis (CONCACAF) La combativité du groupe Aétait intéressante avec, de surcroît, la victoire du pays-hôte, le Mexique. Le Mexique a eu la chance, en affrontant les meilleures équipes à domicile, d'améliorer ses performances et de se perfectionner tout au long du tournoi. Il lui manquait toutefois la présence de leur excellent attaquant Luis Hernandez. Quant à l'Arabie Saoudite, elle s'est améliorée au fil des matches en dévoilant de bons talents individuels de même qu'un excellent travail d'équipe. Les performances de cette équipe ont démontré les énormes progrès du football asiatique. La qualification au deuxième tour a été un immense succès pour cette sélection. Bien qu'elle ait joué avec beaucoup de style, l'équipe égyptienne n'a en aucun moment eu l'occasion de se qualifier pour le second tour. Lors du troisième match de groupe, elle s'est fait balayer par l'Arabie Saoudite. La Bolivie, représentée par une équipe puissante, a réalisé des performances moyennes dans les trois matches de groupe. Avec un petit plus de chance, elle aurait pu se qualifier pour le second tour. Dans le groupe B, le Brésil, l'équipe no 1 du classement mondial de la FIFA, est apparu avec une équipe en partie nouvelle qui comprenait aussi bien des jeunes talents que des joueurs expérimentés et quelques joueurs évoluant de l'autre côté de l'océan. Ils ont comme d'habitude brillés jusqu'à la finale. Les USA ont fait un excellent travail de groupe avec beaucoup de style. Une équipe prometteuse qui a bien mérité sa qualification au second tour. L'Allemagne n'avait pas emmené sa meilleure sélection. Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten et Möller étaient absents. Ils avaient été remplacés par de plus jeunes joueurs, pour leur donner ainsi l'occasion de se perfectionner. Mais c'était un plan plutôt hasardeux que de leur demander d'assumer les rôles des absents. Pour cela, il aurait fallu plus de temps. Cette sélection n'était pas à la hauteur, en conséquence, elle a très vite été éliminée. L'Océanie était représentée par la Nouvelle-Zélande qui entendait améliorer sa technique grâce au niveau élevé de la compétition. Cette équipe a prouvé qu'elle était déterminée à élever ~W FIFA ses performances au niveau international. Ce sont surtout les entraîneurs qui ont apprécié le caractère intercontinental de cette compétition : Cela leur a donné, ainsi qu'aux joueurs, l'occasion de se mesurer aux grands de ce monde et d'évaluer leur développement. Participation des joueurs Uaspect positif de cette compétition était que, à l'exception du Brésil et de l'Allemagne, tous les participants sont venus avec leurs meilleurs joueurs. Il ne reste plus qu'à mieux inclure ce tournoi dans le calendrier international, afin de permettre aux finalistes d'y amener leurs meilleures sélections et d'avoir le temps de se préparer. En ce qui concerne la Bolivie, le Brésil et le Mexique, ce tournoi venait directement après la Copa América qui a beaucoup d'importance pour eux. Ils n'ont pas eu beaucoup de temps pour récupérer et préparer à nouveau leurs sélections. Toutefois, malgré l'absence de quelques stars, la compétition n'a en rien perdu de sa valeur. La position du Brésil est honorable, car même sans ses joueurs-clés, il a su maintenir un niveau de jeu élevé et exploiter au mieux ses ressources. De nombreux pays se sont penchés sur la question du rythme de la compétition, et aimeraient voir la Coupe FIFA/ Confédérations s'établir en tant que l'une des compétitions les plus importantes de la FIFA. Infrastructure Les organisateurs mexicains ont fourni à toutes les délégations et à tous les officiels de la FIFA un bon standard d'héberge- ment. Chaque association nationale a séjourné dans un hôtel haut de gamme, et le transport vers les terrains d'entraînement était très bien organisé. Les terrains choisis pour l'entraînement étaient ceux des clubs professionnels et ils étaient tous en parfait état.
  • 15. Mexico 99 Tournament Analysis Conditions Les conditions météorologiques n'étaient pas des meilleures : Il a fait extrêmement chaud certains jours aux heures des coups d'envoi. Toutefois, à Mexico City, la plupart des matches ont été disputés dans de bonnes conditions. A Guadalajara, le groupe B a évolué au stade Jalisco. Les joueurs n'ont pas eu à se plaindre de la qualité du gazon très bien entretenu, même les jours de pluie. L'assistance des forces de l'ordre, des volontaires et des ramasseurs de ballon était inestimable et a certainement contribué au succès de la compétition. Fair-play Il est désormais de coutume lors des compétitions de la FIFA que tous les participants s'engagent à respecter la notion de fair-play. Il n'est donc plus rare de voir les joueurs de deux équipes en lice s'entraider après un tacle ou venir en aide avant même l'arrivée des premiers soins. Ce comportement positif a été observé chez toutes les équipes, et a été un des moments forts de la compétition. Opening match in Guadalajara between Brazil and Germany 4-0 (0-0). Lars Ricken (No. 18) shields the ball in exemplary fashion from the onrushing Ze Roberto. Match d'ouverture à Guadalajara entre le Brésil et l'Allemagne 4-0 (0-0). Lors Ricken (no 18) couvre ici remarquablement le ballon face à l'attaque de Ze Roberto. Partido inaugural en Guadalajara entre la selección brasileña y Alemania, que finalizó con el resultado de 4-0 (0-0). Lars Ricken (n° 18) tapa magníficamente el balón ante la presencia del atacante Zé Roberto. Eröffnungsspiel in Guadalajara zwischen Brasilien und Deutschland 4-0 (0-0). Lars Ricken (Nr. 18) deckt hier den Ball vordem angreifenden Ze Roberto vorbildlich ab. Jours de repos Il convient d'accorder dans toutes les compétitions assez de temps de repos aux joueurs pour leur permettre de récupérer, et aux entraîneurs pour améliorer la tactique des équipes. AMexico City, le temps imparti entre les matches était trop court. Quelques équipes avaient une longue saison derrière elles et n'ont pas eu assez de temps ni pour s'adapter ni pour s'acclimater. Un nombre trop restreint de jours de repos peut augmenter le risque de blessure et baisser le niveau technique. Il va de soi, qu'en augmentant le nombre de jours de repos, le coût de la compétition sera plus élevé, mais ce repos s'avère indispensable.
