1. Géographie. Partie 2:
Des sociétés inégalement
développées.
• Thème 1. Des inégalités devant la santé.
• Thème 2. Des inégalités devant les risques.
7. Dates de début
et fin
9/08 au
14/08
24/08 au
09/09
02/09 au
17/09
13/09 au
29/09
Vitesse
maximale des
vents
230 km/h
235 km/h 265 km/h
293 km/h
Nombre de
victimes
15 23 119 < 2 000
Estimation des
dommages
16 millions
$
11 millions
$
18
millions $
8
millions $
8. Le cyclone Ivan poursuit ses ravages sur la côte sud-
est des Etats-Unis. "Quoique Ivan ait perdu de sa
puissance à son arrivée, jeudi 16 septembre, sur les
côtes américaines, les tempêtes et les tornades qui
sont nées sur son passage sont toujours
dangereuses", souligne The New York Times.
L’œil du cyclone est passé sur Gulf Shores, une petite
ville d’Alabama, et l’eau a violemment fouetté les
maisons et les magasins et déraciné les arbres. Des
animaux se sont échappés du zoo local. Mais c’est
dans la ville portuaire de Mobile, Alabama, et dans
les cités de Pensacola et de Panhandle, Floride,
toutes atteintes de plein fouet par les rafales de vent
soufflant à 209 km/h, les précipitations et les
inondations, que les dégâts sont les plus graves. On
dénombre au moins 23 morts, plusieurs routes sont
coupées, de nombreuses maisons ont été inondées
et entièrement détruites, les câbles d’électricité et
de téléphone ont été arrachés, poursuit le quotidien.
"La Floride subit le passage d'un troisième cyclone en
un mois", rappelle le NYT. Auparavant, Charley et
Frances ont causé des dégâts dont le montant est
estimé à plus de 11 milliards de dollars.
9. Dates de début
et fin
9/08 au
14/08
24/08 au
09/09
02/09 au
17/09
13/09 au
29/09
Vitesse
maximale des
vents
230 km/h
235 km/h 265 km/h
293 km/h
Nombre de
victimes
15 23 119 < 2 000
Estimation des
dommages
16 millions
$
11 millions
$
18
millions $
8
millions $
10. Dix jours après le passage de la tempête tropicale
Jeanne, une partie de cette ville de 200 000 habitants
est toujours inondée, transformée en marécage. Là
où l’eau s’est retirée, tout est recouvert d’une épaisse
couche de vase jonchée de branchages et de débris.
Privée d’électricité et de téléphone, les Gonaïves,
troisième ville d’Haïti, ressemble à une Pompéi
tropicale qui aurait été pétrifiée par la boue.
Beaucoup d’habitants campent encore sur les toits
plats des maisons en dur qui ont résisté à la brutale
inondation. Des ONG comme Médecins sans
frontières ont ouvert des cliniques, le principal centre
de soins ayant été dévasté par un torrent de boue.
Mais c’est la sécurité qui demeure la principale
préoccupation : des bandits profitent de la crise pour
voler la nourriture reçue. Le nettoyage et
l’assainissement sont une priorité aussi importante
que la nourriture : la Croix Rouge française a installé
une usine de traitement qui produira 600 000 litres
d’eau potable par jour.
D’après J.-M. CAROIT, Le Monde, 4 octobre 2004