  • 16. En la Copa FIFA/Confederaciones México 1999 se enfrentaron dos antiguos campeones mundiales, dos campeones de la CONCACAF y cuatro equipos que habían participado en el pasado en las competiciones forales de la Copa Mundial. Los puntos de mayor interés en vísperas de este campeonato eran las cualidades artísticas de Brasil, la garra y potencia organizatoria de Alemania, la rivalidad entre Egipto y Arabia Saudita, cuyo deseo de derrotar al otro es inigualable, la ambición de la selección de EEUU de batir finalmente a Brasil, el cual la derrotó por un único gol tres veces en los últimos cuatro choques, y la actuación de México, vecino geográfico y eterno rival de Norteamérica, así como actual campeón de la CONCACAE. Bolivia sabía que la altura de Ciudad de México representaría una ventaja para su equipo, mientras que Nueva Zelanda estaba satisfecha de poder enfrentarse a países futbolísticos de gran calibre mundial. Una magnífica mezcla de estilos, desde la creatividad de los brasileños y mexicanos hasta la potencia física y mental de norteamericanos y neozelandeses: todo parecía ser un verdadero manjar para los hinchas de fútbol, ¿pero lo fue realmente? Los alemanes no estaban bien preparados y fueron eliminados en la primera vuelta, tras haber sido humillados por Brasil y derrotados, por segunda vez en 1999, por EEUU. Debemos reconocer que carecieron de sus mejores jugadores debido a lesiones y compromisos con sus clubes. No obstante, lo que debía ser una oportunidad ideal para los juveniles de exhibir su categoría, se transformó en una experiencia frustrante para el entrenador Erich Ribbeck y su cuadro técnico. Brasil estuvo igualmente corto de astros, pero sus juveniles brillaron, haciendo que muchos envidiaran el talento que Dios otorgó a esta nación. Egipto fue una escuadra muy interesante de observar y, si no hubiese sido por su incontrolable temperamento contra Arabia Saudita, habría quizás causado problemas a los brasileños en la semifinal. EEUU registró algunos buenos resultados, pero su énfasis en una sólida y firme defensa lo privó de la oportunidad de mostrar más creatividad en el ataque . El dueño de casa México sabía que su potencia en suelo local, además de la ventaja de la altitud, haría que fuera una selección difícil de derrotar, particularmente por la forma en la que se encontraba en esos momentos. No decepcionó a sus hinchas y la final fue disputada por las dos escuadras más poderosas. Planificación del calendario del torneo La Copa de Confederaciones es un acontecimiento muy importante para algunos países, mientras que para otros es más bien una carga adicional, una competición intensiva más y una reducción adicional en el tiempo a disposición para reponerse y recuperarse. Para los países de Asia, Oceanía, CONCACAF y Africa, este torneo es una buena oportunidad para poner a prueba su potencia yjugar contra los mejores futbolistas del mundo. Sea como fuere la fecha de la competición deberá escogerse con mayor minuciosidad en el futuro. La débil actuación de Alemania habrá afectado seguramente su reputación de gran nación futbolística . Pasado el tiempo, nadie recordará que algunos de sus astros estuvieron ausentes, que su preparación fue inadecuada y que sus juveniles no estaban aún a la altura de un torneo de tal envergadura. Existió asimismo el problema de la programación de los partidos en el torneo mismo. La proximidad de los encuentros no permitió suficiente tiempo de recuperación y las quejas de algunos entrenadores resultan justificadas. ¿Hubo suficiente tiempo de recuperación para los jugadores, particularmente para aquéllos con lesiones leves? No obstante, en términos generales, la competición puede considerarse, sin duda alguna, como una valioso aditamento al calendario futbolístico general y esperamos que se siga disputando en el futuro. FIFA Nivel técnico del torneo El gran interés demostrado por la Copa de Confederaciones México 1999 fue justificado en todo sentido. Los hinchas querían ver buen fútbol por parte de sus selecciones, no sólo desde el punto de vista de organización, sino también técnico, táctico y de deportividad . Algunos países pudieron acumular experiencia al enfrentarse a las naciones renombradas, otros utilizaron los encuentros como base de futuras mejoras y oportunidad para preparar a sus jugadores para su próxima competición internacional. Este campeonato volvió a mostrar las dos caras del fútbol. Primero, que es un juego de equipo y que confiar sólo en la habilidad individual de algunos jugadores no conduce al éxito. Segundo, los individualistas destacados siguen siendo necesarios para proporcionar ese algo decisivo. Como ejemplo de este segundo aspecto cabe señalar al joven Ronaldinho o al veterano Mattháus, quien se halló en una forma formidable. Los dos grupos estuvieron conformados de la siguiente manera: Grupo A México (CONCACAF) Arabia Saudita (AFC) Bolivia (CONMEBOL) Egipto (CAF) Grupo B Brasil (CONMEBOL) Alemania (UEFA) Nueva Zelanda (OFC) Estados Unidos (CONCACAF) El grupo A fue un grupo muy reñido, en el cual el campeón de la CONCACAF México obtuvo la primera plaza, sacando claro beneficio de su ventaja local. La escuadra mexicana fue mejorando progresivamente, aunque sintió claramente la ausencia de Hernández, su ariete goleador. Arabia Saudita fue mejorando de partido en partido, haciendo gala de mucha calidad individual y capacidad de juego colectivo. Su actuación fue un claro 15
  • 17. Tournament Analysis reflejo del progreso que viene viviendo el fútbol asiático y el pase a la segunda ronda fue un enorme éxito para el equipo. Egipto jugó bien, pero no consiguió pasar a la segunda fase. Fue netamente inferior a Arabia Saudita en el tercer partido del grupo. Bolivia se presentó con un cuadro muy luchador y disputó tres encuentros muy equilibrados. Con un poco más de fortuna hubiera conseguido pasar a la segunda vuelta. En el grupo B, Brasil- el equipo número uno del mundo según la Clasificación Mundial de la FIFA- se presentó con una escuadra sumamente nueva, alineando jóvenes talentos junto a jugadores experimentados para proporcionar el habitual fútbol espectacular yatrayente. Destacaron todos, incluso los legionarios radicados en Europa. EEUU exhibió un magnífico juego colectivo, muy prometedor para el futuro, y mereció pasar a la segunda ronda. Alemania no acudió con su mejor escuadra, faltando jugadores como Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten y Móller, quienes fueron sustituidos por algunos juveniles deseosos de demostrar su habilidad y capacidad para ser titulares. Sin embargo, no consiguieron este objetivo, ya que un desarrollo tal requiere más tiempo. Con este plantel reducido, Alemania no tuvo impacto y se despidió del torneo tras la primera vuelta. Nueva Zelanda, que representaba a Oceanía, fue a México con la intención de mejorar su técnica mediante una competición de alta categoría y demostró que es capaz de competir en el ámbito internacional. Todos los entrenadores estuvieron satisfechos con la posibilidad que les brindó el torneo: tanto ellos como sus jugadores pudieron medir fuerzas con los mejores del mundo y comparar el nivel de sus respectivos progresos. Participación de jugadores Un aspecto positivo del torneo fue que todos los equipos, excepto Brasil y Alemania, arribaron con sus mejores valores. En el futuro, la competición deberá jugarse en una fecha más favorable para que todos los países puedan presentar sus equipos de gala y tengan más tiempo de preparación. Para Bolivia, Brasil y México, esta competición vino pisándole los talones a la Copa América, un torneo muy importante para ellos. No hubo mucho tiempo de recuperación a disposición, ni grandes posibilidades de modificar los equipos. Pero pese a la ausencia de algunos grandes astros, la competición no perdió brillo. Por ejemplo, Brasil, que tuvo que prescindir de varias estrellas, exhibió una magnífica actuación con sus suplentes y utilizó óptimamente su cantera de talentos. Varios países tomaron parte en las conver- saciones relacionadas con la programación de este evento y todos desean ver la Copa de Confederaciones como otro torneo fijo en el calendario de la FIFA. Infraestructura Los organizadores mexicanos ofrecieron magníficas posibilidades de hospedaje a todas las delegaciones y representantes de la FIFA. Cada asociación nacional se alojó - separada de los demás - en un hotel de primera clase, y el transporte a los campos de entrenamiento estuvo perfectamente organizado. Las instalaciones de entrenamiento utilizadas pertenecían a clubes profesionales y todos los campos se encontraban en excelentes condiciones. Condiciones climáticas Las condiciones meteorológicas eran a veces desastrosas, con algunos días de extremo calor. No obstante, la mayor parte de los partidos en la Ciudad de México se disputó bajo condiciones aceptables. En el grupo B, en Guadalajara, el estadio de jalisco ofreció buenas condiciones para los encuentros. La calidad de la superficie de juego no dio lugar a objeciones y fue adecuada incluso los días de lluvia. La asistencia ofrecida por funcionarios de seguridad, voluntarios y niños recogebalones fue excelente, mereciendo un agradecimiento especial por haber contribuido al rotundo éxito de la competición. Fair Play Se ha convertido en un sello de calidad de las competiciones de la FIFA que todos los participantes demuestran espíritu de deportividad en estos torneos. Ya no es inhabitual ver a jugadores de equipos adversarios ayudar a levantarse después de una carga o asistirse en caso de una lesión antes de que los médicos entren a la cancha. Todos los equipos evidenciaron un tal comportamiento deportivo, siendo éste uno de los puntos más positivos de la competición. Días de descanso Al igual que en todos los torneos, se trató de conceder suficiente tiempo entre los partidos para que los jugadores pudieran recuperarse y los entrenadores pudiesen efectuar mejoras tácticas en sus equipos. En el grupo Aen Ciudad de México, el intervalo entre los encuentros fue muy Mexico 99
  • 18. corto. Algunos equipos venían cargados ya de una larga temporada de competiciones y no dispusieron del período de adaptación y aclimatización adecuado. Un descanso insuficiente conduce a mayores riesgos de lesión y a un bajón en el nivel de la habilidad técnica. Se recomienda que, en el futuro, se concedan más días de descanso entre los partidos, pese a que ello aumente los costos de la competición. Das Teilnehmerfeld am FIFA/Konfödera- tionen-Pokal Mexiko 99 umfasste zwei ehemalige Weltmeister, zwei CONCACAF-Meister und vier Mann- schaften, die bereits einmal an einer WM- Endrunde teilgenommen haben. Beson- deres Augenmerk wurde auf folgende Aspekte gelegt: die Ballvirtuosität der Brasilianer, den Mut und die gute Organisation der Deutschen, und die Rivalität zwischen Ägypten und Saudi- arabien - der gegenseitige Wunsch, einander in die Knie zu zwingen, könnte grösser nicht sein. Dann auf die amerika- nische Mannschaft, die allzu gerne noch einmal gegen Brasilien antreten wollte, gegen die sie in den letzten drei der vier Partien jeweils mit nur einem Tor Unterschied verloren hatte, und Mexiko, Nachbar und Erzrivale der Amerikaner sowie CONCACAF-Meister. Bolivien wusste, dass die Höhenlage von Mexiko- Stadt ein Vorteil war. Neuseeland freute sich ganz einfach, dass es gegen die grossen Fussballnationen der Welt antreten durfte. Verschiedene Spielwei- sen, die Kreativität Brasiliens und Mexikos, die physische und mentale Stärke der Vereinigten Staaten und Neuseelands: Es sah ganz nach einem Leckerbissen für Fussballanhänger aus. Aber wurde das Turnier den Erwartungen auch wirklich gerecht? Die Deutschen waren ungenügend vorbereitet und schieden nach der ersten Runde aus. Von Brasilien wurden sie geradezu gedemütigt, und von den USA wurden sie 1999 bereits zum zweiten Mal geschlagen . Klar waren einige Schlüssel- 1 f, FIFA spieler verletzt oder wegen Verpflichtun- gen bei ihrem Verein nicht angereist. Was eigentlich eine ideale Gelegenheit hätte werden sollen für die jungen Spieler, um sich zu profilieren, wurde am Ende zu einem frustrierenden Unterfangen für Erich Ribbeck und seine Funktionäre, was nachdenklich stimmen musste. Auch Brasilien hatte die Abwesenheit einiger Stars zu beklagen, doch die jungen Spieler wussten zu gefallen. Einige mögen mit Neid auf das Talent geblickt haben, das Gott den Brasilianern in die Wiege gelegt hat. Ägypten schaute man gerne zu, und wäre das Temperament gegen Saudiarabien nicht mit der Mannschaft durchgegangen, hätte das Team Brasilien im Halbfinale ganz schön fordern können. Die USA erzielten gute Resultate, aber weil sie sich zu stark auf die Vertei- digung konzentrierten, liessen sie die Kreativität im Angriffvermissen. Gastge- ber Mexiko galt als heimstark. Ausserdem hatte das Team den Vorteil der Höhenlage auf seiner Seite. Mexiko wusste deshalb, dass es schwer zu schlagen war, vor allem in der beneidenswerten Form, in der die Mannschaft sich befand. Mexiko ent- täuschte seine Fans nicht, und im Endspiel gegen Brasilien sah man zwei starke Teams. SaudiArabia Bolivia 0-0 this free-kick is successfully blocked by the Bolivian wall ofplayers. Arabie Saoudite - Bolivie 0-0 Coup franc bloqué par le mur bolivien. Arabia Saudí-Bolivia, 0 a 0. La defensa boliviana bloquea el tiro libre. Saudiarabien-Bolivien 0-0 - dieser Freistoss wird von der bolivianischen Mauer erfolgreich blockiert. 17
  • 19. Tournament Analysis Zeitpunkt des Turniers Der Konföderationen-Pokal ist für einige Länder sehr wichtig, für andere eine zusätzliche Belastung - noch ein intensi- ver Wettbewerb, noch weniger Zeit für Erholung. Für Länder aus Asien, Ozeani- en, der CONCACAF und Afrika ist der Wettbewerb eine Gelegenheit, ihre Stärke unter Beweis zu stellen und gegen einige der weltbesten Fussballer anzutreten. Der Zeitpunkt des Turniers muss sorgfältig überdacht werden, damit die besten Spieler von den Vereinen auch abgestellt werden. Die schwachen Leistungen der Deutschen dürfte den Ruf der Topmannschaft angekratzt haben. Denn niemand wird sich später daran erinnern, dass die Stars nicht mit von der Partie waren, dass die Vorbereitung ungenügend war und die jungen Spieler noch nicht bereit waren für das Turnier. Dazu kommt der Spielplan des Turniers. Er war sehr dicht gedrängt, was die Erholungszeit einschränkte ; die Klagen einiger Trainer sind durchaus nachvollziehbar. War die Ruhezeit für die Spieler ausreichend, insbesondere jene, die an kleinen Verletzungen laborierten? Insgesamt besteht jedoch kein Zweifel darüber, dass dieses Turniers ein wertvoller Mosaikstein im Spiel- kalender ist. Hoffen wir, dass er das bleibt und auch in Zukunft durchge- führt wird. Technisches Niveau Das grosse Interesse, mit welchem der Konföderationen-Pokal 1999 in Mexiko verfolgt wurde, war in allen Belangen berechtigt. Die Fans wollten guten Fussball sehen, sowohl in organisatori- scher als auch in technischer, taktischer und sportlicher Hinsicht. Einige Länder haben aus den Erfah- rungen in Spielen gegen Topnationen gelernt, für andere war der Wettbewerb eine Grundlage, um Verbesserungen für die Zukunft zu planen, eine Chance für ihre Spieler, um für die nächsten interna- tionalen Wettbewerbe Spielpraxis zu sammeln. Der Konföderationen-Pokal zeigte einmal mehr die beiden Gesichter des Fussballs. Fussball ist in erster Linie ein Mannschaftssport. Die Fähigkeiten eines Einzelspielers bringen langfristig keinen Erfolg. Und doch braucht es sie auch, die exzellenten Einzelspieler, die den kleinen Unterschied ausmachen. Beispiele für dieses aussergewöhnliche Können sind zum Beispiel ein junger Ronaldinho, aber auch ein erfahrener Matthäus, der noch immer eine beein- druckende Form aufweist. Die beiden Gruppen setzten sich wie folgt zusammen: Gruppe A Mexiko (CONCACAF) Saudiarabien (AFC) Bolivien (CONMEBOL) Ägypten (CAF) Gruppe B Brasilien (CONMEBOL) Deutschland (UEFA) Neuseeland (OFC) Vereinigte Staaten (CONCACAF) Gruppe A war ziemlich ausgeglichen, CONCACAF-Gewinner Mexiko beendete die Gruppenspiele auf dem ersten Rang. Mexiko wusste den Heimvorteil gegen starke Gegner zu nutzen. Im Verlauf des Turniers kam Mexiko immer besser in Form. Die Mannschaft musste ohne ihren Starstürmer Hernandez auskommen. Saudiarabien wurde mit jedem Spiel besser und zeigte gute individuelle Leistungen, aber auch einen guten Mannschaftsgeist . Die Darbietung Saudiarabiens zeigte, dass der asiatische Fussball einen Riesensprung nach vorne gemacht hat. Die Qualifikation für die zweite Runde war für das Team ein Grosserfolg. Ägypten spielte mit Stil, konnte sich aber ganz klar nicht für die zweite Runde qualifizieren; im entscheidenden dritten Gruppenspiel war Saudiarabien klar überlegen. Bolivien reiste mit einer schlagkräfti- gen Mannschaft nach Mexiko und spielte in allen drei Gruppenspielen ausgeglichen; mit ein bisschen mehr Glück hätte sich die Mannschaft für die zweite Runde qualifizieren können. In Gruppe B trat Brasilien, das weltbeste Team in der FIFA-Weltrangliste, mit einer teilweise neu zusammengesetz- ten Mannschaft an - junge Talente neben erfahrenen Spielern, und sie glänzten, wie wir es von den Brasilianern kennen. Einige Spieler, die in Europa ihr Geld verdienen, waren ebenfalls dabei. Auch sie wussten sich ins Rampenlicht zu setzen und auf sich aufmerksam zu machen. Die USA boten uns eine Kostprobe der Teamarbeit und ihrer Spielweise, ein Versprechen für die Zukunft. Das Team hat die Qualifikation für die zweite Runde mehr als verdient. Die Deutschen reisten nicht mit der besten Mannschaft nach Mexiko. Spieler wie Bierhoff, Effenberg, Jeremies, Kirsten und Möller fehlten. Einige junge Spieler übernahmen deren Aufgabe in der Hoffnung, sich für die Zukunft aufzu- drängen. Das gelang ihnen allerdings nicht immer. Entwicklungen dieser Art erfordern Zeit. Mit den Spielern, die zur Auswahl standen, war die Luft bei den Deutschen bald raus, ihr Ausscheiden die logische Folge. Neuseeland vertrat Ozeanien und wollte seine Technik in einem wichtigen Wettbewerb verbessern. Die Mannschaft bewies, dass sie fähig und gewillt ist, international mitzuhalten. Die Trainer schätzten die Gelegenheit, die ihnen dieses interkontinentale Turnier bot: Sie und auch die Spieler konnten sich mit den weltbesten Teams messen und ihre Fortschritte vergleichen. Spieleraufgebot Ein positiver Aspekt des Turniers war, dass alle Mannschaften ausser Brasilien und Deutschland mit den besten Spielern anreisten. Für den Wettbewerb muss im Spielkalender ein besserer Zeitpunkt gefunden werden, damit alle Mannschaf- ten vollzählig antreten können und sie genügend Zeit haben, um sich vorzube- reiten. Mexico 99
  • 20. Für Bolivien, Brasilien und Mexiko folgte das Turnier kurz auf die Copa America, ein für sie ebenfalls wichtiges Turnier. Zeit für Erholung und die Vorbereitung blieb kaum. Aber sogar die Abwesenheit einiger Stars konnte dem Glanz des Turniers keinen Abbruch tun. Das Abschneiden Brasiliens ist verständlich - viele Spieler standen nicht zur Verfügung -, aber auch mit den Ersatzspielern war das Spiel- niveau immer noch beachtlich, und die Mannschaft wusste ihre Ressourcen sinnvoll zu nutzen. Einige Länder haben über den Zeitpunkt der Veranstaltung diskutiert und möch- ten den Konföderationen-Pokal gerne als einen der wichtigsten FIFA-Wettbewerbe verankern. Infrastruktur Alle Delegationen und die FIFA-Offiziellen wurden von den mexikanischen Ausrichtern untergebracht. Jeder Nationalverband logierte in einem anderen Erstklassehotel, und der Transport zum Trainingsgelände war sehr gut organisiert. Die Trainingseinrichtungen gehörten den Profivereinen, die Spielfelder befanden sich ausnahmslos in einem ausgezeichneten Zustand. Äussere Bedingungen Das Wetter war zum Teil sehr schlecht; an einigen Tagen war es beim Anpfiff drückend heiss. In Mexiko-Stadt konnten die meisten Partien unter angenehmen Bedingungen ausgetragen werden. In der Gruppe B wurde im Stadion Jalisco in Guadalajara gespielt: Der Rasen war in einem gutem Zustand und gab zu keinen Klagen Anlass; sogar an Regen- tagen war das Terrain gut präpariert. Sicherheitsbeamte, Freiwillige und Balljungen leisteten ausgezeichnete Arbeit. Ihnen gebührt ein herzliches Dankeschön, denn sie haben viel zu einem erfolgreichen Wettbewerb beigetragen. México-Arabia Saudí, 5 a 1 (3-0). El delantero Blanco se impone una vez a la defensa saudí. FIFA Mexico Saudi Arabia 5-1 (3-0) once again the forward Blanco successfully outwits the Saudi defenders. Mexique -Arabie Saoudite 5-1 (3-0) L'attaquant Blanco réussit une nouvellefois à s'imposer face aux défenseurs saoudiens. Mexiko-Saudiarabien 5-1 (3-0) - Stürmer Blanco setzt sich hier erneut erfolgreich gegen die Saudi-Verteidiger durch. Fairplay Dass alle Spieler sich an einem FIFA- Wettbewerb an die Fairplay-Regeln halten, ist zu einem Merkmal der FIFA- Turniere geworden. So kann es durchaus vorkommen, dass Spieler von gegneri- schen Mannschaften einander nach einem Tackling beim Aufstehen helfen oder eine Verletzung behandeln, bevor das Betreuungsteam auf das Spielfeld eilt. Dies war erfreulicherweise bei allen Mannschaften zu beobachten, was einer der Höhepunkte dieses Wettbewerbs war. Ruhetage Wie bei allen Turnieren muss darauf geachtet werden, dass die Spieler zwischen den einzelnen Partien genügend Zeit für Erholung haben und die Trainer an der Taktik feilen können. In Mexico City war zwischen den Spielen zu wenig Zeit einberechnet. Einige Mannschaften hatten eine lange Saison mit vielen Wettbewerben hinter sich und hatten nicht genug Zeit, sich an dieVerhältnisse anzupassen . Zu wenig Erholungszeit führt zu einem grösseren Verletzungsrisiko und einem Leistungsabfall. Obwohl dadurch die Kosten eines Wettbewerbs steigen, wäre es für die Zukunft ratsam, zwischen den Spielen mehr Ruhetage einzuplanen.
  • 21. Tournament Analysis Introduction to Technical/ tactical analysis The characteristics of modern football include a clearly defined coverage of space, a playing system that is constructed around the abilities of the players available, and a high degree of co- ordination between the individual tactical demands and abilities . It is in this area that there are great differences between teams. A successful team, at club or national level, is characterised by its finely-tuned playing system, with clearly defined roles and tactics appropriate to the situation, and the ability to put all this into practice consistently. Both planning and preparation are key factors in succeeding in a competition . The job of the coach - both difficult and enjoyable at the same time - is to provide the right kind oftraining and leadership, to ensure that the players as individuals, as members of their blocks and as members ofthe team, are tuned to the demands of an international tournament. Flavio Conceiçao elegantly robs the monument Lothar Matthäus ofthe ball. Flavio Conceiçao dérobe habilement le ballon au monument Lothar Matthäus. Flavio Conceiçao le arrebata elegante- mente el balón al legendario Lothar Matthäus. Flavio Conceiçao trennt hierdas Denk- mal Lothar Matthäus elegant vom Ball. 20 A short analysis ofthe individual teams: Bolivia Coached by Hector BambinoVeira from Argentina, the Bolivian team used a basic 4:4:2 in all three matches, which they alternated with a 4:3:3 or even a 4:5:1 according to the opponent, but their variations were never dictated by defensi- ve considerations. On the contrary, some of their attacking drive was at the expense of the normally serious defensive set-up. Coach Veira showed that he has done good work with this team, but they were just a bit unlucky in their efforts . Brazil Brazil employed a basic 4:4:2 system, using variations to match the abilities of their players, and overall their teamwork was good. In the centre of the defence they used Joao Carlos and Odvan, who alternated in taking on the role of sweeper; when the ball came from the right Joao Carlos did the job, from the left it was Odvan. The two wing-backs offered strong support in attack, especially Serginho on the left. In midfield Flavio Conceicao and Emerson played in front of the defence taking on the vacuum- cleaner roles. From the second match onwards they introduced Alex as a substitute and he added a real element of surprise when he came on. The two strikers would switch positions frequently, one of them being Ronaldinho, a diamond of the future, skilful, technically gifted and a hat trick hero in this competition . Egypt Egypt's fortunes varied dramatically from one match to another. Coached by Al Gohary, they ended their first game all square against Bolivia, but then accomplished a remarkable feat in their next outing. Coming from 0:2 down
  • 22. against Mexico and reduced to ten men, they found an extra source of energy and in the last quarter of an hour managed to pull back to end the game 2:2 . But some undisciplined play in the third group match versus Saudi Arabia from Sabry, Imam and Ibrahim Samir cost them their chance of a place in the semi-final. Their basic formation was 4:4:2, flexibly interpreted. When attacking, the system was usually 3:5:2. Their defensive players were athletic and strong tacklers; in midfield Ramzy and Radwan Jasser covered well behind the more attacking Sabry and the forwards. In attack they had some very talented players, and it was a pity that those lapses in concentration and self-control robbed them of a real and basically well-earned opportunity to progress further. Germany Germany employed three different systems during the tournament, each one being clearly defined and appropriate to the current opponent. Against Brazil they used a classic 4:5:1, with Lothar Matthäus, the captain and midfield organiser, also operating effectively as the watchful free man behind the four-man defensive block; at least until the 65th minute, which was when the ship hit the rocks. Against New Zealand, they started with 4:4:2 and then switched to 4:3:3, while for the USA game it was back to a traditional 4:4:2. Their defensive plan was very flexibly applied, usually with two man-markers and a libero in a staggered formation, plus the defensive midfielders operating zone marking. The result of this was that the two strikers did not receive enough support and often the ball did not reach them; it was rare to see players pushing through into attack. All too often long balls were played forward but they seldom reached their intended target, or were intercepted by an opponent. This forced Matth5us and Scholl, and Wosz occasionally, to use their technical skills in an attempt to dribble the ball forward, trying to create space and attacking pressure. This team was hard to recognise as coming from Germany - all the traditional virtues seemed to be lacking, too many basic weaknesses came to light and at times the team was almost humiliated. There is a definite need for some rethinking here. Mexico Despite having some problems in their group matches against Egypt and Bolivia, Mexico, coached by Manuel Lapuente, Showing technical perfection, Emam (EGY) runs past the Bolivian Tufino (No. 8). Emam (EGY) se défait avec une grande perfection technique du Bolivien Tufino (no 8). Emam (EGY) supera con elegante técnica al boliviano Tufino (n° 8). Emam (EGY) überläuft technisch perfekt den Bolivianer Tufino (Nr. 8).
  • 23. Mexico 99 were in a class of their own in Group A. Their qualification for the second round was never in the slightest doubt; they were able to dictate the play most of the time. Using their 3:4:3 system (occasionally 3:3:4) well, they did not allow an opponent any chance to develop their own moves. New Zealand Despite having a very disciplined approach and some good individual players, New Zealand did not appear to have a well defined playing system. Their approach was built around the talents of the players available, and mostly they used a 3:5:2 or a 5:4:1 formation, with very little emphasis on attack. With three or five players in defence they used a sweeper behind the block, and both wing- backs lent some help to attacking moves. They were very compact in midfield with Wilkinson, Lines and Jackson as the playmaker feeding the ball through to the one or two skilful forwards (Coveny and/ or Bouckenooghe). In their final game, against Brazil, they showed improved tactics and they could have a promising future if they can continue to play in high level competitions like this one. Saudi Arabia Coached by Milan Macala, the Saudi Arabian team experienced both highs and lows in their three group matches. Following a heavy defeat at the hands of Mexico in their opening game, they recovered well and had a good match against Bolivia, but were out of luck with their finishing and failed to score. Then they met the African champions Egypt and proved on the day to be far superior, virtually outclassing their opponents. This win earned them a place in the semi-finals, but at that stage Brazil clearly exposed their limitations. Operating a system with three defenders, they often had trouble when Brazil attacked with three or even four players. Individual marking of opposing forwards was not always possible, and their defence often Tournament Analysis found itself under heavy pressure. It was in midfield that they showed their skill most. Their best player was striker Al Otaibi who scored six superb goals. The Saudis' variable system was not always successful, but in every match they tried to play in a positive way throughout the team. USA The USA had a clear team concept which was based on the capabilities ofthe players available, most ofwhom were very experienced. Their approach to each game was very definite - on the one hand they wanted to be able to offer a solid defence against any opponent and on the other they wanted to develop positive attacking moves. Thus it was not a surprise that they had to employ different tactics from game to game. At times the formation would be 4:5 :1, at other times a 3:5:2. Coach Bruce Arena's system was based on perfect tactical understanding, but the importance of being able to improvise was not neglected; what was lacking was a change of pace now and then with which to surprise an opponent. Le football moderne se caractérise par une répartition judicieuse sur le terrain, par un système de jeu à la mesure des joueurs disponibles ainsi que par une coordination optimale des exigences tactiques et des qualités individuelles. C'est précisément sur ce point que se manifestent les plus grandes différences entre les équipes. Les équipes à succès, qu'elles soient des clubs ou des sélections nationales, se distinguent par la précision subtile d'un système de jeu reposant sur une stricte répartition des tâches et une tactique adaptée aux situations de jeu ainsi que la capacité à mettre en oeuvre tous ces ingrédients. En outre, autant la programmation que la préparation sont des facteurs clés du succès dans tout tournoi. L'entraîneur a pour tâche - à la fois difficile et attrayante - de préparer son équipe, ses blocs et ses individualités aux exigences d'un tournoi international en lui indiquant la stratégie appropriée. Analyse succincte des équipes: Allemagne Pendant le tournoi, l'Allemagne appliqua trois systèmes de jeu différents, à chaque fois en fonction de l'adversaire opposé. Contre le Brésil, ce fut un 4-5-1 classique, avec un Lothar Matthäus, capitaine et organisateur du milieu de terrain, évoluant simultanément comme libero derrière la défense en ligne - ce fut le cas au moins jusqu'à la 65e minute, mais n'empêcha pas l'équipe de faire naufrage! Contre la Nouvelle-Zélande, ce fut un 4-4-2, puis un 4-3-3, et contre les USA, ce fut de nouveau un 4-4-2 traditionnel. Le dispositif de défense était appliqué avec une grande flexibilité. D'ordinaire, il se composait de deux joueurs affectés au marquage individuel, d'un libero légèrement en retrait et des milieux de terrain défensifs jouant la zone. Il s'ensuivit que les deux attaquants de pointe étaient insuffisamment soutenus et recevaient peu de ballons ; les joueurs ne montaient que rarement en attaque. Trop souvent, de longues passes étaient frappées en direction des attaquants, mais elles n'atteignaient que rarement le coéquipier ou étaient interceptées par l'adversaire. C'est ainsi que Matthâus, Scholl et, par périodes, aussi Wosz se voyaient contraints de tenter par des dribbles de monter en première ligne, d'ouvrir des espaces et d'accroître la pression. L'équipe d'Allemagne était méconnaissable ; toutes ses vertus traditionnelles semblaient lui faire défaut. La sélection révéla trop de carences élémentaires et du même par moments subir l'humiliation. Au vu de cette performance une qualification pour le 1/2-finale devenait impossible. Arabie Saoudite La sélection dirigée par l'entraîneur Milan Macala connut des hauts et des bas dans ses trois matchs de groupe. Après une lourde défaite face au pays
  • 24. hôte, le Mexique, les Saoudiens réalisèrent une bonne performance face à la Bolivie, sans toutefois pouvoir marquer de but. Dans leur troisième match, contre l'Egypte, ils purent sauver l'honneur en déclassant nettement le champion d'Afrique. Mais la demi-finale disputée contre le Brésil mit en évidence leurs limites. Avec leur système de jeu composé de trois défenseurs, les Saoudiens révélèrent dans de nombreuses phases de jeu leur vulnérabilité face aux Brésiliens qui alignaient trois ou quatre attaquants. Le marquage individuel de l'adversaire n'était pas toujours possible ce qui causa souvent de grosses difficulté à la défense. C'est surtout en milieu de terrain qu'ils pouvaient montrer leurs qualités. Leur meilleur joueur était l'attaquant Al Otaibi qui inscrivit six buts magnifiques. Leur système de jeu à géométrie variable ne put être appliqué Coveny, NZsmoothlyglides past the midfielder Williams, USA. Coveny (NZ) esquive avec élégance le milieu de terrain Williams (USA). El neozelandés Coveny elude al centrocampista Williams de EEUU. Coveny, NZ geht hier elegant am Mittelfeldspieler Williams, USA vorbei.
  • 25. Tournament Analysis avec succès contre toutes les équipes, mais les Saoudiens s'efforcèrent dans chaque match d'adopter une attitude positive. Bolivie Sous la direction de l'Argentin Hector Veira, dit Bambino la Bolivie pratiqua à travers les trois matchs de groupe un système 4-4-2. Selon l'adversaire, il pouvait certes évoluer vers un 4-3-3 voire un 4-5-1, mais à aucun moment, il ne se voulait défensif. Au contraire, les attaques impétueuses se faisaient aux dépens du dispositif défensif normalement solide. Le sélectionneur Veira signa une bonne prestation avec son équipe qui se montra quelque peu malchanceuse dans ses efforts. Egypte L'équipe du sélectionneur Al Gohary fit différentes expériences dans les trois matchs de groupe. Après avoir tenu en échec la Bolivie dans le premier match, les Egyptiens réussirent un exploit face au Mexique. Menés à la marque 0-2, et ne jouant plus qu'à dix, ils parvinrent à égaliser 2-2 dans le dernier quart d'heure au terme d'un sursaut d'énergie. En raison du jeu indiscipliné de Sabry, Emam et Ibrahim Samir dans le troisième match de groupe, ils manquèrent de se qualifier pour les demi-finales . Ils pratiquaient un système 4-4-2 souple. Dans les offensives, il s'agissait plutôt d'un 3-5-2. En défense, ils disposaient de joueurs athlétiques et très solides dans les duels. En milieu de terrain, Ramzy et Radwan lasser couvraient bien le milieu offensif Sabry et les attaquants. En attaque, l'Egypte disposait de joueurs très talentueux. Il est regrettable que les joueurs du sélectionneur Al Gohary se gâchèrent eux-mêmes la possibilité d'accéder en demi-finales par leur manque de concentration et de discipline. Mexique Sous la direction du sélectionneur Manuel Lapuente, le Mexique fut une classe à part dans le groupe A, même s'il éprouva beaucoup de difficultés face à l'Egypte et à la Bolivie. Mais personne ne douta jamais de sa qualification pour le deuxième tour, tant il fut toujours en Al Shahrani, KSA successfully beats off the challenges ofGarcia Aspe (8) and Zepeda (19). Al Sharhani (KSA) se fraye un chemin entre Garcia Aspe (8) et Zepeda (19). Al Shahrani (KSA) se escabulle entre García Aspe (8) yZepeda (19). Al Shahrani, KSA kämpft sich erfolgreich gegen Garcia Aspe (8) und Zepeda (19) durch.
  • 26. mesure de dicter sa loi la plupart du temps. Son système de jeu 3-4-3, évoluant de temps à autre vers un 3-3-4, ne laissa aucune chance à ses adversaires de développer leur propre jeu. USA La sélection des USA se présenta avec une stratégie claire et nette qui reposait sur les capacités des joueurs à sa disposition. La plupart d'entre eux avaient une grande expérience. Leur approche de chaque match était clairement définie et visait d'une part à établir une défense solide contre tout attaquant et d'autre part à développer des offensives efficaces. Il ne fut donc pas étonnant de les voir mettre en oeuvre différents systèmes selon les adversaires . Il y eut aussi bien un 4-5-1 qu'un 3-5-2 . Le système de Bruce Arena reposait sur un concept tactique parfait, mais qui ne négligeait pas non plus les improvisations spontanées. Ce qui manquait était les changements de rythme susceptibles de tromper l'adversaire par surprise. El fútbol contemporáneo se caracteriza por una clara distribución de zonas, un sistema de juego concebido a la medida de los jugadores a disposición y una óptima coordinación de las exigencias tácticas y las habilidades individuales. Es justamente aquí donde existen grandes diferencias de un equipo a otro. Una selección o un club exitoso se destaca por un sistema de juego perfectamente coordinado, con una clara disposición de funciones y una táctica oportuna para poder aplicarlas consecuentemente en el partido. La planificación y la preparación son las condiciones indispensables para lograr una buena y exitosa actuación en una competición. Una de las tareas más difíciles, pero más hermosas del entrenador, es tomar medidas de entrenamiento y dirección selectivas para poner a punto óptimamente al equipo, a los jugadores individuales y a cada bloque de cara a una competición internacional. A continuación consignamos un breve análisis de los equipos: Bolivia Bolivia jugó, bajo la dirección del argentino Héctor bambino Veira, un 4- 4-2 consecuente en todos los partidos, alternando - según el adversario - a un 4-3-3 ó incluso a un 4-5-1. No obstante, su planteamiento nunca fue defensivo, al contrario, a veces se ponía en peligro el concepto defensivo con ataques descontrolados. En general, el técnico Veira realizó un buen trabajo con un equipo algo desafortunado. Brasil Brasil planteó un sistema 4-4-2, que varió adaptándolo a las características individuales de sus jugadores. La defensa fue organizada por los dos defensores centrales Joao Carlos y Odván, quienes se alternaban como barredores : cuando el balón venía por la derecha, Joao Carlos asumía esta función y Odván hacía lo mismo viceversa. Los dos defensores laterales apoyaron con eficacia los despliegues ofensivos, particularmente Serginho por la banda izquierda. En la línea media, Flavio Conceiçao y Emerson actuaron delante de la defensa y se encargaron de neutralizar los ataques contrarios; tras el segundo encuentro, este eje fue ampliado con la participación de Alex, quien aportó sorpresa y peligrosidad al juego brasileño. En el ataque operaron dos arietes que cambiaban constantemente de posiciones, destacando Ronaldinho, el diamante del futuro; un jugador talentoso y técnicamente muy versado. Egipto El equipo del seleccionador Al Gohary jugó tres partidos completamente diferentes. Tras el empate con Bolivia en el primer encuentro, los egipcios lograron una hazaña increíble en el segundo choque contra México, al remontar un 0 a 2 con sólo diez hombres en el último cuarto de hora del FIFA cotejo y empatar a dos. En el tercer partido, las acciones antideportivas de Sabry, Emam e Ibrahim Samir le costaron la clasificación a la escuadra egipcia, que perdió por 5 a 1 contra Arabia Saudita. Egipto planteó un 4-4-2 flexible, cambiando a un 3-5-2 cuando subía al ataque. La defensa fue firme y sólida, con jugadores muy robustos y atléticos. En la línea media, Ramzy y Radwan Jasser apoyaron óptimamente al centrocampista ofensivo Sabry y a los delanteros. Egipto dispuso de jugadores ofensivos muy talentosos y es una pena que no haya podido sacar frutos de su gran potencial debido a su falta de concentración e indisciplina. Alemania Alemania utilizó tres sistemas de juego diferentes durante el torneo, siempre adaptándose a los respectivos adversarios. Contra Brasil planteó un clásico 4-5-1, utilizando al capitán Mattháus como organizador de la línea media, así como líbero detrás de la línea defensiva de cuatro hombres, sistema que funcionó hasta el minuto 65 . Luego, la escuadra alemana se desarboló por completo, perdiendo por 4 a 0. Contra Nueva Zelanda utilizó un 4-4-2, que alternó con un 4-3-3, y frente a EEUU volvió a aplicar su planteo tradicional de 4-4-2. El concepto defensivo fue aplicado con demasiada flexibilidad, utilizándose dos marcadores directos, un líbero rezagado y los centrocampistas defensivos que marcaban también directamente al hombre. La consecuencia fue que se descuidó demasiado a los atacantes, que deambulaban solos en la punta sin recibir el apoyo necesario. Generalmente, las líneas defensivas no subían para sumar potencia y peligro y frecuentemente bombeaban largos balones hacia adelante que no encontraban destinatario o eran interceptados por los adversarios. Es así que la escuadra tuvo que acudir a las habilidades técnicas de Mattháus, Scholl y, a veces, Wosz, para irrumpir en las filas 25
  • 27. Mexico 99 contrarias con arriesgados regates y fintas. Alemania resultó ser un equipo irreconocible y carente de sus virtudes tradicionales. Es evidente que se impone una modificación total del sistema actual. Los alemanes manifestaron demasiadas debilidades elementales y tuvieron que someterse a una verdadera humillación. México Bajo la dirección del técnico Manuel Lapuente, México evidenció gran superioridad en el grupo A, pese a manifestar considerables problemas frente a Egipto y Bolivia. No obstante, la clasificación para la siguiente vuelta nunca estuvo en peligro gracias a su dominio aplastante y su consecuente planteamiento 3-4-3 y 3-3-4, que dejó sin luces a sus adversarios. Nueva Zelanda Nueva Zelanda no tuvo un sistema definido y jugó generalmente con un planteo 3-5-2 y 5-4-1 . El equipo era muy disciplinado y contó con algunas hábiles individualidades, pero le faltó proyección ofensiva. La defensa estuvo formada generalmente por tres a cinco jugadores, desempeñando uno de ellos la función de líbero rezagado. La línea de contención apoyó muy poco a los centrocampistas y delanteros en los despliegues ofensivos. En la línea media formaron un bloque casi impenetrable con Wilkinson, Lines y Jackson, siendo este último el hombre que movía los hilos de la escuadra neozelandesa y suministraba pases a los delanteros Coveny y Bouckenooghe. En el último choque contra Brasil, Nueva Zelanda desarrolló un buen juego táctico y demostró que tiene un futuro prometedor si continúa participando en competiciones de alto nivel. Arabia Saudita La selección saudí, dirigida por el técnico Milan Macala, tuvo un rendimiento totalmente variado en los tres partidos de grupo. Tras una apabullante derrota contra México en el partido inaugural, Tournament Analysis mejoró mucho su rendimiento contra Bolivia, pero su esfuerzo - particularmente en el segundo tiempo - no tuvo premio y el choque finalizó en empate a cero. En el tercer partido, buscaron la victoria con un fervor y una entrega admirables, y borraron de la cancha a un equipo egipcio que se desdibujó del todo. La semifinal contra un Brasil en plena forma marcó el término de la ilusión árabe, aunque la escuadra saudita combatió con mucha garra, planteando, a ratos, un partido muy equilibrado. Su concepto táctico con tres defensas evidenció, a veces, dificultades cuando los brasileños operaban con tres e incluso cuatro atacantes. El intento de marcar hombre a hombre no funcionó desde la base misma del planteamiento táctico, y la defensa manifestó grandes dificultades ante las furiosas arremetidas brasileñas. El juego árabe destacó en la línea media y la figura rutilante del once saudí fue el ariete Al Otaibi, autor de seis magníficos goles. A pesar de que los árabes no pudieran aplicar existosamente su juego variable frente a todos sus contrincantes, cabe señalar y destacar que sus jugadores hicieron gala de una constante actitud ofensiva en todos los sectores. EEUU El esquema táctico de EEUU calzaba como un guante en las individualidades que conformaban el once norteamericano. Se trataba de jugadores muy experimentados, con un sistema de juego claramente definido, tanto para neutralizar a cualquier adversario, como para desarrollar un despliegue ofensivo efectivo. No sorprendió, pues, que EEUU aplicara diferentes sistemas de juego según el contrincante. Es así que a veces maniobraba con un 4-5-1 muy defensivo y, otras, con un 3-5-2 más ofensivo. El sistema de Bruce Arena estaba basado en una perfecta comprensión táctica de los integrantes de su equipo, pero sin descuidar los elementos de improvisación. Faltaron únicamente los sorpresivos cambios de ritmo para desconcertar a los adversarios. Zu den Kennzeichen des modernen Fussballs gehören eine klar definierte Raumaufteilung, ein System, das sich die Fähigkeiten der eingesetzten Spieler optimal zunutze macht, und ein hohes Mass an Koordination zwischen den taktischen Aufgaben und Möglichkeiten der einzelnen Akteure. Die Beherrschung dieser Elemente bestimmt die Stärke eines Teams: Eine erfolgreiche Vereins- oder Nationalmannschaft zeichnet sich aus durch ein sorgfältig abgestimmtes Spielsystem mit klarer Rollenverteilung und die richtige Wahl der Taktik sowie durch die Fähigkeit, all dies konstant auf dem Feld umsetzen zu können. Zentrale Faktoren für ein gutes Abschneiden in einem Wettbewerb sind daher Planung und Vorbereitung. Die ebenso interessan- te wie schwierige Aufgabe des Trainers ist es, seinen Kader so zu trainieren und zu führen, dass die einzelnen Spieler, die verschiedenen Mannschaftsteile und das Team als Ganzes optimal auf die Anfor- derungen eines internationalen Turniers eingestellt sind. Ein kurzer Oberblick über die Spiel- systeme der einzelnen Mannschaften: Bolivien Unter ihrem argentinischen Trainer Hector Bambino Veira trat die bolivia- nische Mannschaft in all ihren drei Spielen mit einem 4-4-2-System an. Je nach Gegner wechselten sie manchmal auch zu einem 4-3-3 oder auch zu einem 4-5-1, wobei für diese Umstellungen nie defensive Oberlegungen verantwortlich waren, im Gegenteil, gingen doch einige der konzentrierten Angriffsversuche auf Kosten der normalerweise straff organi- sierten Abwehr. Veira bewies, dass er und sein Team gut gearbeitet haben, doch am Ende fehlte Bolivien trotz aller Anstren- gungen das letzte Quentchen Glück. Brasilien Brasilien spielte mit einem 4-4-2-System, das je nach den Stärken der eingesetzten Spieler variiert wurde, und zeigte meist
  • 28. grosse mannschaftliche Geschlossenheit. Im Zentrum derVerteidigung standen Joáo Carlos und Odvan, die abwechselnd die Rolle des Liberos übernahmen: Joäo Carlos, wenn der Gegner über die rechte, und Odvan, wenn er über die linke Seitekam. Die beiden Aussenverteidiger, vor allem Serginho aufder linken Seite, schalteten sich auch häufig in denAngriff ein, während vor der Abwehr Flavio Conceiçao und Emerson als Scheibenwischer im zentralen Mittelfeld agierten. Für ein überraschendes Element sorgte in den ersten beiden Partien die Einwechslung vonAlex. Im Angrifftausch- ten die beiden Stürmer ständig die Positio- neu, und Ronaldinho, der Diamant der Zukunft, ein Spieler mit enormen techni- schen Fähigkeiten, wurde sogar zum Hattrick-Helden. Ägypten Das Team von Trainers A1 Gohary erlebte in den Gruppenspielen ein dramatisches Auf und Ab. In der ersten Partie gegen Bolivien sicherten sich die Ägypter ein Unentschieden, bevor sie bei ihrem zwei- ten Auftritt ein echtes Kunststück voll- brachten: Nachdem sie gegen Mexiko bereits mit 0:2 zurücklagen und nach einem Platzverweis nur noch zu zehnt The Egyptian goalkeeper El Hadary cuts out an attacking move ofthe Bolivians. The defender El Saka shields him against Botero, BOL. Le gardien de but égyptien El Hedary coupe court à une attaque des Boliviens. Le défenseur El Saka faitparavent contre Bozero (BOL). El guardameta egipcio El Hadary neutraliza con éxito el ataque de los bolivianos. El defensa El Saka le cubre ante la presencia del boliviano Bozero. Der ägyptische Torhüter El Hadary unterbindet erfolgreich einen Angriff der Bolivianer. Verteidiger El Saka schirmt ihn gegen Bozero, BOL ab. waren, machten sie überraschend neue Kräfte frei und kamen in der letzten Vier- telstunde der Spielzeit doch noch zum 2:2 heran. Doch schliesslich vergaben sie im letzten Gruppenspiel gegen Saudiarabien durch die Undiszipliniert-heiten von Sabry, Emam und Ibrahim Samir die Chance auf einen Platz im Halbfinale. Deutschland Deutschland versuchte es im Verlauf des Turniers mit drei verschiedenen, klar definierten Spielsystemen, die mit Blick auf den jeweiligen Gegner ausgewählt wurden. Gegen Brasilien war es ein klas- sisches 4-5-1, in dem Lothar Matthäus, Kapitän und Mittelfeldorganisator der Deutschen, auch als aufmerksamer Libero hinter der Viererabwehr agierte und sein Team vor einem Rückstand bewahrte - zumindest bis zur 65. Minute, als das Unglück seinen Anfang nehmen sollte. Gegen Neuseeland begann Deutschland mit einem 4-4-2, wechselte später zu